Plaisir solitaire en pensant à lui - histoire érotique

Tout d'abord je m'installe confortablement dans mon lit sous ma couette au chaud. Si l'acte est prémédité je prépare ce que j'aime appeler un "petit film" sur mon ordinateur.
Je laisse allumé une lumière tamisée pour l'ambiance.
Je suis sur le dos, les jambes légèrement écartées, les genoux décollés du matelas. J'ai mis deux coussins derrière ma tête.
Je commence à regarder cette fameuse vidéo. Le visuel fait venir un léger désire. Je passe tout doucement ma main sur ma culotte en me caressant à travers celle-ci tout simplement.
Quand l'intrigue du film s'accentue je fais de même en passant ma main sous mon sous-vêtement précédemment cité.
J'effleure à peine mes lèvres extérieures comme pour les réveiller gentiment.
(Je suis un peu le rythme du scénario qui est ici un partenariat assez romantique par exemple.)
Je suis toujours sous ma couette. Presque nue. Seul me reste mon sous-vêtement. Je fini par l'enlever pour ne pas être entravée dans mes mouvements.
Par moment mon imaginaire prend le dessus sur la vidéo. Je me remémore des choses très agréables qu'on a fait tous les deux et là c'est encore plus intense. J'ai un frisson qui me prend toute la partie abdominale, ça chatouille à l'intérieur et je laisse expirer comme des petits soupires tremblotants et incontrôlés.
Pendant ce temps mes doigts continuent à vagabonder sur mes parties intimes.
Mon index et mon majeur font des mouvements d'abord circulaires, sur et autour de mon clitoris en passant par le mont de vénus.
Le plaisir monte sérieusement, je me retiens pour ne pas partir trop vite et profiter un peu du moment.
Ma respiration s'intensifie, s'accélère, elle devient un peu bruyante. D'abord par le nez, puis par la bouche. Ma cage thoracique s'ouvre et se referme très visiblement. Ma poitrine monte et descend par le même tempo que mes soupires.
Je suis déjà bien mouillée. Mon clitoris gonflé est bien palpable et sensible, presque comme affamé et au bord de la chute vers l'orgasme.
Je détourne le sujet en pénétrant un doigt ou deux à l'intérieur de mon vagin et fait des mouvements de va et vient lentement.
Mes doigts glissent sans difficulté. La paume de ma main stimule légèrement mon clitoris au même rythme que mes doigts qui se trouvent toujours dans mon vagin.
Mon bassin commence à se mettre en mouvement lui aussi. Il s'élève et se rabaisse d'avant en arrière.
Mes jambes, mes fesses, en fait tout le bas de mon corps se contracte alternativement.
Le bout de mes seins est bien dures et pointant mais je n'y touche pas. Paradoxalement lorsque c'est moi qui le fait cela ne me procure aucune satisfaction.
Je préfère quand c'est toi qui t'en occupe. C'est profondément jouissif dans ce cas.
Mes doigts remontent vers mon clitoris qui n'en peut plus. Ils le taquinent encore quelques instants. Je me retiens encore un peu pour faire durer le moment.
Cette fois-ci c'est tous mes doigts groupés qui font un mouvement de va et vient avec seulement le majeur qui pénètre entre mes lèvres pour être en contact direct avec mon clitoris et entrer légèrement dans ma vulve lorsqu'il arrive en fin de mouvement.
J'accélère le rythme. Je suis presque complètement contractée. Arrive le moment où je ne peut plus me retenir.
Ma tête s'abandonne en arrière et mes yeux sont presque fermés.
Le plaisir monte très clairement. Ça y est c'est l'orgasme. Je le sent dans tout le bas de mon abdomen. Je laisse échapper quelques petits cris.
Il y a plusieurs parties dans l'orgasme féminin. En tout cas pour moi. D'abord un plaisir purement physique très intense et centré sur les parties érogènes génitales.
En suite il se diffuse dans l'ensemble de l'abdomen et dans les jambes mais cette fois-ci c'est une sensation plus douce et enfin dans le reste du corps surtout le torse comme une vague de chaleur, comme une caresse.
Au point culminant du plaisir je crois me rappeler que je ne pense à rien, j'ai l’esprit focaliser sur le plaisir physique.
En suite quand vient la vague de chaleur, je pense à toi, non pas parce que je le décide, c'est mon esprit qui le fait automatiquement, comme à une évidence puisque tu es celui qui me donne ce genre de plaisir d'ordinaire.
A ce moment là j'ai une réelle sensation de bien-être multi-paramétriques, une peu comme de l'ivresse. C'est le monde des bisous-nours. Je me sens bien, j'ai l'impression que tout va pour le mieux autour de moi, tout le monde est gentil et beau, j'aime tout le monde et tout le monde m'aime. Bref je plane quoi.
Le bas de mon corps se décontracte progressivement, j'ai encore quelques fourmillements dans le bas de l'abdomen. Je laisse encore mes doigts caresser l'entrée de ma vulve qui se contracte encore un peu de manière incontrôlée autour de mon majeur qui a le droit de me pénétrer encore un peu, comme si elle en demandait encore.
Les battements de mon cœur ralentissent progressivement, tout comme ma respiration qui laisse encore entendre des expirations lourdes avec quelques petits soupires de détente. Je me relâche.
Je devient complètement molle enfoncée dans mon matelas.
Je suis bien.
J'aurai tellement préféré que tu sois là...
J'ai envie de ton corps à toi.