Promenade initiatique en bords de Seine.
Récit érotique écrit par Iovan [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-04-2022 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Promenade initiatique en bords de Seine.
Promenade initiatique en bords de Seine.
Chapitre I Pêché.
Nous avions décidé, ce jour-là, mon meilleur copain et moi d'aller faire une balade en vélo, dans un de nos coins de prédilection, en bord de Seine.
C'était le début des grandes vacances. Ces périodes qui nous laissaient de trop grandes plages de liberté, aux yeux de mes parents, étaient propices pour nous faire « embaucher » à diverses corvées au service de la communauté, ce dont mes frères et moi, arrivions très bien à nous passer.
Je profitai du fait qu'aucune consigne particulière n'ait été édictée, ce jour-là, pour me "barrer" discrètement...
J'enfourchai mon « bicloune », comme nous disions tous à cette époque, et en route pour chez Julien.
Je frappai à la porte, m'attendant à le voir arriver. C'est sa mère qui vint ouvrir. Une grosse normande, brèche-dents, qui semblait en vouloir à la terre entière.
— Qu'est-ce que tu veux ?
— Bonjour ! Je viens voir si Julien est là. Il m'a dit de venir à deux heures.
— Nan ! Il est en ville avec son père.
Sur ce, elle me ferma la porte au nez, me laissant avec la surprise de l'après-midi : un lapin !
Je pensai à aller chez mes autres copains, tenter ma chance, puis, finalement décidai d'aller seul faire cette balade. Me voilà donc parti, cheveux au vent, pédalant allègrement vers les bords de Seine. Nous devions nous rendre dans un coin où, avec la bande, nous avions l'habitude d'aller pêcher, et nous baigner.
Je traversai la ville, à fond les manettes, descendis le boulevard du quatorze juillet... et arrivai sur le chemin de halage.
Au bout de quelques centaines de mètres, la vraie balade commençait.
On quittait la banlieue terne et grise pour entrer dans un monde de verdure et de paix.
Sur la gauche, le fleuve miroitait, puissant et calme. Sur la rive opposée s'élevaient les falaises crayeuses aux sommets verdoyants, peuplées de colonies de choucas. Sur les berges croissaient de grands arbres: saules, peupliers, aulnes, plantés au bord de forêts de roseaux, de phragmites, de carex et de joncs, bruissant dans le souffle du vent et on imaginait tout le petit monde de la sauvagine qui les peuplait.
Je roulais tranquillement m'arrêtant souvent pour observer un passereau, un vol de mouettes ou la piste frayée sur la berge par quelque animal.
Les vacances ! Les vraies !
Au détour du chemin, la haute cheminée de l'usine apparut. C'était une ancienne fonderie de « La Lorraine » et notre point de ralliement était un embarcadère de béton armé, désormais désaffecté qui avait servi à apporter le minerai par voie fluviale et emporter les saumons et poutrelles d'acier que l'entreprise produisait.
L'usine avait été reconvertie et produisait tout autre chose que de l'acier. Qu'est-ce que c'était ? Je n'en savais rien... et je m'en foutais !
Dès que j'arrivai je notai cette odeur d'huile chaude qui m'écœurait au tout début.
Puis il y avait eu les premiers gardons... les clopes, les P4 grillées en nous cachant, de peur qu'« on » nous voie... les verres de cidre bus avec l'argent qu'on rabiotait sur les sous des courses... les « livres de cul » en noir et blanc avec leurs modèles au sourire niais et leurs chattes trop poilues... toutes ces expériences fondatrices partagées avec les potes... les premières transgressions qui faisaient de nous des mecs !
Cette odeur m'était devenue familière, amie.
Un pêcheur au coup était installé au pied du ponton. Son affaire semblait marcher... il relevait de temps à autre sa ligne et d'un geste expert, amenait dans sa main un petit éclat d'argent se baissait le plaçait dans le seau à ses pieds réamorçait et relançait.
Je m'étais assis sur un petit muret qui bordait le chemin et me perdais dans la contemplation du calme paysage. J'étais bien. Seul, mais bien !
Je vis le pêcheur se lever et faire quelques pas dans ma direction. Arrivé à ma hauteur, il me salua d'un signe de tête se retourna ouvrit sa braguette et se mit à pisser dans l'eau qu'il fit bouillonner en cataracte.
Et bien ! Il ne manquait pas d'air à venir me pisser sous le nez celui-là!
C'était un petit bonhomme d'apparence malingre vêtu d'un pantalon de toile bleue usagé, d'une veste en velours beige râpée et d'une chemise à carreaux. Il était chaussé de bottes en caoutchouc et coiffé d'une casquette bleue de marinier. Quel âge pouvait-il avoir ? L'âge de mes oncles quarante ans... un vieux !
Quand il eut fini il se retourna vers moi secouant son sexe. Je fus estomaqué par la taille de son vit ! Je ne pensais pas qu'un sexe d'homme puisse être aussi gros. Il croisa mon regard et me fit un clin d'œil.
Le coin était bon... Il amorçait.
Le rouge me monta au front et je fis semblant de retourner à mon vélo pour cacher mon trouble...
Mais quelques instants après j'étais de retour sur le muret, observant mine de rien ce type qui m'intriguait.
Je faisais semblant de m'intéresser à tout sauf à lui quand je le vis me faire signe de la main m'invitant à venir le rejoindre.
Tout me disait de partir et de ne pas m'occuper de ce type.
J'empruntai pourtant la sente herbeuse qui descendait au ponton et m'approchai.
— Bonjour Monsieur !
— Salut mon gars ! Ça fait un moment que t’es là à me regarder sans en avoir l'air. Viens donc! As pas peur ! Assis-toi là, tu paieras pas plus cher ! Dommage, j'ai pas une deuxième canne... Mais on apprend bien aussi en regardant. T'as déjà péché?
— Oui, un peu. Surtout ici.
— Et pis, qu'est-ce tu pêches ?
Nous nous mîmes à parler ablettes goujons, crins et bas de lignes.
Nous étions à l'ombre presque en dessous du ponton, une légère brise soufflait entre ses poutrelles, mais il n'en faisait pas moins chaud. Je m'épongeais le front de temps à autre, d'un revers de manche et lui sortait entre deux prises un mouchoir qui avait été propre avec lequel il s'essuyait le visage.
— Début juillet! I' fait rien chaud...! Eh ben, ça promet ! Dis donc on se boirait bien un coup... Une 'tite bière, bien fraîche. Qui que t'en dis ?
— De la bière !—
J'acceptai avec enthousiasme.
Il tira sur un bout de corde qui trempait dans l'eau et ramena un filet en nylon comme il s'en faisait alors, rempli de bouteilles de bière dont beaucoup perdaient leur étiquette. Du filet ruisselant il tira deux canettes qu'il décapsula en expert, sur un coin de son pliant.
— Tiens ! A nos amours...! dit-il, en me glissant un regard appuyé.
Je saisis la bière et le remerciai. Je la soulevai en souriant:
— Prosit !
Il choisissait bien ses appâts !
Je me délectais du breuvage, ravi.
Évidemment, la conversation en arriva au sexe :
— T'as déjà eu la pression de toucher la chatte d'une fille ?
Je lui répondis que souvent, ma petite copine ne mettait pas de petite culotte pour que je le lui fasse plus facilement quand nous allions flirter au Parc.
— Et la bite d'un garçon ?
— Non ! Jamais ! Il faut pas faire ça !
— Ben moi je l'ai fait... Eh ben j’ vas dire : c'est pas désagréable...
Il y eut un grand silence, pendant lequel je le voyais me guetter en souriant.
La bière faisait son effet... La tête me tournait un peu et quand je lui en fis part, il répliqua :
— Eh, ben, mon bézot ! Profite ! Y a pas de mal à se faire du bien ! Tiens tu veux que j’te dise : on va même s'en faire une autre.
