Quand tout à basculé Chapitre 2

- Par l'auteur HDS Steve40 -
Récit érotique écrit par Steve40 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : Quand tout à basculé Chapitre 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-04-2025 dans la catégorie Pour la première fois
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Quand tout à basculé Chapitre 2
Après l'examen, nous quittons enfin l'hôpital. Le vent frais qui souffle dehors nous enveloppe d'une brise légère, mais il n'y a plus cette tension palpable qui nous habitait auparavant. Virginie marche à mes côtés, ses pas plus légers, comme si la lourde inquiétude qui pesait sur elle s'était dissipée en même temps que les paroles rassurantes du médecin. Nous n'échangeons pas beaucoup de mots, mais ce silence n'est pas pesant. Au contraire, il est apaisant, comme une sorte de communion tacite entre nous, une tranquillité partagée.
Nous atteignons ma voiture, et je laisse Virginie s'installer côté passager. La route qui s'étend devant nous est calme, presque déserte à cette heure, et les lumières de la ville se reflètent doucement sur le pare-brise. Je démarre le moteur, et le bruit du moteur, léger et constant, semble se fondre dans l’ambiance paisible de la soirée. Le trajet se fait dans une sorte de lenteur, comme si le temps lui-même avait décidé de se suspendre pour nous offrir ce moment de répit.
À côté de moi, Virginie regarde défiler les paysages sans vraiment prêter attention, ses pensées sûrement ailleurs, mais son visage détendu trahit une forme de sérénité nouvelle. De temps en temps, je jette un coup d'œil furtif dans sa direction, et je la vois fermer les yeux un instant, comme pour savourer le calme de ce moment. Le monde extérieur semble lointain, et tout ce qui compte à cet instant, c’est la route tranquille qui nous mène à son appartement.
Nous montons ensemble dans son appartement, l’air lourd de non-dits, et je sens que quelque chose a changé. Ce n’est plus la même Virginie que je connais. Elle est différente, et ce silence entre nous est presque palpable. Elle me dit qu’elle va prendre une douche pour enlever le gel de l’examen, et je m’assois dans le canapé, les mains entrelacées, le regard perdu dans les objets de la pièce. J’essaie de remettre mes pensées en ordre, mais il est difficile de chasser ce qui vient de se passer.
Quelques minutes passent. Le bruit de l’eau qui coule dans la salle de bain me ramène à l’instant présent. Je m’efforce de me détendre, mais mon esprit n’arrête pas de tourner autour de ce qui s’est produit, du regard que j’ai posé sur elle, de ce silence que nous avons partagé après.
Puis, elle revient, et je suis à nouveau frappé par la beauté qu’elle dégage, presque irréelle dans cette lumière tamisée. Son corps est enveloppé dans un peignoir rose, mais même ainsi, il semble y avoir une énergie tranquille autour d’elle, une présence qui m’envahit. Je la regarde, un peu perdu dans ce qu’il se passe entre nous. Ses yeux rencontrent les miens, et il y a quelque chose de direct dans ce regard, un peu comme si elle savait ce que j’ai ressenti, ce que j’ai observé.
Elle s’avance doucement, ses mouvements calmes, mais il y a une force silencieuse dans chacun d’eux. Sans détour, elle commence à défaire le nœud de son peignoir, le laissant tomber au sol, jusqu’à ce qu’elle soit complètement nue devant moi. Le temps semble suspendu. Je la regarde sans pouvoir détourner les yeux, un mélange d’émerveillement et de confusion se mêlant en moi.
Son regard se fait plus intense, et elle brise finalement le silence, sa voix douce mais ferme.
— Je t’ai vu me regarder, Steve. Personne ne m’a jamais regardée avec une telle envie. Dis-moi… est-ce que tu me trouves belle, malgré mes rondeurs ?
Il y a une sincérité désarmante dans sa question, comme si, malgré sa beauté évidente, elle doutait encore d’elle-même. C’est une question intime, une vulnérabilité qui me frappe en plein cœur. Et je me retrouve là, pris entre un désir intense de lui répondre et la réalité de ce que j’ai ressenti, du regard que j’ai posé sur elle plus tôt.
