Psychose, hypnose ? Grandiose !

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Psychose, hypnose ? Grandiose ! Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-09-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Psychose, hypnose ? Grandiose !
Jpj, Boulevard des Capucines, août 2013

Cet homme, je l'avais rencontré chez des amis, à un dîner
Il était grand, il était beau, on avait beaucoup parlé, lui et moi
Il m'avait dit, moi je ne suis pas toubib je suis juste intermittent
Sur le coup je n'avais pas compris.

A table, là, tous on était collègues de l'hosto, de la Salpétrière
Sauf l’autre psychiatre barbu comme un imam comme un pasteur comme un pope, assis en face de moi à bouffer son île flottante en se barbouillant de partout d’oeufs en neige.
Lui, ce psy de BD début du siècle dernier, venait d’une autre structure, Sainte-Anne je crois, boulevard Saint-Jacques.

Nous les psy, -chiatres ou -chanalystes, on n'apprécie qu'avec modération les déguisements de la famille
C'est question de pilosité, juste
Enfin pour vous dire que les toubibs dûment diplômés n’ont pas besoin de ça
Pour se sentir compétent
Ou utiles socialement
Ou pour afficher appartenance à une caste une école de pensée.

L’homme, beau, celui dont je vous parle, n'était pas toubib
Non plus que psychanalyste
En plus, Dieu merci, il ne portait pas barbe fleurie
Et surtout il me plaisait bien.

Il m’a dit, tout à l’heure au champagne, j’ai cru en voyant les autres invités, que l’on m’avait convié à un dîner de con
Dans le rôle du héros … Villeret sublime
Et déjà je me préparais dans ma tête
À des répliques qui feraient éternité parisienne, Luccini ridicule...
Mais non, on est là dans le réel le tangible le vrai.

Il m’a dit, sauriez-vous être en confiance, avec un homme que vous ne connaissez pas, pour une épreuve difficile, forte
Une épreuve de révélation, d’initiation, un rite ésotérique ?
Au milieu de milliers de gens présents attentifs en communion extatique?
Sauriez-vous faire ? Être cela ?
Oui, je le crois.

Si vous pensez, vous aussi, le pouvoir
Si vous croyez sincèrement en avoir la force
Alors demain vingt heures je passe vous prendre et nous ferons tous les deux s’enflammer l’Olympia.

Il avait une sorte de pouvoir magique de persuasion, fait de voix douce violente et d’yeux sombres lumineux, et je me suis entendue accepter et donner l’adresse de mon studio boulevard Saint-Germain, sous les toits.
A demain
Et il a filé comme une ombre un spectre un fantôme un pur esprit.

J’ai questionné, après, pour savoir qui il était
Personne à la table n’a pu me dire
Même l’hôtesse ignorait qui était cet invité qu’elle-même avait invité.

La soirée s’est terminée en long enculage de mouches en ricochets, comme il est habituel en soirées psy, entre Lacan Sigmund et Bachelard.
Moi, j’avais l’esprit vagabond et, je l’avoue, le gousset trempé de ce rencard étrange du lendemain.

*
* *

Sa Mini Cooper de l’ancien temps, Racing Green avec toit blanc, minuscule, avait trouvé place juste devant chez Vagenende en bas de chez moi. Je me suis faufilée, en troussant ma robe, sur le siège de gauche car elle était anglaise, RHD. Pas du bon côté. C’est grave, Docteur ?

Je me suis posé la question. Existe-t-il des espèces sur la planète, dextrogyres/lévogyres qui vivent en deux groupes distincts non interniquants ? Comme les Dahus…
Déjà cette affaire de conduite du bon côté de la route donne une idée des deux mondes que l’on peut imaginer, différents.
Et je me disais, il n’y a pas que droite et gauche qui peuvent discriminer, devant derrière aussi. Le con, le cul…
Et je pensais, gare si tu te trouves face à un gars qui roule à gauche sur la même route que toi, à l’envers, castagne assurée
Mais à l’inverse, si tu tires devant et que l’autre tire, lui, derrière, ça y-en-a être sympa, non ? Surtout si on est dans le bon ordre.

