Périple en camping-car 9 :
Récit érotique écrit par Yan Loutort [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-04-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Périple en camping-car 9 :
Je suis parti à pied avec Rocky. Il me regardait bizarrement, être tenu en laisse ne lui est pas beaucoup arrivé depuis la fin de son dressage. Il me regarde avec l’œil inquiet et malheureux. Une fois éloigné de la gendarmerie, je m’arrête et je le détache. Il trottine alors gaiement à mes côtés, obéissant comme toujours à mes ordres. Une laisse invisible, mais beaucoup plus pratique qu’une vraie.
Dans le vieil Avranches, La guerre et le débarquement ont laissé des traces, ou plutôt détruit beaucoup de bâtiments. Au départ, je regrette de ne pas avoir pris le vélo. Heureusement il reste quelques monuments. Je visite la basilique Saint Gervais, qui n’est pas la plus belle que je connaisse.
En sortant, il est plus de midi, aussi, avant d’aller au Scriptorium, je décide d’aller « chez Wiwi » ancienne “Table à Jojo”, qui est sur la place devant la basilique.
En arrivant, je découvre la gendarme Bernier assise en terrasse, qui m’interpelle. Elle est en civil.
- « Monsieur ?
- Madame Bernier ! Quelle surprise !
- Vraiment ?
- Plutôt oui !
- Agréable j’espère ?
- Ça dépend.
- Ah bon ? De quoi ?
- Vous êtes en civil, mais… vous continuez votre enquête ?
- Ce qui est à la brigade, reste à la brigade. Ensuite je n’ai plus de compte à rendre.
- Tout de même !
- Votre… amie la Capitaine, elle fait comment ?
- D’accord. De toutes façons, je n’ai rien à cacher
- Vous avez déjeuné ?
- Non, je m’apprêtais à le faire et comme vous m’avez indiqué cette adresse.
- Elle est très bien. J’y ai mes habitudes.
- Ah ah !
- Ça vous dit de partager le repas avec moi ?
- Avec plaisir, ça me changera d’être toujours seul.
- Je… préfère… à l’intérieur… ça vous va ?
- Aucun problème. Ils vont accepter Rocky ?
- Je pense oui.
- Bien. Allons-y alors ».
Effectivement, le patron qui fait la bise à la gendarme, accepte que mon chien nous accompagne.
La futée a retenu une table au fond de la salle, où seule la serveuse peut nous voir. Elle s’assoit de dos à la porte. Décidément elle cherche la discrétion. Je sors la gamelle et la bouteille d’eau que je porte dans mon sac à dos et j’installe Rocky. « Couché ! Pas bouger !»
Nous commandons un menu et je propose une demi-bouteille de vin – après tout elle est gendarme -
- « On peut en prendre une grande, on s’en servira pour l’apéritif. » dit-elle.
- Ah oui ! Pas de problème. »
Manifestement la femme a envie de parler et n’est pas pressée. Je commence à la mettre à l’aise, car je la sens un peu tendue :
- « On dirait que vous avez vos habitudes ici.
- C’est vrai. C’est une table que j’aime bien et le patron est sympa.
- Vous aviez un peu prémédité quand vous me l’avez indiqué non ?
- Sur le moment non, mais comme je finissais mon service, j’ai pensé que ce serait agréable.
- Pourtant nous n’avons eu de rapport que dans le cadre d’une enquête et.. pas forcément courtois.
- C’est vrai, mais on a bien accroché et puis… j’aimerai que vous me parliez du Capitaine Coureur.
- Que voulez-vous savoir ? - le vin absorbé lui donne du courage -
- Eh bien, est-ce qu’elle a eu des problèmes pour son avancement ?
- Je n’en sais rien. Apparemment non, elle a réussi. Il faut dire qu’elle a été championne de Karaté, ça l'a peut-être aidé. Je sais qu’elle veut rester dans notre secteur, et ne cherche plus à prendre du galon pour le moment. Mais pourquoi me posez-vous cette question ?
- C’est que… la… Gendarmerie… c’est un milieu très masculin, pour ne pas dire machiste et misogyne...
- Ça a bien évolué tout de même.
- Oui, mais le passé est toujours présent.
- Comment ça ?
- Voyez vous, à l’école de gendarmerie, au début, on m’appelait BB, je m’appelle Bernadette
- Je préfère que MDLC. Puis-je vous appeler Bernadette ?
- Oui, bien sûr ! Elle se lâche.
- Appelez-moi Jacques. Et alors ?
- Ça s’est gâté quand ils ont su que… j’aimais les femmes.
- Ah !
- Ils m’ont surnommée Bébert… ça voulait tout dire.
- Ce n’était peut-être pas méchant ?
- Pour certains, peut-être, mais pour les autres, ça l’était. Le problème, c’est que lors de ma première incorporation, le chef de brigade était misogyne et homophobe. Il a fait un rapport dans ce sens et ce rapport me suit toujours. Il bloque mes promotions. Il n’y a que le concours d’OPJ, qu’ils n’ont pas pu m’empêcher d’obtenir.
- C’est grave ça ! Et.. il n’y a pas moyen de…
- C’est compliqué. Il vaut mieux éviter ce genre de question.
- Attendez ! »
J’appelle Corinne et je mets l’appel en visio.
- « Salut ! Tu dormais ?
- Non, non. Il y a un problème ?
- Non, pas pour moi. Regarde qui est avec moi. » Je tourne le téléphone vers ma voisine.
- Bonjour mon Capitaine.. enfin, rebonjour.
- Bernier ! Vous êtes avec Jacques au restaurant ?
- Euh oui.
- Pas pour votre enquête j’espère ?
- Non non. De ce côté là aucun problème. Je … Je ne m’attendais pas à ce qu’il vous appelle.. comme ça !
- Méfiez-vous Bernier, c’est un malin ! Pourquoi tu m’as appelée toi.
- En discutant avec Bernadette..
- Ah tu l’appelles déjà Bernadette ! C’est vrai je me rappelle maintenant son prénom. Il y a des cons à l’école qui l‘avaient affublée du surnom de ...
- Oui. C’est bon, elle m’a dit. C’est un peu à cause de ça que je t’appelle. Sa… réputation la précède… enfin, surtout la suit. Elle traîne un rapport de son premier commandant, bien homophobe d’après ce qu’elle m’a dit. Du coup sa carrière patauge.
- Ah d’accord ! Et… ?
- Tu as toujours ton… contact à l’état major ?
- Cono ! Euh.. oui mais..
- Il pourrait t’ouvrir son dossier ?
- Tu es malade ?
- Non non, ça doit être possible non ?
- En cas de problème, ça arrive.
- C’est un problème non ?
- Oui, mais pas pour ce genre-là.
- C’est si verrouillé ?
- Pas mal oui. Je suis désolée.
- Et le gégène ?
- Quoi ? Tu veux que ?
- Pourquoi pas, il doit avoir encore ses entrées.
- Tu me vois lui parler de ça avec lui ?
- Tu vas le voir de temps en temps, comme je t’ai dis ?
- Oui mais…
- Bien. Va le voir aujourd’hui. Je suis sûr qu’il t’écoutera.
- Je vais essayer.
- Merci au nom de ta collègue.
- J’ai pas dit que ça marcherait. Ah ah !
- OK. Je t’embrasse.
- … Moi aussi. » Je coupe la communication. La gendarme en face de moi est statufiée.
- Vous êtes malade ! Vous croyez que…
- On va essayer.
- Et.. ce général, qui c’est ? Vous le connaissez aussi ?
- Très bien, nous sommes amis. Il a eu un très haut poste dans la Gendarmerie Nationale.
- Mais…
- Les gendarmes locaux ont toujours du mal à être à l’aise avec lui, alors qu’il adore leur parler. J’ai beau le leur dire…
- Si je comprends bien, vous êtes…
- Je connais du monde dans la ”grande maison” Sérieusement, je vais l’appeler.
- Qui ?
- Le gégène !
- Non mais…
- Servez-nous un coup à boire et laissez-moi faire. » J’appelle aussitôt le général et je mets le haut parleur. - « Bonjour Michel.
- Bonjour Jacques ! Quel bon vent ?
- Pas trop de vent aujourd’hui. Je suis dans le Cotentin.
- Je sais. Je vous suis sur votre page.
- Ah ! Je ne savais pas !
- J’adore ! Qu’est-ce qui vous amène ? Pas de problème ?
- Non... enfin il a été réglé, je vous raconterai. Je vous appelle pour vous dire que le Capitaine Coureur va vous joindre normalement aujourd’hui… enfin j’espère. Si ce n’est pas le cas, dites le moi. Elle vous expliquera la chose.
- Vous ne pouvez pas me le dire vous même ?
- J'aimerais que ce soit elle qui le fasse. Vous savez bien que je leur dis toujours de vous appeler et qu’ils n’osent pas.
- C’est vrai et ils ont pourtant bien tort.
- Ce n’est pas faute de leur dire… Mais vous les impressionnez toujours mon général !
- Ah ah ! Bon. A bientôt alors ?
- Vous allez attendre pour que l’on se voit au pays, le temps que je fasse le tour.
- Appelez-moi comme ça de temps en temps, vous savez que ça me fait plaisir.
- D’accord.
- Au fait, tant que je vous tiens, vous espérez passer en Alsace quand ?
- Je ne sais pas trop. J’aimerai y être pour Noël, mais on ne sait jamais.
- Je vais suivre votre progression, mais ça me ferait plaisir de vous y retrouver. Je vais chez mon fils qui est nommé là-bas. J’y serai pour les fêtes.. et j’y resterai quelques jours après.
- Pourquoi pas ! Au revoir Michel.
- Au revoir mon ami ! »
Si la précédente conversation l’avait scotchée, cette dernière laisse Bernadette complètement pantoise. Elle comprend qu’avec moi, elle est tombée sur un personnage pas commun qui a apparemment des appuis en haut lieu dans la Gendarmerie. Elle se dit qu’elle a bien fait de ne pas trop chercher à me mettre en garde à vue. Elle aurait peut-être eu à le regretter, quoi que, elle ne faisait que son travail après tout…
- « C’est qui ce général ?
- Ah Ah ! Ça vous intrigue ?
- Ben oui ! Je vous ai trouvé cette nuit alors que vous avez massacré un voleur. Vous sortez de nulle part, vous vivez dans un camping-car...
- Je voyage.
- Bon, si vous voulez. Vous connaissez un Capitaine que vous dérangez en pleine nuit et qui prend contact avec moi dès le lendemain matin et maintenant un général ! Il y a de quoi se poser des questions.
