Philippe, mon voisin impitoyable - Bonus avec Lucas (Partie 3)
Récit érotique écrit par Lowah [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-01-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Philippe, mon voisin impitoyable - Bonus avec Lucas (Partie 3)
Nous étions en Aout 2012. Plus de 5 mois s’étaient écoulés depuis le départ de Richard et pour oublier notre rupture, je m’étais noyée dans les études. Je venais de valider ma première année de Master et j’avais décidé de faire ma dernière année d’études à Montpellier. Mon départ était donc prévu moins de deux semaines plus tard, au début du mois de Septembre.
Ce jour-là, Lucas et moi avions prévu de passer la journée ensemble. Depuis mon anniversaire quelques jours plus tôt, nous nous étions beaucoup rapproché et avec mon départ quasi imminent, c’était l’occasion de profiter du peu de temps qu’il nous restait ensemble. Il m’avait donc invité au resto et nous avions passé l’après-midi à nous balader dans les rues de Paris. Puis, pour terminer la journée, nous décidâmes de poursuivre avec une petite soirée film. Lorsque nous arrivâmes chez lui en fin d’après-midi, l’appartement semblait vide et nous nous dirigeâmes directement dans sa chambre. Deux heures plus tard, alors que Lucas cherchait notre prochain film, je décidai de me dégourdir un peu les jambes et j’en profitai pour aller nous chercher quelque chose à boire dans la cuisine. Je pris une brique de jus dans le réfrigérateur puis je me dirigeai vers le placard en hauteur pour prendre des verres lorsque je senti un corps me coller contre la table en dessous, des mains se resserrer sur ma taille et des lèvres au creux de mon cou.
-Toi et moi ici, ça ne te rappelle rien ? me chuchota Philippe à l’oreille.
Prise par surprise, je lâchai les deux verres que j’avais dans les mains et ils s’écrasèrent sur le sol en mille morceaux. Depuis quand était-il là ? J’eu à peine le temps de me dégager de Philippe que Lucas déboula dans la cuisine.
-Tout va b…papa ?
Il s’était stoppé net et ses yeux passèrent de Philippe à moi pendant ce qui me sembla être une éternité.
-Je ne t’ai pas entendu rentrer, lui lança t-il sèchement.
-Je ne voulais pas vous déranger, répondit Philippe calmement.
L’atmosphère était très tendue, j’étais certaine d’être rouge pivoine et je n’osais pas ouvrir la bouche. Puis le regard de Lucas s’arrêta sur moi, ce qui me fit rougir encore plus.
-Tout va bien Morgane ? me demanda t-il en me fixant dans les yeux.
-…oui, oui, répondis-je timidement en retrouvant l’usage de la parole. J’ai juste euh… fait tomber des verres, désolée…-Je m’en occupe, lança Philippe en attrapant d’autres verres et en me les donnant. Vous pouvez y aller.
Lucas lança un dernier regard vers son beau-père puis il ressortit de la cuisine avec moi sur ses talons.
Cela faisait maintenant quelques minutes que nous étions de retour dans la chambre, mais Lucas n’avait toujours pas dit un seul mot et il avait complètement changé d’humeur.
-Est-ce que ça va ? osai-je lui demander pour mettre fin à ce silence pesant.
-Je n’en sais rien Morgane, répondit-il froidement. Qu’est-ce que tu faisais dans la cuisine avec mon père ? Est-ce que tu recouches avec lui ?
-Mais non, protestai-je, surprise ! Tu sais bien qu’entre lui et moi c’est terminé depuis longtemps.
-Comment savoir si tu me dis la vérité ? me demanda-t-il presque énervé. Je dois te croire sur parole ?
-Lucas sérieusement ! m’exclamai-je. Arrête s’il te plait. Il ne se passe plus rien entre lui et moi, c’est fini, je te le jure.
Doucement, je m’approchai de lui, mais au moment ou je m’apprêtais à l’enlacer, il eu un mouvement de recul assez violent. Son regard avait changé, il ne me croyait pas. Ce rejet soudain me blessa plus que je n’aurais pu l’imaginer et sentant des larmes me monter aux yeux, j’attrapai mes affaires sans dire un mot et je rentrai chez moi sans qu’il n’essaie de me retenir.
Plus d’une semaine s’était écoulée depuis la fameuse soirée chez Lucas et nous ne nous étions toujours pas reparlé depuis. Il n’avait pas cherché à me voir, ni essayé de m’appeler et lorsque nous nous croisions sur le palier, nous nous s’évitions comme la peste. Puis samedi arriva, le jour juste avant mon départ. Mes valises étant déjà faites, je me préparai pour la petite fête qu’organisait dans son nouvel appartement ma copine Laura qui m’avait supplié de venir histoire qu’on s’amuse une dernière fois avant mon départ. Pour l’occasion, je décidai de mettre une petite robe jaune dorée très moulante ainsi qu’une paire d’escarpin noire, puis après avoir attrapé ma veste et mon sac, je sorti de chez moi pour me rendre à la soirée.
