Plaisirs des hauteurs Chapitre 3

- Par l'auteur HDS Bichou -
Récit érotique écrit par Bichou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Plaisirs des hauteurs  Chapitre 3 Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-04-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Plaisirs des hauteurs Chapitre 3
Résumé : En vacances à la montagne, Mathilde et Lucie ont rencontré deux jeunes hommes. Elles en font leurs amants. Mais Paul, le mari de Mathilde, après une conversation téléphonique avec sa femme a un soupçon. Il se rend à Bourg où il surprend les deux femmes en galante compagnie.

MATHILDENous sommes Lucie et moi sous le choc. La terreur nous a paralysée.
Alain a du mal à reprendre son souffle et ses testicules prennent un volume inquiétant. Richard a le nez en compote et ses valseuses ne sont pas en meilleur état.
Nous allons en vitesse passer quelques vêtements, couvrons tant bien que mal les deux hommes.
Direction, les urgences de l’hôpital de Bourg, où ils sont admis l’un et l’autre et resteront en observation.
La gendarmerie arrive et nous interroge. « Combien était-il ? »- Apparemment seul.
- Comment est-il entré ?
- Notre porte n’était pas fermée, dans notre précipitation, nous avons oublié ce détail, dis-je rouge de honte aux gendarmes.
- Non, ce n’est pas mon mari. Je ne le connais que depuis hier. Je rougis encore plus.
- Non je n’ai pas la moindre idée de l’auteur, je suppose qu’un voleur s’est introduit mais mon compagnon s’est rendu compte de sa présence et a voulu l’intercepter.
- Oui, ma copine et moi vérifierons demain si quelque chose a disparu mais à priori rien n’a disparu.
De son côté, Lucie, interrogée, confirme mes propos.
Après deux heures, nos dépositions prises, les gendarmes, qui ont bien compris notre activité nocturne, goguenards, nous laissent, précisant, sourire en coin, qu’il faut fermer les portes.

Epuisées, Lucie et moi retournons au chalet où nous nous couchons. Malgré ces événements, nous nous endormons rapidement.


Le lendemain, le réveil a été laborieux. Pas seulement par le manque de sommeil, mais aussi par le tsunami qui me traverse l’esprit.
Comment ai-je pu ? Si mon mari apprend ma forfaiture, je ne suis pas certaine du tout de sa réaction ? J’ai du mal à réaliser à quel point j’ai pu perdre les pédales. Et pourquoi ? Pour une affaire de cul ! Mais où avais-je la tête ? J’ai réfléchi avec mes ovaires !
Il m’a fait jouir, c’est vrai, et même très bien. Mais pas comme Paul parce qu’il n’y avait pas d’amour. Ses coups de reins m’avaient comblée et quand il m’a sodomisée, j’ai joui comme jamais, je me suis senti une vraie salope. Une jouissance inconnue jusque-là. Je lui ai accordé des choses que je ne permets pas à mon mari ! J’ai vraiment honte.
Il va maintenant falloir retrouver mon homme, affronter son regard et… mentir, faire comme si rien ne s’était passé. Je ne suis pas certaine d’y parvenir.
Et en plus, nous voilà avec deux estropiés. Je suis presque contente de ce qui leur est arrivé tellement je leur en veux. Mais je me cache : je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même.

Lucie et moi rangeons le chalet mis sens dessus dessous. Une petite visite à nos deux éclopés pour revenir au chalet et nous poser un peu. Réfléchir, admettre, s’exonérer pour arriver à comparaitre et ne pas montrer un malaise. Le temps, seulement le temps me permettra un retour à un peu de sérénité.
Vite dit, mais mes idées restent noires et la confusion règne dans mon esprit. Surtout j’appréhende le moment où je dois contacter Paul.
Le soir je prends mon courage à deux mains et je l’appelle. Pas de réponse. Je laisse un message, lui demandant de me rappeler.

Le lendemain, lundi, je reçois un texto de Paul. « Je suis envoyé en mission en Espagne jusqu’à samedi prochain. Je vais avoir beaucoup de difficultés à te contacter, donc ne t’inquiète pas. Je t’embrasse. Paul ».
Je tique un peu car ce message n’est pas très chaleureux.
- Allons me dit Lucie. Ne sois pas parano. Il est certainement préoccupé par ce déplacement. Si tu veux, je téléphonerai à Charles pour en savoir un peu plus.


