Périple en camping-car 13 : Rendez-vous à Lille

- Par l'auteur HDS Yan Loutort -
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Récit libertin : Périple en camping-car 13 : Rendez-vous à Lille Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-07-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Périple en camping-car 13 : Rendez-vous à Lille
Je reprends mon itinéraire vers Armentières, passage par Mouscron, à la frontière belge pour un clin d’œil souvenir d’un soir de java après l'arrivée de Paris Roubaix. Nous avions fait une sacrée fiesta après la course.
Enfin j’arrive à Lille. C’est là que j’ai rendez-vous avec Corinne. Elle est originaire de la banlieue et à envie, entre-autre, de me faire découvrir le pays.

Elle ne doit arriver que dans deux ou trois jours, aussi j’en profite pour visiter la belle ville du Nord, en particulier le vieux Lille totalement rénové. En passant dans une petite rue, je vois l’enseigne d’un sauna libertin.
« Tiens tiens ! Il y a longtemps que je n’en ai pas fréquenté. Il est vrai que depuis mon départ d’Hendaye, j’ai fait pas mal de rencontres et n’en ai pas éprouvé le besoin. Il est vrai aussi que je n’ai pas été dans de grandes villes. J’aime l’ambiance de ces endroits. Certains trouveraient glauque, mais il y règne généralement une belle convivialité. Ceux qui sont là, y sont pour la même raison : faire des rencontres. Pas la peine donc de se cacher ou de faire semblant de… C’est : tu veux ? Tu veux pas ? Et chacun respecte le désir de l’autre.
Je me promène avec Rocky et je ne peux pas le laisser dehors, ni rentrer avec lui. Je note l’adresse et j'essaierai de venir plus tard.

Je continue ma visite du Vieux Lille typique et je déjeune d’une carbonnade arrosée de bière, dans un petit troquet sympathique. Je me suis trouvé une place sur le parking central, mais je ne pourrais pas y rester longtemps. J’appelle Corinne. Je lui indique que je suis à Lille, mais que je ne pourrai pas y rester avec mon camping-car.
- « Va sur Mons. C’est là qu’habitent mes amis, tu trouveras plus facilement. J’arrive après-demain soir à Lesquin.
- Je viendrai te chercher, tu me donneras l’heure d’arrivée. Je vais aller faire un tour en Belgique en attendant.
- OK, merci. Ne fais pas de folies !
- Je t’attends pour ça !
- Ah Ah ! Bises.
- Bises... où tu veux.
- Salaud !»

Je quitte la métropole lilloise et je vais vers Bruxelles. Difficile de se garer dans le centre. Tous les parkings sont couverts et je ne peux y rentrer avec mon camion. Coup de chance, je trouve un stationnement sur la place du nouveau marché aux grains, dans le quartier de Dansaert, très proche du centre historique de la capitale.

Je compte juste y passer une nuit et voyant un policier je lui demande si je peux rester jusqu’au lendemain. Il remarque ma carte de stationnement handicapé et me donne l’autorisation. Il est très intéressé par mon engin et pour finir de le mettre dans la poche, je lui propose de le visiter. Ses yeux brillent.

- « Avec ma femme nous rêvons de partir en vacances avec un engin comme ça. Ça vaut cher non ?
- Celui-là, avec des aménagements, cent trente mille euros. Mais on en trouve à partir de Soixante dix mille.
- Ah oui ! Quand même !
- Pour une première, je vous conseille d’en louer un. Il y a beaucoup de sites pour cela, vous pourrez vous faire une idée. Si vous êtes deux, prenez au moins un quatre places, c’est plus agréable. »

Il est aussi très intéressé par Rocky qu’il caresse. Il me souhaite une bonne visite et avec son délicieux accent belge, il me dit « Si vous voulez rester un peu plus alors, pas de problème hein ! »

La visite de Bruxelles est une merveille ! Monuments, maisons, sont tous plus beaux les uns que les autres et dans un petit périmètre. L’Atomium, le Manneken Pis, la Grand Place bien sûr, mais aussi la Bourse et toutes les rues autour. Il fait beau et bien sûr, je déjeune avec des moules frites incomparables.

