Premiers émois naturistes épisode 2

- Par l'auteur HDS Florence -
Récit érotique écrit par Florence [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Premiers émois naturistes épisode 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-04-2003 dans la catégorie En solitaire
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Premiers émois naturistes épisode 2
<p>Après avoir été surprise me baignant nue dans un endroit sauvage et magnifique, j'avais aperçu un couple qui s'était déshabillé à son tour... et m'avait beaucoup perturbée.


Ma peau était moite et mon coeur battait très fort. Je sentais un tremblement jusqu'à mes os. Pétrifiée et la respiration coupée, je n'osais continuer à observer le couple. Ils étaient en train de s'embrasser et de se parler à voix basse.

Je récupérais peu à peu mes esprits quand la femme se leva et se dirigea vers l'eau pour s'immerger totalement. L'homme attendit quelques instants en se nettoyant le bas-ventre avec une serviette puis se redressa aussi pour rejoindre sa compagne. Il regarda subrepticement dans ma direction, embarrassé et tentant de se cacher le sexe encore chancelant et élevé. Ils se mouilla le corps en se lavant et nagea un peu.


Je ne savais pas comment me comporter. Mon estomac se tordait. Je souhaitais peut-être partir mais mon corps se relâchait au ralenti. Je me retournai et sentis que mon maillot de bain, sec tout à l'heure, était maintenant légèrement humide à l'entrejambe. Je sortis ma bouteille d'eau de mon sac et bus quelques gorgées.

J'essayais de penser à autre chose et pris mon livre pour faire évader mon esprit. J'entendais en même temps le couple s'ébrouer dans l'eau, parler et rire. Je ne pouvais pas ignorer cet homme et cette femme nus là, à côté de moi.

En faisant comme s'ils n'étaient pas ici, je pensais à me re déshabiller. A la fois, je percevais bien que cela ne pouvait les gêner et en même temps, je n'arrivais pas à me décider à retirer mon slip. Seule, j'avais pu le faire alors que j'en étais bien incapable maintenant.


Je lus quelques pages, un oeil sur le texte et un autre sur mes voisins qui nageaient, sortaient de l'eau, montaient sur un rocher et s'y asseyaient, avec joie.

Il était évident qu'ils me regardaient de temps en temps, tout en évoluant librement, sans gêne d'exposer leur corps et de profiter de ce plaisir. Ils m'étaient familiers et je leur vouais presque de l'amitié, depuis quelques heures passées à avoir partagé leur intimité. Et à la fois je me sentais mal à l'aise d'avoir été leur témoin et de rester prostrée à moitié habillée.


Je profitais encore de la chaleur de l'après-midi à lire et à apprécier la beauté des lieux.

La femme était ressortie de l'eau et se tordait les cheveux pour les essorer. Elle m'avait regardée quelques instants et je crus apercevoir qu'elle me faisait un sourire. J'avais fait mine de l'ignorer et étais replongée dans ma lecture. Elle s'était allongée le dos sur sa serviette, pendant que son ami se baignait encore. Elle se faisait sécher, étendue nue au soleil.

Et moi je poursuivais ma lecture, tantôt à admirer la lumière dans les arbres et l'eau limpide, tantôt à observer le couple.

L'homme était ressorti lui aussi et s'était allongé à côté de la femme. Le silence était revenu avec le ruisseau qui serpentait entre les galets.

Au bout de quelques pages de mon roman, la femme se releva de nouveau. Je regardai son beau corps nu et allai reprendre le cours de mon histoire quand je la vis se diriger dans ma direction. Je stoppai ma lecture, pensant qu'elle allait faire quelques pas puis repartir, mais elle venait bien vers moi. Je fus saisie de panique et me sentie affolée. Elle s'approchait tranquillement pendant que mon coeur commençait à s'emballer. Elle fût bientôt là, nue devant moi et je reposai mon livre avec peur.

- Bonjour, me fit-elle.

- Bonjour, bredouillai-je craintivement.

Elle s'accroupit vers moi, pour se mettre à mon niveau.