- Bon. OK. On va commencer à manger, sinon la bouteille va être vide avant, et je vais vous expliquer.
C’est moi qui ai construit la caserne locale de la Gendarmerie et depuis, j’entretiens d’excellents rapports avec les gendarmes. Ensuite, j’ai été journaliste local et là aussi j’ai eu de fréquents contacts avec eux.
- Et avec le Capitaine ?
- C’est une bonne amie.
- Ça va, j’ai compris ! Vous et elle…
- D’accord. De temps en temps, on se retrouve.
- Et le général alors ?
- Je ne sais pas si vous vous en souvenez, il a été le grand patron de la Gendarmerie il y a quelques années, Michel Delamontagne. Il habite dans mon village.
- Ah quand même ! Et vous avez aussi l'air très amis.
- C’est vrai ! J’avais fait des travaux chez lui et ensuite nous nous sommes retrouvés autour du vélo. Savez-vous qu'il a supervisé le tour de France ? Comme j'organisais des courses, je l’ai invité à les suivre. C’est comme cela que nous sommes devenus proches. Bon, on va attendre le retour de ma demande. Parlons un peu de vous maintenant.
- Oh ! C’est beaucoup moins attrayant.
- Et votre amie que j’ai vue en photo ? Très jolie d’ailleurs !
- On est… On a quelques soucis en ce moment.
- Ah bon ?
- Elle a été mutée à Tours et.. avec la distance…
- Elle a rencontré quelqu’un, ou vous peut-être ?
- Non, pas moi. Elle a eu une aventure… avec un homme. Elle me l’a dit et m’a dit aussi que ce n’était rien qu’une fois, mais ça m’a marquée.
- Je comprends.
- On espère se voir dans un mois, j’irai la retrouver.
- J’espère que ça s’arrangera.
- Merci. J’espère aussi.
- Ça faisait longtemps vous deux ?
- Trois ans, presque quatre.
- Ah oui !
- Et vous croyez que… pour...le reste... ça va marcher ?
- Je pense que oui.»
Bernadette est à deux doigts de pleurer. Je pense que le vin n’y est pas non plus étranger. Nous terminons le repas. Le patron nous offre un Pommeau qui ne fait rien pour arranger ma compagne. En sortant - j’ai insisté pour payer – nous partons nous promener dans la vieille ville, direction le Scriptorium. Bernadette est mon guide, mais son ébriété lui fait prendre mon bras.
- « C’est donc ça votre bâton de marche ? Il est très beau !
- C’est un objet rare. Il me vient de mon père. Il lui a été offert par ses ouvriers, quand il a pris sa retraite. Au Pays basque, c’est un cadeau d’honneur. De grandes personnalités en ont reçu. Tous les présidents de la république depuis De Gaulle, entre autres. Je l’ai fait modifier pour l’utiliser sur des sols durs, comme les routes et les sols intérieurs, autrement, la pointe est faite pour la terre des chemins.
- Il peut être aussi dangereux !
- Depuis des siècles, il sert aussi à se défendre. Autrefois les chemins n’étaient pas sûrs. C’est vrai aussi qu’un maître de canne française, m’a appris quelques coups. Un peu comme avec une épée avec le bout qui est lourd, ça donne de l’amplitude et de la puissance. On peut aussi s’en servir pour se protéger, le bois de néflier est très résistant. Cela m’a permis de me débarrasser du voleur. C’est d’ailleurs la première fois que je dois l’utiliser comme ça.
- Vous n’y êtes pas allé de main morte !
- Vous voyez, le bout du bâton est en fer et assez lourd. Avec un moulinet, quand il frappe, ça fait très mal. Quand il a sorti son couteau de la main droite, j’ai positionné Rocky à sa gauche, en position d’attaque. L’homme s’est alors tourné vers lui pour le frapper et sans hésiter, j’ai frappé sa main pour lui faire lâcher le couteau.
Le genou, c’est parce qu’il se ruait sur moi. Après, quand il a été à terre, il a tenté d’attraper son couteau de l’autre main. Mon coup a porté sur ses doigts. Je dois dire que le second genou… je l’ai frappé… disons... par plaisir… histoire d’équilibrer… Désolé !
- Bon. Oublions ça. De toute façon, avec les appuis que vous avez...
- J’ai surtout un bon appui pour marcher et pour nous faire marcher.
- Ah ! C’est vrai que je me sens un peu… soûle.
- Nous ne risquons rien, nous sommes à pied. Nous allons rentrer, mais avant, je voudrais faire pisser Rocky, il réclame un peu. Vous savez où il y a un coin de verdure ?
- Oui. Par cette rue à droite, à deux cent mètres à peu près.
- Rocky ! Atri, devant, pipi ! »
Rocky fonce aussitôt et disparaît.
- Mais…
- J’avais oublié de lui remettre la laisse ? ah ah ! Désolé !
- C’est pas ça. Mais comment va-t-il revenir ? Il ne va pas… faire sa crotte.
- Si le sol n’est pas meuble pour qu’il puisse la recouvrir, non. Ensuite, il nous retrouvera.
- Et s’il voit un autre chien ou un passant ?
- Aucun problème.
- Et s’il ne revient pas ?
- Si d’ici dix minutes il n’est pas revenu, je l’appellerai.
- Même si loin ?
- Regardez, avec le sifflet à ultrasons, il peut m’entendre à plus d’un kilomètre, peut-être plus. Reprenons notre visite en rentrant. »
Bernadette n’a pas lâché mon bras et nous arpentons les petites rues qui nous ramènent vers la gendarmerie. Finalement, le Scriptorium attendra. Quelques minutes plus tard, Rocky nous rejoint et marche tranquillement à mes côtés.
- « Il est superbe ! Je peux le caresser ?
- Bien sûr ! Il est très câlin. Méfiez-vous, il adore lécher le visage ! »
Bernadette s’accroupit et bien sûr Rocky lui fait la fête. Tente de la lécher et elle se laisse faire en riant. « Vous êtes déjà copains ! Il vous a adoptée ».
Nous terminons la promenade et à proximité de la brigade, Bernadette lâche mon bras. On se quitte devant en se serrant la main cérémonieusement.
- Comment vous remercier ? Si… ça marche !
- Appelez moi simplement quand vous serez adjudant… ou à la SR… ou les deux, sait-on jamais ?
- Merci ! Je n’y manquerai pas.
- Bonne chance ! » On se serre la main cérémonieusement
Je quitte le parking devant la gendarmerie pour trouver un endroit plus calme en dehors de la ville. Le lendemain, je prends la direction de la côte par Vains, Saint-Jacques-le-Thomas, Jullouville, Saint-Pair-sur-mer et comme prévu, je fais étape à Granville. Au bout de la presqu’île, il y a une aire de camping-car.
Je fais manger Rocky, et nous partons faire une petite balade à pied vers le phare et le mur de l’Atlantique. Au retour, je déploie l’auvent et je sors la table. Je m’installe pour charger les photos de la journée et écrire mon journal de bord. Je réponds à quelques commentaires, dont celui de Michel Delamontagne et un sms de Corinne, qui a marqué : « visite gg constructive ! »
J’apprendrai plus tard, et avant la principale intéressée, que le premier rapport a été « effacé » car non conforme, et que sa demande de mutation à la Section de Recherche a été acceptée. Son avancement devrait suivre aussi
Je prépare mon repas lorsque j’entends une voix féminine au dehors :
- « Il y a quelqu’un ?
- Oui, j’arrive. » Bernadette Bernier est devant la porte, une bouteille de vin à la main.
- Je… Hier, je ne savais pas comment vous remercier. Vous aviez dit que vous seriez ici ce soir… alors j’ai pensé…
- Excellente idée ! Vous allez manger avec moi et on va l’ouvrir.
- Je ne voudrais pas vous déranger…
- Pas du tout ! Vous n’avez pas fait ce chemin pour repartir aussitôt ?
- C’est que…
- Vous êtes une futée ! Vous enregistrez tout ce que je dis !
- Déformation professionnelle !
- Bon. Je vous laisse mettre la table et ouvrir la bouteille, moi je prépare quelque chose. »
Décidément, elle est surprenante cette femme. Elle me retrouve toujours ! Je vois qu’elle a fait un effort de vêtement. Un corsage à fleurs et un corsaire, qui moule bien ses hanches et ses jambes.
J’avais sorti une paella et je l’améliore un petit peu. J’ouvre une boîte de pâté de chez moi.
Le repas est vite prêt et la table mise, nous nous installons sous l’auvent. De ce côté, je n’ai pas de vis à vis avec les autres camping-caristes et nous sommes protégés du vent du large.
Bernadette est une compagne de repas agréable. Elle me raconte un peu sa vie. Violée à douze ans par son beau-père, mise en pension, elle découvre l’amour avec une fille. Elle parle de ses complexes, sa timidité, souvent prise pour de l’orgueil… Rocky, lui, l’a adoptée et s’est couché à ses pieds. Elle le caresse souvent.
- « J’aimerais en avoir un.
- Ah non !
- Qu’y a-t-il ?
- Pardon, mais il y a quelques semaines, lors d’une étape, une personne en a voulu un. Il se trouve que mon fils a un élevage et je lui en ai fait avoir un.
- Vous ne voulez pas m’en trouver ?
- Je ne sais pas si la vie dans un appartement, enfermé pendant que vous travaillez, soit une bonne vie pour un chien comme ça. Il a besoin d’espace, de courir, ce ne sont pas des chiens d’appartement.
- Vous avez raison, mais ils sont tellement beaux !
- De toute façon, mon fils ne vous le vendrait pas.
- Pourquoi ? Il n’aime pas les gendarmes ?
- Ça n’a rien à voir ! Lui aussi fait son enquête avant de vendre un de ses chiens. Ensuite, il suit régulièrement les propriétaires. Si vous n’avez pas un jardin de mille mètres carrés et si vous ne pouvez pas le faire courir, il préfère renoncer à la vente. Il a beaucoup de demandes aussi.
- C’est vrai ! Il a raison ! Ce n’est pas un jouet. C’est dommage, mais pour le moment, je ne pourrais pas en avoir un. Pourtant je fais très souvent du footing… Plus tard, peut-être ?
- Qui sait ? »
A cette période, la fraîcheur tombe vite quand le soleil se couche. Je propose de rentrer pour le dessert et le café.
