Périple en camping-car 8 : Agression

- Par l'auteur HDS Yan Loutort -
Auteur homme.
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Récit libertin : Périple en camping-car  8 : Agression Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-04-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Périple en camping-car 8 : Agression
Un éposode moins sexuel mais qui va déboucher sur une autre aventure...

La route s’éloigne de la côte jusqu’à Pontaubault. De là, je vais faire le tour du Cotentin.
Je stationne à proximité du centre d’Avranches, sur le parking d’une grande surface où je ferai quelques courses, le plein de carburant et changer la bouteille de gaz.
Je n’ai pas trouvé, comme j’ai l’habitude, un paysan ou une grande propriété pour me garer.
En pleine nuit, Rocky qui est couché sous le camion m’avertit avec la clochette, que quelqu’un est très proche et touche le camion. Sur une des caméras je vois un homme qui a réussi à ouvrir la trappe du réservoir de gasoil et il pompe mon carburant.
Je m’habille et je prends mon Makhila – mon bâton de marche – autre vecteur de communication, avec mon chien, quand je me promène à pied dans les villages et les villes.
J’ouvre doucement la porte et me retrouve devant l’homme, surpris de me voir.
- « Que faites vous là !
- Reste loin toi ! » grogne l’homme en sortant un couteau à cran d’arrêt.
- « Rocky ! Maki ! Aba !» Mon chien suit l’ordre qui consiste à se placer à droite du voleur, accroupi, prêt à bondir.
- Retiens ton chien ! Sinon, je le crève !
- Tu as le choix entre partir sans problème, je ne porterais même pas plainte, ou essayer de te battre.
- Connard de vieux ! Si tu crois me faire peur avec ton bâton ! Tiens !
- Makhila ! » A cet ordre, Rocky bondit sur l’homme. Celui-ci se tourne et arme son bras avec le couteau vers le chien.
D’un moulinet de mon bras, je viens frapper sa main avec le bout en fer de mon bâton. Il hurle, lâche le couteau et se tient la main qui doit être cassée. Un deuxième moulinet et la tête du Makhila vient frapper son genou. L’homme tombe à terre. Rocky mord le bas de son pantalon et peut-être un peu de mollet.
- « Aïe ! Salaud ! Tu m’as cassé la main et le genou ! Arrête ton clébard !
- C’est ça, quand on fait le malin et qu’on ne connaît pas le bâton basque ! Tu vois, il y a des années qu’il sert aussi de défense et encore, tu ne sais pas tout !
- Arrête ! J’ai mal ! Appelle les secours !
- Tu plaisantes ? Tu as pris une bonne leçon et tu réfléchiras avant de t’attaquer à un camping-car. De toute façon, tu en as pour un moment avant d’être opérationnel. Entre ta main et ton genou, tu vas avoir besoin de repos !
- Salaud ! Je vais me plaindre ! Tu es fou ! On va te retrouver !
- Ah tu veux appeler ta famille de bandits en caravane ? Tu devrais avoir plus de solidarité avec nous autres.
- Connard !
- Bon. Tu dégages, je garde le bidon pour la peine.
- N’y compte pas ! Il est à moi !
- Bon. Je ne vais pas t’expliquer la loi qui dit qu’en la matière de meuble possession vaut titre, mais comme le bidon contient du gazole qui m’appartient, je le garde. »

Non content de déguerpir, le voyou tente de reprendre de sa main valide, son couteau à cran d’arrêt qui est resté par terre. Il prend un nouveau coup de bâton qui lui esquinte l’autre main. Il hurle, d’autant que la gueule de Rocky qui grogne et montre ses dents, n’est qu’à quelques centimètres de son visage. Il est terrorisé !

Rocky ne l’attaquera pas sans mon ordre, mais cela m’amuse de voir la terreur dans le regard du gitan. - Bon, c’est un cliché, mais désolé, c’est ce qu’on appelle pudiquement maintenant, les « gens du voyage » et que l’on appelait autrefois gitans, romanichels…
Celui-ci est en plus un voyou et il continue sa diatribe.
- « Tu ne vas pas t’en tirer comme ça espèce de vieux salopard !
- Un vieux qui t’a mis une branlée ! Je ne m’en vanterais pas à ta place.
- Si tu crois m’impressionner !
- Je pense que tu as besoin d’une bonne leçon !
- Ah oui ? Et qu’est-ce que tu vas faire ? Tu vas appeler les gendarmes peut-être ?
- C’est une excellente idée !
- Et tu crois qu’il vont venir en pleine nuit pour un vol à la roulotte ?
- Puisque tu m’as l’air de connaître la loi – ce qui ne m’étonne pas – et que je n’ai pas envie de t’avoir toi ou tes copains sur le dos, je vais les appeler, pour une attaque à main armée… et légèrement mal en point maintenant !
- Fais pas ça !
- Et pourquoi ?
- Non ! Pas les flics !
- Ah ah !
- Je te jure !
- Tu jures quoi ?
- On te laissera tranquille.
- Parce que tu crois peut-être que je vais te faire confiance ? Tu me prends vraiment pour un con de gadjo.

