Qui m’a prise ? Le dénouement Fin.
Récit érotique écrit par Effrontée [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 43 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.6 • Cote moyenne attribuée par HDS : 8.8
- • L'ensemble des récits érotiques de Effrontée ont reçu un total de 715 444 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-11-2021 dans la catégorie Plus on est
Cette histoire de sexe a été affichée 6 312 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Qui m’a prise ? Le dénouement Fin.
Quand je me réveille le lendemain matin, je suis seule dans notre lit. Mon chéri a préféré me laisser dormir. Pense-t-il déjà à ce soir ? Je l’en soupçonne. Cette pensée me dynamisme. Je saute dans la salle de bain me doucher.
Après le petit déjeuner avalé, qu’il m’a préparé avec amour, je le sais, je prends les RDV qui s’imposent : esthéticienne et coiffeur. Ne rien laisser à la négligence : assurer pour assumer. Car déjà je sais que je vais m’abandonner à la luxure. Me prendra qui je veux. Et non pas qui il veut. Tant pis s’il se retrouve cocu, consentant ou non. Depuis hier j’ai la détermination de devenir maîtresse de ma sexualité. Ne plus subir la loi des mâles. Et cela n’engage en rien mon amour pour lui. Ces pensées me rendent joyeuse.
Comme il n’est pas dupe des éventualités de l’après dîner, il a eu la prudence, associée à un certain culot, de prendre l’information sur la santé de nos invités. Il m’en fait confidence avec un petit mot que je découvre calé dans le tiroir de mes sous vêtements. Cette délicatesse me comble de bonheur : je vais pouvoir avec son accord abandonner toute protection tueuse de sensations. Pour la fécondation, j’ai déjà donné et le contraceptif me tient à l’abri d’une éventuelle grossesse. Mais cette démarche ne peut-elle pas conditionner l’état d’esprit de nos invités ?
Je réfléchis : le jeune Francis est marié et fidèle, la question ne se pose pas pour lui. Mais René ? Cette pensée m’emmène à la conclusion que c’est lui le libertin à qui il m’a offerte sept ans plus tôt.
La soirée se présente sous les meilleurs augures. Il faut pourtant admettre que bien des aléas peuvent encore advenir.
Je vais consacrer ma journée à me préparer. Je me rends compte que c’est René qui occupe mes pensées, et c’est à lui que s’adressent mes gestes, mes mimiques. Je prends alors conscience que je suis déjà un peu amoureuse et cela m’inquiète. Je dois me ressaisir.
Simplement vêtue d’un teeshirt fin et d’un pantalon sans sous vêtements, je me rends au RDV chez l’esthéticienne en début d’après midi. Je lui demande de soigner l’apparence de mon pubis et faire disparaître les poils inopportuns et inutiles dans certaines parties sensibles de mon corps.
- Je voudrais un triangle parfait, aux poils cours soyeux. Je n’aime pas les sexes glabres. Des poils, oui, mais pas trop.
- Vous avez raison, il n’y pas plus érotique que le dessin d’un pubis revêtu d’un fin duvet soigné.
Cette jeune femme me fait un sourire complice et coquin quand je lui demande de laisser les lèvres de mon sexe apparaître parmi le fin duvet brun. Ses doigts qui glissent sur ma peau me donnent le frisson. Comme de rien parfois, ils flirtent avec mon intimité déclenchant une vague de liqueur d’amour accompagnée de gémissements que j’ai peine à masquer. La jeune femme en recueille une perle qu’elle porte à ses lèvres avec un sourire entendu. Je regrette en cet instant que l’institut est ouvert interdisant tout débordement. En me raccompagnant elle dépose avec tendresse et discrétion un léger baiser sur mes lèvres qui me fait chavirer de bonheur.
L’étape suivante, le coiffeur. Tandis qu’il s’occupe de ma coupe, je me contemple dans le miroir face à moi. Petit à petit ce qui nait de ses mains me surprend. Il me rend belle, cet homme me sublime. Je crois bien qu’il est depuis bien longtemps amoureux de moi. Sans retour jusqu’à maintenant. Mais demain ? Des frissons parcourent ma peau déjà bien sollicitée et chauffée par l’esthéticienne.
