Photographe passion 04 : Début d'apprentissage.
Récit érotique écrit par Bonlien [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-12-2018 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Photographe passion 04 : Début d'apprentissage.
Début d'apprentissage.
Le rituel au retour du travail est intégré, celui des photos est parfois plus difficile même s'il m'excite toujours beaucoup. Heureusement, il n'y a plus eu de film. De temps en temps, Pierre me propose d'arrêter définitivement mon travail, expliquant qu'il gagne assez pour deux, que je pourrais avoir plus de loisirs en plus que de m'occuper de la maison et du ménage. Je trouve alléchant de pouvoir être plus avec lui, plus disponible pour lui, mais je refuse toujours car j'aime mon métier et aussi cette indépendance principalement financière. Nous avons, tous deux réglé la vente de l'appartement et il a versé tout cet argent sur un compte bloqué.
Je suis vraiment bien avec Monsieur Pierre, il est attentionné, affectueux et amical et, pourtant je voudrais plus. Son amour me comble beaucoup mais je voudrais pouvoir faire l'amour avec lui, toucher son corps, je voudrais qu'il partage son corps, je voudrais le caresser, le branler, le sucer, l'embrasser plus longuement en le laissant toujours au commande. Je suis sexuellement passif avec lui et je ne veux rien changer à cela, mais, même ainsi, je le désirais tant le sentir en moi. Nos échanges sont sublimes, ils sont profonds, souvent inattendus mais je le sens toujours si distant et ces échanges se terminent toujours par des photos avec moi qui me masturbe devant l'objectif.
Je n'arrive pas à avoir une bonne conversation avec lui. Ne plus parler sans son autorisation n'est plus une difficulté car j'apprécie fortement ces délicieux moments de silence. Pierre semble aussi de plus en plus à l'aise dans son rôle de dominant et cette relaxation m'influence terriblement, je m'en rends compte principalement au travail où je me découvre étrangement détendu dans des situations autrefois stressantes.
Une semaine s'est passée, toujours comme un rapide souffle de vent doux.
Je rentre du boulot, me déshabille, prends ma douche et me prépare à me positionner nu dans le salon lorsque j'entends des voix. Je découvre Pierre confortablement installé dans son fauteuil, en slip comme d'habitude, mais il y a un autre gars. Il semble du même âge que moi, plutôt mince et il est avachi dans le sofa, lui aussi en slip. Je remarque, de suite, la bosse imposante dans le tissu et ma première réaction est de poser mes mains pour couvrir mon érection dressée vers le plafond.
Monsieur Pierre ne bouge pas, il me regarde fixement, un sourire aux lèvres.
Timidement j'approche, rouge comme une pivoine vraiment bien mûre. Tandis que j'avance, je peux sentir ma hampe dégonfler jusqu'au moment où je suis en position et, mon sexe étant maintenant au repos, je peux le découvrir et l'exhiber même à ce bel inconnu. Mon regard se pose directement sur Pierre. Je le vois m'examiner lentement de haut en bas, de bas en haut, scrutant chaque parcelle de mon corps tendu sans s'arrêter et je sens la chaleur de son cœur se déposer dans chacun de mes pores pour s'enfoncer profondément dans mon propre cœur et mon âme. Cet instant de communion semble durer une éternité, plus rien d'autre n'existe que lui et moi, LUI et moi de telle façon que je peux ressentir le plaisir m'envahir et provoquer un simple gonflement de mon pénis qui se dresse progressivement à l'horizontal au fur et à mesure que son sourire s'élargit. Il ne va pas plus haut comme je reprends conscient de la présence de cet intrus. Je sens aussi le retour d'une forte rougeur dans mon visage et mon sexe perd quelques degrés.
