Première expérience homosexuelle pour elle
Récit érotique écrit par Claire et Julien [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
- • 2 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.7 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Claire et Julien ont reçu un total de 17 454 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-01-2017 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 10 980 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Première expérience homosexuelle pour elle
Comme je vous le racontais dans notre premier texte, changer radicalement de vie prend un peu de temps. Tant de fantasmes qui font surface d'un coup, ça peut être difficile à gérer pour un désormais vieux couple. Nous avions, donc, Julien et moi, établit une "todolist" de tout ce que nous aimerions essayer. Chaque idée était écrite sur un petit papier, mis dans un grand pot, et nous piochions au gré de nos humeurs. Une autre liste existait et été bien rangée, loin du regard des autres, celle de nos envies sexuelles. Et pour deux amoureux qui n'avait jamais connu d'autres partenaires, il y vait un champ infini à découvrir. De jour en jour, cette liste s'allongeait, et les premiers temps, les fantasmes les plus simples furent tous réalisés. Il ne commençait à rester sur cette liste qu'un certain nombre d'expériences impliquant un autre partenaire, ou des barrières symboliques, comme le sado-masochisme, que nous n'osions pas encore briser. Pour autant, notre détermination était encore intacte. Notre complicité se renforçait chaque jour en parlant beaucoup, de nos angoisses, de nos envies, et tout ce qui va avec.
Six mois donc, s'écoulèrent, avant que l'un d'entre nous se retrouve dans le lit d'une autre personne. Je vous le rappelle,, nous nous sommes rencontrés jeunes, et n'avons jamais eu d'autres partenaires. Si l'envie était plus forte que le reste, il y avait beaucoup d’appréhensions. Pour ma part, j'avais peur de casser quelque chose en nous, de façon définitive. Ainsi le temps passait, et aucun de nous ne cherchait à vraiment aller plus loin, laissant cette liste comme oubliée au fond de notre jardin secret.
Un puis un matin, j'ai eu un déclic. C'est au cours d'un intense moment érotique avec mon homme qui partait une semaine en déplacement quelques plus tard, que j'y repensais. Alors que j'étais sur le lit, jambes écartées, et que mon chéri s'affairait à me donner du plaisir avec sa langue, je me suis lancé, et lui ait annoncé que je comptais profiter de cette semaine pour tenter le truc. Moi toute seule. D'accord, vas y, profite, a t-il marmonné, en ne relevant que le bout du nez. Une fois que nous étions tous deux rassasiés, et alors qu'il finissait de préparer sa valise, nous mettions les derniers détails au point. Bien entendu, si l'occasion se rpésentait, et que l'envie lui en prenait, il aurait parfaitement le droit de faire la même chose. Après tout c'est le minimu. Seule contrainte, nous nous sommes promis de ne surtout pas trouver de partenaire de sexe opposé. C'était encore trop tôt. Pour un couple hétéro, il semble plus facile pour tous les deux de se trouver une relation homosexuel sans risquer d'attiser les jalousies. Aucu de nous deux ne s'était jamais montré jaloux, même quand quelques pouffiasses tournaient autour de mon jules. Et en même temps, nous étions tellement un vieux couple, que pour notre entourage, il paraissait évident que nous ne cherchions pas à es tromper l'un l'autre.
Une fois Julien Parti, je passais mon dimanche après midi à établir une liste de femmes que je connaissais suffisamment, qui me plaisaient, ou du moins qui incarnaient ce petit truc qui m'attiraient, qui seraient susceptibles de bien vouloir coucher avec moi. Cette liste contenait donc trois noms. Deux lesbiennes, et une copine qui m'avait confié se taper des femmes dans le dos de son mec. Un petit moment sur facebook, m'appris que l'une des deux était partit vivre au Japon, et finalement cette histoire d'adultère ne me tentait pas vraiment, un nid à emmerde, qui a tendance à faire baisser mon envie.