La soirée est douce et je reste pour profiter des lumières et boire une bonne bière. Les Belges sont chaleureux et le contact s’établit vite. Entre Rocky et les enfants d’abord, puis avec moi quand ils entendent mon accent du Sud-Ouest.
Les tournées de bière se succèdent et j’ai un peu de mal à rentrer me coucher.
Le lendemain, je poursuis un peu la visite de Bruxelles, puis je reviens sur Mons-en- Baroeul, où je trouve une place sympathique en bordure du parc du Héron, à côté du Stadium où se déroulent les meetings d’athlétisme.

Le lendemain, j’attelle Rocky pour une longue balade dans le parc et le lac du Héron, qui nous fait du bien à tous les deux. Ensuite, le tour du golf de Brigode avec un arrêt au centre équestre pour que mon chien boive et fasse ses besoins.
Retour par le Stadium de Villeneuve d’Ascq. Cette partie plus urbaine est moins agréable, mais les pistes cyclables permettent d’éviter la circulation.

Toilette pour tous les deux et repas. Direction l’aéroport de Lille-Lesquin. L’avantage du Nord de la France, c’est qu'il y a de nombreuses autoroutes gratuites et que l’on circule très bien autour de la métropole lilloise. J’arrive en avance et j’attends une bonne heure avant l’atterrissage. Je me promène avec Rocky plus ou moins en laisse, qui une fois de plus est l’attraction de l’aéroport. Je suis en train de prendre un café au moment où l'avion est annoncé.

A la porte du débarquement, après vingt bonnes minutes d’attente, je vois apparaître Corinne que je hèle de la main. Elle vient vers moi avec un grand sourire et m’embrasse langoureusement. C’est la première fois que nous le faisons en public. Ici nous ne risquons rien. Je prends sa valise pour sortir quand elle me dit :
- « Attends ! J’ai un supplément bagage !
- Ah bon ? Tu t’es chargée pour venir en famille !
- On peut dire ça comme ça. Ah le voilà ! » dit-elle en se retournant.

Surprise ! Le fameux « supplément bagage » n’est autre que Morgane ! Les deux femmes se marrent en voyant ma tête. Cette dernière vient à son tour vers moi et comme Corinne avant, me roule une pelle. Un couple proche, qui avait vu la scène d’avant, est surpris. Sourire pour l’homme et air choqué pour la femme.
- « Quand elle a su que je venais te voir, elle a posé trois jours de congés. Elle aussi a de la famille par ici. En plus, on s’en sort pour vingt euros et trente aller et retour si on part lundi matin à trois heures.
- Aucun problème pour ça, on passera le début de la nuit sur le parking. Vous êtes des coquines tout de même !
- Avec un coquin, c’est un peu normal non ? Il y a longtemps que l’on ne s’est pas retrouvés tous les trois !
- Je suppose que toutes les deux, vous n’avez pas attendu ?
- Arrête ! On pourrait t’entendre !
- C’est déjà fait ! Regardez le couple derrière vous »

