Pot de colle 8
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-04-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Pot de colle 8
- J’ai une dernière une question importante. Restons dans le domaine des hypothèses. Supposons que Myriam et moi divorcions, la chose est fréquente dans notre monde, elle serait libre, seriez-vous prêt à reprendre le flambeau et à épouser cette merveille, en feriez-vous une maîtresse ou une épouse ? Admettons par ailleurs qu’elle reste avec moi, qu’ elle réponde à vos sentiments et vous accorde des rendez-vous : Que feriez-vous ? La partageriez-vous, secrètement ou ouvertement ?
- Ce ne sont que des hypothèses. Sinon vous m’embarrasseriez. Je suis amoureux de votre épouse, je l’avoue, mais d’un amour sans espoir après sa décision. Elle est pour moi la femme idéale : sexy, intelligente, sociable, ouverte aux idées modernes. Nous pourrions faire un heureux bout de chemin ensemble. Au bal nos corps ont vibré, se sont désirés. Ce serait une maîtresse adorable si j’en crois votre expérience. Je ne suis pas vraiment adepte du mariage, c’est trop de chaînes inutiles. Un bon concubinage accorde des libertés appréciables et facilite les séparations devenues nécessaires. Myriam partage ces idées, elle est ouverte aux idées modernes, nous en avons discuté.
- Le refus de Myriam de vous suivre ne me rassure pas. Il ne peut pas être définitif, je le sens, je le sais. Pour moi la question était : Myriam m’aime-t-elle encore, ou doute-t-elle de son amour pour moi ou ne m’aime-t-elle plus?
-Votre passion pour elle me flatte, mais m’effraie. Vous me faites entrer dans un concours encore imprévisible il y a huit jours. Vous arrivez dans notre vie comme un ouragan. Votre fougue va tout bouleverser dans ma vie et dans celle de Myriam. Elle vous a donné son numéro, donc elle est fortement attirée. Jamais elle ne s’était investie aussi rapidement dans une relation. Une nouvelle ère commence pour notre famille. Sa préférence pour vous va la détacher de moi, je l’ai senti au bal quand je vous regardais danser.
- C’était si visible ?
- C’était fort. Tout le monde l’a remarqué. Vous avez été ému, hein. Si elle partage vos idées sur le mariage et le concubinage, c’est nouveau mais ce n’est pas impossible. Elle a opéré une mutation récente mais profonde dans ce domaine. Vous avez l’avantage de me l’apprendre, vous avez obtenu des confidences de la plus haute importance. Grâce à vous, je découvre une facette inconnue de mon épouse. Vous me plongez dans une terrible incertitude. Depuis ce bal, j’ai senti un flou dans mon foyer et votre présence ici m’explique ce petit flottement. Je vous serais reconnaissant de lui déclarer ouvertement et avec insistance votre flamme dès aujourd’hui, et de lui faire des propositions claires. Ainsi elle pourra comparer vos intentions et les miennes et savoir si elle préfère le mariage avec moi ou le concubinage avec vous et elle pourra décider de se prononcer en votre faveur le cas échéant. Soyez courageux, je suis pressé de savoir si elle a l’intention de me quitter.
- Vous êtes prêt à vous séparer d’elle, si elle me choisit . Ne l’aimez-vous plus ? Vous voulez rompre. Auriez-vous une aventure ? Sabine vous aurait tapé dans l’œil. Myriam pourrait avoir juré de se venger d’elle. Est-ce pour cela qu’elle feint de m’aimer. Ou se pourrait-il que j’aie une chance de la conquérir ?
- Absolument. Vous avez marqué des points samedi et parcouru un chemin incroyable dans son cœur. En quelques tours de piste vous avez pénétré ses pensées plus profondément que moi en sept années de mariage. Quel exploit d’avoir aussi rapidement gagné sa confiance et obtenu des révélations sur des pensées restées secrètes pour son mari. C’est la preuve de l’inimaginable infortune d’un époux habitué à respecter le jardin secret de l’autre. J’ai aimé Myriam comme un fou, je veux son bonheur : il lui revient de choisir le compagnon de sa vie. Pendant sept ans, elle m’a rendu heureux, j’ai été un mari comblé. Je ne l’en remercierai jamais assez. Si elle envisage de prendre un virage à 180 degrés et de faire son bonheur avec un autre, je suis assez amoureux d’elle pour lui rendre sa liberté. Et comme vous semblez un garçon sympathique, sérieux, sincèrement amoureux, si elle vous choisit, je formerai des vœux pour votre bonheur.