Ainsi, le lundi matin, la liste se résumait à un nom, une seule cartouche à tirer, ou alors je devrais aller draguer une inconnue, hypothèse admissible, mais qui rendait la chose incertaine, publique, et beaucoup plus compliquée à mes yeux. Bref. On est lundi matin, la semaine s'annonce difficile, je croule sous le boulot, et je n'ai pas vraiment le temps de sortir. Je finis la journée en me masturbant sans conviction devant du porno prit au hasard. Pas d'orgasmes, je m'endors en attendant un dernier message de mon chéri. Mardi, je me lève avec un "bonne nuit" comme premier message de la journée, je ne pense pas au cul, j'avale les dossiers les uns après les autres. Mercredi, la journée est magnifique, je prends une heure pour sortir en fin d'après midi, je me surprends à mater le cul d'une femme qui marche devant moi. Je rentre chez moi un peu émoustillée, masturbation avec orgasme rapide juste en fermant les yeux et en imaginant la scène. Petit gueuleton en solo devant un film, visiocam avec mon chéri qui s'ennuit comme un rat mort dans cette mission épuisante et sans intérêt. Ma bonne humeur le remet d'aplomb. Je prends des selfies un peu osés avec mon téléphone, et lui envoit. Je finis la soirée ne le regardant jouir avec la webcam. Je dors bien, je me réveille de bonne humeur, déterminée à sauter le pas.
Je consacre donc une heure, avec mon bol de céréales et mon café, à trouver une angle d'approche de mon unique nom sur ma liste. Envoyer un message est un peu cavalier, et puis pour lui dire quoi? Je regarde donc sur son profil facebook, elle poste souvent des statuts sur sa vie, le mood du moment. Le dernier en date n'a pas une heure, et elle y explique qu'elle n'a pas trop le moral. Je fais ce que je fais souvent, et lui propose, avec force cœur et clins d’œil, d'aller boire un verre. Ce genre de phrase a tendance à toujours remonter le moral, et de se mettre les copines dans la poche, mais est rarement suivit des faits. Je vais donc insister un peu en messagerie privée, et lui explique je suis seule toute la semaine, que je suis à elle quand elle veut, que le boulot attendra... La belle se laisse tenter, et propose une soirée fille en totale impro le vendredi soir, ne pouvant pas avant. Les Dieux sont à mes côtés, les choses se présentent pourle mieux.
La journée se déroule comme d'habitude, mais avec une boule au ventre, des interrogations, et trois changements de culottes tellement je mouille. Le soir je n'arrive pas à dormir. Je débrief les évènements de la journée avec ma moitié, qui m'apporte son soutien plein et entier. Le vendredi est souvent une journée que je réserve pour m'occuper de moi, j'organise mon travail en conséquence. Esthéticienne, massage, la totale. En vérité, j'avais pris des rendez-vous en anticipant le fait que je me défile, ou que j'échoue à organiser ma soirée. C'est donc en pleine forme que je me retrouve à 18h en bas de chez elle pour aller boire un coup. Quand elle arrive en bas, et que la porte s'ouvre, j'ai le coeur qui s'emballe. Avec du recul, je suis certain que ce jour là, elle s'est rapidement douté que quelque chose n'étit pas comme d'habitude.
Comment je me suis retrouvé dans son lit, sa tête fourrée entre mes cuisses? Je vais vous raconter. Mais avant ça, je vais prendre le temps de vous parler de Marina. Son potentiel érotique, mais vous me direz, c'est subjectif, réside dans son look assez unique, d'inspiration pin-up, sobre et classe, mais toujours original et joyeux, et de ce talent pour être toujours fraîche et pimpante, même en fin de soirée très arrosée. Personne ne porte la frange comme elle, et elle affectionne également les tatouages sophistiqués et colorés qui recouvrent une bonne partie de sa peau très blanche. Bref, elle me plaît, et même avant d'admettre une quelqconque attirance pour elle, je la trouvais déjà fascinante. Elle est restée longtemps en couple, mais vit maintenant en célibataire totalement décomplexée dans son petit appart parisien.
