Pierre et Alexandre - partie 1
Récit érotique écrit par Alès [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-11-2016 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Pierre et Alexandre - partie 1
Les noms et lieux de cette histoire sont purement fictifs
Pierre-Emmanuel, Louis, Marie de Lanthenay rentrait en 1ere année dans un lycée réservé à la noblesse européenne, un lycée unique en Europe. Situé dans la royaliste et catholique Bavière. Les élèves y étaient répartis selon leurs pays d’origine, Allemagne, France, Angleterre, Espagne, Italie, Belgique, Autriche, Ecosse, Hongrie, … . Les élèves y étaient formés à toutes les matières que l’on trouve dans un lycée public, littérature, mathématiques, Histoire, géographie, biologie, chimie, physique, langues, économie, anthropologie, … et bien sûr religion. L’avantage était le nombre de langues, de littératures et d’Histoire enseignées. Des cours de musique classiques, ainsi que de dessin, de droit, mais aussi de politique y étaient dispensés.
Le jeune Pierre-Emmanuel était impressionné. Jeune homme de taille moyenne (1,72 m) mince avec les cheveux bruns coupés courts. Habillé de manière on ne peut plus classique, pantalon bleu marine, chemise rayée bleu et blanc, pull bleu marine et chaussure bleu marine, bien sûr. Son père qui avait lui même fait partis des premiers élèves de ce lycée l’accompagnait, lui expliquant les lieux, le fonctionnement de l’enseignement. Louis-Marc de Lanthenay n’ayant pas été satisfait de la formation dans le lycée catholique qu’il avait choisis pour son fils l’année passée l’avait inscrit en Bavière. Son fils aîné Louis-Edouard ayant choisis la prêtrise, il avait choisi pour son cadet l’école qui était la seule capable à ses yeux de faire de son fils son parfait successeur. Le jeune Pierre-Emmanuel avait comme à son habitude accepter son sort. Dans le dortoir des garçons Louis-Marc de Lanthenay et son fils cherchèrent la chambre qu’il devait avoir. La chambre de Pierre-Emmanuel était au fond du couloir des Français. Dans le couloir se trouvait 21 autres chambres. Pierre-Emmanuel et son père semblaient être les premiers, aucune porte n’était encore ouverte et Louis-Marc de Lanthenay ne pût s’empêcher de lire les noms sur les portes. Albéric de Saint-Laon, Jules de Castelmarin, Joseph de Isselgheim, Antoine de Haas, Henri-Alexandre de Penmarch, André de Tanneville, Jean de Macherou, François-Charles de Panet… . Certains noms lui disaient quelques choses mais d’autres rien du tout. Isselgheim était le fils d’un ancien du lycée qu’il avait connu, les Penmarch étaient du Finistère, une famille assez discrète, François-Charles de Panet était le fils de son ami François-Charles, … .
Les chambres n’avaient pas changées depuis l’époque du père de Pierre-Emmanuel, elles étaient relativement grandes, un lit, un bureau, une armoire, des étagères, deux meubles et des rideaux meublaient la chambre. Le lit était fait. Les murs étaient peints couleur crème. Le parquet de la chambre avait été récemment ciré. Les affaires de Pierre-Emmanuel avaient déjà été installées par l’intendance de l’école.
« J’espère pouvoir être fier de vous Pierre-Emmanuel. Ne me décevez pas comme votre frère. Ainsi dans dix ans vous pourrez prendre ma succession à l’étude. »Pierre-Emmanuel répondit par l’affirmative à son père, qui sur ces mots tourna les talons. Laissant son fils seul dans sa chambre, Louis-Marc de Lanthenay partit plus guindé que jamais dans son costume trois pièces noir. Sur le parking il monta dans sa Mercedes noire. Seul dans sa chambre Pierre-Emmanuel se sentit seul.
Cela faisait quelques semaines que Pierre-Emmanuel de Lanthenay avait fait sa rentrée. Maintenant il connaissait ses voisins de paliers, dont trois étaient avec lui en cours, Joseph de Isselgheim, Antoine de Haas et Henri-Alexandre de Penmarch. Mais il ne s’était pas lié d’amitié avec eux. Joseph et Antoine restaient toujours ensembles se mélangeant uniquement avec les quatre autres élèves allemands de leur classe. Henri-Alexandre bien que les classes ne soient pas mixtes passait son temps avec la gente féminine. Le seul élève avec lequel Pierre parlait était un belge François de Loos. Pierre était bon élève mais le niveau de l’école était élevé et il avait un peu de mal à s’adapter. Contrairement aux alsaciens qui frisaient les 20 de moyenne, Pierre travaillait énormément pour élever son niveau. Méprisant les autres élèves, les alsaciens se mirent à parler uniquement en allemand ou en alsacien. Henri-Alexandre de Penmarch au contraire était au fond du puits scolaire. Pierre était un élève sérieux, qui détestait les alsaciens qui jouaient de leur intelligence et de leur germanophilie. En revanche il était intrigué par Alexandre qui ne faisait aucun effort et dont le charme rendait les filles folles y compris les plus coincées. Il faut dire que même s’il ne faisait qu’1,75 m, son visage d’ange blond, ses cheveux bouclés (blond cendré pour être précis) et un corps superbement sculpté par la natation faisait de lui Mister internat, si le titre avait existé. Même habillé dans le triste costume bleu marine porté par les français il plaisait aux filles.
Les semaines passèrent quand un jour, ou plutôt un soir de la fin octobre, vers 22h, ayant terminé d’étudier le romantisme allemand à la bibliothèque, Pierre croisait Alexandre tenant la main d’une jeune française. Pierre avait déjà croisé la jeune fille et avait discuté avec elle, plutôt sympathique, elle s’appelait Camille de Montlazac. Pierre avait remarqué que des différentes filles qui gravitaient autours d’Alexandre elle était la seule qui soit encore à ses côtés après plusieurs semaines. Il se doutait de ce qu’ils allaient faire, s’embrasser dans la chambre d’Alexandre, pratique bien évidemment réprouvée par l’école et par Pierre. Mais lorsqu’il revenait des douches communes, Pierre entendit un léger bruit lorsqu’il passa devant la chambre d’Alexandre. Pierre était intrigué par les bruits et glissa son œil dans le trou de la serrure. Il ne vit pas grand chose, mais compris qu’ils ne s’embrassaient pas. A la fois choqué et troublé par ce qu’il avait vu Pierre regagnait sa chambre et se couchait, chassant ces pensées obscènes de son esprit. Le lendemain à la sortie du cours d’anglais auquel Alexandre n’avait pas assisté Camille vint trouver Pierre.
« Salut Pierre, comment vas tu ?
- Bien.
- Dis moi tu ne diras rien pour hier soir ?
- Non.
- Merci.
- Je ne dénonce pas. Continua t’il froidement.
- Pourtant tu réprouves ce qu’on a fait.
- Bien sûr.
- Pourtant tu sais ce n’est rien.
- Rien … .
- C’est quelque chose de normal surtout à notre âge. Et l’amour est un sentiment noble.
- C’est un sentiment noble, mais que vous avez souillé.
- Ne dis pas de bêtises Pierre. Je ne vois pas Alexandre ce soir, si tu veux on peut discuter.
- Discuter ?
- Tu m’as l’air calé en droit contrairement à moi. Ca te dérangerait de me donner un coup de main ?
- Non, répondit Pierre surpris.
- A la salle d’étude, vers 20h, ca te va ?
- Oui.
- A ce soir alors. »Pierre se rendit à la salle d’étude et expliqua à Camille certains principes de droit. Au fil de la discussion il découvrit une jeune fille sympathique, intelligente et qui savait être à l’écoute. Camille de son côté découvrit un garçon gentil et intelligent mais terriblement coincé. Elle lui proposa de devenir amis. Pierre accepta après avoir écouté Camille lui parler d’elle, d’Alexandre et lui poser des questions. Pierre rentra ensuite dans sa chambre. Les jours qui suivirent Pierre et Camille mangèrent ensemble le midi. Plus ils discutaient et plus ils s’appréciaient. Ce qui semblait déplaire à Alexandre qui jetait un regard noir à Pierre. Celui-ci choisit d’en parler à sa nouvelle amie qui lui dit qu’elle ne couchait plus avec lui depuis deux jours, qu’ils s’étaient fâchés. Ce qui ne l’avait pas empêché d’après Camille de sauter Caroline Speek, une petite blonde typiquement anglaise. Ce soir là comme tous les précédant Pierre avait travaillé tard en salle d’étude, il était 21h. Rentré dans sa chambre il posait ses affaires et prit ses affaires de toilettes comme chaque soir. Sortant de sa chambre il se dirigeait vers les douches de la communauté masculine française. Comme à son habitude Pierre choisit la douche la plus à droite. La porte était ouverte il n’y avait personne. Mais à peine eût’il refermé qu’il vit Alexandre nu en train de se savonner. Pierre comprenait alors pourquoi toutes les filles rêvaient d’être dans son lit, un peu plus grand que lui, parfaitement imberbe, abdos et pectoraux étaient parfaitement développés, avec un membre tout ce qu’il y’a de plus viril.
« Excusez moi la porte était ouverte et je n’ais pas entendu le bruit de l’eau.
- Tu peux rester.
- Euh non ça ira … .
- Ne me dis pas que tu es choqué de me voir à poil.
- Euh … si.
- Ca me surprend pas. Camille m’avait bien dis que tu étais coincé.
- Comment ?
- On s’est parlé tout à l’heure. On a fait la paix. Et tu sais tu peux me tutoyer. Je suis sûr que c’est la première fois que tu vois un mec nu.
- Oui. Bredouilla Pierre qui ne s’en remettait pas.
- Y’as pas de honte à avoir, c’est nos corps. Camille à pas osée te poser la question, t’es homo ?
- Quoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
- Tu sais pas ce qu’est être homo ?
- Non.
- Les hommes homosexuels aiment les hommes et les hétérosexuels aiment les femmes. Charnellement je précise.
- Ah ! D’accord. Alors non je ne suis pas homosexuel.
- Hétéro donc ?
- Bien sûr.
- Tu as déjà couché avec une fille.
- Je ne suis pas un pêcheur.
- Tu as déjà été amoureux au moins ?
- Laissez moi réfléchir … . Non. Ce n’est pas comme vous. Je vous vois presque tout le temps avec une nouvelle fille pendue à votre coup.
- Je sais. Et j’aime coucher avec elles. Mais tu ne me croiras sans doute pas mais je me sens seul malgré tout.
- C’est vrai que je ne vous crois pas.
- Mais toi tu ne te sens pas seul aussi ?
- Non, pas trop.
- Si tu n’as jamais aimé comment peux tu savoir si tu es homo ou hétéro ?
- Je ne me suis jamais posé la question. Je n’ai pas à me la poser. Le jour venu j’épouserais une femme et je perpétuerais ma lignée.
- Ca ne me surprend pas. Moi je me la suis posé il n’y pas longtemps d’ailleurs. Depuis un mois je ne sais pas pourquoi, les filles ne m’intérressent plus. J’ai mis du temps à comprendre pourquoi. Mais je sais maintenant.
