Porn revenge 2
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-03-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Porn revenge 2
Reprenons. Jean et Mimi louent l'appartement du rez-de-chaussée surélevé de cette maison. L'appartement du premier étage appartient aux propriétaires, Martin et Zoé. Cette dernière a réussi à attirer Mimi dans un piège à caractère sexuel. Par ruse elle a initié sa locataire aux plaisirs que peuvent se donner deux femmes. Quand la jeune femme a voulu mettre fin à cette relation gênante, Zoé a montré des photos de Mimi nue, a menacé de les montrer à Jean puis de les étaler sur les réseaux sociaux.
Prise de panique, Mimi s'est soumise aux jeux amoureux de Zoé jusqu'au jour où est apparu chez la femme du premier étage un nouvel acteur, Roland, amant actuel de Zoé, mais premier fiancé de Mimi. Repoussé autrefois par Mimi, ce triste personnage a promis de se venger, il fera de Mimi sa deuxième maîtresse, lui fera connaître enfin l'amour vrai, complet, les orgasmes fous que Jean n'assure pas, puisqu'elle est devenue bisexuelle. L'occasion est trop belle d'un chantage alimenté par les premières images de Zoé complétées par celles du jour de la réunion du trios organisée par les amants.
Au bord du précipice, à la veille de la rencontre au cours de laquelle Roland veut imposer des rapports sexuels à Mimi, celle-ci adresse à son mari une lettre où elle détaille les événements récents et le supplie de la tirer du double piège. Elle exprime le dégoût que lui inspire le projet de l'ex-fiancé, se résout à subir les reproches et espère échapper à un possible divorce. Elle a commis l'erreur de se laisser entraîner par Zoé, reconnaît ses torts, rejette l'idée de mener la double vie proposée par Roland, c'est-à dire d'avoir un mari et un amant, comme Zoé.
Mimi a remis sa lettre à Jean et a préféré aller faire des courses pendant que son mari lirait ses confessions et les raisons de son appel au secours. Jean a dévoré ce long texte la gorge serrée, des larmes aux yeux. Comment était-il passé à côté de la liaison de sa femme et de cette Zoé sans rien remarquer que quelques signes de mélancolie chez sa chérie. Il les avait attribués à l'ennui d'une femme au foyer en recherche d'un emploi difficile à décrocher dans la conjoncture actuelle.
Mais pourquoi Mimi avait-elle attendu le dernier moment pour lancer son S.O.S. ? Si elle avait parlé dès la première menace de Zoé, Jean aurait mis fin aussitôt à leur relation . Oui, pourquoi ? Avait-elle peur de son mari, ne lui faisait-elle pas confiance ? Considérait-elle les rapports sexuels entre femme comme anodins et pensait-elle qu'un mari ne devait pas en être informé ?
Enfin peut-être le plaisir relatif aux rapports féminins avait-il été une révélation , avait-il répondu à une attente profonde de sa nature. Naît-on ou devient-on lesbienne ? Jean, sans réponse à cette question, en arrivait à croire que Mimi avait commis une erreur en l'épousant. Bien que... Ils avaient des rapports sexuels normaux et fréquents. Jamais Mimi ne s'était dérobée quand il recherchait un câlin, souvent même elle prenait l'initiative des caresses et de l'union. Elle employait le mot "bisexuelle" comme explication plausible. Jean était navré d'admettre cette réalité. Son épouse serait bisexuelle, aurait envie ou besoin d'aimer indifféremment une femme ou un homme ?
Ce qui pouvait convenir à Mimi, cette double aspiration à aimer plusieurs personne n'est pas conforme aux schémas du mariage de Jean. Mimi, lesbienne, lui avait caché ce qu'elle faisait avec Zoé dans le souci de garantir la durée de leurs amours. c'était de la duplicité volontaire. Dans ce cas, Jean envisageait une solution radicale. Que Mimi donne libre cours à ses tendances, qu'elle choisisse Zoé et un homme capable de supporter de la partager. Son appel au secours est un subterfuge, un mensonge supplémentaire. En réalité elle a déjà tout ce qu'il lui faut. Zoé et Roland combleront ses envies. Le dégoût affiché pour son ex-fiancé cache une vérité qu'elle n'a pas le courage de s'avouer.
