Pot de colle 20
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-04-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Pot de colle 20
A suivre
- Pourquoi, chère Myriam, réveiller pour la deuxième fois aujourd’hui des souvenirs aussi affligeants ? Je me suis confiée à toi parce que tu voulais savoir comment j’avais pressenti la tentative de suicide de Jean. Il ne me paraît pas indispensable de l’ennuyer avec ce rappel de mon passé.
J’ai longuement dormi, je retrouve goût à la vie, pressé entre deux corps de femmes, doux et chauds. C’est un cadre tout à fait exceptionnel, que beaucoup d’hommes pourraient m’envier. Jamais je n’aurais imaginé cette position voluptueuse possible pour moi. Pourquoi la moins connue me cacherait-elle qui elle est, son passé et particulièrement un passage tragique de son existence ? Elle m’a sauvé la vie, elle a bien voulu coucher nue dans mon lit pour me réchauffer : nous ne pourrions guère être plus intimes, sauf si je lui manquais de respect en présence de Myriam, ce dont Dieu me garde, même en l’absence de ma femme. Je suis curieux de mieux connaître cette créature inspirée et je suis donc tout disposé à l’entendre parler d’elle. Depuis le bal, je la sais veuve d’un mari décédé il y a un peu plus d’un an, veuve et vivant seule, fidèle au souvenir de son défunt mari. Je viens d’apprendre qu’elle est infirmière, ce qui me ramène à mes premières impressions lors de mon retour sur terre. Apparemment son mari serait mort dans des circonstances dramatiques et elle en aurait tiré une leçon qui lui a permis de voler à mon secours. Il est normal que son histoire m’intéresse, je le dis:
- Sabine, j’aimerais beaucoup savoir pourquoi vous vous êtes précipitée à mon secours. Ne craignez pas de me fatiguer en partageant votre secret. Nous voici bien proches l’un de l’autre, je vous dois beaucoup, vous m’êtes très chère. Le fait de parler de certains événements soulage le cœur et les rend moins douloureux, dit-on. Vous écouter sera donc pour moi une occasion unique de vous témoigner un peu de reconnaissance et de payer ma dette.
Myriam se félicite d’y avoir pensé. Elle aussi se sent redevable envers Sabine. Sans son intervention, elle serait également veuve, bourrée de remords, peut-être. Grâce à Sabine son âme sera moins tourmentée qu’elle n’aurait pu l’être. Grâce à Sabine elle se rend compte de ses erreurs, elle retrouve l’espoir de vivre avec moi, si je veux toujours d’elle. Ce à quoi je ne veux pas répondre sur le champ.
Je reviens à la vie dans un confort inespéré, je jouis de l’instant, je réserve mes projets pour plus tard. Une main compte les battements de mon cœur, une autre guette le réveil de ma libido, On me dorlote comme un coq en pâte, c’est si bon, je voudrais que cela dure toujours; donc une réponse mal pesée et maladroite mettrait malencontreusement fin à ce bienheureux état de grâce. Je ne veux pas désespérer Myriam, cependant elle a bien mérité de mijoter dans l’incertitude, entre rejet et retour probable.
Aura-t-elle la patience d’attendre ma décision ? Se lassera-t-elle de me soigner ? Attend-elle le retour annoncé du furet et de ses potes ? Ou redeviendra-t-elle l’épouse aimante ? En réalité ma tentative, même ratée, dit clairement combien elle m’aurait manqué. Son retour, dicté par Sabine très certainement, un peu en dépit de sa propre intention de mourir, me consolerait davantage si elle était revenue d’elle-même. En effet à quoi correspondait son désespoir, son désir de se jeter sous un train : au regret d’avoir été trompée et ridiculisée par Louis au point de ne plus savoir à qui faire confiance, ou à un sentiment de honte qui lui interdisait de revenir vers son mari ?