- Sans vous retirer complètement, vous pourriez peut-être vous mettre momentanément en retrait. Comment dire…partager, de manière qu’elle et moi puissions mieux faire connaissance et savoir vraiment si nous devons nous engager définitivement. Vous resteriez son mari et Myriam et moi pourrions nous fréquenter régulièrement sans briser votre ménage.
- Vous fréquenter ? Qu’est-ce à dire ? Si je traduis correctement, vous aimeriez être l’amant de cœur et de corps de Myriam, coucher avec elle régulièrement, et me conserver comme paratonnerre et témoin de votre bonheur. Je serais en quelque sorte un cocu consentant et bienveillant, fournisseur de chair pour la satisfaction de vos envies et gardien attitré de votre belle, tenue par un mari de paille à votre disposition. Je serais le congélateur ( ou con qui conserve par le froid) et vous viendriez réchauffer son corps dans mon lit. Myriam serait en copropriété, à vous la jouissance, à moi les charges. De prime abord cet arrangement ne me convient pas. Si un jour vous épousez une autre fille, me demanderez-vous d’assurer le bonheur de votre épouse en votre présence, de la trousser, de la culbuter et de la tringler avant de vous la rendre ?
Généralement je suis assez entier. Et pourquoi voudriez-vous partager ce que vous pourriez avoir pour vous seul ? Il n’est plus question, dans ma situation de veiller sur une aussi jolie créature, au milieu des vautours prêts à se jeter sur elle, décidés à la serrer dans leurs griffes dans une minute, dans une heure, une nuit ou un jour, car la surveiller n’est pas de tout repos. C’est, je le reconnais un sport exténuant et décevant quand j’observe mon résultat. Votre démarche a le mérite de la clarté. Pour moi ce sera tout ou rien: je la garde ou vous l’emmenez!
-Sans vouloir vous offenser, j’ai senti en dansant ave Myriam une réelle complicité des corps et, sans me vanter, elle n’aurait pas refusé de passer un bon moment avec moi si vous n’aviez pas amorcé une manœuvre de départ. Ce qui l’a retenue, c’est la tendresse éprouvée pour un mari en état de détresse à l’heure de la tentation, une forme de pitié pour un vieil ami. Mais grâce à son appel téléphonique j’ai compris que c’était partie remise.
- Elle vous a donné de grandes espérances, vous auriez tort de tergiverser: foncez et nous serons renseignés, vous et moi, sur notre avenir. Mais il n’est pas question de partage inégal L’expérience est nouvelle pour moi. Je reste attaché à ma conception traditionnelle du mariage : J’ai toujours cru vivre avec une femme fidèle à ses engagements de mariage. La vérité éclate aujourd’hui : rien n’est immuable et nous pourrions vous et moi, conclure de cette aventure que rien n’est définitivement acquis, y compris en amour. Nous venons de faire le tour des questions, me semble-il. Finalement, mariée ou en concubinage, Myriam doit vous choisir, puisqu’elle vous a confié partager vos idées, apprécier le contact de votre corps et souhaiter s(unir physiquement à vous. Je n’ai plus à m’en occuper. Sachez la convaincre.
- Oui, mais tout cela est dépendant, faut-il le rappeler, d’une entente charnelle suffisante reconnue au cours d’un rapport consenti.
- Sur ce point, j’ai mon idée. Elle vous séduira, j’en suis sûr. Je me crois apte à juger la qualité d’une relation sincère. Prenez moi comme juge, faites l’amour à Myriam, ici, ce soir, jusqu’à épuisement. Vous forgerez votre opinion, je veillerai à l’authenticité des intentions et mouvements et à l’honnêteté de vos appréciations réciproques. Un essai ne laissera plus de doute, ni à Myriam, ni à vous, ni à moi.