Pour bien lui faire sentir qu’il doit se calmer… et je dois le dire, pour le plaisir, je lui assène un dernier coup sur le second genou.
L’homme crie et reste couché à terre. Rocky se couche devant sa tête en grognant et en montrant ses dents. Le voleur est terrorisé.
- « Retiens ton chien !
- Si tu ne bouges pas, il restera tranquille ! »

Je rentre dans le camping-car alors que Rocky surveille l’homme. Je récupère mon téléphone et je fais le 17 pour appeler les gendarmes. Ça sonne longtemps avant le décrochage.
- « Gendarmerie d’Avranches j’écoute.
- Bonjour Monsieur. Excusez-moi de vous déranger à cette heure, mais je viens d’être victime d'une agression à l’arme blanche par un individu qui tentait de me voler du gasoil.
- Vous habitez où Monsieur ?
- Je suis dans un camping-car sur le parking d’Intermarché, avenue du Quesnoy.
- Il y a des blessés ?
- Je crois que le voleur a des problèmes aux mains et aux genoux. Il est mal tombé.
- Je vous envoie une patrouille.
- Merci, J’attends, pas de problème. Ce n’est pas la peine de mettre le deux tons, tout est calme et sous contrôle.
- Ah ! Euh... D’accord. »

Quelques minutes plus tard, la voiture bleue arrive avec son gyrophare allumé. Entre temps, j’ai proposé un peu d’eau à l’homme à terre, qui m’a même dit merci.
Trois gendarmes débarquent, dont une femme qui porte une main à son arme dans l’étui, par précaution.
- « Bonsoir. Gendarmerie Nationale. Que se passe-t-il ?
- Bonsoir Messieurs-dame. Voilà. Je dormais tranquillement et ce monsieur a fracturé la trappe de carburant de mon camping-car. Il a commencé à siphonner le réservoir. Mon chien m’a averti
- Ah bon ! Et comment ?
- Nous avons un petit truc entre nous.
- On peut savoir ?
- Je vous dirai plus tard, quand ce monsieur ne sera plus là. Je vous explique. Quand je suis sorti pour le surprendre, il s’est retourné contre moi avec son couteau. Il est là par terre, je ne l’ai pas touché.
- C’est vous qui l'avait blessé ?
- Oui ! Crie l’homme à terre. Ce salaud m’a frappé !
- Je pense cher monsieur, que vous êtes mal placé pour discuter ! Je n’ai fait que me défendre.
- Son bâton fait très mal !
- Il est fait aussi pour ça. En tous cas, vous avez lâché votre couteau.
- Il m’a cassé la main !
- Et je pense les deux, maintenant. Quand il a voulu récupérer son couteau avec l’autre main, même punition.
- Vous n’y allez pas de main morte.
- Je gérais la situation avec Rocky.
- Rocky ?
- Mon chien. Il l’a tenu en respect le temps que j’aille chercher le téléphone dedans. De toute façon, il ne pouvait pas s’échapper. Vous trouverez le bidon là-bas, avec sa pompe. Il est bien équipé le gars. Il ne doit pas en être à son coup d’essai.
- Bon. Vous allez nous suivre à la brigade pour faire votre déposition.
- OK, je viendrai demain matin.
- Non, non. Vous allez nous suivre maintenant.
- Je ne peux pas laisser mon camion ici sans surveillance.
- Il ne risque rien.
- Vous plaisantez ?
- Bon, Monsieur, vous allez nous suivre.
- Non mais, c’est moi la victime !
- Peut-être, mais vous l’avez pas mal amoché.
- Vous auriez préféré peut-être que je me laisse faire ? Attendez ! Je peux passer un coup de fil ?
- Faites ! Donnez-moi vos papiers et ceux du véhicule aussi.
- Merci. »
Je retourne dans le camion et je ramène tout au gendarme, qui va à son véhicule pour contrôler. En attendant, malgré l’heure tardive, je téléphone à ma copine.

