Plaisirs des hauteurs 2

- Par l'auteur HDS Bichou -
Récit érotique écrit par Bichou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Plaisirs des hauteurs 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-04-2022 dans la catégorie Plus on est
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(9.7 / 10)
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(10.0 / 10)

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Plaisirs des hauteurs 2
Ce récit est une fiction.

Résumé : Mathilde et Lucie passent quelques jours de vacances en montagne. Elles font la connaissance de Richard et d’Alain, deux motards ayant loué un chalet voisin.
Une petite fête s’est organisée qui se termine en ébats sexuels jusqu’aux petites heures. Paul vient d’appeler Mathilde. Elle est en pleine confusion.


PAULJe viens de parler à Mathilde. Elle m’a paru inquiète, nerveuse voire un peu absente. Comme si elle voulait échapper à la réalité. Elle, si enjouée habituellement, pétillante, je la trouve éteinte, anxieuse, sans conviction. De toute évidence elle est troublée mais par quoi, par qui ? Je ne la reconnais pas.
Il se passe quelque chose, j’en suis certain.
Je retrouve Charles au bureau ainsi que Julie, ma secrétaire.
Exceptionnellement, nous devons terminer un rapport commun sur une étude relative aux techniques d’obtention des énergies renouvelables.
Julie est très proche de moi, elle me fait souvent des confidences, m’exprime son mal être depuis son divorce. Elle est d’une efficacité redoutable et j’apprécie sa discrétion, sa disponibilité. C’est une magnifique blonde aux yeux bleus de trente ans, avec une belle poitrine ferme. Elle dégage une féminité suave et son parfum délicat me trouble. Tous les hommes du bureau lui ont fait des approches mais ils ont tous été éconduits. Je mets cela sur le compte de ce divorce qu’elle a très mal vécu. Même s’il date de deux ans, elle ne l’a toujours pas digéré et sa confiance dans la gent masculine est très éprouvée. Peut-être ne lui suis-je pas tout à fait indifférent ?
Pour peu, je me laisserais bien tenter. Je garde néanmoins mes distances car j’aime ma petite femme et je ne voudrais pas lui faire de mal. Et puis je suis fidèle et veux le rester.

Charles me dit qu’il n’a pas eu de nouvelle Lucie à l’exception d’un appel le jour de leur arrivée. Il s’apprêtait à l’appeler et essayera d’avoir l’une ou l’autre information.
Il téléphone donc à Lucie et, par discrétion, je le laisse seul.

Rien de particulier me dit-il au terme de leur conversation. Elles ont seulement fait une petite fête un peu trop arrosée avec les locataires du chalet voisin, rien de bien méchant.

Pourquoi Mathilde ne m’en a-t-elle rien dit ? Cela ne lui ressemble pas. J’ai toute confiance en ma chérie mais le doute s’immisce petit à petit.

La journée se passe et je suis tendu. Julie le sent et m’interroge.
- Que se passe-t-il ? Tu sembles angoissé. Y a-t-il un problème ? Puis-je t’aider ?
- Non, tu ne peux pas.
Je finis par lui parler de mes doutes. Elle m’écoute, tente de me rassurer.
- Quoi qu’il se passe, je serai à tes côtés me dit-elle.
- Merci Julie. Je sais que je peux compter sur ton aide et ton soutien.

Je veux en avoir le cœur net.
Je suggère à Charles de nous rendre à Bourg, ce qu’il refuse voulant profiter de ce week-end pour passer du temps avec son fils, entre hommes.
Vers 16H00, le rapport terminé, je file à mon domicile, prend quelques effets, vais déposer mes enfants chez leurs grands-parents et prend enfin la route à 17H00. Ma voiture ayant un ennui de freins, je l’ai laissée au garage qui m’a fourni un véhicule de complaisance. C’est moi confortable que la mienne, mais que ne ferais-je pas pour retrouver ma chérie ?