Effectivement, Bernadette tremble un peu. Je lui propose un lainage qu’elle accepte. Nous nous installons sur le canapé-banquette après qu’elle ait insisté pour faire la vaisselle. Je ne lui dis pas que j’ai un lave-vaisselle et je me régale de la voir s’affairer devant l’évier. La rondeur de ses hanches me titille un peu la libido, mais malheureusement vu ses penchants…
Après le café, Bernadette me remercie encore de mon intervention. Elle se lève pour partir en me faisant la bise et tangue un peu. Décidément, elle ne tient pas l’alcool. Dans son mouvement, elle se retrouve contre moi. Ses mains sur mes épaules, son visage à quelques centimètres. Sans le vouloir, je pose mes lèvres sur les siennes.
Je me reprends aussitôt. Je me recule et je lui dis « Pardon ! ». Ses yeux sont légèrement brillants. Est-ce dû à l’alcool ? Je n’ai pas l’intention d’en profiter.
Bernadette passe ses bras autour de mon cou et plaque ses lèvres sur ma bouche. Sa langue la force et nous échangeons un baiser passionné. Je ne sais quoi faire ! Cette femme aime les femmes et n’aime pas les hommes. Quand elle va réfléchir… Je ne suis pas homme à en profiter.
Elle lâche mes lèvres, mais garde ses bras autour de mon cou. Elle recule son visage et me regarde intensément.
- « J’ai envie !
- Tu en es sûre ?
- Oui ! Avec.. toi, j’ai confiance ! Fais-moi l’amour ! De toute façon, je suis ivre et je ne peux pas reprendre le volant maintenant ! Alors, profitons-en !
- Viens dans la chambre.
- Oh oui ! Oh ! Elle est superbe ! Et ce lit !
- Je l’ai fait un peu agrandir ! »
Bernadette n’attend pas et se déshabille rapidement. Il faut dire qu’elle n’a pas grand-chose.Avait-t-elle prémédité ?
Je me déshabille et pour ne pas l’effaroucher, je garde mon boxer. J’entreprends de la caresser et de l’embrasser sur tout le corps pour la détendre. Je remonte vers son visage et sans hésitation elle accepte mon baiser et me le rend. Elle m’étreint aussi et me caresse à son tour.
Je descends en reprenant mes baisers et j’arrive vers son pubis qui exhale un doux parfum. Le mont de Vénus est orné d’une petite toison brune, taillée ras et bien entretenue. Je me consacre à son clitoris que j’aspire entre mes lèvres. Je le titille de la langue.
J’ai affaire à une homosexuelle qui doit donc avoir beaucoup d’expérience en matière de léchage de clito. Je dois me montrer à la hauteur. Je me consacre à mon ouvrage et je dois bien m’en sortir car bientôt Bernadette gémit. Elle presse ma tête contre son ventre et lâche beaucoup de cyprine.
Elle prend ma tête pour la tirer en arrière. « Je veux te goûter moi-aussi. » Quand elle découvre mon boxer, elle s’étonne :
- « Tu ne veux pas ?
- Si bien sûr, mais je ne voulais pas t’effrayer.
- Tu sais, j’ai déjà vu le loup ! Tu es gentil ! Je veux ta bite dans ma bouche, ça te va comme ça ?
- Oui, ma belle ! »
J’enlève mon dernier vêtement et Bernadette lance un « Mmhh ! J’aime ! Ni trop grosse, ni petite et en plus pas de poils ! »
Elle prend ma queue en main et sa bouche se pose sur le gland. Sa langue s’active sur le méat et en ouvrant les lèvres, elle l’absorbe.
- « C’est ma première depuis… en tous les cas, la première avec plaisir. Je te veux dans moi !
- Viens sur moi ! Tu guideras toi-même la pénétration.
- Oh oui ! »
Elle m’enjambe et prenant ma bite en main, la dirige vers son antre. Elle se caresse le bouton puis lentement, descend sur le pieu tendu. Ça y est. Je suis tout en elle. Ses cuisses posées sur les miennes. Je décide de la laisser faire à son goût. Appuyée sur mon torse, elle monte et descend à sa guise, prenant manifestement du plaisir à cette chevauchée dont elle est la monture qui commande le mâle pour son plaisir.
Je caresse ses seins et ses hanches. Elle a les yeux fermés, concentrée sur le plaisir qui monte. Son vagin se crispe sur ma hampe et sa cyprine coule bien. Elle est serrée et ses muscles internes massent ma verge en la serrant à chaque descente. Son corps rougit, elle transpire et d’un coup, elle s’immobilise en soufflant. La manifestation de son orgasme est imperceptible, mais quand elle ouvre ses yeux embrumés, ils trahissent son plaisir.
Elle se penche sur moi et m’embrasse fougueusement. Elle me communique sa chaleur. Je la laisse reprendre son calme et son souffle. Quand elle se couche sur le côté, je caresse ses seins et son ventre qui tressaute encore de plaisir. Je lèche ses tétons dressés et d’une main, je cajole tendrement l’entrée de son vagin.
- « Oh merci ! C’est la première fois que je jouis avec un homme !
- Merci à toi de ce cadeau !
- Et toi, tu n’as pas jouis ?
- Le plus important c'était ton plaisir à toi. Et puis je te rappelle que nous ne sommes pas protégés.
- Oh mon dieu c’est vrai ! Mais… tu ne risques rien tu sais !
- Je dois dire que je n’y ai pas pensé, mais rassure-toi. Je compte bien jouir moi aussi. Nous n’en avons pas fini !
- Tu veux encore ?
- Bien sûr ! Je vais m'occuper de ton petit cul !
- Tu veux m’enculer ?
- Pourquoi pas ! Mais avant, je veux le lécher. Je crois que les lesbiennes adorent ça.
- Dis-donc ! Tu es bien renseigné toi !
- Le privilège de l’expérience.
- Si on m’avait dit que…
- Tu baiserais avec un vieil homme que tu as failli arrêter !
- C’est pas ça ! Avec toi, je ne sais pas pourquoi, j’ai confiance. Tu as été gentil et j’ai été attirée par toi. C’est la première fois que ça m’arrive.
- Je suis chanceux alors. »
Je la retourne et je relève ses fesses. Son petit trou épilé me nargue et je plonge ma bouche sur sa corolle odorante. Je me régale un moment de ses senteurs et du goût un peu âcre de son cul. J’ai envie d’elle. Je me redresse et pointe mon dard sur sa chatte
- « Je croyais que tu voulais mon cul !
- Ça te dérange si je commence par là ?
- Oh non ! Pas du tout !
- Je la pénètre alors en levrette. Son vagin étroit moule bien ma queue. Ses hanches pleines sont un régal pour les mains. Je la baise ainsi un moment, jusqu’à qu’elle dise :
- « Tu ne devais pas t’occuper de mon cul ?
- Tu es pressée dis-donc !
- J’aime ta queue ! Je suis sûre qu’elle va bien aller en moi.
- Coquine !
- Oui ! Profites-en bien mon salaud ! Pour une fois que je suis avec un mec qui me donne du plaisir ! Allez ! Prend mon cul ! »
Je me retire de sa chatte. Je plonge ma langue à nouveau dans son cul pour bien le lubrifier. Je sors du gel d’un tiroir et j’en injecte dans son anus. Je pointe mon gland. Son anus s’ouvre facilement sous la poussée et je la pénètre sans effort.
- « Oh c’est bon ! Je le savais ! Ta queue est parfaite pour mon cul ! »
Bernadette aime la sodomie. Elle doit la pratiquer régulièrement avec sa chérie. Elle passe une main sous elle et se branle en même temps. Si le plaisir vaginal est discret, il n’en est pas de même pour l’anal. Elle manifeste tout haut son bonheur de ressentir mes pénétrations. Après avoir longtemps attendu, je me libère et je sens ma jouissance monter.
- « Je vais jouir !
- Oui ! Viens ! Moi aussi je viens ! Continue ! C’est bon ! »
Dans un dernier effort, j’éjacule dans ses lombes alors que je sens ses muscles puissants me serrer fortement.
Après notre jouissance commune nous nous couchons enlacés et transpirants. Bernadette se confie sur sa vie, sur son amie, sur ses problèmes…
- « Vous vous appelez de temps en temps avec elle ?
- Maintenant, un peu moins, depuis…
- Qu’elle t’a trompée ?
- O.. Oui.
- Et si tu l’appelais ?
- M.. Maintenant ?
- Pourquoi pas ?
- C’est que…
- Un problème ?
- Quand nous nous appelons, nous le faisons en.. visio…
- Ah je vois ! Vous vous… « amusez » en direct c’est ça ?
- O.. Oui !
- Eh bien appelle-la.
- Mais… Elle va voir que…
- C’est le but.
- Je ne peux pas !
- Pourquoi ? Tu as honte ?
- Mais tu …
- Oui, je suis un homme, en plus nu dans le lit avec toi et je vais t’aider à la retrouver.
- Tu cherches toujours à m’aider.
- J’essaye. Je crois que cela va marcher. Fais-moi confiance.
- Depuis que je t’ai rencontré, j’ai l’impression que ma vie a changé ! »
Bernadette se lève et va chercher son téléphone. Nue comme maintenant, ce n’est plus la gendarme austère. Ses formes sont beaucoup plus attrayantes. Sa silhouette est superbe. Des jambes galbées, pas de ventre et des seins qui, sans être énormes, attirent l’œil, surtout les grandes aréoles roses et ses tétons proéminents. Je le lui dis :
- « Si tes collègues te voyaient comme ça, ils changeraient d’avis !
- Comment ?
- Nue, tu es superbe !
- Tu es fou !
- C’est ce que tu aimes non ?
- Je crois que oui.
- Bien. Alors maintenant appelle-la
- Mais.. On devrait s’habiller.
- Au contraire, sauf si tu as honte de ma vieille carcasse.
- Tu es fou ! Non ! Ta vieille carcasse comme tu dis et ton talent d’amant m’ont donné tant de plaisir !
- Alors, n’hésite plus.
- Tout de même ! »
Bernadette fait le numéro et après quelques sonneries, son amie décroche.
- « Ah ma chérie ! Que je suis heureuse de te voir ! Ça fait si longtemps ! Tu m’en veux encore, c’est ça ?
- Non ! Puisque je t’appelle.
- Mais,ma chérie, tu es… toute nue ! C’est pour moi ?
- Oui mon cœur !