Donc, on se retrouve dans un café sympa, un de ceux dans lequel on aime traîner, autour de deux cocktails, à laisser passer les séances de ciné, et les bons plans musique. On papote longuement, de son vague-à-l'âme qui cache une déprime passagère, on discute de ses dernières aventures, on se confie. Il faut pas une heure pour que le sourire lui revienne, et que je commence à être vraiment à l'aise. Je ne sais pas quels signes j'ai pu lui donner, mais je suis certaine qu'elle m'a vu venir. Évidemment, c'est un jeu auquel je en suis habituée, j'ai sûrement été un peu maladroite, et puis j'ai volontairement laissé la porte ouverte en parlant d'expériences à faire. Toujours est-il qu'à 22h, nous quittons le bar, et malgré que nous tanguions, rigolant et chantant dans la rue, l'idée d'un dernier verre s'est avéré être une bonne idée. D'abord parce que traverser le quartier nous a donné soif, et puis... bref, je n'avais pas très envie de la quitter. Au bout de 10 minutes de marche, en remontant une ruelle, un de ces types lourdingues nous arrague "hey y en une de vous deux qui me suce?". Marina répondit du tacotac "non, ma meuf me bouffe la chatte ce soir, et t'as pas invité". Un grand fou rire s'en est suivi, puis elle m'a prit par le bras, et nous avons continué jusqu'à sa rue, où nous avons acheté des sandwichs grecs, des trucs énormes, plein de frites et de sauces pour avoir le ventre plein.
On arrive chez elle. 4ème sans ascenseur, on est essoufflée. On rigole de notre inaptitude sportive. On entre, elle met la tv en fond sonore, et on attaque nos sandwichs par terre dans le salon. Autant dire que deux filles qui ont bu, c'est loin de la distinction, on s'est baffré en rigolant, Marina énumérait les acteurs pédés qu'elle croisait en boîte, puis me parla longuement d'une journaliste qu'elle se tapait régulièrement et dont j'ai oublié le nom. Bref, c'est affalée par terre, le ventre plein, que je me lançais.
"-Je suis incapable de rentrer à la maison, je peux dormir ici?
-Ben ouais! t'es fatiguée?
-Non.
-Tu veux baiser?
(silence d'une durée indéterminée)-... ouais.
"Cool répondit-elle en picorant les dernières frites et en cherchant des petits restes de sauce. On a bien fait de prendre des oignons crus fit-elle en partant dans un long fou rire. Puis une fois calmées, elle décide d'enfin passer aux choses sérieuses, et me prie de la suivre jusque sa chambre. De là, elle s'éclipse dans la salle de bain pour se préparer, en attendant, j'en profite pour envoyer un message mon homme pour le tenir informé. Un bref échange pour le rassurer, il me dit qu'il file prendre une douche. "Profite bien". "Je t'aime" lui répondis-je, puis je m'allonge en culotte et débardeur sur ce lit. Quand Marina revient, je suis déjà un peu dans le brouillard, un brouillard éthylique, et un mélange d'excitation et de plaisir, comme si ça cogitait tellement à l'intérieur de ma tête que le monde filait à 100 à l'heure autour de moi. La belle pin-up est revenu toute nue, à poil. Elle a ce truc qu'elle porte chaque gramme de son corps sans aucun complexe. Mince avec des formes, ces dessins qui l'habillent, la shnek entièrement recouverte d'un poil court et régulier, noir corbeau.
"Hep hep cocotte, je mange pas les culottes, moi. Vire moi ça!!" Elle vient s'assoir à côté de moi, me demande si je suis sur de moi, attends un oui franc, puis une fois satisfaite, son regard plongé dans le mien, m'embrasse. La première fois que j'embrasse quelqu'un d'autre. un baiser langoureux, profond, tendre, torride. Ses lèvres fines, sa peau douce, son rouge à lèvre qui me laisse un gout sur les miennes. Et cette odeur! Enivrante, cette sueur de la journée, à peine dissimulée par une toilette rapide, entêtante...
Je perds dés ce moment là la notion du temps. Il est environ minuit à mon téléphone quand elle glisse sa tête entre mes jambes. Je pars vite. Je sombre dans cette torpeur sublime, concentré sur le plaisir, à l'affut de chaque mouvement de ses doigts, au contact léger de ses lèvres. Marina est une orfèvre du vagin, une artiste de l'orgasme, pas un seul geste ne me paraît désagréable, elle alterne les rythmes, les endroits, les techniques. Mon téléphone vibre. Je marmonne à ma belle de jeter un oeil, elle s’exécute sans pour autant m'abandonner à mon sort.