LUCIERaccrochant, je dis à Mathilde :- Je viens de parler à Charles. Je lui ai raconté notre petite fête au cours de laquelle le champagne a un peu trop coulé en oubliant bien entendu le final.
- Tu crois qu’ils n’auront pas de doute ?
- T’inquiète. Charles sait que j’aime la fête et cela ne l’a donc pas surpris.
Il faut dire que nous sommes un couple relativement libre, et il nous arrive régulièrement de sortir sans le conjoint parfois jusque très tard dans la nuit.

Le reste de la journée se passe dans le calme et la récupération de nos excès. Nous bronzons sous le soleil ardent de ce mois de juin particulièrement chaud.

Dans l’après-midi, alors que nous lézardons les seins nus, Richard vient vers nous. Je me retire aussitôt ne tenant pas m’exhiber.
- Nous souhaiterions vous inviter à dîner ce soir dit-il, pour vous remercier de cette magnifique soirée- Pourquoi pas, répond Lucie, excellente idée, mais je ne suis pas certaine de l’accord de Mathilde.
- Tu sauras la convaincre je n’en doute pas. C’est une coquine qui s’ignore. Nous vous proposons le restaurant « Le Montagnard Toqué » à Albertville.
- Je ne connais pas dit Lucie, mais ce sera avec plaisir pour ce qui me concerne. Vers quelle heure ?
- Rendez-vous à 19H30 afin d’être au resto vers 20H00.
- Parfait et je m’occupe de Mathilde.
- Penses-tu que nous pourrons utiliser votre véhicule ? Ce sera plus sympa.
- C’est la voiture de Mathilde, donc il y a intérêt à ce qu’elle accepte. Si tel est le cas, nous serons prêtes à l’heure dite.

Richard parti, Mathilde revient furieuse.
- Pourquoi as-tu accepté cette invitation ? Tu sais que je ne voulais plus les voir- Ne te fâche pas ; il n’y a là rien de répréhensible. Nous pouvons passer un bon moment en tout bien tout honneur.
- Je ne suis pas sûre de vouloir passer un bon moment comme tu dis en leur compagnie.
- Ce n’est pas au restaurant que tu risques un dérapage. Je crois plutôt qu’Alain te plaît beaucoup et que tu as du mal à résister à son charme.
- C’est vrai qu’il me plaît et tu ne me facilites pas la vie ; je suis déjà très mal avec ce qui s’est passé hier soir et tu veux me tenter encore.
- Allons ne sois pas coincée, détends-toi et profite de l’instant. Nous sommes invitées par de charmants jeunes hommes, profitons-en. Nos maris sont loin.
- Très bien, nous irons dis-je du bout des lèvres. Mais après le resto, retour à notre chalet et seules !


19H30. Les mecs sont pile à l’heure. Lucie les attendait avec impatience. Elle s’est habillée sexy : petite robe moulante qui s’ouvre par devant au moyen de gros boutons et présentant un décolleté à faire bander une momie et mettant ses seins en valeur. Pas de bas ni de soutien-gorge vu la chaleur, son parfum délicat ajoute à la sensualité du personnage. Richard est aux anges et Alain la mate, ses yeux ne cachent pas son désir.
Pour ma part, je porte une jupe légère bleue mais sage (elle m’arrive au-dessus des genoux) et un chemisier crème très classe. Alain me regarde, les yeux en cœur, le sourire toujours aussi éclatant et carnassier. Je fonds littéralement sous le charme et ce regard perçant me trouble. J’espère qu’il ne s’en aperçoit pas.
Après la bise d’usage, nous partons vers Albertville, moi conduisant, à mes côtés Alain, la banquette arrière étant envahie par Lucie et Richard.
A peine quitté Bourg, les mains de Richard montent à l’assaut des cuisses de Lucie qui glousse de plaisir. Elles s’infiltrent sous la robe, et Lucie rit de plus en plus fort.
De mon côté, je repousse la main d’Alain qui veut caresser ma cuisse.
- Recommence et je fais demi-tour. Vous continuerez sans moi. Je n’ai pas l’intention d’avoir un accident stupidement.
- OK me dit-il dans un grand sourire, mais tu ne perds rien pour attendre.
Je suis furieuse et en même temps, j’aspire à ces caresses me souvenant de notre nuit d’enfer.
Arrivés au resto, nous découvrons une ambiance chaleureuse, très cosy propice à la tendresse. Nous sommes reçus par une jeune femme qui nous indique une table à côté de l’entrée en front de rue.

