Quelques chose de bleu, d’emprunté et du stupre (1)
Récit érotique écrit par Stan23JR [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-08-2023 dans la catégorie Plus on est
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Quelques chose de bleu, d’emprunté et du stupre (1)
Quelques choses de bleu, d’emprunté et du stupre
23 Juin 2023 (Château de Talspitze) a environ 30 km de Colmar
Avant d’arriver à ces premiers jours d’été où Béa et Cal pourraient enfin s’unir pour la vie, le chemin était encore long et les taches à accomplir innombrables.
Cela commença par un moment compliqué pour Béa avec, à la mi-décembre, un entretien avec le commandant Dulay et l’Agent Rodrigue pour connaître les suites de l’affaire Spittrain. Cal était présent lui aussi et sa présence fut bien utile pour soutenir une Béa qui venait d’apprendre que le procureur général allait demander trente ans de réclusion contre son père et son frère, notamment par rapport aux motifs d’intelligence avec une puissance étrangère.
Jusque-là les actions des deux Dumarais dirigés contre l’entreprise semblaient tout droit sortis d’un roman d’espionnage, mais là c’était du concret. Si la cour d’assises suivait le réquisitoire du procureur général lors du procès de l’automne prochain, Antoine Dumarais terminerait vraisemblablement sa vie en prison. C’était dur pour Béa : certes, elle avait ses tantes mais c’était les derniers membres de sa famille directe.
Cal lui tint la main tout le long et serra un peu plus fort sa main par moment pour lui rappeler que, lui, serait toujours là. Le regard qu’elle lui renvoya valait tout l’or du monde. Par contre sa voix ne fut pas tremblotante ni hésitante quand elle demanda ce qu’il en était pour tous ceux qui avait participé à cette opération déjouée. Le commandant sortit alors un très épais dossier et commença à lui expliquer : ils accueillirent avec soulagement la condamnation à la perpétuité incompressible de Matt Le Garrec en Thaïlande pour ses actes de pédophilie notamment ; ils apprirent aussi que Chen avait été rattrapé par la justice de son pays et serait jugé par le Tribunal du Peuple pour divers crimes financiers au détriment de l’État chinois. Par ailleurs sa déchéance avait provoqué la chute du Premier ministre lors du dernier Congrès du Parti Communiste chinois. To avait été abattu par la police hong-kongaise lors d’une opération contre la Triade ; Fedor Fedorov, lui, était encore là, protégé notamment par son mentor Medvedev. Sa fille Aleksandra avait déjà oublié Antonin : la semaine qui suivit son arrestation, elle s’affichait déjà au bras d’un homme d’affaires australien a Dubaï.
Par contre tous les oligarques n’était pas aussi bien protégés : deux d’entre eux (Ustyagov et Bazarov) avaient probablement été victimes d’un suicide assisté de la part du FSB. Ustyagov avait notamment été retrouvé pendu dans une de ses datchas de Sotchi. La dernière fois qu’on avait eu des nouvelles de Konstantin Kovalenko, il se trouvait en Ukraine à proximité de la ville de Bakhmout où avaient lieu des combats très violents pour la prise de la ville.
Cal voulait s’assurer qu’eux et leurs familles ne risquait rien. Nicklas les rassura en leur disant que leurs surveillances discrètes des derniers mois n’avaient rien détecté de leur côté et visiblement les Russes penchaient plus pour une trahison de Le Garrec. Au mot surveillance Béa et Cal tiquèrent un peu, craignant une fuite dans la presse, mais Nicklas les rassura : ceux qui s’en était chargé étaient des vrais pros et puis lui comme Rodrigue n’avait pas intérêt à voir des photos sortir dans la presse.
Ils étaient devenu des habitués de la maison du Pavillon Sully au même titre que Nina (Épisode N) qui était officiellement en couple désormais avec le commandant Dulay et Léa (Episode L) qui avait entamé une sex-story avec Rodrigue.
Quelques semaines après ce rendez-vous au siège de la DCRI, nos deux tourtereaux organisèrent leurs premiers Noël à Le Pecq en tant que couple fiancé. Ce fut deux superbes soirées en famille et entre ami(e)s. Ils en avaient aussi bien besoin car le début d’année fut bien éprouvant et chargé chez Spittrain. Béa avait décidé d’accélérer la restructuration du groupe pour tenter d’aller conquérir de nouveaux marchés et cela semblait porter ses fruits.
Les résultats d’exploitation n’avaient jamais été aussi hauts, le chiffre d’affaires avait bondi de 38 % et le bénéfice du groupe se situait à hauteur de plus de 8,5 millions d’euros. Ils venaient par ailleurs de remporter trois marchés potentiels : l’un d’eux se trouvait en Égypte et les deux autres en Malaisie et en Turquie. La confiance du personnel n’avait jamais été aussi grande, ils étaient très applaudis sur tout les sites de production où ils passaient : l’importante enveloppe de la participation aux bénéfices du groupe devait avoir été bénéfique à beaucoup de membres du groupe en cette période de forte inflation.
Ils se plongèrent énormément dans leur travail afin de porter au plus haut Spittrain, si bien que le CA leurs réitéra sa confiance à l’unanimité lors de la présentation des résultats financiers. Ce grand raout leurs rappela bien des souvenirs puisqu’il était organisé sur le même modèle que la soirée du 19 décembre 2019 qui avait acté le début de leur relation (Épisode B). La danse qu’ils partagèrent fut très émouvante.
Il fut bientôt temps aussi de progressivement préparer le mariage qu’ils avaient fixé pour le 23 juin 2023. Il aimait cette symbolique du chiffre 23. Le lieu fut particulièrement compliqué à déterminer. Il aurait pu l’organiser partout dans le monde, mais Béa tenait particulièrement à trouver un lieu qui parle à leur Histoire, un lieu où ils se sentiraient comme chez eux.
Et la Cal se souvint de leurs toutes premières vacances ensemble, il y a bien longtemps, c’était à six mois de la remise des diplômes. A l’époque, Cal venait encore de se faire plaquer, maintenant il savait pourquoi, Fabien le lui avait expliqué (Episode X).
Toute la bande devait venir passer les fêtes de fin d’année en Alsace du côté de chez Cal et pour diverses raisons, seule Béa avait pu venir. Il avait tenu à lui faire découvrir les merveilles du Haut-Rhin jusqu’à la frontière avec les Vosges, du Hohneck jusqu’au lac de la Lauch par-delà Sondernach et Metzeral. Elle se rappelait très bien de ces fameuses vacances : il avait eu l’air tellement malheureux au début des vacances et puis les jours passant, il avait retrouvé toute sa joie de vivre, il faisait de nouveau ses pitreries qui la faisaient tant rire. Elle pensait que c’était le retour auprès de ses parents, chez lui, qui lui avait redonné des couleurs. Cal lui répondit que pas seulement. C’était d’être pour la première fois seul avec elle, c’était là-bas après une bataille de boules de neige et en jouant comme des enfants à se rouler dans la neige avec elle qu’il avait pour la première fois réalisé qu’il la voyait bien plus que comme une amie. Elle était en couple à ce moment là alors il n’avait rien tenté de plus et puis ils étaient avant tout ami(e)s, c’était compliqué de passer à autre chose.
Béa le prit dans ses bras et le serra très fort. Elle lui dit en le regardant dans les yeux qu’elle aurait tant aimé être libre à cet instant-là car cet instant l’avait vraiment troublée. Elle avait été à deux doigts de l’embrasser à au moins deux reprises.Mais que maintenant il pouvait rattraper le temps perdu et que finalement elle ne regrettait rien. Car tout ce qui comptait c’était le moment présent.
Elle lui révéla que cette fameuse semaine avec lui, dans sa famille, elle s’était pour la première fois depuis la mort de sa mère sentie comme chez elle. Elle se sentait en paix et donc pour elle il n’y aurait pas meilleur endroit que dans la vallée alsacienne pour unir à jamais sa vie à celle de Cal. Le baiser qu’ils partagèrent ensuite fut d’une infinie tendresse, rien ne comptait plus que leur avenir ensemble.
Le choix du secteur fait, ils enchaînèrent les visites de domaines et de châteaux pour organiser le mariage mais un seul retint vraiment leur attention : le château de Talspitze (sommet de la vallée en Allemand). Il était situé à trois-quarts d’heure d’Hunawihr, à trente kilomètres au sud-Ouest de Colmar, sur le domaine du Parc Naturel Régional du Ballon des Vosges, en amont de la rivière Fecht.
Le lieu était magnifique et paisible, comme pour la base militaire de Cheylade (Episode Z), il était situé au sommet d’une colline après d’innombrables lacets. La forêt de très très hauts Mélèzes d’Alsace qui entourait le château et son domaine serait une très bonne barrière naturelle contre les paparazzis et les curieux. On voyait que le propriétaire aimait y organiser des mariages de grande classe, et le château était suffisamment vaste avec sa salle de bal qui faisait plus de 1000 mètres carrés (vingt mètres de large, quarante-cinq mètres de long et quatre mètres de haut), dans un style alsacien de grande classe avec notamment ses innombrables lustres en cristal de Baccarat.