Elle se sentait coupable d’avoir brisé la confiance réciproque que se doivent les époux. Dans le fond de mon cœur, le doute s’efface devant le bonheur de la sentir blottie contre moi. Alors sans phrase, j’envoie un message. Ma main gauche se pose sur ses côtes, effleure son sein, suit la courbe de la taille et descend s’installer, doigts écartés, dans sa toison pubienne qui a résisté à la barbarie du rasoir préconisée par Louis. Celui-ci poursuivait un double but : posséder ma femme et en jouir et la marquer de son sceau en faisant disparaître un signe particulier auquel elle était attachée de manière à en faire une soumise. La contrainte physique devenait le signe de sa totale soumission. Soumise, elle serait prêtée comme une marchandise aux potes ou se réjouirait de se laisser prendre à chacun des retours de son maître. Dans mon cou le souffle de Myriam se fait plus fort. Elle reprend confiance en moi, espère trouver de l’indulgence et couvre ma nuque de baisers.
Je me tourne sur le côté droit. Myriam se colle à mon dos. Je fais face à Sabine. Elle essaie de me sourire, garde un air triste et gêné mais entame son récit :
J’avais vingt trois ans à ma sortie d’école d’infirmière. Le diplôme en poche, pour évacuer le stress des examens de fin d’année je me suis inscrite à des cours de danses de salon. Vite j’ai sympathisé avec mon prof, Bruno. Il me trouvait douée. Un jour il me déclara que j’étais sa meilleure recrue et peu de temps après il me fit une double proposition époustouflante :
- Accepterais-tu de t’associer à moi et de me seconder pour transmettre l’art de la danse, principalement aux garçons. Ta présence et ton aura augmenteraient les inscriptions de jeunes hommes. Je ferais travailler les jeunes filles.
- Cette offre était intéressante, mais j’étais infirmière, je voulais construire ma carrière dans le métier appris. Pourtant Bruno l’emporta grâce à la seconde demande :
- Sabine accepterais-tu de m’épouser ?
J’en rêvais ! Bruno était plus âgé que moi, mais beau, grand, élégant, charmant de caractère et sérieux, investi dans sa profession. L’affaire fut conclue devant un repas au restaurant. J’exercerais mon métier le matin et je deviendrais spécialiste de danse en fin d’après-midi..
La réputation du cours de Bruno lui valait une clientèle fidèle venue des environs. Comme prévu la fréquentation masculine augmenta, et Bruno attribuait cette amélioration à mon talent et à mon charme naturel. Tout allait bien. Quand un « apprenti danseur » se montrait pressant, je lui rappelais que j’étais l’épouse du patron. Les choses rentraient dans l’ordre, Bruno n’avait pas à se manifester. Avec le temps j’avais appris à gérer seule ces petits débordements. C’était amusant et flatteur et ça ne prêtait pas à conséquences. Aucun de ces braves garçons ne quitta le cours en pleine saison. Après une minute de gêne nous en riions et reprenions les pas.
Mais arriva un nouveau candidat. Il apprendrait toutes les danses si je m’occupais personnellement de lui. Comme c’était dans les habitudes de la maison, je promis de fournir en personne mes soins les plus attentifs. Des amis m’avaient chaudement recommandée et il ne regarderait pas à la dépense. Il était beau garçon, débordait d’humour, montrait fierté et assurance. Il s ‘appelait Louis.
- Tu dis Louis ? Le même qui a réussi la conquêtes et l’enlèvement de la femme que je supposais fidèle et amoureuse de moi ? Myriam et toi auriez un point commun, ce type vous aurait séduites et abandonnées toutes les deux? Tu m’avais mis en garde contre lui, n’aurais-tu pas pu être plus précise ? Bof, dans le fond, cela m’aurait alerté mais n’aurait pas changé les sentiments et la conduite d’une épouse qui souhaitait aller voir ailleurs.
-Il s’agit bien du même individu.
- Toi aussi Sabine. Que c’est affreux. Comment s’y prend-il donc ?