- … . Alexandre s’était rapproché doucement de Pierre l’eau qui avait rincé le savon, dégoulinait encore. Il posait doucement sa main sur le verrou. Pierre ne le voyait pas, mais Alexandre bandait.
- Pierre je t’aime. Depuis le premier jour que je t’ais vu je ressens quelque chose de bizarre quand je te vois. Ca pas été facile à reconnaître, mais je t’aime. Je t’aime comme je n’ais jamais aimé personne. »Pierre était interloqué, il avait envi de dire quelque chose, mais aucun son ne sortait de sa gorge. Doucement Alexandre posait ses lèvres sur les siennes. Alexandre avait peur que Pierre ne le repousse. Mais non Pierre se laissait faire. A ce moment là Pierre ne pensait plus. Alexandre décollait sa bouche de celle de son dulciné avant de l’embrasser. Pierre se laissait de nouveau faire, aussi Alexandre recommençait se faisant plus langoureux. A chaque baiser il devenait plus entreprenant. Lentement Alexandre fit passer sa langue sur les lèvres de son partenaire avant de passer entre. Pénétrant cette cavité buccale inexplorée il fit passer sa langue sur les bords avant de redescendre pour trouver la langue de son amant. Caressant d’abord le dessus, avant de caresser le dessous, il finit par titiller le bout de sa langue. Il avait pourtant embrassé des dizaines de filles, mais là c’était différent. C’était bon. Il en éprouvait un réel plaisir. Pierre ne répondait pas à ces caresses, mais se laissait faire. Alexandre qui avait posé ses mains au mur pour mieux l’y plaquer les en détacha pour détacher le peignoir et déboutonner lentement la chemise de pyjama. Fébrile il posa alors sa main sur le torse de son amant, celui-ci ne sursauta pas et sentant la puissante main d’Alexandre caresser tendrement son corps il se laissait aller et sa main vint se poser sur le torse musclé de son amant. Alexandre tressailli légèrement et Pierre voulait enlever sa main, mais de sa main libre Alexandre la reprenait et la reposait sur son torse. Au bout de quelques secondes il commençait à caresser Alexandre. Celui-ci se fit encore plus langoureux et ses mouvements devinrent plus amples. Pierre s’abandonna alors complètement au plaisir qu’il ressentait et qu’il découvrait. Alexandre commençait à sentir bouger la langue de Pierre. Petit à petit Pierre se faisait plus entreprenant, il découvrait un plaisir inconnu et insoupçonné. Si ce plaisir qu’il recevait pouvait être donné il voulait donner le même à celui qui lui procurait. Alexandre qui avait commencé à utiliser son autre main caressait le torse de Pierre avant de descendre doucement vers son pantalon qu’il entrebâillait. Une fois sa main dans le pantalon de pyjama il passa sa main sur le caleçon de son amant. Il n’était plus étonné mais il bandait. Le sexe de Pierre n’était pas aussi gros que le sien, et même s’il n’était à son niveau d’érection maximum, Alexandre le trouvait très bien. Caressant celui-ci il sentait Pierre commencer à gémir de plaisir. Alors Alexandre se fit plus entreprenant en passant sa main dans le caleçon. Lorsque sa main entra en contact direct avec le sexe de Pierre, Alexandre sentit son érection augmenter encore. Doucement il commençait à caresser la verge de son amant. Alexandre commençait à avoir du mal à se retenir d’aller plus vite lorsque Pierre posa sa deuxième main sur son sexe bandé à mort. Alors Alexandre murmura « Allons dans ma chambre ». Pierre lui répondit oui. Alexandre repassait son peignoir et se dirigeait vers sa chambre suivit par Pierre. Sitôt la porte de la chambre refermée Alexandre se jetait sur son amant pour le déshabiller. Pierre n’eût pas le temps de réagir que ses affaires étaient par terre. D’un geste il tirait sur la ceinture du peignoir d’Alexandre qui laissait voir une superbe queue dressée, un véritable pieu. Doucement Alexandre s’approchait de la queue de son amant, posait sa langue sur le gland et commençait à la caresser du bout de celle-ci. S’il avait souvent fait l’amour avec des filles, qu’elles l’avaient sucer, c’était la première fois qu’il suçait un sexe masculin et il ne savait pas trop comment faire pour que Pierre ressente ce qu’il avait ressentis avec ses amantes. Sans se rendre compte vraiment sa langue laissa la place aux lèvres qui laissèrent passer le reste du sexe de Pierre. Alexandre commença alors ses mouvements de va et viens sa langue à plat sur le dessous du sexe de son amant. Pierre commençait à gémir sous l’effet d’un plaisir qu’il n’avait jamais ressentit. Alexandre encouragé par les soupirs de son amant accéléra et sans se rendre compte commença à jouer avec sa langue. Les gémissements de Pierre redoublèrent sous l’effet de la langue d’Alexandre. Il sentit alors monter en lui un immense bonheur, son corps se contractait et soudain son sexe gicla une courte fois. Alexandre avait sentit le sexe de son amant gonfler et avait laissé sa bouche autours pour absorber le fruit du tout premier orgasme de Pierre. Il n’était pas très puissant, mais c’était le premier sans doute il fallait accoutumer le corps de son amant à ces nouvelles sensations. Alexandre lâcha alors le sexe de Pierre et remonta vers la bouche de celui-ci pour l’embrasser. « Tu veux essayer de me le faire ? lui demanda t’il. – Oui, répondit Pierre dans un état second. » Pierre s’accroupit et planta son visage devant ce gourdin qui s’offrait à lui. Il le caressa de ses doigts avant de poser ses lèvres dessus et des les faire glisser le long. Alexandre poussa un soupir de contentement. Il avait pourtant l’habitude que ses maîtresses s’occupent de son sexe mais bizarrement ce n’était pas la même sensation cette fois. Sentant son amant heureux Pierre intensifia son mouvement déclenchant de véritables râles de plaisir. Il ne lui fallut pas longtemps pour sentir le sexe d’Alexandre se gonfler et envahir sa bouche. Ne sachant pas trop ce qui allait arriver il continuait pendant qu’Alexandre dont les râles étaient de plus en plus fort murmurait entre deux râles « Je vais jouiiirrrrr. ». Gonflé son sexe lâchait sa semence, un sperme abondant éjecté de manière puissante en longues giclées. Pierre fût surpris et avala tout. Pierre retira sa bouche de sur la bite d’Alexandre et se redressa étonné parce qu’il venait d’avaler. Alexandre voyant son étonnement l’embrassa à pleine bouche et fit glisser sa langue entre les lèvres de son amant. Pendant de longues minutes tous les deux s’embrassèrent. Alexandre posa ses mains sur les fesses de Pierre qui posa les siennes au même endroit. Tous les deux recommencèrent à laisser leurs mains se balader sur le corps de l’autre. L’érection repris Alexandre qui sentit en passant sa main que la queue de Pierre se raidissait de nouveau elle aussi. Ils continuèrent quelques minutes avant qu’Alexandre ne sente la bite de Pierre en érection complète. Il semblait à Alexandre qu’elle avait pris du volume par rapport au moment où il l’avait eût en bouche. Alexandre était heureux, cela voulait dire que Pierre aimait ce qu’ils faisaient et y prenait vraiment du plaisir. Alexandre recula doucement vers son lit et attira Pierre à lui, se posa sur le lit tout en continuant à attirer Pierre, séparant ses lèvres de celles de son amant il lui murmurait « Prends moi ». Mais Pierre n’y connaissait rien et Alexandre qui le savait d’avance le guida. Il le fit se placer correctement, tenant la bite de son amant il la plaça à l’entrée de son trou « Vas y enfonce moi ». Doucement Pierre pénétra Alexandre jusqu’à la garde guidé par son amant, grimaçant sous l’effet du décalotage. Il s’arrêta quelques instants le temps. Puis Alexandre commença à le faire ressortir légèrement, avant de le faire rentrer de nouveau amorçant doucement un mouvement de va et viens. Cessant de le guider Alexandre se laissa aller à son plaisir. Pierre continua sans s’en rendre compte. Lents et profonds ses mouvements devinrent plus rapides et plus forts, sentant monter en lui un plaisir qu’il ne soupçonnait pas. Penché sur le corps d’Alexandre il commençait à l’embrasser avant de descendre sur son torse. Alexandre commençait à haleter, il n’avait jamais connu un tel plaisir et plus Pierre tapait vite et fort et plus son plaisir augmentait. Pierre les yeux fermés s’était relevé et caressait du plat de la main les abdos de son amant, titillant les tétons, son plaisir ne cessait de croître. Déchaîné il baisait son amant comme un fou. Ses coups de boutoir devinrent d’un coup violent et sans qu’il s’en rende compte firent monter brutalement un orgasme. Gonflé son sexe expulsa une quantité incroyable de sperme. Alexandre sentit son cul être inondé par des jets puissants et chauds. Il ne pensait pas que son amant en lâcherait autant. Alexandre n’était pas loin de jouir quand Pierre se vidait dans son fondement, sous l’effet de cette queue en pleine jouissance Alexandre laissait échapper la sienne. Son sperme éclaboussait le torse de son amant, tendu sous l’effet de ce premier véritable orgasme. Restant silencieux Alexandre fit se retirer Pierre et le fit s’allonger sur le lit. Tout en l’embrassant il lubrifiait son trou avec ses doigts mouillés de salive, une fois lubrifié il positionnait sa queue face au petit trou. Malgré l’orgasme Alexandre n’avait pas débandé et sa queue plus grosse que celle de son amant, pourtant de belle taille, commençait à s’introduire dans le cul de Pierre. Pierre grimaçait sous l’effet de la douleur. Lentement Alexandre fit arriver sa bite jusqu’au fond. S’arrêtant quelques instants il passa sa main sur le torse de son amant. Puis il commençait ses mouvements de va et viens. Tout doucement il accélérait ses mouvements jusqu’à les rendre furieux. Alexandre prenait un plaisir incroyable à pilonner son amant. Pierre de son côté était en extase. Cette queue qui emplissait sont cul, ses mouvements de va et viens, c’était trop bon. Il sentait sa jouissance monter de nouveau, d’un coup son sexe éjecta un petit jet blanc. Après avoir eût un orgasme aussi puissant quand il défonçait Alexandre il était étonné d’en ravoir un autre, même s’il était beaucoup moins fort. Alexandre avait sentit que Pierre avait joui et alors qu’il n’était pas loin d’en faire autant, la joie que cela lui procurait le fit jouir de nouveau, un nouvel orgasme puissant qui inonda le cul de son amant. La sensation de ce sperme qui se répandit en lui fût bizarre, mais pas désagréable pour Pierre. Alexandre se retira et vint se coucher à côté de son amant le sexe suintant de semence. Le cul de Pierre laissant s’échapper de petits filets blancs. Il embrassa Alexandre un long moment avant que leurs bouches ne se séparent et sous l’effet de la fatigue ils ne s’endorment l’un contre l’autre. Mais avant de s’endormirent Alexandre demanda« Tu as aimé ?
- Oui.
- Moi aussi.
- Je ne savais pas que c’était possible. Je comprends pourquoi même si je désaprouvais ta conduite, je ne pouvais m’empêcher de m’intéresser à toi, de te surveiller. Maintenant je sais que j’étais amoureux sans le savoir.