Elle se retournent et hilares remarquant que l’homme et la femme, tout proches, ont bien entendu notre conversation. Il est temps de quitter l’aérogare. Notre quatuor ne passe pas inaperçu. Rocky ouvre la marche, traînant sa laisse derrière lui et je donne le bras aux deux femmes qui tirent leurs valises à roulettes.
Arrivés au camping-car, je détache Rocky qui se couche devant moi en tournant sur lui même, signe qu’il a envie de faire sa grosse commission. Je sors le sac prévu à cet effet et il satisfait son besoin. Une fois refermé, je n’ai qu’à le jeter dans une poubelle.
Corinne et Morgane accèdent à l’intérieur du camping-car. Elles ont vu les photos sur mon blog, mais le direct, c’est autre chose. Elles s’extasient sur l’aménagement :
- « C’est plus grand qu’on ne se l’imagine !
- Et cette chambre ! Géniale ! s'exclame Morgane.
- Elle a pas mal servi d’après ce que j’ai vu, renchérit Corinne.
- Ah bon ? Tu es au courant toi ? demande Morgane.
- J’ai pu voir quelques photos et vidéos assez chaudes.
- J’ai pas vu moi !
- Il faut aller dans un site un peu spécial.
- Tu me montreras ?
- Si tu es sage… Ou au contraire, si tu ne l’es pas ! Dans ce cas, tu y figureras… peut-être…
- Je… Je ne tiens pas à ce qu’on les voit.
- Ne t’inquiète pas, les visages sont floutés… enfin… sauf si tu demandes…
- Bon, les filles, on ne va pas rester ici tout le temps ?
- OK
- Malheureusement, je n’ai qu’une seule place devant. Il y en a une qui devra s’asseoir sur la banquette derrière. »
Corinne s’impose et s’assied à la place du passager. Morgane tiendra compagnie à Rocky sur la banquette du salon..
Nous quittons l’enceinte de l’aéroport, direction Mons. Là, Corinne me guide. Elle a décidé de passer voir ses amis tout de suite pour en être débarrassée.
- « Ça se conduit tout seul ton engin ! A part l’encombrement, ça à l’air facile. Tu me laisseras conduire un peu ?
- Boite auto et aide à la conduite ! Pas de problème, on fera ça en dehors de la ville.
- Tu me prends pour une cloche? J’ai déjà conduit des gros fourgons.
- C’est pas ça. Mais au début, ça surprend, surtout le porte-à-faux derrière. Il faut prendre un peu l’habitude, après ça va tout seul.
- OK, OK ! Je ne veux pas abîmer ton bijou. Tu t’es fait plaisir on dirait.
- Un petit peu… Je ne suis pas inquiet pour la conduite, je te préviens seulement. »

Arrivés chez son oncle, Corinne me présente comme un copain qui est avec son amie. Elle va nous faire visiter la région. Nous y passons une heure en buvant de la bière et nous les quittons.
- « Moi, j’irais voir mon grand-père demain peut-être, nous dit Morgane. Il est en EHPAD. J’irai seule, il n’y a que la famille qui peut le voir.
- On t’attendra dans le camion.. sourit Corinne
- C’est ça oui ! Cochons !
- Bon, les filles, quel est votre programme ?
- On va baiser !
- D’accord, mais pas que…
- Ah ah ah !
- Sérieusement, demain, on visite Lille et ensuite c’est vous qui commandez.
- Et ce soir ?
- Apéro, moules frites, bonne bière et on baise.
- Excellent programme ! Dans quel ordre ?
- Ça, peu importe. Ah oui ! Une règle ici dedans.
- Laquelle ?
- A l’arrêt, c’est à poil !
- Aucun problème lance Morgane qui déjà enlève son corsage.
- Attends un peu tout de même. Je ne veux pas d’attentat à la pudeur. Je baisserai les volets avant ! »

Je me dirige vers le parking que maintenant je connais. Je sors Rocky et lui donne sa pâtée et de quoi boire, je cale le camping-car, chose rendue facile par l’installation de vérins hydrauliques qui permettent aussi de le mettre de niveau.
- « Tu es bien équipé ! Dit Corinne
- A ce niveau oui.
- Couillon !
- Je suis parti pour un ou deux ans, peut-être plus, alors, autant l’être. Comme j’avais quelques moyens, j’en ai profité. Je dois dire qu’il y a peu de camping-cars aussi bien équipés. Entre ça, les caméras, le chauffage et la boîte automatique…
- Tu as bien raison !
- Surtout que vous allez en profiter !
- Comment ça ?
- A poil, vous n’aurez pas froid !
- Obsédé !
- C’est moi qui traverse la France du Sud au Nord pour tirer un coup ?
- Un seul ?
- A la fois, mais l’une après l’autre, pour le coup, pas pour m’en occuper, ça je peux faire avec les deux, ou vous accompagner.
- Je vois que tu as tout préparé !
- Pas vraiment. mais avec deux salopes, je m’attends à tout
- Tu peux parler !
- Vous êtes venues pour quoi alors ?
- Visiter… entre autres.
- Donc pour le « entre autres » nous sommes d’accord… aussi. »