LUCIEJ’appelle Charles.
- Hello, mon cœur. Quelles sont les nouvelles ?
- Avec ton fils, nous avons passé un week-end entre mecs. Cinéma, restaurant, sport, jeux, bref, la totale. Cela a été très chouette, nous avons pris du temps ensemble et cela nous a été bénéfique.
- Magnifique. Vous êtes en pleine forme donc. Quand je reviens, je suppose que tu me feras profiter de ton excellente condition ?
- Certainement et je m’en réjouis petite coquine. Tu me manques beaucoup. Et toi, ton week-end ?
- Oh, rien de spécial ; repos, bronzette, un restaurant excellent. Mais dis-moi : Paul est parti en mission me dit Mathilde ?
- Exact, il a été envoyé en catastrophe en Espagne pour une urgence. En fait, et cela m’a étonné, il a été volontaire. Mais il est vrai qu’en votre absence il en a sans doute profité pour satisfaire le patron qui lui demandait régulièrement d’assurer des missions à l’étranger.
- Voilà qui est un peu surprenant mais compréhensible.
Je raccroche après les mamours, nous promettant le nirvana au retour.

J’informe Mathilde mais elle est sceptique. C’est une bien bizarre coïncidence.
Elle téléphone au bureau de Paul et a sa secrétaire en ligne. Elle confirme qu’il est parti en mission et ne reviendra en principe que le samedi. S’agissant des enfants, ils sont hébergés chez leurs grands-parents paternels où ils se font choyer selon Paul.

Mathilde est rassurée. Finalement, cela tombe plutôt bien, elle va pouvoir se travailler et retrouver un peu d’apaisement.

La semaine s’écoule. Nos amants sont revenus de l’hôpital, marchant en canard. C’était extrêmement drôle mais eux n’était visiblement pas heureux de leur aventure. Leur costume trois pièces était plus que mal en point et l’évolution n’était pas forcément celle espérée. Ils sont partis comme ls sont venus, sur leurs machines rutilantes et vrombissantes.
Il n’y a pas eu d’adieux, seulement un salut sans retour.
Soulagement, ils ne se sont pas accrochés.

PAULJe me réveille avec un mal de crâne colossal, comme si je sortais d’une nuit de débauche.
Bien vite, le souvenir me rattrape.
Ma colère s’est estompée pour faire place à une profonde tristesse et un sentiment de gâchis énorme.
Quelle suite à présent ? Que faire ?
Pardonner ? Je ne pourrai plus jamais la regarder sans la voir se faire chevaucher. Je ne pourrai plus jamais oublier ses cris de jouissance. Je ne peux accepter que 17 années de mariage soient ainsi bafouées sans remords, salies et foulées au pied. C’est la première fois qu’elle part aussi longtemps. Je ne pourrai plus jamais lui faire confiance. Elle a ouvert un puits sans fonds. C’est bien connu, c’est le premier pas qui compte.

Me venger ? Je ne veux pas lui faire de mal, ce ne serait que satisfaire mon orgueil blessé. De fait, j’ai déjà un peu assouvi une vengeance en corrigeant ces deux salauds. La violence n’est pourtant pas ma tasse de thé mais les circonstances ont dirigé ma réaction. Peut-être aurais-je dû me découvrir ? Mais avec des si….

En attendant, je ne veux plus la voir.