C’est structurant cette notion d’ordre…

Enfin, vous voyez qu’on ne se refait pas et que quand on est psy on est aussi un peu chaviré côté neurones… Le métier.

C’était just’à proximité, boulevard des Capucines, et on s’est garé pile devant l’Olympia, le vigile en costard noir à oreillette faisant glisser la barrière d’acier galvanisé.

Il a donné les clefs de la mini au Black et, me tenant par la main, est entré par la porte étroite des artistes.
Il m’a dit, ta robe est parfaite, as-tu une culotte en dessous ?
Bien sûr que j’en avais une !
Qui donc n’en n’a pas ?
Et je me posais des questions sur ce gars, ce beau gars, qui à peine connaissance de dîner en ville me parlait déjà de ma culotte.
Comme si on avait été copains de longtemps de longues intimités partagées de sport de randos de stages.

Il m’a dit tu vas voir
Ta culotte va faire bander les 2000 spectateurs et mouiller autant de spectatrices.
Un coup tu l’auras et pschitt l’autre coup tu ne l’auras plus.

Moi je pensais, mais si alors je ne l’ai plus alors tous ces gens vont me voir l’abricot.
Je me disais, heureusement que t’as passé la raclette Gilette ce matin, 2000 + 2000 ça va faire du monde à te mater la craquette.
Sous les projos en plus.

*
* *

J’ai vu les affiches, en noir et blanc, immenses. C’était bien lui en costard rigolo démoniaque avec des zabrilles de partout. On le disait Maître et ses sourcils épais charbonneux lui faisaient regard dur.
Sur les affiches.
En vrai, devant moi, il était juste le bel homme que j’avais suivi sans bien savoir où il prétendait me mener.
Aventure … non ?

C’est vrai que moi l’Aventure, j'aime rien tant que ça
Toujours un homme beau qui m’emmène et que je ne sais plus où je suis où je vais
Et toujours je le suis et c’est ça qui me fait être exister
Va comprendre…

Dans sa loge des gens virevoltaient en babillant, posant des fleurs ici, des télégrammes là, souriants
Une dame habilleuse voulut l’habiller
Le maquilleur m’a entreprise, assise dans un grand fauteuil inondé de projecteurs et j’ai passé un mauvais quart d’heure pire que sous le Scialytique du dentiste

Quand même j'étais inquiète...

Étonnamment j'étais aussi en confiance
Sauf cette affaire de culotte qui me turlupinait
Je me demandais ce qu'il lui voulait à ma culotte

*
* *

Il y a eu d'abord cette première partie que nous avons regardée distraitement par derrière depuis les coulisses latérales.
Moi je lui demandais, mais qu'attends-tu de moi, que devrai-je faire, lui ne disait rien avec un petit sourire de connivence, tu seras ma partenaire, juste.

Et moi la psychiatre rompue aux jeux des tourments de l'esprit et autres tortueux chemins
Moi, j'étais là en robe de maille légère claire avec ma culotte qui occupait toutes mes pensées debout à côté de cet homme qui m'avait entraînée dans cette extravagance.

*
* *

Il m'a présenté une fille petite menue, fille en body de paillettes et m'a dit, voilà Gwendoline, elle travaille avec moi tu vas voir ça rend pas mal.
Moi je regardais cette gamine cette demi-portion perchée sur ses escarpins à semelles compensées fil de fer anorexique qui faisait un peu illusion à cause des smocks paillettes du body.
Je me disais, comment cette gringalette pourrait satisfaire un homme elle n'a rien si sur le derrière ni sur le devant, alors à l'intérieur ? Moins que rien, probablement.