Lorsque j’arrivai, l’appartement de mon amie était déjà plein à craquer. J’eu à peine le temps de faire deux pas que Laura me sauta dessus pour me mettre un verre entre les mains et pour me présenter du monde. Je fis donc la connaissance de nouvelles personnes et notamment d’un certain Damien, la trentaine, grand, brun et particulièrement mignon. La soirée se déroulait très bien et je me déhanchais au rythme de la musique lorsque j’aperçus Lucas à l’autre bout de la pièce entouré de deux filles qui se trémoussaient contre lui. Depuis quand était-il là et surtout que faisait-il ici ? Le voir en si bonne compagnie, le sourire aux lèvres me fit un petit pincement au coeur. Je ne m’en étais pas rendu compte mais j’avais arrêté de danser et je le fixais à travers la foule. Puis finalement, son regard croisa le miens quelques secondes. Je me retournai brusquement et je heurtai Damien de plein fouet.
-Attention ma belle ! me lança t-il en m’agrippant par les hanches.
-Excuse-moi, lui répondis-je en m’empourprant.
-Ce n’est pas grave, me dit-il en m’attirant encore plus vers lui. Tu danses avec moi ?
-Euh…d’accord !
Je dansai avec Damien une bonne partie de la soirée et de manière de plus en plus sensuelle. Je ne sais pas si c’était dû à l’alcool ou à la présence de Lucas à cette petite fête mais je ne lui dis rien quand ses mains se baladèrent le long de mon corps ni lorsqu’elles empoignèrent mes fesses. Je le sentais de plus en plus chaud et je pus même sentir un bosse se former au niveau de son entre-jambe mais sur le moment la situation m’amusait et au fond je voulais juste que Lucas me voit en train de m’amuser avec un autre.
-Tu m’excites vraiment beaucoup Morgane ! me susurra Damien en se frottant contre moi.
-Je vois ça, lui répondis-je amusée.
-Ecoute, je n’habite pas très loin d’ici. On pourrait s’éclipser et finir la soirée chez moi. J’ai vraiment très envie de toi.
-Pardon ? lui lançais-je en essayant finalement de me décoller un peu à lui.
-Allez, ne fait pas ta timide ! Je te promets que tu vas adorer tout ce que je vais te faire ma belle…-Je n’ai pas l’intention de coucher avec toi Damien.
-Arrête de faire la coincée ! me dit-il en me caressant fermement les fesses et essayant de passer sa main sous ma robe. Tu m’as chauffé à mort toute la soirée…-Non, n’insiste pas !
De toutes mes forces, je le repoussai, puis je me mis à la recherche de la salle de bain afin de me rafraichir un peu.
Je me regardai dans le miroir en face du lavabo et je constatai avec satisfaction que mon maquillage était toujours bien en place lorsque la porte de la salle de bain s’ouvrit. Je me retournai, m’apprêtant à demander à cet intrus d’attendre son tour mais en le voyant, je fus coupée dans mon élan : c’était Lucas. Sans dire un mot, je me remis devant la glace afin d’arranger un peu mes cheveux.
-Salut ! me lança t-il après quelques instants de silence.
-Salut, lui répondis-je avec une légère hésitation.
-Alors euh…tu as un nouveau mec ?
-Quoi ? lui demandai-je en le dévisageant à travers le miroir.
-Le gars avec qui tu as dansé presque toute la soirée, c’est ton mec ?
-C’est le seul truc que tu trouves à me dire ? m’exclamai-je. Et puis qu’est ce que ça peut te faire de toute façon ? Ça fait presque deux semaines que tu m’ignores complètement.
-Ça va, excuse moi !
Nous nous fixâmes un moment, sans rien dire, puis je retournai mon attention sur moi afin de replacer ma robe comme il fallait. Puis finalement, je rompis le silence.
-Ce n’est pas mon mec, je le connais à peine ce type.
Lentement, il s’avança vers moi. Il plaça ses bras autour de ma taille et posa son menton au creux de mon cou. La proximité de son corps avec le mien me fit frissonner.
-Je suis désolé Morgane, me dit-il doucement. J’ai été con.
À nouveaux, nous nous regardâmes dans le miroir, puis finalement je posai mes mains sur ses bras en soupirant.
-Tu m’as vraiment manqué ! me dit-il en me serrant plus fort et en me faisant un bisous sur la joue.
-Toi aussi tu m’as manqué Lucas…Je me sentais bien comme ça, dans ses bras, je ne voulais vraiment pas qu’il me lâche. Je ne sais pas combien de temps nous restâmes ainsi collé au beau milieu de la salle de bain. Puis finalement, il me déposa un autre bisous sur la joue, et encore un autre, beaucoup plus sensuel cette fois-ci. Lentement, je tournai la tête, rapprochant ma bouche de la sienne. Nous hésitâmes un moment, nos lèvres se cherchèrent, se caressèrent quelques instants, puis enfin s’emmêlèrent langoureusement.
Lucas et moi étions dans la salle de bain du nouvel appartement de Laura en train de nous embrasser et nous ne pouvions plus nous arrêter. Ses baisers étaient passionnés et fougueux et ils me rendaient folle de désir. Dans le feu de l’action, Lucas desserra son étreinte puis il glissa ses mains le long de mes cuisses. Sans ménagement, fit remonter ma robe sur mes hanches avant de passer ses pouces sous l’élastique de mon string qu’il fit glisser juste assez pour découvrir mon pubis intégralement épilé. Sa main droite parcourut ensuite mon ventre avant d’arriver sur ma poitrine tandis que son autre main fit le chemin inverse et se retrouva entre mes cuisses. Il caressa d’abord mes grandes lèvres puis lentement il vint titiller mon clitoris. Sentant le plaisir montrer, je laissai échapper un petit gémissement. Sa bouche libera la mienne pour venir parsemer mon cou de baisers et je me mordis la lèvre lorsque je sentis ses doigts s’immiscer entre mes petites lèvres. Soudain, la porte de la salle de bain s’ouvrit et une rousse bien éméchée fit son apparition. En une fraction de seconde, Lucas rebaissa ma robe afin de cacher mon intimité.