Autrefois la jeune fille pure s'était révoltée contre l'excès d'empressement de ce fiancé plus âgé. Elle a voulu l'oublier et a jeté son dévolu sur un jeune homme plus calme, plus patient et pondéré. Le mariage a permis et officialisé une sexualité épanouie, en progrès. Ce qui l'avait scandalisée avec Roland était devenu monnaie courante avec moi, son époux. Or Roland est de retour, Roland prétend enrichir sa sexualité. Il s'est épuisé dans des ébats sans fin avec Zoé.
On peut supposer que la longue démonstration avec une femme expérimentée avait pour but d'impressionner favorablement la voyeuse cachée. Tout dans la description faite par Mimi prouve qu'elle a été sensible aux performances de l'amant. Sous couvert d'un appel au secours, Mimi pourrait lancer une invitation à mettre fin au mariage qui ne la satisfait plus. Cette lettre donne au mari la priorité dans une démarche de divorce. Le contenu chargé de détails croustillants annonce le contenu des rêves d'une femme dont la sensualité explose mais qui n'a pas encore le courage d'endosser la responsabilité de la séparation.
Pourtant jusqu'à présent Jean n'avait pas observé chez son épouse cette fourberie. Il est gravement blessé dans son amour par les défaillances répétées et tenues secrètes. Il voit tout en noir. Sa déception le conduit à soupçonner chez sa compagne une complicité dans l'élaboration du plan de Zoé et Roland. Or à la décharge de Mimi la difficulté de ces aveux indique à quel point elle accorde de l'importance aux éléments rapportés. Pour obtenir le divorce il aurait été plus simple et plus rapide d'écrire par exemple: " Je me suis trompée, je ne t'aime pas, je te quitte"
Au contraire elle a écrit que " je suis son amour". Vue sous cet angle la lettre a une autre signification et mérite d'être prise en considération. Certes Mimi a fait un faux pas en cédant aux avances de Zoe, certes elle a gardé trop longtemps un secret pesant mais pour sa défense il faut admettre que c'est sous l'effet du chantage. Elle ne voulait pas me décevoir et craignait par dessus tout l'exposition de son anatomie et en particulier de son intimité sur internet. Pourquoi Jean devrait-il refuser cette hypothèse plus que l'autre ?
Mimi est, comme elle l'affirme, victime d'un complot. Quand on examine l'aboutissement des pièges dans lesquels elle est engluée on se persuade qu'ils ont été montés par Roland . Car c'est lui qui tirera le profit de l'affaire.Mimi sera sa proie sans défense. Ainsi il obtiendra une vengeance mais également disposera d'une femme aussi docile que désirable. Il a en premier exploité la fringale sexuelle de Zoé. Celle-ci, sur ordre de Roland, a ensuite gagné la confiance de sa locataire puis l'a poussée à apprécier des moeurs dont Mimi ignorait tout. Enfin elle servira demain la victime à son amant non sur un plateau mais sur son lit.
Roland représente le danger le plus redouté par ma femme. Son point fort c'est Zoé, car c'est elle qui détient dans son téléphone mobile les documents à divulguer. Je me fais fort de réduire à néant cette menace. En effet elle repose sur du vent. Jamais, si elle a un gramme de raison, Zoé n'osera recourir au lynchage sur les réseaux sociaux. Quand je lui aurai rappelé les peines encourues par ceux qui portent atteinte à la vie privée grâce à ces moyens et pour harcèlement, elle se dégonflera comme une baudruche. Ainsi Roland se retrouvera-t-il dépourvu de munitions.
Roland écarté, restera une incertitude, une faille que je suis dans l'incapacité de maîtriser, à savoir, la force du penchant de ma femme pour les relations sexuelles féminines. Elle est partie de rien, a vécu une expérience qu'elle aurait voulu arrêter, mais sous la contrainte s'est adonnée presque quotidiennement à la pratique sous toutes ses formes. Chaque jour, elle et Zoé se sont embrassées, étreintes, léchées, sucées, doigtées, fouillées, frottées et que sais-je ! Car comme Roland je n'ai jamais assisté aux ébats de deux lesbiennes. Des extraits de la lettre de Mimi m'ont renseigné.