Il a dit, je fais d'abord mon numéro avec Gwendoline. Ça va durer une demi-heure. Profite bien, c'est super tu vas te régaler.. Surtout que des coulisses tu verras le vrai et comprendras l'illusion
Après ce sera ton tour, notre tour, enfin ton tour à toi d'être avec moi
Va, je t'expliquerai.
Gwendoline s'est hissée sur la pointe des pieds pour me saluer à vouloir me biser sur les deux joues, copine.
Moi, un peu crispée un peu jalousasse, je l'ai chopée à la taille du bras gauche, à la nuque de main droite pour un palot appuyé de bienvenue, avec la langue et tout.
L'en était sur le cul mais n'a pas eu opportunité de s'exprimer, le spectacle commençait. Elle a filé sous les projos et les applaudissements du public.

Je la matais encore un peu émue du goût tendre de sa bouche et de son corps tiède frèle tenu un instant dans mes bras contre moi.
Le body de paillette détaillait ses seins miniatures de petite fille sa taille fine ses fesses minuscules comme pamplemousses et son pubis vertical long étroit remontant haut au ventre de deux plis en V traçant le body sur le devant.

Sa fente son abricot restaient, eux, hors mon imagination, discrets camouflés par les paillettes ou alors peut être par rembourrage de toison.
Qui sait ?

Là sur la scène, on perdait la notion de sa taille. Ses proportions étaient parfaites et on la prenait, tout naturellement, pour une grande. La musique, les lumières, tout concordait à cette impression à cette illusion.

L'habit noir de magicien avec le chapeau claque et la baguette, les divers accessoires et tables glissés sur la scène par les assistants, l'ambiance fumées pyrotechniques musiques syncopées silence du public et lumières froides blanches cliniques...
La caisse dans laquelle Gwendoline s'était glissée, fermée puis sciée en quatre tronçons et l'on se demandait dans lequel elle serait à la fin réfugiée contorsionnée et notre stupeur de voir qu'elle n'était dans aucun.
Mais où diable était-elle donc passée ?
Moi je le savais qui la tenais à mon bras serrée échappée en douce par dessous de la boîte et maintenant blottie contre moi.
Mon baiser sur ses lèvres avait marqué notre amitié
Elle a filé retour en scène montrer qu'elle n'avait pas été partagée en quatre morceaux comme beaucoup le croyaient.
Sous les projecteurs son body détaillait sa taille de guèpe ses hanches son ventre pailletés et ses cuisses fines.
Elle riait smile cheese triomphante d'être encore entière vivante après avoir été longuement multiplement sciée.

Et le public était content.

Avec Gwendoline il a multiplié les numéros, tous plus époustouflants les uns que les autres, magie, illusion, épate couillons surtout car moi je voyais par côté les trucs éhontés dont il usait.

Roulement de tambour
Ils sont rentrés en coulisses dans les cintres
Chacun est venu à moi me biser me faire câlins tendresse.
Surtout elle, coulée contre mon sein à travers la maille claire de ma robe. Mon sein libre écrasé par sa tête appuyée.

Le noir est tombé sur la scène
Une voix off a parlé ; moi je savais la tête qu'avait la voix off ... le gars était là devant moi son micro en main à déchiffrer un papelard froissé avec le texte de son intervention écrit dessus.

Attention, le Maître allait maintenant procéder à hypnose de son sujet et personne ne savait ne pouvait savoir où les choses allaient aller...
La voix off réclamait du silence
Nous n'étions plus dans le spectacle mais dans une sorte de happening où tout pouvait arriver advenir se produire
Sans crier gare

Le public était subjugué, moi aussi.
Surtout que j'avais compris que l'héroïne, là, allait être moi.
Juste il m'a prise par la main
Il m'a murmuré laisse aller tout ira bien, à l'oreille, en m'amenant au milieu de la scène sous le déferlement des lumières
Rien, le salaud ne m'avait rien dit rien expliqué
J'étais comme jeune fille à l'orée de sa nuit de noces.