- J'espère qu'on ne vous dérange pas ? me demanda-t-elle.

Je ne savais quoi répondre et lançai un simple :

- Euh, non.


Je n'osais pas la regarder avec franchise, sentant une gêne terrible. Elle ne semblait pas très à l'aise non plus malgré l'exposition de son corps qu'elle m'offrait maintenant d'une façon très proche.

Elle était accroupie avec le genoux gauche presque à terre et les coudes posés sur les cuisses. Ses bras cachaient un peu ses seins mais ses jambes n'étaient pas serrées pour masquer sa pilosité brune et je pouvais détailler toute son anatomie.


- Je m'appelle Claire et vous ?

- Florence.

La discussion n'était pas très animée et son embarras me réconforta. Chacune devait avoir la même idée en tête : j'étais une spectatrice voyeuse et ils étaient les acteurs d'une situation plus que singulière.


- L'endroit est magnifique, m'avoua-t-elle.

- Oui, je le trouve splendide.

- Et la fraîcheur de l'eau est vraiment idéale pour une après-midi comme ça.

L'échange sembla plus serein ensuite et sa nudité ainsi que leurs ébats de tout à l'heure importaient moins.


- Vous venez souvent ici ? me demanda-t-elle.

- Non, c'est la première fois. J'ai découvert ce torrent et j'ai décidé de venir y passer l'après-midi, lui répondis-je.

- Il ne faut pas vous gêner pour nous, vous savez, vous pouvez enlever de nouveau votre maillot, ça ne nous embête pas, me dit-elle.

Je manquai de m'étouffer et mes joues s'empourprèrent. Je ne sus quoi répondre à sa remarque forte embarrassante. Moi qui voulais éteindre ma nudité derrière mon maillot de bain, je fus de nouveau découverte. J'aurais aimé avoir un immense drap pour m'enrouler dedans tellement j'avais honte. Elle avait remarqué ma déconvenue et me dit avec réconfort :

- Allez, venez, prenez vos affaires et venez vous installer avec nous, nous n'allons pas vous manger. Il ne faut pas être si gênée. Vous allez vous gâcher l'après-midi plutôt que de profiter de cet endroit superbe !

Elle m'avait remise à l'aise mais je me sentais toujours bloquée. Que faire ? Fuir en courant ou rester ?

Face à mon mutisme, elle renouvela son invitation :

- Venez, ne restez pas dans votre coin, vous allez regretter d'être venue. Allez, Florence !

Je souris un peu à ses paroles et elle en fut ravie.

Indécise et interloquée, je ne pouvais mesurer la situation à laquelle je m'exposais. après maintes tergiversations, je me décidai.

Je rangeai ma bouteille et mon livre et pliai ma serviette. Je mis mon sac en bandoulière et accompagnai la femme qui continua :

- Quelle merveilleuse rivière, elle est tellement transparente. Il ne semble pas y avoir de pollution.

- Oui, c'est vrai que c'est beau, lui avouai-je sans peser mes paroles, à demie inconsciente.


Nous arrivâmes à leurs serviettes et quand mon sac fut à terre, Claire me présenta son compagnon :

- Mon mari : Pascal. Pascal, voici Florence.

Il émit un bonjour très silencieux et me sourit malgré son embarras.

J'étalais ma serviette quand Claire lança :

- Allez, tous à l'eau !


Son mari se leva et elle était la seule à être joyeuse et enthousiaste. Je me sentais confuse même si Claire m'avait mise en confiance. Malgré tout, la proximité de ce couple (et maintenant de Pascal que je venais de découvrir plus en détail) me mettait un peu mal à l'aise. Je n'osais aller me baigner.

Ils furent tous les deux dans le torrent avec l'eau jusqu'aux genoux quand Claire me dit :

- Florence, tu sais, tu peux enlever ton maillot, ça ne nous dérange pas et tu serais mieux, tu ne crois pas ?

Elle me troubla et mon blocage s'était accentué.

