Première rencontre...
Récit érotique écrit par Jolie Fée [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-01-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Première rencontre...
Je m’appelle Sandrine, j’ai cinquante ans et je suis soumise.
J’ai connu mon Homme, mon Monsieur, Alexandre, il y a quatre mois et demi, sur internet… la rencontre improbable d’un Homme merveilleux et tendre, mais Dominant cherchant une soumise à guider, à éduquer.
Parfait, je m’étais découverte aimant les jeux de soumissions quelques semaines auparavant, grâce à une rencontre qui avait tout changé pour moi. (Cette rencontre a été publiée juste avant celle ci.)
J’avais besoin d’être guidée, accompagnée de façon bienveillante et en confiance. Dans nos esprits, tout était parfaitement clair sur la relation qui débutait entre nous, elle ne serait rien d’autre qu’une amitié particulière et un apprentissage à distance des relations Dominant/soumise, du fait que nous habitons loin l’un de l’autre ainsi que de certaines particularités, autre chose était impossible…
Nous voilà donc à discuter chaque jour pendant des heures, appréciant de plus en plus à mesure que les jours passent, la compagnie l’un de l’autre, l’esprit, le grain de folie, la joie de vivre, l’humour que nous avons l’un et l’autre (Alexandre et Sandrine) et durant ce même temps le Dominant qu’il est et la soumise que je suis apprennent également à se connaître. Par les mots tout d’abord… Alexandre est un maître sans violence et qui ne conçoit pas la relation D/s dans l’humiliation ou la douleur, tout comme moi, il a besoin d’un équilibre entre vanille et D/s, sans cet équilibre, nous ne serions complets ni lui… ni moi.
Nous parlions de nos envies, nos fantasmes, nos désirs, nos craintes (enfin surtout les miennes), nous parlions des limites ou interdits, des choses déjà pratiquées, nous avons rempli un questionnaire sur les pratiques en BDSM (pratiquées ou non, envies de faire ou non…) chacun de notre côté et avons ensuite mis en corrélation nos réponses, afin de voir si nos envies ou nos attentes correspondaient, ce fut parfaitement le cas. Puis les mots ont pris la place de nos mains… À travers nos mots, les siens d’abord… je me suis laissé transporter par sa voix douce et virile qui me guidait pas à pas vers des zones érogènes de mon corps qui m’étaient encore jusque-là inconnues.
Un glaçon délicatement glissé sur le pourtour des aréoles les faisant se dresser implorant que l’on vienne les prendre en bouche, une petite cuillère dont le côté arrondi caressant le clitoris fait monter la jouissance, dégoulinante de cyprine… un collier de perles qui savamment glissé entre ma fente provoque une caresse inédite, des baguettes japonaises qui viennent emprisonner un téton à faire tendre mes seins de désir. L’imaginaire de Monsieur est sans limite… pour mon plus grand plaisir, car il a réveillé en moi la salope et la diablesse qui sommeillaient depuis si longtemps…
Les semaines passent, l’attrait l’un envers l’autre devient de plus en plus fort et malgré les certitudes du début, l’envie de se voir, de se toucher devient une évidence. Nos ébats virtuels sont intenses et les orgasmes quotidiens, mais le besoin de pouvoir se toucher, se sentir, s’embrasser devient trop important. C’est alors que six semaines après notre toute première conversation, nous nous donnons rendez-vous dans un très bel hôtel, luxueux et moderne, immense.
Lundi, le jour J, lui étant déjà sur place pour raisons professionnelles, je le rejoins pour dix-sept heures. L’angoisse me tenaille le ventre depuis la veille au soir… vais-je lui plaire en « vrai », je suis ronde, il l’avait déjà vu, mais mon corps est abîmé et j’en éprouve énormément de complexes… et au-delà de mes angoisses sur mon corps… il en est une autre… plus subtile et plus risquée pour moi… je suis déjà très éprise d’Alexandre, de l’Homme autant que du Dominant, il le sait, il l’a vu avant même que je ne lui dise, bien sûr qu’à ce moment-là cet amour naissant n’était pas à son apogée, loin s’en faut, mais si tout devait s’arrêter le vendredi, j’en aurais souffert beaucoup déjà et il s’en inquiète…mais lui-même ne s’attendait pas à ce que je devienne si précieuse à ses yeux et à compter autant pour lui… J’étais devenue sa jolie fée…
Je viens de me garer devant l’hôtel et j’avance en longeant la baie vitrée qui donne sur le hall. J’entre, tendu comme un arc, mes ongles plantés dans mes paumes. Je le cherche du regard, à droite une silhouette bouge… c’est lui, grand, beau, les yeux doux… je cherche son regard et ne le quitte pas jusqu’à me retrouver dans ses bras. Il m’enlace très fort, rassurant et tendre, puis délicatement me dépose un baiser dans le cou tout en respirant mon parfum… nos lèvres se sont jointes ensuite, pour un long et profond baiser. Le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine, je tiens à peine debout.