Je suis conscient de l'importance de ce moment. Ce n’est pas juste une question de beauté physique. C’est une question de respect, de ce que je ressens pour elle dans son entier. Une part de moi, la plus honnête, souhaite lui répondre avec toute la vérité, mais une autre part, plus réservée, hésite. Parce que, dans ce moment-là, je réalise que ce qui compte, c’est l’émotion que l’on dégage, l’intensité du lien, et non seulement ce qui est visible.
Je la regarde à nouveau, et cette fois, mes yeux sont plus doux.
— Virginie, tu es magnifique. Pas juste pour ton corps, mais pour qui tu es. Et oui, tu es belle, vraiment belle. Mais c’est ta douceur, ta lumière, ta gentillesse… c’est ça qui me touche.
Elle me fixe, et dans ses yeux, je vois cette lueur fragile, comme si ma réponse l’apaisait, mais aussi, peut-être, comme si elle l’avait déjà su, au fond. Elle sourit légèrement, mais il y a encore cette part de doute, quelque chose de plus profond qu’elle essaie de cacher.
Et dans cet instant suspendu, je comprends que ce qui se passe entre nous est plus qu’une simple attirance physique. C’est une connexion qui dépasse les mots, qui ne se résume pas à des gestes ou des regards, mais qui se construit dans le respect et la compréhension silencieuse de ce que nous sommes chacun.
Virginie se détache de moi presque immédiatement, son regard s'affolant alors qu’elle réalise que son compagnon, Arthur, va rentrer à tout moment. Elle se précipite, se dirigeant vers le fauteuil en face de moi, presque comme si elle cherchait à fuir l’instant, à retrouver une forme de sécurité. Ses gestes sont rapides, nerveux. Je la vois se rasseoir, et je comprends sans un mot qu'elle essaie de retrouver une certaine distance, de remettre de l’ordre dans ce qui vient de se passer.
Quelques secondes plus tard, la porte s’ouvre, et Arthur entre. Il nous salue avec son habituelle nonchalance. Ses yeux se posent sur nous, puis il se tourne vers Virginie, lui dépose un baiser sur la joue.
— Tu es en peignoir à cette heure-ci, Virginie ? demande-t-il, un brin surpris, mais sans réelle méfiance.
Il ne se doute de rien. Pour lui, il n’y a que l’instant présent, l’image qu’il perçoit, sans soupçonner ce qui s’est joué avant son arrivée.
— J’ai eu une longue journée… Je t’attendais pour aller prendre une douche, réponds-je, d’une voix posée, cherchant à paraître naturelle.
Mais mon regard, malgré moi, trahit un mensonge trop évident.
C’est une fausse justification, mais je n’ai pas le choix. Je ne peux pas lui dire la vérité. Pas maintenant. Pas devant Virginie, pas devant nous deux. Ce qui s’est passé entre elle et moi reste entre nous.
Je jette un regard furtif vers Virginie, assise dans le fauteuil. Elle semble gênée, un peu perdue, mais elle ne dit rien. Elle attend, elle observe, comme si elle se demandait si cette situation allait changer quelque chose dans la dynamique entre nous trois.
Arthur ne semble pas se douter de l’agitation sous-jacente dans la pièce. Il s’installe tranquillement, comme si rien ne venait de se passer, et commence à parler de sa journée, inconscient des lourds non-dits qui pèsent sur nous. Mais moi, je sais que tout a changé. Le simple fait d’avoir menti, d’avoir dissimulé une partie de la vérité, m’a fait franchir un point de non-retour. Et je comprends que, pour Virginie aussi, rien ne sera plus jamais comme avant.
Alors que Virginie s’est réfugiée dans la salle de bain, Arthur en profite pour me questionner sur la journée. Je lui raconte les examens qu’elle a passés, l’attente interminable, le soulagement après les paroles du médecin. Il écoute d’un air distrait, hochant la tête de temps à autre, avant de poser une question plus directe :
— Tu étais avec elle pendant les examens ? Tu l’as vue ?
