Qui m’a prise ? Le dénouement. 2
Récit érotique écrit par Effrontée [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-09-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Qui m’a prise ? Le dénouement. 2
Après le cocktail qui s’est terminé tard, puis la route du retour interminable, nous étions fatigués arrivés chez nous. Sans même nous doucher, nous sommes directement allés nous coucher. Je pensais que nous en resterions là quand je l’ai surpris se tourner dans mon dos et venir se coller à moi. Intimement. Ses jambes encastrées aux miennes en chien de fusil, j’ai compris son envie de faire l’amour.
J’en ai tout de suite eu confirmation quand j’ai senti son gland venir se frotter à mes fesses. Spontanément, j’ai avancé mon cul vers lui, vers son sexe dressé en mon hommage. Plus de doutes, nous étions sur la même longueur d’onde.
Ne dit-on pas que les chamailleries s’effacent sur l’oreiller ? J’étais heureuse car la soirée avait été plutôt tendue. Oubliés la colère et l’humiliation. Sa main qui passe au dessus de mon épaule et qui se saisit de mon sein, me soutire un léger soupire de plaisir. Je m’abandonnais, conquise à la douceur de ses caresses. Un frémissement incontrôlé a envahi mon corps quand ses lèvres chaudes et humides sont venues déposer un chaste baiser dans mon cou. Que je l’aime cet homme !
Nous étions un couple au sens conventionnel du mot où amour, respect et sentiments signent une relation, pure sans fantasmes. Le sexe que le contact de la peau, l’haleine, les odeurs et les soupirs suffisent pour enflammer les sensations.
En cet instant toutes les cellules de mon corps criaient le bonheur de cette communion. Sa main libre se glisse dans mes cheveux pour délicatement pour y enfouir ses doigts dans une caresse pleine de tendresse et d’amour. Je sentais sa bite appuyer de plus en plus fort contre mes fesses.
Depuis toujours je lui ai fait confidence que j’étais plutôt clitoridienne et dans ce sens je préférais être prise de face que de fesse. Il persistait cependant à s’offrir la vision de mes hanches et de mon cul, pour attiendre son orgasme plus rapidement et plus intensément.
Pourtant, et il l’ignorait, depuis le fameux épisode dans son bureau, sept ans auparavant, quand une bite bien plus grosse que la sienne m’a pénétrée avec force et autorité, j’ai eu la révélation que mon vagin pouvait aussi être à l’origine de sensations fortes quoique bien différentes de celles de mon petit bouton. Cet inconnu m’avait fait jouir prenant mon intimité en conquérant, comme on conquiert celle d’une femme qui appartient à un autre homme. J’avais joui comme jamais dans un mélange de sensations issues de tous mes sens et envahie d’états d’âme nouveaux rattachés au désir sexuel.
Et moi de chercher toujours à retrouver ces sensations avec lui.
Aussi, en toute conscience et désir, quand ses mains ont entrepris d’écarter mes fesses pour favoriser l’introduction de son gland puis de sa bite en moi, je ne refusais pas cette intrusion, toujours dans le souci de lui faire plaisir et dans l’espoir d’y trouver le mien. Hélas, rapidement et comme à chaque fois, cet accouplement avec lui ne me comblait pas. La faute à taille de sa queue, sa fougue, l’environnement ? Je ne sais pas, mais par contre, J’allais devoir me résigner à feindre le plaisir, pour ménager sa dignité de mâle.
Et puis non ! La soirée m’avait fait prendre conscience une nouvelle fois qu’il voulait toujours initier nos rapports, tout diligenter. Garder le contrôle en toute circonstance. Son insistance à garder le secret de l’identité de celui qui m’avait prise, en était un brûlant exemple.
Doucement avec une infinie délicatesse, je l’ai repoussé pour m’étendre sur le dos à ses cotés.
- Je veux te sentir sur moi, s’il te plaît. Je préfère.
Sans réponse, il s’allonge à mon côté. Nous échangeons un baiser plein d’envie. Nos langues se mêlent.
Dans un souffle, il me dit :
- Caresse-toi. Aide toi à jouir. Je t’aime. J’aime te regarder te branler.
Ces mots crus me font fondre d’amour. Ma main s’empare de mon clitoris et j’entreprends une douce masturbation. Il s’écarte légèrement et me contemple dans cette attitude d’abandon.
- Tu es si belle quand tu te branles.