Ma valise récupérée, il me mène vers les ascenseurs. Douzième étage, nous longeons un grand couloir… dernière chambre à droite, il me fait entrer. Quelques baisers, quelques caresses, l’envie et le désir nous tenaillent tous les deux, mais il se contient et me dit qu’il redescend m’attendre dans le hall, me laissant le temps de m’approprier les lieux, ranger mes affaires et avoir un peu d’intimité après cette longue route. Il est exceptionnel, galant et gentleman… avoir pensé à ce point à mon bien-être, vouloir que tout soit parfait.
Je m’installe, me rafraîchis et me change avant de le rejoindre pour le dîner… j’ai choisi avec soins la tenue que je porterai ce soir, je voulais lui faire honneur alors j’ai glissé sur ma peau un body délicat, noir, en dentelle… mis des bas noirs avec une large dentelle et suis venue y clipser les attaches de mon porte-jarretelles, dont je l’imaginais déjà les ôter une à une. La robe choisie était dorée et verte, légèrement plus courte devant, fluide, en transparence sur les bras et avec un décolleté plongeant sans être vulgaire et pour finir des chaussures noires à talons.
Ainsi prête, je prends l’ascenseur (ahhh cet ascenseur, fantasme sorti de l’imagination d’Alexandre, il sera dès le lendemain et dans chacun ou l’on s’est retrouver depuis, le lieu d’un butinage en règle à chaque montée et chaque descente…), j’entre dans le hall, il est en face de moi sur un fauteuil et se lève à ma vue, je me dirige vers lui ne le quittant pas des yeux et je retrouve la chaleur de ses bras dont j’avais tant rêvé… Difficile de rompre cette délicieuse proximité, mais nous devons dîner… le service se termine tôt dans cet hôtel.
Je me souviens du dîner, j’ai choisi une salade, manger léger ; entre la route, le stress et le désir, l’appétit ne se fait pas beaucoup ressentir. La commande passée, Alexandre me demande de lui tendre ma jambe, ce que je fais. Il attrape ma cheville et d’un mouvement je glisse ma chaise au plus près de la table afin que la position soit confortable aussi bien pour lui que pour moi… il coince mon pied entre ses cuisses, dont je ressens intensément la chaleur, et il entreprend de me caresser délicatement la cheville, passant de petits mouvements circulaires à de légers massages en remontant vers mon mollet… délicatesse, volupté… voici ce que j’ai pensé dans un premier temps, mais ses légers mouvements combinés à son regard plein de désir et d’envie, me faisaient vibrer intensément… des frissons parcouraient mon corps, et alimentant une douce chaleur entre mes cuisses, ma fente s’humidifiait abondamment et rien qu’en fermant les yeux je pouvais imaginer sa main se glisser plus haut sur ma cuisse, se faufiler sous ma culotte pour y caresser délicatement mon clitoris affamé !
Le repas se termine, je ne me souviens pas des sujets de conversation tant j’étais plongée dans son regard, mais je me souviens parfaitement du bien-être, de l’excitation et de la magie du moment… Pas de dessert… Enfin… Pas tout de suite. Nous nous levons et il me prend par la main, arrivé près des ascenseurs, il m’enlace à nouveau, m’embrasse, garde une main sur ma taille durant l’attente, la chaleur de sa main, je la ressens encore aujourd’hui lorsque je ferme les yeux… Le voici, il s’ouvre, pour nous mener au septième ciel, ainsi que vers de belles histoires contées à cinq reprises par jolie fée…
_________________________________________________________
Nous avions rendez-vous, mais je ne savais pas à quelle heure exactement elle devait arriver et je voulais absolument avoir les clefs et avoir déposé mes affaires, éviter le côté administratif et pouvoir se focaliser sur l’émotion et le moment unique qui allait se produire.