Quiconque connaît la force des habitudes sait combien il est difficile de s'en libérer et comprend le doute du mari quant à la conduite de sa femme quand sera résolu la situation scabreuse. Pourra-t-elle se passer de la douceur et de la délicatesse des caresses et autres plaisirs connus avec une femme. La réponse de Mimi ne le convainc qu'à moitié, d'où des exigences surprenantes aux yeux de l'épouse
Dans le chapitre précédent le lecteur a vu le mari devenir le chef d'équipe. l'épouse a promis de lui obéir en tout. Pouvait-elle refuser ce que Jean jugeait indispensable pour obtenir le résultat recherché. En réclamant l'aide de Jean, Mimi doit accepter ses décisions. La pire est l'ordre de recommencer avec Zoé les mots, les gestes auxquels elle voulait se soustraire. Après Roland, son mari verra, se repaîtra du mélange des deux corps. Il pourra observer leur folie. Il ne sera pas question de tricher, Zoé ne devra pas se douter du piège tendu avant l'apparition de Jean dans la chambre. Donc Mimi s'efforcera d'être persuasive alors qu'elle s'est proclamé honteuse : "j'ai honte d'avoir cédé aux démons de la luxure et d'avoir pris goût aux plaisirs des rapports sexuels entre femmes. "
Obéir à cette consigne, commettre une trahison envers l'autre femme, sera la preuve que la honte est réelle. Trahir Zoé sera une première punition infligée devant témoin. Jean est dur, d'autant plus que Mimi a biaisé. On se souvient de sa réponse ;
" Suis-je foncièrement bisexuelle, l'expérience et le temps répondront à l'interrogation."
Jean ne peut se contenter de cette approximation. La mise à l'épreuve doit être dure. Mais Mimi mérite aussi une punition. On en reparlera.
.
L'équipe unie punit Zoé. C'est une voie étrange pour arriver au stade suivant. Il faut transformer la complice de Roland, en faire une alliée sure contre son amant. Jean s'y emploiera. Mimi en rêve sans imaginer la méthode qui sera retenue par le décideur
Mimi a appelé Zoé. Tout se déroule comme prévu. Jean nettoie la galerie de photos et de vidéos du téléphone de l'intrigante. Il entre dans la chambre. Mimi a réussi la mise en scène. Zoé est couchée en travers du lit, pieds proches de la porte. Son corps est étalé, son visage rougi par la volupté est reconnaissable. Ses pieds reposent sur les épaules d'une femme nue, agenouillée au bord du lit. C'est Mimi, mais qui reconnaîtra son dos, sa taille ou la raie de ses fesses en dehors de son mari ou de Roland, les seuls hommes à les avoir vus de près ?
La surprise frappe Zoé de stupeur. Son plaisir du moment est plus fort que sa frayeur. Il lui faut pour réagir un temps qui permet de filmer à la perfection ses émotions. Mimi est fière de sa collaboration et reçoit avec sérénité les cris de colère de sa maîtresse.Jean sourit. Son comportement serein ramène le calme. Il prend tout son temps pour expliquer à Zoé que ses images viennent d'être remplacées et que son chantage à perdu ses bases. A son tour il jouit du plaisir de menacer de montrer les nouvelles vidéos à Martin. Il faut alors consoler la femme piégée à son tour. Jean la prépare à un double chantage.
- Qui mettrait les images de Mimi sur internet?
Zoé comprend que Roland l'a manipulée. Lui ne risque rien. En cas de dépôt de plainte c'est elle qu'on poursuivrait, qui pourrait aller en prison et qui devrait payer de fortes amendes. Ce qui ne saurait échapper à son malheureux Martin. Zoé se sent flouée, jure de se venger de cet amant truqueur.
Pour la décider à témoigner contre Roland s'il insiste dans son dessein de posséder Mimi, Jean abat une dernière carte. Ce sera une récompense pour Zoé mais aussi la punition et la mise à l'épreuve douloureuse de Mimi.
Jean se déshabille, monte sur le lit et demande à Zoé le privilège de lui faire l'amour. Mimi lui a parlé du goût de Zoé pour sa jeunesse. La femme mure se réjouit de remplacer Roland par Jean. Pour Mimi c'est un crève coeur. Mais si son mari veut pardonner sa propre infidélité, elle ne pourra pas lui reprocher d'apporter cette consolation à Zoé. Il y a match nul ce soir. Et demain qu'adviendra-t-il de Roland ? Jean croit entendre les cris de Zoé, cris de rage et de colère. Qui pourrait imaginer que Mimi se jetterait dans les bras de son premier amour? Ce soir elle découvre la vigueur de son mari occupé à faire jouir celle qui a été à la source d'une aventure spéciale.