Dans la rue, le reflet de la femme sur les vitrines des boutiques, est à peine reconnaissable. Je me sens bien dans ma peau et dans mon âme et surtout désirable. C’est un sentiment très fort pour une femme qui pourrait en douter avec le poids des années.
Je prends conscience que cette journée est en train de marquer une étape dans ma vie de femme libre.
Je passe devant le magasin d’une chaine de cave à vins. J’entre. Le vendeur est un jeune homme dans la trentaine. Il me plait d’emblée et j’ai envie de le tester pour le sensibiliser à ma personne.
Très pro il me demande ce que je désire.
- Je reçois deux amis ce soir. Nous serons 5 et j’ai pensé faire un menu en fonction des vins que je pourrais servir. Qu’en pensez-vous ? Vous pouvez m ‘aider ?
J’ai dit cela avec une voix douce, posée appuyée par un regard non moins canaille.
Soudain, je redoute de lire chez lui cette suffisance de certains hommes convaincus que le choix des vins est de leur seule compétence. OUF, au contraire, le jeune homme montre un intérêt naturel et sincère à répondre à ma demande.
Sa délicatesse me touche. Là, je sens à nouveau ce frisson parcourir ma colonne vertébrale. Le moment est magique.
- Avez-vous déjà une idée de ce que vous voulez investir pour ce repas ?
Bonne question !
- Proposez-moi un grand vin. Ce repas est important pour moi. Il me faut séduire.
Je me sens rougir en disant ces mots et cela n’échappe pas à mon vendeur. Je deviens folle !
- Entendu Madame. Je peux vous proposer un grand cru de Bordeaux qui pourrait accompagner toute sorte de viande.
- Parfait, montrez moi.
Il se tourne vers les rangées de bouteilles sur les étagères derrière lui. Je me lâche à mater ses fesses moulées dans un jean serré. Il m’excite cet homme. Je ne me reconnais plus, alors je me laisse aller à imaginer caresser ce cul nu, glisser une main entre les fesses, sentir ses… Sa voix douce me ramène à la réalité.
- Voilà Madame une bouteille d’exception : un château Calon-Ségur 2011. C’est un Grand Cru Classé Saint Estèphe. Que je peux vous céder pour 90 €.
J’ai le souffle coupé en apprenant le prix, bien au dessus de ce que j’envisageais. Mais je ne veux pas paraître pingre. Dans le brouillard de mes pensées je lui dis :
- Très bien, c’est parfais. Je suis votre conseil. La cave de mon mari fera le pendant.
Je me penche vers mon sac à la recherche de ma carte pour régler. Mes doigts tremblent guidés par l’émotion. Le jeune homme enveloppe mon achat et quand je lève brusquement la tête, je surprends son regard dans mon décolleté. Le teeshirt qui baille au cou ne doit pas cacher grand-chose, en tous cas pas l’absence de soutien-gorge.
Immédiatement il tente de détourner ses yeux mais il est trop tard et il comprend que je l’ai surpris. Il rougit timidement et tente de faire diversion. Je suis touchée par sa réaction. Il est trop mignon. Alors au lieu de le blâmer, je lui fais un sourire de connivence qu’il accueille avec soulagement et peut-être même avec une once d’espoir pour une ouverture. Très troublée, j’arrive tout juste à balbutier :
- Je vous remercie pour votre accueil et votre conseil. Je ne manquerai pas de revenir vous voir.
Le garçon a très bien perçu le double sens de cette phrase. Et quand je lui tourne le dos pour partir, je suis sûr qu’il a les yeux braqués sur mon cul. Un partout !
Le reste de l’après midi est consacré aux achats et à la préparation du dîner. Il est 19 heures quand je passe à l’habillage après avoir pris une douche.
La robe rouge est destinée au nettoyage. De toutes manières j’ai envie de les surprendre. Du sexy mais surtout pas vulgaire.
Le, choix est déjà fait pour les sous vêtements. Couleur chair proche de celle de ma peau. Légèrement transparente, la culotte dessine l’ombre noire de mon pubis. La maison est bien chauffée, une blouse à col chemise, manches longues en soie gris-anthracite, fermée sur le devant par quatre boutons de nacre. Elle se glisse dans un short noir très court serré à la taille par une ceinture noire à la boucle couleur or. Le soutien gorge honteusement transparent, quasi invisible, épouse avec précision les contours de mes seins et laisse pointer mes tétons. En guise de boucles d’oreille, deux larges anneaux dorés, à peine cachés par mes cheveux. Un petit diamand retenu au bout d’un fil de nylon invisible, semble suspendu à l’entrée du décolleté de la blouse. Les deux premiers boutons sont au repos laissant apparaître furtivement la gorge qui sépare mes deux seins. Même le maquillage discrètement marqué traduit mon envie de plaire.