-Oups, désolée ! lança la fille lorsqu’elle réalisa que nous étions là, avant de repartir.
Nous restâmes silencieux un moment puis finalement amusés par la situation, nous rigolâmes un bon coup. Après nous être calmés, nous nous embrassâmes encore quelques instants puis après avoir remis mon string en place et nous être arrangés, nous décidâmes de quitter la soirée.
Vingt minutes plus tard, après que Lucas m’ait ramené avec sa nouvelle voiture, nous arrivâmes dans notre immeuble, devant nos appartements. Nous étions parti assez tôt de la soirée et il était seulement un peu plus de 2h00 du matin.
La relation que j’avais avec Lucas avait toujours été particulière. En effet, officiellement nous étions amis, cependant nous avions déjà couché ensemble une fois et nous avions flirté à de nombreuses reprises. Il y avait toujours eu une tension sexuelle entre nous que nous nous efforcions plus ou moins de contenir, mais, cette nuit-là, la situation semblait complètement nous échapper. Sans trop me laisser le temps d’y réfléchir, Lucas m’entraina chez lui. Nathalie et Philippe étant de sorti, nous avions à priori l’appartement pour nous. À peine avait-il refermé la porte d’entrée que nous nous embrassâmes avec fougue tout en nous dirigeant vers sa chambre. En quelques secondes, nous nous débarrassâmes de nos chaussures, de nos vestes et de mon sac, puis il me libera de ma robe avant de dégrafer mon soutien gorge et de m’enlever mon string. Il passa ensuite ses mains sous mes fesses pour m’agripper les cuisses et me souleva afin de me porter jusqu’à son lit. Il faisait nuit mais le lampadaire dehors éclairait suffisamment la pièce, ce qui me permettait de distinguer les traits de son visage. Impatiente, je l’attirai vers moi et je lui retirai son tee-shirt. Nos langues se trouvèrent pour la dixième fois cette nuit là et nous nous embrassâmes jusqu’à en perdre notre souffle. Sa bouche délaissa ensuite la mienne pour venir s’attarder sur mes seins avant de se balader sur mon ventre et d’arriver sur mon entrejambe.
-Ça fait tellement longtemps que j’attends de pouvoir regôuter ta petite chatte Morgane ! me dit-il en embrassant mon pubis.
Avec force, il écarta mes cuisses au maximum puis lentement, il commença à me lécher le sexe. Sa langue experte caressa mes grandes et mes petites lèvres avant de s’enfoncer petit à petit dans mon intimité, ce qui me fit me mordre la lèvre pour tenter de réfréner mes gémissements. Après quelques allées et venues, il remonta sur mon clitoris et avec délectation, il suça et lécha ma petite boule de chair déjà bien gonflée. C’était vraiment trop bon. Le plaisir grandissant en moi, je sentis que je n’allais pas tenir longtemps.
-Lucas, non ! Arrête, arrête…Avec fermeté, je resserrai les cuisses et il s’arrêta, malgré lui. Je me redressai sur le lit et devant son regard interrogateur, je me levai.
-Mais à quoi tu joues Morgane ? me demanda t-il frustré. Je sais que tu en a envie, et putain moi aussi j’en ai très très envie…-Tais-toi un peu et allonge toi sur le lit ! le coupai-je amusée. Je n’en peux plus d’attendre, j’ai envie de sentir ta queue !
Après une seconde d’hésitation, je le vis sourire dans la pénombre, puis il s’exécuta. Une fois bien s’installé, je m’agenouillai à côté de lui et je dézippai son jean afin de libérer sa queue de son caleçon. Elle était déjà bien dure et luisante et sans perdre plus de temps, je passai le bout de ma langue dessus, ce qui lui tira un grognement de plaisir. Je suçai ensuite son gland quelques instants avant d’enfoncer sa queue dans ma bouche puis lentement je commençai à aller et venir sur son membre tout en lui caressant les couilles. Ses grognements se firent de plus en plus nombreux et je sentis quelques gouttes de son sperme se déverser dans ma bouche. Toujours aussi impatiente de le sentir en moi, je le suçai encore quelques minutes, puis je me plaça finalement au dessus de sa queue. Je la fis glisser le long de mon sexe humide et lentement, je m’empilai dessus centimètre par centimètre.