Et si demain Jean décidait de faire cohabiter son épouse et sa maîtresse ? Mimi se tourmente, Zoé jouit. Jean va à la douche.
Prise de panique, Mimi s'est soumise aux jeux amoureux de Zoé jusqu'au jour où est apparu chez la femme du premier étage un nouvel acteur, Roland, amant actuel de Zoé, mais premier fiancé de Mimi. Repoussé autrefois par Mimi, ce triste personnage a promis de se venger, il fera de Mimi sa deuxième maîtresse, lui fera connaître enfin l'amour vrai, complet, les orgasmes fous que Jean n'assure pas, puisqu'elle est devenue bisexuelle. L'occasion est trop belle d'un chantage alimenté par les premières images de Zoé complétées par celles du jour de la réunion du trios organisée par les amants.
Au bord du précipice, à la veille de la rencontre au cours de laquelle Roland veut imposer des rapports sexuels à Mimi, celle-ci adresse à son mari une lettre où elle détaille les événements récents et le supplie de la tirer du double piège. Elle exprime le dégoût que lui inspire le projet de l'ex-fiancé, se résout à subir les reproches et espère échapper à un possible divorce. Elle a commis l'erreur de se laisser entraîner par Zoé, reconnaît ses torts, rejette l'idée de mener la double vie proposée par Roland, c'est-à dire d'avoir un mari et un amant, comme Zoé.
Mimi a remis sa lettre à Jean et a préféré aller faire des courses pendant que son mari lirait ses confessions et les raisons de son appel au secours. Jean a dévoré ce long texte la gorge serrée, des larmes aux yeux. Comment était-il passé à côté de la liaison de sa femme et de cette Zoé sans rien remarquer que quelques signes de mélancolie chez sa chérie. Il les avait attribués à l'ennui d'une femme au foyer en recherche d'un emploi difficile à décrocher dans la conjoncture actuelle.
Mais pourquoi Mimi avait-elle attendu le dernier moment pour lancer son S.O.S. ? Si elle avait parlé dès la première menace de Zoé, Jean aurait mis fin aussitôt à leur relation . Oui, pourquoi ? Avait-elle peur de son mari, ne lui faisait-elle pas confiance ? Considérait-elle les rapports sexuels entre femme comme anodins et pensait-elle qu'un mari ne devait pas en être informé ?
Enfin peut-être le plaisir relatif aux rapports féminins avait-il été une révélation , avait-il répondu à une attente profonde de sa nature. Naît-on ou devient-on lesbienne ? Jean, sans réponse à cette question, en arrivait à croire que Mimi avait commis une erreur en l'épousant. Bien que... Ils avaient des rapports sexuels normaux et fréquents. Jamais Mimi ne s'était dérobée quand il recherchait un câlin, souvent même elle prenait l'initiative des caresses et de l'union. Elle employait le mot "bisexuelle" comme explication plausible. Jean était navré d'admettre cette réalité. Son épouse serait bisexuelle, aurait envie ou besoin d'aimer indifféremment une femme ou un homme ?
Ce qui pouvait convenir à Mimi, cette double aspiration à aimer plusieurs personne n'est pas conforme aux schémas du mariage de Jean. Mimi, lesbienne, lui avait caché ce qu'elle faisait avec Zoé dans le souci de garantir la durée de leurs amours. c'était de la duplicité volontaire. Dans ce cas, Jean envisageait une solution radicale. Que Mimi donne libre cours à ses tendances, qu'elle choisisse Zoé et un homme capable de supporter de la partager. Son appel au secours est un subterfuge, un mensonge supplémentaire. En réalité elle a déjà tout ce qu'il lui faut. Zoé et Roland combleront ses envies. Le dégoût affiché pour son ex-fiancé cache une vérité qu'elle n'a pas le courage de s'avouer.
Autrefois la jeune fille pure s'était révoltée contre l'excès d'empressement de ce fiancé plus âgé. Elle a voulu l'oublier et a jeté son dévolu sur un jeune homme plus calme, plus patient et pondéré. Le mariage a permis et officialisé une sexualité épanouie, en progrès. Ce qui l'avait scandalisée avec Roland était devenu monnaie courante avec moi, son époux. Or Roland est de retour, Roland prétend enrichir sa sexualité. Il s'est épuisé dans des ébats sans fin avec Zoé.