L’apéritif est servi : gin-tonic pour tout le monde. Nous passons commande, bavardons, Alain nous faisant rire. La musique de Katy Melua est sensuelle.
Le vin aidant, je me sens de plus en plus libérée, détendue, je suis bien. Il me caresse la main et je laisse faire.
Il descend sur la cuisse et je laisse faire. Il passe la main sous ma jupe, remonte le long de ma cuisse pour atteindre mon slip. Il l’écarte l’élastique et enfonce son doigt dans ma fente.
- Tu es déjà toute humide- Oui, tes caresses sont magiques.
Je cède définitivement à la tentation : nous nous embrassons langoureusement, passionnément ; nos langues s’enroulent, se cherchent, se trouventJe vois par-dessus l’épaule d’Alain que Lucie ne reste pas sans rien faire. Richard, plus hardi, lui caresse un sein qu’il veut extraire de son décolleté. Lucie le repousse gentiment en l’embrassant goulument.
Richard propose d’aller terminer la soirée au Foxy Lady, une boite située à quelques encablures du restaurant ce qui nous permet de nous y rendre à pied.
Sortis du restaurant, Alain m’enlace, m’embrasse, me tient par la taille et nous nous dirigeons enlacés vers la boîte. Lucie est dans les bras de Richard qui n’hésite pas à lui caresser les fesses sans la moindre gêne.

PAULJ’arrive à Bourg vers 19H35. Dans le rond-point qui mène à la montée vers la station, venant dans l’autre sens, je reconnais la voiture de Mathilde.
Je me hâte de faire demi-tour et je m’aperçois alors qu’ils sont quatre à bord. Mon ventre se crispe. Que se passe-t-il ?
Je décide donc de les suivre, filature aisée d’autant que personne ne connait la voiture dans laquelle je circule.
Après s’être garé, je les vois descendre : Mathilde, Lucie et deux jeunes mecs plutôt bien de leur personne ; l’un est blond et tiens Lucie par la main ; l’autre de type méditerranéen se montre attentionné à l’égard de Mathilde.
Je les vois entrer dans un restaurant, s’installer.
Par chance, je peux les voir facilement de l’extérieur.
Je prends des photos avec mon smartphone, on ne sait jamais d’autant que je redoutant la suite des événements.
Quelle attitude adopter ? Intervenir maintenant ?
Mathilde n’a rien fait de répréhensible. Je ne parviens pourtant pas à bouger.

Mon cœur ne fait qu’un bond quand Mathilde embrasse langoureusement ce bellâtre. La jalousie m’enserre le cœur, je reste tétanisé. Ma Mathilde, mon amour, mon âme sœur, pourquoi me trahis-tu ? Je réfrène la colère qui m’envahit et je prends rageusement des dizaines de photos.
Je ne veux pas intervenir. Je veux voir jusqu’où elle ira. Ce n’est peut-être qu’un petit flirt sans conséquence.

Ils sortent, s’enlacent, se tiennent par la taille. A pied, ils se dirigent vers une boîte de nuit.
J’entre et demande à parler au patron de l’établissement.
Il vient et je lui explique, il comprend mon problème. Il me place dans un bureau muni d’une vitre sans tain ce qui m’offre une vue complète sur la salle et ses petits coins discrets.

Je les observe, le cœur de plus en plus serré.
Mathilde et Lucie sont accrochées à leur cavalier. Elles se lancent dans des slows langoureux en se frottant à leur partenaire. C’est à qui sera la plus sensuelle. Les mains masculines sont baladeuses : sous le chemisier, à palper les magnifiques seins de Mathilde et cherchant à faire durcir les tétons. J’enrage.
Richard n’hésite prendre à pleines mains les fesses rebondies de Lucie qui roucoule sous la caresse. Une main descend le long de sa courbe et soulève la robe, tire sur le string et caresse la vulve. Lucie gémit et se tortille de bonheur. L’autre main vient palper l’un des seins dans le décolleté libre de tout soutien-gorge.
Mathilde subit un sort identique : elle embrasse à pleine bouche Alain qui la pelote après avoir retiré un sein de son bonnet.
Ils s’assoient et les yeux de Mathilde sont brillants de désir, regardant dans le vide.
Après une heure de ce régime et quelques verres de vodka, ils partent bras dessus bras dessous remontent en voiture pour retourner à Bourg.