"Ton mec t'aime, ma belle-hummm ok merci, continues".
L'instant suivant, c'est Julien qui me le racontera. Une fois mon téléphone en main et débloquée, elle a simplement lancé une visio avec lui. Lui probablement inquiet, a répondu tout de suite, et est tombé sur ma chatte en gros plan, deux doigts plantés à l'intérieur, et Marina qu'il connait bien, en train de faire des grimaces. L'échange a duré 2 minutes, il m'a dit m'avoir entendu gémir, supplier qu'elle accélère, et elle, jouer à faire durer. Puis, la suite je m'en rappelle, d'une main, sans pour autant arrêter son labeur, elle me repasse mon téléphone, et d'un oeil, j'aperçois mon homme qui matte, un peu piégé lui aussi.
"Haaaan mais quelle salope tu fais!!!"Je ne sais pas si quelqu'un a connu ça, mais une femme qui pouffe la bouche collée à son sexe, c'est une sensation étrange. Bref, une fois l'intrus éconduit, elle décide d'activer, et me fait monter vite et fort, pour me faire jouir en quelques minutes. Une fois mon souffle repris, elle me fait me mettre assise face à elle, jambe écartée et me caresse, me poussant à reproduire les mêmes gestes sur elle, comme un miroir. J'entame la découverte du corps de ma gonzesse. Rapidement, nos bouches sont appelées à se retrouver, et nos langues se mêlent. Nos corps se touchent, on finit par s’enlacer longuement, avant qu'elle ne m'invite à glisser ma langue entre ses cuisses.
Bien que novice, et un peu fébrile, elle me guida à chaque étape afin de lui donner le maximum de plaisir. Je l'ai sucé, aspiré, léché, pénétré, doigté, fouillé, malaxé, massé, touché, lubrifié selon ses instructions, en m'appliquant. Jusqu'à ce que sa voix disparaisse dans un gémissement, et que je sente ses cuisses se resserrer sur mon visage, sa mouille coulant abondamment...
Après avoir repris notre souffle, Marina partit chercher une bouteille d'eau, une tablette de chocolat et nous bricola un dernier apéro tardif. Un bref passage aux toilettes pour se refraîchir et elle me prit par la main pour m'attirer vers elle. Autant je me fit rapidement à l'idée que ma partenaire n'avait pas de service trois pièces, autant j'ai surtout été surprise par cette capacité à repartir à l'assaut si rapidement. Et c'est la bouche pleine de chocolat noir que je me suis mise à gémir quand ses doigts sont entrés en moi. Bref, s'en est suivit un long échange de câlins, de doigtages en règle dans tous les trous, je ne pensais pas pouvoir expérimenter toutes les possibilités en un temps aussi court. Après un long moment de plaisir où la jouissance est permanente, nous migrons des draps moites à un bain brûlant, où je m'assoupit la joue sur un de ses seins.
C'est finalement sur les coups de 3h30, après un dernier câlin, que je m'endormais dans ce grand lit humide d'amour. Le lendemain matin, on émerge toutes les deux en même temps, il faudra à Marina plus d'une demi-heure, tirée du lit par une redoutable envie de faire pipi, pour s'arracher à noter étreinte. La suite est faite de café et de brioche tranchée pour mieux débriefer cette grande première. Puis retour à a maison, où mon samedi se déroule sous une pile de dossiers à finir. Et enfin, après une longue douche chaude, je m'installe devant un film avec un immense bol de ramen. Le dimanche sera à l'image de ce moment, entre rêveries érotiques, et délicieuse glandouille.
