PLAN A TROIS - La suite - histoire érotique

Lorsque la porte se referma, après le départ d'Arnaud, Eric et Samir demeurèrent un moment debout, l'un près de l'autre, avec un léger sourire, mais sans dire un mot. Puis Samir prit Eric dans ses bras, et ils restèrent ainsi de longues minutes, ils étaient bien.
Ou plutôt, Eric était bien, il avait passé un bon moment avec Arnaud, l'avait baisé, et ainsi retrouvé des sensations qu'il pensait avoir perdues, il avait vraiment pris son pied, mais il était content aussi qu'Arnaud soit parti, et il était content de retrouver Samir.

Assez vite, il sentit celui-ci nerveux, contrarié, il dessera l'étreinte, et le regarda avec morgue.
Eric aussi le regardait, d'autant qu'il était dans la tenue qu'il préférait : torse nu, avec simplement un genre de bermuda-jogging, qui laissait entrevoir la forme de sa bite, qui, manifestement, n'était pas totalement au repos. On ne pouvait pas faire plus sexy.
- Alors, j'ai l'impression que t'as aimé ce jeune ... T'as aimé sa bite, t'as aimé son cul...
- Ben oui ... Toi aussi non ?
Samir ne répondit pas.
- T'aurais aimé l'embrasser hein ... T'en mourais d'envie ...
- ...
- Hein ... J'entends pas ...
Eric répondit faiblement :
- Oui...

Cette réponse a eu pour effet de décupler la rage que Samir sentait monter en lui.
- Nous y voilà ... Je le savais ... Il te faut toujours une autre bite, toujours un autre cul, toujours une autre bouche, toujours un autre mec ...
- ...
Eric ne savait pas, comme on dit, si c'était du lard ou du cochon, mais Samir commençait à vraiment s'énerver, et commençait à rythmer ses apostrophes de petites tapes sur la joue d'Eric, qui ne disait rien, et attendait que l'orage passe.
- Je te suffis pas, hein...
- ...
- Je croyais que t'aimais mon cul rien que pour le bouffer... Je savais pas que t'aimais aussi les baiser, les culs ...
- ...
- T'as pris ton pied quand t'as baisé ce jeune ... Hein ... T'as mon cul à ta dispo, mais tu t'y es jamais intéressé ... T'aurais pu me dire que t'avais envie de me baiser ... On aurait pu au moins en parler ...
- ...
- A moins que mon cul t'intéresse pas ... Que t'aimes que les culs des jeunes mecs ...
- ...
- Qu'est ce qu'il a de plus que moi ce mec hein ...
...
- Putain mais qu'est ce qu'il a de plus que moi .. Hein ...
...
- Putain mais réponds ... Qu'est ce qu'il a de plus que moi ...
Samir était vraiment en furie, il fallait qu'Eric dise quelque chose ... Il émit faiblement:
- Rien ...

- Ah ouais ... Rien ... C'est ce qu'on va voir ... Crois moi tu vas la sentir passer ...
Samir était à la fois en colère et excité, au fur et à mesure qu'il exprimait sa colère, il sentait que, petit à petit, elle retombait, d’autant qu’elle était largement surjouée, et que, par contre, l'excitation montait.
- Tourne-toi ...
Eric s'exécuta.
- Enlève ton peignoir ...donne ton cul ... Tu vas voir ce que c'est une bite ...

Eric s'exécuta, laissa tomber son peignoir, et fit face à Samir, qui prit cette attitude comme du défi, et s'agaça aussi de voir la bite d'Eric au repos :
- Et tu bandes même pas là ... Ah ce jeune te faisait plus d'effet que moi ...
Samir retourna Eric et le plaqua contre le mur, il vint poser sa bite, toujours en érection, au contact de ses fesses, et, sans aucun préliminaire, le pénétra à sec, d'un coup.
Eric poussa un petit cri de douleur, mais il n'eut pas le temps d'avoir mal, tellement Samir le pilonnait, tout en l'insultant :
- Alors t'aimes, salope ? ... Hein ? ... J'entends pas ...
- Oui j'aime ça, et tu le sais...
Pendant qu'il disait ça, Eric parvint à se retirer de la bite de Samir, et lui fit face.
- Arrête de faire le con, tu sais que je t'aime, que j'aime ta bite, et que j'aime ton cul, je vais te le prouver, tu vas voir ...

Samir ne dit rien, comme interloqué par la réaction d'Eric, peut-être aussi parce qu'il l'attendait.
Eric se mit à genoux, devant Samir, et avala sa queue qui ne demandait que ça.
Il la prit jusqu’à la garde... Hum ... que c'était bon ... Il en avait sucé des bites dans sa vie, et encore il y a une heure celle de cet Arnaud, qui était bien bonne, mais aucune ne lui faisait l'effet de celle de Samir ...
Sa dureté, sa forme, sa texture, son odeur... Un mélange indéfinissable qui chaque fois lui procurait un plaisir intense. Il avait aimé la sentir dans son cul tout à l'heure, mais rien ne valait la sentir en bouche.

Samir ferma les yeux, et sembla s’apaiser.
Il aimait se faire sucer dans cette position, il avait l’impression de dominer l’autre, et il aimait qu’Eric le lui fasse.
En fait il savait depuis longtemps qu’Eric, comme lui d’ailleurs, allait voir d’autres mecs, ça ne le gênait pas plus que ça, mais il aimait aussi surjouer la colère et la jalousie, c’était comme un jeu chez lui, il aimait de toute façon être dominant, et il adorait provoquer Eric, auquel, au fond, il était très attaché.