Décidément, il ne lésinait pas sur les appâts !
Il ouvrit une deuxième bière que j'acceptai, ravi. Nous conversions de choses et d'autres. il me demanda comment je m'appelaisJe ne sais pas pourquoi, je lui mentis disant que je m'appelais Max...
Il m'apprit qu'il s'appelait Roland et qu'il travaillait comme veilleur de nuit à Amfreville...
Il sortit de sa poche un paquet de Gauloises bleues fripé,il se servit et me tendit le paquet. Quelle aubaine ! Je le remerciai et en pris une que j'allumai au vieux briquet qu'il me tendit.
— Ah ! Quelle après-midi... m'écriai-je, c'est génial !
— Et attends, c'est pas fini ! Me dit-il en passant sa langue sur ses lèvres minces dans une mimique obscène.
Si je restais...
La tête me tournait: les bières, le tabac, la chaleur...autre chose, peut-être que je ne voulais pas m'avouer... Je me sentais pris dans un léger vertige... qui me semblait bien agréable ! Je lui en fis part. Il se mit à rire.
— Profite, j’te dis ! Fais-toi plaisir... Pis à moi aussi... il me regardait par en dessous, en souriant. Au moins, il était clair ! Moi, beaucoup moins...
Quand je lui dis que j'avais chaud, il me répondit vivement.
— Pour qui qu' tu vas pas t' baquer ? Fous-toi à la baille, ballot !
— Oui, mais j'ai pas de maillot et j'ai pas de serviette...
— Une serviette, j'en ai une j’te la prête. Et pis si t'es tout nu y a que moi pour te voir... et pis moi, ça me plairait bien...
— Tu parles !—
Je ne sais pas ce qui m'a pris, l'euphorie de cette après-midi particulière ? La griserie des bières, du tabac ? Une tentation inavouable et tout aussi incontrôlable, peut-être...
Je lui lançai :
— Si tu y vas, j'y vais !
— Chiche !
Il me tendit la main que je serrai. Une main de fer ! Ce type sous ses aspects chétifs était en fait d'une force peu commune. Il m'impressionnait.
J'ôtai ma chemisette mon short, enlevai mon slip et le dos tourné à Roland, j'entrai dans l'eau. Pire qu'un aveu : je bandais !
Tournant la tête je vis qu'à l'exception de sa chemise, il était presque entièrement dévêtu.
Il bandait aussi et j'eus peur du terrible mandrin qui se dressait entre ses jambes !
La fraîcheur de l'eau me fut un bienfait ! Je marchai sur le fond inégal et glissant, progressant dans le courant. Je m'arrêtai quand elle m'atteignit la taille et me retournai.
Avec un sourire il me regardait en entrant dans l'eau, il approchait maintenant sûr de son fait : il m'avait ferré !
Je regardai à nouveau le terrifiant gourdin qui oscillait sous son ventre au rythme de ses pas, les lourdes couilles, pendant en battant de cloche. Ça ne pouvait pas exister !
Je m'efforçai de penser à autre chose et gagnant un endroit plus profond me mis à nager.
Je n'avais jamais nagé nu. Cela m'apparut comme une révélation ! La caresse du courant sur tout mon corps me fut un véritable bonheur ! C'était une pure jouissance. J'eus la pensée que cette après-midi euphorique et si pleine d'opportunités inconnues ne m'apportait que des bénédictions.
Je nageais sereinement. Le fleuve semblait si tranquille !
Je m'aperçus vite qu'il n'en était rien : le courant était d'une telle puissance qu'il m'entraînait avec une force contre laquelle je ne pouvais lutter. En peu de temps je fus entraîné sur une cinquantaine de mètres et je dus lutter ferme pour regagner un endroit où j'avais pied.
De l'eau à la ceinture, je revins en marchant à mon point de départ, reprenant mon souffle.
L'image obsédante du terrible engin me poursuivait. Je me retournai vers la rive opposée, me laissant caresser par le flux bienfaisant du courant. Je passai une main dans mes cheveux et m'étirai... Je sus qu'il était là !
Roland s'était approché sans bruit dans mon dos. M'enserrant la taille dans l'étau de ses bras son énorme chibre plaqué sur mes fesses, il m'embrassa dans le cou me murmurant des mots tendres.
— Non ! Roland, non ! Arrête ! Il faut pas !
— Allez, chéri ! T'en as autant envie que moi !... Laisse-toi faire... je vais te...
La suite se perdit dans un tourbillon d'émotions confus. La sensation de l’énorme mandrin collé à mes fesses me liquéfiait...
Quand il me retourna, je succombai, sans force et il n'eut plus qu'à cueillir ma bouche que j'abandonnai à son baiser vorace.
J'étais pris !
Il m'embrassa longuement me fouillant de sa langue experte. Me guidant, car il savait que j'ignorais tout ou à peu près tout de ce qui concernait la chose il me prit la main et la dirigea vers son impressionnante queue que je sentais battre contre ma cuisse. Une fois de plus, sa taille me sidéra. Je me détachai de lui et le regardai dans les yeux avec une telle expression stupéfiée qu'il rit et me dit en me souriant :
— Faut pas avoir peur, ma chatte ! Je vais te faire du bien, tu vas voir...
Et il se remit à m'embrasser avec ferveur.
Sous la domination qu'exerçait sur moi son chibre monstrueux je me laissais emporter par la lubricité de ses baisers et commençai à en ressentir un plaisir qui allait s'accroissant. Il sut tant et si bien y faire qu'au bout de quelques minutes je me tordais dans ses bras gémissant, soumis aux caresses de sa langue implorant qu'elle me fouaille encore plus fort et plus profond.
Une péniche passait, lente et poussive, sur le dos du courant. Le marinier qui travaillait à l'arrière interrompit sa tâche et se redressa, pour nous regarder, stupéfait. Son air interloqué me fit rire.
— Viens ! Suis-moi ! Me dit Roland me prenant par la main.
Nous longeâmes la rive descendant sur l'aval passant le long du mur de buissons qui bordaient la rive. Au bout de quelques dizaines de mètres, nous avisâmes une trouée... Escaladant les racines d'un gros aulne nous trouvâmes un endroit idéal : fermée de tous côtés par les buissons, surplombée par la ramure des grands arbres, une niche de verdure s'ouvrait sur le fleuve, nous offrant une vue splendide. Tapissée de mousses et d'herbe fraîche, c'était un écrin, une alcôve verte.
— Aux pommes ! s’écria Roland... On pouvait pas trouver mieux !
Nous ruisselions de l'eau dont nous venions à peine de sortir et les gouttes scintillaient sur nos corps dans la lumière diffuse, tamisée par la ramure.
Je me débarrassai de mes tennis en deux coups de pieds et m'étirai.
Roland s'était assis dans l'herbe.
— Qu'est-ce que t'es beau, môme ! Viens là ! Il tapotait l'herbe à côté de lui. Une fois encore, mon regard était fixé sur son énorme queue et ne pouvait s'en détacher, j'étais littéralement envoûté.
Alors que je m'apprêtai à m'asseoir, il me prit par les jambes me retourna et me caressa les fesses
— Oh ! Regarde ce beau petit cul ! Oh ! que c'est joli... J' voudrais qu' tu voyes ça ! Écarte tes jambes, ma chatte, là ! Penche-toi ! C'est ça ! Montre-moi ta rondelle. Ooh ! Que c'est joli !
Il me fit m'allonger et se remit à m'embrasser, fouillant ma bouche de sa langue impérieuse tout en me caressant les fesses qu'il écarta. Il glissa un doigt vers mon œillet. Il put, ainsi, vérifier ce que l'expression « porte étroite » signifiait.