- « Elle décroche aussitôt.
- Salut ! Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
- Excuse-moi de te déranger. Je te réveille ?
- Non, non, je suis en patrouille.
- OK. Voilà. J’ai surpris un voleur de carburant. Je l’ai… disons, “neutralisé” et j’ai appelé tes collègues d’ici.
- Tu es où ce soir ?
- A Avranches.
- OK. Je verrai sûrement ça demain. Je t’ai laissé au Mont St Michel. Pourquoi tu m’appelles ?
- Ben.. tes collègues veulent que je les suive à la brigade..
- Monsieur ? Votre chien n’est pas attaché ! C’est interdit ! Intervient un gendarme.
- Attendez un peu. Il est mieux qu’attaché. Vous vous occupez du voleur ?
- Bien sûr !
- Rocky, au pied ! Assis » Immédiatement, Rocky abandonne sa surveillance et vient s’asseoir à côté de moi. Je reprends avec ma copine.
- Ils sont un peu suspicieux, par ici. Je n’ai pas envie de laisser mon camion ici tout seul sans surveillance.
- Passe-les moi.
- Attends. Je mets le haut parleur.
- « Messieurs-dames ? « dis-je en m’approchant d’eux. « Il y a quelqu’un qui veut vous parler.
- Bonsoir Messieurs-dames Ici le Capitaine Coureur, communauté de brigade du Béarn des Gaves. Jacques, tu peux mettre la visio ?
- Oui, bien sûr ! »
Corinne apparaît alors en tenue, calot et gilet pare-balle en place. On voit ses galons et même son collègue au volant à ses côtés.
- « Si j’ai bien compris. Mon ami me dit que vous vouliez l’amener à la brigade pour qu’il dépose ?
- Euh… Bonjour mon Capitaine ! Affirmatif !
- Bien. Je me porte garante de lui. S’il vous dit qu’il viendra demain, vous pouvez le croire. Occupez-vous de l’autre individu.
- C’est que…
- Oui ?
- Votre… ami, l’a pas mal arrangé !
- Lui ? Ah Aha ! Comment tu as fais ?
- Je l’ai désarmé avec le Makhila et je l’ai empêché de s’enfuir.
- Ah quand même !
- J’étais menacé et mon chien aussi. Il voulait le planter.
- C’est quoi un Makhila ? « demande le gendarme.
- C’est ma canne. Il se trouve que je boite et que je l’utilise pour marcher et donc pour me défendre.
- Dis tout de même que ta canne basque peut être dangereuse. » intervient Corinne.
- Dangereuse, peut-être pas… mais quand on n’est en danger
- Bon … si tu veux… Fais attention tout de même !
- Sur les routes de notre bonne France, les pèlerins se sont toujours défendus. J’aurais pu rosser ce malandrin, ne rien dire à personne et le laisser partir… s’il pouvait… j’ai pensé au contraire, qu’il avait besoin d’un peu plus de… considération.
Je suis sûr qu’avec les empreintes sur le couteau, le bidon la pompe et la trappe à carburant, on va retrouver que mon « copain » a trempé dans d’autres affaires. En plus j’ai la vidéo de notre… rencontre filmée avec la caméra de surveillance.
- Tout à fait d’accord. Bon. Tu vas aller à la brigade demain ?
- Bien sûr ! Si ça peut rendre service….
- Rigolo !
- La collègue de ces messieurs est charmante !
- C’est ça oui… reste sérieux couillon !
- Au garde à vous mon Capitaine !
- Comique. Bon, trêve de plaisanterie.
- OK OK.
- Bien. Messieurs-dame. N’ayez aucune crainte ! Monsieur est journaliste et je connais aussi son chien qui est magnifique. C’est Rocky ?
- Oui.
- Donc. Au delà de ça. Ce monsieur est un ami de la Gendarmerie. Il a même construit notre brigade locale. Vous pouvez lui faire confiance.
- Bien mon capitaine !
- Merci Corinne. Excuse-moi du dérangement !
- Pas de souci. Tu sais comment me remercier ?
- Aucun problème ! Je t’embrasse !
- … Moi.. aussi !
- Bonne nuit mon Capitaine !
- Bonne nuit les gars ! Au moins vous n’allez pas vous ennuyer, contrairement à nous. Ici c’est le grand calme.
- Vous avez de la chance.
- Si on veut. ! Salut les gars ! Jacques, Tu m’appelles demain ?
- Sans problème ! Dans l’après midi je suppose ?
- Même pas, je travaille jusqu’à midi. Après, trois jours de repos.
- Je te plains !
- Co… Salut ! » Elle coupe la communication.
- « Vous avez l’air très ami avec la Capitaine !
- Assez oui. C’est une très bonne amie ! Bon. Je vous laisse avec votre… colis. Il y a un parking proche de la brigade ?
- Oui. Juste devant. Vous pourrez vous garer.
- Je vais faire quelques courses avant, Il faut que je fasse le plein de carburant, d’eau, de gaz et que je dépote, j’arriverai en suivant.
- Pour dépoter et faire le plein d'eau, vous avez ce qu’il faut au stade Fenouillère. La Gendarmerie est tout à côté.
- Merci. Bonne nuit messieurs-dame. A demain.
- Je serai présente, dit la femme. Je suis OPJ, c’est moi qui prendrai votre déposition.
- Ce sera avec plaisir ! »