Le sourire de Pierre diminue aussi. Je me raidis lorsque je le vois se lever, je ressens même une peur inexplicable. "Voici Marc," dit-il doucement, comme un murmure. "Il est venu nous aider... t'aider à te perfectionner..." Pierre me contourne pour se placer derrière moi, tout proche, mais sans contact. Il déclare, d'une voix plus ferme, "Tout d'abord, tu dois apprendre à bien te présenter devant lui."Je corrige ma position, j'ose à peine regarder ce gars venu nous (?) aider, nous aider à quoi?
"J'ai dis, BIEN te présenter!" Je me déplace doucement, mais je ne sais pas vraiment ce que je peux améliorer."Une douce et chaude main vient au contact de mes fesses, je sursaute légèrement. Je sens le souffle de Pierre dans mon cou, derrière mon oreille et je peux entendre doucement, "Bande pour lui." Je sens une panique d'autant plus que ma queue se durcit instantanément. Il est vrai que Pierre m'a déjà bien formé à réagir à ses demandes, ses ordres. Mon cœur palpite, mes tempes résonnent. Sans autre contact, rien qu'à la voix, mon sexe s'est dressé, complètement tendu. Je risque un œil, simplement en coin, vers Marc, il a les yeux écarquillés et son ravissement est visible. Rapidement, je descends les yeux, remarque au passage la bosse démesurée dans son slip, puis je descends vers ses pieds et le sol que je ne quitte plus.
Une gentille pincée des deux tétons, je ne bouge plus, je reste figé. "Regarde, Marc, comme il apprécie! Savoure!" Un doigt glisse le long de ma tige et effleure la pointe. "Vois comme il mouille pour te satisfaire." Oui, je prends plaisir, je me sens fier de plaire à Monsieur Pierre par mon obéissance. La main se présente devant moi et, instinctivement, j'ouvre la bouche. Le doigt luisant se rapproche et pénètre ma bouche, je savoure mon suc. Sans le réaliser, mes yeux sont rivés sur Marc et le ravissement sur son visage renforce ma fierté.
"Oui, bande pour Marc, montre-lui ce que tu es!" La voix est puissante maintenant, comme pour déclarer au monde entier que je suis le 'jouet' de Monsieur Pierre.
Pierre retourne vers son fauteuil et, de suite, Marc se lève et avance vers moi. Je me glace, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas à quoi m'attendre. "A genoux!"La voix est ferme. Je reste en panique et regarde directement Pierre qui semble amusé et qui confirme simplement la demande de son ami. Je quitte ma posture et m'agenouille sur le sol, assis sur mes talons, le torse droit et les genoux écartés comme je l'ai bien appris de mes leçons précédentes. A un mètre de ce beau gars, je suis là, à genoux, les yeux à hauteur de cette bosse qui semble crier à l'aide, délivre-moi.
"Les mains sur la tête, redresse-toi!" Je m'exécute. Marc s'approche, je ne sais plus où regarder. Mes fantasmes les plus chauds mais inassouvis et la sublime réalité se bousculent dans ma tête et j'attends dès lors le prochain ordre de Marc. J'ai beau être prêt à tout, lorsqu'il sort la suite d'une puissante voix, je suis ébahi. "Sans tes mains, retire mon slip!"Je m'avance un peu, je sens le parfum viril qui émane de ma cible. J'ouvre largement ma bouche, j'ai tant envie de tout engloutir en une fois. Au lieu de cela, j'approche lentement et commence l'impossible besogne de saisir le tissu sans mes mains et sans déplaire au propriétaire. Le dur gonflement ne m'aide pas beaucoup, je ne trouve pas de prise. Je reçois des remarques, des conseils, de temps en temps une claque lorsque deux mêmes erreurs se suivent ou lorsqu'un geste est trop brusque ou trop lent. Progressivement, malgré la patience qui me quitte graduellement, j'apprends à agripper le slip avec mes dents sans arracher de poils, à déplacer ma bouche à gauche et à droite, judicieusement pour unifier la descente, à doser ma force pour baisser l'élastique sans lâcher ma prise, à me tortiller pour faire le descendre lentement et sans heurts le long de ses hanches. Je suis tellement concentré que je bondis en arrière lorsque la longue tige durcie et humide, libérée de son écrin, jaillit et vient délicieusement heurter mon visage. Une fois remis de mes émotions, je me sens fier de mon travail.