- J’aimais coucher avec les filles qui sortaient avec moi, mais quand je t’ais vu j’y prenais plus autant de plaisir. Je savais pas pourquoi je ne prenais plus le même plaisir à leur faire l’amour. Quand je t’ais vu avec Camille, j’étais en colère, au début parce qu’elle traînait avec un autre mec que moi. Mais j’ai compris que c’était pas ça. Parce que quand je te voyais j’avais l’estomac noué, mon cœur battait plus vite. Ca à duré quelques jours. Après ça je me suis mis à bander sans me rendre compte. C’est comme ça que j’ai compris que tu m’attirais. J’ai eût du mal à l’accepter. Il m’a fallut deux bonnes semaines. Camille l’avait remarquée d’ailleurs, c’est pour ça qu’elle est venue me voir hier aprèm. Elle a du flair et elle m’a dit que tu devais être homo même si tu ne connaissais rien à la sexualité. Camille m’a dit de planquer une caméra dans ta douche et de te regarder te laver. Je bandais à mort. Je comprenais plus rien. J’avais jamais été attiré par les mecs, j’avais couché avec pleins de nanas et là je bandais pour un mec. Alors hier soir Camille a passée un long moment dans ma chambre pour en parler. Elle m’a dit que tu étais un mec génial et qu’il fallait pas que je me pose de questions. J’aimais un homme et alors ? L’amour est inexplicable. Et ce qui compte c’est d’aimer et d’être aimé, et tant pis pour la morale. Alors j’ai décidé de tenter ma chance et je ne regrette rien, c’était génial. Je n’aurais jamais imaginé devenir passif, … quel pied.
- Toi aussi tu es quelqu’un de formidable, mais tes défauts ont pris le pas sur tes qualités. Pour être sincère je ne sais pas ce qui m’arrive, je me sens bizarre. Tu m’intriguais, je t’observais, et sans me rendre compte j’étais jaloux de ces filles pendues à ton coup. Je n’aurais jamais crût aimer un homme, encore moins faire l’amour avec. Mais c’est arrivé. J’ai aimé faire l’amour avec toi, je n’avais jamais ressentit ça … c’est magique.»Quelques heures plus tard une main vint toquer à la porte. Réveillés en sursaut les deux amants étaient surpris que quelqu’un frappe à la porte. Aussitôt Pierre se levait et partit se cacher dans l’armoire. Alexandre enfilait son jean qui traînait par terre et ouvrit la porte. C’était Camille.
« Bonjour les garçons. Pierre tu peux sortir de l’armoire.
- Qu’est-ce que tu fais là Camille ?
- François de Loos m’a dit que vous n’étiez pas là, ni l’un, ni l’autre ce matin en cours. Il pensait que vous étiez malades. Malade de sexe oui lol.
- Ce n’est pas drôle dit Pierre en passant la tête dehors. Retourne toi Camille je vais sortir pour me rhabiller.
- C’est pas de voir une bite qui va me tuer. Quand François m’a dit que vous n’étiez pas là j’ai tout de suite compris. Mais ne t’inquiètes pas Pierre je ne dirais rien. Tu sais je trouve même ça très bien.
- Que nous ayons pêchés !?
- Oui. Parce que je commence à vous connaître tous les deux. Et ce que je peux te dire Pierre le catho coincé, c’est que tu as trouvé l’âme sœur. Ou plutôt l’âme frère. Alexandre je t’ais jamais vu aussi heureux, tu as l’air plus épanoui.
- C’est vrai. Pierre je sais que tu es catholique pratiquant et que tu réprouves au plus au point d’avoir fait l’amour avec moi, mais je sais que tu as aimé.
- Pierre écoute ton amie. Coucher, l’homosexualité sont mal pour les catholiques pratiquants comme toi je sais. Mais je sais aussi, que tu n’as jamais été heureux et vous connaissant bien tous les deux, même si je connais plus Alexandre, je peux t’assurer d’une chose, c’est que vous êtes fait l’un pour l’autre. Et crois moi c’est pour moi très dur de te dire ça, parce que tu peux pas savoir à quel point j’ai aimé Alexandre et je continue à l’aimer, mais je sais que son cœur est à toi. Et si je me souviens bien de mes leçons de catéchisme est-ce que l’amour n’est pas la chose la plus importante pour l’Eglise et pour Jésus ? L’amour de Dieu et l’amour de l’autre. D’après toi est-ce que Jésus condamnerait vraiment l’amour de deux hommes ou de deux femmes s’il est sincère et pur ?
- Bien sûr, ce sont ses principes que suit l’Eglise.
- L’Eglise s’est inspiré de ses principes, elle ne les suit pas à la lettre, nuance. Qu’est-ce que tu respecte le plus la parole du Christ ou celle de l’Eglise ?
- Je ne sais pas.
- Toi seul peut savoir.
- La parole du Christ me semble plus importante.
- Le Christ condamne la débauche, qu’elle soit homosexuelle ou hétérosexuelle. Il ne condamne pas l’amour homosexuel en soit.
- Ce que tu dis est juste Camille. Mais je ne suis pas sûr de l’être. Alexandre allait se mettre à crier mais Camille le retint.
- Tu n’as pas aimé coucher avec Alexandre.
- Si mais … .
- Tu n’es pas sûr que c’est ce que tu veuilles vraiment même si tu as aimé et si tu l’aimes.
- C’est ça. Je n’ai jamais fait l’amour de ma vie avant cette nuit et je me dis qu’une femme doit aussi être agréable et qu’il serait possible aussi que je trouve l’amour dans ses bras.
- Ce qui t’arrangerais, tu n’aurais pas à affronter ta famille.
- Oui.
- Mais si tu veux essayer avec une femme on peut.
- Quoi !!!!??? Firent en chœur Pierre et Alexandre.
- Si tu veux vérifier si tu es hétéro, bi ou homo je suis disposée à faire l’amour avec toi.
- Je suis en plein cauchemar fit Pierre.
- Et moi personne ne me demande mon avis lança Alexandre.
- Si on le fait maintenant tu peux participer.
- Je vais me réveiller continua Pierre. »Mais Camille s’approcha de lui et posa ses lèvres sur les siennes. Les lèvres de Camille n’étaient pas aussi douces et agréables que celles d’Alexandre, mais presque. Sa langue pénétra la bouche de Pierre, venant là titiller. Doucement les mains de Camille posée sur le corps nu de Pierre commencèrent à la caresser. Hypnotiser par cette vision Alexandre s’approchait de Camille et commençait à la caresser et à l’embrasser dans le coup. Déshabillant son ex, ils se retrouvèrent rapidement nus tous les trois. Une fois nue Camille posait sur son corps les mains de Pierre. Elle dirigeait les mains de Pierre pendant qu’Alexandre caressait son corps. Se baissant elle se trouva devant la queue de Pierre a demie dressée. Posant ses lèvres dessus elle commença à lécher son mât. Alexandre s’approcha de Pierre et se mit à l’embrasser. De longues minutes Camille léchait le gland et la tige de Pierre, mais il bandait à peine plus. Quand elle se releva elle les attira vers le lit. Elle fit s’installer Pierre face à sa jolie chatte toute rasée, alors qu’elle prenait la queue d’Alexandre dans sa bouche et qu’il prenait celle de son amant. Pierre léchait le sexe de Camille, mais n’y allait pas avec la même force que sur celle de son amant la nuit dernière. Mais sa queue dans la bouche d’Alexandre avait doublée de volume. Alexandre était déchainé et prenait un plaisir fou à lécher à nouveau cette jolie queue. Camille ne ménageait pas son plaisir. Brusquement Pierre sentit sa verge se gonfler sous les coups de langue de son amant et s’arrêta net. Camille ne remarqua pas et continua à astiquer le manche de son ancien amant. « Vas y Alexandre, c’est bon murmura alors Pierre. » Alexandre redoubla d’efforts et au bout de quelques secondes il sentit jaillir sur sa langue la semence de son amant. Lui même était au bord de l’extase et il suffit de quelques coups de langue à Camille pour la déclencher. Camille n’avait pas eût d’orgasme, mais releva les garçons et proposa à Pierre de la baiser. Elle fit se coucher Pierre et vin se poser sur sa bite. Cela lui permettait de le guider. Elle donna la cadence, doucement, puis de plus en plus fort. Pierre n’avait jamais baisée de nana aussi Camille compensait et réussit, elle atteignait l’orgasme. Pierre atteignait lui aussi l’orgasme, mais un plaisir moins intense qu’avec Alexandre, même s’il avait ressentait du plaisir. Camille se retirait après quelques instants. Debout dans la chambre elle sentie les mains d’Alexandre se poser sur sa taille. Elle se colla au mur et écartant les cuisses elle laissa Alexandre la pénétrer. Voir son amant faire l’amour avec elle avait donné envie à Alexandre d’en faire autant. Une fois rentré Alexandre fit tout de suite des mouvements rapides. Pierre le regardait étonné, mais aussi déçu qu’il baise de nouveau Camille alors qu’il connaissait ce plaisir. Alexandre croisa son regard « Viens me baiser Pierre ». Alexandre écarta les cuisses pour que Pierre comprenne où il devait se positionner. Il n’hésitait pas une seconde et se plaçait derrière son amant. Contrairement à lui Pierre commença par des mouvements lents. Alexandre était au comble du plaisir pris entre Camille et Pierre. Il ne lui fallut pas longtemps pour éjaculer dans la chatte de Camille, qui eût cette fois un orgasme beaucoup plus intense. Pierre qui enculait son amant senti son sexe bander dur de nouveau. L’éjaculation d’Alexandre lui déclencha des sensations qui entrainèrent la sienne, heureux d’inonder le cul de son amant. Il se retira une fois son érection calmée. Alexandre fit de même. Pierre se coucha sur le lit fatigué par autant de baise d’un coup. Camille vint s’asseoir à côté de lui, Alexandre restant debout devant eux.
« C’est la première fois que je fait l’amour avec deux mecs en même temps.
- Ca t’as plût ?
- Faire l’amour avec toi est toujours un plaisir Alex. J’ai bien aimé aussi avec toi Pierre. Ca t’as plût ?
- C’était agréable, mais j’ai pas ressentit le même plaisir qu’avec Alexandre.
- C’est ce que je pensais. C’est pas grave. Est-ce que tu trouves ça toujours aussi mal ?
- Moins.
- Y’a du progrès alors. Par contre je pense qu’on devrait aller en cours. Parce que sinon j’ose pas imaginer les histoires, dit Camille. »Camille fût la première à se rhabiller et à sortir.
« Alors après avoir fait l’amour une deuxième fois avec moi, même si c’était pas exactement pareil que la première tu as aimé ? Demanda Alexandre à Pierre.
- J’ai honte de l’avouer, mais oui j’ai aimé et je crois bien que je t’aime du plus profond de mon coeur, avoua Pierre en embrassant tendrement Alexandre. » Il se rhabilla lui aussi et sortit, suivit 5 minutes après par Alexandre.
Evidement l’absence des trois élèves avait été remarquée. Convoqués chez le directeur de la division française ils risquaient de voir leurs parents avertis.
« Excusez nous M. le directeur, mais comme nous sommes à la moitié de l’année Alexandre et moi avons voulu organiser une petite soirée festive pour Pierre qui travaille beaucoup depuis la rentrée. Et je crois que nous avons sous estimés la force des alcools allemands.