Rappelons-la.
Myriam a mis une jupe de couleur différente, plus longue de trois centimètres à peine, mais a compensé ce sacrifice par une blouse généreusement échancrée dont ses seins pourraient s’évader. Il m’appartient de la convaincre de rejoindre Louis.
- Chère amie (Je choisis volontairement de ne plus employer son prénom ni les termes chargés d’affection et d’émotion qui feraient trembler ma voix ), Louis vient de me convaincre de l’authenticité de son amour et de sa volonté de te rendre heureuse. Je te prie donc de revenir sur ta décision de continuer à vivre avec moi.
- Qu’est-ce que ça signifie ? C’est du dépit amoureux. Ce n’est pas le premier homme qui me déclare sa flamme, il est impossible d’empêcher ça. Suis-je pour autant condamnée à te fuir ?
- Oh ! Le vilain mot : condamnée ? Tu devrais sauter de joie. Mais as-tu rappelé les précédents au téléphone, les as-tu fait venir chez nous ? Voilà la différence. Louis est ton hôte, pas le mien. Tu as dansé, tu lui as fourni ton numéro de téléphone, tu lui as téléphoné en cachette hier, tu partages avec lui ta conception de la vie en couple. Mieux, tu lui as fait des confidences dont tu ne m’avais jamais parlé sur le mariage, le concubinat et l’adultère : tu partages « la modernité » de ses idées sur ces sujets. Hélas elles ne sont pas en accord avec mes conceptions forcément « rétrogrades » qui déchaînent vos rires espiègles. Ce qui nous unissait désormais nous sépare. La conversation entre moi et ton soupirant a été très constructive. Vous allez réaliser un test de compatibilité de vos sens, de vos sexe. Un test positif confortera votre amour.
Je vous donne ma bénédiction uniquement si vous êtes physiquement compatibles. Ceci est une garantie de durabilité de votre union. Je serais stupéfait de vous voir reculer devant la plus magnifique expérience qui puisse exister entre un homme et une femme. Qu’en pensez-vous Louis; l’épreuve est-elle rebutante ? Ou est-ce l’obligation de vivre à deux qui vous freine ?
- Au contraire j’ai hâte de serrer Myriam sur mon cœur.
C’est une façon élégante de dire son envie de la prendre, de la posséder physiquement, de la faire chavirer de plaisir.
Et toi, mon amie, n’es-tu pas désireuse d’obtenir une réponse immédiate à cette question ? Vous ne pouvez pas, ce soir, quitter cette maison dans l’incertitude, sans savoir si Louis et toi serez mari et femme ou amants et compagnons. Moi aussi j’ai hâte d’être fixé. Myriam à ta place je brûlerais d’impatience. Vous serez les deux combattants et je serai l’arbitre de cette joute amoureuse. Qui refuse ? Personne .
Eh! Bien pourquoi attendre davantage ? Mettez-vous immédiatement à l’œuvre, testez votre degré de .compatibilité ou d’incompatibilité. Myriam pourquoi faire cette tête ?
- Jean, tu ne veux pas … Tu veux que Louis et moi fassions l’amour ici, aujourd’hui ? Ce n’est pas possible. Pas devant toi !
- Qui m’a obligé à rester quand je voulais m’en aller ? Battons le fer pendant. qu’il est chaud. Vous venez de vous déclarer amoureux. Profitez vite de mes bonnes dispositions en ce jour de ton anniversaire. Une promesse de tout partager avec Louis, y compris les plaisirs de la chair sera la meilleure manière de le rendre heureux. Ôtez-moi d’un doute. Vous avez bien l’intention de vous aimer ? Sinon je fiche Louis à la porte sur le champ ! Merci de vous enlacer, la réponse est éloquente. L’affaire est conclue, Myriam , il y a une bouteille pleine au frais, arrosons notre accord. Louis, veux-tu m’aider à déplacer cette table et à rouler le tapis. Nous avons une piste de danse. Musique, j’ai d’excellentes séries de danses pour couples et les slows s’imposent ce soir. Sauf « Petite fleur » de Sydney Bechet; c’est le slow de notre première rencontre, évitons d’éveiller la nostalgie.