Je vais à la baraque à frites typique de « Ch’Nord », qui est à côté du parking. J’en profite pour prendre des bières. Une fois de retour, je nous enferme et je pousse un peu le chauffage. J’ouvre une bouteille de champagne « pour fêter votre arrivée ».
J’ai déployé la table pour être à l’aise. C’est la première fois depuis mon départ que nous nous retrouvons à trois pour manger. L’ambiance est bonne et nous parlons un peu du pays, dont j’ai ainsi des nouvelles fraîches. Nous rions et blaguons. L’alcool et le chauffage font rapidement l’effet escompté et la première à tomber le gilet, c’est Morgane. Sous son corsage, pas de soutien-gorge. Il faut dire qu’elle n’a pas de gros seins. Chez elle, c’est surtout son cul et ses cuisses qui attirent le regard. La coquine voit bien le mien sur sa poitrine.
- « Bon. Avant de baisser les volets, on va manger les moules et les frites tant qu’elles sont chaudes. Il sera temps ensuite de passer à d’autres chaleurs !
- Salaud ! Tu crois que je vais m’arrêter ?
- Je sais bien que non, mais on va te voir de dehors.
- Et alors ?
- On est en ville malgré tout et je n’ai pas envie d’avoir de problème avec la police pour attentat à la pudeur.
- Baisse les volets alors !
- Patience ! L’attente fait aussi partie du plaisir. Bien sûr que tu me fais bander et je suis sûr que ta voisine – les femmes sont installées côte à côte sur la banquette en face de moi – est aussi chaude que toi, mais finissons de manger. »

Les moules-frites sont vites avalées avec de la bière. Je débarrasse les couverts et les mets dans le lave-vaisselle.
- « Tu ne manques de rien toi ! »
- J’aime le confort. Le matin, je lave tout de même mon bol et mes couverts à la main. »

Une fois fait, je baisse les volets, nous isolant de l’extérieur. C’est le signal. Il y a match entre les deux filles. C’est à celle qui sera nue la première. A ce jeu, c’est Morgane qui gagne. Les deux femelles sont super excitées !
Corinne se couche de dos sur la table et lève ses jambes.
- « Viens me bouffer la chatte ma chérie ! Je crois que ce salaud a très envie de voir ton cul devant lui. Prépare-toi !
- Oui ! Qu’il vienne me prendre ! J’ai la chatte en feu ! »

Morgane plonge son visage entre les cuisses de sa chérie et lui broute le minou avec ferveur. Corinne manifeste son plaisir en grognant. Vite nu moi aussi, je m’agenouille derrière Morgane, mais auparavant, je fais des photos de mes deux salopes. Morgane ne s’en rend pas compte, mais Corinne oui.
- « Bouffe lui le cul aussi ! Je vais lui mettre là après t’avoir baisée !
- Oh oui ! Tu me prendras le cul aussi ?
- Ne t’inquiète pas ma salope ! Avec les fesses que tu as, on ne peut avoir que cette envie, mais d’abord, je veux te baiser la chatte !»
Deux doigts dans celle de Corinne, Morgane s’active de la langue sur le petit trou. Je sais que l’autre aime particulièrement ça.
Je bande fort et le cul de la brune devant moi ne fait rien pour me calmer. Je la pénètre d’un coup et ça glisse tout seul tant elle est mouillée.
- « Dis-donc ! Tu en avais envie cochonne !
- Oh oui ! Je mouille depuis que je suis arrivée !
- Ton mec ne t’a pas baisée depuis longtemps ou quoi ?
- Oh non ! Il m’a baisée hier soir. Tu sais il a une très grosse queue !
- Ah ! C’est pour ça que tu es avec lui alors ! Ça m’étonnais aussi !
- Oui ! Il est jeune et endurant, mais il ne varie pas souvent. Il est moins vicieux que toi.
- Apprend-lui, salope ! En attendant, n’oublie pas le cul de Corinne ! »