Claire continua :

- Si vraiment ça t'embête tu n'es pas obligée. Ou tu préfères que l'on se retourne ?


Voyant que je ne bougeai guère, tous les deux se retournèrent et s'avancèrent dans l'eau.

Je pris mon courage à deux mains et enlevai mon slip très rapidement, sans élégance. Puis je gagnai la piscine naturelle formée par des rochers pour rejoindre Pascal et Claire.


Je songeais qu'il n'y avait rien de mal à se déshabiller pour aller se baigner et j'admis très bien que la chose était simple en fait.

Claire se retourna en nageant, me vit et dit :

- Elle est super bonne ! C'est frais mais ça fait du bien par cette chaleur.


La situation était très particulière : je surprenais un couple dans leur nudité, partageais leur intimité et fis leur connaissance, et maintenant, je me mettais nue aussi devant eux.

Je ressentis le même plaisir que tout à l'heure quand j'étais seule avec une autre sensation de confusion et d'embarras.

L'air et l'eau en contact direct avec la peau me faisaient quand même un bien fou.

Nous riâmes de nos évolutions dans l'eau, chacun chahutant pendant que l'atmosphère se détendait peu à peu. Bientôt, la gêne semblait disparue malgré nos distances encore conservées.

Claire escalada un rocher avec un peu de peine, montrant ses fesses avec insistance en se déhanchant largement. Puis elle sauta dans l'eau avec fracas. Pascal sortit aussi pour s'asseoir et battre des pieds. L'ambiance était de plus en plus enfantine et cette douceur de vivre me fit oublier mes peurs et mes réticences.

Claire m'envoya une gerbe d'eau dans un rire. Je ripostai aussitôt avec la même joie. En réponse, elle vint me pousser. Je ne me laissai pas faire et lui tins les poignets pour l'attirer sous l'eau avec moi.

Pascal nous observait en riant aussi et en nous éclaboussant.

Puis nous sortîmes de l'eau. Claire la première puis Pascal et moi. Nos corps ruisselaient et une certaine gêne me regagna à la vue de ma nudité découverte.


Nous nous assîmes sur nos serviettes et j'eus envie tout de suite de remettre mon maillot de bain. Je repliai mes genoux contre ma poitrine et enserrai mes jambes avec mes bras, hermétique.

Nos regards se croisèrent.

Florence reprit la discussion :

- Ah, elle est vraiment bonne. Ça fait du bien de pouvoir se baigner.

J'acquiesçai et elle poursuivit :

- Tu te baignes souvent nue comme ça dans la nature ?

Elle me tutoyait du fait de mon jeune âge, pensais-je. Je me sentis encore très confuse d'avoir à subir une telle question.

- Euh, non. C'est la première fois que je viens ici et je n'ai pas l'habitude de la nudité en public.

- Ne t'inquiète pas. Ça ne nous dérange pas. Nous aimons nous mettre nus quand le lieu nous le permet. Et ici, c'est tellement beau et sauvage.

Pascal poursuivit :

- C'est vrai que ça peut-être un peu choquant mais il n'y a rien de plus naturel.

J'étais d'accord mais mes inhibitions n'étaient pas levées.


Chacun détaillait le corps de l'autre en s'attardant sur différentes parties de peau déjà sèche.

- Moi, j'aime pouvoir me dénuder totalement, renchérit Claire, c'est peut-être aussi un peu de provocation, mais je sens mon corps libre et en alerte à une sensualité inouïe. N'est-ce pas ? demanda-t-elle à Pascal.

Il répondit « oui » par un sourire et je remarquais que la discussion devenait plus chaleureuse. Les corps étaient moins contractés.

- Surtout que d'être nu comme ça, dans la nature, offre des possibilités voluptueuses, déclara Claire avec un oeil malicieux et complice.

Je sentais que le discours s'orientait et mes joues devinrent rose. Je me remémorais la scène de masturbation entre Claire et Pascal, tout à l'heure et la confusion se mêla à une certaine excitation.