— Eh ben, ma chérie... ! Qu'est-ce que t'es serrée ! Oh ! T'es tout étroit... ! Oh ! Qu'est-ce que c'est bon !
Il mouilla son médius de salive et le força dans mon anneau puis le retira, il mouilla aussi son majeur et enfonça à nouveau ses deux doigts réunis me faisant pousser un hoquet de surprise. Alors, doucement, il leur imprima un mouvement de va-et-vient, les enfonçant profondément à chaque fois, faisant naître en moi des sensations inconnues et délicieuses qui me firent gémir de volupté. Je relevai ma croupe et écartai mes fesses pour mieux m'offrir à la caresse affolante.
Il ressortit ses doigts et me fixant intensément avec un hochement de tête d'acquiescement, les enfonça dans ma bouche. Je fermai les yeux et avec un râle lubrique, les suçai avec délectation.
Me faisant mettre à quatre pattes, il écarta mes lobes fessiers et découvrant ma rosette, l'embrassa, y plongea sa langue dans une longue exclamation de délices. J'ignorais tout de ces pratiques, mais la surprise passée, je commençai à éprouver un plaisir exquis.
Après avoir prolongé un long moment son impudique baiser qui me fit atteindre des sommets de jouissance (je découvrais la chose avant le mot !), mon mentor me fit agenouiller face à lui et m'embrassa avec une fièvre que son excitation démultipliait... son baiser obscène me fit gémir de volupté.
Puis s'allongeant à nouveau sur l'herbe, il me fit signe avec impatience de venir près de lui. Je regardai, fasciné, son énorme pénis tressauter sur son ventre... Je m'étendis près de lui.
Immédiatement, il fut sur moi. M'embrassant, me caressant, branlant mon sexe de ses doigts durs, il l'embrassait, le suçotait... il m'explorait, me tâtait fiévreusement, me parcourait de ses mains de sa bouche, râlant et soufflant, me chuchotait des mots crus, anticipant son plaisir... Il savait que j'étais vierge et se délectait à l'avance de la jouissance qu'il allait tirer à me déflorer et me posséder.
Il revint vers ma bouche qu'il prit dans un long baiser goulu et dirigea ma main vers son monstrueux engin. Je l'empoignai et commençai à le branler doucement, éprouvant sa grosseur et sa lourdeur. J'étais toujours aussi troublé par l'impression de puissance redoutable qu'il dégageait. J'avais du mal à maîtriser mon souffle tant l'émotion m'étreignait... je redoutai l'instant où il me faudrait affronter la monstrueuse mentule et en même temps, tout mon corps l'implorait.
Mon amant s'était agenouillé près de moi et me soulevant d'une main la nuque, me chuchota, haletant :
— Suce-moi... ! Suce-moi, ma chatte !
Je me retrouvai face au monstre qui m'impressionnait tant. Je voyais le gros gland turgide tressauter sous l'effet de l'excitation, me touchant le visage à plusieurs reprises. Tremblant d'appréhension j'empoignai la forte hampe et dirigeai l'énorme cabochon gorgé de sève vers ma bouche. Lèvres distendues je le pris en bouche, étonné par sa grosseur et commençai maladroitement des mouvements de succion. Son goût musqué me surprit, mais je l'associai si intimement à la volupté de m'approprier la puissance de l'impressionnant mandrin que celle-ci m'enivra au plus haut point.
Je ne savais pas comment m'y prendre pour faire plaisir à mon amant et laissai libre cours à la volupté que j'avais de sentir le monstre m'envahir de sa force. Il emplissait ma bouche de sa chaleur de sa puissance et me faisait gémir de plaisir docile.
Me souvenant d'une de mes rares lectures de roman érotiques, je tentai d'exploiter le peu qu'il m'en restait. Je me risquai à essayer d' agacer de mes dents le gland qui emplissait ma bouche. Le résultat fut décevant mon amant n'y semblant pas sensible continuait à essayer ses mouvements de va-et-vient qu'il semblait d'ailleurs fort apprécier.
J'insistai pourtant et accentuai les mordillements... Cette fois, le résultat ne se fit pas attendre. Il se tendit sur ma bouche avec un profond de râle d'exhortation : « Oui ! Ouii ! Continue !... Encore... ».
Je continuai à le sucer, à le mordiller et je le sentais se tendre...
Qu'allait-il se passer...? Que devais-je faire ?
Je produisais beaucoup de salive et même si j'en déglutissais de temps à autre avec des bruits de gorge qui semblaient ravir mon partenaire, la plus grande partie s'échappait de mes lèvres, ruisselait sur l'épaisse hampe, mes mains et les lourdes couilles taurines que je pétrissais, démultipliant ses sensations érotiques.
Du geste et de la voix, il me fit basculer par dessus lui et me fit écarter les jambes et me cambrer. Écartant mes fesses, il m'embrassa à nouveau de son indécent baiser, fouaillant ma rosette d'une langue tyrannique et râlant de tension lascive, je le sentais se contracter.
Il roula à nouveau sur le côté et s'agenouilla, son mandrin près de mon visage qu'il força,à nouveau entre mes lèvres... Il allait jouir et il voulait tout voir. J'ouvris les yeux et croisai son regard âpre.
J'intensifiai mes mordillements et les mouvements de succion, je branlai sa lourde hampe violemment, jusqu'à en frapper les grosses couilles...
Il montait, montait encore, je le sentais se tendre en une intense contraction de tout son corps...
Alors il se relâcha et dans un long feulement il éjacula, faisant exploser dans ma bouche un geyser de foutre lourd, âcre et visqueux. La sensation me bouleversa.
— Avale, salope... ! Avale !
J'avalai docilement son sperme dont je découvrais le goût fort et âcre dans un vertige lubrique qui me renversait. Les jets puissants de son abondante éjaculation inondaient ma bouche d'un flot de liqueur épaisse dont une partie s'échappait des commissures de mes lèvres trempant mon menton et ma poitrine... Il acheva sa longue éjaculation, finissant de se vider dans ma bouche et maintenant flaccide s'affala dans l'herbe.
Je restai immobile quelques instants interdit, chaviré, émerveillé et effrayé par ce que je venais de faire, incapable de réaliser ce qui venait de m'arriver. Mon corps était couvert de sueur. J’étais en nage. J'essuyai de mes doigts mes lèvres et mon menton du sperme qui en dégoulinait haletant à la recherche de mon souffle.
Roland était affaissé dans l'herbe, le visage reposant sur son bras replié, les yeux fermés. Sans bouger, respirant lourdement, il tendit une main vers moi et me caressant partout :
— Ah ! Ma gosse... ! Qu'est-ce c'était bon... ! Qu'est-ce que c'était bon... ! Ooh... ! Tu m'as bien sucé, ma chatte ! Tu m'as fait du bien. Viens là ! Viens...
Il m'attira à lui, avec sa force coutumière, mais avec douceur, il se retourna et commença à me couvrir de baisers et à m'embrasser tendrement.
Nous restâmes un long moment ainsi, retrouvant un peu de calme après cette tempête de sensations érotiques.
Je n'arrivais toujours pas à réaliser ce qui m'était arrivé... je n'étais pas encore redescendu du nuage de stupre et de volupté qui m'enveloppait et me stupéfiait. Devant moi s'ouvraient des contrées inconnues dont l'immensité et la beauté me laissaient interdit. J'avais l'impression de marcher au bord d'un abîme éblouissant et vertigineux. J'étais émerveillé en même temps qu'étreint par un terrible sentiment d'angoisse..