Je ferme les yeux et mon âme s’évade emportée avec mes soupirs vers les contrées du bonheur. Quand l’orgasme surgit, je perds connaissance quelques secondes. La petite mort comme on appelle ce moment si recherché.
Quand je refais surface, il est sur moi, ses lèvres sucent un sein puis l’autre. Rapidement je réalise qu’il bande très dur. Beaucoup plus que d’habitude ? Sans perdre de temps, de peur peut-être de laisser échapper cette opportunité, je me saisis de sa bite et la présente à la porte de mon ventre.
- Pends-moi, le supplie-je. Je veux que ce soit de ta propre volonté.
J’ai à peine dégagé ma main d’entre nos deux corps que d’un violent coup de rein, il précipite sa queue en moi. Le contact est délicieux. Délicieux car le contact de nos chairs est doux. Ce sont plus mes sentiments que mes sensations qui vont me conduire vers un second orgasme. Profond, cérébral, qui, je le sais, dure plus longtemps, mais qui reste moins intense.
Lui, s’acharne à limer mon sexe pour en tirer son propre plaisir. Il est beau en cet instant et pour rien au monde je ne souhaite le perdre. Sa respiration est rythmée par ses coups de queue. Petit à petit je le sens accélérer, se tendre. Arrivé à un niveau d’excitation, je sens qu’il marque une pose. Les deux coups de rein suivants sont moins violents. Je le regarde, les yeux fermés visage grimaçant ; j’ai soudain peur qu’il abandonne. Peur de la panne de désir.
- Qui aimerais-tu qui me prenne là, maintenant ?
Je viens de dire cela sans vraiment réfléchir. Ce sont des réminiscences de la soirée qui m’ont poussée à dire cela. Sa réponse est spontanée, immédiate, non moins réfléchie que la mienne. Elle me surprend à peine. Nous avons déjà joué à ce jeu.
- Dis-moi toi.
Ma réponse est aussi spontanée, car je sais qu’il se doute déjà de la personne que je vais évoquer. Mais une étincelle me dicte de lui dire :
- René
Il se raidit brusquement, se dresse au dessus de moi, en appui sur ses mains. Les yeux braqués sur les miens, il me dit, semblant d’avoir mal entendu :
- Qui ? René ?
J’affronte son regard et le soutien sans vergogne. C’est le moment critique.
- Oui René, ton collègue qui part aux USA.
Toujours planté en moi son visage affiche l’étonnement. Il réfléchit puis me lance :
- Tu penses qu’il est celui qui t’a prise ?
- Pas vraiment. Il me plait c’est tout.
Un sourire coquin apparaît sur son visage. Je suis en plein dans son fantasme candauliste. Et sa réaction me donne à penser que ce René est peut-être bien notre homme.
- Tu penses vraiment qu’il va se laisser séduire demain soir.
Je n’ai pas envie de discuter de cela en ce moment.
- Baise-moi s’il te plait, fait moi jouir.
- Et Francis ?
- C’est René qui me plait. Pas Francis dis-je pour stimuler sa jalousie et focaliser sur mon principal suspect.
J’ai à peine terminé cette phrase qu’il est saisi d’une fougue sexuelle inhabituelle. Je suis soulagée mais en même temps inquiète qu’il ait encore besoin d’une image pour me faire l’amour ou plutôt me baiser.
Notre relation prend soudain une orientation particulière. Mélange de tendresse, de violence. Apparemment il se préoccupe plus de son plaisir que du mien. Il a basculé dans une frénésie de sexe complètement libéré. Pour quelle raison ? La soirée ? Le souvenir qui resurgit de cette soirée mémorable, sept ans plus tôt, autant pour moi que pour lui ? La crainte de me perdre ?
Peu importe, j’en profite et pour corser notre motivation, je lui murmure :
- Oui, tu es bon… comme j’aime… plus fort… je te sens bien… comme lui… comme l’autre…
Il nous faut quelques minutes brèves pour exploser tous les deux dans un orgasme conduit par la communion de nos cœurs et de nos sexes.
Repus et satisfaits, on s’écroule l’un contre l’autre pour reprendre notre respiration. J ‘allais m’endormir quand il me demande :
- Tu as vraiment envie de baiser avec lui ?
- Qui ?
- René bien sûr.
Je ne réponds pas tout de suite comme pour ménager le suspens. En vérité ce qui me branche c’est de tester la queue de cet homme. Continuer mon enquête et retrouver celui qui m’a tant fait jouir.