La limite du short sur mes cuisses nues flirte avec mon entre-jambe. A dessein, quand assise je croise les jambes, on peut voir « live » mon minou soigné au travers du tissu transparent de ma petite culotte.
Une paire de jolis mocassins noirs avec des demi talons complètent ma tenue et soulignent le galbe de mes jambes que je conserve nues.
Je me sens bien. Très bien même pour ce qui pourrait devenir un l’affrontement.
La table est mise, les apéros en place sur la table basse du salon, la nervosité me gagne !
Ils devraient arriver séparément autour de 20 H.
---------------------------
C’est le jeune Francis qui est le premier à sonner à l’entrée. Les bras chargés d’un superbe bouquet de roses blanches, il a fait toilette pour honorer son invitation. En costume cravate classique il fait premier de la classe. J’observe avec un certain plaisir son regard se porter discrètement sur mes jambes avant de s’attarder à deviner si, sous ce fin tissu de soie, mes seins sont libres de tout sous-vêtement. Il est intimidé, hésitant et cela me conforte dans mon pouvoir de séduction. D’une voix mal assurée, il me dit :
- Vous êtes charmante et séduisante Chantal.
Touchée par une entrée en matière aussi directe, je me sens rougir et je baisse les yeux. Je réalise que pour une femme libérée, il y a encore du chemin à parcourir. Je lui réponds très BCBG :
- Vous savez parler aux femmes, Francis. C’est si rare une telle délicatesse.
Je lui tourne le dos pour aller chercher un vase pour les fleurs. Il emboite mes pas et me suit. Je sens son regard sur mes fesses dont le short ne manque pas de sublimer les rondeurs. Une onde de bien être envahit mon bas ventre. C’est parti.
A peine les fleurs dans l’eau, j’entends les clefs dans la porte d’entrée. Mon chéri est deuxième. Surprise, il est en compagnie de René. Tiens, tiens !
Ils affichent tous les deux un sourire de convenance et peut-être même de connivence qui ne m’échappe pas.
Un furtif baiser sur les lèvres de mon époux, c’est plus chaud pour René. Il entoure ma taille de sa main libre, l’autre est chargée de deux bouteilles de champagne. Il m’attire à lui pour une bise sur chaque joue. Je sens son torse s’écraser contre ma poitrine dans une sorte de signe de possession. Il m’apparaît évident que ce sera lui le plus entreprenant et le meilleur candidat recherché qui m’a prise, sept ans auparavant.
Reprenant le contrôle de mes sens déjà partis en goguette, j’invite ce gentil monde à passer au salon pour attaquer l’apéro.
Assis en cercle autour de la table basse chargée de petits fours, les premières minutes montrent un certain embarras, personne n’ayant le courage de l’initiative.
Pourtant, chacun affiche une décontraction qui ne trompe personne. Sûre de moi, je les teste un après l’autre avec un regard qui se veut coquin et plein d’équivoque. Le jeune Francis est le plus intimidé et déstabilisé. J’ai peur qu’il ne panique au point de s’effacer devant les autres. Devant l’autre. Aussi je m’applique à le rassurer par des mots gentils.
Mon chéri lui arbore une position sereine. Je ne suis pas dupe, il est tendu ne sachant pas comment va évoluer la soirée. Je ne fais aucun effort pour le rassurer. Au contraire, je pousse mon avantage pour me donner en spectacle de la femme libre. Je le sens attentif au plus petit signe d’encouragement à l’un ou à l’autre des soupirants. J’imagine qu’il se rassure de savoir que je ne sais pas qui des deux est le « preneur » de sa femme.
René reste très sûr de lui. En apparence aussi car je le sens troublé par ma tenue. Mes jambes sont l’objet de tous ses regards et je ne me prive pas d’en jouer.
Je les sens tous les trois à cran quand je les invite à passer à table.