Morgane reprend son ouvrage de la langue et y ajoute maintenant un doigt, puis deux. Corinne est obscènement étalée, le cul en avant, cuisses grandes ouvertes repliées sur son corps, elle est prête. Avant de passer à elle, je défonce la chatte de la brune qui gémit et s’occupe de moins en moins de sa partenaire. Dès qu’elle jouit en serrant ma queue dans sa moule, je la repousse sur le côté et je me couche sur Corinne. Elle guide elle-même ma bite entre ses fesses. Je n’ai pas l’intention de me tromper. Je la pénètre lentement, par petits coups pour faire durer le plaisir. Son anus s’écarte doucement et ses muscles enserrent ma pine bien raide.
Je suis au fond. Mon ventre touche ses cuisses à chaque pénétration. Corinne m’attire à elle et me réclame un baiser. Morgane qui s’est remise de son premier orgasme, vient contre nous et nous nous partageons la bouche et la langue de notre copine.
Corinne n’en peut plus. Sa bouche est maintenant grande ouverte à la recherche d’air. Son corps est couvert de sueur. C’est vrai que j’ai bien poussé le chauffage. Morgane s'acharne sur ses seins dont elle grignote les tétons. Je me suis redressé pour contempler le tableau. Je sens que Corinne va venir, aussi j’accélère la sodomie et j’éjacule dans son cul qui palpite au rythme de son propre orgasme.

Je suis épuisé et mes partenaires le sont autant que moi, surtout Corinne qui vient de jouir. Nous transpirons tous les trois. Nos odeurs et nos sueurs se mélangent dans un parfum aphrodisiaque. Nous restons un long moment à récupérer nos souffles.

C’est Corinne qui demande grâce la première. Il faut dire que dans sa position, elle commence à avoir des crampes. Je propose aux filles d’aller dans la chambre et j’emporte la bouteille de champagne. Couché entre elles, on se partage la fin de la bouteille en buvant directement au goulot.
Cela provoque des rires et bien sûr, du champagne coule les mentons et les poitrines. Immédiatement, des lèvres s’activent pour sucer et lécher le nectar, mélangé à la sueur. Corinne force un peu sur le liquide qu’elle laisse couler tout le long de son corps jusqu’au pubis. Je me précipite sur sa chatte pour laper le précieux champagne, surtout parfumé à son odeur. De ses seins au nombril, c’est Morgane qui en profite.
Nous amenons notre copine à un fabuleux orgasme dont elle m’abreuve abondamment. Les deux filles sont excitées. Surtout Morgane qui n’a pas joui particulièrement.
- « Cricri, tu devrais t’occuper un peu d’elle !
- Et toi, salaud, qu’est -ce que tu vas faire ?
- Vous regarder déjà et me branler. Faire des photos, ça doit être très beau et enfin, rassurez-vous, je compte bien m’occuper de vos petits culs.
- A propos, tu ne t’es pas occupé du mien !
- Ne t’inquiète pas ma salope. Ton mec ne s’en occupe pas ? Tu es en manque ?
- Il est trop gros !
- Tant que ça ?
- Oh oui !
- Eh bien ! Je vais te paraître bien fin.
- C’est justement ce qu’il me faut. J’ai vu comment Corinne a joui quand tu l’as enculée, ça prouve que ça fait du bien.
- Cochonne ! Allez les filles, amusez-vous ! Et toi Corinne, prépare-lui son troufignon ! »
Entre les deux femelles, ma nuit est agitée. Heureusement pour moi, j’avais discrètement avalé une pilule et j’arrive à tenir le rythme. Enfin repus, nous sombrons dans un sommeil profond.
Ce sont les bruits de la rue qui nous réveillent. Toujours nus, nous déjeunons avant de partir visiter Lille.
Nous faisons beaucoup de photos y compris des selfies uniquement pour nous. Nous déjeunons dans un restaurant typique. Sur la vitrine, un affiche annonce une fête foraine à Mons. Morgane, vite rejointe par Corinne, a très envie d’y aller. Il y a une éternité que je n’y ai pas été, aussi la décision est prise.