- Tu ne réponds pas ?
- Si, mais je ne sais pas. L’envie m’est venue dans le feu de l’excitation, mais je pense que ce ne serait pas prudent avec lui. Ni avec Francis d’ailleurs.
Nous avons eu à plusieurs reprises des aventures avec des partenaires différents. Jamais des collègues à ma connaissance. Il ne voulait pas se révéler comme un libertin et encore moins, l’hypocrite, en supporter l’étiquette auprès de ses relations. Je choisis de le rassurer sachant qu’en même temps je lui cassais l’espoir d’assouvir son fantasme.
- Tu as raison. Et puis laissons faire. Nous improviserons.
- Entendu.
Là dessus, il ne m’a pas fallu attendre longtemps pour que le sommeil me gagne.
Le lendemain je suis seule, en peignoir de nuit chez nous. Je ne cesse de penser à ce soir et à cette invitation à dîner.
En vérité, aucun des deux prétendants à la baise de ce soir ne me plait vraiment. J’aime mon mari et je ne veux pas le perdre. Pourtant, pourquoi pas… juste pour découvrir qui m’a prise… mon seul objectif.
Un plan se dessine dans mon esprit : le rendre jaloux pour le pousser à avouer, le pousser à la faute.
A l’évidence, cette soirée d’hier a ranimé ce souvenir. Chez moi bien sûr mais chez lui aussi. Je le sais maintenant et ça me semble évident. Son trouble, d’abord, au moment où il l’a reconnu puis quand nous avons évoqué sa présence. Comme si un fantôme réapparaissait ce soir là après sept années.
Mais alors, cela élimine d’emblée Francis, un collègue en place et présence constante dans la société. Et marié de surcroît. Alors que René…
Une inquiétude me vient à l’esprit. Et s’il ne l’avait pas invité ? Je décide de le faire moi-même pour m’en assurer et en même temps tester sa réaction en réalisant ma démarche.
Il me faut son numéro de téléphone. Je l’appelle au bureau, sa secrétaire me le passe.
- Coucou, tu as invité René pour ce soir ?
- Bien sûr. Il est ravi.
- Tu peux me donner son numéro de téléphone ?
Là je sens comme une fébrilité dans le ton de sa voix.
- Et pourquoi ?
Je m’attendais à cette question et j’avais la réponse.
- Comme bonne maîtresse de maison je voudrais m’inquiéter sur ses goûts culinaires, ou même ses interdits religieux ou autres.
Bien sûr, il est obligé de reconnaître le bien fondé de ma démarche, et il me donne l’information à contrecœur.
Je suis toute excitée quand j’entends la voix de René dans le combiné.
- Bonjour ma chère Chantal. Je tiens à vous dire déjà que je suis ravi de venir à votre table ce soir. Mais, que me vaut le plaisir de cet appel ?
Le bougre est bien à l’aise pour me parler. Aucune émotion révélatrice d’un trouble quelconque. Et si je m’étais trompée ? La soirée risque d’être épouvantable.
- Je voulais simplement m’inquiéter de vos goûts alimentaires et éventuellement si vous aviez quelque interdit.
- Comme c’est aimable de votre part. J’aime tout Chantal et je vous fais entièrement confiance pour la qualité de vos plats et celle de votre accueil.
A l’énoncé de ce dernier mot, je sens une bouffée de chaleur envahir mon visage. Le sous-entendu est manifeste, surtout qu’il est prononcé onctueusement, comme avec du miel sur la langue. Instantanément, cette chaleur envahit mon ventre, encore plus précisément quand il ajoute :
- J’espère que vous avez plaisir à nous recevoir, Francis et moi. J’ose, si vous le permettez, imaginer que je serai votre champion, dans cette joute amicale dont vous serez la belle.
Il me faut quelques secondes pour me ressaisir et balbutier :
- Bien entendu Monsieur, réponds-je en forçant un sourire, inutile par téléphone. Nous vous attendons vers 20 H. cela vous convient ?
- Parfaitement Chantal, mais de grâce appelez-moi René.
- C’est parfait Mons… René. A ce soir.
Je raccroche brusquement de peur d’avoir à en rajouter.
Assise, je réalise combien j’ai été ridicule devant cet homme. Il m’a fait perdre toute contenance.