Mon chéri me rejoint dans la cuisine et d’un ton plein d’assurance il me lance :
- Ils te dévorent des yeux, mais je sais que ce soir c’est à moi que tu vas appartenir.
- Tu l’as l’air bien sûr de toi, non ?
Je lui lance un sourire qui se veut provocateur. Je vois une onde de panique dans ses yeux avant de prendre un air de reproche.
- Tu ne vas pas te ridiculiser j’espère. Ce sont des collègues de bureau…
- Je sais, je sais mon chéri. Mais ce soir je veux qu’ils soient là pour moi. Je vais découvrir qui m’a prise et cela sans l’aide que tu me refuses.
Sur ce je lui flanque un plat dans les mains.
- Rends-toi utile apporte le plat dans la salle à manger. J’arrive.
Je suis surprise du ton autoritaire que j’emploie. Il me regarde, estourbis et décontenancé. Je lui fais un petit bisou sur le front comme je le ferais pour consoler un gamin qu’on vient de gronder.
Mutine, je déboutonne un deuxième bouton de mon chemisier. La soie s’étale et découvre une partie de mon sous vêtement. Je suis déterminée à entrer dans l’arène.
Quand je pénètre dans la pièce, le silence se fait spontanément. Ils se tiennent tous les trois debout autour de la table dressée. Un sourire triomphant je lance :
- Eh bien messieurs, qu’y a-t-il ?
Plusieurs secondes s’écoulent et c’est René qui se ressaisit le premier.
- Vous êtes sublime, Chantal. Vraiment.
- Vraiment ? Et bien vous m’en voyez ravie.
Je ricane en moi même de tant de courtoisie feinte et de condescendance obligée. Ces cochons ne savent pas sur quel pied me prendre. Le jeune Francis, tout rouge, me fixe et me déshabille des yeux. Quelques gouttes de sueurs perlent sur son front. J’imagine son dilemme. Son envie de me baiser serait-elle plus forte que ses principes de fidélité ? Il ne sera pas difficile à corrompre, si les deux autres ne l’assassinent pas. Ce candidat me plait de plus en plus et mon chéri, blême, est mort de jalousie. Il doit sentir que la situation lui échappe.
En plus, ce salaud mate mon décolleté comme s’il le découvrait. Ça en est comique. Il ne reconnaît pas sa douce et soumise épouse ?
- Je vous invite à vous assoir.
La première partie du repas est très charmante. Mes trois cavaliers rivalisent de gentillesses, de compliments et de sollicitude. René et Francis ne se privent pas d’éloges et de remarques cavalières sur ma tenue qu’ils jugent sexy. Ce dernier pourtant est gêné. Ce n’est pas un libertin, ni un dragueur. J’en perçois un plaisir supplémentaire à l’idée de me donner à lui… devant les deux autres !
Autour de la table, mes convives sont à portée de main. Je m’amuse à poser ma main sur celle de René, pour appuyer un échanges, ou celle de Francis que je maintien en place un temps plus qu’il est convenable pour une maîtresse de maison. Quand je les retire c’est pour caresser délicatement le dos de ces mains que je sens frémir sous mes doigts. Que je me sens bien ! Lentement une onde de chaleur envahit mon bas-ventre. D’ici peu je ne vais plus mes contrôler. J’imagine facilement que cela se lit sur mon visage car le regard des deux impétrants est de plus en plus sans équivoque sur leurs certitudes.
Un sentiment ambivalent s’installe en moi. Je ne suis pas mécontente de les savoir à portée de sexe mais insatisfaite de les sentir conquérants et sûr d’eux jusqu’à obséquieux.
Les deux premiers plats vidés, la bouteille de vin a été dégustée sans modération. Il faudra aller remercier ce jeune homme aux fesses bien appétissantes.
- Bien je vais desservir et aller chercher le dessert.
Je chante ces quelques mots en fixant le jeune Francis qui devient rouge pivoine considérant que cette invitation lui est adressée.
Mon chéri qui a lu le message se lève d’un bon, mais il est devancé par René qui ne compte pas rester pour compte. Les deux hommes se toisent. Je panique car à ce moment c’est à moi que la situation échappe.
- Je crois que c’est Francis qui a gagné, je lance coquine et filant vers la cuisine. J’ajoute d’un air faussement ingénu :
- Mais vous pouvez tous venir pour ranger la vaisselle.