Il était important aussi que le château et le domaine soient assez vastes pour héberger près de quatre cent invités sur au moins trois jours et là encore le propriétaire les rassura : le château qui était le domaine principal avait plus de cent cinquante chambres et une annexe avait été construite sur les dépendances du domaine et pouvait accueillir d’autres invités dans le même confort que dans le château. Il les rassura en évoquant l’anniversaire organisé sur le domaine par Jay-Z pour Beyonce : il y avait plus de quatre cent invités.
Mais ce qui marqua le plus nos deux tourtereaux fut le parc : le chemin de haies avec des alcôves par ci par là (parfaitement cachées avec des balancelles ombragées de grand luxe) allait vraiment donner envie à des couples ou pseudos couples de s’envoyer en l’air. Béa et Cal se regardèrent, tous deux pensaient à la même chose. Béa proposa même d’éclairer le parc le soir à la lanterne pour donner un côté encore plus intimiste, cela fit presque pouffer de rire notre Alsacien. Il ne manquait plus que la pancarte : « Baisez ici » pour compléter le tout. Par contre, Cal voyait, lui, la possibilité d’installer des mini-caméras un peu partout. Lui et sa future femme étant de gros voyeurs aussi, les soirées après mariage allaient être très drôles et chaudes.
Mais ce qu’ils trouvèrent au bout de l’allée de haies les émerveilla. Le propriétaire devait beaucoup aimer cette surprise car il se recula avant d’arriver et les laissa passer en premier. Devant eux se trouvait une sorte de Colisée en marbre blanc avec en son centre un autel sur une estrade, elle aussi en marbre avec de magnifiques tentures blanches transparentes.
La pureté de l’endroit et le romantisme qui s’en dégageait touchait au cœur de nos deux futures mariées.
Une ouverture au milieu des travées de marbre blanc laisser filtrer le soleil et, là encore, le propriétaire avait bien choisi l’horaire du rendez-vous, en début d’après-midi c’était pile le moment où le soleil passait à cet endroit. Elle donnait un éclat sur le marbre blanc et renforçait la vision enchanteresse qu’il avait sur la vallée du Munster et la rivière qui coulait en dessous. Pour nos deux fiancés, c’était l’endroit idéal et le regard qu’ils lancèrent au propriétaire des lieux lui fit comprendre qu’il avait tiré le gros lot.
Même si la dépense serait importante, ils n’avait pas l’intention de lésiner sur les moyens pour organiser l’un des jours les plus importants de leurs vies. La liste des invités fut une formalités pour eux : la famille, les amis, une quantité impressionnante d’amants ou de maîtresses (Cal connaissait ceux de Béa et vice-versa), quelques invités professionnels triée sur le volet.
Une règle d’or avait été édictée : pas de publication sur les réseaux sociaux. Ce serait le service de presse de Spittrain qui fournirait les photos qu’ils aurait le droit de publier ou alors si des photos devaient être postées, il faudrait l’accord préalable de leurs attachés de presse.
Entre début janvier et mi-mars, beaucoup de questions durent être tranchées : fleurs, plan de table, mobiliers supplémentaires, thème du mariage… Mais une des dernières questions à trancher était le menu qui se révéla bien compliqué dans la prise de décision. Ils furent notamment conseillés par Fabien, Agnès et Marine (Episode M).
Un peu comme le lieu, nos futurs mariés voulaient quelque chose qui leur ressemble, quelques choses de vraiment personnel et à ce jeu c’est Agnès qui se révéla la plus habile. Elle leur révéla avoir commencé sa carrière chez un traiteur qui était super doué pour déterminer le menu de mariage le plus adapté aux tourtereaux et à chaque fois il visait juste. Elle leur posa tout un tas de question sur leur histoire, leurs jeunesses, leurs centres d’intérêts mais aussi sur leurs vacances et tout un tas d’autres chose…Cal se demandait comment elle allait pouvoir s’en tirer avec tout cela.
Elle revint deux jours plus tard avec son époux et la traiteur pour leurs proposer un menu qui les enchanta. Le menu se présentait sous la forme d’un voyage et surtout un voyage gustatif dans la vie de Béa et Cal.
Le menu se présentait comme ceci :
Deux entrées successives (des petites portions) :
Un foie gras à l’alsacienne avec de la choucroute crue et ces patates (Pour rappeler les racines de Cal) suivi de Tortilla basco-béarnaise à l’Ossau-Iraty (là, c’était les racines béarnaises de Béa qui était mises en avant)
Toujours en petites portions, trois plats chauds :
Risotto Amarone avec du vin d’Amarone della Valpolicella (souvenir des vacances à Vérone)
De l’Ombre Chevalier au beurre à l’aneth et accompagné de ses écrevisses (souvenir des vacances en Suède).
Et enfin un Pho traditionnel vietnamien (souvenir des vacances sur l’île de Phu Quoc).
Pour le dessert, Agnès avait vraiment été originale en proposant en version gâteau de mariage, un Kouglof traditionnel alsacien mais avec de la vanille dans la pâte à kouglof et du rhum à la place du kirsch dans la sauce d’imbibage, ces deux ingrédients étant produits en Gascogne. Le but étant de présenter ce mélange entre les racines béarnaises de Béa et les racines alsaciennes de Cal. La version test que goutta notre couple était vraiment succulente.
Puis, sur la liste qu’ils s’étaient préparée, restait le choix de la robe de mariée et du costume du marié. Étonnamment, Béa et Cal se rendirent à Milan tous les deux pour se les faire sur mesure. Celle de Béa serait une confection de Stella en association avec une grande maison qui n’avais pas été révélée à Cal pour garder la surprise.
Concernant Cal (depuis les événements des épisodes I et J), il se faisait faire tout ses costumes sur mesure chez Ranieri par Angelo. Il s’y rendit en présence de ses quatre témoins : Rob, Franck, Fabien et Clément ainsi que de son père pour les essayages des costumes.
Les filles aussi seraient en force avec toutes les femmes des témoins du mariage. La plupart d’entre elles seraient demoiselles d’honneur dont une, Astrid, qui devait accoucher d’ici le mois de mai du premier enfant de Franck. Cal n'était pas peu fier de les avoir présentés (Épisode A). Sa mère aussi était des essayages, il savait que Béa y tenait énormément.
Cela devait être plus dur ce jour-là : elle devait encore plus que jamais sentir l’absence de sa maman, mais sa mère l’avait rassuré en lui disant qu’elle ferait ce qu’il faut pour que sa future femme se sente le plus à l’aise possible.
Angelo fit un super travail à partir du modèle 3D que Cal avait déjà fait. Le tailleur italien lui avait apporté ses conseils en direct, le résultat était fabuleux. Costume bleu royal à revers large avec boutons en nacre, chemise blanche avec boutons de manchette siglés B et C (c’était une petite surprise d’Angelo). Il lui en avait réservé d’autres, comme par exemple dans le mouchoir en soie blanc avec paisley bleu : il avait reproduit le sigle B et C à la manière D et G, le résultat était saisissant. L’arrière du col le surprit également avec leurs prénoms et la date du mariage écrit par transparence comme sur les maillots de football. La chaîne de poche en cristal Swarovski était du plus bel effet, la cravate en soie était bleu royal avec des pois blanc, enfin pour les chaussures c’était une commande spéciale chez Church’s. Il avait voulu reporter exactement le modèle qu’il avait porté ce fameux soir de décembre 2019, (Épisode B).
Tout ce petit monde se retrouva ensuite sur une des artères les plus importantes de Milan pour déguster un succulent osso-buco du chef Gianelli Fanzetti. Les questions fusèrent, c’était de bonne guerre que chacun des groupes cherche des indices mais pas une info ne filtra. Par contre Béa devait beaucoup aimer sa robe, elle était un peu sur son nuage. Stella avait du lui réserver quelques surprises aussi car elle semblait un peu émue lorsque le sujet fut abordé.
Néanmoins la préparation du mariage donna aussi des moments très cocasses : un dimanche de début avril après que Béa et Cal aient été aller superviser l’avancée des préparatifs du mariage au château de Talpitze en compagnie des parents de Cal, ils parlèrent du mariage car c’était Joseph et Aurore Liénard qui géraient le suivi quotidien puisque ils étaient à proximité. Une découverte de la maman de Cal, les embarrassa fortement.
- Calvin (il n’y avait que sa mère pour employer son nom en entier), j’ai reçu un coup de fil il y a deux jours d’un dénommé Giuseppe de chez P&S Italia (à cet intitulé, Cal jeta un regard gêné vers sa dulcinée qui, elle, rougissait déjà). Il dit qu’il doit livrer vingt-trois canapés Caméléon à plus de mille cinq cent euros pièce la location pour le mariage, continua sa mère. Je lui ai dis qu’il devait se tromper car en plus c’est prévu pour un jour après le mariage.
- Eh bien en fait, commença maladroitement Cal, en bafouillant et en se mélangeant les pinceaux devant une Béa rouge pivoine mais aussi hilare face aux explications désespérées de son homme et un Joseph qui lui aussi pouffait de rire en comprenant le pot aux roses.