Les yeux mi-clos, j’ondulais mon corps sur celui de Lucas tandis que ses mains parcouraient mes courbes. Sa queue logée au fond de ma chatte trempée prenait toute la place et je soupirais de plaisir sans trop pouvoir me retenir. Ses mains vinrent ensuite empoigner et caresser mes seins, ce qui m’excitait encore plus. Je variais entre les ondulations de mon bassin et des mouvements de vas-et-vient. Je menais le rythme de nos ébats, je prenais mon pied et à l’entendre, je n’étais pas la seule. Lucas glissa ensuite ses mains sur mes hanches afin de les saisir fermement, puis petit à petit il se mit à accompagner mes mouvements de plus en plus intensément. C’était maintenant lui qui rythmait ses allées et venues en moi et ses coups de reins puissant m’arrachait des petits cris. Mon plaisir se décuplait et j’étais au bord de l’extase. L’espace d’une demi-seconde, mon regard balaya la pièce lorsque je remarquai une présence derrière la porte de la chambre à moitié ouverte : c’était Philippe et il me fixait d’un air féroce. Je ne savais pas depuis combien de temps il était là à assister à cette scène entre son beau fils et moi mais même quand nos regards se croisèrent, il ne bougea pas d’un centimetre. Fait encore plus surprenant, malgré ma surprise et mon malaise, je ne détournai pas mon regard non plus et quelque part le fait que Philippe me voit en train de coucher avec un autre m’excitait encore plus, même si étant donné leur lien, la situation était plus que glauque. Il ne me fallu pas longtemps pour que je sois envahis de spasmes et que mon sexe en feu ne se contracte sur la queue de Lucas.
-Oh oui Lucas ! hurlai-je presque. Continue, continue…Oh oui…Je jouis bruyamment et intensément, puis quelques instants plus tard, Lucas enfonça ses doigts dans ma chair et éjacula en moi dans une série de grognements presque bestiaux. Il remonta ensuite ses mains sur mon dos afin de m’attirer vers lui et nous nous embrassâmes avec fougue avant de nous enlacer sur son lit. Du coin de l’oeil, je regardai en direction de la porte : Philippe n’était plus là.
Une bonne demi-heure plus tard, Lucas étant profondément endormi, je me décidai à rentrer chez moi car je ne voulais pas passer la nuit ici sachant que Philippe était là. Sans faire de bruit et ne réussissant pas à mettre la main sur mes sous-vêtements, j’enfilai ma robe sans rien en dessous ainsi que ma veste. J’attrapai ensuite mon sac et mes chaussures et après avoir embrassé Lucas qui dormait toujours à point fermé, je quittai sa chambre. Alors que je me dirigeai vers la porte d’entrée, je tombai nez à nez avec Philippe. Il faisait sombre mais je pouvais tout de même voir qu’il me lançait un regard que j’avais déjà dû affronter il y avait déjà plus d’un an lorsqu’il avait apprit que j’avais justement couché avec Lucas. Brusquement, il me plaqua contre le mur, porta sa main à mon cou et serra légèrement. Je n’essayai même pas de me dégager.
-Lâche-moi, sinon je cris ! lui chuchotai-je en soutenant son regard.
-Ben vas-y, cris ! me répondit-il les dents serrées. Qu’est-ce que tu attends, cris !
Nous restâmes ainsi quelques instants, puis il se colla à moi, m’écrasant encore plus contre le mur.
-Arrête, putain ! Arrête…-J’ai pas du tout envie d’arrêter Morgane !
Il approcha ses lèvres de mon front pour l’embrasser, puis il descendit sur ma joue et enfin sur ma bouche mais je tournai la tête. Il n’y avait plus un seul bruit autour de nous, sauf sa respiration saccadée qui faisait écho à la mienne. De son autre main, il vint me caresser le visage, il passa son pouce sur mes lèvres et à nouveau il essaya de m’embrasser, mais là encore, je détournai le visage. Mécontent, il resserra un peu plus sa main sur ma gorge et il me tira les cheveux.
-Tu veux ses poils de bite dans la bouche ? lui demandai-je avec un léger sourire narquois.
Lorsqu’il comprit où je voulais en venir, il me relâcha presque instantanément. Je restai quelques instant appuyée contre le mur afin de me calmer un peu, puis après lui avoir rendu son regard noir, je me dirigeai enfin vers la porte d’entrée et je rentrai chez moi.
Quelques heures plus tard, après une bonne nuit de sommeil, je me préparai pour mon grand départ. J’étais à la fois impatiente de pouvoir vivre de nouvelles expériences à Montpellier et triste de devoir m’éloigner de Lucas. Cependant, j’étais soulagée qu’on ait pu se réconcilier…et même plus encore !
En début d’après midi, un peu avant que je ne quitte l’appartement avec mes parents afin d’aller prendre mon train, Lucas passa me dire au revoir. Dès qu’il arriva dans ma chambre, je me ruai sur lui. Nos lèvres se mêlèrent furieusement et nos langues se caressèrent avec envie.
-Je t’ai apporté un petit quelque chose, me dit-il lorsque nos bouches se lâchèrent enfin.
Il me tendit alors l’énorme sac qu’il tenait en main.
-Qu’est-ce que c’est ? lui demandai-je, le sourire aux lèvres.
-Ben ouvre !
Sans plus attendre, je m’exécutai. C’était un petit coussin personnalisé où une photo de Lucas et moi était imprimée.
-Euh bon…c’est vraiment pas un truc de fou mais je voulais te le donner avant que tu partes. Je m’en suis pris un aussi, je trouvais que ça rendait bien dessus. Tu penseras à moi comme ça…-J’adore Lucas. Merci beaucoup !
Tout sourire, il me serra contre lui et nous nous enlaçâmes.
-Et moi ? J’ai pas droit à un petit quelque chose ? me demanda t-il amusé.