Il y a la queue et le personnel n’est pas rapide. Ça a tendance à m’énerver, mais que faire, juste patienter… Enfin, c’est mon tour… Ma crainte qu’elle arrive alors que je suis juste en train de monter et que je ne sois pas dans le hall pour l’accueillir comme je l’avais imaginé. Je voulais être là, juste pour elle, la guider jusqu’à cette chambre qu’elle avait déjà vue en visio. J’avais retenu la même, nous nous y étions projetés.
Je pose rapidement mes affaires, range un minimum comme je fais d’ordinaire, prends ma sacoche avec de quoi patienter sans que le temps ne soit visible. C’est fou comme selon les circonstances, le temps passe très vite, ou très lentement.
Je redescends, m’installe à proximité de l’entrée… Je me souviens bien de son visage, mais je n’ai pas idée de sa taille… Une jolie brune approche et je sais que c’est elle, je me lève… la regarde, oui, c’est elle… Une seule envie, la prendre dans mes bras, simplement, qu’elle se sente bien après la route. Je la serre contre moi, pas besoin de mots, l’émotion est suffisante. Le temps n’est plus… Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés simplement enlacés, l’un contre l’autre. Juste enfin sentir le corps désiré, vu. Je sais qu’elle a un cou sensible et avant de prendre ses lèvres, je veux poser mes lèvres dans son cou, avec tendresse et émotions, profitant d’ouvrir mes narines et de m’enivrer de son parfum, de son odeur de femme…
Je ferme les yeux pour m’en souvenir, pour profiter de cet instant unique… Ils seront tous uniques et le peu de temps que nous avons, il faut qu’il soit intense et magique…
Je la guide vers les ascenseurs après lui avoir confié la carte-clef, nécessaire à l’appel de l’ascenseur. Je suis heureux d’avoir une chambre au dernier étage, ayant fantasmé bien souvent sur ce qu’il est possible de faire dans un ascenseur… Et j’essaie d’avoir une « cabine » privative, laissant passer d’autres résidents.
Lors de ce premier voyage vers les sommets qui deviendront septième ciel, ce sont nos regards et enlacés que nous montons. Cet ascenseur sera toujours bien trop rapide à mon goût.
La chambre est la dernière à droite, le couloir est long. Je tiens sa valise à roulettes… Et je lui ouvre cette chambre qui deviendra notre lieu de connaissance. C’est toujours difficile de faire la découverte d’un autre corps ; je pense que c’est la même chose pour elle.
Je la laisse en refermant la porte après l’avoir embrassée, goûté ses lèvres encore, toujours parfaitement dessinées, ce qui lui donne une allure, une aura de féminité exacerbée. Et je referme en lui disant qu’elle doit prendre tout le temps qu’il lui faut, que ce n’est pas important.
Je redescends seul et m’installe dans le Lobby. J’essaie de me concentrer sur un courriel à rédiger, mais impossible de se concentrer, mes sens et mes émotions me submergent. Je tente de ne pas regarder l’horloge trop souvent, en bas à droite de l’écran. Et je me demande comment va se passer la suite… Oh, simple, dîner ensemble.
Dîner, c’est un moment agréable à partager. Ne boit pas d’alcool… me dis-je, pas comme quand je suis seul et que je prends deux bières qui me font dormir…
Elle arrive dans le Lobby, changée, maquillée, belle ! Oh oui qu’elle sait se faire belle !
Dans les bras l’un de l’autre, sans pouvoir se détacher, juste pour calmer nos désirs de contact qui semblent réciproques. Un moment précieux qui permet de doucement descendre sur terre… et de proposer d’aller s’attabler non loin de là. Plus envie de sortir, mais simplement envie de faire connaissance, de se découvrir… Dieu qu’elle sait se faire jolie et désirable… Son visage, ses seins que j’avais déjà vus, mais sans relief, juste dans l’imaginaire. Là, le relief avec sa robe est prononcé… difficile de la regarder dans les yeux… Son regard, son sourire, ses lèvres… Et ses jambes ! Oh que de jolies jambes que je devine là ! Oui, j’aime les jambes qui ont des formes… Je suis comme ça, et là je vois de jolies jambes comme j’aime… Bas ou collant ? J’espère le découvrir plus tard.
Le dîner est plutôt simple et rapide… Juste envie de se retrouver… Et de retour dans cet ascenseur qui sera le prélude à une nuit de découverte… Je la serre, l’embrasse, la caresse…
J’ai connu mon Homme, mon Monsieur, Alexandre, il y a quatre mois et demi, sur internet… la rencontre improbable d’un Homme merveilleux et tendre, mais Dominant cherchant une soumise à guider, à éduquer.