- En fait pour le lendemain du mariage, enchaîna sa mère, c’est curieux fils, alors qu’on aura fait la fête durant deux jours. Je sais que vous avez beaucoup d’argent mais une journée de plus c’est quand même quatre vingt mille euros, sans parler du prix des canapés, et puis pourquoi vingt-trois ? Joseph et Béa pourquoi vous rigolez comme des idiots, qu’est-ce que je n’ai pas saisi ?
Finalement voyant son désarroi, son père tenta de venir à son secours :
- Chérie, je pense que Béa et Cal ont juste envie d’organiser une fête entre jeunes et puis ils ont la chance d’avoir les moyens. Ils ont travaillé très dur tu sais, donc ils ont envie d’en profiter au maximum, termina Joseph avec un clin d’œil à son fils qui le remercia d’un pouce levé.
- Tu as pensé à inviter tes cousins et cousines au moins, cela leurs fera tellement plaisir de partager encore une bonne soirée, rembraya sa mère.
Là, Cal leva les deux paumes en avant en guise de reddition. Une nouvelle fois Joseph intervint juste avant que Béa n’ait à le faire.
- Chérie, mon amour, on en reparlera un peu plus tard seul à seul, j’ai deux, trois petites choses à t’expliquer.
Et là, un éclair de compréhension passa devant les yeux d’Aurore qui passa par toutes les couleurs de l’arc en ciel pour s’arrêter au rouge :
- Calvin Augustin Francis Liénard, espèce de dépravé, je ne t’ai pas élevé comme cela, Seigneur ! Tempêta-t-elle.
Finalement tout rentra dans l’ordre même si Cal et Béa n'osèrent plus trop la regarder en face durant quelques jours.
En fait, nos deux fiancés avaient prévu une cérémonie de mariage en trois étapes et trois jours :
- Le vendredi : la répétition du mariage
- Le samedi : le mariage
- Le dimanche : deuxième jour de fête avec tout le monde avant que la majorité des invités ne reparte. Puis soixante-six des invités (les plus dépravés, comme dirait sa mère) en plus d’eux deux resteraient pour une soirée bien particulière, une sorte de jeu très original qu’avait imaginé Cal et Béa.
En effet, ils avaient tous reçu un mail crypté qui donnait accès à une appli qu’ils devraient télécharger. C’était une appli très spéciale qui déterminerait avec qui ils allaient s’envoyer en l’air ce soir-là dans la grande salle du château et selon quelle configuration. L’appli était configurée selon les inclinaisons de chacun. Il n’y aurait pas de combinaison gay, car personne dans leur entourage proche n'était homosexuel. Par contre, Stella n’aurait que des combinaisons lesbiennes. Certains auraient des propositions hétéro ou bisexuelles. Ils ne sauraient pas ce qui se cachait derrière les différents symboles (une clef, un arbre, un jeu d’échec…) : ce pouvait être une partie à deux, à trois où même a quatre et plus. Par contre Robbie et Quinn n’auraient pas les mêmes combinaisons évidemment. Manon et Pauline ainsi que Fabien et ses frères pouvaient tout à fait se retrouver dans les combinaisons à plusieurs.
La dernière étape avant le mariage était l’enterrement de vie de garçon et de vie de jeune fille et pour une question de praticité, il avait été décidé de l’organiser dans la foulée du choix du choix du costume et de la robe à Milan, comme la plupart des invités étaient déjà sur place.
Là, en l’occurrence c'était plutôt l’après- fête qui était fameuse même si la fête en elle-même était particulièrement intéressante. De nombreuses activités seraient organisées en extérieur mais la fin de soirée le serait à l’hôtel La Madonnina, un peu à l’extérieur de la ville lombarde. Ils avaient privatisés deux ailes de l’hôtel et bien évidemment, dans deux zones totalement opposées, du fait de leur célébrité : une fin de soirée en night-club ou autres joyeuseries terminerait vite dans la presse people.
Ses témoins s’étaient surpassés avec pour commencer la journée : une séance de course sur piste dans de véritables bolides sur le circuit de Monza ; apparemment Stella connaît bien le directeur du circuit.
Ils laissèrent bien Cal savourer son dîner dans l’un des meilleures restaurants de la ville car la suite serait moins ragoûtante. Après l’avoir attaché en rentrant à l’hôtel, il se retrouva coincé dans le fauteuil. Cal pensa que c’était l’heure de la Strip-teaseuse même si l’horaire (21h34) lui semblait un peu tôt. Il déchanta bien vite. En effet, « ses chers amis » et même son père et son oncle avaient décidé que, comme il allait se marier, son palais devait être préparé aux bizarreries que sa femme lui préparerait, ils avaient savamment préparé leurs mixtures dégueulasses, et tout y était passé.De l’huile de foie de morue mélangée à du sirop d’érable en passant par le foie gras accompagné par une quantité astronomique de sauce de poisson. Le mélange poivron, piment de Cayenne, piment rouge en morceau et wasabi lui arracha une bonne partie de sa langue et de son nez.
Il passa une partie de l’heure suivante aux toilettes et quand il revint, trois jeunes femmes (une brune, une blonde et une rousse) habillées de différentes façons l’attendaient devant un parterre d’invités déchaînés.
La brune, qui s’appelait Adèle, était habillée en étudiante, la rousse dont le prénom était Rose portait une tenue de working-girl et enfin la blonde, dont le prénom était Capucine, avait une belle robe de soirée dos nu, avec un beau décolleté, la fente sur le côté de sa robe permettait de voir l’attache du porte-jarretelles et le bas.
Le but était de présenter Béa selon les différents aspects de la vie qu’avait connu Cal.
Le numéro était très intéressant et très chaud aussi. Il eut droit à tout : de la table dance quand Adèle se mit à danser sur le table tout en retirant sa tenue d’étudiante, du pôle dance avec la barre qu’elles avaient apportée. A cette occasion il découvrit que Rose avait dû être gymnaste car c’était impossible avec la gravité de faire ce qu’elle faisait. Capucine lui offrit un bon lapdance, il resta très pro même si elle lui mit sa main sur ses seins nus.
Il eut même la surprise de découvrir qu’Adèle savait faire du Tassel Dance : c’était un classique du strip-tease des années 50, il s’agissait de faire faire une rotation inversée aux deux seins. Ce numéro finit par se faire totalement lâcher tonton Martin qui n’hésita pas à lécher les seins que lui tendait Adèle. Et là cela dégénéra quelques peu : les filles n'étaient pas farouches et cela devait faire partie des éventuels extras car aussitôt après elle attrapa son oncle par la nuque, le remonta et l’embrassa à pleine bouche.
Cal appréciait le spectacle mais il était bien moins chaud que certains de ses invités alors, bon joueur, il laissa la place. Les choses allèrent à une vitesse folle, en moins de cinq minutes : Rose se retrouva sur le canapé les jambes autour du cou de Richard (le mari d’Esther, Épisode E) qui lui dévorait le bourgeon pendant qu’elle suçait la bonne queue d’André (le mari de Rachel, épisode R). Tonton Martin, lui, avait déjà embroché Adèle qui rebondissait sur ses genoux et son membre tout en tentant de sucer les bites que lui tendaient Robbie et Aurélien (l’un des frères de Fabien).
Un bon attroupement se formait déjà autour de la blonde Capucine. Cinq gars (Rory le petit-ami de Vera, Épisode V, Franck, Andrea le mari de Jana, Épisode J, Randall le mari de Gemma, Épisode G et Javier l’ancien adjoint de Cal) se faisaient sucer ou branler par la blonde.
Cal, lui, s’était installé au bar avec son père et quatorze des invités de la soirée mais certains n’allaient pas rester, étant déjà très chauds. Les strip-teaseuses allaient en voir défiler des bites. Cal, lui, était sidéré par son oncle qui déjà sodomisait Adèle par derrière pendant qu’elle continuait de sucer Rob et Aurélien ainsi que Francis et Michael le second frère de Fabien qui s’était ajouté à la petite bande.
- Il a toujours autant la pêche ton oncle, commença le père de Cal, je me rappelle de certaines soirées étudiantes à l’Université de Strasbourg ou encore avec ta mère et ta marraine.
- Quoiiii ? Éructa Cal qui faillit s’étouffer avec son Martini, toi ? Maman ? Avec Parrain et Marraine ? Beurkkk !!!
- Fiston, n’allons pas nous mentir, tu es comme nous, très libéré côté sexe et je pense que ta future femme est pareille si j’ai bien compris ce que vous prévoyez pour l’après mariage. Par ailleurs ta mère a eu une réaction outragée pour donner le change devant vous mais crois moi c’est pas la dernière pour s’amuser. Je me demande combien de temps elle va tenir s'il y a de beaux mâles à l’enterrement de vie de jeune fille de ta femme.
- Ok ok j’ai compris, oui je capitule, on est comme vous mais je ne veux rien entendre de plus, c’est assez traumatisant comme ça ! Je t’avouerai que l’image que j’ai devant moi me laisse largement de quoi imaginer ce que pouvaient être vos soirées.
En effet, Adèle prenait maintenant vraiment très cher, prise en double entre tonton Martin et Aurélien sauf qu’ils étaient désormais trois devant elle a se faire sucer, ils avaient été rejoints par Travis Bishop (Épisode M).