Je n’ai rien perdu de leurs activités sensuelles. Je suis écœuré, je veux vomir, heureusement, je n’ai rien avalé. Les photos se suivent ; même dans les situations les plus indécentes. Elles ont vraiment perdu le sens de la dignité et leur comportement me fait honte.

Ils sortent de la boîte de nuit. Je remercie le tenancier de son aide et rejoins la voiture. Je les retrouve en continue ma filature, me doutant bien de leur destination.
Arrivés au chalet, ils descendent et continuent de s’enlacer, de se papouiller. Ils entrent et je me doute de la suite des événements.
Je n’en mène pas large mais je veux savoir.
Je fais le tour du chalet en silence ; pas moyen de voir à l’intérieur.

Au bout d’une demi-heure, je me décide à entrer en douceur. Heureusement, la porte n’est pas fermée et en tournant, ne fais aucun bruit. Je la laisse ouvert afin d’avoir un peu de lumière.
Tout de suite des cris de jouissance se font entendre. Je me déplace dans l’obscurité, me repère. Je suis dans le salon, une porte donne à gauche et une à droite. Une table et quatre chaises et, au bout est située une cuisine américaine.
J’entends des gémissements, des halètements.
J’ouvre doucement la porte de gauche, elle ne fait aucun bruit. La lune frappant les tentures légères me permet de voir dans la pénombre Lucie chevauchant son amant tel un cavalier. Quelques photos (heureusement que j’ai un smartphone récent équipé de la nouvelle technologie de prises de vue), une petite vidéo et je referme doucement la porte.
Je me dirige à présent vers la porte de droite que j’ouvre doucement.
Je crois m’effondrer en voyant Mathilde prise en levrette par ce bellâtre. Il la pénètre violemment et elle crie son bonheur. Je photographie, je filme leurs ébats. Gros plan sur son visage tordu par le plaisir.
Elle se couche sur le ventre. Le voyou la prend maintenant par derrière et la sodomise, ce qu’elle m’a toujours refusé. Elle couine, halète et au bout d’une dizaine de minute crie sa jouissance. Je ne l’avais jamais entendu crier comme cela avec moi….

Sous le choc de cette vision, je pousse un petit cri d’horreur. L’amant se rend compte de ma présence, se lève et se précipite sur moi.
Pas de chance pour lui : mon sport étant le full-contact et le kick boxing, il reçoit un coup de poing dans le plexus qui lui coupe le souffle. Le coup de pied entre les jambes le terrasse, le faisant crier de douleur. Il ne baisera plus ma femme, ni une autre d’ailleurs avant longtemps ! Mathilde crie de terreur mais n’approche pas de la porte.
Je recule vivement, vers la sortie quand de l’autre chambre sort hirsute mais encore bandant l’autre enfoiré. Un coup de savate sur le nez, qui se met à saigner abondamment, le calme tout de suite. Je termine le travail en lui assénant un coup de genou dans les testicules. Encore un qui va regretter de baiser la femme des autres ! Il chute sur Lucie apparue derrière lui en hurlant.
Je m’éclipse immédiatement sous les cris des femmes qui, nues, ne me poursuivent pas.
Elles ne m’ont pas reconnu, heureusement. Encore que….

Je repars aussitôt vers Lyon que j’atteins sans encombre vers 6H00 le matin, la colère m’ayant maintenu complètement éveillé.
Arrivé chez moi, je m’écroule sur le sofa ; la colère fait maintenant place à la tristesse et au chagrin et je pleure toutes les larmes de mon corps. Je suis complètement anéanti. Je ne comprends pas.
Je finis par m’endormir sous l’effet de la fatigue.

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