Je hoche la tête sans chercher à cacher la vérité.
— Elle était… dénudée ? demande-t-il, un sourire en coin, une lueur moqueuse dans les yeux.
Je réponds simplement "oui".
Arthur ricane légèrement, puis son ton se fait plus désinvolte, presque méprisant.
— Franchement, je ne vois pas comment tu fais. Elle n’a rien d’attirant… T’as vu sa poitrine ? Ces seins couverts de vergetures, comme si sa peau n’avait jamais réussi à suivre sa croissance. Ils ont gonflé trop vite, ça se voit. Ils pendent, et franchement, ce n’est pas joli. Pas fermes, pas ronds comme ils devraient l’être. Personne ne peut aimer ça…
Il parle avec assurance, comme s’il énonçait une vérité universelle. Comme si le corps de Virginie était un sujet d’analyse froide, un simple assemblage de défauts à énumérer.
Je l’écoute en silence, une boule se formant dans mon estomac. Il ne comprend pas. Il ne voit rien. Moi, j’ai vu autre chose.
J’ai vu la douceur de sa peau, la manière dont la lumière caressait ses formes, les frissons qui parcouraient son corps. J’ai vu la sensualité dans chaque détail, dans chaque courbe naturelle, dans chaque trace laissée par le temps et la vie. J’ai vu une beauté qui lui échappe, une féminité authentique, loin des jugements creux et des standards qu’il semble vénérer.
Arthur parle encore, mais je ne l’écoute plus. Moi, Virginie me plaît. Son corps me plaît, tel qu’il est.
Après un moment de silence lourd, Arthur se lève soudainement du canapé, brisant l’immobilité de la pièce. Il ajuste machinalement sa veste, comme s’il cherchait à se débarrasser de la tension palpable qui plane entre nous. Puis, avec une légèreté presque déplacée, il lance :
— Je vais sortir, j’ai des copains qui m’attendent. Virginie ne m’a pas demandé de rester, alors…
Et sans même un regard vers moi, il prend la porte. Aucun au revoir, aucune excuse. Rien. Il part sans un mot de plus, comme si la conversation ne méritait pas même de se conclure. Je reste là, figé dans une sorte de stupeur, incapable de comprendre ce qui vient de se passer. Son départ, si brusque, m’étonne, mais dans un coin de ma tête, je sais qu’il ne voulait pas être là. Pas maintenant. Il préfère fuir, sortir, comme si cette tension avec Virginie était trop lourde à porter pour lui. Il a pris la porte comme on évite un problème, sans jamais en faire face.
Lorsque la porte se referme derrière Arthur, un silence pesant s’installe dans l’appartement. Je suis seul dans le salon, et c’est à cet instant-là que Virginie revient, les yeux rouges, ses traits marqués par les larmes. Son visage est dévasté, un éclat de douleur dans ses yeux que je n’avais jamais vu auparavant. Elle entre dans la pièce, sans même me regarder, puis se fige en me voyant.
— J’ai tout entendu… murmure-t-elle.
Sa voix est calme, presque trop, mais ses yeux trahissent la blessure encore vive. Elle garde la tête haute, mais je perçois cette fragilité sous la surface, cette douleur sourde qu’elle refuse de laisser éclater.
— Ne l’écoute pas, dis-je aussitôt, cherchant les bons mots, ceux qui apaisent, qui réparent. Il ne sait pas de quoi il parle.
Elle esquisse un sourire amer.
— Peut-être qu’il dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas…
— Non. Il dit tout haut ce que des idiots pensent.
Elle relève les yeux vers moi, cherchant à lire la sincérité dans mon regard. J’aimerais pouvoir effacer en un instant ce qu’elle ressent, balayer d’un mot ses doutes et son mal-être, mais je sais que ce n’est pas si simple. Alors, je fais ce que je peux.
— Tu es belle, Virginie. Comme tu es.
Elle ne répond pas tout de suite, mais quelque chose semble s’adoucir en elle. Puis, alors que je m’apprête à partir pour lui laisser un peu de répit, elle m’arrête d’un geste, attrapant doucement mon poignet.