Julien rentre le mardi midi, le temps de faire la route. J'avale les dossiers le lundi, et passe ma matinée du mardi à me refaire une beauté. Bain, épilation, masque, tout y passe. Je choisie une jolie tenue, je monte le chauffage de l'appart'. A peine passé le pas de la porte je lui saute dessus, et il me baisera deux fois dans l'après midi. La première fut un moment de plaisir intense tant nos corps se manquaient l'un à l'autre. La seconde, après lui avoir raconté ma folle nuit, sa queue était si gonflée d'excitation, de cette subversion qui nous engloutissait comme une vague scélérate qu'il me reprit sans peine, pour nous offrir un orgasme partagé, complètement synchrone, et puissant, peut être un des meilleurs que l'on ait eu.
Et voilà, pour cette première aventure.
A bientôt, je vous embrasse.
Six mois donc, s'écoulèrent, avant que l'un d'entre nous se retrouve dans le lit d'une autre personne. Je vous le rappelle,, nous nous sommes rencontrés jeunes, et n'avons jamais eu d'autres partenaires. Si l'envie était plus forte que le reste, il y avait beaucoup d’appréhensions. Pour ma part, j'avais peur de casser quelque chose en nous, de façon définitive. Ainsi le temps passait, et aucun de nous ne cherchait à vraiment aller plus loin, laissant cette liste comme oubliée au fond de notre jardin secret.
Un puis un matin, j'ai eu un déclic. C'est au cours d'un intense moment érotique avec mon homme qui partait une semaine en déplacement quelques plus tard, que j'y repensais. Alors que j'étais sur le lit, jambes écartées, et que mon chéri s'affairait à me donner du plaisir avec sa langue, je me suis lancé, et lui ait annoncé que je comptais profiter de cette semaine pour tenter le truc. Moi toute seule. D'accord, vas y, profite, a t-il marmonné, en ne relevant que le bout du nez. Une fois que nous étions tous deux rassasiés, et alors qu'il finissait de préparer sa valise, nous mettions les derniers détails au point. Bien entendu, si l'occasion se rpésentait, et que l'envie lui en prenait, il aurait parfaitement le droit de faire la même chose. Après tout c'est le minimu. Seule contrainte, nous nous sommes promis de ne surtout pas trouver de partenaire de sexe opposé. C'était encore trop tôt. Pour un couple hétéro, il semble plus facile pour tous les deux de se trouver une relation homosexuel sans risquer d'attiser les jalousies. Aucu de nous deux ne s'était jamais montré jaloux, même quand quelques pouffiasses tournaient autour de mon jules. Et en même temps, nous étions tellement un vieux couple, que pour notre entourage, il paraissait évident que nous ne cherchions pas à es tromper l'un l'autre.
Une fois Julien Parti, je passais mon dimanche après midi à établir une liste de femmes que je connaissais suffisamment, qui me plaisaient, ou du moins qui incarnaient ce petit truc qui m'attiraient, qui seraient susceptibles de bien vouloir coucher avec moi. Cette liste contenait donc trois noms. Deux lesbiennes, et une copine qui m'avait confié se taper des femmes dans le dos de son mec. Un petit moment sur facebook, m'appris que l'une des deux était partit vivre au Japon, et finalement cette histoire d'adultère ne me tentait pas vraiment, un nid à emmerde, qui a tendance à faire baisser mon envie.
Ainsi, le lundi matin, la liste se résumait à un nom, une seule cartouche à tirer, ou alors je devrais aller draguer une inconnue, hypothèse admissible, mais qui rendait la chose incertaine, publique, et beaucoup plus compliquée à mes yeux. Bref. On est lundi matin, la semaine s'annonce difficile, je croule sous le boulot, et je n'ai pas vraiment le temps de sortir. Je finis la journée en me masturbant sans conviction devant du porno prit au hasard. Pas d'orgasmes, je m'endors en attendant un dernier message de mon chéri. Mardi, je me lève avec un "bonne nuit" comme premier message de la journée, je ne pense pas au cul, j'avale les dossiers les uns après les autres. Mercredi, la journée est magnifique, je prends une heure pour sortir en fin d'après midi, je me surprends à mater le cul d'une femme qui marche devant moi. Je rentre chez moi un peu émoustillée, masturbation avec orgasme rapide juste en fermant les yeux et en imaginant la scène. Petit gueuleton en solo devant un film, visiocam avec mon chéri qui s'ennuit comme un rat mort dans cette mission épuisante et sans intérêt. Ma bonne humeur le remet d'aplomb. Je prends des selfies un peu osés avec mon téléphone, et lui envoit. Je finis la soirée ne le regardant jouir avec la webcam. Je dors bien, je me réveille de bonne humeur, déterminée à sauter le pas.