On peut supposer que la longue démonstration avec une femme expérimentée avait pour but d'impressionner favorablement la voyeuse cachée. Tout dans la description faite par Mimi prouve qu'elle a été sensible aux performances de l'amant. Sous couvert d'un appel au secours, Mimi pourrait lancer une invitation à mettre fin au mariage qui ne la satisfait plus. Cette lettre donne au mari la priorité dans une démarche de divorce. Le contenu chargé de détails croustillants annonce le contenu des rêves d'une femme dont la sensualité explose mais qui n'a pas encore le courage d'endosser la responsabilité de la séparation.
Pourtant jusqu'à présent Jean n'avait pas observé chez son épouse cette fourberie. Il est gravement blessé dans son amour par les défaillances répétées et tenues secrètes. Il voit tout en noir. Sa déception le conduit à soupçonner chez sa compagne une complicité dans l'élaboration du plan de Zoé et Roland. Or à la décharge de Mimi la difficulté de ces aveux indique à quel point elle accorde de l'importance aux éléments rapportés. Pour obtenir le divorce il aurait été plus simple et plus rapide d'écrire par exemple: " Je me suis trompée, je ne t'aime pas, je te quitte"
Au contraire elle a écrit que " je suis son amour". Vue sous cet angle la lettre a une autre signification et mérite d'être prise en considération. Certes Mimi a fait un faux pas en cédant aux avances de Zoe, certes elle a gardé trop longtemps un secret pesant mais pour sa défense il faut admettre que c'est sous l'effet du chantage. Elle ne voulait pas me décevoir et craignait par dessus tout l'exposition de son anatomie et en particulier de son intimité sur internet. Pourquoi Jean devrait-il refuser cette hypothèse plus que l'autre ?
Mimi est, comme elle l'affirme, victime d'un complot. Quand on examine l'aboutissement des pièges dans lesquels elle est engluée on se persuade qu'ils ont été montés par Roland . Car c'est lui qui tirera le profit de l'affaire.Mimi sera sa proie sans défense. Ainsi il obtiendra une vengeance mais également disposera d'une femme aussi docile que désirable. Il a en premier exploité la fringale sexuelle de Zoé. Celle-ci, sur ordre de Roland, a ensuite gagné la confiance de sa locataire puis l'a poussée à apprécier des moeurs dont Mimi ignorait tout. Enfin elle servira demain la victime à son amant non sur un plateau mais sur son lit.
Roland représente le danger le plus redouté par ma femme. Son point fort c'est Zoé, car c'est elle qui détient dans son téléphone mobile les documents à divulguer. Je me fais fort de réduire à néant cette menace. En effet elle repose sur du vent. Jamais, si elle a un gramme de raison, Zoé n'osera recourir au lynchage sur les réseaux sociaux. Quand je lui aurai rappelé les peines encourues par ceux qui portent atteinte à la vie privée grâce à ces moyens et pour harcèlement, elle se dégonflera comme une baudruche. Ainsi Roland se retrouvera-t-il dépourvu de munitions.
Roland écarté, restera une incertitude, une faille que je suis dans l'incapacité de maîtriser, à savoir, la force du penchant de ma femme pour les relations sexuelles féminines. Elle est partie de rien, a vécu une expérience qu'elle aurait voulu arrêter, mais sous la contrainte s'est adonnée presque quotidiennement à la pratique sous toutes ses formes. Chaque jour, elle et Zoé se sont embrassées, étreintes, léchées, sucées, doigtées, fouillées, frottées et que sais-je ! Car comme Roland je n'ai jamais assisté aux ébats de deux lesbiennes. Des extraits de la lettre de Mimi m'ont renseigné.