L’après-midi est bien remplie. Entre les femmes qui rient, les attractions à sensations où les cris succèdent aux rires, les gaufres et autres bières, l’ambiance est chaude !
Nous faisons deux fois le train fantôme, où serrés dans la nacelle, nous délirons. Idem dans le labyrinthe de verre. La première fois, c’est Morgane qui s’en sort le mieux. Pour nous montrer sa supériorité, Elle propose un second tour.

Elle part devant, mais dans sa précipitation, elle se trompe et commence à galérer pour sortir. Il se trouve que je connais un peu l’astuce pour sortir. Un ami forain me l’a révélée. Je prends la main de Corinne et nous nous retrouvons dehors assez vite. De là, on peut voir Morgane qui s’énerve, croit plusieurs fois sortir, mais se retrouve coincée.

J’ai pris Corinne dans mes bras devant moi et nous rions de voir notre copine qui ne s’en sort pas. Elle panique un peu. A un moment, elle est contre la vitre en face de nous, aussi pour l’énerver, Corinne se retourne et m’embrasse sur la bouche.

- « Je vais faire des jaloux !
- Et une jalouse !
- Je crois que le forain te trouve à son goût.
- Il ne me dit rien avec sa grosse bedaine et sa bouille couperosée.. Beurk ! »

Finalement, après plusieurs minutes stressantes, Morgane arrive à sortir. Nous sommes morts de rire et pour la consoler un peu, je l’embrasse aussi. Le forain est scotché.

La nuit est tombée et la fraîcheur avec, aussi nous décidons de rentrer. Morgane a un peu abusé des bières. La virée dans le labyrinthe et son énervement, ne l’ont pas arrangée. Nous la soutenons entre nous pour marcher.

Nous avons deux ou trois kilomètres à parcourir et ils ne sont pas de tout repos pour notre amie. Nous en rions avec Corinne qui voit surtout une occasion de m’avoir pour elle seule à notre retour. Même si elle aime bien Morgane, elle a envie que je m’occupe uniquement d’elle, un peu plus.

Nous passons par une petite rue calme, dont un côté est bordé par un chantier protégé par des grilles, lorsque face à nous, deux individus, armés de bâtons ou de barres de fer, nous barrent la route.

- « Allez ! Filez-nous votre pognon !
- Nous n’en avons pas !
- Toi le vieux, on t’a vu à la fête et tu sortais des liasses de ton blouson et les filles aussi.
- Pas question ! »

Les hommes se font menaçants et ricanent. C’est alors que deux autres surgissent derrière nous, dont un tient une batte de baseball.

- « Occupe-toi de ceux de derrière ! Je prends ceux-là !» lance Corinne. Nous lâchons Morgane qui reste statufiée, en larmes.

Je me retourne et je pare le coup de batte avec mon Makhila. Je lance Rocky : « Aba ! Makila ! » Il attaque le second sur la gauche. Pendant ce temps, d’un moulinet, je frappe le premier dans les côtes flottantes. Il se plie de douleur et lâche une main de sa batte. Je frappe alors celle-ci sur le manche, provoquant des vibrations qui le font lâcher prise.