Mais il n'en est rien. "Tu es un bon à rien, recommence!" Je sombre dans le désespoir. Je m'attendais à une divine récompense et je n'ai que des reproches. Je suis épuisé. Tout l'exercice doit être recommencé. Ainsi, plus de dix fois, je reprends mes efforts, j'apprends à travailler impeccablement et je reconnais l'exigence de Monsieur Pierre.
Finalement, je parviens à faire travail acceptable, comme le dit Marc en insistant sur le mot. Malgré la fatigue, je suis prêt à poursuivre, à recevoir la récompense méritée. Il n'en est rien. Une fois de plus, je dois recommencer et je réussis sans bavure. J'ai devant moi une tige de chair palpitante qui ne demande qu'à être aimée, adorée et, en face ce divin mât, il y a un gars à genoux qui ne demande à la satisfaire mais... ce n'est pas dans les plans du jour.
Marc se recule, retire complètement son slip et se laisse tomber dans le sofa. Sa main vient se poser sur l'outil de mes désirs et commence à travailler une branle alors que ma bouche salive de jalousie.
Pierre se lève brusquement. Mon plaisir bascule de suite et s'intensifie. Vais-je avoir une autre récompense, plus à la hauteur de ma tâche? "Montre-moi ce que tu as appris?" Je n'en crois pas mes oreilles. Je n'ai jamais vraiment vu le membre viril de Pierre dans toute sa splendeur. Etait-ce le but ultime de ce dur labeur? Je suis aux anges. Le slip est délicieusement gonflé, le délice est prometteur. La pointe humide silhouettée montre le désir enfoui. Je prends mon temps, je travaille avec passion mais douceur. J'agrippe l'élastique, l'étire tendrement, le descends progressivement et le relâche délicatement. Je change de prise et recommence le mouvement avec grande tendresse, LA tendresse que Monsieur Pierre mérite. Je fais glisser le slip progressivement avec une savante torsion de mon cou tout en évitant tout faux mouvement. Une dernière prise et la bonification sera à moi, cette tige mâle que je convoite silencieusement depuis si longtemps. J'entame le délicat mouvement stratégique, je m'apprête au contact du pieu viril prêt à se déplier. Encore quelques centimètres, quelques millimètres et... rien. J'écarquille les yeux et découvre un autre tissu plus petit et serré qui retient ce pôle royal, qui impose une frontière à toute investigation, une totale interdiction. Je garde ma déception pour moi, je retiens ce cri de colère au fond de ma gorge et je prends sur moi. Dans un revirement de pensée, je commence à admirer l'incroyable déformation du tissu, à imaginer sa forme réelle tant qu'elle est offerte dans cet écrin de soie à quelques millimètres de tout action.
Pierre accroche ses mains dans mon cou et attire mon visage vers cet Eden. Je fonds, je me laisse guider et ne prends aucune initiative, j'ai trop peur de tout perdre. Tous mes sens sont en éveil. Le doux contact tant espéré de cette marque de virilité et d'Amour, la soyeuse chaleur du tissu, le parfum enivrant de cette sublime tige de chair gonflée, l'incroyable vue rapprochée inespérée qui envoie des éclats d'intense désir dans tout mon corps stimulé. Je parviens finalement à plonger pleinement dans le divin moment présent pour tout savourer pleinement.
"C'est un bon début. Tu as encore tant de choses à apprendre pour me plaire." Là-dessus, il se recule d'un pas. "Je vois mes illusions s'évanouir progressivement et je me renferme dans le délicieux souvenir, enrobé d'un avenir qui semble prometteur.