Roland continuait à me caresser et à m'embrasser et je me rendis vite compte que sa soif d'amour était loin d'être étanchée. Je sentais son membre conquérant dressé palpiter contre ma cuisse. Il m'embrassait maintenant avec une ardeur renouvelée et ses caresses se faisaient plus précises et plus impudiques. La sueur collait mes cheveux à mes tempes et à mon front.
— Mets-toi à quatre pattes, chéri !
Je m'exécutai, le ventre noué par l'attente de ce qui devait arriver.
—Je veux ton cul... ! Écarte-toi bien... ! Ooh... ! C'est beau ! Viens... !
Je me cambrai et il écarta mes lobes fessiers pour titiller de sa langue mon anneau palpitant. Ses coups de langue se firent plus appuyés et il la darda bientôt au plus profond qu'il put à mouvements répétés. Je commençais à monter, geignant doucement mon contentement quand je le sentis déposer plusieurs fois sa salive sur mon œillet froncé. Il se redressa et je le sentis pousser son médius dans l'étroit orifice.
—Oh ! Oui... !! Oui... ! Roland, mets-le... ! Vas-y... !
Il poussa son gros doigt rugueux, qui bien lubrifié, s'insinua, glissa dans mon anneau. Le ramenant, il y joignit son index, les mouilla de salive et les poussa tous deux dans ma bouche étroite, leur imprimant un mouvement de va-et-vient qui commençait à me bercer d'ondes de plaisir. Mes profonds soupirs incitèrent mon amant à accentuer son geste.
— Oui, ma chérie... Oui ! Tu aimes... Ooh ! Ce cul... !Ooh ! Que t'es serré !
Il ramena ses doigts, y ajoutant le médius, fourra les trois doigts dans sa bouche, les englua de salive et les poussa délicatement dans mon fourreau. Le plaisir de sentir la douce intrusion se doubla cette fois d'une douleur qui n'était pas sans générer, un autre plaisir, mais de nature différente, plus puissante. C'était une sensation étrange, tout à fait délicieuse.
Je me cambrai davantage et m'enfonçai en soupirant, au plus profond sur les doigts de mon tendre bourreau. J'accentuai encore cette poussée et commençai à donner des à coups violents et intenses sur les doigts que mon amant forçait encore plus fort en avant. Mes souffles, mes geignements, mes soupirs se faisaient plus fiévreux et désordonnés. La jouissance montait en moi et je pressentais s'élever une trombe de sensations qui m'étaient inconnues, sur le point de me balayer, de m'emporter et qui m'effrayait par la puissance que je lui devinais.
Je sentais que je perdais pied, je ne maîtrisai plus rien...
Entendant mes râles et les signes de mon plaisir, Roland s'exclama :
— Oui ! C'est ça, ma chatte... ! Donne-moi ton cul... ! Oui...! Encore ! Oh ! T'es rien serrée ! Oh ! Qu'est-ce que t'es bonne !
Je n'en pouvais plus... Je me disloquais... Je le suppliai, vaincu:
— Oh ! Roland !... J'en peux plus... ! Prends-moi ! Oh ! Encule-moi !
— Viens, chéri ! Oui, viens!
Je commençai à me tourner...
— Non ! Pas comme ça! Je vais te prendre comme une fille ! Je veux te voir quand tu vas jouir !
Il me fit m'allonger sur le dos et agenouillé face à moi, son monstrueux mandrin dressé, il releva mes jambes et les écarta, découvrant mon anneau pour lui prodiguer son lubrique baiser. Cette fois encore, je me tordis et gémis sous l'impudique caresse de sa langue. Alors, il déposa toute sa salive et en fit pénétrer autant qu'il put dans mon orifice à l'aide de ses doigts puis crachant plusieurs fois dans sa main, lubrifia son énorme mentule.
Le cœur battant la chamade, je le regardai, oppressé, se saisir de mes cuisses, les relever et les écarter et plaçant ma cheville droite sur son épaule, il empoigna son énorme chibre dont il vint aboucher le gros gland palpitant à ma ventouse.
Les mains à mes jarrets, mon amant m'écartait les cuisses tout en me relevant le bassin, je le sentis commencer à pousser doucement sur son terrible pal dont la volumineuse tête butait sur sur mon anneau.
Il commença alors à donner de lents et puissants coups de reins, me relevant un peu plus la croupe. La monstrueuse massue commença à me pénétrer, rudoyant mes sphincters. Sentant cette résistance, il accentua ses efforts, faisant pulser dans mon fondement des ondes de douleur de plus en plus intenses. Chaque coup de boutoir du redoutable bélier m'arrachait un cri étouffé. Angoissé, je regardai Roland qui, le regard âpre, fixé sur la progression de son terrible phallus, alternait maintenant, ahanant et râlant, coups de reins et lentes pesées de tout son corps sur mon anneau.
Mes sphincters distendus par l'énorme monstre pulsaient des ondes de douleur à chaque mouvement de mon bourreau. Je compris que cette douleur m'était un bonheur. J'eus la certitude que c'était elle qui était la véritable génératrice du plaisir et l'acceptai, l'appelai...
Je gémissais, plaisir et douleur mêlés caressant le ventre, les hanches de mon tortionnaire.
Malgré la souffrance que j'endurais, je lui pris la taille, l'attirant, l'invitant à venir en moi, plus encore. Ses assauts se firent plus rudes et plus douloureux. J'entendais ses ahanements de plus en plus violents auxquels je mêlais mes gémissements qui allaient crescendo.
La douleur monta encore d'un cran supplémentaire et mes gémissements devinrent des râles. Roland pesait maintenant de toutes ses forces sur son imposant gourdin... C'était un véritable supplice et je haletai sous l'effort que je devais faire pour parvenir à l'endurer.
Mes gémissements se muèrent en plaintes, je crispai mes mains sur l'herbe que j'avais empoignée. Les yeux écarquillés par la souffrance, je fixai mon bourreau d'un air implorant. Je les sentis s'emplir de larmes qui coulèrent sur mes tempes. Je ne m'en rendis pas compte, mais je m'étais mis à crier. Il me bâillonna de sa main.
Je sentis une nouvelle poussée, plus forte, plus terrible encore, mes sphincters cédèrent et la monstrueuse mentule s'enfonça d'un coup au tréfonds de mon ventre.
L'orgasme explosa en un flash éblouissant d'une telle violence que j'éjaculai, alors que mes yeux se révulsaient. Je défaillis...
Je repris mes esprits, battant des paupières en sentant Roland me tapoter les joues. Il avait l'air inquiet et parut rassuré quand il s'aperçut que j'allais bien.
— Eh ben ! Qu'est-ce tu m' fais bézot ? C'est qu' tu m' foutrais la trouille, hein ma chérie... ?
Il me picorait de baisers et me caressait avec douceur.
— C'est rien, ça va !Ça va ! Je souriais pour le rassurer.
Roland passa sa main sur ma poitrine et mon ventre trempés de mon sperme
—Ah! Ma chatte ! Qu'est-ce que t'as bien joui... ! Oh ! T'es bonne... ! T'es rien bonne !
Il m'embrassait tendrement.
—J' t'ai bien fait jouir, hein ? J' t'ai fait plaisir... T'as aimé, hein ?
—Oui, Roland... Oui!
Totalement sonné, j'étais incapable d'en dire davantage.
Il était fier. Il m'avait fait jouir et la manière dont il l'avait fait, le replissait d'orgueil, et le confirmait en tant qu'amant d'exception. Je devenais son trophée.
Encore une fois, je ne pouvais vraiment réaliser ce qu'il m'arrivait. Dans cet océan d'émotions, une idée fixe, une pensée émergeait : j’étais parvenu à accepter en moi le magnifique pal de mon amant qui devenait désormais mien.
Nous restâmes un long moment paisibles, Roland m'embrassait et me caressait tendrement.