Ma culotte était trempée
A tordre.

Comment vous dire encore mon émotion ?

Bac je ne sais plus combien plus six sept peut être
Et me retrouver là, sur la scène de l'Olympia
Avec Eddy Barclay Bruno Coquatrix ou leur fantôme à me mater depuis le coin droit du balcon
La psychiatre docteur en médecine thésarde n'en croyait pas ses hauts de cuisse ruisselants, elle ici devant tous ces gens.

Il m'a prise à deux mains à deux bras debout devant lui et m'a dit dans les enceintes de scène, dors dors je le veux je le veux
Voix puissante de graves réverbérantes, voix issue de partout relayée aux quatre coins de la salle depuis le fin micro-tige accroché devant sa bouche
Je ne pouvais résister.

J'ai compris qu'il me fallait enlever ma culotte
Normal, dans l'état où elle était

L'assistante est venue l'ôter de ma main

J'étais la fleur à l'air, le sourire aux lèvres et tout le monde a tout compris
Pourquoi ont-ils applaudi ... à tout rompre ?
J'étais endormie, hypnoptisée
Je me sentais bien, bien

J'étais là sur la scène devant cet homme en son pouvoir et je pensais à la petite Gwendoline dont la bouche tendre m'avait tant émue. Et je pensais à tous ces hommes à toutes ces femmes spectatrices spectateurs en bandaison en mouille là autour de moi. Au balcon, à l'orchestre, dans les fauteuils, sur les strapontins.
Des milliers, ils étaient des milliers...
Mon corps serait-il assez généreux pour accueillir tous ces gens ?

Il a dit, catalepsie, couche toi entre mes deux bras tendus
Et moi j'étais dans un autre monde de soumission offerte à des volontés externes, dans des magies, alors je me suis couchée dans ses bras tendus

Bien entendu, c'était bidon et un support d'acier en porte-à-faux lui passait par une jambe de pantalon et les manches du costume, invisible aux spectateurs, me faisant comme une civière sur laquelle j'étais étendue, toute droite.

Les quatre mille spectateurs ont pu voir la robe de maille claire troussée à ma taille et mon intimité offerte ruisselante et mon esprit en turluttes infinies colimaçons d'éternité consentante.

Il était autorité et moi je me sentais offerte
Le monde qui s'ouvrait pour moi était sa planète sa patrie
Je voulais être de ce monde, princesse reconnue de tous ces gens
Je voulais être sienne et acceptée comme telle
Reine, juste reine, rien que reine

Alors il a parlé
Il dialoguait avec la voix off, celle que je connaissais pour l'avoir vue, derrière en coulisses son micro à la main son papier sale devant le nez
Il disait, il me disait, il me parlait
Moi j'étais ailleurs dans un monde extérieur, un monde de gens qui sont peut être ou non...
Enfin on ne sait pas surtout moi un peu perdue ici ou là.

Il disait, elle est hypnoptisée
Elle est cataleptique
Voyez elle est en mon pouvoir
Voilà ce qu'il disait et la voix off lui faisait écho
Je veux savoir si elle est mon amour
J'ai fait pari de le savoir ce soir devant vous tous
Saurai-je accepter un déni ?

Et bien sûr le silence de l'Olympia
En complicité de la question posée.

Moi je me posais des questions...
Pas plus hypnoptisée que ça ... en tous cas parfaitement lucide à comprendre très exactement ce dont il retournait
Avec ma fente sous projos devant tous ces gens pris à témoins.

Il a dit, ceci n'est pas un numéro préparé
Nous sommes dans la pure improvisation
Ma partenaire n'est pas une partenaire mais juste une rencontre de la veille en dîner mondain
Elle a beaucoup de cran à être là devant vous
Soumise à mon pouvoir démoniaque devant vous tous.