De l’autre côté de la pièce, sur le lit de la suite, Rose était assise sur la virilité d’André pendant que Richard lui cassait le cul. Par ailleurs heureusement que le lit avait un bon sommier car Nicklas le compagnon de Nina (Épisode N) et Pierre-Emile le maître de Dana (épisode D), étaient montés sur le lit et se faisaient sucer en même temps par la rousse : sa mâchoire était écartée au maximum, on avait du mal à entendre ses cris de jouissance.
Par contre on n'entendait plus du tout les cris de Capucine sur la table de billard en amazone inversée, la tête renversée en arrière pendant dans le vide avec deux bites dans la bouche (Randall et Javier). Franck lui défonçait la chatte pendant que Rory en dessous profitait de son fondement. Andrea lui tétait tranquillement le sein droit en attendant son tour. Babacar, l’apprenti de Fabien en faisait de même de l’autre côté.
Seul Alex, Clément, Rachid, Yannick (le banquier, Episode N), Rodrigue, Fabien, Nils le mari de Sacha (Episode S) et Wes l’époux de Tamira (Episode T) n'étaient pas encore aller tremper leurs biscuits en dehors de Cal et son père. Ils sirotaient leurs verres en attendant leur tour.
Au bout d’une demi-heure, alors que cela continuait à baiser, Cal décida d’aller se promener dans l’autre aile pour voir comment les choses se passaient et jouer les curieux. Il expliqua à son père et à ceux qui étaient encore au bar ce qu’il allait faire. Son père lui dit d’aller attendre Béa directement dans sa chambre car il ne voudrait sûrement pas voir sa mère à quatre pattes baisée par un des strip-teaseurs. C’est donc avec cette vision d’horreur qu’il sortit alors qu’il voyait son père se préparer à rejoindre son frère auprès d’Adèle.
Il descendit dans le lobby mais écouta un peu au bout du couloir et se dit qu’heureusement qu’il avait privatisé toute cette aile car on entendait clairement et distinctement les halètements et les cris de jouissance. Cela devait être pareil chez les filles.
Il passa par le lobby, soudoya l’employé de nuit pour obtenir la clé de la chambre de sa future épouse mais par acquis de conscience ce dernier vérifia quand même le registre. L’hôtel ne voulait pas non plus se retrouver avec une histoire de viol sur les bras. Il put donc lui remette les clés puis Cal s’arrêta au desk juste avant de rejoindre les ascenseurs, il avait une petite idée. La boutique vendait notamment des jouets pour enfants du type brouilleur de voix (il allait se retrouver avec la voix de Dark Vador sans parler du déguisement d’Action Man).
Il monta à leur étage et dès la sortie de l’ascenseur, les mêmes halètements que dans son aile étaient aussi perceptibles. Il se retrouva devant les agents de sécurité qu’ils avaient loués pour, qui se mirent presque au garde à vous en le voyant. Mais au décompte, Cal vit qu’il en manquait trois sur les cinq et les deux présents avaient l’air épuisés comme s'ils avaient couru un marathon. Il s’adressa à eux en italien :
- Alors messieurs comment se passe la soirée ? C’est calme dit-il avec un clin d’œil, ce qui les rassura
- Oui monsieur tout se passe bien, nous veillons que personne qui n’a rien à faire à cet étage ne puisse venir. Par contre pour les bruits on ne peut rien faire alors qu’un nouveau cri s’était fait entendre. Là, Cal reconnut la voix de Rachel (elle s’amusait autant que son époux on dirait).
- Elle vous ont essorés ? poursuivit-il en désignant leurs entre-jambes.
- Oui Monsieur, elles sont insatiables, lui répondit le deuxième vigile. Les trois strip-teaseurs y sont encore, plus trois des nôtres qui ont monté la garde en début de soirée.
- Est-ce que ma future épouse est encore dans la pièce principale ? Puis voyant qu’ils se crispaient un peu il enchaîna : rassurez-vous je n'ai rien contre le fait que ma femme s’amuse, c’est même l’objectif d’un enterrement de vie de jeune fille.
Le premier vigile lui répondit :
- Eh bien en fait madame a beaucoup regardé et beaucoup encouragé, mais elle vient de se retirer dans sa suite il y a à peu près vingt minutes, seule.
- Eh bien c’est parfait tout cela, je vais donc lui faire une petite surprise tout en enfilant son costume d’Action Man avec la cagoule. S’il vous reste des forces quand vos collègues reviendront, retournez en profiter : ces femmes ne demandent que cela ce soir, d’autant que leurs époux s’amusent très bien eux aussi. Tiens, j’y pense, dites à vos collègues d’aller relever l’équipe de l’autre aile qui aimerait un peu s’amuser aussi je pense.
C’est donc sur ces recommandations qu’il se dirigea vers l’extrémité du couloir de l’aile Sud de l’hôtel, celui qui donnait sur le parc. Il passa doucement la carte dans le lecteur et pénétra dans la suite de sa future femme. Elle ne semblait pas être dans le salon. Il avança à pas de loup et regarda au niveau du couloir qui donnait vers la chambre. La lumière filtrait de la salle de bain. Il se plaça de biais au niveau de l’entrebâillement de la porte et ce qu’il vit l’excita au plus haut point.
Béa dans une lingerie qu’il ne connaissait pas, un modèle rouge de chez Rittrani Milano avec redresse-sein, laissant bien voir ses beaux tétons, tanga en dentelle et déshabillé, le tout sur une paire de mules. Elle était en train de se doigter avec son gode doté d’un bon calibre. Cela avait dû être aussi chaud chez les femmes que chez les hommes, par moment on entendait encore un cri de plaisir ci et là.
Cal décida qu’il était temps d’entrer en scène. Il vérifia que sa cagoule protégeait bien son visage et sortit le pistolet factice qu’il avait acheté, poussa la porte et prononça en italien, la voix déformée :
- Bouge plus salope, tu retires ton gode et tu te mets à genoux, je vais te montrer ce que c’est une queue bien membrée en chair et en os.
Béa sursauta et retira prestement son gode qu’elle laissa tomber au sol avant de se mettre à genoux tout en levant les mains en l’air et en s’exclamant :
- S’il vous plaît ne me faites aucun mal, je vais bientôt me marier, je serai une gentille fille bien docile, je ferai ce que vous voudrez.
- Un peu que tu vas être gentille ma jolie lui rétorqua-t.il, T’inquiète je vais bien te préparer pour ta nuit de noce avec mon beau python dont même Rocco est jaloux (il s’y croyait un peu), tu vas voir ce que c’est une bite d’homme.
Et ni une, ni deux, il l’enfourna à fond dans sa petite bouche tout en collant sa tête contre le marbre du lavabo. Il bougea super vite sa pine, histoire qu’elle n’ait pas le temps de discerner que c’était son futur mari.
Il l’obligea à de longues gorges profondes où il avait l’impression de toucher sa glotte, il sentait la longueur de son vit dans sa gorge par en dessous. Elle salivait à mort, il avait la main sur l’arrière de son crâne mais elle avait pas besoin de ça pour le sucer à fond. Il en rajoutait un peu en ressortant pour mieux la biffler avec puis en la réenfournant toujours plus vite. A chaque fois elle ouvrait la bouche en grand avec la langue bien sortie, quelle salope !
Il prenait son pied à la brutaliser un peu pour son plus grand plaisir mais il lui en fallait plus alors il l’attrapa par les cheveux (tout en faisant attention à ne pas arracher de grappe de cheveux au passage) et la traîna jusqu’à l’entrée du salon où il la poussa en avant. Son cul se retrouva en buse, bien relevé vers le haut. Il se déchaussa et l’embrocha directement par le rectum, son cri se perdit dans l’épaisseur du tapis. Il la sodomisa directement avec force et rudesse tout en lui claquant les fesses et en la traitant de tous les noms. Il alla même jusqu’à poser son pied sur le côté de son visage (il était à fond dans son rôle) et pour être au fond, là il était au fond dans son cul.
Ses cris étaient toujours un peu inaudibles mais on finit par bien les entendre quand il la releva pour mieux l’enculer contre la baie vitrée. Sa tête claquait contre le carreau sous ces énormes coups de boutoir, il attrapa ses deux mains et tira ces deux bras en arrière tout en continuant à la besogner par le cul qui était rougi par ces claques de tout a l’heure et par le frottement avec son pubis. Il n’y allait pas de main morte mais il commençait à manquer de force, il s’assit alors sur le bord du canapé et l’obligea à le chevaucher en amazone inversée.
Il savourait le spectacle de ses belles fesses rebondissant sur son membre turgescent, elle prenait manifestement beaucoup de plaisir ainsi qu’aux claques qu’il lui assénait sur les fesses. Son troisième orgasme à elle finit par provoquer le sien. Elle le sentit car Béa se plaça à genoux entre ses jambes écartées et le branla à fond tout en lui donnant des coups de langue par ci par là si bien qu’il craqua et lui balança la sauce qui tomba partout sur son visage et ses lèvres. Il était au paradis quand elle s’adressa à lui :
- Alors mon chéri, j’ai été bien docile ?