Cependant nos impatiences et notre trouble disaient clairement que nos appétits de lascivité et notre soif de plaisir étaient loin d'être apaisés...
Chapitre I Pêché.
Nous avions décidé, ce jour-là, mon meilleur copain et moi d'aller faire une balade en vélo, dans un de nos coins de prédilection, en bord de Seine.
C'était le début des grandes vacances. Ces périodes qui nous laissaient de trop grandes plages de liberté, aux yeux de mes parents, étaient propices pour nous faire « embaucher » à diverses corvées au service de la communauté, ce dont mes frères et moi, arrivions très bien à nous passer.
Je profitai du fait qu'aucune consigne particulière n'ait été édictée, ce jour-là, pour me "barrer" discrètement...
J'enfourchai mon « bicloune », comme nous disions tous à cette époque, et en route pour chez Julien.
Je frappai à la porte, m'attendant à le voir arriver. C'est sa mère qui vint ouvrir. Une grosse normande, brèche-dents, qui semblait en vouloir à la terre entière.
— Qu'est-ce que tu veux ?
— Bonjour ! Je viens voir si Julien est là. Il m'a dit de venir à deux heures.
— Nan ! Il est en ville avec son père.
Sur ce, elle me ferma la porte au nez, me laissant avec la surprise de l'après-midi : un lapin !
Je pensai à aller chez mes autres copains, tenter ma chance, puis, finalement décidai d'aller seul faire cette balade. Me voilà donc parti, cheveux au vent, pédalant allègrement vers les bords de Seine. Nous devions nous rendre dans un coin où, avec la bande, nous avions l'habitude d'aller pêcher, et nous baigner.
Je traversai la ville, à fond les manettes, descendis le boulevard du quatorze juillet... et arrivai sur le chemin de halage.
Au bout de quelques centaines de mètres, la vraie balade commençait.
On quittait la banlieue terne et grise pour entrer dans un monde de verdure et de paix.
Sur la gauche, le fleuve miroitait, puissant et calme. Sur la rive opposée s'élevaient les falaises crayeuses aux sommets verdoyants, peuplées de colonies de choucas. Sur les berges croissaient de grands arbres: saules, peupliers, aulnes, plantés au bord de forêts de roseaux, de phragmites, de carex et de joncs, bruissant dans le souffle du vent et on imaginait tout le petit monde de la sauvagine qui les peuplait.
Je roulais tranquillement m'arrêtant souvent pour observer un passereau, un vol de mouettes ou la piste frayée sur la berge par quelque animal.
Les vacances ! Les vraies !
Au détour du chemin, la haute cheminée de l'usine apparut. C'était une ancienne fonderie de « La Lorraine » et notre point de ralliement était un embarcadère de béton armé, désormais désaffecté qui avait servi à apporter le minerai par voie fluviale et emporter les saumons et poutrelles d'acier que l'entreprise produisait.
L'usine avait été reconvertie et produisait tout autre chose que de l'acier. Qu'est-ce que c'était ? Je n'en savais rien... et je m'en foutais !
Dès que j'arrivai je notai cette odeur d'huile chaude qui m'écœurait au tout début.
Puis il y avait eu les premiers gardons... les clopes, les P4 grillées en nous cachant, de peur qu'« on » nous voie... les verres de cidre bus avec l'argent qu'on rabiotait sur les sous des courses... les « livres de cul » en noir et blanc avec leurs modèles au sourire niais et leurs chattes trop poilues... toutes ces expériences fondatrices partagées avec les potes... les premières transgressions qui faisaient de nous des mecs !
Cette odeur m'était devenue familière, amie.
Un pêcheur au coup était installé au pied du ponton. Son affaire semblait marcher... il relevait de temps à autre sa ligne et d'un geste expert, amenait dans sa main un petit éclat d'argent se baissait le plaçait dans le seau à ses pieds réamorçait et relançait.
Je m'étais assis sur un petit muret qui bordait le chemin et me perdais dans la contemplation du calme paysage. J'étais bien. Seul, mais bien !
Je vis le pêcheur se lever et faire quelques pas dans ma direction. Arrivé à ma hauteur, il me salua d'un signe de tête se retourna ouvrit sa braguette et se mit à pisser dans l'eau qu'il fit bouillonner en cataracte.
Et bien ! Il ne manquait pas d'air à venir me pisser sous le nez celui-là!
C'était un petit bonhomme d'apparence malingre vêtu d'un pantalon de toile bleue usagé, d'une veste en velours beige râpée et d'une chemise à carreaux. Il était chaussé de bottes en caoutchouc et coiffé d'une casquette bleue de marinier. Quel âge pouvait-il avoir ? L'âge de mes oncles quarante ans... un vieux !
Quand il eut fini il se retourna vers moi secouant son sexe. Je fus estomaqué par la taille de son vit ! Je ne pensais pas qu'un sexe d'homme puisse être aussi gros. Il croisa mon regard et me fit un clin d'œil.
Le coin était bon... Il amorçait.
Le rouge me monta au front et je fis semblant de retourner à mon vélo pour cacher mon trouble...
Mais quelques instants après j'étais de retour sur le muret, observant mine de rien ce type qui m'intriguait.
Je faisais semblant de m'intéresser à tout sauf à lui quand je le vis me faire signe de la main m'invitant à venir le rejoindre.
Tout me disait de partir et de ne pas m'occuper de ce type.
J'empruntai pourtant la sente herbeuse qui descendait au ponton et m'approchai.
— Bonjour Monsieur !
— Salut mon gars ! Ça fait un moment que t’es là à me regarder sans en avoir l'air. Viens donc! As pas peur ! Assis-toi là, tu paieras pas plus cher ! Dommage, j'ai pas une deuxième canne... Mais on apprend bien aussi en regardant. T'as déjà péché?
— Oui, un peu. Surtout ici.
— Et pis, qu'est-ce tu pêches ?
Nous nous mîmes à parler ablettes goujons, crins et bas de lignes.
Nous étions à l'ombre presque en dessous du ponton, une légère brise soufflait entre ses poutrelles, mais il n'en faisait pas moins chaud. Je m'épongeais le front de temps à autre, d'un revers de manche et lui sortait entre deux prises un mouchoir qui avait été propre avec lequel il s'essuyait le visage.
— Début juillet! I' fait rien chaud...! Eh ben, ça promet ! Dis donc on se boirait bien un coup... Une 'tite bière, bien fraîche. Qui que t'en dis ?
— De la bière !—
J'acceptai avec enthousiasme.
Il tira sur un bout de corde qui trempait dans l'eau et ramena un filet en nylon comme il s'en faisait alors, rempli de bouteilles de bière dont beaucoup perdaient leur étiquette. Du filet ruisselant il tira deux canettes qu'il décapsula en expert, sur un coin de son pliant.
— Tiens ! A nos amours...! dit-il, en me glissant un regard appuyé.
Je saisis la bière et le remerciai. Je la soulevai en souriant:
— Prosit !
Il choisissait bien ses appâts !
Je me délectais du breuvage, ravi.
Évidemment, la conversation en arriva au sexe :
— T'as déjà eu la pression de toucher la chatte d'une fille ?
Je lui répondis que souvent, ma petite copine ne mettait pas de petite culotte pour que je le lui fasse plus facilement quand nous allions flirter au Parc.
— Et la bite d'un garçon ?
— Non ! Jamais ! Il faut pas faire ça !
— Ben moi je l'ai fait... Eh ben j’ vas dire : c'est pas désagréable...
Il y eut un grand silence, pendant lequel je le voyais me guetter en souriant.
La bière faisait son effet... La tête me tournait un peu et quand je lui en fis part, il répliqua :
— Eh, ben, mon bézot ! Profite ! Y a pas de mal à se faire du bien ! Tiens tu veux que j’te dise : on va même s'en faire une autre.