La situation est ridiculement drôle. Je sens qu’il va falloir que je me détermine. En fait petit à petit je me sens excitée par ces hommes qui me désirent. Mon mari est hors jeu et il l’a senti. Quand il m’a livrée à cet homme, inconnu pour moi, ne s’était-il pas mis lui même sur la touche, pour laisser cet homme me baiser. Et s’apercevoir que j’en avais tiré une jouissance qui perdurait, dans ma mémoire, sept ans après. Et je n’ai aucune envie de l’épargner en cet instant. Tant pis.
Et si je me laissais séduire par un plan à trois avec mon chéri comme spectateur ? Ce n’est pas son fantasme ? Et pour moi une première. Une chose est certaine ce sont mes invités et j’ai bien l’intention d’en profiter à loisir.
Quand la cuisine est rangée, je les invite à passer au salon pour déguster le dessert et servir le champagne apporté par René.
Mon chéri me retient dans la pièce. Feignant de vouloir m’aider, il m’entreprend avec fermeté pour me faire la leçon concernant mon attitude. Ça m’agace. J’improvise.
- Tu n’as pas voulu me livrer ton secret alors aide moi au moins ce soir. Passe au salon, met de la musique et invite tes amis à me faire danser. Toi tu regardes, comme il y a sept ans. D’accord ? Je sais que tu vas aussi prendre du plaisir à mater. Alors fait moi confiance, j’ai la situation bien en main.
Il me regarde bouche bée. Le silence qui suit est lourd. Il hésite mais il comprend que je resterai sa complice donc sa propriété s’il collabore.
- OK ! Mais ne me ridiculise pas.
Le salaud ne pense qu’à lui et à sa réputation.
Quand j’arrive dans le salon le dessert dans les mains, le troisième bouton de ma blouse est négligemment sorti de sa boutonnière. Mon chemisier s’ouvre jusque juste au dessus de mon nombril. Je ne sais pas comment ma ceinture, s’est aussi relâchée d’un cran laissant bailler le short qui a maintenant tendance à glisser sur mes hanches. Le message est clair, je m’exhibe.
L’atmosphère s’est transformée dans la pièce, bercée par une musique douce et sensuelle. Les verres sont remplis, mon mari veut paraître prendre la main :
- Je crois qu’il faut récompenser Chantal pour ce repas. Je sais que danser lui ferait plaisir. Qui commence, dit-il en fixant ses collègues. ?
Mais je ne laisse personne décider à ma place ce soir. Debout je vide mon verre et le pose sur la table basse. Le regard chargé d’un semblant de gratitude, je prends la main du jeune Francis que je sens chaud comme la braise.
On s’élance alors que mon chéri écarte la table basse. C’est moi qui me colle à lui, les seins plaqués contre son torse. Mes deux mains passent derrière sa nuque. Je pose ma tête langoureusement sur ses épaules Il respire fort et contre mon ventre son désir ne fait aucun doute. Fébrile tant je me sens sous l’emprise du désir pur de sexe, je lui vole un baiser. Furtif d’abord puis appuyé ensuite. De timide, le salaud devient entreprenant. C’est le moment où tout bascule irrémédiablement, le moment où j’oublie les raisons de cette soirée. Ne compte plus que l’envie d’être possédée. C’est parti, plus de retour possible ! Nos mangues se mêlent, nous sommes seuls au monde.
Une pulsion inextricable me pousse à lui demander :
- Touchez-moi les seins.
Le silence que dure son hésitation est chargé d’électricité. Il ne se fait pas prier bien sûr.
Nerveusement il fait sortir le dernier bouton de la blouse de sa boutonnière. Sa main qui se glisse sous la soie de la blouse me fait un bien fous. Dégagé de la ceinture et de mes épaules, le vêtement choit à mes pieds. Dans mon dos, je sens un souffle chaud sur ma nuque. Des doigts détachent l’agrafe de mon soutien gorge.
Je devine que c’est René qui veut sa part de gâteau !
En un instant, je suis nue jusque la taille. Francis s’écarte pour contempler ma poitrine. Il est tout rouge. Puis deux mains venues de mon dos passent sous mes bras et englobent mes deux seins, en titillant mes tétons. Une onde de plaisir s’ensuit. Je ferme les yeux, m’abandonnant aux caresses des deux hommes. Je sens le souffle chaud de celui derrière moi et la langue de l’autre qui fouille ma bouche.