-Tu as déjà gardé mes sous vêtements de hier, ça suffit largement.
Nous rigolâmes un moment avant de finalement nous relâcher. Puis, nous nous échangeâmes des regards tristes et nous nous embrassâmes encore une fois, plus tendrement, avant que je m’en aille pour au moins un an.
***À SUIVRE ***
Ce jour-là, Lucas et moi avions prévu de passer la journée ensemble. Depuis mon anniversaire quelques jours plus tôt, nous nous étions beaucoup rapproché et avec mon départ quasi imminent, c’était l’occasion de profiter du peu de temps qu’il nous restait ensemble. Il m’avait donc invité au resto et nous avions passé l’après-midi à nous balader dans les rues de Paris. Puis, pour terminer la journée, nous décidâmes de poursuivre avec une petite soirée film. Lorsque nous arrivâmes chez lui en fin d’après-midi, l’appartement semblait vide et nous nous dirigeâmes directement dans sa chambre. Deux heures plus tard, alors que Lucas cherchait notre prochain film, je décidai de me dégourdir un peu les jambes et j’en profitai pour aller nous chercher quelque chose à boire dans la cuisine. Je pris une brique de jus dans le réfrigérateur puis je me dirigeai vers le placard en hauteur pour prendre des verres lorsque je senti un corps me coller contre la table en dessous, des mains se resserrer sur ma taille et des lèvres au creux de mon cou.
-Toi et moi ici, ça ne te rappelle rien ? me chuchota Philippe à l’oreille.
Prise par surprise, je lâchai les deux verres que j’avais dans les mains et ils s’écrasèrent sur le sol en mille morceaux. Depuis quand était-il là ? J’eu à peine le temps de me dégager de Philippe que Lucas déboula dans la cuisine.
-Tout va b…papa ?
Il s’était stoppé net et ses yeux passèrent de Philippe à moi pendant ce qui me sembla être une éternité.
-Je ne t’ai pas entendu rentrer, lui lança t-il sèchement.
-Je ne voulais pas vous déranger, répondit Philippe calmement.
L’atmosphère était très tendue, j’étais certaine d’être rouge pivoine et je n’osais pas ouvrir la bouche. Puis le regard de Lucas s’arrêta sur moi, ce qui me fit rougir encore plus.
-Tout va bien Morgane ? me demanda t-il en me fixant dans les yeux.
-…oui, oui, répondis-je timidement en retrouvant l’usage de la parole. J’ai juste euh… fait tomber des verres, désolée…-Je m’en occupe, lança Philippe en attrapant d’autres verres et en me les donnant. Vous pouvez y aller.
Lucas lança un dernier regard vers son beau-père puis il ressortit de la cuisine avec moi sur ses talons.
Cela faisait maintenant quelques minutes que nous étions de retour dans la chambre, mais Lucas n’avait toujours pas dit un seul mot et il avait complètement changé d’humeur.
-Est-ce que ça va ? osai-je lui demander pour mettre fin à ce silence pesant.
-Je n’en sais rien Morgane, répondit-il froidement. Qu’est-ce que tu faisais dans la cuisine avec mon père ? Est-ce que tu recouches avec lui ?
-Mais non, protestai-je, surprise ! Tu sais bien qu’entre lui et moi c’est terminé depuis longtemps.
-Comment savoir si tu me dis la vérité ? me demanda-t-il presque énervé. Je dois te croire sur parole ?
-Lucas sérieusement ! m’exclamai-je. Arrête s’il te plait. Il ne se passe plus rien entre lui et moi, c’est fini, je te le jure.
Doucement, je m’approchai de lui, mais au moment ou je m’apprêtais à l’enlacer, il eu un mouvement de recul assez violent. Son regard avait changé, il ne me croyait pas. Ce rejet soudain me blessa plus que je n’aurais pu l’imaginer et sentant des larmes me monter aux yeux, j’attrapai mes affaires sans dire un mot et je rentrai chez moi sans qu’il n’essaie de me retenir.
Plus d’une semaine s’était écoulée depuis la fameuse soirée chez Lucas et nous ne nous étions toujours pas reparlé depuis. Il n’avait pas cherché à me voir, ni essayé de m’appeler et lorsque nous nous croisions sur le palier, nous nous s’évitions comme la peste. Puis samedi arriva, le jour juste avant mon départ. Mes valises étant déjà faites, je me préparai pour la petite fête qu’organisait dans son nouvel appartement ma copine Laura qui m’avait supplié de venir histoire qu’on s’amuse une dernière fois avant mon départ. Pour l’occasion, je décidai de mettre une petite robe jaune dorée très moulante ainsi qu’une paire d’escarpin noire, puis après avoir attrapé ma veste et mon sac, je sorti de chez moi pour me rendre à la soirée.
Lorsque j’arrivai, l’appartement de mon amie était déjà plein à craquer. J’eu à peine le temps de faire deux pas que Laura me sauta dessus pour me mettre un verre entre les mains et pour me présenter du monde. Je fis donc la connaissance de nouvelles personnes et notamment d’un certain Damien, la trentaine, grand, brun et particulièrement mignon. La soirée se déroulait très bien et je me déhanchais au rythme de la musique lorsque j’aperçus Lucas à l’autre bout de la pièce entouré de deux filles qui se trémoussaient contre lui. Depuis quand était-il là et surtout que faisait-il ici ? Le voir en si bonne compagnie, le sourire aux lèvres me fit un petit pincement au coeur. Je ne m’en étais pas rendu compte mais j’avais arrêté de danser et je le fixais à travers la foule. Puis finalement, son regard croisa le miens quelques secondes. Je me retournai brusquement et je heurtai Damien de plein fouet.