Les gendarmes embarquent le voleur et son matériel. Il a un peu de mal à marcher et ils doivent le soutenir. Ils ont mis le couteau sous scellé, relevé les empreintes sur la trappe et pris des photos. Rocky se recouche sous le camion et je fais de même. J’ai un peu de mal à trouver le sommeil après cette aventure.

Le matin, je récupère sur une clé usb, les images enregistrées par les caméras que j’ai installées. En fait, c'est une nouveauté de chez Mercedes qui a supprimé les rétroviseurs sur les camions et l’image de la caméra est renvoyée au tableau de bord. Moi, j’ai tout de même conservé les rétros, par habitude, mais j’utilise de plus en plus ce dispositif, vraiment génial. A terme, je pense que j’enlèverai moi aussi les rétroviseurs.

Après m’être ravitaillé et avoir fait le plein. Je passe par le stade pour dépoter, remplir le réservoir d’eau et je me rends à la gendarmerie.

J'ai aussi fait une photo de la trappe endommagée pour mon assurance et suivi de Rocky je sonne à la porte. C’est la femme gendarme - maréchal des logis chef, j’apprendrai plus tard - qui me reçoit.

- Bonjour Monsieur ! Bien dormi ?
- Sûrement mieux que vous.
- C’est sûr ! Il nous a donné du fil à retorde votre voleur !
- Ah bon ?
- Un malin, mais vous aviez raison. Les empreintes ont parlé. Il n’en est pas à son coup d’essai. Mais venez dans mon bureau. Nous y serons mieux. Un café ?
- Avec plaisir !
- Euh.. votre chien… il faudrait le tenir en laisse !
- Il a la plus grande laisse du monde. Je peux l'envoyer à cinq-cent mètres et le faire revenir. Vous voulez voir ? Rocky ! Au camion ! Va coucher ! Allez ! » Il file à toute vitesse et se couche aussitôt sous le camping-car en nous regardant. « Maintenant, il va revenir tranquille en marchant. » Je prends le sifflet à ultrasons et je siffle doucement un coup. Rocky se relève et arrive vers nous en marchant. A cinq mètres je lance « Assis » Il s’assoit « Au pied assis devant !» Il s’avance et assis, attend juste à mes pieds. « Dis bonjour à la dame ! » Rocky lève sa patte et la présente à la gendarme. « Prenez-lui pour le saluer. » Elle hésite mais tend la main. « Merci. Bon chien ! » Je le caresse et Rocky lâche un petit jappement pour montrer qu’il est content.
- D’accord, mais en ville…
- Je sais, la loi. Je le fais, même si c’est inutile. Vous pourriez tirer un coup de feu, il ne bougerait pas. Même si un chien vient le narguer, il attendra mon ordre. Si l’autre l’attaque, il commencera à esquiver, puis il cherchera à le mordre aux oreilles, ou à la patte.
- Bon, on rentre ?
- OK ! »

La gendarme est plutôt revêche. Son allure et son physique sont assez masculins. Elle me sert le café et on s’installe. Avant de commencer à prendre mon témoignage, elle engage la conversation :