A bout de souffle, je me dégage et je jette un regard de biais vers mon chéri. Quand je vois son expression de détresse, attendrie, je lui fais un clin d’œil de connivence pour le rassurer. Mais, très vite, les choses s’accélèrent. Les coquins partent à la conquête de mon intimité. Une main suit le chemin entre mes fesses, une autre se glisse dans l’entre-jambe du short. Je suis envahie devant et derrière. Je minaude :
- Oh… vous me troublez, soyez sages !
Ils sont trop occupés par leurs explorations pour me répondre.
- S’il vous plait, dites à mon chéri que vous me désirez et que je suis belle.
- Sublime Chantal, c’est le mot, murmure André.
Et d’une vois plus forte qui s’adresse à mon époux.
- Elle a envie qu’on la baise, mon vieux. Elle est brûlante.
Sa main qui glisse plus bas dans mon short par la taille, accompagne sa phrase. Ses doigts écartent l’élastique de ma culotte et pétrissent une puis l’autre fesse avant d’envahir le sillon qui conduit à mes intimités. Ils effleurent le petit œillet s’y attardent pour appliquer une légère pression affirmant de vouloir s’y introduire. Je me crispe en signe de refus.
Devant moi, Francis est cramoisi, il déboucle la ceinture de mon short qui sans aucune autre forme de procès termine sa chute sur mes chaussures. Aussitôt il rejoint les doigts de son complice dans ma petite culotte qui ne protège plus rien. Les deux mains se retrouvent au même endroit combattant pour s’approprier mon nid d’amour. Cette lutte me fait sourire alors que ma fine culotte est quasiment arrachée.
La sensation dans ma poitrine ne trompe pas. Ce creux dans l’estomac, ces palpitations, je les connais bien. Ils sont signe que mon corps prend de la hauteur vers la jouissance, vers le plaisir contre lequel bientôt je ne pourrais plus lutter. Ces doigts qui me fouillent me poussent à l’abandon.
- J’ai envie d’être prise, là maintenant. Je ne peux plus attendre. Baisez moi, vite.
- Ne t’inquiète pas ma belle, ça ne devrait tarder, me répond René.
Je fais l’effort de me dégager de leurs étreintes pour les entraîner vers la chambre.
Mon chéri qui vient de comprendre, se dresse devant moi ;
- Bon, c’est fini Chantal. Nos amis se sont bien amusés et toi aussi. Alors maintenant stop !
Le ton de sa voix se veut ferme et sans appel. Mais il se trompe. J’ai le feu au cul et j’ai besoin qu’on éteigne cet incendie qui me ravage.
- S’il te plait, laisse nous passer. Tu peux venir regarder, si tu veux, comme tu aimes, mais tu ne m’empêcheras pas d’aller au bout de ma quête. Laisse nous passer.
Et René de lancer la phrase qui tue :
- Mais voyons, ce n’est pas la première fois que tu offres Chantal non ?
Serait-ce enfin la preuve de cette interrogation qui me préoccupe ? René serait-il mon héros ?
Mes deux amants d’un soir sont un instant circonspects. Ils ne comprennent pas ce revirement de mon époux. Il me faut vite réagir.
- Venez mes amis, je vous veux tous les deux en même temps et pourquoi pas en moi, par chacun de mes orifices.
Ce ne peut pas être moi qui prononce ces paroles. Elles me ressemblent si peu. Et pourtant…
Sur le chemin de la chambre, je suis nue, délaissée de ma culotte et de mon soutien gorge. J’ai juste conservé mes chaussures qui tombent en franchissant la porte de notre chambre.
La première chose à laquelle je m’attarde, c’est de déshabiller les deux hommes. Très vite, ils se retrouvent en slip debout devant moi. Francis avec un corps sans défaut, René bedonnant. Je tremble un peu quand dans un mouvement parfaitement symétrique mes mains viennent caresser les bosses par dessus le tissu des sous vêtements. Je caresse, je palpe, j’estime le volume. Puis, le regard braqué sur mes mains, je glisse un doigt dans l’élastique de chacun des slips, écarte le tissu pour faire jaillir comme un diablotin de sa boite, les bites, toutes dressées et durcies pour rendre hommage à ma féminité. Je contemple, je mate, subjuguée par la taille de chacune des bites qui me sont promises. Je m’accroupis pour mieux les voir.