- Est-ce vrai monsieur de Lanthenay ?
- Oui monsieur le directeur répondit Pierre.
- Compte tenu de vos notes et du travail que vous fournissez monsieur de Lanthenay et mademoiselle de Montlazac j’accepte d’oublier cet écart, mais croyez bien que ce sera le dernier. Quant à vous monsieur de Penmarch j’avais de l’estime pour vos parents, dommage que je doive les avertir, mais votre comportement ne me permet pas d’ignorer cette nouvelle incartade.
- Monsieur le directeur si je puis me permettre, nous en avons parlés hier soir et j’ai proposé à Alexandre de l’aider à améliorer ses notes s’il se tenait correctement maintenant.
- J’espère que vous avez acceptez monsieur de Penmarch ?
- Oui.
- Alors je vous accorde un sursis. Bien vous pouvez retournez à vos études. »Comme il était l’heure de manger les trois jeunes français allèrent à la cantine.
« Merci Pierre de m’avoir sauvé la mise tout à l’heure.
- Je n’ais pas fait que te sauver la mise pour cette fois mais pour le restant de l’année.
- Quoi ?
- Si tu ne veux pas être renvoyé ou que tes parents viennent te chercher tu as intérêt à ne plus faire de vagues et prouver que tu mérites ta place.
- Pierre à raison Alex ajouta Camille. Alexandre la bouche ouverte ne savait plus quoi dire.
- Alexandre si tu m’aimes, si tu veux me conquérir pleinement et si tu ne veux pas qu’on soit séparé tu dois le faire. Et parce que je sais que tu es rempli de qualités et que j’ai envi de les faire ressortir tu dois faire ce que je te demande. Alexandre réfléchit quelques secondes avant de répondre.
- D’accord, mais à une condition. Que tous les soirs tu sois dans mon lit.
- D’accord fit Pierre avec un très léger sourire en coin.
- Vous êtes mignons ajouta Camille.
- Il faut que nous remercions aussi ton amoureuse transie et ma dépuceleuse pour avoir menti devant le directeur. Fit Pierre.
- Sans toi je ne sais pas ce que j’aurais dit. Merci Camille.
- De rien.
- Merci Camille fit Alexandre.
- Même si vous êtes homos, je vous aime quand même.
- Quoi fit Pierre ?
- Même si je sais que tu aimes Alexandre, que j’aime déjà, je t’aime aussi Pierre. Pas de la même manière, mais je t’aime aussi.
- … .
- Ne cherche pas à comprendre Pierre, y’a rien à comprendre c’est le cœur qui veut ça. Le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas.
- Tu as sans doute raison Camille. »Après le repas tous les trois allèrent réviser à la bibliothèque. Pendant plusieurs heures Pierre expliquait à Alexandre l’Histoire de l’Allemagne. Camille les quittait avant d’aller manger. Enfin vers 20h ils partirent lorsque la bibliothèque ferma. Après avoir mangé à la cantine ils partirent prendre une douche pour se détendre. Alexandre qui n’avait pût embrasser Pierre depuis ce matin, se jeta sur son lui dès qu’il eût fermé la porte. Pierre ne fût pas surpris et se laissait embrasser sans peine. Rapidement du torse les mains d’Alexandre plongèrent plus bas et attrapèrent le sexe de Pierre. Doucement il commençait à glisser le long du torse de son amant pour prendre sa queue dans sa bouche. Lorsqu’il eût fini il se relevait se mit dos au mur et écartait les jambes. Pierre s’approchait la queue bandée, doucement il l’approchait de cul de son amant, la faisant rentrer en douceur. Une fois au fond il commençait à le limer tout le tenant par les hanches il embrassait son amant. Lents les mouvements de bassins de Pierre devinrent de plus en plus rapides. Leur plaisir était intense et pour éviter de crier leur plaisir ils continuèrent à s’embrasser jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’orgasme. Pierre se retira et commença à se laver, Alexandre se lava rapidement et sortit de la douche discrètement pour rejoindre sa chambre. 5 minutes après tout aussi discrètement Pierre vint le rejoindre. Dès qu’il fût dans la chambre Pierre senti Alexandre l’attirer vers le lit. « Mets toi sur le dos ». Se mettant sur le dos il senti le gland d’Alexandre s’approcher de son trou. Alexandre pénétra son amant un peu plus brutalement que celui-ci. Comme avec Camille ce matin il commença tout de suite par des mouvements rapides. Ayant déjà éjaculés il lui fallut plus de temps pour arriver à l’orgasme. Maintenant tous les deux y prenaient vraiment du plaisir. Après quelques minutes d’efforts Alexandre éjacula. Lorsqu’il se retira Pierre commença à lui parler.
« C’est nouveau pour moi, mais maintenant je le sais j’aime ça.
- Ca quoi ? Demanda Alexandre.
- Faire l’amour avec toi.
- Moi aussi. Alors qu’il y’a encore quelques semaines je pensais pas que c’était possible, je suis devenu homosexuel.
- Et moi j’ai pris conscience de … mon homosexualité. Ouf c’est dur à dire.
- Oui mais tu l’as très bien dit. Nous sommes homosexuels et nous nous aimons.
- Maintenant je le sais et j’en suis sûr, même si ce n’est pas facile à reconnaître. Je suis homosexuel et je t’aime Henri-Alexandre de Penmarch. Et si le mariage n’est pas possible pour nous je te jure de t’être à jamais fidèle.
- Je suis fier de ce que tu fais. Je sais que c’est pas facile. Et ça me fait t’aimer encore plus. Il ne faut jamais dire jamais, mais moi aussi, Pierre-Emmanuel de Lanthenay je promets de te rester fidèle. »Heureux d’être ensembles et amoureux ils s’endormirent. Les jours qui suivirent se firent studieux et discrets. Après les cours Pierre et Alexandre allaient réviser à la bibliothèque, avec ou sans Camille et le soir se retrouvaient dans la chambre d’Alexandre. Pierre intégra le groupe de son amant. Celui-ci se composait de Camille de Montlazac, Louise de Loos et son amante Lavinia de Lavenio, de Elisabeth von Berg, Pedro de Alcanta et sa fiancée Maria de Andalus.
François de Loos qui avait vu son seul et unique ami s’éloigner pour se rapprocher du groupe vint en parler à Pierre.
« Comment se fait’il que tu ais rejoint leur groupe, tu ne les as jamais aimés.
- Oui, mais j’ai appris à les connaître et je les trouve finalement sympathiques.
- Ce sont des dépravés.
- Non. Ce sont juste des jeunes intelligents et sérieux qui aiment s’amuser. Tu devrais faire comme moi et rejoindre leur groupe.
- Très peu pour moi.
- C’est à cause de ta sœur ?
- En partie.
- J’ai fait sa connaissance et celle de sa petite amie. Elles sont très gentilles. Elles sont intelligentes et travailleuses.
- Je croyais que tu partageais mes opinions à propos leurs amours détestables.
- J’ai partagé ton point de vue, mais les choses ont fait que je ne pense plus de la même manière.
- C’est ce que je vois. En tout cas il est hors de question que je me joigne à eux.
- François tu es mon ami et ça me fait mal que l’un de mes amis se soit éloigné pour ça de sa sœur. Je comprends que tu restes sur tes positions, mais accorde moi au moins une faveur au nom de notre amitié.
- Laquelle ?
- Parle avec Louise.
- Pourquoi faire.
- Elle t’expliquera ce qu’elle m’a expliqué et fait que j’ai changé d’avis sur leur couple.
- D’accord. Mais dans un endroit où nous serons seuls.
- D’accord. Vous pourrez aller dans ma chambre pendant que je travaille à la bibliothèque. »François et Louise de Loos se retrouvèrent dans la chambre de Pierre et discutèrent pendant deux bonnes heures. Louise expliqua à son frère qu’elle n’avait pas choisie d’être lesbienne et qu’en dehors de son homosexualité elle n’avait pas changée. Elle était toujours la même. Et comme avant qu’elle ne découvre l’amour avec Lavinia elle souhaitait toujours se marier, être fidèle et avoir des enfants. La seule différence c’est que c’était une femme et non pas un homme. Il ne lui manquait qu’une chose en ce moment l’amour de sa famille et en particulier de son petit frère qu’elle aimait toujours autant. François en fût touché et promis à sa sœur qu’il ne la jugerait plus désormais. Néanmoins il demanda du temps à sa sœur avant de faire la connaissance de Lavinia. Quelques jours plus tard elle lui présenta Lavinia et même si ce fût un peu dur François accepta Lavinia comme un membre de la famille de Loos. Ce fût aussi l’occasion pour notre jeune belge de faire la connaissance de Elisabethvon Berg.
Elisabeth von Berg était une jeune autrichienne aux cheveux blonds et aux yeux bleus comme François. Timide elle était devenue amie avec Louise et Lavinia quand aux premiers mois de la rentrée son amoureux allemand l’avait jeté après l’avoir violé. Louise et Lavinia choquées avaient pris Elisabeth sous leurs ailes. Si elle condamnait l’homosexualité elle se gardait bien de juger les deux jeunes filles qui se comportaient en véritables amies avec elle, ce qu’elle n’avait guère connu jusqu’à présent. Dès qu’elle vit François ce fût le coup de foudre entre eux. Louise et Lavinia qui se doutaient bien que ces deux là étaient faits l’un pour l’autre les aidèrent à aller l’un vers l’autre. Et si leur relation resta tout ce qu’il y’a de plus chaste cela ne les empêcha pas de tomber amoureux l’un de l’autre et de former un couple tout ce qu’il y’a de plus respectable, n’allant pas plus loin que le bisou tendre sur la joue.
Sans comprendre comment, ni pourquoi un amour fusionnel unissait désormais Pierre et Alexandre. Eux qui étaient si différents s’aimaient d’un amour que rien n’aurait pût briser. Camille le savait mieux que personne. Son amour pour Alexandre était un amour impossible. Elle aimait aussi Pierre, mais de manière différente. Pierre était pour elle, un frère et un amant à la fois. Une autre sorte d’amour impossible. Grâce à Pierre, Alexandre réussit à obtenir son année et à être conservé pour l’année suivante. Jamais il ne s’était montré aussi travailleur et aussi sérieux dans son comportement en cours ce qui n’était pas sans mal. Pierre décrochait son année, tout comme Camille, François et les autres. La rentrée en 2e année fût l’occasion d’accueillir pour eux un nouveau venu Thomas de Chamberneix, un savoyard. Très vite Camille qui sautait tout ce qui bougeait fût séduite pour la douceur et la bonté de Thomas. Et lui séduit par le feu qui irradiait la jeune fille. Ils se mirent ensembles et les années passèrent. Pierre et Alexandre se lancèrent dans le droit, tout comme Camille et Louise. François s’était orienté vers l’agronomie. Thomas avait choisi la comptabilité. Lavinia avait opté pour l’histoire de l’art. Dès que le mariage fût ouvert aux homosexuels bi nationaux Louise et Lavinia coururent se marier en Belgique et rentrèrent à l’école après que Louise ait été défendre leurs droits auprès du directeur et l’avoir menacé de porter l’affaire devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, faisant fulminer le teuton.