Je me rends compte soudain, qu’involontairement ma main est entre mes cuisses plaquée contre mon sexe. Je mouille et une violente envie de me faire jouir envahit mon corps. Sans aucune force de résister, j’ouvre mon peignoir et je m’abandonne à une caresse intime submergée par des images de sexes énormes, de toutes les couleurs en train de me prendre dans toutes les positions inimaginables. Alors que mes doigts s’acharnent sur mon petit bouton, l’orgasme monte lentement en moi. Quand je ne peux plus le contenir, il explose accompagné d’un râle de plaisir intense et continu.
Il est midi quand la sonnerie du téléphone me ramène à la réalité. C’est mon chéri.
- Tout va bien ? Tu as eu René ? Il vient bien.
- Tout à fait. Il est ravi.
- Rien d’autre ?
- Non, tu penses à quoi, coquin ?
- A rien de spécial non.
Et soudain, je lui dis :
- Ah si ! Je l’ai trouvé bien affable. Il m’a avoué bien me connaître. Intimement ! Cela m’a tellement troublée que j’en suis restée sans voix. C’est bien lui non ?
- Non ! Je ne te le dirai pas. A toi de trouver.
Le salaud, il se contrôle bien.
- En tous cas je suis bien déterminée à le savoir ce soir, quel qu’en soit le prix pour nous deux.
Je l’entends soupirer puis il me répond :
- Comme tu voudras, si tu n’as peur de rien. Je t’embrasse, à ce soir. Je viendrais un peu plus tôt pour t ‘aider.
- Trop mignon mon amour. J’espère que tu me laisseras m’habiller à mon goût.
Là dessus je raccroche sans lui laisser l’opportunité de répondre.
En laissant planer le doute de quelque initiative osée, je sais qu’il est déstabilisé. Je comprends qu’il ait quelques inquiétudes sur mes intentions. Ce sont des collègues. Il craint de ne pas contrôler la situation et perdre la main. Il les connaît tous les deux et si René est l’homme de la première fois, il doit craindre un nouvel abandon de ma part. comme de le laisser se déverser en moi. D’ailleurs ce soir je vais prévoir des préservatifs. Il y a sept ans, je me souviens que j’avais sans vraiment résister, accepté exceptionnellement de recevoir le sperme en moi. Ces choses là n’arrivent qu’exceptionnellement, les lourdes conséquences également.
Cela explique qu’il soit différent des autres fois où il m’avait entraînée dans ses fantasmes libertins.
Ces jeux libertins n’étaient pas vraiment ma tasse de thé, mais un couple est une unité et je m’y abandonnais de mauvaise grâce. J’avoue que sur le moment, après avoir cédé, j’y prenais un plaisir certain. Parfois, le partenaire imposé était charmant, avenant et même joli garçon. J’étais flattée de plaire. D’autres fois, je me souviens, je répondais à ces obligations pour avoir la paix. J’étais jeune, j’étais belle et je n’avais aucun mal à satisfaire ses proies. Tous ces rapports étaient protégés.
Et je lui ai fait ce plaisir à plusieurs occasions. Vraiment pour lui faire plaisir… au début.
Chaque aventure réclamait de la nouveauté. Me voir baisée par d’autres n’a plus rapidement suffi. Nous alimentions ses fantasmes sous la couette. Il m’interrogeait, me testait et réclamait des détails sur mon ressentis : « il t’a bien baisée… tu as aimé… tu voudrais le revoir… sans moi ».
A chaque fois j’abondais en son sens sans grande conviction.
Et puis j’ai compris qu’il souhaitait que j’y mette des sentiments. Pire, des sentiments amoureux. Que je tombe amoureuse, en quelque sorte, de cet inconnu d’un soir.
Il est jaloux et dans cette jalousie il puise des arguments pour son excitation. Redoutant les conséquences pour notre couple et le danger d’entrer dans cette escalade, je répondais toujours par la négative.
Et puis est arrivé ce fameux soir à son bureau où j’ai découvert le plaisir du sexe à l’état pur. La situation, la violence de l’accouplement, la taille du sexe, dont je croyais qu’elle n’avait pas de rôle pour atteindre l’orgasme (idée colportée par des femmes frigides, ou qui ne connaissent que des petites bites, ou encore des hommes accablés et frustrés affublés de queues pourtant normales) et enfin de savoir qu’il n’était pas là, ou du moins je l’ai supposé ont sans doutes contribué à me faire jouir
Mais aujourd’hui, je voulais savoir qui m’avait prise. Il refusait d’avouer, alors je décidais d’utiliser sa jalousie pour le faire céder. Il veut que j’y mettre du sentiment ? Je vais lui faire plaisir.