A suivre
- Pourquoi, chère Myriam, réveiller pour la deuxième fois aujourd’hui des souvenirs aussi affligeants ? Je me suis confiée à toi parce que tu voulais savoir comment j’avais pressenti la tentative de suicide de Jean. Il ne me paraît pas indispensable de l’ennuyer avec ce rappel de mon passé.
J’ai longuement dormi, je retrouve goût à la vie, pressé entre deux corps de femmes, doux et chauds. C’est un cadre tout à fait exceptionnel, que beaucoup d’hommes pourraient m’envier. Jamais je n’aurais imaginé cette position voluptueuse possible pour moi. Pourquoi la moins connue me cacherait-elle qui elle est, son passé et particulièrement un passage tragique de son existence ? Elle m’a sauvé la vie, elle a bien voulu coucher nue dans mon lit pour me réchauffer : nous ne pourrions guère être plus intimes, sauf si je lui manquais de respect en présence de Myriam, ce dont Dieu me garde, même en l’absence de ma femme. Je suis curieux de mieux connaître cette créature inspirée et je suis donc tout disposé à l’entendre parler d’elle. Depuis le bal, je la sais veuve d’un mari décédé il y a un peu plus d’un an, veuve et vivant seule, fidèle au souvenir de son défunt mari. Je viens d’apprendre qu’elle est infirmière, ce qui me ramène à mes premières impressions lors de mon retour sur terre. Apparemment son mari serait mort dans des circonstances dramatiques et elle en aurait tiré une leçon qui lui a permis de voler à mon secours. Il est normal que son histoire m’intéresse, je le dis:
- Sabine, j’aimerais beaucoup savoir pourquoi vous vous êtes précipitée à mon secours. Ne craignez pas de me fatiguer en partageant votre secret. Nous voici bien proches l’un de l’autre, je vous dois beaucoup, vous m’êtes très chère. Le fait de parler de certains événements soulage le cœur et les rend moins douloureux, dit-on. Vous écouter sera donc pour moi une occasion unique de vous témoigner un peu de reconnaissance et de payer ma dette.
Myriam se félicite d’y avoir pensé. Elle aussi se sent redevable envers Sabine. Sans son intervention, elle serait également veuve, bourrée de remords, peut-être. Grâce à Sabine son âme sera moins tourmentée qu’elle n’aurait pu l’être. Grâce à Sabine elle se rend compte de ses erreurs, elle retrouve l’espoir de vivre avec moi, si je veux toujours d’elle. Ce à quoi je ne veux pas répondre sur le champ.
Je reviens à la vie dans un confort inespéré, je jouis de l’instant, je réserve mes projets pour plus tard. Une main compte les battements de mon cœur, une autre guette le réveil de ma libido, On me dorlote comme un coq en pâte, c’est si bon, je voudrais que cela dure toujours; donc une réponse mal pesée et maladroite mettrait malencontreusement fin à ce bienheureux état de grâce. Je ne veux pas désespérer Myriam, cependant elle a bien mérité de mijoter dans l’incertitude, entre rejet et retour probable.
Aura-t-elle la patience d’attendre ma décision ? Se lassera-t-elle de me soigner ? Attend-elle le retour annoncé du furet et de ses potes ? Ou redeviendra-t-elle l’épouse aimante ? En réalité ma tentative, même ratée, dit clairement combien elle m’aurait manqué. Son retour, dicté par Sabine très certainement, un peu en dépit de sa propre intention de mourir, me consolerait davantage si elle était revenue d’elle-même. En effet à quoi correspondait son désespoir, son désir de se jeter sous un train : au regret d’avoir été trompée et ridiculisée par Louis au point de ne plus savoir à qui faire confiance, ou à un sentiment de honte qui lui interdisait de revenir vers son mari ?