23 Juin 2023 (Château de Talspitze) a environ 30 km de Colmar
Avant d’arriver à ces premiers jours d’été où Béa et Cal pourraient enfin s’unir pour la vie, le chemin était encore long et les taches à accomplir innombrables.
Cela commença par un moment compliqué pour Béa avec, à la mi-décembre, un entretien avec le commandant Dulay et l’Agent Rodrigue pour connaître les suites de l’affaire Spittrain. Cal était présent lui aussi et sa présence fut bien utile pour soutenir une Béa qui venait d’apprendre que le procureur général allait demander trente ans de réclusion contre son père et son frère, notamment par rapport aux motifs d’intelligence avec une puissance étrangère.
Jusque-là les actions des deux Dumarais dirigés contre l’entreprise semblaient tout droit sortis d’un roman d’espionnage, mais là c’était du concret. Si la cour d’assises suivait le réquisitoire du procureur général lors du procès de l’automne prochain, Antoine Dumarais terminerait vraisemblablement sa vie en prison. C’était dur pour Béa : certes, elle avait ses tantes mais c’était les derniers membres de sa famille directe.
Cal lui tint la main tout le long et serra un peu plus fort sa main par moment pour lui rappeler que, lui, serait toujours là. Le regard qu’elle lui renvoya valait tout l’or du monde. Par contre sa voix ne fut pas tremblotante ni hésitante quand elle demanda ce qu’il en était pour tous ceux qui avait participé à cette opération déjouée. Le commandant sortit alors un très épais dossier et commença à lui expliquer : ils accueillirent avec soulagement la condamnation à la perpétuité incompressible de Matt Le Garrec en Thaïlande pour ses actes de pédophilie notamment ; ils apprirent aussi que Chen avait été rattrapé par la justice de son pays et serait jugé par le Tribunal du Peuple pour divers crimes financiers au détriment de l’État chinois. Par ailleurs sa déchéance avait provoqué la chute du Premier ministre lors du dernier Congrès du Parti Communiste chinois. To avait été abattu par la police hong-kongaise lors d’une opération contre la Triade ; Fedor Fedorov, lui, était encore là, protégé notamment par son mentor Medvedev. Sa fille Aleksandra avait déjà oublié Antonin : la semaine qui suivit son arrestation, elle s’affichait déjà au bras d’un homme d’affaires australien a Dubaï.
Par contre tous les oligarques n’était pas aussi bien protégés : deux d’entre eux (Ustyagov et Bazarov) avaient probablement été victimes d’un suicide assisté de la part du FSB. Ustyagov avait notamment été retrouvé pendu dans une de ses datchas de Sotchi. La dernière fois qu’on avait eu des nouvelles de Konstantin Kovalenko, il se trouvait en Ukraine à proximité de la ville de Bakhmout où avaient lieu des combats très violents pour la prise de la ville.
Cal voulait s’assurer qu’eux et leurs familles ne risquait rien. Nicklas les rassura en leur disant que leurs surveillances discrètes des derniers mois n’avaient rien détecté de leur côté et visiblement les Russes penchaient plus pour une trahison de Le Garrec. Au mot surveillance Béa et Cal tiquèrent un peu, craignant une fuite dans la presse, mais Nicklas les rassura : ceux qui s’en était chargé étaient des vrais pros et puis lui comme Rodrigue n’avait pas intérêt à voir des photos sortir dans la presse.
Ils étaient devenu des habitués de la maison du Pavillon Sully au même titre que Nina (Épisode N) qui était officiellement en couple désormais avec le commandant Dulay et Léa (Episode L) qui avait entamé une sex-story avec Rodrigue.
Quelques semaines après ce rendez-vous au siège de la DCRI, nos deux tourtereaux organisèrent leurs premiers Noël à Le Pecq en tant que couple fiancé. Ce fut deux superbes soirées en famille et entre ami(e)s. Ils en avaient aussi bien besoin car le début d’année fut bien éprouvant et chargé chez Spittrain. Béa avait décidé d’accélérer la restructuration du groupe pour tenter d’aller conquérir de nouveaux marchés et cela semblait porter ses fruits.
Les résultats d’exploitation n’avaient jamais été aussi hauts, le chiffre d’affaires avait bondi de 38 % et le bénéfice du groupe se situait à hauteur de plus de 8,5 millions d’euros. Ils venaient par ailleurs de remporter trois marchés potentiels : l’un d’eux se trouvait en Égypte et les deux autres en Malaisie et en Turquie. La confiance du personnel n’avait jamais été aussi grande, ils étaient très applaudis sur tout les sites de production où ils passaient : l’importante enveloppe de la participation aux bénéfices du groupe devait avoir été bénéfique à beaucoup de membres du groupe en cette période de forte inflation.
Ils se plongèrent énormément dans leur travail afin de porter au plus haut Spittrain, si bien que le CA leurs réitéra sa confiance à l’unanimité lors de la présentation des résultats financiers. Ce grand raout leurs rappela bien des souvenirs puisqu’il était organisé sur le même modèle que la soirée du 19 décembre 2019 qui avait acté le début de leur relation (Épisode B). La danse qu’ils partagèrent fut très émouvante.
Il fut bientôt temps aussi de progressivement préparer le mariage qu’ils avaient fixé pour le 23 juin 2023. Il aimait cette symbolique du chiffre 23. Le lieu fut particulièrement compliqué à déterminer. Il aurait pu l’organiser partout dans le monde, mais Béa tenait particulièrement à trouver un lieu qui parle à leur Histoire, un lieu où ils se sentiraient comme chez eux.
Et la Cal se souvint de leurs toutes premières vacances ensemble, il y a bien longtemps, c’était à six mois de la remise des diplômes. A l’époque, Cal venait encore de se faire plaquer, maintenant il savait pourquoi, Fabien le lui avait expliqué (Episode X).
Toute la bande devait venir passer les fêtes de fin d’année en Alsace du côté de chez Cal et pour diverses raisons, seule Béa avait pu venir. Il avait tenu à lui faire découvrir les merveilles du Haut-Rhin jusqu’à la frontière avec les Vosges, du Hohneck jusqu’au lac de la Lauch par-delà Sondernach et Metzeral. Elle se rappelait très bien de ces fameuses vacances : il avait eu l’air tellement malheureux au début des vacances et puis les jours passant, il avait retrouvé toute sa joie de vivre, il faisait de nouveau ses pitreries qui la faisaient tant rire. Elle pensait que c’était le retour auprès de ses parents, chez lui, qui lui avait redonné des couleurs. Cal lui répondit que pas seulement. C’était d’être pour la première fois seul avec elle, c’était là-bas après une bataille de boules de neige et en jouant comme des enfants à se rouler dans la neige avec elle qu’il avait pour la première fois réalisé qu’il la voyait bien plus que comme une amie. Elle était en couple à ce moment là alors il n’avait rien tenté de plus et puis ils étaient avant tout ami(e)s, c’était compliqué de passer à autre chose.
Béa le prit dans ses bras et le serra très fort. Elle lui dit en le regardant dans les yeux qu’elle aurait tant aimé être libre à cet instant-là car cet instant l’avait vraiment troublée. Elle avait été à deux doigts de l’embrasser à au moins deux reprises.Mais que maintenant il pouvait rattraper le temps perdu et que finalement elle ne regrettait rien. Car tout ce qui comptait c’était le moment présent.
Elle lui révéla que cette fameuse semaine avec lui, dans sa famille, elle s’était pour la première fois depuis la mort de sa mère sentie comme chez elle. Elle se sentait en paix et donc pour elle il n’y aurait pas meilleur endroit que dans la vallée alsacienne pour unir à jamais sa vie à celle de Cal. Le baiser qu’ils partagèrent ensuite fut d’une infinie tendresse, rien ne comptait plus que leur avenir ensemble.
Le choix du secteur fait, ils enchaînèrent les visites de domaines et de châteaux pour organiser le mariage mais un seul retint vraiment leur attention : le château de Talspitze (sommet de la vallée en Allemand). Il était situé à trois-quarts d’heure d’Hunawihr, à trente kilomètres au sud-Ouest de Colmar, sur le domaine du Parc Naturel Régional du Ballon des Vosges, en amont de la rivière Fecht.
Le lieu était magnifique et paisible, comme pour la base militaire de Cheylade (Episode Z), il était situé au sommet d’une colline après d’innombrables lacets. La forêt de très très hauts Mélèzes d’Alsace qui entourait le château et son domaine serait une très bonne barrière naturelle contre les paparazzis et les curieux. On voyait que le propriétaire aimait y organiser des mariages de grande classe, et le château était suffisamment vaste avec sa salle de bal qui faisait plus de 1000 mètres carrés (vingt mètres de large, quarante-cinq mètres de long et quatre mètres de haut), dans un style alsacien de grande classe avec notamment ses innombrables lustres en cristal de Baccarat.
Il était important aussi que le château et le domaine soient assez vastes pour héberger près de quatre cent invités sur au moins trois jours et là encore le propriétaire les rassura : le château qui était le domaine principal avait plus de cent cinquante chambres et une annexe avait été construite sur les dépendances du domaine et pouvait accueillir d’autres invités dans le même confort que dans le château. Il les rassura en évoquant l’anniversaire organisé sur le domaine par Jay-Z pour Beyonce : il y avait plus de quatre cent invités.