-Attention ma belle ! me lança t-il en m’agrippant par les hanches.
-Excuse-moi, lui répondis-je en m’empourprant.
-Ce n’est pas grave, me dit-il en m’attirant encore plus vers lui. Tu danses avec moi ?
-Euh…d’accord !
Je dansai avec Damien une bonne partie de la soirée et de manière de plus en plus sensuelle. Je ne sais pas si c’était dû à l’alcool ou à la présence de Lucas à cette petite fête mais je ne lui dis rien quand ses mains se baladèrent le long de mon corps ni lorsqu’elles empoignèrent mes fesses. Je le sentais de plus en plus chaud et je pus même sentir un bosse se former au niveau de son entre-jambe mais sur le moment la situation m’amusait et au fond je voulais juste que Lucas me voit en train de m’amuser avec un autre.
-Tu m’excites vraiment beaucoup Morgane ! me susurra Damien en se frottant contre moi.
-Je vois ça, lui répondis-je amusée.
-Ecoute, je n’habite pas très loin d’ici. On pourrait s’éclipser et finir la soirée chez moi. J’ai vraiment très envie de toi.
-Pardon ? lui lançais-je en essayant finalement de me décoller un peu à lui.
-Allez, ne fait pas ta timide ! Je te promets que tu vas adorer tout ce que je vais te faire ma belle…-Je n’ai pas l’intention de coucher avec toi Damien.
-Arrête de faire la coincée ! me dit-il en me caressant fermement les fesses et essayant de passer sa main sous ma robe. Tu m’as chauffé à mort toute la soirée…-Non, n’insiste pas !
De toutes mes forces, je le repoussai, puis je me mis à la recherche de la salle de bain afin de me rafraichir un peu.
Je me regardai dans le miroir en face du lavabo et je constatai avec satisfaction que mon maquillage était toujours bien en place lorsque la porte de la salle de bain s’ouvrit. Je me retournai, m’apprêtant à demander à cet intrus d’attendre son tour mais en le voyant, je fus coupée dans mon élan : c’était Lucas. Sans dire un mot, je me remis devant la glace afin d’arranger un peu mes cheveux.
-Salut ! me lança t-il après quelques instants de silence.
-Salut, lui répondis-je avec une légère hésitation.
-Alors euh…tu as un nouveau mec ?
-Quoi ? lui demandai-je en le dévisageant à travers le miroir.
-Le gars avec qui tu as dansé presque toute la soirée, c’est ton mec ?
-C’est le seul truc que tu trouves à me dire ? m’exclamai-je. Et puis qu’est ce que ça peut te faire de toute façon ? Ça fait presque deux semaines que tu m’ignores complètement.
-Ça va, excuse moi !
Nous nous fixâmes un moment, sans rien dire, puis je retournai mon attention sur moi afin de replacer ma robe comme il fallait. Puis finalement, je rompis le silence.
-Ce n’est pas mon mec, je le connais à peine ce type.
Lentement, il s’avança vers moi. Il plaça ses bras autour de ma taille et posa son menton au creux de mon cou. La proximité de son corps avec le mien me fit frissonner.
-Je suis désolé Morgane, me dit-il doucement. J’ai été con.
À nouveaux, nous nous regardâmes dans le miroir, puis finalement je posai mes mains sur ses bras en soupirant.
-Tu m’as vraiment manqué ! me dit-il en me serrant plus fort et en me faisant un bisous sur la joue.
-Toi aussi tu m’as manqué Lucas…Je me sentais bien comme ça, dans ses bras, je ne voulais vraiment pas qu’il me lâche. Je ne sais pas combien de temps nous restâmes ainsi collé au beau milieu de la salle de bain. Puis finalement, il me déposa un autre bisous sur la joue, et encore un autre, beaucoup plus sensuel cette fois-ci. Lentement, je tournai la tête, rapprochant ma bouche de la sienne. Nous hésitâmes un moment, nos lèvres se cherchèrent, se caressèrent quelques instants, puis enfin s’emmêlèrent langoureusement.
Lucas et moi étions dans la salle de bain du nouvel appartement de Laura en train de nous embrasser et nous ne pouvions plus nous arrêter. Ses baisers étaient passionnés et fougueux et ils me rendaient folle de désir. Dans le feu de l’action, Lucas desserra son étreinte puis il glissa ses mains le long de mes cuisses. Sans ménagement, fit remonter ma robe sur mes hanches avant de passer ses pouces sous l’élastique de mon string qu’il fit glisser juste assez pour découvrir mon pubis intégralement épilé. Sa main droite parcourut ensuite mon ventre avant d’arriver sur ma poitrine tandis que son autre main fit le chemin inverse et se retrouva entre mes cuisses. Il caressa d’abord mes grandes lèvres puis lentement il vint titiller mon clitoris. Sentant le plaisir montrer, je laissai échapper un petit gémissement. Sa bouche libera la mienne pour venir parsemer mon cou de baisers et je me mordis la lèvre lorsque je sentis ses doigts s’immiscer entre mes petites lèvres. Soudain, la porte de la salle de bain s’ouvrit et une rousse bien éméchée fit son apparition. En une fraction de seconde, Lucas rebaissa ma robe afin de cacher mon intimité.