Décidément, il ne lésinait pas sur les appâts !
Il ouvrit une deuxième bière que j'acceptai, ravi. Nous conversions de choses et d'autres. il me demanda comment je m'appelaisJe ne sais pas pourquoi, je lui mentis disant que je m'appelais Max...
Il m'apprit qu'il s'appelait Roland et qu'il travaillait comme veilleur de nuit à Amfreville...
Il sortit de sa poche un paquet de Gauloises bleues fripé,il se servit et me tendit le paquet. Quelle aubaine ! Je le remerciai et en pris une que j'allumai au vieux briquet qu'il me tendit.
— Ah ! Quelle après-midi... m'écriai-je, c'est génial !
— Et attends, c'est pas fini ! Me dit-il en passant sa langue sur ses lèvres minces dans une mimique obscène.
Si je restais...
La tête me tournait: les bières, le tabac, la chaleur...autre chose, peut-être que je ne voulais pas m'avouer... Je me sentais pris dans un léger vertige... qui me semblait bien agréable ! Je lui en fis part. Il se mit à rire.
— Profite, j’te dis ! Fais-toi plaisir... Pis à moi aussi... il me regardait par en dessous, en souriant. Au moins, il était clair ! Moi, beaucoup moins...
Quand je lui dis que j'avais chaud, il me répondit vivement.
— Pour qui qu' tu vas pas t' baquer ? Fous-toi à la baille, ballot !
— Oui, mais j'ai pas de maillot et j'ai pas de serviette...
— Une serviette, j'en ai une j’te la prête. Et pis si t'es tout nu y a que moi pour te voir... et pis moi, ça me plairait bien...
— Tu parles !—
Je ne sais pas ce qui m'a pris, l'euphorie de cette après-midi particulière ? La griserie des bières, du tabac ? Une tentation inavouable et tout aussi incontrôlable, peut-être...
Je lui lançai :
— Si tu y vas, j'y vais !
— Chiche !
Il me tendit la main que je serrai. Une main de fer ! Ce type sous ses aspects chétifs était en fait d'une force peu commune. Il m'impressionnait.
J'ôtai ma chemisette mon short, enlevai mon slip et le dos tourné à Roland, j'entrai dans l'eau. Pire qu'un aveu : je bandais !
Tournant la tête je vis qu'à l'exception de sa chemise, il était presque entièrement dévêtu.
Il bandait aussi et j'eus peur du terrible mandrin qui se dressait entre ses jambes !
La fraîcheur de l'eau me fut un bienfait ! Je marchai sur le fond inégal et glissant, progressant dans le courant. Je m'arrêtai quand elle m'atteignit la taille et me retournai.
Avec un sourire il me regardait en entrant dans l'eau, il approchait maintenant sûr de son fait : il m'avait ferré !
Je regardai à nouveau le terrifiant gourdin qui oscillait sous son ventre au rythme de ses pas, les lourdes couilles, pendant en battant de cloche. Ça ne pouvait pas exister !
Je m'efforçai de penser à autre chose et gagnant un endroit plus profond me mis à nager.
Je n'avais jamais nagé nu. Cela m'apparut comme une révélation ! La caresse du courant sur tout mon corps me fut un véritable bonheur ! C'était une pure jouissance. J'eus la pensée que cette après-midi euphorique et si pleine d'opportunités inconnues ne m'apportait que des bénédictions.
Je nageais sereinement. Le fleuve semblait si tranquille !
Je m'aperçus vite qu'il n'en était rien : le courant était d'une telle puissance qu'il m'entraînait avec une force contre laquelle je ne pouvais lutter. En peu de temps je fus entraîné sur une cinquantaine de mètres et je dus lutter ferme pour regagner un endroit où j'avais pied.
De l'eau à la ceinture, je revins en marchant à mon point de départ, reprenant mon souffle.
L'image obsédante du terrible engin me poursuivait. Je me retournai vers la rive opposée, me laissant caresser par le flux bienfaisant du courant. Je passai une main dans mes cheveux et m'étirai... Je sus qu'il était là !
Roland s'était approché sans bruit dans mon dos. M'enserrant la taille dans l'étau de ses bras son énorme chibre plaqué sur mes fesses, il m'embrassa dans le cou me murmurant des mots tendres.
— Non ! Roland, non ! Arrête ! Il faut pas !
— Allez, chéri ! T'en as autant envie que moi !... Laisse-toi faire... je vais te...
La suite se perdit dans un tourbillon d'émotions confus. La sensation de l’énorme mandrin collé à mes fesses me liquéfiait...
Quand il me retourna, je succombai, sans force et il n'eut plus qu'à cueillir ma bouche que j'abandonnai à son baiser vorace.
J'étais pris !
Il m'embrassa longuement me fouillant de sa langue experte. Me guidant, car il savait que j'ignorais tout ou à peu près tout de ce qui concernait la chose il me prit la main et la dirigea vers son impressionnante queue que je sentais battre contre ma cuisse. Une fois de plus, sa taille me sidéra. Je me détachai de lui et le regardai dans les yeux avec une telle expression stupéfiée qu'il rit et me dit en me souriant :
— Faut pas avoir peur, ma chatte ! Je vais te faire du bien, tu vas voir...
Et il se remit à m'embrasser avec ferveur.
Sous la domination qu'exerçait sur moi son chibre monstrueux je me laissais emporter par la lubricité de ses baisers et commençai à en ressentir un plaisir qui allait s'accroissant. Il sut tant et si bien y faire qu'au bout de quelques minutes je me tordais dans ses bras gémissant, soumis aux caresses de sa langue implorant qu'elle me fouaille encore plus fort et plus profond.
Une péniche passait, lente et poussive, sur le dos du courant. Le marinier qui travaillait à l'arrière interrompit sa tâche et se redressa, pour nous regarder, stupéfait. Son air interloqué me fit rire.
— Viens ! Suis-moi ! Me dit Roland me prenant par la main.
Nous longeâmes la rive descendant sur l'aval passant le long du mur de buissons qui bordaient la rive. Au bout de quelques dizaines de mètres, nous avisâmes une trouée... Escaladant les racines d'un gros aulne nous trouvâmes un endroit idéal : fermée de tous côtés par les buissons, surplombée par la ramure des grands arbres, une niche de verdure s'ouvrait sur le fleuve, nous offrant une vue splendide. Tapissée de mousses et d'herbe fraîche, c'était un écrin, une alcôve verte.
— Aux pommes ! s’écria Roland... On pouvait pas trouver mieux !
Nous ruisselions de l'eau dont nous venions à peine de sortir et les gouttes scintillaient sur nos corps dans la lumière diffuse, tamisée par la ramure.
Je me débarrassai de mes tennis en deux coups de pieds et m'étirai.
Roland s'était assis dans l'herbe.
— Qu'est-ce que t'es beau, môme ! Viens là ! Il tapotait l'herbe à côté de lui. Une fois encore, mon regard était fixé sur son énorme queue et ne pouvait s'en détacher, j'étais littéralement envoûté.
Alors que je m'apprêtai à m'asseoir, il me prit par les jambes me retourna et me caressa les fesses
— Oh ! Regarde ce beau petit cul ! Oh ! que c'est joli... J' voudrais qu' tu voyes ça ! Écarte tes jambes, ma chatte, là ! Penche-toi ! C'est ça ! Montre-moi ta rondelle. Ooh ! Que c'est joli !
Il me fit m'allonger et se remit à m'embrasser, fouillant ma bouche de sa langue impérieuse tout en me caressant les fesses qu'il écarta. Il glissa un doigt vers mon œillet. Il put, ainsi, vérifier ce que l'expression « porte étroite » signifiait.