La soirée n’allait pas se dérouler du tout comme je l’imaginais.
A suivre
J’en ai tout de suite eu confirmation quand j’ai senti son gland venir se frotter à mes fesses. Spontanément, j’ai avancé mon cul vers lui, vers son sexe dressé en mon hommage. Plus de doutes, nous étions sur la même longueur d’onde.
Ne dit-on pas que les chamailleries s’effacent sur l’oreiller ? J’étais heureuse car la soirée avait été plutôt tendue. Oubliés la colère et l’humiliation. Sa main qui passe au dessus de mon épaule et qui se saisit de mon sein, me soutire un léger soupire de plaisir. Je m’abandonnais, conquise à la douceur de ses caresses. Un frémissement incontrôlé a envahi mon corps quand ses lèvres chaudes et humides sont venues déposer un chaste baiser dans mon cou. Que je l’aime cet homme !
Nous étions un couple au sens conventionnel du mot où amour, respect et sentiments signent une relation, pure sans fantasmes. Le sexe que le contact de la peau, l’haleine, les odeurs et les soupirs suffisent pour enflammer les sensations.
En cet instant toutes les cellules de mon corps criaient le bonheur de cette communion. Sa main libre se glisse dans mes cheveux pour délicatement pour y enfouir ses doigts dans une caresse pleine de tendresse et d’amour. Je sentais sa bite appuyer de plus en plus fort contre mes fesses.
Depuis toujours je lui ai fait confidence que j’étais plutôt clitoridienne et dans ce sens je préférais être prise de face que de fesse. Il persistait cependant à s’offrir la vision de mes hanches et de mon cul, pour attiendre son orgasme plus rapidement et plus intensément.
Pourtant, et il l’ignorait, depuis le fameux épisode dans son bureau, sept ans auparavant, quand une bite bien plus grosse que la sienne m’a pénétrée avec force et autorité, j’ai eu la révélation que mon vagin pouvait aussi être à l’origine de sensations fortes quoique bien différentes de celles de mon petit bouton. Cet inconnu m’avait fait jouir prenant mon intimité en conquérant, comme on conquiert celle d’une femme qui appartient à un autre homme. J’avais joui comme jamais dans un mélange de sensations issues de tous mes sens et envahie d’états d’âme nouveaux rattachés au désir sexuel.
Et moi de chercher toujours à retrouver ces sensations avec lui.
Aussi, en toute conscience et désir, quand ses mains ont entrepris d’écarter mes fesses pour favoriser l’introduction de son gland puis de sa bite en moi, je ne refusais pas cette intrusion, toujours dans le souci de lui faire plaisir et dans l’espoir d’y trouver le mien. Hélas, rapidement et comme à chaque fois, cet accouplement avec lui ne me comblait pas. La faute à taille de sa queue, sa fougue, l’environnement ? Je ne sais pas, mais par contre, J’allais devoir me résigner à feindre le plaisir, pour ménager sa dignité de mâle.
Et puis non ! La soirée m’avait fait prendre conscience une nouvelle fois qu’il voulait toujours initier nos rapports, tout diligenter. Garder le contrôle en toute circonstance. Son insistance à garder le secret de l’identité de celui qui m’avait prise, en était un brûlant exemple.
Doucement avec une infinie délicatesse, je l’ai repoussé pour m’étendre sur le dos à ses cotés.
- Je veux te sentir sur moi, s’il te plaît. Je préfère.
Sans réponse, il s’allonge à mon côté. Nous échangeons un baiser plein d’envie. Nos langues se mêlent.
Dans un souffle, il me dit :
- Caresse-toi. Aide toi à jouir. Je t’aime. J’aime te regarder te branler.
Ces mots crus me font fondre d’amour. Ma main s’empare de mon clitoris et j’entreprends une douce masturbation. Il s’écarte légèrement et me contemple dans cette attitude d’abandon.
- Tu es si belle quand tu te branles.
Je ferme les yeux et mon âme s’évade emportée avec mes soupirs vers les contrées du bonheur. Quand l’orgasme surgit, je perds connaissance quelques secondes. La petite mort comme on appelle ce moment si recherché.