Elle se sentait coupable d’avoir brisé la confiance réciproque que se doivent les époux. Dans le fond de mon cœur, le doute s’efface devant le bonheur de la sentir blottie contre moi. Alors sans phrase, j’envoie un message. Ma main gauche se pose sur ses côtes, effleure son sein, suit la courbe de la taille et descend s’installer, doigts écartés, dans sa toison pubienne qui a résisté à la barbarie du rasoir préconisée par Louis. Celui-ci poursuivait un double but : posséder ma femme et en jouir et la marquer de son sceau en faisant disparaître un signe particulier auquel elle était attachée de manière à en faire une soumise. La contrainte physique devenait le signe de sa totale soumission. Soumise, elle serait prêtée comme une marchandise aux potes ou se réjouirait de se laisser prendre à chacun des retours de son maître. Dans mon cou le souffle de Myriam se fait plus fort. Elle reprend confiance en moi, espère trouver de l’indulgence et couvre ma nuque de baisers.
Je me tourne sur le côté droit. Myriam se colle à mon dos. Je fais face à Sabine. Elle essaie de me sourire, garde un air triste et gêné mais entame son récit :
J’avais vingt trois ans à ma sortie d’école d’infirmière. Le diplôme en poche, pour évacuer le stress des examens de fin d’année je me suis inscrite à des cours de danses de salon. Vite j’ai sympathisé avec mon prof, Bruno. Il me trouvait douée. Un jour il me déclara que j’étais sa meilleure recrue et peu de temps après il me fit une double proposition époustouflante :
- Accepterais-tu de t’associer à moi et de me seconder pour transmettre l’art de la danse, principalement aux garçons. Ta présence et ton aura augmenteraient les inscriptions de jeunes hommes. Je ferais travailler les jeunes filles.
- Cette offre était intéressante, mais j’étais infirmière, je voulais construire ma carrière dans le métier appris. Pourtant Bruno l’emporta grâce à la seconde demande :
- Sabine accepterais-tu de m’épouser ?
J’en rêvais ! Bruno était plus âgé que moi, mais beau, grand, élégant, charmant de caractère et sérieux, investi dans sa profession. L’affaire fut conclue devant un repas au restaurant. J’exercerais mon métier le matin et je deviendrais spécialiste de danse en fin d’après-midi..
La réputation du cours de Bruno lui valait une clientèle fidèle venue des environs. Comme prévu la fréquentation masculine augmenta, et Bruno attribuait cette amélioration à mon talent et à mon charme naturel. Tout allait bien. Quand un « apprenti danseur » se montrait pressant, je lui rappelais que j’étais l’épouse du patron. Les choses rentraient dans l’ordre, Bruno n’avait pas à se manifester. Avec le temps j’avais appris à gérer seule ces petits débordements. C’était amusant et flatteur et ça ne prêtait pas à conséquences. Aucun de ces braves garçons ne quitta le cours en pleine saison. Après une minute de gêne nous en riions et reprenions les pas.
Mais arriva un nouveau candidat. Il apprendrait toutes les danses si je m’occupais personnellement de lui. Comme c’était dans les habitudes de la maison, je promis de fournir en personne mes soins les plus attentifs. Des amis m’avaient chaudement recommandée et il ne regarderait pas à la dépense. Il était beau garçon, débordait d’humour, montrait fierté et assurance. Il s ‘appelait Louis.
- Tu dis Louis ? Le même qui a réussi la conquêtes et l’enlèvement de la femme que je supposais fidèle et amoureuse de moi ? Myriam et toi auriez un point commun, ce type vous aurait séduites et abandonnées toutes les deux? Tu m’avais mis en garde contre lui, n’aurais-tu pas pu être plus précise ? Bof, dans le fond, cela m’aurait alerté mais n’aurait pas changé les sentiments et la conduite d’une épouse qui souhaitait aller voir ailleurs.
-Il s’agit bien du même individu.
- Toi aussi Sabine. Que c’est affreux. Comment s’y prend-il donc ?
A suivre
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