"Tu es maintenant sur le chemin de la perfection pour raffermir notre relation. Tout dépendra de toi pour voir si, un jour, nous pourrons progresser encore ensemble. Reprends ta posture." La dernière phrase retentit plus sèche tandis qu'il retourne s'assoir dans son fauteuil.
Il claque des doigts et je relève les yeux. Mais ce n'est pas pour moi. Je peux voir Marc se lever et ramper entre les jambes de Pierre. "Voici la première des récompenses que tu recevras lorsque tu l'auras mérité!" dit-il comme Marc semble affairé à sucer ou lécher son glorieux membre.
Je reste debout là, envieux et désireux, le cœur palpitant et le sexe tremblant. Je détaille chacun de ses rictus, chacun de ses signes de plaisir comme Monsieur Pierre approche d'une jouissance méritée. Ses yeux ne quittent pas les miens et son plaisir est tellement fort que, lorsqu'il explose, je peux aussi sentir une incroyable jouissance, une jouissance interne sans éjaculation. Je vacille complètement et seule l'endurance et la force de caractère qu'il m'a apprises me permettent de ne pas basculer, de tomber et m'écrouler sur le sol. Je sens ce plaisir dans tous les recoins de mon être et je reste sidéré par la hauteur de ce bonheur qu'il m'a offert.
"Va nous chercher à boire!" Cet ordre me ramène à la réalité. Lorsque je reviens de la cuisine, toujours titubant, Marc et Monsieur Pierre sont assis en slip sur leur siège respectif. Je fais le service jusqu'à ce que Pierre m'accueille à son coté, les bras ouverts, tandis qu'ils discutent ensemble. Je découvre un Monsieur Pierre complètement détendu et encore plus doux et sensuel que d'habitude, je peux comprendre combien cet évènement a été important pour lui et je me réjouis d'avoir cette capacité à si bien le servir le plus vite possible, le plus possible et, surtout, le mieux possible afin de pouvoir lui offrir ce soulagement dont il a tant besoin.
Le rituel au retour du travail est intégré, celui des photos est parfois plus difficile même s'il m'excite toujours beaucoup. Heureusement, il n'y a plus eu de film. De temps en temps, Pierre me propose d'arrêter définitivement mon travail, expliquant qu'il gagne assez pour deux, que je pourrais avoir plus de loisirs en plus que de m'occuper de la maison et du ménage. Je trouve alléchant de pouvoir être plus avec lui, plus disponible pour lui, mais je refuse toujours car j'aime mon métier et aussi cette indépendance principalement financière. Nous avons, tous deux réglé la vente de l'appartement et il a versé tout cet argent sur un compte bloqué.
Je suis vraiment bien avec Monsieur Pierre, il est attentionné, affectueux et amical et, pourtant je voudrais plus. Son amour me comble beaucoup mais je voudrais pouvoir faire l'amour avec lui, toucher son corps, je voudrais qu'il partage son corps, je voudrais le caresser, le branler, le sucer, l'embrasser plus longuement en le laissant toujours au commande. Je suis sexuellement passif avec lui et je ne veux rien changer à cela, mais, même ainsi, je le désirais tant le sentir en moi. Nos échanges sont sublimes, ils sont profonds, souvent inattendus mais je le sens toujours si distant et ces échanges se terminent toujours par des photos avec moi qui me masturbe devant l'objectif.
Je n'arrive pas à avoir une bonne conversation avec lui. Ne plus parler sans son autorisation n'est plus une difficulté car j'apprécie fortement ces délicieux moments de silence. Pierre semble aussi de plus en plus à l'aise dans son rôle de dominant et cette relaxation m'influence terriblement, je m'en rends compte principalement au travail où je me découvre étrangement détendu dans des situations autrefois stressantes.
Une semaine s'est passée, toujours comme un rapide souffle de vent doux.