Moi je savais bien que c'était vrai
Mais eux, le public, le croiraient-t-ils ou bien pensaient-ils c'est encore un truc arrangé comme un combat de catch ?

En tous cas il n'avait rien perdu de ses habiletés de magicien
Voilà que son bras droit avait quitté le rôle de support de mon corps, et mon corps tout raide n'était plus porté que par son bras gauche
Lévitation, partielle
Sa main droite est venue au dessus de ma touffe
Elle a fait plusieurs passes magnétiques
J'étais tellement subjuguée que dans mon sommeil hypnotique j'ai senti mes poils se dresser
Le frisotis s'est doucement défrisé et chaque boucle s'est alors déroulée montant au ciel
Et je savais yeux fermés que les quatre mille spectateurs avaient gorge sèche à mater ce spectacle agrandi sur l'écran géant au dessus de la scène.

Sa main est venue un peu plus haut et d'un mouvement naturel, tout en restant dix centimètres au dessus de moi, sans même m'effleurer, sa main, en télékinésie, a fait se lever la robe vrappée sur mes hanches et l'a menée descendue aux genoux pour couvrir cacher respecter ma pudeur.

Il avait fait ce mouvement lentement prenant son temps pour que personne ne perde une miette du spectacle de ma chatte aux poils dressés lèvres luisantes zoomée par le cadreur depuis le bord de la scène et étalée sur l'écran géant en macroscopie.

J'étais là allongée tendue posée aux épaules sur son bras
La robe sous mon corps pendouillait, en nappe
La maille dessinait mes seins étalés de part et d'autre de mon thorax, tétons dressés par mon angoisse
La maille aussi révélait la touffe qui dessinait mon pubis et que le cadreur, un peu monomaniaque, ne lâchait plus de son objectif.

Le Maître a eu un geste rapide de la main
Toujours largement au dessus de moi, sa main
Mais par un effet magique, sa main sans rien toucher, a relevé la robe jusqu'au nombril puis l'a ramenée à mes genoux

Tout le monde a pu voir que j'avais à nouveau une culotte
La même culotte qu'auparavant
Avec ma touffe sagement emballée
Et le gousset bien sage bien sec bien discret.

Le cadreur à même fait un arrêt sur image et a repassé deux fois la séquence pour bien tout montrer.
Comme un essai contesté au match de rugby
Tout le monde, dans le public, en était sur le cul.

Moi ce qui m'a vraiment épatée c'est qu'à aucun moment je n'ai senti qu'on me la remettait cette culotte
Moi, je me sentais toujours fleur au fusil, allègre trempée
Allongée en sommeil hypnotique devant tous ces gens
Je rêvais, voilà c'est ça tu rêves ma fille...
Et je pensais que cette aventure ferait un bon sujet d'article pour notre atelier littéraire Acta Fabula.

Il a prétendu recommencer
Avec sa main relever ma robe pour montrer à nouveau ma culotte et les élastiques emboîtant bien net le gousset
Qui ne laissent rien échapper du foin hors la charrette
Son mouvement alors a été plus ample plus cérémonial comme didactique de professeur qui veut expliquer convaincre.

Horreur
La culotte avait à nouveau disparu et les grandes lèvres laissaient maintenant apparaître bas serrée entre les cuisses une languette rose effrontée.
Vite il a encore rabattu, sans toucher, la robe pour cacher.

Alors tout le monde a vu le tissu, la maille plutôt, s'agiter
Là où les poils auparavant marquaient le pubis, l'on voyait bien que quelque chose se passait
Comme une agitation étrange
Une émotion qui s'exprime et prend vie prend réalité

Il n'a pas cette fois-ci relevé ma robe d'un geste télékinésiste, non
Juste il a écarté mes genoux, ouvrant largement mes entrailles et a passé la main pour attraper cette chose qui s'agitait vaillamment là entre mes cuisses.
Sur son poing fermé il a montré au public étonné la colombe blanche immaculée
Le volatile a volé et s'est posé sur un perchoir placé là promptement par une assistante magicienne que j'ai aussitôt reconnue, Gwendoline.