— Reste encore un peu… s’il te plaît.
Il y a dans sa voix une requête que je ne peux ignorer. Un besoin d’être vue, d’être comprise.
Elle inspire profondément, puis, lentement, défait à nouveau son peignoir. Le tissu glisse sur ses épaules, dévoilant sa peau, son corps qu’elle me livre sans barrière cette fois.
— Regarde-moi… comme à l’hôpital.
Son regard plonge dans le mien, cherchant une vérité, une confirmation. Elle ne veut pas seulement être rassurée par des mots. Elle veut être vue, réellement. Acceptée.
Alors, je la regarde. Pas avec la froideur d’un observateur distant, mais avec toute l’attention qu’elle mérite. Je la contemple comme elle est, avec la tendresse et l’admiration qu’elle refuse encore d’avoir pour elle-même.
Un silence s’étire entre nous, chargé de quelque chose de nouveau. Une chaleur diffuse, une tension qui s’installe doucement. Puis, dans un souffle, elle murmure :
— J’ai envie de toi…
Sa propre voix semble la surprendre, comme si elle découvrait ce désir au moment même où elle le formulait. Son regard s’accroche au mien, incertain mais brûlant.
— J’ai envie que tu me touches… mais pas juste pour me réconforter.
Elle fait un pas vers moi, pose une main sur ma nuque, son pouce effleurant ma peau. Elle hésite, cherche ses mots, puis finit par lâcher, dans un souffle à peine audible :
— Je veux que tu me fasses l’amour.
Elle inspire profondément, comme si elle n’était pas certaine d’avoir le droit de demander cela.
— Je veux le sentir. Te sentir. Oublier tout le reste, oublier ce qu’il a dit, oublier ce que je pensais savoir sur moi-même.
Sa sincérité me bouleverse. Ce n’est pas qu’un simple désir charnel, c’est plus profond que ça. Elle veut se réapproprier son corps, retrouver confiance en elle à travers mes mains, à travers mon regard. Elle ne veut plus se cacher.
Alors, je m’approche, doucement, et laisse mes doigts effleurer sa peau avec cette même admiration qui brûle en moi depuis le début. Elle frissonne sous mon toucher, s’abandonne peu à peu, m’offre ce qu’elle n’a jamais osé donner à quelqu’un d’autre.
Et cette nuit-là, ce n’est pas seulement son corps que je découvre, mais tout ce qu’elle est. Chaque frisson, chaque soupir, chaque hésitation.
Dans l’intimité de cette chambre, il ne reste plus de doutes, plus de jugements, plus de peurs. Il n’y a qu’elle et moi.
Et c’est tout ce qui compte.
À partir de ce jour-là, tout a basculé. Nous sommes devenus amants, complices dans le secret, trouvant dans l'ombre des moments volés pour nous retrouver. Chaque rendez-vous était un prétexte pour explorer nos désirs, nos corps cherchant toujours plus à se satisfaire, à se redécouvrir avec une intensité dévorante. Chaque caresse, chaque regard échangé en cachette nourrissait cette passion naissante, à la fois interdite et irrésistible.
Mais cette parenthèse clandestine n'a pas duré éternellement. L'ardeur de notre relation a éclipsé tout le reste, rendant impossible de continuer à feindre. Peu à peu, l'évidence s'est imposée : il nous fallait plus. Alors, nous avons choisi de tout quitter, de briser nos attaches, afin de vivre cette passion pleinement, librement, sans retenue ni secret. C'était un saut dans l'inconnu, mais c'était nous, ensemble, consumés par ce feu qui refusait de s'éteindre.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Quel ovni! Histoire remplie de sentiments. Le début de la passion est palpable. Tout est dans le ressenti. Aucune vulgarité. De la douceur. Un chef-d’œuvre. Bravo!

Histoire Erotique
Très belle suite ou une femme méprisée et diminuée par un compagnon matcho et crétin se reapproprie son corps et laisse aller ses besoins d’amour pur et de sexualité. La tension entre les 2 protagonistes est palpable bravo à cet homme attentif aux demandes et espérances de sa partenaire. Daniel



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