- « Vous êtes assez amis avec la Capitaine Coureur non ?
- Oui, assez !
- Elle m’a déjà téléphoné tout à l’heure, pour savoir si vous étiez arrivé. Elle vous fait dire de l’appeler quand nous aurons fini.
- Très bien.
- Mais dites-moi, vous n’y êtes pas allé de main morte avec votre agresseur !
- Je n’ai fais que me défendre !
- Peut-être, mais il est à l’hôpital et est sérieusement amoché. Une main facturée, deux doigts cassés, sans parler de ses genoux.
- Je ne voulais pas qu’il s’échappe.
- Ouais, bon. Après enquête, il se trouve être impliqué dans pas mal de vols et cambriolages. C’est un sacré récidiviste. On n’arrivait pas à le coincer. Je devrais tout de même vous inculper pour violence.
- Pardon ? J’aurais dû le laisser partir ? Il ne s’en serait pas vanté. Je pense au contraire que je vous ai rendu service !
- Comment se fait-il que vous vous soyez retrouvé là ?
- Je fais un périple autour de la France. Il n’est pas facile de rentrer dans les villes, d’ailleurs, s’il n’y a pas un intérêt j’évite, mais j’avais besoin de faire des provisions avant de continuer..
- Oui, mais…
- Au fait, si vous voulez, j’ai ici des petites vidéos qui pourraient vous être utiles.
- De quoi s’agit-il ?
- J’ai des caméras autour de mon camping-car. Quand mon chien m’a averti, je les ai enclenchées. On voit l’homme forcer la trappe de carburant et commencer à siphonner. Ça fait une belle preuve.
- Vous avez l’air équipé ! Au fait, vous deviez nous montrer comment votre chien vous avertit.
- Venez au camion, vous allez voir. »
Nous sortons, Rocky nous suit. Arrivés à l'arrière, je demande à la gendarme de se coucher pour voir sous le châssis. A mon ordre, Rocky qui s’est mis sous le camion, attrape une cordelette avec sa patte.
- « Et alors ?
- Venez à l’intérieur. »
J’ouvre la porte et amène la gendarme dans la chambre. Elle est impressionnée.
- « Rocky ! Alerte ! » Une clochette tinte à côté du lit. « Vous voyez ! C’est discret. On n’entend rien de dehors. C’est comme ça qu’il fait. Il ne grogne pas et c’est le meilleur détecteur de présence. Il ne le fait que si quelqu’un touche au camion. Si la personne ne fait que s’approcher, ou passer à côté, il ne fait rien, sauf grogner un peu si elle est trop proche de lui.
- Pas mal ! Bon, rentrons ! »

La femme semble radoucie. Elle tape son rapport en me demandant des précisions sur mon identité, mon adresse… Je vois sur son bureau, la photo d’une femme.
- « C’est votre sœur ?
- N.. Non.. Mon…
- Votre amie ? Très jolie !
- Merci ! Je…
- Ne vous inquiétez pas. Je n’ai aucun problème avec ça. Et vos collègues ?
- Je… Il y en a qui n’aiment pas, d’autres rigolent sous cape.
- Ouais ! Il y a encore du travail à ce niveau !
- Vous pouvez le dire !
- Ah bon ?
- Oui. Je… Non rien !
- Vous pouvez me parler, je ne fais que passer et demain, je serai loin.
- C’est que... Il faudrait que vous restiez à notre disposition quelques jours…
- Je vais faire le tour de la presqu’île du Cotentin, je pourrais repasser.
- Ce n’est pas très… réglementaire…
- Oh vous savez… Je ne vais pas m’échapper ! Vous pouvez demander à Corinne.
- Corinne ?
- Oui. Le Capitaine Coureur.
- Ah… Oui.. Je…
- Vous savez, elle aime aussi les femmes…
- Je…
- Un peu moins que vous, parce qu’elle aime aussi beaucoup les hommes.
- Dites-donc. Vous m’avez l’air d’en savoir beaucoup vous !
- C’est vrai. Mais sérieusement…
- Vous savez qu’on se connaît avec elle ?
- Non ! Mais comment ?
- Nous étions ensemble à l’école de gendarmerie. Quand elle a entendu mon nom, elle s’en est rappelée. Bon, on ne se connaissait pas vraiment mais…
- Elle a fait du chemin elle, même si maintenant elle privilégie sa vie privée à sa carrière. Vous n’avez pas suivi le même cursus ?
- N… non.. Il y a eu des… blocages…
- A cause de…. vos… tendances… pardon !
- Oui ! Mais...
- Quels cons ! Je suis sûr que... » Deux gendarmes entrent alors
- « Alors ? C’est lui qui a massacré le gitan ?
- Massacré est un bien grand mot - dis-je- Il a eu une bonne leçon, c’est tout.
- Je ne sais pas s’il est du même avis. Il va se passer du temps avant qu’il se serve de ses mains pour voler, et il va avoir du mal à marcher pendant quelque temps. Ah Ah Ah ! Par contre, il y avait ses copains qui sont venus le voir. On leur a interdit en disant qu’il est en état d’arrestation. Il ne comprennent pas pourquoi.
- Et celui-là, on en fait quoi ? Dit le gendarme en parlant de moi.
- Celui là, il est libre.
- Quoi ?
- Il a de bonnes recommandations.
- Et ça suffit ?
- Pour l’instant oui.
- Et ce chien, il n’est pas en laisse ?
- Pas besoin. Dit la femme. Il est très bien dressé.
- Peut-être, mais c’est la loi.
- Je vais lui mettre la laisse- dis-je – Rocky ! Va chercher la laisse ! »
Rocky va à la porte et l’ouvre avec la patte. Il bondit dehors, va au camping-car, saute dans la soute par le volet que j’ai ouvert à distance, en ressort presque aussitôt avec la laisse dans la gueule, et revient avec. Il s’assoit devant moi et attend que je la prenne. J’attache le mousqueton et je laisse la longe posée sur son cou.
- « Vous avez vu ? Ma laisse est pas mal non ?
- Faites attention tout de même. Si quelqu’un porte plainte, nous n’y pourrons rien.
- En général, les gens adorent mon chien et s’approchent pour le caresser. Il est très câlin et adore ça. Il ne court jamais après les autres chiens et attend mes ordres.
Bon, ceci étant, demain matin, je pars vers Granville par la côte. Je fais le tour du Cotentin. Dans six ou sept jours, peut-être huit, je serai à Saint Lô. Je vous appellerai de là-bas. S’il faut, je reviens, sinon, je continue vers Bayeux, Caen et la suite de mon voyage.
Je vais profiter de la journée ici pour visiter la ville. Je peux laisser mon camion sur le parking ?