Je consacre donc une heure, avec mon bol de céréales et mon café, à trouver une angle d'approche de mon unique nom sur ma liste. Envoyer un message est un peu cavalier, et puis pour lui dire quoi? Je regarde donc sur son profil facebook, elle poste souvent des statuts sur sa vie, le mood du moment. Le dernier en date n'a pas une heure, et elle y explique qu'elle n'a pas trop le moral. Je fais ce que je fais souvent, et lui propose, avec force cœur et clins d’œil, d'aller boire un verre. Ce genre de phrase a tendance à toujours remonter le moral, et de se mettre les copines dans la poche, mais est rarement suivit des faits. Je vais donc insister un peu en messagerie privée, et lui explique je suis seule toute la semaine, que je suis à elle quand elle veut, que le boulot attendra... La belle se laisse tenter, et propose une soirée fille en totale impro le vendredi soir, ne pouvant pas avant. Les Dieux sont à mes côtés, les choses se présentent pourle mieux.
La journée se déroule comme d'habitude, mais avec une boule au ventre, des interrogations, et trois changements de culottes tellement je mouille. Le soir je n'arrive pas à dormir. Je débrief les évènements de la journée avec ma moitié, qui m'apporte son soutien plein et entier. Le vendredi est souvent une journée que je réserve pour m'occuper de moi, j'organise mon travail en conséquence. Esthéticienne, massage, la totale. En vérité, j'avais pris des rendez-vous en anticipant le fait que je me défile, ou que j'échoue à organiser ma soirée. C'est donc en pleine forme que je me retrouve à 18h en bas de chez elle pour aller boire un coup. Quand elle arrive en bas, et que la porte s'ouvre, j'ai le coeur qui s'emballe. Avec du recul, je suis certain que ce jour là, elle s'est rapidement douté que quelque chose n'étit pas comme d'habitude.
Comment je me suis retrouvé dans son lit, sa tête fourrée entre mes cuisses? Je vais vous raconter. Mais avant ça, je vais prendre le temps de vous parler de Marina. Son potentiel érotique, mais vous me direz, c'est subjectif, réside dans son look assez unique, d'inspiration pin-up, sobre et classe, mais toujours original et joyeux, et de ce talent pour être toujours fraîche et pimpante, même en fin de soirée très arrosée. Personne ne porte la frange comme elle, et elle affectionne également les tatouages sophistiqués et colorés qui recouvrent une bonne partie de sa peau très blanche. Bref, elle me plaît, et même avant d'admettre une quelqconque attirance pour elle, je la trouvais déjà fascinante. Elle est restée longtemps en couple, mais vit maintenant en célibataire totalement décomplexée dans son petit appart parisien.
Donc, on se retrouve dans un café sympa, un de ceux dans lequel on aime traîner, autour de deux cocktails, à laisser passer les séances de ciné, et les bons plans musique. On papote longuement, de son vague-à-l'âme qui cache une déprime passagère, on discute de ses dernières aventures, on se confie. Il faut pas une heure pour que le sourire lui revienne, et que je commence à être vraiment à l'aise. Je ne sais pas quels signes j'ai pu lui donner, mais je suis certaine qu'elle m'a vu venir. Évidemment, c'est un jeu auquel je en suis habituée, j'ai sûrement été un peu maladroite, et puis j'ai volontairement laissé la porte ouverte en parlant d'expériences à faire. Toujours est-il qu'à 22h, nous quittons le bar, et malgré que nous tanguions, rigolant et chantant dans la rue, l'idée d'un dernier verre s'est avéré être une bonne idée. D'abord parce que traverser le quartier nous a donné soif, et puis... bref, je n'avais pas très envie de la quitter. Au bout de 10 minutes de marche, en remontant une ruelle, un de ces types lourdingues nous arrague "hey y en une de vous deux qui me suce?". Marina répondit du tacotac "non, ma meuf me bouffe la chatte ce soir, et t'as pas invité". Un grand fou rire s'en est suivi, puis elle m'a prit par le bras, et nous avons continué jusqu'à sa rue, où nous avons acheté des sandwichs grecs, des trucs énormes, plein de frites et de sauces pour avoir le ventre plein.