-Oups, désolée ! lança la fille lorsqu’elle réalisa que nous étions là, avant de repartir.
Nous restâmes silencieux un moment puis finalement amusés par la situation, nous rigolâmes un bon coup. Après nous être calmés, nous nous embrassâmes encore quelques instants puis après avoir remis mon string en place et nous être arrangés, nous décidâmes de quitter la soirée.
Vingt minutes plus tard, après que Lucas m’ait ramené avec sa nouvelle voiture, nous arrivâmes dans notre immeuble, devant nos appartements. Nous étions parti assez tôt de la soirée et il était seulement un peu plus de 2h00 du matin.
La relation que j’avais avec Lucas avait toujours été particulière. En effet, officiellement nous étions amis, cependant nous avions déjà couché ensemble une fois et nous avions flirté à de nombreuses reprises. Il y avait toujours eu une tension sexuelle entre nous que nous nous efforcions plus ou moins de contenir, mais, cette nuit-là, la situation semblait complètement nous échapper. Sans trop me laisser le temps d’y réfléchir, Lucas m’entraina chez lui. Nathalie et Philippe étant de sorti, nous avions à priori l’appartement pour nous. À peine avait-il refermé la porte d’entrée que nous nous embrassâmes avec fougue tout en nous dirigeant vers sa chambre. En quelques secondes, nous nous débarrassâmes de nos chaussures, de nos vestes et de mon sac, puis il me libera de ma robe avant de dégrafer mon soutien gorge et de m’enlever mon string. Il passa ensuite ses mains sous mes fesses pour m’agripper les cuisses et me souleva afin de me porter jusqu’à son lit. Il faisait nuit mais le lampadaire dehors éclairait suffisamment la pièce, ce qui me permettait de distinguer les traits de son visage. Impatiente, je l’attirai vers moi et je lui retirai son tee-shirt. Nos langues se trouvèrent pour la dixième fois cette nuit là et nous nous embrassâmes jusqu’à en perdre notre souffle. Sa bouche délaissa ensuite la mienne pour venir s’attarder sur mes seins avant de se balader sur mon ventre et d’arriver sur mon entrejambe.
-Ça fait tellement longtemps que j’attends de pouvoir regôuter ta petite chatte Morgane ! me dit-il en embrassant mon pubis.
Avec force, il écarta mes cuisses au maximum puis lentement, il commença à me lécher le sexe. Sa langue experte caressa mes grandes et mes petites lèvres avant de s’enfoncer petit à petit dans mon intimité, ce qui me fit me mordre la lèvre pour tenter de réfréner mes gémissements. Après quelques allées et venues, il remonta sur mon clitoris et avec délectation, il suça et lécha ma petite boule de chair déjà bien gonflée. C’était vraiment trop bon. Le plaisir grandissant en moi, je sentis que je n’allais pas tenir longtemps.
-Lucas, non ! Arrête, arrête…Avec fermeté, je resserrai les cuisses et il s’arrêta, malgré lui. Je me redressai sur le lit et devant son regard interrogateur, je me levai.
-Mais à quoi tu joues Morgane ? me demanda t-il frustré. Je sais que tu en a envie, et putain moi aussi j’en ai très très envie…-Tais-toi un peu et allonge toi sur le lit ! le coupai-je amusée. Je n’en peux plus d’attendre, j’ai envie de sentir ta queue !
Après une seconde d’hésitation, je le vis sourire dans la pénombre, puis il s’exécuta. Une fois bien s’installé, je m’agenouillai à côté de lui et je dézippai son jean afin de libérer sa queue de son caleçon. Elle était déjà bien dure et luisante et sans perdre plus de temps, je passai le bout de ma langue dessus, ce qui lui tira un grognement de plaisir. Je suçai ensuite son gland quelques instants avant d’enfoncer sa queue dans ma bouche puis lentement je commençai à aller et venir sur son membre tout en lui caressant les couilles. Ses grognements se firent de plus en plus nombreux et je sentis quelques gouttes de son sperme se déverser dans ma bouche. Toujours aussi impatiente de le sentir en moi, je le suçai encore quelques minutes, puis je me plaça finalement au dessus de sa queue. Je la fis glisser le long de mon sexe humide et lentement, je m’empilai dessus centimètre par centimètre.
Les yeux mi-clos, j’ondulais mon corps sur celui de Lucas tandis que ses mains parcouraient mes courbes. Sa queue logée au fond de ma chatte trempée prenait toute la place et je soupirais de plaisir sans trop pouvoir me retenir. Ses mains vinrent ensuite empoigner et caresser mes seins, ce qui m’excitait encore plus. Je variais entre les ondulations de mon bassin et des mouvements de vas-et-vient. Je menais le rythme de nos ébats, je prenais mon pied et à l’entendre, je n’étais pas la seule. Lucas glissa ensuite ses mains sur mes hanches afin de les saisir fermement, puis petit à petit il se mit à accompagner mes mouvements de plus en plus intensément. C’était maintenant lui qui rythmait ses allées et venues en moi et ses coups de reins puissant m’arrachait des petits cris. Mon plaisir se décuplait et j’étais au bord de l’extase. L’espace d’une demi-seconde, mon regard balaya la pièce lorsque je remarquai une présence derrière la porte de la chambre à moitié ouverte : c’était Philippe et il me fixait d’un air féroce. Je ne savais pas depuis combien de temps il était là à assister à cette scène entre son beau fils et moi mais même quand nos regards se croisèrent, il ne bougea pas d’un centimetre. Fait encore plus surprenant, malgré ma surprise et mon malaise, je ne détournai pas mon regard non plus et quelque part le fait que Philippe me voit en train de coucher avec un autre m’excitait encore plus, même si étant donné leur lien, la situation était plus que glauque. Il ne me fallu pas longtemps pour que je sois envahis de spasmes et que mon sexe en feu ne se contracte sur la queue de Lucas.