Je m’en saisis comme deux gâteries de sucre et commence lentement à les secouer en faisant jaillir le gland de leur prépuce à deux doigts de ma bouche. Je sens la mouille s’écouler de ma chatte en feu. Des ondes parcourent mon corps.
Les deux hommes devant moi sont soumis à mes désirs. Ils savent l’équilibre précaire de ce moment magique où tout peut arriver. Personne ne parle. Mon chéri est resté sur le pas de la porte, interdit, meurtri. Il n’ose pas s’imposer. Je remarque qu’il est nu aussi sous la ceinture et qu’il tient sa bite en mains. Je lui souris car je l’aime et je n’aime pas le voir souffrir. Mais cela ne gâchera pas ma soirée. Il entre et prend place sur la chaise au pied du lit. La place du voyeur.
Après avoir donné quelques coups de langue, balloté leurs couilles et englouti chaque sexe en respectant l’égalité des caresses, je me redresse et les entraîne vers le lit. Tous les deux ont compris ce que j’attendais d’eux.
Qu’ils me prennent simultanément.
Je m’allonge sur le dos entraînant René par la main et l’attire près de mon visage. Il aura la primauté de ma bouche. Son compagnon réalise que je lui réservais d’abord mon ventre.
- Léchez moi Francis. Buvez ma liqueur. Vous pourrez me pénétrer ensuite. J’ai envie de vous. Envie de vous deux.
Alors sans perdre un instant, il glisse sa tête entre mes cuisses et je sens sa langue laper les sécrétions qui s’échappent de ma vulve. Je sens la jouissance monter en moi. Sa langue joue avec mes lèvres, puis s’applique sur mon clitoris. Il sait y faire et à cet instant je pense à son épouse qu’il est en train de cocufier avec ma complicité.
A mes côtés, Francis frotte son gland contre ma joue et le présente devant mes lèvres. Le méat laisse sourdre des gouttes de pré sperme. Avide, je recueille ce liquide d’un coup de langue avant d’engloutir entièrement, à m’en étouffer, la totalité du sexe.
Je libère le mandrin de mes doigts pour le laisser pénétrer en gorge profonde. Ma main s’est en même temps glissée entre les cuisses de l’homme et je lui caresse les fesses avant de porter un doigt à l’entrée de son anus, lui rendant sa caresse. Je force le sphincter et introduis mon majeur dans la profondeur de ses entrailles. Je le sens se crisper, visiblement il n’est pas habitué à de tels traitements. Pas plus que moi d’ailleurs !
Mon autre main, posée sur le crâne de mon lécheur, exerce une pression pour l’encourager à aller plus loin, plus profond dans ma vulve.
Tous ces excitants m’emmènent rapidement à la jouissance sexuelle. Mon orgasme est extrême. Pour crier j’abandonne le sexe qui encombrait ma bouche. René s’occupe de mes seins. Je me rends soudain compte que je tombe dans une sorte d’inconscience, la « petite mort ».
Dans le brouillard poignant qui se dissipe lentement, je comprends que Francis est couché sur moi et me pénètre violemment. Je le sens me travailler le ventre. Une deuxième onde de plaisir m’envahit. Je jouis encore plus fort avant d’atteindre une nouvelle fois un orgasme extrême.
Quand j’ouvre les yeux je vois la bite énorme de René devant les yeux. Dans une pulsion incontrôlable je la gobe à nouveau sans réaliser qu’à quelques centimètres, Francis a son visage calé dans le creux de mon cou. Son bras droit passé derrière ma nuque me maintient contre lui alors que je l’enlace de mon bras gauche libre. Nos deux corps ne font qu’un. J’imagine alors cette image d’abandon que j’offre à mon époux et quel doit être son ressenti devant ce spectacle.
J’aspire, je suce et je sens rapidement la colonne de chair se tendre, vibrer avant de recevoir au fond de la gorge plusieurs salves de sperme. Jamais je n’ai ressenti une telle quantité de liqueur mâle. C’est sans doutes la jouissance de son collègue qui provoque celle de Francis. Je sens l’intensité de plusieurs jets de foutre frapper les parois de ma vulve et me remplir.