Je rentre du boulot, me déshabille, prends ma douche et me prépare à me positionner nu dans le salon lorsque j'entends des voix. Je découvre Pierre confortablement installé dans son fauteuil, en slip comme d'habitude, mais il y a un autre gars. Il semble du même âge que moi, plutôt mince et il est avachi dans le sofa, lui aussi en slip. Je remarque, de suite, la bosse imposante dans le tissu et ma première réaction est de poser mes mains pour couvrir mon érection dressée vers le plafond.
Monsieur Pierre ne bouge pas, il me regarde fixement, un sourire aux lèvres.
Timidement j'approche, rouge comme une pivoine vraiment bien mûre. Tandis que j'avance, je peux sentir ma hampe dégonfler jusqu'au moment où je suis en position et, mon sexe étant maintenant au repos, je peux le découvrir et l'exhiber même à ce bel inconnu. Mon regard se pose directement sur Pierre. Je le vois m'examiner lentement de haut en bas, de bas en haut, scrutant chaque parcelle de mon corps tendu sans s'arrêter et je sens la chaleur de son cœur se déposer dans chacun de mes pores pour s'enfoncer profondément dans mon propre cœur et mon âme. Cet instant de communion semble durer une éternité, plus rien d'autre n'existe que lui et moi, LUI et moi de telle façon que je peux ressentir le plaisir m'envahir et provoquer un simple gonflement de mon pénis qui se dresse progressivement à l'horizontal au fur et à mesure que son sourire s'élargit. Il ne va pas plus haut comme je reprends conscient de la présence de cet intrus. Je sens aussi le retour d'une forte rougeur dans mon visage et mon sexe perd quelques degrés.
Le sourire de Pierre diminue aussi. Je me raidis lorsque je le vois se lever, je ressens même une peur inexplicable. "Voici Marc," dit-il doucement, comme un murmure. "Il est venu nous aider... t'aider à te perfectionner..." Pierre me contourne pour se placer derrière moi, tout proche, mais sans contact. Il déclare, d'une voix plus ferme, "Tout d'abord, tu dois apprendre à bien te présenter devant lui."Je corrige ma position, j'ose à peine regarder ce gars venu nous (?) aider, nous aider à quoi?
"J'ai dis, BIEN te présenter!" Je me déplace doucement, mais je ne sais pas vraiment ce que je peux améliorer."Une douce et chaude main vient au contact de mes fesses, je sursaute légèrement. Je sens le souffle de Pierre dans mon cou, derrière mon oreille et je peux entendre doucement, "Bande pour lui." Je sens une panique d'autant plus que ma queue se durcit instantanément. Il est vrai que Pierre m'a déjà bien formé à réagir à ses demandes, ses ordres. Mon cœur palpite, mes tempes résonnent. Sans autre contact, rien qu'à la voix, mon sexe s'est dressé, complètement tendu. Je risque un œil, simplement en coin, vers Marc, il a les yeux écarquillés et son ravissement est visible. Rapidement, je descends les yeux, remarque au passage la bosse démesurée dans son slip, puis je descends vers ses pieds et le sol que je ne quitte plus.
Une gentille pincée des deux tétons, je ne bouge plus, je reste figé. "Regarde, Marc, comme il apprécie! Savoure!" Un doigt glisse le long de ma tige et effleure la pointe. "Vois comme il mouille pour te satisfaire." Oui, je prends plaisir, je me sens fier de plaire à Monsieur Pierre par mon obéissance. La main se présente devant moi et, instinctivement, j'ouvre la bouche. Le doigt luisant se rapproche et pénètre ma bouche, je savoure mon suc. Sans le réaliser, mes yeux sont rivés sur Marc et le ravissement sur son visage renforce ma fierté.
"Oui, bande pour Marc, montre-lui ce que tu es!" La voix est puissante maintenant, comme pour déclarer au monde entier que je suis le 'jouet' de Monsieur Pierre.