-Oh oui Lucas ! hurlai-je presque. Continue, continue…Oh oui…Je jouis bruyamment et intensément, puis quelques instants plus tard, Lucas enfonça ses doigts dans ma chair et éjacula en moi dans une série de grognements presque bestiaux. Il remonta ensuite ses mains sur mon dos afin de m’attirer vers lui et nous nous embrassâmes avec fougue avant de nous enlacer sur son lit. Du coin de l’oeil, je regardai en direction de la porte : Philippe n’était plus là.
Une bonne demi-heure plus tard, Lucas étant profondément endormi, je me décidai à rentrer chez moi car je ne voulais pas passer la nuit ici sachant que Philippe était là. Sans faire de bruit et ne réussissant pas à mettre la main sur mes sous-vêtements, j’enfilai ma robe sans rien en dessous ainsi que ma veste. J’attrapai ensuite mon sac et mes chaussures et après avoir embrassé Lucas qui dormait toujours à point fermé, je quittai sa chambre. Alors que je me dirigeai vers la porte d’entrée, je tombai nez à nez avec Philippe. Il faisait sombre mais je pouvais tout de même voir qu’il me lançait un regard que j’avais déjà dû affronter il y avait déjà plus d’un an lorsqu’il avait apprit que j’avais justement couché avec Lucas. Brusquement, il me plaqua contre le mur, porta sa main à mon cou et serra légèrement. Je n’essayai même pas de me dégager.
-Lâche-moi, sinon je cris ! lui chuchotai-je en soutenant son regard.
-Ben vas-y, cris ! me répondit-il les dents serrées. Qu’est-ce que tu attends, cris !
Nous restâmes ainsi quelques instants, puis il se colla à moi, m’écrasant encore plus contre le mur.
-Arrête, putain ! Arrête…-J’ai pas du tout envie d’arrêter Morgane !
Il approcha ses lèvres de mon front pour l’embrasser, puis il descendit sur ma joue et enfin sur ma bouche mais je tournai la tête. Il n’y avait plus un seul bruit autour de nous, sauf sa respiration saccadée qui faisait écho à la mienne. De son autre main, il vint me caresser le visage, il passa son pouce sur mes lèvres et à nouveau il essaya de m’embrasser, mais là encore, je détournai le visage. Mécontent, il resserra un peu plus sa main sur ma gorge et il me tira les cheveux.
-Tu veux ses poils de bite dans la bouche ? lui demandai-je avec un léger sourire narquois.
Lorsqu’il comprit où je voulais en venir, il me relâcha presque instantanément. Je restai quelques instant appuyée contre le mur afin de me calmer un peu, puis après lui avoir rendu son regard noir, je me dirigeai enfin vers la porte d’entrée et je rentrai chez moi.
Quelques heures plus tard, après une bonne nuit de sommeil, je me préparai pour mon grand départ. J’étais à la fois impatiente de pouvoir vivre de nouvelles expériences à Montpellier et triste de devoir m’éloigner de Lucas. Cependant, j’étais soulagée qu’on ait pu se réconcilier…et même plus encore !
En début d’après midi, un peu avant que je ne quitte l’appartement avec mes parents afin d’aller prendre mon train, Lucas passa me dire au revoir. Dès qu’il arriva dans ma chambre, je me ruai sur lui. Nos lèvres se mêlèrent furieusement et nos langues se caressèrent avec envie.
-Je t’ai apporté un petit quelque chose, me dit-il lorsque nos bouches se lâchèrent enfin.
Il me tendit alors l’énorme sac qu’il tenait en main.
-Qu’est-ce que c’est ? lui demandai-je, le sourire aux lèvres.
-Ben ouvre !
Sans plus attendre, je m’exécutai. C’était un petit coussin personnalisé où une photo de Lucas et moi était imprimée.
-Euh bon…c’est vraiment pas un truc de fou mais je voulais te le donner avant que tu partes. Je m’en suis pris un aussi, je trouvais que ça rendait bien dessus. Tu penseras à moi comme ça…-J’adore Lucas. Merci beaucoup !
Tout sourire, il me serra contre lui et nous nous enlaçâmes.
-Et moi ? J’ai pas droit à un petit quelque chose ? me demanda t-il amusé.
-Tu as déjà gardé mes sous vêtements de hier, ça suffit largement.
Nous rigolâmes un moment avant de finalement nous relâcher. Puis, nous nous échangeâmes des regards tristes et nous nous embrassâmes encore une fois, plus tendrement, avant que je m’en aille pour au moins un an.
***À SUIVRE ***
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