Pierre-Emmanuel, Louis, Marie de Lanthenay rentrait en 1ere année dans un lycée réservé à la noblesse européenne, un lycée unique en Europe. Situé dans la royaliste et catholique Bavière. Les élèves y étaient répartis selon leurs pays d’origine, Allemagne, France, Angleterre, Espagne, Italie, Belgique, Autriche, Ecosse, Hongrie, … . Les élèves y étaient formés à toutes les matières que l’on trouve dans un lycée public, littérature, mathématiques, Histoire, géographie, biologie, chimie, physique, langues, économie, anthropologie, … et bien sûr religion. L’avantage était le nombre de langues, de littératures et d’Histoire enseignées. Des cours de musique classiques, ainsi que de dessin, de droit, mais aussi de politique y étaient dispensés.
Le jeune Pierre-Emmanuel était impressionné. Jeune homme de taille moyenne (1,72 m) mince avec les cheveux bruns coupés courts. Habillé de manière on ne peut plus classique, pantalon bleu marine, chemise rayée bleu et blanc, pull bleu marine et chaussure bleu marine, bien sûr. Son père qui avait lui même fait partis des premiers élèves de ce lycée l’accompagnait, lui expliquant les lieux, le fonctionnement de l’enseignement. Louis-Marc de Lanthenay n’ayant pas été satisfait de la formation dans le lycée catholique qu’il avait choisis pour son fils l’année passée l’avait inscrit en Bavière. Son fils aîné Louis-Edouard ayant choisis la prêtrise, il avait choisi pour son cadet l’école qui était la seule capable à ses yeux de faire de son fils son parfait successeur. Le jeune Pierre-Emmanuel avait comme à son habitude accepter son sort. Dans le dortoir des garçons Louis-Marc de Lanthenay et son fils cherchèrent la chambre qu’il devait avoir. La chambre de Pierre-Emmanuel était au fond du couloir des Français. Dans le couloir se trouvait 21 autres chambres. Pierre-Emmanuel et son père semblaient être les premiers, aucune porte n’était encore ouverte et Louis-Marc de Lanthenay ne pût s’empêcher de lire les noms sur les portes. Albéric de Saint-Laon, Jules de Castelmarin, Joseph de Isselgheim, Antoine de Haas, Henri-Alexandre de Penmarch, André de Tanneville, Jean de Macherou, François-Charles de Panet… . Certains noms lui disaient quelques choses mais d’autres rien du tout. Isselgheim était le fils d’un ancien du lycée qu’il avait connu, les Penmarch étaient du Finistère, une famille assez discrète, François-Charles de Panet était le fils de son ami François-Charles, … .
Les chambres n’avaient pas changées depuis l’époque du père de Pierre-Emmanuel, elles étaient relativement grandes, un lit, un bureau, une armoire, des étagères, deux meubles et des rideaux meublaient la chambre. Le lit était fait. Les murs étaient peints couleur crème. Le parquet de la chambre avait été récemment ciré. Les affaires de Pierre-Emmanuel avaient déjà été installées par l’intendance de l’école.
« J’espère pouvoir être fier de vous Pierre-Emmanuel. Ne me décevez pas comme votre frère. Ainsi dans dix ans vous pourrez prendre ma succession à l’étude. »Pierre-Emmanuel répondit par l’affirmative à son père, qui sur ces mots tourna les talons. Laissant son fils seul dans sa chambre, Louis-Marc de Lanthenay partit plus guindé que jamais dans son costume trois pièces noir. Sur le parking il monta dans sa Mercedes noire. Seul dans sa chambre Pierre-Emmanuel se sentit seul.
Cela faisait quelques semaines que Pierre-Emmanuel de Lanthenay avait fait sa rentrée. Maintenant il connaissait ses voisins de paliers, dont trois étaient avec lui en cours, Joseph de Isselgheim, Antoine de Haas et Henri-Alexandre de Penmarch. Mais il ne s’était pas lié d’amitié avec eux. Joseph et Antoine restaient toujours ensembles se mélangeant uniquement avec les quatre autres élèves allemands de leur classe. Henri-Alexandre bien que les classes ne soient pas mixtes passait son temps avec la gente féminine. Le seul élève avec lequel Pierre parlait était un belge François de Loos. Pierre était bon élève mais le niveau de l’école était élevé et il avait un peu de mal à s’adapter. Contrairement aux alsaciens qui frisaient les 20 de moyenne, Pierre travaillait énormément pour élever son niveau. Méprisant les autres élèves, les alsaciens se mirent à parler uniquement en allemand ou en alsacien. Henri-Alexandre de Penmarch au contraire était au fond du puits scolaire. Pierre était un élève sérieux, qui détestait les alsaciens qui jouaient de leur intelligence et de leur germanophilie. En revanche il était intrigué par Alexandre qui ne faisait aucun effort et dont le charme rendait les filles folles y compris les plus coincées. Il faut dire que même s’il ne faisait qu’1,75 m, son visage d’ange blond, ses cheveux bouclés (blond cendré pour être précis) et un corps superbement sculpté par la natation faisait de lui Mister internat, si le titre avait existé. Même habillé dans le triste costume bleu marine porté par les français il plaisait aux filles.
Les semaines passèrent quand un jour, ou plutôt un soir de la fin octobre, vers 22h, ayant terminé d’étudier le romantisme allemand à la bibliothèque, Pierre croisait Alexandre tenant la main d’une jeune française. Pierre avait déjà croisé la jeune fille et avait discuté avec elle, plutôt sympathique, elle s’appelait Camille de Montlazac. Pierre avait remarqué que des différentes filles qui gravitaient autours d’Alexandre elle était la seule qui soit encore à ses côtés après plusieurs semaines. Il se doutait de ce qu’ils allaient faire, s’embrasser dans la chambre d’Alexandre, pratique bien évidemment réprouvée par l’école et par Pierre. Mais lorsqu’il revenait des douches communes, Pierre entendit un léger bruit lorsqu’il passa devant la chambre d’Alexandre. Pierre était intrigué par les bruits et glissa son œil dans le trou de la serrure. Il ne vit pas grand chose, mais compris qu’ils ne s’embrassaient pas. A la fois choqué et troublé par ce qu’il avait vu Pierre regagnait sa chambre et se couchait, chassant ces pensées obscènes de son esprit. Le lendemain à la sortie du cours d’anglais auquel Alexandre n’avait pas assisté Camille vint trouver Pierre.
« Salut Pierre, comment vas tu ?
- Bien.
- Dis moi tu ne diras rien pour hier soir ?
- Non.
- Merci.
- Je ne dénonce pas. Continua t’il froidement.
- Pourtant tu réprouves ce qu’on a fait.
- Bien sûr.
- Pourtant tu sais ce n’est rien.
- Rien … .
- C’est quelque chose de normal surtout à notre âge. Et l’amour est un sentiment noble.
- C’est un sentiment noble, mais que vous avez souillé.
- Ne dis pas de bêtises Pierre. Je ne vois pas Alexandre ce soir, si tu veux on peut discuter.
- Discuter ?
- Tu m’as l’air calé en droit contrairement à moi. Ca te dérangerait de me donner un coup de main ?
- Non, répondit Pierre surpris.
- A la salle d’étude, vers 20h, ca te va ?
- Oui.
- A ce soir alors. »Pierre se rendit à la salle d’étude et expliqua à Camille certains principes de droit. Au fil de la discussion il découvrit une jeune fille sympathique, intelligente et qui savait être à l’écoute. Camille de son côté découvrit un garçon gentil et intelligent mais terriblement coincé. Elle lui proposa de devenir amis. Pierre accepta après avoir écouté Camille lui parler d’elle, d’Alexandre et lui poser des questions. Pierre rentra ensuite dans sa chambre. Les jours qui suivirent Pierre et Camille mangèrent ensemble le midi. Plus ils discutaient et plus ils s’appréciaient. Ce qui semblait déplaire à Alexandre qui jetait un regard noir à Pierre. Celui-ci choisit d’en parler à sa nouvelle amie qui lui dit qu’elle ne couchait plus avec lui depuis deux jours, qu’ils s’étaient fâchés. Ce qui ne l’avait pas empêché d’après Camille de sauter Caroline Speek, une petite blonde typiquement anglaise. Ce soir là comme tous les précédant Pierre avait travaillé tard en salle d’étude, il était 21h. Rentré dans sa chambre il posait ses affaires et prit ses affaires de toilettes comme chaque soir. Sortant de sa chambre il se dirigeait vers les douches de la communauté masculine française. Comme à son habitude Pierre choisit la douche la plus à droite. La porte était ouverte il n’y avait personne. Mais à peine eût’il refermé qu’il vit Alexandre nu en train de se savonner. Pierre comprenait alors pourquoi toutes les filles rêvaient d’être dans son lit, un peu plus grand que lui, parfaitement imberbe, abdos et pectoraux étaient parfaitement développés, avec un membre tout ce qu’il y’a de plus viril.
« Excusez moi la porte était ouverte et je n’ais pas entendu le bruit de l’eau.
- Tu peux rester.
- Euh non ça ira … .
- Ne me dis pas que tu es choqué de me voir à poil.
- Euh … si.
- Ca me surprend pas. Camille m’avait bien dis que tu étais coincé.
- Comment ?
- On s’est parlé tout à l’heure. On a fait la paix. Et tu sais tu peux me tutoyer. Je suis sûr que c’est la première fois que tu vois un mec nu.
- Oui. Bredouilla Pierre qui ne s’en remettait pas.
- Y’as pas de honte à avoir, c’est nos corps. Camille à pas osée te poser la question, t’es homo ?
- Quoi ? Qu’est-ce que ça veut dire ?
- Tu sais pas ce qu’est être homo ?
- Non.
- Les hommes homosexuels aiment les hommes et les hétérosexuels aiment les femmes. Charnellement je précise.
- Ah ! D’accord. Alors non je ne suis pas homosexuel.
- Hétéro donc ?
- Bien sûr.
- Tu as déjà couché avec une fille.
- Je ne suis pas un pêcheur.
- Tu as déjà été amoureux au moins ?
- Laissez moi réfléchir … . Non. Ce n’est pas comme vous. Je vous vois presque tout le temps avec une nouvelle fille pendue à votre coup.
- Je sais. Et j’aime coucher avec elles. Mais tu ne me croiras sans doute pas mais je me sens seul malgré tout.
- C’est vrai que je ne vous crois pas.
- Mais toi tu ne te sens pas seul aussi ?
- Non, pas trop.
- Si tu n’as jamais aimé comment peux tu savoir si tu es homo ou hétéro ?
- Je ne me suis jamais posé la question. Je n’ai pas à me la poser. Le jour venu j’épouserais une femme et je perpétuerais ma lignée.
- Ca ne me surprend pas. Moi je me la suis posé il n’y pas longtemps d’ailleurs. Depuis un mois je ne sais pas pourquoi, les filles ne m’intérressent plus. J’ai mis du temps à comprendre pourquoi. Mais je sais maintenant.
- … . Alexandre s’était rapproché doucement de Pierre l’eau qui avait rincé le savon, dégoulinait encore. Il posait doucement sa main sur le verrou. Pierre ne le voyait pas, mais Alexandre bandait.