Quiconque connaît la force des habitudes sait combien il est difficile de s'en libérer et comprend le doute du mari quant à la conduite de sa femme quand sera résolu la situation scabreuse. Pourra-t-elle se passer de la douceur et de la délicatesse des caresses et autres plaisirs connus avec une femme. La réponse de Mimi ne le convainc qu'à moitié, d'où des exigences surprenantes aux yeux de l'épouse
Dans le chapitre précédent le lecteur a vu le mari devenir le chef d'équipe. l'épouse a promis de lui obéir en tout. Pouvait-elle refuser ce que Jean jugeait indispensable pour obtenir le résultat recherché. En réclamant l'aide de Jean, Mimi doit accepter ses décisions. La pire est l'ordre de recommencer avec Zoé les mots, les gestes auxquels elle voulait se soustraire. Après Roland, son mari verra, se repaîtra du mélange des deux corps. Il pourra observer leur folie. Il ne sera pas question de tricher, Zoé ne devra pas se douter du piège tendu avant l'apparition de Jean dans la chambre. Donc Mimi s'efforcera d'être persuasive alors qu'elle s'est proclamé honteuse : "j'ai honte d'avoir cédé aux démons de la luxure et d'avoir pris goût aux plaisirs des rapports sexuels entre femmes. "
Obéir à cette consigne, commettre une trahison envers l'autre femme, sera la preuve que la honte est réelle. Trahir Zoé sera une première punition infligée devant témoin. Jean est dur, d'autant plus que Mimi a biaisé. On se souvient de sa réponse ;
" Suis-je foncièrement bisexuelle, l'expérience et le temps répondront à l'interrogation."
Jean ne peut se contenter de cette approximation. La mise à l'épreuve doit être dure. Mais Mimi mérite aussi une punition. On en reparlera.
.
L'équipe unie punit Zoé. C'est une voie étrange pour arriver au stade suivant. Il faut transformer la complice de Roland, en faire une alliée sure contre son amant. Jean s'y emploiera. Mimi en rêve sans imaginer la méthode qui sera retenue par le décideur
Mimi a appelé Zoé. Tout se déroule comme prévu. Jean nettoie la galerie de photos et de vidéos du téléphone de l'intrigante. Il entre dans la chambre. Mimi a réussi la mise en scène. Zoé est couchée en travers du lit, pieds proches de la porte. Son corps est étalé, son visage rougi par la volupté est reconnaissable. Ses pieds reposent sur les épaules d'une femme nue, agenouillée au bord du lit. C'est Mimi, mais qui reconnaîtra son dos, sa taille ou la raie de ses fesses en dehors de son mari ou de Roland, les seuls hommes à les avoir vus de près ?
La surprise frappe Zoé de stupeur. Son plaisir du moment est plus fort que sa frayeur. Il lui faut pour réagir un temps qui permet de filmer à la perfection ses émotions. Mimi est fière de sa collaboration et reçoit avec sérénité les cris de colère de sa maîtresse.Jean sourit. Son comportement serein ramène le calme. Il prend tout son temps pour expliquer à Zoé que ses images viennent d'être remplacées et que son chantage à perdu ses bases. A son tour il jouit du plaisir de menacer de montrer les nouvelles vidéos à Martin. Il faut alors consoler la femme piégée à son tour. Jean la prépare à un double chantage.
- Qui mettrait les images de Mimi sur internet?
Zoé comprend que Roland l'a manipulée. Lui ne risque rien. En cas de dépôt de plainte c'est elle qu'on poursuivrait, qui pourrait aller en prison et qui devrait payer de fortes amendes. Ce qui ne saurait échapper à son malheureux Martin. Zoé se sent flouée, jure de se venger de cet amant truqueur.
Pour la décider à témoigner contre Roland s'il insiste dans son dessein de posséder Mimi, Jean abat une dernière carte. Ce sera une récompense pour Zoé mais aussi la punition et la mise à l'épreuve douloureuse de Mimi.
Jean se déshabille, monte sur le lit et demande à Zoé le privilège de lui faire l'amour. Mimi lui a parlé du goût de Zoé pour sa jeunesse. La femme mure se réjouit de remplacer Roland par Jean. Pour Mimi c'est un crève coeur. Mais si son mari veut pardonner sa propre infidélité, elle ne pourra pas lui reprocher d'apporter cette consolation à Zoé. Il y a match nul ce soir. Et demain qu'adviendra-t-il de Roland ? Jean croit entendre les cris de Zoé, cris de rage et de colère. Qui pourrait imaginer que Mimi se jetterait dans les bras de son premier amour? Ce soir elle découvre la vigueur de son mari occupé à faire jouir celle qui a été à la source d'une aventure spéciale.
Et si demain Jean décidait de faire cohabiter son épouse et sa maîtresse ? Mimi se tourmente, Zoé jouit. Jean va à la douche.
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