Quand je refais surface, il est sur moi, ses lèvres sucent un sein puis l’autre. Rapidement je réalise qu’il bande très dur. Beaucoup plus que d’habitude ? Sans perdre de temps, de peur peut-être de laisser échapper cette opportunité, je me saisis de sa bite et la présente à la porte de mon ventre.
- Pends-moi, le supplie-je. Je veux que ce soit de ta propre volonté.
J’ai à peine dégagé ma main d’entre nos deux corps que d’un violent coup de rein, il précipite sa queue en moi. Le contact est délicieux. Délicieux car le contact de nos chairs est doux. Ce sont plus mes sentiments que mes sensations qui vont me conduire vers un second orgasme. Profond, cérébral, qui, je le sais, dure plus longtemps, mais qui reste moins intense.
Lui, s’acharne à limer mon sexe pour en tirer son propre plaisir. Il est beau en cet instant et pour rien au monde je ne souhaite le perdre. Sa respiration est rythmée par ses coups de queue. Petit à petit je le sens accélérer, se tendre. Arrivé à un niveau d’excitation, je sens qu’il marque une pose. Les deux coups de rein suivants sont moins violents. Je le regarde, les yeux fermés visage grimaçant ; j’ai soudain peur qu’il abandonne. Peur de la panne de désir.
- Qui aimerais-tu qui me prenne là, maintenant ?
Je viens de dire cela sans vraiment réfléchir. Ce sont des réminiscences de la soirée qui m’ont poussée à dire cela. Sa réponse est spontanée, immédiate, non moins réfléchie que la mienne. Elle me surprend à peine. Nous avons déjà joué à ce jeu.
- Dis-moi toi.
Ma réponse est aussi spontanée, car je sais qu’il se doute déjà de la personne que je vais évoquer. Mais une étincelle me dicte de lui dire :
- René
Il se raidit brusquement, se dresse au dessus de moi, en appui sur ses mains. Les yeux braqués sur les miens, il me dit, semblant d’avoir mal entendu :
- Qui ? René ?
J’affronte son regard et le soutien sans vergogne. C’est le moment critique.
- Oui René, ton collègue qui part aux USA.
Toujours planté en moi son visage affiche l’étonnement. Il réfléchit puis me lance :
- Tu penses qu’il est celui qui t’a prise ?
- Pas vraiment. Il me plait c’est tout.
Un sourire coquin apparaît sur son visage. Je suis en plein dans son fantasme candauliste. Et sa réaction me donne à penser que ce René est peut-être bien notre homme.
- Tu penses vraiment qu’il va se laisser séduire demain soir.
Je n’ai pas envie de discuter de cela en ce moment.
- Baise-moi s’il te plait, fait moi jouir.
- Et Francis ?
- C’est René qui me plait. Pas Francis dis-je pour stimuler sa jalousie et focaliser sur mon principal suspect.
J’ai à peine terminé cette phrase qu’il est saisi d’une fougue sexuelle inhabituelle. Je suis soulagée mais en même temps inquiète qu’il ait encore besoin d’une image pour me faire l’amour ou plutôt me baiser.
Notre relation prend soudain une orientation particulière. Mélange de tendresse, de violence. Apparemment il se préoccupe plus de son plaisir que du mien. Il a basculé dans une frénésie de sexe complètement libéré. Pour quelle raison ? La soirée ? Le souvenir qui resurgit de cette soirée mémorable, sept ans plus tôt, autant pour moi que pour lui ? La crainte de me perdre ?
Peu importe, j’en profite et pour corser notre motivation, je lui murmure :
- Oui, tu es bon… comme j’aime… plus fort… je te sens bien… comme lui… comme l’autre…
Il nous faut quelques minutes brèves pour exploser tous les deux dans un orgasme conduit par la communion de nos cœurs et de nos sexes.
Repus et satisfaits, on s’écroule l’un contre l’autre pour reprendre notre respiration. J ‘allais m’endormir quand il me demande :
- Tu as vraiment envie de baiser avec lui ?
- Qui ?
- René bien sûr.
Je ne réponds pas tout de suite comme pour ménager le suspens. En vérité ce qui me branche c’est de tester la queue de cet homme. Continuer mon enquête et retrouver celui qui m’a tant fait jouir.
- Tu ne réponds pas ?
- Si, mais je ne sais pas. L’envie m’est venue dans le feu de l’excitation, mais je pense que ce ne serait pas prudent avec lui. Ni avec Francis d’ailleurs.