Elle m'a fait un sourire
Elle a tourné autour de nous et j'ai vu que le public était en osmose
Elle a posé sur mes lèvres de belle endormie un baiser léger
Et tout le monde a vu ça
Moi je pensais, tu rêves rien n'est vrai et, en vrai, je le regrettais.

Alors les choses se sont emballées
Toujours entre mes cuisses mouvement se faisait
Et la maille de la robe s'agitait
Et la main du maître s'enfilait sous la robe
Et le poing dressé montrait au public une colombe encore
Blanche, un peu perdue, étonnée qui allait avec les copines se percher
Dix fois

Il a voulu en finir et a relevé la robe
Moi j'étais toujours allongée raide cuisses ouvertes épaules posées sur son bras gauche tendu, en lévitation, la robe pendouillant sous mes hanches et la fente largement ouverte qui accouchait de colombes blanches de paix de virginité.

Sa main venait à mon périnée et miracle de magie de music-hall, l'oiseau apparaissait, son bec puis sa tête blanche émergeant de ma fleur luisante rose tendre.

Quand le perchoir a été garni, un orage à éclaté sur la scène de tonnerre d'éclairs stroboscopiques et de roulements de vents déchaînés dans les enceintes.
Dans le noir opaque j'ai disparu
Ma robe aussi
Je ne sais par quelle magie

Moi j'étais debout nue dans une boîte fermée
Nue mais je ne voyais rien, juste j'entendais
Sur la scène le magicien parlait, la voix off répondait
Ils parlaient de moi et moi j'étais un peu solitaire dans ma boîte de bois close des quatre côtés.
Par le plafond ouvert j'entendais tout, je voyais les projecteurs.

C'est par en dessous qu'elle est arrivée
Une trappe étroite mais elle est si fine qu'elle passerait dans le chas d'une aiguille, Gwendoline.
Elle avait quitté son body, ses chaussures
Son corps était luisant des onguents contorsionnistes dont elle usait pour glisser dans ses numéros de magie.
Elle s'est emmélée à moi, sa tête contre mon sein comme tant j'aime.

Elle avait, je le savais, enfin je le supputais, une toison pubienne épaisse noire presque incongrue sur son corps de petite fille.
On aurait attendu espéré un abricot glabre de fantasme pédophile ... raté.
J'ai mis la main en amitié sur son micro sein dont le mini téton était tout bandé.

On était toutes les deux bien ensemble cachées par les parois de bois de la boîte au milieu de ce public qui nous avait acclamées et qui nous aimait et que nous aussi on aimait.

Roulement de tambour puis la voix du maître et les projecteurs sur notre boîte de bois au milieu de la scène et puis les quatre côtés qui tombent simultanés, violence de pyrotechnie.

Nous on était octopus
Quatre bras quatre cuisses

Magie.

Les avis des lecteurs

J'ignorais qu'en français suisse "tout les hommes" s'écrivait avec un T et non un "S" !

Il est possible que notre ami Suisse ne maîtrise pas complètement la poésie de la langue de Molière et les inventions savoureuses de la linguistique de notre ami Jpj. C'est dommage car c'est un des meilleure textes que j'ai pu lire.

Si l'histoire fait fantasmer tout les hommes, le récit est un peu compliqué à suivre!

Une histoire comme seul Jpj est capable d'en écrire dans son style inimitable ! Merci pour ce délicieux moment de lecture.

Tu as bien voulu m'envoyer ton récit au fur et à mesure de ton écriture. Dommage que tu n'ai pas attendu pour envoyer ta dernière version qui poursuit ce rêve merveilleux. Je relis avec plaisir ce texte qui me replonge dans mes souvenirs.



Texte coquin : Psychose, hypnose ? Grandiose !
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