- Attend ! Je me déshabille aussi. »
Sur l’écran, nous assistons à son effeuillage. La jeune femme est superbe et je ne suis pas étonné de l’amour que lui porte Bernadette. Quand elle est nue, elle se tourne vers l’écran et me découvre à côté de sa chérie. Elle fait un geste pour cacher ses seins.
- « Mais... Mais.. tu es .. avec … un homme !
- Oui ma chérie ! Nous venons de faire l’amour.. et il est très attentionné et bon amant.
- C’est pour ça que tu m’as appelée ! Pour te venger ! Et en plus avec un homme !
- Ne te fâche pas ! Je ne veux pas me… venger comme tu dis. C’est lui qui m’a demandé..
- Mais.. un homme ! Tu te rends compte ?
- Excusez-moi mademoiselle, mais je crois bon de vous dire que Bernadette vous aime et vous aime d’ailleurs beaucoup. Les circonstances qui ont fait que nous nous sommes retrouvés ainsi, seraient un peu longues à vous expliquer. Bernadette est très triste sans vous, surtout depuis que vous êtes éloignées. Elle vous aime et a compris que vous ayez eu une… aventure.
Entre elle et moi, il s’agit d’une… rencontre imprévue et qui ne durera pas, car je ne suis que de passage et je reprends la route dès demain. Je crois que la carrière de Bernadette va prendre un virage qui va lui permettre de vous retrouver, enfin, je l’espère, car rien n’est fait, mais, j’ai confiance.
- Vous êtes qui pour dire ça ?
- Elle vous expliquera. Je crois qu’elle doit venir vous retrouver dans quelques jours et vous aurez tout le temps de vous expliquer. Vous voyez, je ne suis qu’un vieil homme et notre… rencontre ne peut pas durer, d’autant que je ne suis pas d’ici. Elle a tout de même permis à votre chérie de se rendre compte que les besoins du corps font que parfois on peut… déraper, mais l’amour, lui, est toujours présent.
- Et c’est vous qui avez eu l’idée de vous montrer nu à ses côtés ?
- C’est exact. Il fallait un électrochoc autant pour vous que pour elle. Après notre… entretien, Bernadette n’arrêtait pas de parler de vous avec des sanglots dans la voix. Quand nous avons déjeuné ensemble hier, elle a aussi beaucoup parlé de vous. En fait, elle ne parle que de vous. Je vous ai déjà dit que ses… ennuis avec sa hiérarchie seront bientôt terminés. Elle pourra être nommée près de vous et vous pourrez à nouveau être, et même, vivre ensemble.
Je vais m’effacer en remerciant beaucoup Bernadette pour ses beaux moments qui, pour moi à mon âge, se font de plus en plus rares – pieux mensonge – Je crois aussi, que votre relation va évoluer dans le bon sens. Votre chérie est très belle quand elle est nue et qu’elle ne se cache pas sous son uniforme. Alors, ne la laissez pas passer et si… un homme, parfois s’immisce entre vous… partagez-le, il sera chanceux !
- Je t’aime ma chérie ! dit Bernadette
- Je t’aime ma chérie ! lui répond la femme. Je t’embrasse.. et vous aussi Monsieur ! Prenez soin d’elle !
- Si vous le permettez, alors… nous n’allons peut-être pas nous rhabiller tout de suite.
- Oh Claudette ! - j’apprends ainsi le prénom de la dame – Il est si…
- Ne dis rien ! Je suis jalouse ! A son âge, il me semble avoir beaucoup de… talents !
- Oh oui !
- A bientôt ma belle !
- A demain !
- Au revoir mademoiselle.
- Au revoir et.. merci Monsieur !
- Même si je vous ai… cocufié ?
- Justement, parce que vous m’avez cocufiée ! » Elle raccroche en riant
Bernadette me saute dans les bras et m’embrasse. Je dois dire que mon sexe a lui aussi vite réagit. Parler avec une femme nue au téléphone, une autre femme nue à ses côtés, qui embaume le sexe, n’a rien fait pour me calmer. Mais maintenant qu’elles se sont retrouvées, ma compagne sera-t-elle aussi… ouverte ?
- « Viens ! Je veux sucer cette bite qui m’a si bien enculée ! » Elle se penche sur moi, puis relève la tête. » Elle sent mon cul et pue le sperme ! J’adore !
- Tu es une sacrée cochonne quand tu te lâches !
- Je te fais honte ?
- Oh non ! Pas du tout ! Tu sauras qu’il m’en faut beaucoup ! Non, tu m’étonnes.
- Comment ? Comme gouine ou comme gendarme ?
- Ce n’est pas un gendarme que j’ai dans mon lit. Mais... pour quelqu’un qui n’aime que les femmes…
- C’est la faute à mon oncle si je n’aime pas les hommes, mais maintenant grâce à toi, je vais aussi les apprécier… peut-être...
- Tu es gentille.
- C’est toi qui es gentil. »
Elle replonge sur ma queue et la pompe comme une pro. Je ne comprends pas comment cette femme avec si peu d’expérience avec un homme, soit une vrai goule avec moi.
- « J’ai encore envie de toi ! C’est ta faute aussi ! Tu es vraiment bandante !
- Viens mon salaud ! Fais-moi encore femme ! J’aime ta queue ! »
Je la couche au bord du lit et je remonte ses jambes en les écartant. Elle est splendide comme ça. Debout contre la couche, je la baise longtemps et je lui demande de se caresser. Elle jouit deux fois encore. Alors j’ai envie de la boire.
Je me couche à mon tour et je lui demande de venir s’asseoir sur mon visage. Dans cette position, elle coule directement dans ma bouche et sa cyprine est un régal. Sous l’effet de ma langue elle en lâche encore plus, une vraie fontaine !
Bernadette ne reste pas inactive, elle a agrippé ma bite et me branle vivement. Je sens monter mon sperme et je jute dans sa main, alors que je suis toujours couché sous elle. Mon nez à l’entrée de son cul et la langue qui furète sa moule.
C’est elle qui abandonne et se couche sur le côté.
- « Ouf ! Tu m’as tuée !
- Et toi tu m’as vidé !
- J’ai beaucoup aimé voir gicler ton sperme. C’est la première fois que je vois ça en direct. J’ai même goûté. C’est bon !
- Tu es en train de devenir une sacrée salope, ma belle !
- Je comprends ce mot dit comme ça et ça me plaît de devenir une salope.
- Je crois que ta chérie va en profiter.
- En attendant, on pourrait dormir non ? Je suis morte !
- Je ne suis pas mieux que toi.
- Encore une première, je vais dormir avec un homme !
- Embrasse-moi !
- Oh oui !
- Ta bouche sent le sperme.
- C’est le tien mon chéri, tu aimes ?
- Mon chéri ! Ce n’est pas trop ?
- Non ! Tu es mon chéri, et il y a Claudette, mon amour.
- Allez, viens contre moi ! »
Je nous couvre de la couette et je crois que ni l’un, ni l’autre, ne reste éveillé longtemps.
Le matin, je me lève doucement et je la laisse dormir. Je pisse le plus discrètement possible. Au dehors, le vent souffle fort. Le camping-car garé face à l’océan ne risque rien. Bernadette sort de la chambre, magnifiquement nue. Elle s’approche, me donne un baiser et passe un bras autour de moi. Avec moi, elle observe le paysage.
- J’ai envie de faire une chose folle !
- Dis-moi.
- On sort comme ça nus, et on se fait gifler par le vent et les embruns.
- J’aime ta folie ! »
Sitôt dit, sitôt fait. Dehors, il fait moins bon que nous le pensions. A un mètre de la porte, serrés l’un contre l’autre, un bras écarté, le second enserrant la taille de l’autre, nous résistons quelques longues secondes avant de nous réfugier à l’intérieur, frigorifiés. Nous rions comme des enfants.
- « Vite ! A la douche ! »
Serrés dans l'étroite cabine, nous nous réchauffons mutuellement sous l’eau chaude.
Après avoir enfilé un peignoir, nous nous retrouvons à table pour déguster le petit-déjeuner.
- « Je voudrais te demander quelque chose. Réponds-moi franchement. Demande-t-elle.
- De quoi s’agit-il ?
- Voilà ! Je suis en récupération pour deux jours encore, je ne veux pas te déranger, mais… accepterais-tu que je reste avec toi ? » Elle a l’air d’une petite fille inquiète
- Mais bien sûr ! J’en serais très heureux !
- C’est sûr ?
- Tu m’as dit d’être franc, je le suis. Tu restes tant que tu veux.
- Oh merci ! » Elle m’étreint et m’embrasse.
- Fais attention, tu vas devenir hétéro, dis-je en riant.
- Je suis sûre que non mais je te soupçonne de rêver de te retrouver entre Claudette et moi.
- Je suis sûrement trop vieux pour elle.
- Tu ne l’es pas pour moi. Ne t’inquiète pas, je ne veux pas t’envahir ! Si j’ai bien compris, Coureur a envie de te retrouver dans le Nord. Tu te spécialises dans la Gendarmerie !
- Décidément tu retiens tout toi. Tu seras un remarquable enquêteur à la SR
- Enquêtrice !
- Bien sûr ma belle. J’ai une question.
- Je vais continuer mon tour du Cotentin, comment vas-tu revenir ici ?
- Ne t’inquiète pas. Je vais poser ma voiture au centre de Granville, le département a mis en place un service de cars très efficace. Pour les locaux c’est gratuit, pour ceux qui n’habitent pas dans le département, c’est 1 euro par jour.
- Alors d’accord ».
Bernadette va venir avec moi jusqu’à Cherbourg, en passant par le cap de la Hague au bout de la presqu’île. Depuis notre « folie » nus face au vent et aux embruns, Bernadette s’est découvert un attrait pour l’exhibitionnisme. Chaque jour, je la photographie nue dehors, face à l’océan ou contre le camion. A l’intérieur, elle aime poser sur le lit dans des positions érotiques.
Ces photos sont destinées d’abord à sa chérie. J’en utiliserai quelques unes sur mon blog érotique en prenant soin de cacher son visage.
Le dernier soir, avant de nous quitter, nous avons fait l’amour en visio par Skype face à Claudette qui se branlait avec un gode. Nous ne lui avions pas dit, mais j’ai amené Bernadette dans un sex-shop et lui ai fait acheter un gode ceinture pour elles deux.
Je la laisse devant la gare routière après un dernier baiser fougueux dont nous savons, sans le dire, que c’est vraiment le dernier. On se promet de rester en contact.