Sa réaction, et la façon de le traiter, avait stimulé Eric, qui, du coup, avait envie du corps et surtout du cul de Samir, qu’il aimait au plus haut point.
Il retira donc sa bouche de la bite de son ami, et lui dit, d’une façon autoritaire, qui le surprit lui-mêm :
- Allez, retourne-toi, donne-moi ton cul, tu vas voir si je l’aime pas ...

Samir, qui, depuis tout à l’heure, ne disait plus rien, s’exécuta et lui présenta ses fesses.
Eric se mit à nouveau à genoux, pour être bien à la hauteur des fesses de Samir, qu’il écarta, caressa, avant de les lécher doucement avec sa langue.
Il les aimait, ses fesses, il les vénérait même, et, de façon générale, il adorait lécher le corps de Samir, dont il appréciait tant la peau douce.
Lécher ses fesses n’était qu’une mise en bouche. Le Graal, sa pratique favorite, c’était de bouffer son trou, sa rondelle, ce qu’en plus il n’avait pas fait depuis longtemps.

Il savait que ce n’était pas trop le truc de Samir, et qu’il ne le lui laissait pas souvent faire, mais, là, il sentait qu’il en avait envie.
Il n’imaginait pas à quel point Samir avait été excité de le voir s’occuper du cul d’Arnaud, et il voulait vraiment qu’il s’occupe du sien.
Les fesses de Samir étaient maintenant bien écartées, et son trou commençait à s’ouvrir.
Samir n’avait jamais voulu lui dire s’il s’était déjà fait baiser, et cette question restait pour Eric un mystère, comme beaucoup de points de la vie et du passé de cet homme, avec qui il partageait sa vie.

Voir son anus s’ouvrir, l’entendre gémir sous ses coups de langue, excita au plus haut point Eric, qui bandait maintenant bien à fond.
Samir aussi bandait fort, sa queue était très dure, bien dressée.
Eric sentit que c’était le moment, enfin, de réaliser son fantasme qui était de baiser Samir.
Au moins une fois.

Il continua à bien bouffer la rondelle de Samir, à bien la mouiller, à bien l’écarter. Non seulement Samir se laissait faire, mais il gémissait comme rarement Eric l’avait entendu. Il en profita pour saliver ses doigts, et commença à en introduire un.
Pas de réaction.
Deux. Pas plus de réaction.
Idem pour trois. Juste un gémissement plus accentué.
Eric y vit comme un encouragement, d’autant que le cul de Samir était à présent bien dilaté, et que les doigts y rentraient facilement.

Eric sentit que c’était le moment d’y mettre sa bite.
Il la saliva du mieux qu’il put, l’approcha du trou de Samir, et commença à l’enfoncer doucement.
Il s’attendait à ce que Samir se retire brutalement, et, même, se retourne et le frappe.
Mais non.
Il sentait l’orifice de Samir serré, ce qui l’amena à penser que, s’il l’avait fait, c’était pas souvent, et sans doute il y a longtemps, mais il sentait que sa bite arrivait à progresser.
Lentement mais sûrement.

Il en profita pour caresser le torse de Samir, se rapprocha de lui, colla la peau de son torse contre son dos, pour bien sentir la douceur, et l’odeur virile, de l’homme qu’il aimait et à qui il était en train, pour la première fois, de faire l’amour.

Ce qu’il était en train de vivre lui paraissait incroyable, inespéré... mais tellement bon...
En fait, il découvrait tout simplement ce que ça faisait de faire l’amour à l’homme qu’on aime, et il prenait un pied d’enfer.
Il en gémissait de plaisir, et ses gémissements se mêlaient à ceux de Samir qui semblait lui aussi prendre son pied.

Il sentit que c’était le moment d’entamer des mouvements de va-et-vient, ce qui acheva de l’emmener vers l’extase absolue.
Il en avait baisé des mecs, mais jamais ça ne lui avait procuré ce qu’il était en train de ressentir. Avec Arnaud il y a une heure il avait pris son pied, mais, en réalité, comme il n’y avait pas de sentiment, il n’y avait rien de sensuel, que du cul.
Là, avec Samir, c’était différent, et il savourait chaque seconde de la présence de son sexe dans les entrailles de son ami.
Il aurait voulu que ces secondes durent une éternité.
Chaque mouvement de sa bite lui procurait un plaisir infini, d’autant qu’ils étaient lents car il prenait son temps et voulait savourer chaque seconde.

A un moment il se sentit comme emporté à la fois en avant, et en l’air, comme s’il partait de son corps.
Il s’appuya contre le corps de Samir, et eut le réflexe de le branler, ce qui entraîna aussitôt son éjaculation, dans un cri particulièrement fort.
Il sentait sa jouissance à lui se répandre dans le fondement de Samir, et quand il ne sentait plus rien sortir, il se retira.

Les deux hommes s’affaissèrent, par terre, sur le lino de l’entrée de leur appart.
Ils avaient besoin de récupérer, après une émotion si intense.
Eric vint se blottir dans les bras de Samir qui lui sourit, et lui dit :
- Ben voilà ... ça y est ... tu l’as fait ...
- ouais ... c’était trop bon ...
- ça fait longtemps que t’en avais envie ?
- ouais ...
- ben tu vois que tout est possible...

Ils échangèrent un sourire, puis un smack, avant de rester encore quelques instants étendus, par terre, dans les bras l’un de l’autre.