Pierre retourne vers son fauteuil et, de suite, Marc se lève et avance vers moi. Je me glace, je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas à quoi m'attendre. "A genoux!"La voix est ferme. Je reste en panique et regarde directement Pierre qui semble amusé et qui confirme simplement la demande de son ami. Je quitte ma posture et m'agenouille sur le sol, assis sur mes talons, le torse droit et les genoux écartés comme je l'ai bien appris de mes leçons précédentes. A un mètre de ce beau gars, je suis là, à genoux, les yeux à hauteur de cette bosse qui semble crier à l'aide, délivre-moi.
"Les mains sur la tête, redresse-toi!" Je m'exécute. Marc s'approche, je ne sais plus où regarder. Mes fantasmes les plus chauds mais inassouvis et la sublime réalité se bousculent dans ma tête et j'attends dès lors le prochain ordre de Marc. J'ai beau être prêt à tout, lorsqu'il sort la suite d'une puissante voix, je suis ébahi. "Sans tes mains, retire mon slip!"Je m'avance un peu, je sens le parfum viril qui émane de ma cible. J'ouvre largement ma bouche, j'ai tant envie de tout engloutir en une fois. Au lieu de cela, j'approche lentement et commence l'impossible besogne de saisir le tissu sans mes mains et sans déplaire au propriétaire. Le dur gonflement ne m'aide pas beaucoup, je ne trouve pas de prise. Je reçois des remarques, des conseils, de temps en temps une claque lorsque deux mêmes erreurs se suivent ou lorsqu'un geste est trop brusque ou trop lent. Progressivement, malgré la patience qui me quitte graduellement, j'apprends à agripper le slip avec mes dents sans arracher de poils, à déplacer ma bouche à gauche et à droite, judicieusement pour unifier la descente, à doser ma force pour baisser l'élastique sans lâcher ma prise, à me tortiller pour faire le descendre lentement et sans heurts le long de ses hanches. Je suis tellement concentré que je bondis en arrière lorsque la longue tige durcie et humide, libérée de son écrin, jaillit et vient délicieusement heurter mon visage. Une fois remis de mes émotions, je me sens fier de mon travail.
Mais il n'en est rien. "Tu es un bon à rien, recommence!" Je sombre dans le désespoir. Je m'attendais à une divine récompense et je n'ai que des reproches. Je suis épuisé. Tout l'exercice doit être recommencé. Ainsi, plus de dix fois, je reprends mes efforts, j'apprends à travailler impeccablement et je reconnais l'exigence de Monsieur Pierre.
Finalement, je parviens à faire travail acceptable, comme le dit Marc en insistant sur le mot. Malgré la fatigue, je suis prêt à poursuivre, à recevoir la récompense méritée. Il n'en est rien. Une fois de plus, je dois recommencer et je réussis sans bavure. J'ai devant moi une tige de chair palpitante qui ne demande qu'à être aimée, adorée et, en face ce divin mât, il y a un gars à genoux qui ne demande à la satisfaire mais... ce n'est pas dans les plans du jour.
Marc se recule, retire complètement son slip et se laisse tomber dans le sofa. Sa main vient se poser sur l'outil de mes désirs et commence à travailler une branle alors que ma bouche salive de jalousie.