Nous avons eu à plusieurs reprises des aventures avec des partenaires différents. Jamais des collègues à ma connaissance. Il ne voulait pas se révéler comme un libertin et encore moins, l’hypocrite, en supporter l’étiquette auprès de ses relations. Je choisis de le rassurer sachant qu’en même temps je lui cassais l’espoir d’assouvir son fantasme.
- Tu as raison. Et puis laissons faire. Nous improviserons.
- Entendu.
Là dessus, il ne m’a pas fallu attendre longtemps pour que le sommeil me gagne.
Le lendemain je suis seule, en peignoir de nuit chez nous. Je ne cesse de penser à ce soir et à cette invitation à dîner.
En vérité, aucun des deux prétendants à la baise de ce soir ne me plait vraiment. J’aime mon mari et je ne veux pas le perdre. Pourtant, pourquoi pas… juste pour découvrir qui m’a prise… mon seul objectif.
Un plan se dessine dans mon esprit : le rendre jaloux pour le pousser à avouer, le pousser à la faute.
A l’évidence, cette soirée d’hier a ranimé ce souvenir. Chez moi bien sûr mais chez lui aussi. Je le sais maintenant et ça me semble évident. Son trouble, d’abord, au moment où il l’a reconnu puis quand nous avons évoqué sa présence. Comme si un fantôme réapparaissait ce soir là après sept années.
Mais alors, cela élimine d’emblée Francis, un collègue en place et présence constante dans la société. Et marié de surcroît. Alors que René…
Une inquiétude me vient à l’esprit. Et s’il ne l’avait pas invité ? Je décide de le faire moi-même pour m’en assurer et en même temps tester sa réaction en réalisant ma démarche.
Il me faut son numéro de téléphone. Je l’appelle au bureau, sa secrétaire me le passe.
- Coucou, tu as invité René pour ce soir ?
- Bien sûr. Il est ravi.
- Tu peux me donner son numéro de téléphone ?
Là je sens comme une fébrilité dans le ton de sa voix.
- Et pourquoi ?
Je m’attendais à cette question et j’avais la réponse.
- Comme bonne maîtresse de maison je voudrais m’inquiéter sur ses goûts culinaires, ou même ses interdits religieux ou autres.
Bien sûr, il est obligé de reconnaître le bien fondé de ma démarche, et il me donne l’information à contrecœur.
Je suis toute excitée quand j’entends la voix de René dans le combiné.
- Bonjour ma chère Chantal. Je tiens à vous dire déjà que je suis ravi de venir à votre table ce soir. Mais, que me vaut le plaisir de cet appel ?
Le bougre est bien à l’aise pour me parler. Aucune émotion révélatrice d’un trouble quelconque. Et si je m’étais trompée ? La soirée risque d’être épouvantable.
- Je voulais simplement m’inquiéter de vos goûts alimentaires et éventuellement si vous aviez quelque interdit.
- Comme c’est aimable de votre part. J’aime tout Chantal et je vous fais entièrement confiance pour la qualité de vos plats et celle de votre accueil.
A l’énoncé de ce dernier mot, je sens une bouffée de chaleur envahir mon visage. Le sous-entendu est manifeste, surtout qu’il est prononcé onctueusement, comme avec du miel sur la langue. Instantanément, cette chaleur envahit mon ventre, encore plus précisément quand il ajoute :
- J’espère que vous avez plaisir à nous recevoir, Francis et moi. J’ose, si vous le permettez, imaginer que je serai votre champion, dans cette joute amicale dont vous serez la belle.
Il me faut quelques secondes pour me ressaisir et balbutier :
- Bien entendu Monsieur, réponds-je en forçant un sourire, inutile par téléphone. Nous vous attendons vers 20 H. cela vous convient ?
- Parfaitement Chantal, mais de grâce appelez-moi René.
- C’est parfait Mons… René. A ce soir.
Je raccroche brusquement de peur d’avoir à en rajouter.
Assise, je réalise combien j’ai été ridicule devant cet homme. Il m’a fait perdre toute contenance.
Je me rends compte soudain, qu’involontairement ma main est entre mes cuisses plaquée contre mon sexe. Je mouille et une violente envie de me faire jouir envahit mon corps. Sans aucune force de résister, j’ouvre mon peignoir et je m’abandonne à une caresse intime submergée par des images de sexes énormes, de toutes les couleurs en train de me prendre dans toutes les positions inimaginables. Alors que mes doigts s’acharnent sur mon petit bouton, l’orgasme monte lentement en moi. Quand je ne peux plus le contenir, il explose accompagné d’un râle de plaisir intense et continu.