Mais ce qui marqua le plus nos deux tourtereaux fut le parc : le chemin de haies avec des alcôves par ci par là (parfaitement cachées avec des balancelles ombragées de grand luxe) allait vraiment donner envie à des couples ou pseudos couples de s’envoyer en l’air. Béa et Cal se regardèrent, tous deux pensaient à la même chose. Béa proposa même d’éclairer le parc le soir à la lanterne pour donner un côté encore plus intimiste, cela fit presque pouffer de rire notre Alsacien. Il ne manquait plus que la pancarte : « Baisez ici » pour compléter le tout. Par contre, Cal voyait, lui, la possibilité d’installer des mini-caméras un peu partout. Lui et sa future femme étant de gros voyeurs aussi, les soirées après mariage allaient être très drôles et chaudes.
Mais ce qu’ils trouvèrent au bout de l’allée de haies les émerveilla. Le propriétaire devait beaucoup aimer cette surprise car il se recula avant d’arriver et les laissa passer en premier. Devant eux se trouvait une sorte de Colisée en marbre blanc avec en son centre un autel sur une estrade, elle aussi en marbre avec de magnifiques tentures blanches transparentes.
La pureté de l’endroit et le romantisme qui s’en dégageait touchait au cœur de nos deux futures mariées.
Une ouverture au milieu des travées de marbre blanc laisser filtrer le soleil et, là encore, le propriétaire avait bien choisi l’horaire du rendez-vous, en début d’après-midi c’était pile le moment où le soleil passait à cet endroit. Elle donnait un éclat sur le marbre blanc et renforçait la vision enchanteresse qu’il avait sur la vallée du Munster et la rivière qui coulait en dessous. Pour nos deux fiancés, c’était l’endroit idéal et le regard qu’ils lancèrent au propriétaire des lieux lui fit comprendre qu’il avait tiré le gros lot.
Même si la dépense serait importante, ils n’avait pas l’intention de lésiner sur les moyens pour organiser l’un des jours les plus importants de leurs vies. La liste des invités fut une formalités pour eux : la famille, les amis, une quantité impressionnante d’amants ou de maîtresses (Cal connaissait ceux de Béa et vice-versa), quelques invités professionnels triée sur le volet.
Une règle d’or avait été édictée : pas de publication sur les réseaux sociaux. Ce serait le service de presse de Spittrain qui fournirait les photos qu’ils aurait le droit de publier ou alors si des photos devaient être postées, il faudrait l’accord préalable de leurs attachés de presse.
Entre début janvier et mi-mars, beaucoup de questions durent être tranchées : fleurs, plan de table, mobiliers supplémentaires, thème du mariage… Mais une des dernières questions à trancher était le menu qui se révéla bien compliqué dans la prise de décision. Ils furent notamment conseillés par Fabien, Agnès et Marine (Episode M).
Un peu comme le lieu, nos futurs mariés voulaient quelque chose qui leur ressemble, quelques choses de vraiment personnel et à ce jeu c’est Agnès qui se révéla la plus habile. Elle leur révéla avoir commencé sa carrière chez un traiteur qui était super doué pour déterminer le menu de mariage le plus adapté aux tourtereaux et à chaque fois il visait juste. Elle leur posa tout un tas de question sur leur histoire, leurs jeunesses, leurs centres d’intérêts mais aussi sur leurs vacances et tout un tas d’autres chose…Cal se demandait comment elle allait pouvoir s’en tirer avec tout cela.
Elle revint deux jours plus tard avec son époux et la traiteur pour leurs proposer un menu qui les enchanta. Le menu se présentait sous la forme d’un voyage et surtout un voyage gustatif dans la vie de Béa et Cal.
Le menu se présentait comme ceci :
Deux entrées successives (des petites portions) :
Un foie gras à l’alsacienne avec de la choucroute crue et ces patates (Pour rappeler les racines de Cal) suivi de Tortilla basco-béarnaise à l’Ossau-Iraty (là, c’était les racines béarnaises de Béa qui était mises en avant)
Toujours en petites portions, trois plats chauds :
Risotto Amarone avec du vin d’Amarone della Valpolicella (souvenir des vacances à Vérone)
De l’Ombre Chevalier au beurre à l’aneth et accompagné de ses écrevisses (souvenir des vacances en Suède).
Et enfin un Pho traditionnel vietnamien (souvenir des vacances sur l’île de Phu Quoc).
Pour le dessert, Agnès avait vraiment été originale en proposant en version gâteau de mariage, un Kouglof traditionnel alsacien mais avec de la vanille dans la pâte à kouglof et du rhum à la place du kirsch dans la sauce d’imbibage, ces deux ingrédients étant produits en Gascogne. Le but étant de présenter ce mélange entre les racines béarnaises de Béa et les racines alsaciennes de Cal. La version test que goutta notre couple était vraiment succulente.
Puis, sur la liste qu’ils s’étaient préparée, restait le choix de la robe de mariée et du costume du marié. Étonnamment, Béa et Cal se rendirent à Milan tous les deux pour se les faire sur mesure. Celle de Béa serait une confection de Stella en association avec une grande maison qui n’avais pas été révélée à Cal pour garder la surprise.
Concernant Cal (depuis les événements des épisodes I et J), il se faisait faire tout ses costumes sur mesure chez Ranieri par Angelo. Il s’y rendit en présence de ses quatre témoins : Rob, Franck, Fabien et Clément ainsi que de son père pour les essayages des costumes.
Les filles aussi seraient en force avec toutes les femmes des témoins du mariage. La plupart d’entre elles seraient demoiselles d’honneur dont une, Astrid, qui devait accoucher d’ici le mois de mai du premier enfant de Franck. Cal n'était pas peu fier de les avoir présentés (Épisode A). Sa mère aussi était des essayages, il savait que Béa y tenait énormément.
Cela devait être plus dur ce jour-là : elle devait encore plus que jamais sentir l’absence de sa maman, mais sa mère l’avait rassuré en lui disant qu’elle ferait ce qu’il faut pour que sa future femme se sente le plus à l’aise possible.
Angelo fit un super travail à partir du modèle 3D que Cal avait déjà fait. Le tailleur italien lui avait apporté ses conseils en direct, le résultat était fabuleux. Costume bleu royal à revers large avec boutons en nacre, chemise blanche avec boutons de manchette siglés B et C (c’était une petite surprise d’Angelo). Il lui en avait réservé d’autres, comme par exemple dans le mouchoir en soie blanc avec paisley bleu : il avait reproduit le sigle B et C à la manière D et G, le résultat était saisissant. L’arrière du col le surprit également avec leurs prénoms et la date du mariage écrit par transparence comme sur les maillots de football. La chaîne de poche en cristal Swarovski était du plus bel effet, la cravate en soie était bleu royal avec des pois blanc, enfin pour les chaussures c’était une commande spéciale chez Church’s. Il avait voulu reporter exactement le modèle qu’il avait porté ce fameux soir de décembre 2019, (Épisode B).
Tout ce petit monde se retrouva ensuite sur une des artères les plus importantes de Milan pour déguster un succulent osso-buco du chef Gianelli Fanzetti. Les questions fusèrent, c’était de bonne guerre que chacun des groupes cherche des indices mais pas une info ne filtra. Par contre Béa devait beaucoup aimer sa robe, elle était un peu sur son nuage. Stella avait du lui réserver quelques surprises aussi car elle semblait un peu émue lorsque le sujet fut abordé.
Néanmoins la préparation du mariage donna aussi des moments très cocasses : un dimanche de début avril après que Béa et Cal aient été aller superviser l’avancée des préparatifs du mariage au château de Talpitze en compagnie des parents de Cal, ils parlèrent du mariage car c’était Joseph et Aurore Liénard qui géraient le suivi quotidien puisque ils étaient à proximité. Une découverte de la maman de Cal, les embarrassa fortement.
- Calvin (il n’y avait que sa mère pour employer son nom en entier), j’ai reçu un coup de fil il y a deux jours d’un dénommé Giuseppe de chez P&S Italia (à cet intitulé, Cal jeta un regard gêné vers sa dulcinée qui, elle, rougissait déjà). Il dit qu’il doit livrer vingt-trois canapés Caméléon à plus de mille cinq cent euros pièce la location pour le mariage, continua sa mère. Je lui ai dis qu’il devait se tromper car en plus c’est prévu pour un jour après le mariage.
- Eh bien en fait, commença maladroitement Cal, en bafouillant et en se mélangeant les pinceaux devant une Béa rouge pivoine mais aussi hilare face aux explications désespérées de son homme et un Joseph qui lui aussi pouffait de rire en comprenant le pot aux roses.
- En fait pour le lendemain du mariage, enchaîna sa mère, c’est curieux fils, alors qu’on aura fait la fête durant deux jours. Je sais que vous avez beaucoup d’argent mais une journée de plus c’est quand même quatre vingt mille euros, sans parler du prix des canapés, et puis pourquoi vingt-trois ? Joseph et Béa pourquoi vous rigolez comme des idiots, qu’est-ce que je n’ai pas saisi ?