Un autre moulinet et j’atteins les côtes de l’autre côté. Le type tombe à genoux. Un coup en bas du dos et, comme c’est devenu ma « spécialité », un autre sur un genou. Le gars crie « salaud ! Arrête ! »

Le second, qui a tenté de se débarrasser de Rocky déchaîné, prend la fuite poursuivi par mon chien, qui lui a arraché une partie du pantalon.

De son côté, Corinne n’a pas fait dans la dentelle. La karatéka s’est lâchée. Ses deux adversaires sont au tapis.

Au milieu de la rue, Morgane fait une crise de nerfs. En larme, elle se pisse dessus. Je rappelle Rocky d’un coup de sifflet à ultrason. Il revient vite, un bout de tissu entre les dents.

- « Bon. On fait quoi maintenant ? On appelle la police ? » demande Corinne.
- On va y passer la moitié de la nuit, justifier ce qu’on fait là, comment on les a neutralisés, etc... Tu connais la procédure ?
- OK ! On fait quoi alors ? On les laisse comme ça ?
- J’ai une idée. Mets-les assis les uns contre les autres, en rond. On va les attacher comme ça avec la Rubalise du chantier.

Moitié groggys, les mecs se laissent faire et ne veulent surtout pas prendre d’autres coups, ni subir une attaque de Rocky, qui les tient en respect. Je récupère les rubans de plastique sur la clôture. Avec Corinne on attache la main gauche de l’un à la droite de l’autre en tournant. Ensuite on les entoure au niveau de la taille et enfin autour du cou.

Pour rigoler, je glisse la batte de baseball entre leurs épaules, comme un drapeau. Nous abandonnons les malfrats, récupérons Morgane, complètement « HS » et nous reprenons notre chemin pour retourner au camping-car.

L’affaire aurait pu en rester là. Pour nous en tous cas elle le restera, mais une dame qui a vu sa scène de sa fenêtre, appelle elle, la police.

Une patrouille arrive sur place dans le quart d’heure et découvre les trois hommes assis et ligotés au milieu de la rue. Ils sont suivis d’un journaliste qui immortalise la scène et va en faire la Une de « La Voix du Nord » le lendemain. Il va « vendre » son histoire à d’autre médias, y compris la télévision régionale. Tout le monde va s’interroger sur cette famille qui a mis en échec la bande de voyous.

Car en effet, la dame qui a été témoin de la scène a déclaré lors de son témoignage, qu’il s’agissait d’un « couple avec leur fille en compagnie d’un chien loup».
Rocky devient ainsi un berger allemand et Morgane, c’est vrai un peu plus petite que nous et que nous encadrions, devient notre fille.

Bien évidemment, personne ne retrouvera ce couple et nous en rirons beaucoup. A part Morgane.

Le retour a été un peu difficile. Arrivés au camion, nous avons déshabillé Morgane et l’avons mise sous la douche afin qu’elle récupère un peu de sa cuite et de sa crise de nerfs.

Elle se couche en suivant, nous laissant peu de place. Corinne pourtant n’a pas envie de dormir, alors elle me fait m'étendre sur le dos et commence à me sucer. Elle adore cela et pratique la gorge profonde. L’inconvénient est que je suis obligé de l’arrêter souvent car elle me ferait gicler trop vite. A nos côtés, Morgane est inerte, ce qui nous amuse. Corinne a beau la caresser, elle grogne et se tourne.

Corinne décide de me grimper dessus et vient s’enfiler sur ma bite que je tiens dressée. Elle est magnifique ! Je suis un chanceux de faire l’amour à celle belle femme, objet de fantasme chez beaucoup de mâles jeunes et moins jeunes par chez nous. S’ils savaient !
Je caresse ses seins pendant qu’elle me chevauche. Très vite elle transpire. Je la connais assez maintenant pour percevoir la montée de son plaisir. Au moment où elle se crispe, je pince ses tétons. Elle crie et inonde mon bas ventre. Elle se couche sur moi et m’embrasse fougueusement. Son corps bouillant me communique sa chaleur et nous nous endormons ainsi, dans les bras l’un de l’autre.