Il est midi quand la sonnerie du téléphone me ramène à la réalité. C’est mon chéri.
- Tout va bien ? Tu as eu René ? Il vient bien.
- Tout à fait. Il est ravi.
- Rien d’autre ?
- Non, tu penses à quoi, coquin ?
- A rien de spécial non.
Et soudain, je lui dis :
- Ah si ! Je l’ai trouvé bien affable. Il m’a avoué bien me connaître. Intimement ! Cela m’a tellement troublée que j’en suis restée sans voix. C’est bien lui non ?
- Non ! Je ne te le dirai pas. A toi de trouver.
Le salaud, il se contrôle bien.
- En tous cas je suis bien déterminée à le savoir ce soir, quel qu’en soit le prix pour nous deux.
Je l’entends soupirer puis il me répond :
- Comme tu voudras, si tu n’as peur de rien. Je t’embrasse, à ce soir. Je viendrais un peu plus tôt pour t ‘aider.
- Trop mignon mon amour. J’espère que tu me laisseras m’habiller à mon goût.
Là dessus je raccroche sans lui laisser l’opportunité de répondre.
En laissant planer le doute de quelque initiative osée, je sais qu’il est déstabilisé. Je comprends qu’il ait quelques inquiétudes sur mes intentions. Ce sont des collègues. Il craint de ne pas contrôler la situation et perdre la main. Il les connaît tous les deux et si René est l’homme de la première fois, il doit craindre un nouvel abandon de ma part. comme de le laisser se déverser en moi. D’ailleurs ce soir je vais prévoir des préservatifs. Il y a sept ans, je me souviens que j’avais sans vraiment résister, accepté exceptionnellement de recevoir le sperme en moi. Ces choses là n’arrivent qu’exceptionnellement, les lourdes conséquences également.
Cela explique qu’il soit différent des autres fois où il m’avait entraînée dans ses fantasmes libertins.
Ces jeux libertins n’étaient pas vraiment ma tasse de thé, mais un couple est une unité et je m’y abandonnais de mauvaise grâce. J’avoue que sur le moment, après avoir cédé, j’y prenais un plaisir certain. Parfois, le partenaire imposé était charmant, avenant et même joli garçon. J’étais flattée de plaire. D’autres fois, je me souviens, je répondais à ces obligations pour avoir la paix. J’étais jeune, j’étais belle et je n’avais aucun mal à satisfaire ses proies. Tous ces rapports étaient protégés.
Et je lui ai fait ce plaisir à plusieurs occasions. Vraiment pour lui faire plaisir… au début.
Chaque aventure réclamait de la nouveauté. Me voir baisée par d’autres n’a plus rapidement suffi. Nous alimentions ses fantasmes sous la couette. Il m’interrogeait, me testait et réclamait des détails sur mon ressentis : « il t’a bien baisée… tu as aimé… tu voudrais le revoir… sans moi ».
A chaque fois j’abondais en son sens sans grande conviction.
Et puis j’ai compris qu’il souhaitait que j’y mette des sentiments. Pire, des sentiments amoureux. Que je tombe amoureuse, en quelque sorte, de cet inconnu d’un soir.
Il est jaloux et dans cette jalousie il puise des arguments pour son excitation. Redoutant les conséquences pour notre couple et le danger d’entrer dans cette escalade, je répondais toujours par la négative.
Et puis est arrivé ce fameux soir à son bureau où j’ai découvert le plaisir du sexe à l’état pur. La situation, la violence de l’accouplement, la taille du sexe, dont je croyais qu’elle n’avait pas de rôle pour atteindre l’orgasme (idée colportée par des femmes frigides, ou qui ne connaissent que des petites bites, ou encore des hommes accablés et frustrés affublés de queues pourtant normales) et enfin de savoir qu’il n’était pas là, ou du moins je l’ai supposé ont sans doutes contribué à me faire jouir
Mais aujourd’hui, je voulais savoir qui m’avait prise. Il refusait d’avouer, alors je décidais d’utiliser sa jalousie pour le faire céder. Il veut que j’y mettre du sentiment ? Je vais lui faire plaisir.
La soirée n’allait pas se dérouler du tout comme je l’imaginais.
A suivre
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