- Pierre je t’aime. Depuis le premier jour que je t’ais vu je ressens quelque chose de bizarre quand je te vois. Ca pas été facile à reconnaître, mais je t’aime. Je t’aime comme je n’ais jamais aimé personne. »Pierre était interloqué, il avait envi de dire quelque chose, mais aucun son ne sortait de sa gorge. Doucement Alexandre posait ses lèvres sur les siennes. Alexandre avait peur que Pierre ne le repousse. Mais non Pierre se laissait faire. A ce moment là Pierre ne pensait plus. Alexandre décollait sa bouche de celle de son dulciné avant de l’embrasser. Pierre se laissait de nouveau faire, aussi Alexandre recommençait se faisant plus langoureux. A chaque baiser il devenait plus entreprenant. Lentement Alexandre fit passer sa langue sur les lèvres de son partenaire avant de passer entre. Pénétrant cette cavité buccale inexplorée il fit passer sa langue sur les bords avant de redescendre pour trouver la langue de son amant. Caressant d’abord le dessus, avant de caresser le dessous, il finit par titiller le bout de sa langue. Il avait pourtant embrassé des dizaines de filles, mais là c’était différent. C’était bon. Il en éprouvait un réel plaisir. Pierre ne répondait pas à ces caresses, mais se laissait faire. Alexandre qui avait posé ses mains au mur pour mieux l’y plaquer les en détacha pour détacher le peignoir et déboutonner lentement la chemise de pyjama. Fébrile il posa alors sa main sur le torse de son amant, celui-ci ne sursauta pas et sentant la puissante main d’Alexandre caresser tendrement son corps il se laissait aller et sa main vint se poser sur le torse musclé de son amant. Alexandre tressailli légèrement et Pierre voulait enlever sa main, mais de sa main libre Alexandre la reprenait et la reposait sur son torse. Au bout de quelques secondes il commençait à caresser Alexandre. Celui-ci se fit encore plus langoureux et ses mouvements devinrent plus amples. Pierre s’abandonna alors complètement au plaisir qu’il ressentait et qu’il découvrait. Alexandre commençait à sentir bouger la langue de Pierre. Petit à petit Pierre se faisait plus entreprenant, il découvrait un plaisir inconnu et insoupçonné. Si ce plaisir qu’il recevait pouvait être donné il voulait donner le même à celui qui lui procurait. Alexandre qui avait commencé à utiliser son autre main caressait le torse de Pierre avant de descendre doucement vers son pantalon qu’il entrebâillait. Une fois sa main dans le pantalon de pyjama il passa sa main sur le caleçon de son amant. Il n’était plus étonné mais il bandait. Le sexe de Pierre n’était pas aussi gros que le sien, et même s’il n’était à son niveau d’érection maximum, Alexandre le trouvait très bien. Caressant celui-ci il sentait Pierre commencer à gémir de plaisir. Alors Alexandre se fit plus entreprenant en passant sa main dans le caleçon. Lorsque sa main entra en contact direct avec le sexe de Pierre, Alexandre sentit son érection augmenter encore. Doucement il commençait à caresser la verge de son amant. Alexandre commençait à avoir du mal à se retenir d’aller plus vite lorsque Pierre posa sa deuxième main sur son sexe bandé à mort. Alors Alexandre murmura « Allons dans ma chambre ». Pierre lui répondit oui. Alexandre repassait son peignoir et se dirigeait vers sa chambre suivit par Pierre. Sitôt la porte de la chambre refermée Alexandre se jetait sur son amant pour le déshabiller. Pierre n’eût pas le temps de réagir que ses affaires étaient par terre. D’un geste il tirait sur la ceinture du peignoir d’Alexandre qui laissait voir une superbe queue dressée, un véritable pieu. Doucement Alexandre s’approchait de la queue de son amant, posait sa langue sur le gland et commençait à la caresser du bout de celle-ci. S’il avait souvent fait l’amour avec des filles, qu’elles l’avaient sucer, c’était la première fois qu’il suçait un sexe masculin et il ne savait pas trop comment faire pour que Pierre ressente ce qu’il avait ressentis avec ses amantes. Sans se rendre compte vraiment sa langue laissa la place aux lèvres qui laissèrent passer le reste du sexe de Pierre. Alexandre commença alors ses mouvements de va et viens sa langue à plat sur le dessous du sexe de son amant. Pierre commençait à gémir sous l’effet d’un plaisir qu’il n’avait jamais ressentit. Alexandre encouragé par les soupirs de son amant accéléra et sans se rendre compte commença à jouer avec sa langue. Les gémissements de Pierre redoublèrent sous l’effet de la langue d’Alexandre. Il sentit alors monter en lui un immense bonheur, son corps se contractait et soudain son sexe gicla une courte fois. Alexandre avait sentit le sexe de son amant gonfler et avait laissé sa bouche autours pour absorber le fruit du tout premier orgasme de Pierre. Il n’était pas très puissant, mais c’était le premier sans doute il fallait accoutumer le corps de son amant à ces nouvelles sensations. Alexandre lâcha alors le sexe de Pierre et remonta vers la bouche de celui-ci pour l’embrasser. « Tu veux essayer de me le faire ? lui demanda t’il. – Oui, répondit Pierre dans un état second. » Pierre s’accroupit et planta son visage devant ce gourdin qui s’offrait à lui. Il le caressa de ses doigts avant de poser ses lèvres dessus et des les faire glisser le long. Alexandre poussa un soupir de contentement. Il avait pourtant l’habitude que ses maîtresses s’occupent de son sexe mais bizarrement ce n’était pas la même sensation cette fois. Sentant son amant heureux Pierre intensifia son mouvement déclenchant de véritables râles de plaisir. Il ne lui fallut pas longtemps pour sentir le sexe d’Alexandre se gonfler et envahir sa bouche. Ne sachant pas trop ce qui allait arriver il continuait pendant qu’Alexandre dont les râles étaient de plus en plus fort murmurait entre deux râles « Je vais jouiiirrrrr. ». Gonflé son sexe lâchait sa semence, un sperme abondant éjecté de manière puissante en longues giclées. Pierre fût surpris et avala tout. Pierre retira sa bouche de sur la bite d’Alexandre et se redressa étonné parce qu’il venait d’avaler. Alexandre voyant son étonnement l’embrassa à pleine bouche et fit glisser sa langue entre les lèvres de son amant. Pendant de longues minutes tous les deux s’embrassèrent. Alexandre posa ses mains sur les fesses de Pierre qui posa les siennes au même endroit. Tous les deux recommencèrent à laisser leurs mains se balader sur le corps de l’autre. L’érection repris Alexandre qui sentit en passant sa main que la queue de Pierre se raidissait de nouveau elle aussi. Ils continuèrent quelques minutes avant qu’Alexandre ne sente la bite de Pierre en érection complète. Il semblait à Alexandre qu’elle avait pris du volume par rapport au moment où il l’avait eût en bouche. Alexandre était heureux, cela voulait dire que Pierre aimait ce qu’ils faisaient et y prenait vraiment du plaisir. Alexandre recula doucement vers son lit et attira Pierre à lui, se posa sur le lit tout en continuant à attirer Pierre, séparant ses lèvres de celles de son amant il lui murmurait « Prends moi ». Mais Pierre n’y connaissait rien et Alexandre qui le savait d’avance le guida. Il le fit se placer correctement, tenant la bite de son amant il la plaça à l’entrée de son trou « Vas y enfonce moi ». Doucement Pierre pénétra Alexandre jusqu’à la garde guidé par son amant, grimaçant sous l’effet du décalotage. Il s’arrêta quelques instants le temps. Puis Alexandre commença à le faire ressortir légèrement, avant de le faire rentrer de nouveau amorçant doucement un mouvement de va et viens. Cessant de le guider Alexandre se laissa aller à son plaisir. Pierre continua sans s’en rendre compte. Lents et profonds ses mouvements devinrent plus rapides et plus forts, sentant monter en lui un plaisir qu’il ne soupçonnait pas. Penché sur le corps d’Alexandre il commençait à l’embrasser avant de descendre sur son torse. Alexandre commençait à haleter, il n’avait jamais connu un tel plaisir et plus Pierre tapait vite et fort et plus son plaisir augmentait. Pierre les yeux fermés s’était relevé et caressait du plat de la main les abdos de son amant, titillant les tétons, son plaisir ne cessait de croître. Déchaîné il baisait son amant comme un fou. Ses coups de boutoir devinrent d’un coup violent et sans qu’il s’en rende compte firent monter brutalement un orgasme. Gonflé son sexe expulsa une quantité incroyable de sperme. Alexandre sentit son cul être inondé par des jets puissants et chauds. Il ne pensait pas que son amant en lâcherait autant. Alexandre n’était pas loin de jouir quand Pierre se vidait dans son fondement, sous l’effet de cette queue en pleine jouissance Alexandre laissait échapper la sienne. Son sperme éclaboussait le torse de son amant, tendu sous l’effet de ce premier véritable orgasme. Restant silencieux Alexandre fit se retirer Pierre et le fit s’allonger sur le lit. Tout en l’embrassant il lubrifiait son trou avec ses doigts mouillés de salive, une fois lubrifié il positionnait sa queue face au petit trou. Malgré l’orgasme Alexandre n’avait pas débandé et sa queue plus grosse que celle de son amant, pourtant de belle taille, commençait à s’introduire dans le cul de Pierre. Pierre grimaçait sous l’effet de la douleur. Lentement Alexandre fit arriver sa bite jusqu’au fond. S’arrêtant quelques instants il passa sa main sur le torse de son amant. Puis il commençait ses mouvements de va et viens. Tout doucement il accélérait ses mouvements jusqu’à les rendre furieux. Alexandre prenait un plaisir incroyable à pilonner son amant. Pierre de son côté était en extase. Cette queue qui emplissait sont cul, ses mouvements de va et viens, c’était trop bon. Il sentait sa jouissance monter de nouveau, d’un coup son sexe éjecta un petit jet blanc. Après avoir eût un orgasme aussi puissant quand il défonçait Alexandre il était étonné d’en ravoir un autre, même s’il était beaucoup moins fort. Alexandre avait sentit que Pierre avait joui et alors qu’il n’était pas loin d’en faire autant, la joie que cela lui procurait le fit jouir de nouveau, un nouvel orgasme puissant qui inonda le cul de son amant. La sensation de ce sperme qui se répandit en lui fût bizarre, mais pas désagréable pour Pierre. Alexandre se retira et vint se coucher à côté de son amant le sexe suintant de semence. Le cul de Pierre laissant s’échapper de petits filets blancs. Il embrassa Alexandre un long moment avant que leurs bouches ne se séparent et sous l’effet de la fatigue ils ne s’endorment l’un contre l’autre. Mais avant de s’endormirent Alexandre demanda« Tu as aimé ?
- Oui.
- Moi aussi.
- Je ne savais pas que c’était possible. Je comprends pourquoi même si je désaprouvais ta conduite, je ne pouvais m’empêcher de m’intéresser à toi, de te surveiller. Maintenant je sais que j’étais amoureux sans le savoir.