Au matin, Morgane est toujours patraque et reste au lit. Avec Corinne nous décidons de faire une balade. Moi en vélo et elle fera un jogging. Je lui propose de s’accrocher à Rocky. Je la conseille pour le guider un peu. De toute façon, je serai à proximité en cas de problème.

Nous partons pour faire le tour du bois comme je l’ai fait l’autre jour. Très vite, Corinne apprécie l’aide apportée par Rocky. Il ralentit ou accélère quand elle le commande. Je suis en vélo et nous avançons bien.

C’est Corinne qui demande la première à s’arrêter. Nous avons bien parcouru une dizaine de kilomètres. Elle n’en revient pas.

- « Si j’en avais un au pays, je sortirais souvent avec pour mes trainings. Tu crois que ton fils m’en vendrait un ?
- Pourquoi pas ! Après, quand tu travailles, tu peux lui laisser en pension et aller le chercher quand tu veux.
- Pas mal comme idée ! Je vais y réfléchir. J’adore ces chiens !
- Tu auras du travail pour le dresser comme Rocky, mais après, c’est génial !
- Je comprends que tu puisses rester seul. Entre ton chien et le maniement de ton Makhila, tu ne risques rien. Fais gaffe quand même ! »

Nous repartons pour terminer la boucle d’un train léger, mais soutenu. Le retour est agréable. Nous sommes de retour vers onze heures et demi. Morgane est bien remise et a pris une douche qui a fini de la requinquer. Elle nous remercie et s’excuse.

- « Ce n’est rien ! Ça peut arriver à n’importe qui. Je crois que le grand huit a eu raison de ton estomac. En plus avec l’énervement et la bière, ça n’a rien arrangé. Après, dans la rue, tu n’y es pour rien. Tu étais déjà malade. Le principal, c’est que maintenant tu sois bien.

Dites les filles, ça vous dirait d’aller danser en club ce soir ?
- Oh oui ! » répondent-elles en chœur. Tu en connais ?
- J’ai fait une recherche, Il y en a un à Prémesques, sur la route vers Armentières. Par contre, il faudrait des tenues un peu sexy.
- Ah bon ?
- C’est le « dress-code ». Vous avez des bas ?
- On peut en trouver dans un magasin. Moi j’ai une petite robe noire, dit Corinne.
- Et toi Morgane, avec ta mini jupe, tu seras superbe. ! On ira là-bas et je stationnerai le camping-car sur le parking. De là, je vous amènerai à l’aéroport dimanche.»

Après le déjeuner, nous faisons une petite sieste. Un peu coquine bien sûr, mais juste des caresses, des baisers et de petits câlins. Corinne, qui connaît la ville, part en vélo pour chercher des bas, qu'elle trouve rapidement et revient moins d’une demi-heure plus tard. Elle ramène avec elle un exemplaire du journal sur lequel apparaît en Une, notre épisode nocturne.

Nous dévorons le récit à la recherche d’un élément permettant de nous identifier, mais rien. Il y est indiqué que la police a effectué des recherches aux alentours, sans voir personne. Il est vrai que nous étions pratiquement rentrés à l’heure où la patrouille est arrivée sur les lieux de la bagarre. Nous avions bien entendu le passage de voitures de police dans la nuit, mais en ville c’est courant.

Ce n’est que le dimanche, dans les informations télévisées, qu’un témoignage plus précis, fait état de trois adultes dont deux femmes accompagnés d’un chien noir et blanc, vraisemblablement des étrangers au pays et circulant dans une fourgonnette. Ayant déménagé la veille, il était impossible de nous retrouver.

Le lundi, c’est après avoir visionné l’enregistrement d’une caméra de surveillance, aux images assez floues, que les enquêteurs ont pu voir qu’il s’agissait d’un Husky. Les filles étaient reparties et avec Rocky, nous étions déjà loin et pas particulièrement recherchés.

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