Finalement voyant son désarroi, son père tenta de venir à son secours :
- Chérie, je pense que Béa et Cal ont juste envie d’organiser une fête entre jeunes et puis ils ont la chance d’avoir les moyens. Ils ont travaillé très dur tu sais, donc ils ont envie d’en profiter au maximum, termina Joseph avec un clin d’œil à son fils qui le remercia d’un pouce levé.
- Tu as pensé à inviter tes cousins et cousines au moins, cela leurs fera tellement plaisir de partager encore une bonne soirée, rembraya sa mère.
Là, Cal leva les deux paumes en avant en guise de reddition. Une nouvelle fois Joseph intervint juste avant que Béa n’ait à le faire.
- Chérie, mon amour, on en reparlera un peu plus tard seul à seul, j’ai deux, trois petites choses à t’expliquer.
Et là, un éclair de compréhension passa devant les yeux d’Aurore qui passa par toutes les couleurs de l’arc en ciel pour s’arrêter au rouge :
- Calvin Augustin Francis Liénard, espèce de dépravé, je ne t’ai pas élevé comme cela, Seigneur ! Tempêta-t-elle.
Finalement tout rentra dans l’ordre même si Cal et Béa n'osèrent plus trop la regarder en face durant quelques jours.
En fait, nos deux fiancés avaient prévu une cérémonie de mariage en trois étapes et trois jours :
- Le vendredi : la répétition du mariage
- Le samedi : le mariage
- Le dimanche : deuxième jour de fête avec tout le monde avant que la majorité des invités ne reparte. Puis soixante-six des invités (les plus dépravés, comme dirait sa mère) en plus d’eux deux resteraient pour une soirée bien particulière, une sorte de jeu très original qu’avait imaginé Cal et Béa.
En effet, ils avaient tous reçu un mail crypté qui donnait accès à une appli qu’ils devraient télécharger. C’était une appli très spéciale qui déterminerait avec qui ils allaient s’envoyer en l’air ce soir-là dans la grande salle du château et selon quelle configuration. L’appli était configurée selon les inclinaisons de chacun. Il n’y aurait pas de combinaison gay, car personne dans leur entourage proche n'était homosexuel. Par contre, Stella n’aurait que des combinaisons lesbiennes. Certains auraient des propositions hétéro ou bisexuelles. Ils ne sauraient pas ce qui se cachait derrière les différents symboles (une clef, un arbre, un jeu d’échec…) : ce pouvait être une partie à deux, à trois où même a quatre et plus. Par contre Robbie et Quinn n’auraient pas les mêmes combinaisons évidemment. Manon et Pauline ainsi que Fabien et ses frères pouvaient tout à fait se retrouver dans les combinaisons à plusieurs.
La dernière étape avant le mariage était l’enterrement de vie de garçon et de vie de jeune fille et pour une question de praticité, il avait été décidé de l’organiser dans la foulée du choix du choix du costume et de la robe à Milan, comme la plupart des invités étaient déjà sur place.
Là, en l’occurrence c'était plutôt l’après- fête qui était fameuse même si la fête en elle-même était particulièrement intéressante. De nombreuses activités seraient organisées en extérieur mais la fin de soirée le serait à l’hôtel La Madonnina, un peu à l’extérieur de la ville lombarde. Ils avaient privatisés deux ailes de l’hôtel et bien évidemment, dans deux zones totalement opposées, du fait de leur célébrité : une fin de soirée en night-club ou autres joyeuseries terminerait vite dans la presse people.
Ses témoins s’étaient surpassés avec pour commencer la journée : une séance de course sur piste dans de véritables bolides sur le circuit de Monza ; apparemment Stella connaît bien le directeur du circuit.
Ils laissèrent bien Cal savourer son dîner dans l’un des meilleures restaurants de la ville car la suite serait moins ragoûtante. Après l’avoir attaché en rentrant à l’hôtel, il se retrouva coincé dans le fauteuil. Cal pensa que c’était l’heure de la Strip-teaseuse même si l’horaire (21h34) lui semblait un peu tôt. Il déchanta bien vite. En effet, « ses chers amis » et même son père et son oncle avaient décidé que, comme il allait se marier, son palais devait être préparé aux bizarreries que sa femme lui préparerait, ils avaient savamment préparé leurs mixtures dégueulasses, et tout y était passé.De l’huile de foie de morue mélangée à du sirop d’érable en passant par le foie gras accompagné par une quantité astronomique de sauce de poisson. Le mélange poivron, piment de Cayenne, piment rouge en morceau et wasabi lui arracha une bonne partie de sa langue et de son nez.
Il passa une partie de l’heure suivante aux toilettes et quand il revint, trois jeunes femmes (une brune, une blonde et une rousse) habillées de différentes façons l’attendaient devant un parterre d’invités déchaînés.
La brune, qui s’appelait Adèle, était habillée en étudiante, la rousse dont le prénom était Rose portait une tenue de working-girl et enfin la blonde, dont le prénom était Capucine, avait une belle robe de soirée dos nu, avec un beau décolleté, la fente sur le côté de sa robe permettait de voir l’attache du porte-jarretelles et le bas.
Le but était de présenter Béa selon les différents aspects de la vie qu’avait connu Cal.
Le numéro était très intéressant et très chaud aussi. Il eut droit à tout : de la table dance quand Adèle se mit à danser sur le table tout en retirant sa tenue d’étudiante, du pôle dance avec la barre qu’elles avaient apportée. A cette occasion il découvrit que Rose avait dû être gymnaste car c’était impossible avec la gravité de faire ce qu’elle faisait. Capucine lui offrit un bon lapdance, il resta très pro même si elle lui mit sa main sur ses seins nus.
Il eut même la surprise de découvrir qu’Adèle savait faire du Tassel Dance : c’était un classique du strip-tease des années 50, il s’agissait de faire faire une rotation inversée aux deux seins. Ce numéro finit par se faire totalement lâcher tonton Martin qui n’hésita pas à lécher les seins que lui tendait Adèle. Et là cela dégénéra quelques peu : les filles n'étaient pas farouches et cela devait faire partie des éventuels extras car aussitôt après elle attrapa son oncle par la nuque, le remonta et l’embrassa à pleine bouche.
Cal appréciait le spectacle mais il était bien moins chaud que certains de ses invités alors, bon joueur, il laissa la place. Les choses allèrent à une vitesse folle, en moins de cinq minutes : Rose se retrouva sur le canapé les jambes autour du cou de Richard (le mari d’Esther, Épisode E) qui lui dévorait le bourgeon pendant qu’elle suçait la bonne queue d’André (le mari de Rachel, épisode R). Tonton Martin, lui, avait déjà embroché Adèle qui rebondissait sur ses genoux et son membre tout en tentant de sucer les bites que lui tendaient Robbie et Aurélien (l’un des frères de Fabien).
Un bon attroupement se formait déjà autour de la blonde Capucine. Cinq gars (Rory le petit-ami de Vera, Épisode V, Franck, Andrea le mari de Jana, Épisode J, Randall le mari de Gemma, Épisode G et Javier l’ancien adjoint de Cal) se faisaient sucer ou branler par la blonde.
Cal, lui, s’était installé au bar avec son père et quatorze des invités de la soirée mais certains n’allaient pas rester, étant déjà très chauds. Les strip-teaseuses allaient en voir défiler des bites. Cal, lui, était sidéré par son oncle qui déjà sodomisait Adèle par derrière pendant qu’elle continuait de sucer Rob et Aurélien ainsi que Francis et Michael le second frère de Fabien qui s’était ajouté à la petite bande.
- Il a toujours autant la pêche ton oncle, commença le père de Cal, je me rappelle de certaines soirées étudiantes à l’Université de Strasbourg ou encore avec ta mère et ta marraine.
- Quoiiii ? Éructa Cal qui faillit s’étouffer avec son Martini, toi ? Maman ? Avec Parrain et Marraine ? Beurkkk !!!
- Fiston, n’allons pas nous mentir, tu es comme nous, très libéré côté sexe et je pense que ta future femme est pareille si j’ai bien compris ce que vous prévoyez pour l’après mariage. Par ailleurs ta mère a eu une réaction outragée pour donner le change devant vous mais crois moi c’est pas la dernière pour s’amuser. Je me demande combien de temps elle va tenir s'il y a de beaux mâles à l’enterrement de vie de jeune fille de ta femme.
- Ok ok j’ai compris, oui je capitule, on est comme vous mais je ne veux rien entendre de plus, c’est assez traumatisant comme ça ! Je t’avouerai que l’image que j’ai devant moi me laisse largement de quoi imaginer ce que pouvaient être vos soirées.
En effet, Adèle prenait maintenant vraiment très cher, prise en double entre tonton Martin et Aurélien sauf qu’ils étaient désormais trois devant elle a se faire sucer, ils avaient été rejoints par Travis Bishop (Épisode M).