— Eh ben, ma chérie... ! Qu'est-ce que t'es serrée ! Oh ! T'es tout étroit... ! Oh ! Qu'est-ce que c'est bon !
Il mouilla son médius de salive et le força dans mon anneau puis le retira, il mouilla aussi son majeur et enfonça à nouveau ses deux doigts réunis me faisant pousser un hoquet de surprise. Alors, doucement, il leur imprima un mouvement de va-et-vient, les enfonçant profondément à chaque fois, faisant naître en moi des sensations inconnues et délicieuses qui me firent gémir de volupté. Je relevai ma croupe et écartai mes fesses pour mieux m'offrir à la caresse affolante.
Il ressortit ses doigts et me fixant intensément avec un hochement de tête d'acquiescement, les enfonça dans ma bouche. Je fermai les yeux et avec un râle lubrique, les suçai avec délectation.
Me faisant mettre à quatre pattes, il écarta mes lobes fessiers et découvrant ma rosette, l'embrassa, y plongea sa langue dans une longue exclamation de délices. J'ignorais tout de ces pratiques, mais la surprise passée, je commençai à éprouver un plaisir exquis.
Après avoir prolongé un long moment son impudique baiser qui me fit atteindre des sommets de jouissance (je découvrais la chose avant le mot !), mon mentor me fit agenouiller face à lui et m'embrassa avec une fièvre que son excitation démultipliait... son baiser obscène me fit gémir de volupté.
Puis s'allongeant à nouveau sur l'herbe, il me fit signe avec impatience de venir près de lui. Je regardai, fasciné, son énorme pénis tressauter sur son ventre... Je m'étendis près de lui.
Immédiatement, il fut sur moi. M'embrassant, me caressant, branlant mon sexe de ses doigts durs, il l'embrassait, le suçotait... il m'explorait, me tâtait fiévreusement, me parcourait de ses mains de sa bouche, râlant et soufflant, me chuchotait des mots crus, anticipant son plaisir... Il savait que j'étais vierge et se délectait à l'avance de la jouissance qu'il allait tirer à me déflorer et me posséder.
Il revint vers ma bouche qu'il prit dans un long baiser goulu et dirigea ma main vers son monstrueux engin. Je l'empoignai et commençai à le branler doucement, éprouvant sa grosseur et sa lourdeur. J'étais toujours aussi troublé par l'impression de puissance redoutable qu'il dégageait. J'avais du mal à maîtriser mon souffle tant l'émotion m'étreignait... je redoutai l'instant où il me faudrait affronter la monstrueuse mentule et en même temps, tout mon corps l'implorait.
Mon amant s'était agenouillé près de moi et me soulevant d'une main la nuque, me chuchota, haletant :
— Suce-moi... ! Suce-moi, ma chatte !
Je me retrouvai face au monstre qui m'impressionnait tant. Je voyais le gros gland turgide tressauter sous l'effet de l'excitation, me touchant le visage à plusieurs reprises. Tremblant d'appréhension j'empoignai la forte hampe et dirigeai l'énorme cabochon gorgé de sève vers ma bouche. Lèvres distendues je le pris en bouche, étonné par sa grosseur et commençai maladroitement des mouvements de succion. Son goût musqué me surprit, mais je l'associai si intimement à la volupté de m'approprier la puissance de l'impressionnant mandrin que celle-ci m'enivra au plus haut point.
Je ne savais pas comment m'y prendre pour faire plaisir à mon amant et laissai libre cours à la volupté que j'avais de sentir le monstre m'envahir de sa force. Il emplissait ma bouche de sa chaleur de sa puissance et me faisait gémir de plaisir docile.
Me souvenant d'une de mes rares lectures de roman érotiques, je tentai d'exploiter le peu qu'il m'en restait. Je me risquai à essayer d' agacer de mes dents le gland qui emplissait ma bouche. Le résultat fut décevant mon amant n'y semblant pas sensible continuait à essayer ses mouvements de va-et-vient qu'il semblait d'ailleurs fort apprécier.
J'insistai pourtant et accentuai les mordillements... Cette fois, le résultat ne se fit pas attendre. Il se tendit sur ma bouche avec un profond de râle d'exhortation : « Oui ! Ouii ! Continue !... Encore... ».
Je continuai à le sucer, à le mordiller et je le sentais se tendre...
Qu'allait-il se passer...? Que devais-je faire ?
Je produisais beaucoup de salive et même si j'en déglutissais de temps à autre avec des bruits de gorge qui semblaient ravir mon partenaire, la plus grande partie s'échappait de mes lèvres, ruisselait sur l'épaisse hampe, mes mains et les lourdes couilles taurines que je pétrissais, démultipliant ses sensations érotiques.
Du geste et de la voix, il me fit basculer par dessus lui et me fit écarter les jambes et me cambrer. Écartant mes fesses, il m'embrassa à nouveau de son indécent baiser, fouaillant ma rosette d'une langue tyrannique et râlant de tension lascive, je le sentais se contracter.
Il roula à nouveau sur le côté et s'agenouilla, son mandrin près de mon visage qu'il força,à nouveau entre mes lèvres... Il allait jouir et il voulait tout voir. J'ouvris les yeux et croisai son regard âpre.
J'intensifiai mes mordillements et les mouvements de succion, je branlai sa lourde hampe violemment, jusqu'à en frapper les grosses couilles...
Il montait, montait encore, je le sentais se tendre en une intense contraction de tout son corps...
Alors il se relâcha et dans un long feulement il éjacula, faisant exploser dans ma bouche un geyser de foutre lourd, âcre et visqueux. La sensation me bouleversa.
— Avale, salope... ! Avale !
J'avalai docilement son sperme dont je découvrais le goût fort et âcre dans un vertige lubrique qui me renversait. Les jets puissants de son abondante éjaculation inondaient ma bouche d'un flot de liqueur épaisse dont une partie s'échappait des commissures de mes lèvres trempant mon menton et ma poitrine... Il acheva sa longue éjaculation, finissant de se vider dans ma bouche et maintenant flaccide s'affala dans l'herbe.
Je restai immobile quelques instants interdit, chaviré, émerveillé et effrayé par ce que je venais de faire, incapable de réaliser ce qui venait de m'arriver. Mon corps était couvert de sueur. J’étais en nage. J'essuyai de mes doigts mes lèvres et mon menton du sperme qui en dégoulinait haletant à la recherche de mon souffle.
Roland était affaissé dans l'herbe, le visage reposant sur son bras replié, les yeux fermés. Sans bouger, respirant lourdement, il tendit une main vers moi et me caressant partout :
— Ah ! Ma gosse... ! Qu'est-ce c'était bon... ! Qu'est-ce que c'était bon... ! Ooh... ! Tu m'as bien sucé, ma chatte ! Tu m'as fait du bien. Viens là ! Viens...
Il m'attira à lui, avec sa force coutumière, mais avec douceur, il se retourna et commença à me couvrir de baisers et à m'embrasser tendrement.
Nous restâmes un long moment ainsi, retrouvant un peu de calme après cette tempête de sensations érotiques.
Je n'arrivais toujours pas à réaliser ce qui m'était arrivé... je n'étais pas encore redescendu du nuage de stupre et de volupté qui m'enveloppait et me stupéfiait. Devant moi s'ouvraient des contrées inconnues dont l'immensité et la beauté me laissaient interdit. J'avais l'impression de marcher au bord d'un abîme éblouissant et vertigineux. J'étais émerveillé en même temps qu'étreint par un terrible sentiment d'angoisse..
Roland continuait à me caresser et à m'embrasser et je me rendis vite compte que sa soif d'amour était loin d'être étanchée. Je sentais son membre conquérant dressé palpiter contre ma cuisse. Il m'embrassait maintenant avec une ardeur renouvelée et ses caresses se faisaient plus précises et plus impudiques. La sueur collait mes cheveux à mes tempes et à mon front.