De là, je poursuis le tour du Cotentin avec bien sûr un passage par Sainte-Mère-Église et la côte qui a vu le débarquement de 1944, puis Cabourg, Deauville, Honfleur, avant de franchir le fabuleux pont de Normandie.
Ayant passé la Seine, je suis la côte, avec des haltes dans les merveilleuses villes : Etretat, Fécamp et le beau village de St Pierre en port..
Dans le vieil Avranches, La guerre et le débarquement ont laissé des traces, ou plutôt détruit beaucoup de bâtiments. Au départ, je regrette de ne pas avoir pris le vélo. Heureusement il reste quelques monuments. Je visite la basilique Saint Gervais, qui n’est pas la plus belle que je connaisse.
En sortant, il est plus de midi, aussi, avant d’aller au Scriptorium, je décide d’aller « chez Wiwi » ancienne “Table à Jojo”, qui est sur la place devant la basilique.
En arrivant, je découvre la gendarme Bernier assise en terrasse, qui m’interpelle. Elle est en civil.
- « Monsieur ?
- Madame Bernier ! Quelle surprise !
- Vraiment ?
- Plutôt oui !
- Agréable j’espère ?
- Ça dépend.
- Ah bon ? De quoi ?
- Vous êtes en civil, mais… vous continuez votre enquête ?
- Ce qui est à la brigade, reste à la brigade. Ensuite je n’ai plus de compte à rendre.
- Tout de même !
- Votre… amie la Capitaine, elle fait comment ?
- D’accord. De toutes façons, je n’ai rien à cacher
- Vous avez déjeuné ?
- Non, je m’apprêtais à le faire et comme vous m’avez indiqué cette adresse.
- Elle est très bien. J’y ai mes habitudes.
- Ah ah !
- Ça vous dit de partager le repas avec moi ?
- Avec plaisir, ça me changera d’être toujours seul.
- Je… préfère… à l’intérieur… ça vous va ?
- Aucun problème. Ils vont accepter Rocky ?
- Je pense oui.
- Bien. Allons-y alors ».
Effectivement, le patron qui fait la bise à la gendarme, accepte que mon chien nous accompagne.
La futée a retenu une table au fond de la salle, où seule la serveuse peut nous voir. Elle s’assoit de dos à la porte. Décidément elle cherche la discrétion. Je sors la gamelle et la bouteille d’eau que je porte dans mon sac à dos et j’installe Rocky. « Couché ! Pas bouger !»
Nous commandons un menu et je propose une demi-bouteille de vin – après tout elle est gendarme -
- « On peut en prendre une grande, on s’en servira pour l’apéritif. » dit-elle.
- Ah oui ! Pas de problème. »
Manifestement la femme a envie de parler et n’est pas pressée. Je commence à la mettre à l’aise, car je la sens un peu tendue :
- « On dirait que vous avez vos habitudes ici.
- C’est vrai. C’est une table que j’aime bien et le patron est sympa.
- Vous aviez un peu prémédité quand vous me l’avez indiqué non ?
- Sur le moment non, mais comme je finissais mon service, j’ai pensé que ce serait agréable.
- Pourtant nous n’avons eu de rapport que dans le cadre d’une enquête et.. pas forcément courtois.
- C’est vrai, mais on a bien accroché et puis… j’aimerai que vous me parliez du Capitaine Coureur.
- Que voulez-vous savoir ? - le vin absorbé lui donne du courage -
- Eh bien, est-ce qu’elle a eu des problèmes pour son avancement ?
- Je n’en sais rien. Apparemment non, elle a réussi. Il faut dire qu’elle a été championne de Karaté, ça l'a peut-être aidé. Je sais qu’elle veut rester dans notre secteur, et ne cherche plus à prendre du galon pour le moment. Mais pourquoi me posez-vous cette question ?
- C’est que… la… Gendarmerie… c’est un milieu très masculin, pour ne pas dire machiste et misogyne...
- Ça a bien évolué tout de même.
- Oui, mais le passé est toujours présent.
- Comment ça ?
- Voyez vous, à l’école de gendarmerie, au début, on m’appelait BB, je m’appelle Bernadette
- Je préfère que MDLC. Puis-je vous appeler Bernadette ?
- Oui, bien sûr ! Elle se lâche.
- Appelez-moi Jacques. Et alors ?
- Ça s’est gâté quand ils ont su que… j’aimais les femmes.
- Ah !
- Ils m’ont surnommée Bébert… ça voulait tout dire.
- Ce n’était peut-être pas méchant ?
- Pour certains, peut-être, mais pour les autres, ça l’était. Le problème, c’est que lors de ma première incorporation, le chef de brigade était misogyne et homophobe. Il a fait un rapport dans ce sens et ce rapport me suit toujours. Il bloque mes promotions. Il n’y a que le concours d’OPJ, qu’ils n’ont pas pu m’empêcher d’obtenir.
- C’est grave ça ! Et.. il n’y a pas moyen de…
- C’est compliqué. Il vaut mieux éviter ce genre de question.
- Attendez ! »
J’appelle Corinne et je mets l’appel en visio.
- « Salut ! Tu dormais ?
- Non, non. Il y a un problème ?
- Non, pas pour moi. Regarde qui est avec moi. » Je tourne le téléphone vers ma voisine.
- Bonjour mon Capitaine.. enfin, rebonjour.
- Bernier ! Vous êtes avec Jacques au restaurant ?
- Euh oui.
- Pas pour votre enquête j’espère ?
- Non non. De ce côté là aucun problème. Je … Je ne m’attendais pas à ce qu’il vous appelle.. comme ça !
- Méfiez-vous Bernier, c’est un malin ! Pourquoi tu m’as appelée toi.
- En discutant avec Bernadette..
- Ah tu l’appelles déjà Bernadette ! C’est vrai je me rappelle maintenant son prénom. Il y a des cons à l’école qui l‘avaient affublée du surnom de ...
- Oui. C’est bon, elle m’a dit. C’est un peu à cause de ça que je t’appelle. Sa… réputation la précède… enfin, surtout la suit. Elle traîne un rapport de son premier commandant, bien homophobe d’après ce qu’elle m’a dit. Du coup sa carrière patauge.
- Ah d’accord ! Et… ?
- Tu as toujours ton… contact à l’état major ?
- Cono ! Euh.. oui mais..
- Il pourrait t’ouvrir son dossier ?
- Tu es malade ?
- Non non, ça doit être possible non ?
- En cas de problème, ça arrive.
- C’est un problème non ?
- Oui, mais pas pour ce genre-là.
- C’est si verrouillé ?
- Pas mal oui. Je suis désolée.
- Et le gégène ?
- Quoi ? Tu veux que ?
- Pourquoi pas, il doit avoir encore ses entrées.
- Tu me vois lui parler de ça avec lui ?
- Tu vas le voir de temps en temps, comme je t’ai dis ?
- Oui mais…
- Bien. Va le voir aujourd’hui. Je suis sûr qu’il t’écoutera.
- Je vais essayer.
- Merci au nom de ta collègue.
- J’ai pas dit que ça marcherait. Ah ah !
- OK. Je t’embrasse.
- … Moi aussi. » Je coupe la communication. La gendarme en face de moi est statufiée.
- Vous êtes malade ! Vous croyez que…
- On va essayer.
- Et.. ce général, qui c’est ? Vous le connaissez aussi ?
- Très bien, nous sommes amis. Il a eu un très haut poste dans la Gendarmerie Nationale.
- Mais…
- Les gendarmes locaux ont toujours du mal à être à l’aise avec lui, alors qu’il adore leur parler. J’ai beau le leur dire…
- Si je comprends bien, vous êtes…
- Je connais du monde dans la ”grande maison” Sérieusement, je vais l’appeler.
- Qui ?
- Le gégène !
- Non mais…
- Servez-nous un coup à boire et laissez-moi faire. » J’appelle aussitôt le général et je mets le haut parleur. - « Bonjour Michel.
- Bonjour Jacques ! Quel bon vent ?
- Pas trop de vent aujourd’hui. Je suis dans le Cotentin.
- Je sais. Je vous suis sur votre page.
- Ah ! Je ne savais pas !
- J’adore ! Qu’est-ce qui vous amène ? Pas de problème ?
- Non... enfin il a été réglé, je vous raconterai. Je vous appelle pour vous dire que le Capitaine Coureur va vous joindre normalement aujourd’hui… enfin j’espère. Si ce n’est pas le cas, dites le moi. Elle vous expliquera la chose.
- Vous ne pouvez pas me le dire vous même ?
- J'aimerais que ce soit elle qui le fasse. Vous savez bien que je leur dis toujours de vous appeler et qu’ils n’osent pas.
- C’est vrai et ils ont pourtant bien tort.
- Ce n’est pas faute de leur dire… Mais vous les impressionnez toujours mon général !
- Ah ah ! Bon. A bientôt alors ?
- Vous allez attendre pour que l’on se voit au pays, le temps que je fasse le tour.
- Appelez-moi comme ça de temps en temps, vous savez que ça me fait plaisir.
- D’accord.
- Au fait, tant que je vous tiens, vous espérez passer en Alsace quand ?
- Je ne sais pas trop. J’aimerai y être pour Noël, mais on ne sait jamais.
- Je vais suivre votre progression, mais ça me ferait plaisir de vous y retrouver. Je vais chez mon fils qui est nommé là-bas. J’y serai pour les fêtes.. et j’y resterai quelques jours après.
- Pourquoi pas ! Au revoir Michel.
- Au revoir mon ami ! »
Si la précédente conversation l’avait scotchée, cette dernière laisse Bernadette complètement pantoise. Elle comprend qu’avec moi, elle est tombée sur un personnage pas commun qui a apparemment des appuis en haut lieu dans la Gendarmerie. Elle se dit qu’elle a bien fait de ne pas trop chercher à me mettre en garde à vue. Elle aurait peut-être eu à le regretter, quoi que, elle ne faisait que son travail après tout…
- « C’est qui ce général ?
- Ah Ah ! Ça vous intrigue ?
- Ben oui ! Je vous ai trouvé cette nuit alors que vous avez massacré un voleur. Vous sortez de nulle part, vous vivez dans un camping-car...
- Je voyage.
- Bon, si vous voulez. Vous connaissez un Capitaine que vous dérangez en pleine nuit et qui prend contact avec moi dès le lendemain matin et maintenant un général ! Il y a de quoi se poser des questions.
- Bon. OK. On va commencer à manger, sinon la bouteille va être vide avant, et je vais vous expliquer.