Parfait, je m’étais découverte aimant les jeux de soumissions quelques semaines auparavant, grâce à une rencontre qui avait tout changé pour moi. (Cette rencontre a été publiée juste avant celle ci.)
J’avais besoin d’être guidée, accompagnée de façon bienveillante et en confiance. Dans nos esprits, tout était parfaitement clair sur la relation qui débutait entre nous, elle ne serait rien d’autre qu’une amitié particulière et un apprentissage à distance des relations Dominant/soumise, du fait que nous habitons loin l’un de l’autre ainsi que de certaines particularités, autre chose était impossible…
Nous voilà donc à discuter chaque jour pendant des heures, appréciant de plus en plus à mesure que les jours passent, la compagnie l’un de l’autre, l’esprit, le grain de folie, la joie de vivre, l’humour que nous avons l’un et l’autre (Alexandre et Sandrine) et durant ce même temps le Dominant qu’il est et la soumise que je suis apprennent également à se connaître. Par les mots tout d’abord… Alexandre est un maître sans violence et qui ne conçoit pas la relation D/s dans l’humiliation ou la douleur, tout comme moi, il a besoin d’un équilibre entre vanille et D/s, sans cet équilibre, nous ne serions complets ni lui… ni moi.
Nous parlions de nos envies, nos fantasmes, nos désirs, nos craintes (enfin surtout les miennes), nous parlions des limites ou interdits, des choses déjà pratiquées, nous avons rempli un questionnaire sur les pratiques en BDSM (pratiquées ou non, envies de faire ou non…) chacun de notre côté et avons ensuite mis en corrélation nos réponses, afin de voir si nos envies ou nos attentes correspondaient, ce fut parfaitement le cas. Puis les mots ont pris la place de nos mains… À travers nos mots, les siens d’abord… je me suis laissé transporter par sa voix douce et virile qui me guidait pas à pas vers des zones érogènes de mon corps qui m’étaient encore jusque-là inconnues.
Un glaçon délicatement glissé sur le pourtour des aréoles les faisant se dresser implorant que l’on vienne les prendre en bouche, une petite cuillère dont le côté arrondi caressant le clitoris fait monter la jouissance, dégoulinante de cyprine… un collier de perles qui savamment glissé entre ma fente provoque une caresse inédite, des baguettes japonaises qui viennent emprisonner un téton à faire tendre mes seins de désir. L’imaginaire de Monsieur est sans limite… pour mon plus grand plaisir, car il a réveillé en moi la salope et la diablesse qui sommeillaient depuis si longtemps…
Les semaines passent, l’attrait l’un envers l’autre devient de plus en plus fort et malgré les certitudes du début, l’envie de se voir, de se toucher devient une évidence. Nos ébats virtuels sont intenses et les orgasmes quotidiens, mais le besoin de pouvoir se toucher, se sentir, s’embrasser devient trop important. C’est alors que six semaines après notre toute première conversation, nous nous donnons rendez-vous dans un très bel hôtel, luxueux et moderne, immense.
Lundi, le jour J, lui étant déjà sur place pour raisons professionnelles, je le rejoins pour dix-sept heures. L’angoisse me tenaille le ventre depuis la veille au soir… vais-je lui plaire en « vrai », je suis ronde, il l’avait déjà vu, mais mon corps est abîmé et j’en éprouve énormément de complexes… et au-delà de mes angoisses sur mon corps… il en est une autre… plus subtile et plus risquée pour moi… je suis déjà très éprise d’Alexandre, de l’Homme autant que du Dominant, il le sait, il l’a vu avant même que je ne lui dise, bien sûr qu’à ce moment-là cet amour naissant n’était pas à son apogée, loin s’en faut, mais si tout devait s’arrêter le vendredi, j’en aurais souffert beaucoup déjà et il s’en inquiète…mais lui-même ne s’attendait pas à ce que je devienne si précieuse à ses yeux et à compter autant pour lui… J’étais devenue sa jolie fée…
Je viens de me garer devant l’hôtel et j’avance en longeant la baie vitrée qui donne sur le hall. J’entre, tendu comme un arc, mes ongles plantés dans mes paumes. Je le cherche du regard, à droite une silhouette bouge… c’est lui, grand, beau, les yeux doux… je cherche son regard et ne le quitte pas jusqu’à me retrouver dans ses bras. Il m’enlace très fort, rassurant et tendre, puis délicatement me dépose un baiser dans le cou tout en respirant mon parfum… nos lèvres se sont jointes ensuite, pour un long et profond baiser. Le cœur battant à tout rompre dans ma poitrine, je tiens à peine debout.