- Ce ne sont que des hypothèses. Sinon vous m’embarrasseriez. Je suis amoureux de votre épouse, je l’avoue, mais d’un amour sans espoir après sa décision. Elle est pour moi la femme idéale : sexy, intelligente, sociable, ouverte aux idées modernes. Nous pourrions faire un heureux bout de chemin ensemble. Au bal nos corps ont vibré, se sont désirés. Ce serait une maîtresse adorable si j’en crois votre expérience. Je ne suis pas vraiment adepte du mariage, c’est trop de chaînes inutiles. Un bon concubinage accorde des libertés appréciables et facilite les séparations devenues nécessaires. Myriam partage ces idées, elle est ouverte aux idées modernes, nous en avons discuté.
- Le refus de Myriam de vous suivre ne me rassure pas. Il ne peut pas être définitif, je le sens, je le sais. Pour moi la question était : Myriam m’aime-t-elle encore, ou doute-t-elle de son amour pour moi ou ne m’aime-t-elle plus?
-Votre passion pour elle me flatte, mais m’effraie. Vous me faites entrer dans un concours encore imprévisible il y a huit jours. Vous arrivez dans notre vie comme un ouragan. Votre fougue va tout bouleverser dans ma vie et dans celle de Myriam. Elle vous a donné son numéro, donc elle est fortement attirée. Jamais elle ne s’était investie aussi rapidement dans une relation. Une nouvelle ère commence pour notre famille. Sa préférence pour vous va la détacher de moi, je l’ai senti au bal quand je vous regardais danser.
- C’était si visible ?
- C’était fort. Tout le monde l’a remarqué. Vous avez été ému, hein. Si elle partage vos idées sur le mariage et le concubinage, c’est nouveau mais ce n’est pas impossible. Elle a opéré une mutation récente mais profonde dans ce domaine. Vous avez l’avantage de me l’apprendre, vous avez obtenu des confidences de la plus haute importance. Grâce à vous, je découvre une facette inconnue de mon épouse. Vous me plongez dans une terrible incertitude. Depuis ce bal, j’ai senti un flou dans mon foyer et votre présence ici m’explique ce petit flottement. Je vous serais reconnaissant de lui déclarer ouvertement et avec insistance votre flamme dès aujourd’hui, et de lui faire des propositions claires. Ainsi elle pourra comparer vos intentions et les miennes et savoir si elle préfère le mariage avec moi ou le concubinage avec vous et elle pourra décider de se prononcer en votre faveur le cas échéant. Soyez courageux, je suis pressé de savoir si elle a l’intention de me quitter.
- Vous êtes prêt à vous séparer d’elle, si elle me choisit . Ne l’aimez-vous plus ? Vous voulez rompre. Auriez-vous une aventure ? Sabine vous aurait tapé dans l’œil. Myriam pourrait avoir juré de se venger d’elle. Est-ce pour cela qu’elle feint de m’aimer. Ou se pourrait-il que j’aie une chance de la conquérir ?
- Absolument. Vous avez marqué des points samedi et parcouru un chemin incroyable dans son cœur. En quelques tours de piste vous avez pénétré ses pensées plus profondément que moi en sept années de mariage. Quel exploit d’avoir aussi rapidement gagné sa confiance et obtenu des révélations sur des pensées restées secrètes pour son mari. C’est la preuve de l’inimaginable infortune d’un époux habitué à respecter le jardin secret de l’autre. J’ai aimé Myriam comme un fou, je veux son bonheur : il lui revient de choisir le compagnon de sa vie. Pendant sept ans, elle m’a rendu heureux, j’ai été un mari comblé. Je ne l’en remercierai jamais assez. Si elle envisage de prendre un virage à 180 degrés et de faire son bonheur avec un autre, je suis assez amoureux d’elle pour lui rendre sa liberté. Et comme vous semblez un garçon sympathique, sérieux, sincèrement amoureux, si elle vous choisit, je formerai des vœux pour votre bonheur.