C’est moi qui ai construit la caserne locale de la Gendarmerie et depuis, j’entretiens d’excellents rapports avec les gendarmes. Ensuite, j’ai été journaliste local et là aussi j’ai eu de fréquents contacts avec eux.
- Et avec le Capitaine ?
- C’est une bonne amie.
- Ça va, j’ai compris ! Vous et elle…
- D’accord. De temps en temps, on se retrouve.
- Et le général alors ?
- Je ne sais pas si vous vous en souvenez, il a été le grand patron de la Gendarmerie il y a quelques années, Michel Delamontagne. Il habite dans mon village.
- Ah quand même ! Et vous avez aussi l'air très amis.
- C’est vrai ! J’avais fait des travaux chez lui et ensuite nous nous sommes retrouvés autour du vélo. Savez-vous qu'il a supervisé le tour de France ? Comme j'organisais des courses, je l’ai invité à les suivre. C’est comme cela que nous sommes devenus proches. Bon, on va attendre le retour de ma demande. Parlons un peu de vous maintenant.
- Oh ! C’est beaucoup moins attrayant.
- Et votre amie que j’ai vue en photo ? Très jolie d’ailleurs !
- On est… On a quelques soucis en ce moment.
- Ah bon ?
- Elle a été mutée à Tours et.. avec la distance…
- Elle a rencontré quelqu’un, ou vous peut-être ?
- Non, pas moi. Elle a eu une aventure… avec un homme. Elle me l’a dit et m’a dit aussi que ce n’était rien qu’une fois, mais ça m’a marquée.
- Je comprends.
- On espère se voir dans un mois, j’irai la retrouver.
- J’espère que ça s’arrangera.
- Merci. J’espère aussi.
- Ça faisait longtemps vous deux ?
- Trois ans, presque quatre.
- Ah oui !
- Et vous croyez que… pour...le reste... ça va marcher ?
- Je pense que oui.»
Bernadette est à deux doigts de pleurer. Je pense que le vin n’y est pas non plus étranger. Nous terminons le repas. Le patron nous offre un Pommeau qui ne fait rien pour arranger ma compagne. En sortant - j’ai insisté pour payer – nous partons nous promener dans la vieille ville, direction le Scriptorium. Bernadette est mon guide, mais son ébriété lui fait prendre mon bras.
- « C’est donc ça votre bâton de marche ? Il est très beau !
- C’est un objet rare. Il me vient de mon père. Il lui a été offert par ses ouvriers, quand il a pris sa retraite. Au Pays basque, c’est un cadeau d’honneur. De grandes personnalités en ont reçu. Tous les présidents de la république depuis De Gaulle, entre autres. Je l’ai fait modifier pour l’utiliser sur des sols durs, comme les routes et les sols intérieurs, autrement, la pointe est faite pour la terre des chemins.
- Il peut être aussi dangereux !
- Depuis des siècles, il sert aussi à se défendre. Autrefois les chemins n’étaient pas sûrs. C’est vrai aussi qu’un maître de canne française, m’a appris quelques coups. Un peu comme avec une épée avec le bout qui est lourd, ça donne de l’amplitude et de la puissance. On peut aussi s’en servir pour se protéger, le bois de néflier est très résistant. Cela m’a permis de me débarrasser du voleur. C’est d’ailleurs la première fois que je dois l’utiliser comme ça.
- Vous n’y êtes pas allé de main morte !
- Vous voyez, le bout du bâton est en fer et assez lourd. Avec un moulinet, quand il frappe, ça fait très mal. Quand il a sorti son couteau de la main droite, j’ai positionné Rocky à sa gauche, en position d’attaque. L’homme s’est alors tourné vers lui pour le frapper et sans hésiter, j’ai frappé sa main pour lui faire lâcher le couteau.
Le genou, c’est parce qu’il se ruait sur moi. Après, quand il a été à terre, il a tenté d’attraper son couteau de l’autre main. Mon coup a porté sur ses doigts. Je dois dire que le second genou… je l’ai frappé… disons... par plaisir… histoire d’équilibrer… Désolé !
- Bon. Oublions ça. De toute façon, avec les appuis que vous avez...
- J’ai surtout un bon appui pour marcher et pour nous faire marcher.
- Ah ! C’est vrai que je me sens un peu… soûle.
- Nous ne risquons rien, nous sommes à pied. Nous allons rentrer, mais avant, je voudrais faire pisser Rocky, il réclame un peu. Vous savez où il y a un coin de verdure ?
- Oui. Par cette rue à droite, à deux cent mètres à peu près.
- Rocky ! Atri, devant, pipi ! »
Rocky fonce aussitôt et disparaît.
- Mais…
- J’avais oublié de lui remettre la laisse ? ah ah ! Désolé !
- C’est pas ça. Mais comment va-t-il revenir ? Il ne va pas… faire sa crotte.
- Si le sol n’est pas meuble pour qu’il puisse la recouvrir, non. Ensuite, il nous retrouvera.
- Et s’il voit un autre chien ou un passant ?
- Aucun problème.
- Et s’il ne revient pas ?
- Si d’ici dix minutes il n’est pas revenu, je l’appellerai.
- Même si loin ?
- Regardez, avec le sifflet à ultrasons, il peut m’entendre à plus d’un kilomètre, peut-être plus. Reprenons notre visite en rentrant. »
Bernadette n’a pas lâché mon bras et nous arpentons les petites rues qui nous ramènent vers la gendarmerie. Finalement, le Scriptorium attendra. Quelques minutes plus tard, Rocky nous rejoint et marche tranquillement à mes côtés.
- « Il est superbe ! Je peux le caresser ?
- Bien sûr ! Il est très câlin. Méfiez-vous, il adore lécher le visage ! »
Bernadette s’accroupit et bien sûr Rocky lui fait la fête. Tente de la lécher et elle se laisse faire en riant. « Vous êtes déjà copains ! Il vous a adoptée ».
Nous terminons la promenade et à proximité de la brigade, Bernadette lâche mon bras. On se quitte devant en se serrant la main cérémonieusement.
- Comment vous remercier ? Si… ça marche !
- Appelez moi simplement quand vous serez adjudant… ou à la SR… ou les deux, sait-on jamais ?
- Merci ! Je n’y manquerai pas.
- Bonne chance ! » On se serre la main cérémonieusement
Je quitte le parking devant la gendarmerie pour trouver un endroit plus calme en dehors de la ville. Le lendemain, je prends la direction de la côte par Vains, Saint-Jacques-le-Thomas, Jullouville, Saint-Pair-sur-mer et comme prévu, je fais étape à Granville. Au bout de la presqu’île, il y a une aire de camping-car.
Je fais manger Rocky, et nous partons faire une petite balade à pied vers le phare et le mur de l’Atlantique. Au retour, je déploie l’auvent et je sors la table. Je m’installe pour charger les photos de la journée et écrire mon journal de bord. Je réponds à quelques commentaires, dont celui de Michel Delamontagne et un sms de Corinne, qui a marqué : « visite gg constructive ! »
J’apprendrai plus tard, et avant la principale intéressée, que le premier rapport a été « effacé » car non conforme, et que sa demande de mutation à la Section de Recherche a été acceptée. Son avancement devrait suivre aussi
Je prépare mon repas lorsque j’entends une voix féminine au dehors :
- « Il y a quelqu’un ?
- Oui, j’arrive. » Bernadette Bernier est devant la porte, une bouteille de vin à la main.
- Je… Hier, je ne savais pas comment vous remercier. Vous aviez dit que vous seriez ici ce soir… alors j’ai pensé…
- Excellente idée ! Vous allez manger avec moi et on va l’ouvrir.
- Je ne voudrais pas vous déranger…
- Pas du tout ! Vous n’avez pas fait ce chemin pour repartir aussitôt ?
- C’est que…
- Vous êtes une futée ! Vous enregistrez tout ce que je dis !
- Déformation professionnelle !
- Bon. Je vous laisse mettre la table et ouvrir la bouteille, moi je prépare quelque chose. »
Décidément, elle est surprenante cette femme. Elle me retrouve toujours ! Je vois qu’elle a fait un effort de vêtement. Un corsage à fleurs et un corsaire, qui moule bien ses hanches et ses jambes.
J’avais sorti une paella et je l’améliore un petit peu. J’ouvre une boîte de pâté de chez moi.
Le repas est vite prêt et la table mise, nous nous installons sous l’auvent. De ce côté, je n’ai pas de vis à vis avec les autres camping-caristes et nous sommes protégés du vent du large.
Bernadette est une compagne de repas agréable. Elle me raconte un peu sa vie. Violée à douze ans par son beau-père, mise en pension, elle découvre l’amour avec une fille. Elle parle de ses complexes, sa timidité, souvent prise pour de l’orgueil… Rocky, lui, l’a adoptée et s’est couché à ses pieds. Elle le caresse souvent.
- « J’aimerais en avoir un.
- Ah non !
- Qu’y a-t-il ?
- Pardon, mais il y a quelques semaines, lors d’une étape, une personne en a voulu un. Il se trouve que mon fils a un élevage et je lui en ai fait avoir un.
- Vous ne voulez pas m’en trouver ?
- Je ne sais pas si la vie dans un appartement, enfermé pendant que vous travaillez, soit une bonne vie pour un chien comme ça. Il a besoin d’espace, de courir, ce ne sont pas des chiens d’appartement.
- Vous avez raison, mais ils sont tellement beaux !
- De toute façon, mon fils ne vous le vendrait pas.
- Pourquoi ? Il n’aime pas les gendarmes ?
- Ça n’a rien à voir ! Lui aussi fait son enquête avant de vendre un de ses chiens. Ensuite, il suit régulièrement les propriétaires. Si vous n’avez pas un jardin de mille mètres carrés et si vous ne pouvez pas le faire courir, il préfère renoncer à la vente. Il a beaucoup de demandes aussi.
- C’est vrai ! Il a raison ! Ce n’est pas un jouet. C’est dommage, mais pour le moment, je ne pourrais pas en avoir un. Pourtant je fais très souvent du footing… Plus tard, peut-être ?
- Qui sait ? »
A cette période, la fraîcheur tombe vite quand le soleil se couche. Je propose de rentrer pour le dessert et le café.