On arrive chez elle. 4ème sans ascenseur, on est essoufflée. On rigole de notre inaptitude sportive. On entre, elle met la tv en fond sonore, et on attaque nos sandwichs par terre dans le salon. Autant dire que deux filles qui ont bu, c'est loin de la distinction, on s'est baffré en rigolant, Marina énumérait les acteurs pédés qu'elle croisait en boîte, puis me parla longuement d'une journaliste qu'elle se tapait régulièrement et dont j'ai oublié le nom. Bref, c'est affalée par terre, le ventre plein, que je me lançais.
"-Je suis incapable de rentrer à la maison, je peux dormir ici?
-Ben ouais! t'es fatiguée?
-Non.
-Tu veux baiser?
(silence d'une durée indéterminée)-... ouais.
"Cool répondit-elle en picorant les dernières frites et en cherchant des petits restes de sauce. On a bien fait de prendre des oignons crus fit-elle en partant dans un long fou rire. Puis une fois calmées, elle décide d'enfin passer aux choses sérieuses, et me prie de la suivre jusque sa chambre. De là, elle s'éclipse dans la salle de bain pour se préparer, en attendant, j'en profite pour envoyer un message mon homme pour le tenir informé. Un bref échange pour le rassurer, il me dit qu'il file prendre une douche. "Profite bien". "Je t'aime" lui répondis-je, puis je m'allonge en culotte et débardeur sur ce lit. Quand Marina revient, je suis déjà un peu dans le brouillard, un brouillard éthylique, et un mélange d'excitation et de plaisir, comme si ça cogitait tellement à l'intérieur de ma tête que le monde filait à 100 à l'heure autour de moi. La belle pin-up est revenu toute nue, à poil. Elle a ce truc qu'elle porte chaque gramme de son corps sans aucun complexe. Mince avec des formes, ces dessins qui l'habillent, la shnek entièrement recouverte d'un poil court et régulier, noir corbeau.
"Hep hep cocotte, je mange pas les culottes, moi. Vire moi ça!!" Elle vient s'assoir à côté de moi, me demande si je suis sur de moi, attends un oui franc, puis une fois satisfaite, son regard plongé dans le mien, m'embrasse. La première fois que j'embrasse quelqu'un d'autre. un baiser langoureux, profond, tendre, torride. Ses lèvres fines, sa peau douce, son rouge à lèvre qui me laisse un gout sur les miennes. Et cette odeur! Enivrante, cette sueur de la journée, à peine dissimulée par une toilette rapide, entêtante...
Je perds dés ce moment là la notion du temps. Il est environ minuit à mon téléphone quand elle glisse sa tête entre mes jambes. Je pars vite. Je sombre dans cette torpeur sublime, concentré sur le plaisir, à l'affut de chaque mouvement de ses doigts, au contact léger de ses lèvres. Marina est une orfèvre du vagin, une artiste de l'orgasme, pas un seul geste ne me paraît désagréable, elle alterne les rythmes, les endroits, les techniques. Mon téléphone vibre. Je marmonne à ma belle de jeter un oeil, elle s’exécute sans pour autant m'abandonner à mon sort.
"Ton mec t'aime, ma belle-hummm ok merci, continues".
L'instant suivant, c'est Julien qui me le racontera. Une fois mon téléphone en main et débloquée, elle a simplement lancé une visio avec lui. Lui probablement inquiet, a répondu tout de suite, et est tombé sur ma chatte en gros plan, deux doigts plantés à l'intérieur, et Marina qu'il connait bien, en train de faire des grimaces. L'échange a duré 2 minutes, il m'a dit m'avoir entendu gémir, supplier qu'elle accélère, et elle, jouer à faire durer. Puis, la suite je m'en rappelle, d'une main, sans pour autant arrêter son labeur, elle me repasse mon téléphone, et d'un oeil, j'aperçois mon homme qui matte, un peu piégé lui aussi.