- J’aimais coucher avec les filles qui sortaient avec moi, mais quand je t’ais vu j’y prenais plus autant de plaisir. Je savais pas pourquoi je ne prenais plus le même plaisir à leur faire l’amour. Quand je t’ais vu avec Camille, j’étais en colère, au début parce qu’elle traînait avec un autre mec que moi. Mais j’ai compris que c’était pas ça. Parce que quand je te voyais j’avais l’estomac noué, mon cœur battait plus vite. Ca à duré quelques jours. Après ça je me suis mis à bander sans me rendre compte. C’est comme ça que j’ai compris que tu m’attirais. J’ai eût du mal à l’accepter. Il m’a fallut deux bonnes semaines. Camille l’avait remarquée d’ailleurs, c’est pour ça qu’elle est venue me voir hier aprèm. Elle a du flair et elle m’a dit que tu devais être homo même si tu ne connaissais rien à la sexualité. Camille m’a dit de planquer une caméra dans ta douche et de te regarder te laver. Je bandais à mort. Je comprenais plus rien. J’avais jamais été attiré par les mecs, j’avais couché avec pleins de nanas et là je bandais pour un mec. Alors hier soir Camille a passée un long moment dans ma chambre pour en parler. Elle m’a dit que tu étais un mec génial et qu’il fallait pas que je me pose de questions. J’aimais un homme et alors ? L’amour est inexplicable. Et ce qui compte c’est d’aimer et d’être aimé, et tant pis pour la morale. Alors j’ai décidé de tenter ma chance et je ne regrette rien, c’était génial. Je n’aurais jamais imaginé devenir passif, … quel pied.
- Toi aussi tu es quelqu’un de formidable, mais tes défauts ont pris le pas sur tes qualités. Pour être sincère je ne sais pas ce qui m’arrive, je me sens bizarre. Tu m’intriguais, je t’observais, et sans me rendre compte j’étais jaloux de ces filles pendues à ton coup. Je n’aurais jamais crût aimer un homme, encore moins faire l’amour avec. Mais c’est arrivé. J’ai aimé faire l’amour avec toi, je n’avais jamais ressentit ça … c’est magique.»Quelques heures plus tard une main vint toquer à la porte. Réveillés en sursaut les deux amants étaient surpris que quelqu’un frappe à la porte. Aussitôt Pierre se levait et partit se cacher dans l’armoire. Alexandre enfilait son jean qui traînait par terre et ouvrit la porte. C’était Camille.
« Bonjour les garçons. Pierre tu peux sortir de l’armoire.
- Qu’est-ce que tu fais là Camille ?
- François de Loos m’a dit que vous n’étiez pas là, ni l’un, ni l’autre ce matin en cours. Il pensait que vous étiez malades. Malade de sexe oui lol.
- Ce n’est pas drôle dit Pierre en passant la tête dehors. Retourne toi Camille je vais sortir pour me rhabiller.
- C’est pas de voir une bite qui va me tuer. Quand François m’a dit que vous n’étiez pas là j’ai tout de suite compris. Mais ne t’inquiètes pas Pierre je ne dirais rien. Tu sais je trouve même ça très bien.
- Que nous ayons pêchés !?
- Oui. Parce que je commence à vous connaître tous les deux. Et ce que je peux te dire Pierre le catho coincé, c’est que tu as trouvé l’âme sœur. Ou plutôt l’âme frère. Alexandre je t’ais jamais vu aussi heureux, tu as l’air plus épanoui.
- C’est vrai. Pierre je sais que tu es catholique pratiquant et que tu réprouves au plus au point d’avoir fait l’amour avec moi, mais je sais que tu as aimé.
- Pierre écoute ton amie. Coucher, l’homosexualité sont mal pour les catholiques pratiquants comme toi je sais. Mais je sais aussi, que tu n’as jamais été heureux et vous connaissant bien tous les deux, même si je connais plus Alexandre, je peux t’assurer d’une chose, c’est que vous êtes fait l’un pour l’autre. Et crois moi c’est pour moi très dur de te dire ça, parce que tu peux pas savoir à quel point j’ai aimé Alexandre et je continue à l’aimer, mais je sais que son cœur est à toi. Et si je me souviens bien de mes leçons de catéchisme est-ce que l’amour n’est pas la chose la plus importante pour l’Eglise et pour Jésus ? L’amour de Dieu et l’amour de l’autre. D’après toi est-ce que Jésus condamnerait vraiment l’amour de deux hommes ou de deux femmes s’il est sincère et pur ?
- Bien sûr, ce sont ses principes que suit l’Eglise.
- L’Eglise s’est inspiré de ses principes, elle ne les suit pas à la lettre, nuance. Qu’est-ce que tu respecte le plus la parole du Christ ou celle de l’Eglise ?
- Je ne sais pas.
- Toi seul peut savoir.
- La parole du Christ me semble plus importante.
- Le Christ condamne la débauche, qu’elle soit homosexuelle ou hétérosexuelle. Il ne condamne pas l’amour homosexuel en soit.
- Ce que tu dis est juste Camille. Mais je ne suis pas sûr de l’être. Alexandre allait se mettre à crier mais Camille le retint.
- Tu n’as pas aimé coucher avec Alexandre.
- Si mais … .
- Tu n’es pas sûr que c’est ce que tu veuilles vraiment même si tu as aimé et si tu l’aimes.
- C’est ça. Je n’ai jamais fait l’amour de ma vie avant cette nuit et je me dis qu’une femme doit aussi être agréable et qu’il serait possible aussi que je trouve l’amour dans ses bras.
- Ce qui t’arrangerais, tu n’aurais pas à affronter ta famille.
- Oui.
- Mais si tu veux essayer avec une femme on peut.
- Quoi !!!!??? Firent en chœur Pierre et Alexandre.
- Si tu veux vérifier si tu es hétéro, bi ou homo je suis disposée à faire l’amour avec toi.
- Je suis en plein cauchemar fit Pierre.
- Et moi personne ne me demande mon avis lança Alexandre.
- Si on le fait maintenant tu peux participer.
- Je vais me réveiller continua Pierre. »Mais Camille s’approcha de lui et posa ses lèvres sur les siennes. Les lèvres de Camille n’étaient pas aussi douces et agréables que celles d’Alexandre, mais presque. Sa langue pénétra la bouche de Pierre, venant là titiller. Doucement les mains de Camille posée sur le corps nu de Pierre commencèrent à la caresser. Hypnotiser par cette vision Alexandre s’approchait de Camille et commençait à la caresser et à l’embrasser dans le coup. Déshabillant son ex, ils se retrouvèrent rapidement nus tous les trois. Une fois nue Camille posait sur son corps les mains de Pierre. Elle dirigeait les mains de Pierre pendant qu’Alexandre caressait son corps. Se baissant elle se trouva devant la queue de Pierre a demie dressée. Posant ses lèvres dessus elle commença à lécher son mât. Alexandre s’approcha de Pierre et se mit à l’embrasser. De longues minutes Camille léchait le gland et la tige de Pierre, mais il bandait à peine plus. Quand elle se releva elle les attira vers le lit. Elle fit s’installer Pierre face à sa jolie chatte toute rasée, alors qu’elle prenait la queue d’Alexandre dans sa bouche et qu’il prenait celle de son amant. Pierre léchait le sexe de Camille, mais n’y allait pas avec la même force que sur celle de son amant la nuit dernière. Mais sa queue dans la bouche d’Alexandre avait doublée de volume. Alexandre était déchainé et prenait un plaisir fou à lécher à nouveau cette jolie queue. Camille ne ménageait pas son plaisir. Brusquement Pierre sentit sa verge se gonfler sous les coups de langue de son amant et s’arrêta net. Camille ne remarqua pas et continua à astiquer le manche de son ancien amant. « Vas y Alexandre, c’est bon murmura alors Pierre. » Alexandre redoubla d’efforts et au bout de quelques secondes il sentit jaillir sur sa langue la semence de son amant. Lui même était au bord de l’extase et il suffit de quelques coups de langue à Camille pour la déclencher. Camille n’avait pas eût d’orgasme, mais releva les garçons et proposa à Pierre de la baiser. Elle fit se coucher Pierre et vin se poser sur sa bite. Cela lui permettait de le guider. Elle donna la cadence, doucement, puis de plus en plus fort. Pierre n’avait jamais baisée de nana aussi Camille compensait et réussit, elle atteignait l’orgasme. Pierre atteignait lui aussi l’orgasme, mais un plaisir moins intense qu’avec Alexandre, même s’il avait ressentait du plaisir. Camille se retirait après quelques instants. Debout dans la chambre elle sentie les mains d’Alexandre se poser sur sa taille. Elle se colla au mur et écartant les cuisses elle laissa Alexandre la pénétrer. Voir son amant faire l’amour avec elle avait donné envie à Alexandre d’en faire autant. Une fois rentré Alexandre fit tout de suite des mouvements rapides. Pierre le regardait étonné, mais aussi déçu qu’il baise de nouveau Camille alors qu’il connaissait ce plaisir. Alexandre croisa son regard « Viens me baiser Pierre ». Alexandre écarta les cuisses pour que Pierre comprenne où il devait se positionner. Il n’hésitait pas une seconde et se plaçait derrière son amant. Contrairement à lui Pierre commença par des mouvements lents. Alexandre était au comble du plaisir pris entre Camille et Pierre. Il ne lui fallut pas longtemps pour éjaculer dans la chatte de Camille, qui eût cette fois un orgasme beaucoup plus intense. Pierre qui enculait son amant senti son sexe bander dur de nouveau. L’éjaculation d’Alexandre lui déclencha des sensations qui entrainèrent la sienne, heureux d’inonder le cul de son amant. Il se retira une fois son érection calmée. Alexandre fit de même. Pierre se coucha sur le lit fatigué par autant de baise d’un coup. Camille vint s’asseoir à côté de lui, Alexandre restant debout devant eux.
« C’est la première fois que je fait l’amour avec deux mecs en même temps.
- Ca t’as plût ?
- Faire l’amour avec toi est toujours un plaisir Alex. J’ai bien aimé aussi avec toi Pierre. Ca t’as plût ?
- C’était agréable, mais j’ai pas ressentit le même plaisir qu’avec Alexandre.
- C’est ce que je pensais. C’est pas grave. Est-ce que tu trouves ça toujours aussi mal ?
- Moins.
- Y’a du progrès alors. Par contre je pense qu’on devrait aller en cours. Parce que sinon j’ose pas imaginer les histoires, dit Camille. »Camille fût la première à se rhabiller et à sortir.
« Alors après avoir fait l’amour une deuxième fois avec moi, même si c’était pas exactement pareil que la première tu as aimé ? Demanda Alexandre à Pierre.
- J’ai honte de l’avouer, mais oui j’ai aimé et je crois bien que je t’aime du plus profond de mon coeur, avoua Pierre en embrassant tendrement Alexandre. » Il se rhabilla lui aussi et sortit, suivit 5 minutes après par Alexandre.
Evidement l’absence des trois élèves avait été remarquée. Convoqués chez le directeur de la division française ils risquaient de voir leurs parents avertis.
« Excusez nous M. le directeur, mais comme nous sommes à la moitié de l’année Alexandre et moi avons voulu organiser une petite soirée festive pour Pierre qui travaille beaucoup depuis la rentrée. Et je crois que nous avons sous estimés la force des alcools allemands.