Je remarquais aussi que Pascal s'était déplacé et sa position en tailleur offrait maintenant une vue sur son bas-ventre qui ne semblait pas insensible aux paroles.

Je ne sus si Claire l'avait aperçu mais elle échangea avec son mari un sourire gourmand et poursuivit :

- Tu sais, Florence, quand nous sommes arrivés par le haut, au torrent, nous avions remarqué qu'il y avait quelqu'un debout qui regardait aux alentours. Nous avons attendu dans les buissons puis nous t'avons vu retirer le bas de ton maillot de bain.

Ma honte était à son comble et je me sentait acculée, comme un poisson pris dans la nasse.

Claire continua :

- Quand tu es entrée nue dans l'eau, nous nous sommes assis pour t'observer. La situation nous a émus et la vue de ce corps nageant avec grâce était frappante et belle. Puis un peu échauffés, nous t'avons encore regardée quand tu te faisais sécher sur ta serviette et que tu t'es caressée. Nous aussi nous n'avons pu résister au désir.


Je devais faire une piteuse figure pendant ce récit qui me déstabilisa totalement. Claire prenait un malin plaisir à me dévoiler leur observation embarrassante et Pascal fut aussi troublé que moi. Il avait du mal à masquer une érection naissante, puis ne cachait plus du tout son sexe qui devenait dur et droit.

J'étais dans un état second de déliquescence et d'excitation refoulée.

- Il n'y a pas de mal à ressentir des choses plaisantes et à vouloir se faire du bien, avoua Claire en se rapprochant de Pascal et en lui mettant la main sur le torse. Puis elle descendit sa paume sur la peau éveillée aux caresses jusqu'au ventre.

Le silence devint très pesant et la situation s'alourdit.

- Regarde, dit Claire.

Sa main arriva à l'intérieur des cuisses de Pascal et lui effleura la verge. Une bouffée de chaleur sortit de ma gorge et de la sueur perlait sur ma nuque. Claire se saisit du membre dressé de son mari qui commençait à fermer les yeux et respirer plus fortement.

La main de Claire montait et descendait en tirant la peau pour découvrir un gland rouge et gonflé.

Elle me regarda et proposa :

- Viens, tu veux essayer ?

A ces paroles troublantes, je réagis avec emportement, totalement décontenancée et déclarai :

- Excusez-moi... euh... je dois y aller...

Je me levai rapidement et enfilai mon débardeur et mon short sans prendre la peine de remettre mon maillot de bain. Une fois chaussée, je pris mon sac et m'éloignai avec hâte, délaissant mes hôtes, la gorge serrée et les larmes proches des paupières.

Je sortis du lit du torrent et disparus dans les buissons. Là, je m'arrêtai pour me calmer et regarder vers Claire et Pascal que je venais d'abandonner dans mon exacerbation. Je m'assis par terre et repris mes repères.


Claire et Pascal étaient restés l'un contre l'autre et je pouvais maintenant distinguer Claire qui poursuivait sa masturbation.

Au bout d'un moment, elle se leva et se plaça face à Pascal et s'assit sur ses hanches. En même temps, elle se pénétra du sexe luisant et tendu vers son vagin. Elle l'engloutit totalement et enserrait son partenaire de ses jambes.

Puis elle s'activa en râles incessants et en mouvements de plus en plus rapides, pendant que Pascal lui caressait les seins et la supportait par les fesses.

Mon entrejambe mouillait mon short et ma poitrine était dure.

Après quelques minutes, je compris que le paroxysme était atteint car les gémissements étaient bruyants et les corps se contractèrent puis se relâchèrent.


J'eus bien du mal à rentrer avec des idées obsessionnelles en tête et un esprit déstabilisé. Je n'avais pas mesuré le « risque » que j'avais prise de m'être aventurée seule.


Mais depuis, je repense souvent à cet après-midi et en ai retiré une certaine philosophie qui me pousse à me mettre nue dans la nature quand je le peux.

Si je retrouve ce couple, je le comprendrais peut-être mieux maintenant.


Fin.



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