- Euh.. oui, bien sûr. - approuve la gendarme - Même si elle n’a pas les galons, c’est elle qui semble avoir l’autorité sur les autres.
- Qu’y a-t-il à visiter ?
- Le Scriptorial et la basilique.
- Un bon petit resto ?
- Oui à côté de la basilique. Chez Wiwi.
- Merci.
- Je…
- Oui ?
- Non, rien. Bonne journée. Pensez à appeler la Capitaine !
- Pas de souci. »

Je quitte la brigade sous l’œil suspicieux des gendarmes. J’appelle Corinne :

- « Salut ! Bien dormi ? Ils t’ont relâché ?
- Oui, mais il faut que je les rappelle d’ici sept ou huit jours.
- Bernier n’avait pas très envie de te laisser tranquille. Il faut dire que tu as fait fort il paraît avec ton voleur.
- Bernier ?
- l’OPJ qui t’a auditionné.
- Ah oui ! Elle te connaît il paraît ?
- Oui. Je l’ai connue à l’école de gendarmerie.
- Oui, elle m’a dit.
- Ce qui est bizarre, c’est qu’elle ne soit de MDLC. Elle était brillante à l’école.
- MDLC c’est quoi ?
- Maréchal Des Logis Chef.
- Ah OK ! Je crois qu’elle a été un peu barrée.
- Elle a fait une connerie ?
- Non. Elle est gouine.
- Ah les cons !
- C’est ce que je lui ai dit.
- Eh bien ! Vous avez finalement sympathisé.
- Peut-être pas complètement, mais la démonstration avec Rocky l’a séduite et puis, quand j’ai vu la photo de la femme sur son bureau, j’ai ouvert la porte à la discussion.
- Malin ! C’est comme ça qu’elle t’a fait des confidences.
- Et grâce au fait que je te connaisse bien.
- Tu lui as dis ?… Pour nous deux ?
- Non. Mais je lui ai dit que tu aimais aussi les femmes.
- Salaud !
- Mais moins qu’elle.
- Et moi qui me démène pour te sortir de là !
- Ça a peut-être joué un peu aussi.
- Tout de même ! Je…
- Tu as honte ?
- Non mais… c’est ma vie privée.
- T’inquiète! Elle ne dira rien, même si elle a compris.
- Bon. Je t’embrasse ! Ne fais pas le con !
- Mais non ! Juste du tourisme !
- T’es con ! Au fait tu n’as pas tout dit sur le Makhila ?
- Ne t’inquiète pas. De toute façon, j’ai enlevé ce qu’il y a dans le pommeau.
- Si tu le dis...»

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