Effectivement, Bernadette tremble un peu. Je lui propose un lainage qu’elle accepte. Nous nous installons sur le canapé-banquette après qu’elle ait insisté pour faire la vaisselle. Je ne lui dis pas que j’ai un lave-vaisselle et je me régale de la voir s’affairer devant l’évier. La rondeur de ses hanches me titille un peu la libido, mais malheureusement vu ses penchants…
Après le café, Bernadette me remercie encore de mon intervention. Elle se lève pour partir en me faisant la bise et tangue un peu. Décidément, elle ne tient pas l’alcool. Dans son mouvement, elle se retrouve contre moi. Ses mains sur mes épaules, son visage à quelques centimètres. Sans le vouloir, je pose mes lèvres sur les siennes.
Je me reprends aussitôt. Je me recule et je lui dis « Pardon ! ». Ses yeux sont légèrement brillants. Est-ce dû à l’alcool ? Je n’ai pas l’intention d’en profiter.
Bernadette passe ses bras autour de mon cou et plaque ses lèvres sur ma bouche. Sa langue la force et nous échangeons un baiser passionné. Je ne sais quoi faire ! Cette femme aime les femmes et n’aime pas les hommes. Quand elle va réfléchir… Je ne suis pas homme à en profiter.
Elle lâche mes lèvres, mais garde ses bras autour de mon cou. Elle recule son visage et me regarde intensément.
- « J’ai envie !
- Tu en es sûre ?
- Oui ! Avec.. toi, j’ai confiance ! Fais-moi l’amour ! De toute façon, je suis ivre et je ne peux pas reprendre le volant maintenant ! Alors, profitons-en !
- Viens dans la chambre.
- Oh oui ! Oh ! Elle est superbe ! Et ce lit !
- Je l’ai fait un peu agrandir ! »
Bernadette n’attend pas et se déshabille rapidement. Il faut dire qu’elle n’a pas grand-chose.Avait-t-elle prémédité ?
Je me déshabille et pour ne pas l’effaroucher, je garde mon boxer. J’entreprends de la caresser et de l’embrasser sur tout le corps pour la détendre. Je remonte vers son visage et sans hésitation elle accepte mon baiser et me le rend. Elle m’étreint aussi et me caresse à son tour.
Je descends en reprenant mes baisers et j’arrive vers son pubis qui exhale un doux parfum. Le mont de Vénus est orné d’une petite toison brune, taillée ras et bien entretenue. Je me consacre à son clitoris que j’aspire entre mes lèvres. Je le titille de la langue.
J’ai affaire à une homosexuelle qui doit donc avoir beaucoup d’expérience en matière de léchage de clito. Je dois me montrer à la hauteur. Je me consacre à mon ouvrage et je dois bien m’en sortir car bientôt Bernadette gémit. Elle presse ma tête contre son ventre et lâche beaucoup de cyprine.
Elle prend ma tête pour la tirer en arrière. « Je veux te goûter moi-aussi. » Quand elle découvre mon boxer, elle s’étonne :
- « Tu ne veux pas ?
- Si bien sûr, mais je ne voulais pas t’effrayer.
- Tu sais, j’ai déjà vu le loup ! Tu es gentil ! Je veux ta bite dans ma bouche, ça te va comme ça ?
- Oui, ma belle ! »
J’enlève mon dernier vêtement et Bernadette lance un « Mmhh ! J’aime ! Ni trop grosse, ni petite et en plus pas de poils ! »
Elle prend ma queue en main et sa bouche se pose sur le gland. Sa langue s’active sur le méat et en ouvrant les lèvres, elle l’absorbe.
- « C’est ma première depuis… en tous les cas, la première avec plaisir. Je te veux dans moi !
- Viens sur moi ! Tu guideras toi-même la pénétration.
- Oh oui ! »
Elle m’enjambe et prenant ma bite en main, la dirige vers son antre. Elle se caresse le bouton puis lentement, descend sur le pieu tendu. Ça y est. Je suis tout en elle. Ses cuisses posées sur les miennes. Je décide de la laisser faire à son goût. Appuyée sur mon torse, elle monte et descend à sa guise, prenant manifestement du plaisir à cette chevauchée dont elle est la monture qui commande le mâle pour son plaisir.
Je caresse ses seins et ses hanches. Elle a les yeux fermés, concentrée sur le plaisir qui monte. Son vagin se crispe sur ma hampe et sa cyprine coule bien. Elle est serrée et ses muscles internes massent ma verge en la serrant à chaque descente. Son corps rougit, elle transpire et d’un coup, elle s’immobilise en soufflant. La manifestation de son orgasme est imperceptible, mais quand elle ouvre ses yeux embrumés, ils trahissent son plaisir.
Elle se penche sur moi et m’embrasse fougueusement. Elle me communique sa chaleur. Je la laisse reprendre son calme et son souffle. Quand elle se couche sur le côté, je caresse ses seins et son ventre qui tressaute encore de plaisir. Je lèche ses tétons dressés et d’une main, je cajole tendrement l’entrée de son vagin.
- « Oh merci ! C’est la première fois que je jouis avec un homme !
- Merci à toi de ce cadeau !
- Et toi, tu n’as pas jouis ?
- Le plus important c'était ton plaisir à toi. Et puis je te rappelle que nous ne sommes pas protégés.
- Oh mon dieu c’est vrai ! Mais… tu ne risques rien tu sais !
- Je dois dire que je n’y ai pas pensé, mais rassure-toi. Je compte bien jouir moi aussi. Nous n’en avons pas fini !
- Tu veux encore ?
- Bien sûr ! Je vais m'occuper de ton petit cul !
- Tu veux m’enculer ?
- Pourquoi pas ! Mais avant, je veux le lécher. Je crois que les lesbiennes adorent ça.
- Dis-donc ! Tu es bien renseigné toi !
- Le privilège de l’expérience.
- Si on m’avait dit que…
- Tu baiserais avec un vieil homme que tu as failli arrêter !
- C’est pas ça ! Avec toi, je ne sais pas pourquoi, j’ai confiance. Tu as été gentil et j’ai été attirée par toi. C’est la première fois que ça m’arrive.
- Je suis chanceux alors. »
Je la retourne et je relève ses fesses. Son petit trou épilé me nargue et je plonge ma bouche sur sa corolle odorante. Je me régale un moment de ses senteurs et du goût un peu âcre de son cul. J’ai envie d’elle. Je me redresse et pointe mon dard sur sa chatte
- « Je croyais que tu voulais mon cul !
- Ça te dérange si je commence par là ?
- Oh non ! Pas du tout !
- Je la pénètre alors en levrette. Son vagin étroit moule bien ma queue. Ses hanches pleines sont un régal pour les mains. Je la baise ainsi un moment, jusqu’à qu’elle dise :
- « Tu ne devais pas t’occuper de mon cul ?
- Tu es pressée dis-donc !
- J’aime ta queue ! Je suis sûre qu’elle va bien aller en moi.
- Coquine !
- Oui ! Profites-en bien mon salaud ! Pour une fois que je suis avec un mec qui me donne du plaisir ! Allez ! Prend mon cul ! »
Je me retire de sa chatte. Je plonge ma langue à nouveau dans son cul pour bien le lubrifier. Je sors du gel d’un tiroir et j’en injecte dans son anus. Je pointe mon gland. Son anus s’ouvre facilement sous la poussée et je la pénètre sans effort.
- « Oh c’est bon ! Je le savais ! Ta queue est parfaite pour mon cul ! »
Bernadette aime la sodomie. Elle doit la pratiquer régulièrement avec sa chérie. Elle passe une main sous elle et se branle en même temps. Si le plaisir vaginal est discret, il n’en est pas de même pour l’anal. Elle manifeste tout haut son bonheur de ressentir mes pénétrations. Après avoir longtemps attendu, je me libère et je sens ma jouissance monter.
- « Je vais jouir !
- Oui ! Viens ! Moi aussi je viens ! Continue ! C’est bon ! »
Dans un dernier effort, j’éjacule dans ses lombes alors que je sens ses muscles puissants me serrer fortement.
Après notre jouissance commune nous nous couchons enlacés et transpirants. Bernadette se confie sur sa vie, sur son amie, sur ses problèmes…
- « Vous vous appelez de temps en temps avec elle ?
- Maintenant, un peu moins, depuis…
- Qu’elle t’a trompée ?
- O.. Oui.
- Et si tu l’appelais ?
- M.. Maintenant ?
- Pourquoi pas ?
- C’est que…
- Un problème ?
- Quand nous nous appelons, nous le faisons en.. visio…
- Ah je vois ! Vous vous… « amusez » en direct c’est ça ?
- O.. Oui !
- Eh bien appelle-la.
- Mais… Elle va voir que…
- C’est le but.
- Je ne peux pas !
- Pourquoi ? Tu as honte ?
- Mais tu …
- Oui, je suis un homme, en plus nu dans le lit avec toi et je vais t’aider à la retrouver.
- Tu cherches toujours à m’aider.
- J’essaye. Je crois que cela va marcher. Fais-moi confiance.
- Depuis que je t’ai rencontré, j’ai l’impression que ma vie a changé ! »
Bernadette se lève et va chercher son téléphone. Nue comme maintenant, ce n’est plus la gendarme austère. Ses formes sont beaucoup plus attrayantes. Sa silhouette est superbe. Des jambes galbées, pas de ventre et des seins qui, sans être énormes, attirent l’œil, surtout les grandes aréoles roses et ses tétons proéminents. Je le lui dis :
- « Si tes collègues te voyaient comme ça, ils changeraient d’avis !
- Comment ?
- Nue, tu es superbe !
- Tu es fou !
- C’est ce que tu aimes non ?
- Je crois que oui.
- Bien. Alors maintenant appelle-la
- Mais.. On devrait s’habiller.
- Au contraire, sauf si tu as honte de ma vieille carcasse.
- Tu es fou ! Non ! Ta vieille carcasse comme tu dis et ton talent d’amant m’ont donné tant de plaisir !
- Alors, n’hésite plus.
- Tout de même ! »
Bernadette fait le numéro et après quelques sonneries, son amie décroche.
- « Ah ma chérie ! Que je suis heureuse de te voir ! Ça fait si longtemps ! Tu m’en veux encore, c’est ça ?
- Non ! Puisque je t’appelle.
- Mais,ma chérie, tu es… toute nue ! C’est pour moi ?
- Oui mon cœur !
- Attend ! Je me déshabille aussi. »
Sur l’écran, nous assistons à son effeuillage. La jeune femme est superbe et je ne suis pas étonné de l’amour que lui porte Bernadette. Quand elle est nue, elle se tourne vers l’écran et me découvre à côté de sa chérie. Elle fait un geste pour cacher ses seins.
- « Mais... Mais.. tu es .. avec … un homme !