- Sans vous retirer complètement, vous pourriez peut-être vous mettre momentanément en retrait. Comment dire…partager, de manière qu’elle et moi puissions mieux faire connaissance et savoir vraiment si nous devons nous engager définitivement. Vous resteriez son mari et Myriam et moi pourrions nous fréquenter régulièrement sans briser votre ménage.
- Vous fréquenter ? Qu’est-ce à dire ? Si je traduis correctement, vous aimeriez être l’amant de cœur et de corps de Myriam, coucher avec elle régulièrement, et me conserver comme paratonnerre et témoin de votre bonheur. Je serais en quelque sorte un cocu consentant et bienveillant, fournisseur de chair pour la satisfaction de vos envies et gardien attitré de votre belle, tenue par un mari de paille à votre disposition. Je serais le congélateur ( ou con qui conserve par le froid) et vous viendriez réchauffer son corps dans mon lit. Myriam serait en copropriété, à vous la jouissance, à moi les charges. De prime abord cet arrangement ne me convient pas. Si un jour vous épousez une autre fille, me demanderez-vous d’assurer le bonheur de votre épouse en votre présence, de la trousser, de la culbuter et de la tringler avant de vous la rendre ?
Généralement je suis assez entier. Et pourquoi voudriez-vous partager ce que vous pourriez avoir pour vous seul ? Il n’est plus question, dans ma situation de veiller sur une aussi jolie créature, au milieu des vautours prêts à se jeter sur elle, décidés à la serrer dans leurs griffes dans une minute, dans une heure, une nuit ou un jour, car la surveiller n’est pas de tout repos. C’est, je le reconnais un sport exténuant et décevant quand j’observe mon résultat. Votre démarche a le mérite de la clarté. Pour moi ce sera tout ou rien: je la garde ou vous l’emmenez!
-Sans vouloir vous offenser, j’ai senti en dansant ave Myriam une réelle complicité des corps et, sans me vanter, elle n’aurait pas refusé de passer un bon moment avec moi si vous n’aviez pas amorcé une manœuvre de départ. Ce qui l’a retenue, c’est la tendresse éprouvée pour un mari en état de détresse à l’heure de la tentation, une forme de pitié pour un vieil ami. Mais grâce à son appel téléphonique j’ai compris que c’était partie remise.
- Elle vous a donné de grandes espérances, vous auriez tort de tergiverser: foncez et nous serons renseignés, vous et moi, sur notre avenir. Mais il n’est pas question de partage inégal L’expérience est nouvelle pour moi. Je reste attaché à ma conception traditionnelle du mariage : J’ai toujours cru vivre avec une femme fidèle à ses engagements de mariage. La vérité éclate aujourd’hui : rien n’est immuable et nous pourrions vous et moi, conclure de cette aventure que rien n’est définitivement acquis, y compris en amour. Nous venons de faire le tour des questions, me semble-il. Finalement, mariée ou en concubinage, Myriam doit vous choisir, puisqu’elle vous a confié partager vos idées, apprécier le contact de votre corps et souhaiter s(unir physiquement à vous. Je n’ai plus à m’en occuper. Sachez la convaincre.
- Oui, mais tout cela est dépendant, faut-il le rappeler, d’une entente charnelle suffisante reconnue au cours d’un rapport consenti.
- Sur ce point, j’ai mon idée. Elle vous séduira, j’en suis sûr. Je me crois apte à juger la qualité d’une relation sincère. Prenez moi comme juge, faites l’amour à Myriam, ici, ce soir, jusqu’à épuisement. Vous forgerez votre opinion, je veillerai à l’authenticité des intentions et mouvements et à l’honnêteté de vos appréciations réciproques. Un essai ne laissera plus de doute, ni à Myriam, ni à vous, ni à moi.
Rappelons-la.