- Est-ce vrai monsieur de Lanthenay ?
- Oui monsieur le directeur répondit Pierre.
- Compte tenu de vos notes et du travail que vous fournissez monsieur de Lanthenay et mademoiselle de Montlazac j’accepte d’oublier cet écart, mais croyez bien que ce sera le dernier. Quant à vous monsieur de Penmarch j’avais de l’estime pour vos parents, dommage que je doive les avertir, mais votre comportement ne me permet pas d’ignorer cette nouvelle incartade.
- Monsieur le directeur si je puis me permettre, nous en avons parlés hier soir et j’ai proposé à Alexandre de l’aider à améliorer ses notes s’il se tenait correctement maintenant.
- J’espère que vous avez acceptez monsieur de Penmarch ?
- Oui.
- Alors je vous accorde un sursis. Bien vous pouvez retournez à vos études. »Comme il était l’heure de manger les trois jeunes français allèrent à la cantine.
« Merci Pierre de m’avoir sauvé la mise tout à l’heure.
- Je n’ais pas fait que te sauver la mise pour cette fois mais pour le restant de l’année.
- Quoi ?
- Si tu ne veux pas être renvoyé ou que tes parents viennent te chercher tu as intérêt à ne plus faire de vagues et prouver que tu mérites ta place.
- Pierre à raison Alex ajouta Camille. Alexandre la bouche ouverte ne savait plus quoi dire.
- Alexandre si tu m’aimes, si tu veux me conquérir pleinement et si tu ne veux pas qu’on soit séparé tu dois le faire. Et parce que je sais que tu es rempli de qualités et que j’ai envi de les faire ressortir tu dois faire ce que je te demande. Alexandre réfléchit quelques secondes avant de répondre.
- D’accord, mais à une condition. Que tous les soirs tu sois dans mon lit.
- D’accord fit Pierre avec un très léger sourire en coin.
- Vous êtes mignons ajouta Camille.
- Il faut que nous remercions aussi ton amoureuse transie et ma dépuceleuse pour avoir menti devant le directeur. Fit Pierre.
- Sans toi je ne sais pas ce que j’aurais dit. Merci Camille.
- De rien.
- Merci Camille fit Alexandre.
- Même si vous êtes homos, je vous aime quand même.
- Quoi fit Pierre ?
- Même si je sais que tu aimes Alexandre, que j’aime déjà, je t’aime aussi Pierre. Pas de la même manière, mais je t’aime aussi.
- … .
- Ne cherche pas à comprendre Pierre, y’a rien à comprendre c’est le cœur qui veut ça. Le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas.
- Tu as sans doute raison Camille. »Après le repas tous les trois allèrent réviser à la bibliothèque. Pendant plusieurs heures Pierre expliquait à Alexandre l’Histoire de l’Allemagne. Camille les quittait avant d’aller manger. Enfin vers 20h ils partirent lorsque la bibliothèque ferma. Après avoir mangé à la cantine ils partirent prendre une douche pour se détendre. Alexandre qui n’avait pût embrasser Pierre depuis ce matin, se jeta sur son lui dès qu’il eût fermé la porte. Pierre ne fût pas surpris et se laissait embrasser sans peine. Rapidement du torse les mains d’Alexandre plongèrent plus bas et attrapèrent le sexe de Pierre. Doucement il commençait à glisser le long du torse de son amant pour prendre sa queue dans sa bouche. Lorsqu’il eût fini il se relevait se mit dos au mur et écartait les jambes. Pierre s’approchait la queue bandée, doucement il l’approchait de cul de son amant, la faisant rentrer en douceur. Une fois au fond il commençait à le limer tout le tenant par les hanches il embrassait son amant. Lents les mouvements de bassins de Pierre devinrent de plus en plus rapides. Leur plaisir était intense et pour éviter de crier leur plaisir ils continuèrent à s’embrasser jusqu’à ce qu’ils arrivent à l’orgasme. Pierre se retira et commença à se laver, Alexandre se lava rapidement et sortit de la douche discrètement pour rejoindre sa chambre. 5 minutes après tout aussi discrètement Pierre vint le rejoindre. Dès qu’il fût dans la chambre Pierre senti Alexandre l’attirer vers le lit. « Mets toi sur le dos ». Se mettant sur le dos il senti le gland d’Alexandre s’approcher de son trou. Alexandre pénétra son amant un peu plus brutalement que celui-ci. Comme avec Camille ce matin il commença tout de suite par des mouvements rapides. Ayant déjà éjaculés il lui fallut plus de temps pour arriver à l’orgasme. Maintenant tous les deux y prenaient vraiment du plaisir. Après quelques minutes d’efforts Alexandre éjacula. Lorsqu’il se retira Pierre commença à lui parler.
« C’est nouveau pour moi, mais maintenant je le sais j’aime ça.
- Ca quoi ? Demanda Alexandre.
- Faire l’amour avec toi.
- Moi aussi. Alors qu’il y’a encore quelques semaines je pensais pas que c’était possible, je suis devenu homosexuel.
- Et moi j’ai pris conscience de … mon homosexualité. Ouf c’est dur à dire.
- Oui mais tu l’as très bien dit. Nous sommes homosexuels et nous nous aimons.
- Maintenant je le sais et j’en suis sûr, même si ce n’est pas facile à reconnaître. Je suis homosexuel et je t’aime Henri-Alexandre de Penmarch. Et si le mariage n’est pas possible pour nous je te jure de t’être à jamais fidèle.
- Je suis fier de ce que tu fais. Je sais que c’est pas facile. Et ça me fait t’aimer encore plus. Il ne faut jamais dire jamais, mais moi aussi, Pierre-Emmanuel de Lanthenay je promets de te rester fidèle. »Heureux d’être ensembles et amoureux ils s’endormirent. Les jours qui suivirent se firent studieux et discrets. Après les cours Pierre et Alexandre allaient réviser à la bibliothèque, avec ou sans Camille et le soir se retrouvaient dans la chambre d’Alexandre. Pierre intégra le groupe de son amant. Celui-ci se composait de Camille de Montlazac, Louise de Loos et son amante Lavinia de Lavenio, de Elisabeth von Berg, Pedro de Alcanta et sa fiancée Maria de Andalus.
François de Loos qui avait vu son seul et unique ami s’éloigner pour se rapprocher du groupe vint en parler à Pierre.
« Comment se fait’il que tu ais rejoint leur groupe, tu ne les as jamais aimés.
- Oui, mais j’ai appris à les connaître et je les trouve finalement sympathiques.
- Ce sont des dépravés.
- Non. Ce sont juste des jeunes intelligents et sérieux qui aiment s’amuser. Tu devrais faire comme moi et rejoindre leur groupe.
- Très peu pour moi.
- C’est à cause de ta sœur ?
- En partie.
- J’ai fait sa connaissance et celle de sa petite amie. Elles sont très gentilles. Elles sont intelligentes et travailleuses.
- Je croyais que tu partageais mes opinions à propos leurs amours détestables.
- J’ai partagé ton point de vue, mais les choses ont fait que je ne pense plus de la même manière.
- C’est ce que je vois. En tout cas il est hors de question que je me joigne à eux.
- François tu es mon ami et ça me fait mal que l’un de mes amis se soit éloigné pour ça de sa sœur. Je comprends que tu restes sur tes positions, mais accorde moi au moins une faveur au nom de notre amitié.
- Laquelle ?
- Parle avec Louise.
- Pourquoi faire.
- Elle t’expliquera ce qu’elle m’a expliqué et fait que j’ai changé d’avis sur leur couple.
- D’accord. Mais dans un endroit où nous serons seuls.
- D’accord. Vous pourrez aller dans ma chambre pendant que je travaille à la bibliothèque. »François et Louise de Loos se retrouvèrent dans la chambre de Pierre et discutèrent pendant deux bonnes heures. Louise expliqua à son frère qu’elle n’avait pas choisie d’être lesbienne et qu’en dehors de son homosexualité elle n’avait pas changée. Elle était toujours la même. Et comme avant qu’elle ne découvre l’amour avec Lavinia elle souhaitait toujours se marier, être fidèle et avoir des enfants. La seule différence c’est que c’était une femme et non pas un homme. Il ne lui manquait qu’une chose en ce moment l’amour de sa famille et en particulier de son petit frère qu’elle aimait toujours autant. François en fût touché et promis à sa sœur qu’il ne la jugerait plus désormais. Néanmoins il demanda du temps à sa sœur avant de faire la connaissance de Lavinia. Quelques jours plus tard elle lui présenta Lavinia et même si ce fût un peu dur François accepta Lavinia comme un membre de la famille de Loos. Ce fût aussi l’occasion pour notre jeune belge de faire la connaissance de Elisabethvon Berg.
Elisabeth von Berg était une jeune autrichienne aux cheveux blonds et aux yeux bleus comme François. Timide elle était devenue amie avec Louise et Lavinia quand aux premiers mois de la rentrée son amoureux allemand l’avait jeté après l’avoir violé. Louise et Lavinia choquées avaient pris Elisabeth sous leurs ailes. Si elle condamnait l’homosexualité elle se gardait bien de juger les deux jeunes filles qui se comportaient en véritables amies avec elle, ce qu’elle n’avait guère connu jusqu’à présent. Dès qu’elle vit François ce fût le coup de foudre entre eux. Louise et Lavinia qui se doutaient bien que ces deux là étaient faits l’un pour l’autre les aidèrent à aller l’un vers l’autre. Et si leur relation resta tout ce qu’il y’a de plus chaste cela ne les empêcha pas de tomber amoureux l’un de l’autre et de former un couple tout ce qu’il y’a de plus respectable, n’allant pas plus loin que le bisou tendre sur la joue.
Sans comprendre comment, ni pourquoi un amour fusionnel unissait désormais Pierre et Alexandre. Eux qui étaient si différents s’aimaient d’un amour que rien n’aurait pût briser. Camille le savait mieux que personne. Son amour pour Alexandre était un amour impossible. Elle aimait aussi Pierre, mais de manière différente. Pierre était pour elle, un frère et un amant à la fois. Une autre sorte d’amour impossible. Grâce à Pierre, Alexandre réussit à obtenir son année et à être conservé pour l’année suivante. Jamais il ne s’était montré aussi travailleur et aussi sérieux dans son comportement en cours ce qui n’était pas sans mal. Pierre décrochait son année, tout comme Camille, François et les autres. La rentrée en 2e année fût l’occasion d’accueillir pour eux un nouveau venu Thomas de Chamberneix, un savoyard. Très vite Camille qui sautait tout ce qui bougeait fût séduite pour la douceur et la bonté de Thomas. Et lui séduit par le feu qui irradiait la jeune fille. Ils se mirent ensembles et les années passèrent. Pierre et Alexandre se lancèrent dans le droit, tout comme Camille et Louise. François s’était orienté vers l’agronomie. Thomas avait choisi la comptabilité. Lavinia avait opté pour l’histoire de l’art. Dès que le mariage fût ouvert aux homosexuels bi nationaux Louise et Lavinia coururent se marier en Belgique et rentrèrent à l’école après que Louise ait été défendre leurs droits auprès du directeur et l’avoir menacé de porter l’affaire devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, faisant fulminer le teuton.
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