— Mets-toi à quatre pattes, chéri !
Je m'exécutai, le ventre noué par l'attente de ce qui devait arriver.
—Je veux ton cul... ! Écarte-toi bien... ! Ooh... ! C'est beau ! Viens... !
Je me cambrai et il écarta mes lobes fessiers pour titiller de sa langue mon anneau palpitant. Ses coups de langue se firent plus appuyés et il la darda bientôt au plus profond qu'il put à mouvements répétés. Je commençais à monter, geignant doucement mon contentement quand je le sentis déposer plusieurs fois sa salive sur mon œillet froncé. Il se redressa et je le sentis pousser son médius dans l'étroit orifice.
—Oh ! Oui... !! Oui... ! Roland, mets-le... ! Vas-y... !
Il poussa son gros doigt rugueux, qui bien lubrifié, s'insinua, glissa dans mon anneau. Le ramenant, il y joignit son index, les mouilla de salive et les poussa tous deux dans ma bouche étroite, leur imprimant un mouvement de va-et-vient qui commençait à me bercer d'ondes de plaisir. Mes profonds soupirs incitèrent mon amant à accentuer son geste.
— Oui, ma chérie... Oui ! Tu aimes... Ooh ! Ce cul... !Ooh ! Que t'es serré !
Il ramena ses doigts, y ajoutant le médius, fourra les trois doigts dans sa bouche, les englua de salive et les poussa délicatement dans mon fourreau. Le plaisir de sentir la douce intrusion se doubla cette fois d'une douleur qui n'était pas sans générer, un autre plaisir, mais de nature différente, plus puissante. C'était une sensation étrange, tout à fait délicieuse.
Je me cambrai davantage et m'enfonçai en soupirant, au plus profond sur les doigts de mon tendre bourreau. J'accentuai encore cette poussée et commençai à donner des à coups violents et intenses sur les doigts que mon amant forçait encore plus fort en avant. Mes souffles, mes geignements, mes soupirs se faisaient plus fiévreux et désordonnés. La jouissance montait en moi et je pressentais s'élever une trombe de sensations qui m'étaient inconnues, sur le point de me balayer, de m'emporter et qui m'effrayait par la puissance que je lui devinais.
Je sentais que je perdais pied, je ne maîtrisai plus rien...
Entendant mes râles et les signes de mon plaisir, Roland s'exclama :
— Oui ! C'est ça, ma chatte... ! Donne-moi ton cul... ! Oui...! Encore ! Oh ! T'es rien serrée ! Oh ! Qu'est-ce que t'es bonne !
Je n'en pouvais plus... Je me disloquais... Je le suppliai, vaincu:
— Oh ! Roland !... J'en peux plus... ! Prends-moi ! Oh ! Encule-moi !
— Viens, chéri ! Oui, viens!
Je commençai à me tourner...
— Non ! Pas comme ça! Je vais te prendre comme une fille ! Je veux te voir quand tu vas jouir !
Il me fit m'allonger sur le dos et agenouillé face à moi, son monstrueux mandrin dressé, il releva mes jambes et les écarta, découvrant mon anneau pour lui prodiguer son lubrique baiser. Cette fois encore, je me tordis et gémis sous l'impudique caresse de sa langue. Alors, il déposa toute sa salive et en fit pénétrer autant qu'il put dans mon orifice à l'aide de ses doigts puis crachant plusieurs fois dans sa main, lubrifia son énorme mentule.
Le cœur battant la chamade, je le regardai, oppressé, se saisir de mes cuisses, les relever et les écarter et plaçant ma cheville droite sur son épaule, il empoigna son énorme chibre dont il vint aboucher le gros gland palpitant à ma ventouse.
Les mains à mes jarrets, mon amant m'écartait les cuisses tout en me relevant le bassin, je le sentis commencer à pousser doucement sur son terrible pal dont la volumineuse tête butait sur sur mon anneau.
Il commença alors à donner de lents et puissants coups de reins, me relevant un peu plus la croupe. La monstrueuse massue commença à me pénétrer, rudoyant mes sphincters. Sentant cette résistance, il accentua ses efforts, faisant pulser dans mon fondement des ondes de douleur de plus en plus intenses. Chaque coup de boutoir du redoutable bélier m'arrachait un cri étouffé. Angoissé, je regardai Roland qui, le regard âpre, fixé sur la progression de son terrible phallus, alternait maintenant, ahanant et râlant, coups de reins et lentes pesées de tout son corps sur mon anneau.
Mes sphincters distendus par l'énorme monstre pulsaient des ondes de douleur à chaque mouvement de mon bourreau. Je compris que cette douleur m'était un bonheur. J'eus la certitude que c'était elle qui était la véritable génératrice du plaisir et l'acceptai, l'appelai...
Je gémissais, plaisir et douleur mêlés caressant le ventre, les hanches de mon tortionnaire.
Malgré la souffrance que j'endurais, je lui pris la taille, l'attirant, l'invitant à venir en moi, plus encore. Ses assauts se firent plus rudes et plus douloureux. J'entendais ses ahanements de plus en plus violents auxquels je mêlais mes gémissements qui allaient crescendo.
La douleur monta encore d'un cran supplémentaire et mes gémissements devinrent des râles. Roland pesait maintenant de toutes ses forces sur son imposant gourdin... C'était un véritable supplice et je haletai sous l'effort que je devais faire pour parvenir à l'endurer.
Mes gémissements se muèrent en plaintes, je crispai mes mains sur l'herbe que j'avais empoignée. Les yeux écarquillés par la souffrance, je fixai mon bourreau d'un air implorant. Je les sentis s'emplir de larmes qui coulèrent sur mes tempes. Je ne m'en rendis pas compte, mais je m'étais mis à crier. Il me bâillonna de sa main.
Je sentis une nouvelle poussée, plus forte, plus terrible encore, mes sphincters cédèrent et la monstrueuse mentule s'enfonça d'un coup au tréfonds de mon ventre.
L'orgasme explosa en un flash éblouissant d'une telle violence que j'éjaculai, alors que mes yeux se révulsaient. Je défaillis...
Je repris mes esprits, battant des paupières en sentant Roland me tapoter les joues. Il avait l'air inquiet et parut rassuré quand il s'aperçut que j'allais bien.
— Eh ben ! Qu'est-ce tu m' fais bézot ? C'est qu' tu m' foutrais la trouille, hein ma chérie... ?
Il me picorait de baisers et me caressait avec douceur.
— C'est rien, ça va !Ça va ! Je souriais pour le rassurer.
Roland passa sa main sur ma poitrine et mon ventre trempés de mon sperme
—Ah! Ma chatte ! Qu'est-ce que t'as bien joui... ! Oh ! T'es bonne... ! T'es rien bonne !
Il m'embrassait tendrement.
—J' t'ai bien fait jouir, hein ? J' t'ai fait plaisir... T'as aimé, hein ?
—Oui, Roland... Oui!
Totalement sonné, j'étais incapable d'en dire davantage.
Il était fier. Il m'avait fait jouir et la manière dont il l'avait fait, le replissait d'orgueil, et le confirmait en tant qu'amant d'exception. Je devenais son trophée.
Encore une fois, je ne pouvais vraiment réaliser ce qu'il m'arrivait. Dans cet océan d'émotions, une idée fixe, une pensée émergeait : j’étais parvenu à accepter en moi le magnifique pal de mon amant qui devenait désormais mien.
Nous restâmes un long moment paisibles, Roland m'embrassait et me caressait tendrement.
Cependant nos impatiences et notre trouble disaient clairement que nos appétits de lascivité et notre soif de plaisir étaient loin d'être apaisés...
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