Lundi je passe en vitesse à l’entreprise. Je vais voir mon patron et dépose une demande de congé pour la semaine. Après quelques explications, je lui demande de faire courir l’information selon laquelle il m’a envoyé en mission en Espagne. Il accepte.
Je passe à mon bureau pour prendre mon portable. Je croise ma secrétaire.
- Paul, tu as une mine à faire peur. Que se passe-t-il ?
- Mathilde a un amant. Je les ai surpris en plein exercice. C’est très dur.
- Oh ! je comprends dit Julie. Que vas-tu faire ?
- Je veux quitter la maison, je ne veux plus la voir. Je viens de prendre quelques jours de vacances. Si ma femme téléphone, peux-tu confirmer que je suis parti en mission en Espagne sans possibilité de me toucher ?
- Je le ferai mais s’il te plait, ne prends pas de décision hâtive. Où loges-tu ?
- Je vais prendre un petit hôtel en attendant de trouver mieux.
- Ecoute, je te propose de venir chez moi quelques jours, tu pourras te reposer et réfléchir. Et si tu le veux bien, nous pourrons parler de tout cela. Bien entendu, ce sera en tout bien tout honneur, tu dormiras dans la chambre d’amis.
- Je ne veux pas te déranger.
- Il n’y a pas de dérangement et je t’ai dit qu’en toute circonstance, je t’aiderais.
Paul accepter et la remercie chaleureusement.
Il passe beaucoup de temps à se promener, à réfléchir avec son intelligence et non ses sentiments, même s’il aime encore Mathilde.
Mais plus le temps passe et plus son amour s’étiole. Le spectacle auquel il a assisté lui fait encore très mal, preuve que ses sentiments pour Mathilde ne sont pas tout à fait morts, mais il ne peut l’accepter. Peut-être pourra-t-il un jour pardonner, mais il ne pourra jamais oublier. Comment vivre avec cela ?
Il sent Julie de plus en plus proche. Il lui raconte sa détresse, son histoire avec Mathilde, la joie d’accueillir des enfants, le bonheur qui était le sien.
Il lui explique comment il vit la trahison de sa femme. Quand on a goûté à l’adultère, à cette excitation de transgresser l’interdit, l’envie reviendra un jour ou l’autre dit-il.
Il reconnait l’amitié qu’il nourrit à son égard qui se transforme petit à petit en sentiments d’une autre nature, plus profonds.
A son tour, elle lui avoue les sentiments qu’elle a pour lui mais précise qu’elle entend ne pas être la cause d’un divorce, ne pas vouloir prendre le mari d’une autre. Il doit savoir qu’elle se pliera à sa décision et n’acceptera d’avancer dans leur relation que dans la mesure où il est libre de toute attache. Elle ne veut pas profiter de la situation.
Il admet la déliquescence de son amour pour Mathilde au regard de ses infidélités.
- Ton empathie permanente, ta sollicitude discrète et ton affection sincère m’ont rapproché de toi. Mais, si tu le permets, laissons le temps faire.
- Je te l’ai dit : je veux un homme libéré de tout engagement et de tout entrave. Si tu as encore des sentiments pour elle, je serai certainement meurtrie mais j’accepterai.

Je me sens prêt à avoir une discussion avec Mathilde.


MATHILDELes vacances sont finies. Nous retournons à Lyon, retrouver nos maris et nos enfants. Certes, cette petite coupure fait du bien mais nous aspirons à les retrouver, à retrouver notre chez nous, ceux que l’on aime. C’est si bon d’être en famille.
Les bagages terminés, nous chargeons la voiture, et en route pour le retour à nos vies dans la joie et la bonne humeur.
Mathilde a un pincement au cœur, même si ces quelques jours ont permis de se rassurer. Paul a envoyé un message pour dire que sa mission était prolongée jusqu’au mercredi. Elle n’est donc pas surprise de son silence.

Arrivées à Lyon, je dépose Lucie à son domicile. Charles nous accueille et embrasse Lucie avec passion. Ils sont heureux de se retrouver. Me saluant, il a un regard un peu fuyant et parait pressé de me voir repartir. Je ne m’en inquiète pas et je mets son attitude sur le compte de son envie de se retrouver seul avec Lucie. C’est bien normal.

Je me gare devant notre maison. Bizarre, il n’y a personne. J’appelle, pas de réponse. Je prends rapidement mes bagages et file porter le tout à la buanderie pour trier ce qui doit être lavé.
Je vais à la cuisine afin de me servir un verre d’eau. Sur la table, je remarque une grosse enveloppe, l’ouvre.
Je deviens blême, mon cœur a des ratés et je cherche ma respiration.
- Ce n’est pas possible, Non…Des dizaines de photos, plus nettes les unes que les autres : moi chevauchant mon amant ; moi le suçant ; moi prise en levrette ; moi me faisant lécher le minou ; moi me faisant sodomiser ; moi prise en missionnaire.
Je n’en crois pas mes yeux. Je deviens folle, m’effondre en larmes. Une vraie crise. Je perds la notion du temps, du lieu.
La tête me tourne, je me vide de ma substance et je suis dans un état catatonique.
Je m’écroule et tombe en syncope.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Jusqu a présent la salope s en tire bien dans certains pays elle serait lapid'ee la religion à du bon en fin de compte.
Encore une qui dira qu elle aime son mari c est pour ça qu elle le trompe.



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