"Haaaan mais quelle salope tu fais!!!"Je ne sais pas si quelqu'un a connu ça, mais une femme qui pouffe la bouche collée à son sexe, c'est une sensation étrange. Bref, une fois l'intrus éconduit, elle décide d'activer, et me fait monter vite et fort, pour me faire jouir en quelques minutes. Une fois mon souffle repris, elle me fait me mettre assise face à elle, jambe écartée et me caresse, me poussant à reproduire les mêmes gestes sur elle, comme un miroir. J'entame la découverte du corps de ma gonzesse. Rapidement, nos bouches sont appelées à se retrouver, et nos langues se mêlent. Nos corps se touchent, on finit par s’enlacer longuement, avant qu'elle ne m'invite à glisser ma langue entre ses cuisses.
Bien que novice, et un peu fébrile, elle me guida à chaque étape afin de lui donner le maximum de plaisir. Je l'ai sucé, aspiré, léché, pénétré, doigté, fouillé, malaxé, massé, touché, lubrifié selon ses instructions, en m'appliquant. Jusqu'à ce que sa voix disparaisse dans un gémissement, et que je sente ses cuisses se resserrer sur mon visage, sa mouille coulant abondamment...
Après avoir repris notre souffle, Marina partit chercher une bouteille d'eau, une tablette de chocolat et nous bricola un dernier apéro tardif. Un bref passage aux toilettes pour se refraîchir et elle me prit par la main pour m'attirer vers elle. Autant je me fit rapidement à l'idée que ma partenaire n'avait pas de service trois pièces, autant j'ai surtout été surprise par cette capacité à repartir à l'assaut si rapidement. Et c'est la bouche pleine de chocolat noir que je me suis mise à gémir quand ses doigts sont entrés en moi. Bref, s'en est suivit un long échange de câlins, de doigtages en règle dans tous les trous, je ne pensais pas pouvoir expérimenter toutes les possibilités en un temps aussi court. Après un long moment de plaisir où la jouissance est permanente, nous migrons des draps moites à un bain brûlant, où je m'assoupit la joue sur un de ses seins.
C'est finalement sur les coups de 3h30, après un dernier câlin, que je m'endormais dans ce grand lit humide d'amour. Le lendemain matin, on émerge toutes les deux en même temps, il faudra à Marina plus d'une demi-heure, tirée du lit par une redoutable envie de faire pipi, pour s'arracher à noter étreinte. La suite est faite de café et de brioche tranchée pour mieux débriefer cette grande première. Puis retour à a maison, où mon samedi se déroule sous une pile de dossiers à finir. Et enfin, après une longue douche chaude, je m'installe devant un film avec un immense bol de ramen. Le dimanche sera à l'image de ce moment, entre rêveries érotiques, et délicieuse glandouille.
Julien rentre le mardi midi, le temps de faire la route. J'avale les dossiers le lundi, et passe ma matinée du mardi à me refaire une beauté. Bain, épilation, masque, tout y passe. Je choisie une jolie tenue, je monte le chauffage de l'appart'. A peine passé le pas de la porte je lui saute dessus, et il me baisera deux fois dans l'après midi. La première fut un moment de plaisir intense tant nos corps se manquaient l'un à l'autre. La seconde, après lui avoir raconté ma folle nuit, sa queue était si gonflée d'excitation, de cette subversion qui nous engloutissait comme une vague scélérate qu'il me reprit sans peine, pour nous offrir un orgasme partagé, complètement synchrone, et puissant, peut être un des meilleurs que l'on ait eu.
Et voilà, pour cette première aventure.
A bientôt, je vous embrasse.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Claire et Julien
1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Jolie histoire, joliment racontee, dans un assez joli français. Il y a juste le passage "un peu fébrile, bien que novice..." où tous les participes passes sont masculins... ça fait un peu sourire !
Mais c'est du très joli travail, beaucoup de finesse et de beaux sentiments ! Bravo et merci.
Mais c'est du très joli travail, beaucoup de finesse et de beaux sentiments ! Bravo et merci.