Pierre se lève brusquement. Mon plaisir bascule de suite et s'intensifie. Vais-je avoir une autre récompense, plus à la hauteur de ma tâche? "Montre-moi ce que tu as appris?" Je n'en crois pas mes oreilles. Je n'ai jamais vraiment vu le membre viril de Pierre dans toute sa splendeur. Etait-ce le but ultime de ce dur labeur? Je suis aux anges. Le slip est délicieusement gonflé, le délice est prometteur. La pointe humide silhouettée montre le désir enfoui. Je prends mon temps, je travaille avec passion mais douceur. J'agrippe l'élastique, l'étire tendrement, le descends progressivement et le relâche délicatement. Je change de prise et recommence le mouvement avec grande tendresse, LA tendresse que Monsieur Pierre mérite. Je fais glisser le slip progressivement avec une savante torsion de mon cou tout en évitant tout faux mouvement. Une dernière prise et la bonification sera à moi, cette tige mâle que je convoite silencieusement depuis si longtemps. J'entame le délicat mouvement stratégique, je m'apprête au contact du pieu viril prêt à se déplier. Encore quelques centimètres, quelques millimètres et... rien. J'écarquille les yeux et découvre un autre tissu plus petit et serré qui retient ce pôle royal, qui impose une frontière à toute investigation, une totale interdiction. Je garde ma déception pour moi, je retiens ce cri de colère au fond de ma gorge et je prends sur moi. Dans un revirement de pensée, je commence à admirer l'incroyable déformation du tissu, à imaginer sa forme réelle tant qu'elle est offerte dans cet écrin de soie à quelques millimètres de tout action.
Pierre accroche ses mains dans mon cou et attire mon visage vers cet Eden. Je fonds, je me laisse guider et ne prends aucune initiative, j'ai trop peur de tout perdre. Tous mes sens sont en éveil. Le doux contact tant espéré de cette marque de virilité et d'Amour, la soyeuse chaleur du tissu, le parfum enivrant de cette sublime tige de chair gonflée, l'incroyable vue rapprochée inespérée qui envoie des éclats d'intense désir dans tout mon corps stimulé. Je parviens finalement à plonger pleinement dans le divin moment présent pour tout savourer pleinement.
"C'est un bon début. Tu as encore tant de choses à apprendre pour me plaire." Là-dessus, il se recule d'un pas. "Je vois mes illusions s'évanouir progressivement et je me renferme dans le délicieux souvenir, enrobé d'un avenir qui semble prometteur.
"Tu es maintenant sur le chemin de la perfection pour raffermir notre relation. Tout dépendra de toi pour voir si, un jour, nous pourrons progresser encore ensemble. Reprends ta posture." La dernière phrase retentit plus sèche tandis qu'il retourne s'assoir dans son fauteuil.
Il claque des doigts et je relève les yeux. Mais ce n'est pas pour moi. Je peux voir Marc se lever et ramper entre les jambes de Pierre. "Voici la première des récompenses que tu recevras lorsque tu l'auras mérité!" dit-il comme Marc semble affairé à sucer ou lécher son glorieux membre.
Je reste debout là, envieux et désireux, le cœur palpitant et le sexe tremblant. Je détaille chacun de ses rictus, chacun de ses signes de plaisir comme Monsieur Pierre approche d'une jouissance méritée. Ses yeux ne quittent pas les miens et son plaisir est tellement fort que, lorsqu'il explose, je peux aussi sentir une incroyable jouissance, une jouissance interne sans éjaculation. Je vacille complètement et seule l'endurance et la force de caractère qu'il m'a apprises me permettent de ne pas basculer, de tomber et m'écrouler sur le sol. Je sens ce plaisir dans tous les recoins de mon être et je reste sidéré par la hauteur de ce bonheur qu'il m'a offert.
"Va nous chercher à boire!" Cet ordre me ramène à la réalité. Lorsque je reviens de la cuisine, toujours titubant, Marc et Monsieur Pierre sont assis en slip sur leur siège respectif. Je fais le service jusqu'à ce que Pierre m'accueille à son coté, les bras ouverts, tandis qu'ils discutent ensemble. Je découvre un Monsieur Pierre complètement détendu et encore plus doux et sensuel que d'habitude, je peux comprendre combien cet évènement a été important pour lui et je me réjouis d'avoir cette capacité à si bien le servir le plus vite possible, le plus possible et, surtout, le mieux possible afin de pouvoir lui offrir ce soulagement dont il a tant besoin.
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