Myriam a mis une jupe de couleur différente, plus longue de trois centimètres à peine, mais a compensé ce sacrifice par une blouse généreusement échancrée dont ses seins pourraient s’évader. Il m’appartient de la convaincre de rejoindre Louis.
- Chère amie (Je choisis volontairement de ne plus employer son prénom ni les termes chargés d’affection et d’émotion qui feraient trembler ma voix ), Louis vient de me convaincre de l’authenticité de son amour et de sa volonté de te rendre heureuse. Je te prie donc de revenir sur ta décision de continuer à vivre avec moi.
- Qu’est-ce que ça signifie ? C’est du dépit amoureux. Ce n’est pas le premier homme qui me déclare sa flamme, il est impossible d’empêcher ça. Suis-je pour autant condamnée à te fuir ?
- Oh ! Le vilain mot : condamnée ? Tu devrais sauter de joie. Mais as-tu rappelé les précédents au téléphone, les as-tu fait venir chez nous ? Voilà la différence. Louis est ton hôte, pas le mien. Tu as dansé, tu lui as fourni ton numéro de téléphone, tu lui as téléphoné en cachette hier, tu partages avec lui ta conception de la vie en couple. Mieux, tu lui as fait des confidences dont tu ne m’avais jamais parlé sur le mariage, le concubinat et l’adultère : tu partages « la modernité » de ses idées sur ces sujets. Hélas elles ne sont pas en accord avec mes conceptions forcément « rétrogrades » qui déchaînent vos rires espiègles. Ce qui nous unissait désormais nous sépare. La conversation entre moi et ton soupirant a été très constructive. Vous allez réaliser un test de compatibilité de vos sens, de vos sexe. Un test positif confortera votre amour.
Je vous donne ma bénédiction uniquement si vous êtes physiquement compatibles. Ceci est une garantie de durabilité de votre union. Je serais stupéfait de vous voir reculer devant la plus magnifique expérience qui puisse exister entre un homme et une femme. Qu’en pensez-vous Louis; l’épreuve est-elle rebutante ? Ou est-ce l’obligation de vivre à deux qui vous freine ?
- Au contraire j’ai hâte de serrer Myriam sur mon cœur.
C’est une façon élégante de dire son envie de la prendre, de la posséder physiquement, de la faire chavirer de plaisir.
Et toi, mon amie, n’es-tu pas désireuse d’obtenir une réponse immédiate à cette question ? Vous ne pouvez pas, ce soir, quitter cette maison dans l’incertitude, sans savoir si Louis et toi serez mari et femme ou amants et compagnons. Moi aussi j’ai hâte d’être fixé. Myriam à ta place je brûlerais d’impatience. Vous serez les deux combattants et je serai l’arbitre de cette joute amoureuse. Qui refuse ? Personne .
Eh! Bien pourquoi attendre davantage ? Mettez-vous immédiatement à l’œuvre, testez votre degré de .compatibilité ou d’incompatibilité. Myriam pourquoi faire cette tête ?
- Jean, tu ne veux pas … Tu veux que Louis et moi fassions l’amour ici, aujourd’hui ? Ce n’est pas possible. Pas devant toi !
- Qui m’a obligé à rester quand je voulais m’en aller ? Battons le fer pendant. qu’il est chaud. Vous venez de vous déclarer amoureux. Profitez vite de mes bonnes dispositions en ce jour de ton anniversaire. Une promesse de tout partager avec Louis, y compris les plaisirs de la chair sera la meilleure manière de le rendre heureux. Ôtez-moi d’un doute. Vous avez bien l’intention de vous aimer ? Sinon je fiche Louis à la porte sur le champ ! Merci de vous enlacer, la réponse est éloquente. L’affaire est conclue, Myriam , il y a une bouteille pleine au frais, arrosons notre accord. Louis, veux-tu m’aider à déplacer cette table et à rouler le tapis. Nous avons une piste de danse. Musique, j’ai d’excellentes séries de danses pour couples et les slows s’imposent ce soir. Sauf « Petite fleur » de Sydney Bechet; c’est le slow de notre première rencontre, évitons d’éveiller la nostalgie.
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