Ma valise récupérée, il me mène vers les ascenseurs. Douzième étage, nous longeons un grand couloir… dernière chambre à droite, il me fait entrer. Quelques baisers, quelques caresses, l’envie et le désir nous tenaillent tous les deux, mais il se contient et me dit qu’il redescend m’attendre dans le hall, me laissant le temps de m’approprier les lieux, ranger mes affaires et avoir un peu d’intimité après cette longue route. Il est exceptionnel, galant et gentleman… avoir pensé à ce point à mon bien-être, vouloir que tout soit parfait.
Je m’installe, me rafraîchis et me change avant de le rejoindre pour le dîner… j’ai choisi avec soins la tenue que je porterai ce soir, je voulais lui faire honneur alors j’ai glissé sur ma peau un body délicat, noir, en dentelle… mis des bas noirs avec une large dentelle et suis venue y clipser les attaches de mon porte-jarretelles, dont je l’imaginais déjà les ôter une à une. La robe choisie était dorée et verte, légèrement plus courte devant, fluide, en transparence sur les bras et avec un décolleté plongeant sans être vulgaire et pour finir des chaussures noires à talons.
Ainsi prête, je prends l’ascenseur (ahhh cet ascenseur, fantasme sorti de l’imagination d’Alexandre, il sera dès le lendemain et dans chacun ou l’on s’est retrouver depuis, le lieu d’un butinage en règle à chaque montée et chaque descente…), j’entre dans le hall, il est en face de moi sur un fauteuil et se lève à ma vue, je me dirige vers lui ne le quittant pas des yeux et je retrouve la chaleur de ses bras dont j’avais tant rêvé… Difficile de rompre cette délicieuse proximité, mais nous devons dîner… le service se termine tôt dans cet hôtel.
Je me souviens du dîner, j’ai choisi une salade, manger léger ; entre la route, le stress et le désir, l’appétit ne se fait pas beaucoup ressentir. La commande passée, Alexandre me demande de lui tendre ma jambe, ce que je fais. Il attrape ma cheville et d’un mouvement je glisse ma chaise au plus près de la table afin que la position soit confortable aussi bien pour lui que pour moi… il coince mon pied entre ses cuisses, dont je ressens intensément la chaleur, et il entreprend de me caresser délicatement la cheville, passant de petits mouvements circulaires à de légers massages en remontant vers mon mollet… délicatesse, volupté… voici ce que j’ai pensé dans un premier temps, mais ses légers mouvements combinés à son regard plein de désir et d’envie, me faisaient vibrer intensément… des frissons parcouraient mon corps, et alimentant une douce chaleur entre mes cuisses, ma fente s’humidifiait abondamment et rien qu’en fermant les yeux je pouvais imaginer sa main se glisser plus haut sur ma cuisse, se faufiler sous ma culotte pour y caresser délicatement mon clitoris affamé !
Le repas se termine, je ne me souviens pas des sujets de conversation tant j’étais plongée dans son regard, mais je me souviens parfaitement du bien-être, de l’excitation et de la magie du moment… Pas de dessert… Enfin… Pas tout de suite. Nous nous levons et il me prend par la main, arrivé près des ascenseurs, il m’enlace à nouveau, m’embrasse, garde une main sur ma taille durant l’attente, la chaleur de sa main, je la ressens encore aujourd’hui lorsque je ferme les yeux… Le voici, il s’ouvre, pour nous mener au septième ciel, ainsi que vers de belles histoires contées à cinq reprises par jolie fée…
_________________________________________________________
Nous avions rendez-vous, mais je ne savais pas à quelle heure exactement elle devait arriver et je voulais absolument avoir les clefs et avoir déposé mes affaires, éviter le côté administratif et pouvoir se focaliser sur l’émotion et le moment unique qui allait se produire.
Il y a la queue et le personnel n’est pas rapide. Ça a tendance à m’énerver, mais que faire, juste patienter… Enfin, c’est mon tour… Ma crainte qu’elle arrive alors que je suis juste en train de monter et que je ne sois pas dans le hall pour l’accueillir comme je l’avais imaginé. Je voulais être là, juste pour elle, la guider jusqu’à cette chambre qu’elle avait déjà vue en visio. J’avais retenu la même, nous nous y étions projetés.
Je pose rapidement mes affaires, range un minimum comme je fais d’ordinaire, prends ma sacoche avec de quoi patienter sans que le temps ne soit visible. C’est fou comme selon les circonstances, le temps passe très vite, ou très lentement.