- Oui ma chérie ! Nous venons de faire l’amour.. et il est très attentionné et bon amant.
- C’est pour ça que tu m’as appelée ! Pour te venger ! Et en plus avec un homme !
- Ne te fâche pas ! Je ne veux pas me… venger comme tu dis. C’est lui qui m’a demandé..
- Mais.. un homme ! Tu te rends compte ?
- Excusez-moi mademoiselle, mais je crois bon de vous dire que Bernadette vous aime et vous aime d’ailleurs beaucoup. Les circonstances qui ont fait que nous nous sommes retrouvés ainsi, seraient un peu longues à vous expliquer. Bernadette est très triste sans vous, surtout depuis que vous êtes éloignées. Elle vous aime et a compris que vous ayez eu une… aventure.
Entre elle et moi, il s’agit d’une… rencontre imprévue et qui ne durera pas, car je ne suis que de passage et je reprends la route dès demain. Je crois que la carrière de Bernadette va prendre un virage qui va lui permettre de vous retrouver, enfin, je l’espère, car rien n’est fait, mais, j’ai confiance.
- Vous êtes qui pour dire ça ?
- Elle vous expliquera. Je crois qu’elle doit venir vous retrouver dans quelques jours et vous aurez tout le temps de vous expliquer. Vous voyez, je ne suis qu’un vieil homme et notre… rencontre ne peut pas durer, d’autant que je ne suis pas d’ici. Elle a tout de même permis à votre chérie de se rendre compte que les besoins du corps font que parfois on peut… déraper, mais l’amour, lui, est toujours présent.
- Et c’est vous qui avez eu l’idée de vous montrer nu à ses côtés ?
- C’est exact. Il fallait un électrochoc autant pour vous que pour elle. Après notre… entretien, Bernadette n’arrêtait pas de parler de vous avec des sanglots dans la voix. Quand nous avons déjeuné ensemble hier, elle a aussi beaucoup parlé de vous. En fait, elle ne parle que de vous. Je vous ai déjà dit que ses… ennuis avec sa hiérarchie seront bientôt terminés. Elle pourra être nommée près de vous et vous pourrez à nouveau être, et même, vivre ensemble.
Je vais m’effacer en remerciant beaucoup Bernadette pour ses beaux moments qui, pour moi à mon âge, se font de plus en plus rares – pieux mensonge – Je crois aussi, que votre relation va évoluer dans le bon sens. Votre chérie est très belle quand elle est nue et qu’elle ne se cache pas sous son uniforme. Alors, ne la laissez pas passer et si… un homme, parfois s’immisce entre vous… partagez-le, il sera chanceux !
- Je t’aime ma chérie ! dit Bernadette
- Je t’aime ma chérie ! lui répond la femme. Je t’embrasse.. et vous aussi Monsieur ! Prenez soin d’elle !
- Si vous le permettez, alors… nous n’allons peut-être pas nous rhabiller tout de suite.
- Oh Claudette ! - j’apprends ainsi le prénom de la dame – Il est si…
- Ne dis rien ! Je suis jalouse ! A son âge, il me semble avoir beaucoup de… talents !
- Oh oui !
- A bientôt ma belle !
- A demain !
- Au revoir mademoiselle.
- Au revoir et.. merci Monsieur !
- Même si je vous ai… cocufié ?
- Justement, parce que vous m’avez cocufiée ! » Elle raccroche en riant
Bernadette me saute dans les bras et m’embrasse. Je dois dire que mon sexe a lui aussi vite réagit. Parler avec une femme nue au téléphone, une autre femme nue à ses côtés, qui embaume le sexe, n’a rien fait pour me calmer. Mais maintenant qu’elles se sont retrouvées, ma compagne sera-t-elle aussi… ouverte ?
- « Viens ! Je veux sucer cette bite qui m’a si bien enculée ! » Elle se penche sur moi, puis relève la tête. » Elle sent mon cul et pue le sperme ! J’adore !
- Tu es une sacrée cochonne quand tu te lâches !
- Je te fais honte ?
- Oh non ! Pas du tout ! Tu sauras qu’il m’en faut beaucoup ! Non, tu m’étonnes.
- Comment ? Comme gouine ou comme gendarme ?
- Ce n’est pas un gendarme que j’ai dans mon lit. Mais... pour quelqu’un qui n’aime que les femmes…
- C’est la faute à mon oncle si je n’aime pas les hommes, mais maintenant grâce à toi, je vais aussi les apprécier… peut-être...
- Tu es gentille.
- C’est toi qui es gentil. »
Elle replonge sur ma queue et la pompe comme une pro. Je ne comprends pas comment cette femme avec si peu d’expérience avec un homme, soit une vrai goule avec moi.
- « J’ai encore envie de toi ! C’est ta faute aussi ! Tu es vraiment bandante !
- Viens mon salaud ! Fais-moi encore femme ! J’aime ta queue ! »
Je la couche au bord du lit et je remonte ses jambes en les écartant. Elle est splendide comme ça. Debout contre la couche, je la baise longtemps et je lui demande de se caresser. Elle jouit deux fois encore. Alors j’ai envie de la boire.
Je me couche à mon tour et je lui demande de venir s’asseoir sur mon visage. Dans cette position, elle coule directement dans ma bouche et sa cyprine est un régal. Sous l’effet de ma langue elle en lâche encore plus, une vraie fontaine !
Bernadette ne reste pas inactive, elle a agrippé ma bite et me branle vivement. Je sens monter mon sperme et je jute dans sa main, alors que je suis toujours couché sous elle. Mon nez à l’entrée de son cul et la langue qui furète sa moule.
C’est elle qui abandonne et se couche sur le côté.
- « Ouf ! Tu m’as tuée !
- Et toi tu m’as vidé !
- J’ai beaucoup aimé voir gicler ton sperme. C’est la première fois que je vois ça en direct. J’ai même goûté. C’est bon !
- Tu es en train de devenir une sacrée salope, ma belle !
- Je comprends ce mot dit comme ça et ça me plaît de devenir une salope.
- Je crois que ta chérie va en profiter.
- En attendant, on pourrait dormir non ? Je suis morte !
- Je ne suis pas mieux que toi.
- Encore une première, je vais dormir avec un homme !
- Embrasse-moi !
- Oh oui !
- Ta bouche sent le sperme.
- C’est le tien mon chéri, tu aimes ?
- Mon chéri ! Ce n’est pas trop ?
- Non ! Tu es mon chéri, et il y a Claudette, mon amour.
- Allez, viens contre moi ! »
Je nous couvre de la couette et je crois que ni l’un, ni l’autre, ne reste éveillé longtemps.
Le matin, je me lève doucement et je la laisse dormir. Je pisse le plus discrètement possible. Au dehors, le vent souffle fort. Le camping-car garé face à l’océan ne risque rien. Bernadette sort de la chambre, magnifiquement nue. Elle s’approche, me donne un baiser et passe un bras autour de moi. Avec moi, elle observe le paysage.
- J’ai envie de faire une chose folle !
- Dis-moi.
- On sort comme ça nus, et on se fait gifler par le vent et les embruns.
- J’aime ta folie ! »
Sitôt dit, sitôt fait. Dehors, il fait moins bon que nous le pensions. A un mètre de la porte, serrés l’un contre l’autre, un bras écarté, le second enserrant la taille de l’autre, nous résistons quelques longues secondes avant de nous réfugier à l’intérieur, frigorifiés. Nous rions comme des enfants.
- « Vite ! A la douche ! »
Serrés dans l'étroite cabine, nous nous réchauffons mutuellement sous l’eau chaude.
Après avoir enfilé un peignoir, nous nous retrouvons à table pour déguster le petit-déjeuner.
- « Je voudrais te demander quelque chose. Réponds-moi franchement. Demande-t-elle.
- De quoi s’agit-il ?
- Voilà ! Je suis en récupération pour deux jours encore, je ne veux pas te déranger, mais… accepterais-tu que je reste avec toi ? » Elle a l’air d’une petite fille inquiète
- Mais bien sûr ! J’en serais très heureux !
- C’est sûr ?
- Tu m’as dit d’être franc, je le suis. Tu restes tant que tu veux.
- Oh merci ! » Elle m’étreint et m’embrasse.
- Fais attention, tu vas devenir hétéro, dis-je en riant.
- Je suis sûre que non mais je te soupçonne de rêver de te retrouver entre Claudette et moi.
- Je suis sûrement trop vieux pour elle.
- Tu ne l’es pas pour moi. Ne t’inquiète pas, je ne veux pas t’envahir ! Si j’ai bien compris, Coureur a envie de te retrouver dans le Nord. Tu te spécialises dans la Gendarmerie !
- Décidément tu retiens tout toi. Tu seras un remarquable enquêteur à la SR
- Enquêtrice !
- Bien sûr ma belle. J’ai une question.
- Je vais continuer mon tour du Cotentin, comment vas-tu revenir ici ?
- Ne t’inquiète pas. Je vais poser ma voiture au centre de Granville, le département a mis en place un service de cars très efficace. Pour les locaux c’est gratuit, pour ceux qui n’habitent pas dans le département, c’est 1 euro par jour.
- Alors d’accord ».
Bernadette va venir avec moi jusqu’à Cherbourg, en passant par le cap de la Hague au bout de la presqu’île. Depuis notre « folie » nus face au vent et aux embruns, Bernadette s’est découvert un attrait pour l’exhibitionnisme. Chaque jour, je la photographie nue dehors, face à l’océan ou contre le camion. A l’intérieur, elle aime poser sur le lit dans des positions érotiques.
Ces photos sont destinées d’abord à sa chérie. J’en utiliserai quelques unes sur mon blog érotique en prenant soin de cacher son visage.
Le dernier soir, avant de nous quitter, nous avons fait l’amour en visio par Skype face à Claudette qui se branlait avec un gode. Nous ne lui avions pas dit, mais j’ai amené Bernadette dans un sex-shop et lui ai fait acheter un gode ceinture pour elles deux.
Je la laisse devant la gare routière après un dernier baiser fougueux dont nous savons, sans le dire, que c’est vraiment le dernier. On se promet de rester en contact.
De là, je poursuis le tour du Cotentin avec bien sûr un passage par Sainte-Mère-Église et la côte qui a vu le débarquement de 1944, puis Cabourg, Deauville, Honfleur, avant de franchir le fabuleux pont de Normandie.
Ayant passé la Seine, je suis la côte, avec des haltes dans les merveilleuses villes : Etretat, Fécamp et le beau village de St Pierre en port..
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