De l’autre côté de la pièce, sur le lit de la suite, Rose était assise sur la virilité d’André pendant que Richard lui cassait le cul. Par ailleurs heureusement que le lit avait un bon sommier car Nicklas le compagnon de Nina (Épisode N) et Pierre-Emile le maître de Dana (épisode D), étaient montés sur le lit et se faisaient sucer en même temps par la rousse : sa mâchoire était écartée au maximum, on avait du mal à entendre ses cris de jouissance.
Par contre on n'entendait plus du tout les cris de Capucine sur la table de billard en amazone inversée, la tête renversée en arrière pendant dans le vide avec deux bites dans la bouche (Randall et Javier). Franck lui défonçait la chatte pendant que Rory en dessous profitait de son fondement. Andrea lui tétait tranquillement le sein droit en attendant son tour. Babacar, l’apprenti de Fabien en faisait de même de l’autre côté.
Seul Alex, Clément, Rachid, Yannick (le banquier, Episode N), Rodrigue, Fabien, Nils le mari de Sacha (Episode S) et Wes l’époux de Tamira (Episode T) n'étaient pas encore aller tremper leurs biscuits en dehors de Cal et son père. Ils sirotaient leurs verres en attendant leur tour.
Au bout d’une demi-heure, alors que cela continuait à baiser, Cal décida d’aller se promener dans l’autre aile pour voir comment les choses se passaient et jouer les curieux. Il expliqua à son père et à ceux qui étaient encore au bar ce qu’il allait faire. Son père lui dit d’aller attendre Béa directement dans sa chambre car il ne voudrait sûrement pas voir sa mère à quatre pattes baisée par un des strip-teaseurs. C’est donc avec cette vision d’horreur qu’il sortit alors qu’il voyait son père se préparer à rejoindre son frère auprès d’Adèle.
Il descendit dans le lobby mais écouta un peu au bout du couloir et se dit qu’heureusement qu’il avait privatisé toute cette aile car on entendait clairement et distinctement les halètements et les cris de jouissance. Cela devait être pareil chez les filles.
Il passa par le lobby, soudoya l’employé de nuit pour obtenir la clé de la chambre de sa future épouse mais par acquis de conscience ce dernier vérifia quand même le registre. L’hôtel ne voulait pas non plus se retrouver avec une histoire de viol sur les bras. Il put donc lui remette les clés puis Cal s’arrêta au desk juste avant de rejoindre les ascenseurs, il avait une petite idée. La boutique vendait notamment des jouets pour enfants du type brouilleur de voix (il allait se retrouver avec la voix de Dark Vador sans parler du déguisement d’Action Man).
Il monta à leur étage et dès la sortie de l’ascenseur, les mêmes halètements que dans son aile étaient aussi perceptibles. Il se retrouva devant les agents de sécurité qu’ils avaient loués pour, qui se mirent presque au garde à vous en le voyant. Mais au décompte, Cal vit qu’il en manquait trois sur les cinq et les deux présents avaient l’air épuisés comme s'ils avaient couru un marathon. Il s’adressa à eux en italien :
- Alors messieurs comment se passe la soirée ? C’est calme dit-il avec un clin d’œil, ce qui les rassura
- Oui monsieur tout se passe bien, nous veillons que personne qui n’a rien à faire à cet étage ne puisse venir. Par contre pour les bruits on ne peut rien faire alors qu’un nouveau cri s’était fait entendre. Là, Cal reconnut la voix de Rachel (elle s’amusait autant que son époux on dirait).
- Elle vous ont essorés ? poursuivit-il en désignant leurs entre-jambes.
- Oui Monsieur, elles sont insatiables, lui répondit le deuxième vigile. Les trois strip-teaseurs y sont encore, plus trois des nôtres qui ont monté la garde en début de soirée.
- Est-ce que ma future épouse est encore dans la pièce principale ? Puis voyant qu’ils se crispaient un peu il enchaîna : rassurez-vous je n'ai rien contre le fait que ma femme s’amuse, c’est même l’objectif d’un enterrement de vie de jeune fille.
Le premier vigile lui répondit :
- Eh bien en fait madame a beaucoup regardé et beaucoup encouragé, mais elle vient de se retirer dans sa suite il y a à peu près vingt minutes, seule.
- Eh bien c’est parfait tout cela, je vais donc lui faire une petite surprise tout en enfilant son costume d’Action Man avec la cagoule. S’il vous reste des forces quand vos collègues reviendront, retournez en profiter : ces femmes ne demandent que cela ce soir, d’autant que leurs époux s’amusent très bien eux aussi. Tiens, j’y pense, dites à vos collègues d’aller relever l’équipe de l’autre aile qui aimerait un peu s’amuser aussi je pense.
C’est donc sur ces recommandations qu’il se dirigea vers l’extrémité du couloir de l’aile Sud de l’hôtel, celui qui donnait sur le parc. Il passa doucement la carte dans le lecteur et pénétra dans la suite de sa future femme. Elle ne semblait pas être dans le salon. Il avança à pas de loup et regarda au niveau du couloir qui donnait vers la chambre. La lumière filtrait de la salle de bain. Il se plaça de biais au niveau de l’entrebâillement de la porte et ce qu’il vit l’excita au plus haut point.
Béa dans une lingerie qu’il ne connaissait pas, un modèle rouge de chez Rittrani Milano avec redresse-sein, laissant bien voir ses beaux tétons, tanga en dentelle et déshabillé, le tout sur une paire de mules. Elle était en train de se doigter avec son gode doté d’un bon calibre. Cela avait dû être aussi chaud chez les femmes que chez les hommes, par moment on entendait encore un cri de plaisir ci et là.
Cal décida qu’il était temps d’entrer en scène. Il vérifia que sa cagoule protégeait bien son visage et sortit le pistolet factice qu’il avait acheté, poussa la porte et prononça en italien, la voix déformée :
- Bouge plus salope, tu retires ton gode et tu te mets à genoux, je vais te montrer ce que c’est une queue bien membrée en chair et en os.
Béa sursauta et retira prestement son gode qu’elle laissa tomber au sol avant de se mettre à genoux tout en levant les mains en l’air et en s’exclamant :
- S’il vous plaît ne me faites aucun mal, je vais bientôt me marier, je serai une gentille fille bien docile, je ferai ce que vous voudrez.
- Un peu que tu vas être gentille ma jolie lui rétorqua-t.il, T’inquiète je vais bien te préparer pour ta nuit de noce avec mon beau python dont même Rocco est jaloux (il s’y croyait un peu), tu vas voir ce que c’est une bite d’homme.
Et ni une, ni deux, il l’enfourna à fond dans sa petite bouche tout en collant sa tête contre le marbre du lavabo. Il bougea super vite sa pine, histoire qu’elle n’ait pas le temps de discerner que c’était son futur mari.
Il l’obligea à de longues gorges profondes où il avait l’impression de toucher sa glotte, il sentait la longueur de son vit dans sa gorge par en dessous. Elle salivait à mort, il avait la main sur l’arrière de son crâne mais elle avait pas besoin de ça pour le sucer à fond. Il en rajoutait un peu en ressortant pour mieux la biffler avec puis en la réenfournant toujours plus vite. A chaque fois elle ouvrait la bouche en grand avec la langue bien sortie, quelle salope !
Il prenait son pied à la brutaliser un peu pour son plus grand plaisir mais il lui en fallait plus alors il l’attrapa par les cheveux (tout en faisant attention à ne pas arracher de grappe de cheveux au passage) et la traîna jusqu’à l’entrée du salon où il la poussa en avant. Son cul se retrouva en buse, bien relevé vers le haut. Il se déchaussa et l’embrocha directement par le rectum, son cri se perdit dans l’épaisseur du tapis. Il la sodomisa directement avec force et rudesse tout en lui claquant les fesses et en la traitant de tous les noms. Il alla même jusqu’à poser son pied sur le côté de son visage (il était à fond dans son rôle) et pour être au fond, là il était au fond dans son cul.
Ses cris étaient toujours un peu inaudibles mais on finit par bien les entendre quand il la releva pour mieux l’enculer contre la baie vitrée. Sa tête claquait contre le carreau sous ces énormes coups de boutoir, il attrapa ses deux mains et tira ces deux bras en arrière tout en continuant à la besogner par le cul qui était rougi par ces claques de tout a l’heure et par le frottement avec son pubis. Il n’y allait pas de main morte mais il commençait à manquer de force, il s’assit alors sur le bord du canapé et l’obligea à le chevaucher en amazone inversée.
Il savourait le spectacle de ses belles fesses rebondissant sur son membre turgescent, elle prenait manifestement beaucoup de plaisir ainsi qu’aux claques qu’il lui assénait sur les fesses. Son troisième orgasme à elle finit par provoquer le sien. Elle le sentit car Béa se plaça à genoux entre ses jambes écartées et le branla à fond tout en lui donnant des coups de langue par ci par là si bien qu’il craqua et lui balança la sauce qui tomba partout sur son visage et ses lèvres. Il était au paradis quand elle s’adressa à lui :
- Alors mon chéri, j’ai été bien docile ?
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci Olga pour votre commentaire
Des jeux sexuels torrides, à la hauteur de l'amour fusionnel qui lie Bea et Cal. La suite de cet épilogue s'annonce prometteuse, d'autant qu'on apprend que Cal a de qui tenir!