Je redescends, m’installe à proximité de l’entrée… Je me souviens bien de son visage, mais je n’ai pas idée de sa taille… Une jolie brune approche et je sais que c’est elle, je me lève… la regarde, oui, c’est elle… Une seule envie, la prendre dans mes bras, simplement, qu’elle se sente bien après la route. Je la serre contre moi, pas besoin de mots, l’émotion est suffisante. Le temps n’est plus… Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés simplement enlacés, l’un contre l’autre. Juste enfin sentir le corps désiré, vu. Je sais qu’elle a un cou sensible et avant de prendre ses lèvres, je veux poser mes lèvres dans son cou, avec tendresse et émotions, profitant d’ouvrir mes narines et de m’enivrer de son parfum, de son odeur de femme…
Je ferme les yeux pour m’en souvenir, pour profiter de cet instant unique… Ils seront tous uniques et le peu de temps que nous avons, il faut qu’il soit intense et magique…
Je la guide vers les ascenseurs après lui avoir confié la carte-clef, nécessaire à l’appel de l’ascenseur. Je suis heureux d’avoir une chambre au dernier étage, ayant fantasmé bien souvent sur ce qu’il est possible de faire dans un ascenseur… Et j’essaie d’avoir une « cabine » privative, laissant passer d’autres résidents.
Lors de ce premier voyage vers les sommets qui deviendront septième ciel, ce sont nos regards et enlacés que nous montons. Cet ascenseur sera toujours bien trop rapide à mon goût.
La chambre est la dernière à droite, le couloir est long. Je tiens sa valise à roulettes… Et je lui ouvre cette chambre qui deviendra notre lieu de connaissance. C’est toujours difficile de faire la découverte d’un autre corps ; je pense que c’est la même chose pour elle.
Je la laisse en refermant la porte après l’avoir embrassée, goûté ses lèvres encore, toujours parfaitement dessinées, ce qui lui donne une allure, une aura de féminité exacerbée. Et je referme en lui disant qu’elle doit prendre tout le temps qu’il lui faut, que ce n’est pas important.
Je redescends seul et m’installe dans le Lobby. J’essaie de me concentrer sur un courriel à rédiger, mais impossible de se concentrer, mes sens et mes émotions me submergent. Je tente de ne pas regarder l’horloge trop souvent, en bas à droite de l’écran. Et je me demande comment va se passer la suite… Oh, simple, dîner ensemble.
Dîner, c’est un moment agréable à partager. Ne boit pas d’alcool… me dis-je, pas comme quand je suis seul et que je prends deux bières qui me font dormir…
Elle arrive dans le Lobby, changée, maquillée, belle ! Oh oui qu’elle sait se faire belle !
Dans les bras l’un de l’autre, sans pouvoir se détacher, juste pour calmer nos désirs de contact qui semblent réciproques. Un moment précieux qui permet de doucement descendre sur terre… et de proposer d’aller s’attabler non loin de là. Plus envie de sortir, mais simplement envie de faire connaissance, de se découvrir… Dieu qu’elle sait se faire jolie et désirable… Son visage, ses seins que j’avais déjà vus, mais sans relief, juste dans l’imaginaire. Là, le relief avec sa robe est prononcé… difficile de la regarder dans les yeux… Son regard, son sourire, ses lèvres… Et ses jambes ! Oh que de jolies jambes que je devine là ! Oui, j’aime les jambes qui ont des formes… Je suis comme ça, et là je vois de jolies jambes comme j’aime… Bas ou collant ? J’espère le découvrir plus tard.
Le dîner est plutôt simple et rapide… Juste envie de se retrouver… Et de retour dans cet ascenseur qui sera le prélude à une nuit de découverte… Je la serre, l’embrasse, la caresse…
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Belle histoire bien racontée qui nous laisse sur notre fin
Hâte de lire la suite
J’ai préféré le texte de Sandrine
Très bien écrit et excitant
Hâte de lire la suite
J’ai préféré le texte de Sandrine
Très bien écrit et excitant
J'adore ces moments ou le doute et les espoirs nous tenaillent. Juste avant la délivrance de l'abandon à l'autre. Un récit émouvant!
Une histoire très forte, une vraie histoire d'amour entre Sandrine et Alexandre
Quelle belle découverte mutuelle et écrite à deux mains...
J'aime beaucoup..
Vivement la suite
J'aime beaucoup..
Vivement la suite