Pas d’imprudence cette fois. Contraception et santé vérifiée par Monsieur qui envisageait une telle soirée. Mais l’orgasme est au rendez-vous.
Nous reprenons lentement nos esprits. Les deux hommes sont repus. René affiche sa satisfaction de mâle, Francis celle d’une culpabilité évidente. Moi, j’ai joui comme jamais et je n’ose pas regarder du côté de mon chéri.
Cependant, il me manque un épisode : René ne m’a pas baisée. Impossible de savoir si c’est sa grosse queue qui m’a prise.
Faute de pourvoir comparer sur le vif, j’interroge le suspect affichant un sourire doux mais sournois.
- Dites-moi René vous avez évoqué une idée qui m’a interpellée tout à l’heure, comme quoi monsieur m’aurait déjà offerte. Comment savez-vous cela ?
Visiblement ces paroles jettent un froid. René est déstabilisé mais bien moins que mon époux, qui s’est levé de la chaise qu’il n’a pas quittée et qui s’apprête à sortir hypocritement de la chambre.
- Ah non, mon chéri. Tu ne vas pas fuir devant tes amis. Tu me dois la vérité.
J’insiste et il finit de mauvaise grâce, rasséréné sans doutes par la mine déconfite de ses amis, par revenir et se lâcher.
La tension est palpable dans la pièce. Les deux collaborateurs se consultent du regard et comprennent qu’il est temps pour eux de laisser la couple régler leur différent. Ils ont baisé, c’est l’essentiel pour ces deux mâles. Ils nous quittent discrètement sans manquer de me voler un dernier baiser et une caresse sur mes seins encore dénudés.
Cela provoque à nouveau un frisson d’excitation et si…
On se retrouve tous les deux sur le lit.
- Alors, tu veux bien me dire cette vérité maintenant ? Lequel des deux m’a prise. René ? Francis ?
Mon chéri est détendu. Visiblement se confesser ne l’angoisse plus tant que ça.
Je n’ai plus besoin de le bousculer pour le faire parler. La séance de cul a eu raison de son obstination à refuser de me livrer le nom de mon baiseur.
---------------
J’apprends que René est un ancien collaborateur avec qui il partageait des déplacements à l’étranger. Le soir ils se retrouvaient au bar de l’hôtel un peu esseulés. Ils picolent et se libèrent. Il est près de minuit ce soir là, tous les deux sont un peu saouls, quand soudain René lui parle de moi. Il a eu l’occasion de m’apercevoir dans un séminaire et il avoue qu’il m’a trouvée très belle. Mon chéri flatté est aussitôt excité par cet aveu. Il ne peut alors s’empêcher de sortir une photo puis deux de son portefeuille et me montrer à son collègue de beuverie. Ce sont d’abord des images du quotidien, très sages mais qui expriment ma beauté. René me trouve très belle. Bien sûr, mon coquin lui demande s’il souhaite à en voir plus. De fil en aiguilles, ils finissent par se retrouver dans sa chambre et là, sur son ordinateur, mon chéri fait défiler les nombreuses images de son épouse de plus en plus nue. René, excité, a sorti sa bite et se caresse en matant le cul de cette jolie femme exhibée par son coquin de mari. C’était chaud de contempler une jolie femme exhibée par son coquin de mari. Naturellement, mon chéri mate aussi et à son tour s’excite, les yeux braqués sur les photos et la bite secouée de son complice devant lui. Il est troublé. Il n’a pas encore connu de situation homo. La tension monte dans la chambre au milieu de la nuit, et René finit par lui proposer de se branler réciproquement. Et les voilà en train d’astiquer chacun la queue de l’autre. Evidemment René, plus expérimenté, se met à genoux pour gober la bite de mon époux qui ne fait rien pour l’empêcher. Bien entendu il l’invite à faire de même ce qu’il fait dans un élan d’envie incontrôlable.
Ils se positionnent de façon, pour chacun, de sucer l’autre devant le défilement des photos du cul, des seins et de la chatte de sa femme. Jusqu’à éjaculation, chacun avalant la semence de l’autre. Une fois la jouissance passée, la honte submerge mon compagnon, René promet de ne jamais parler de ce moment et mon chéri, peu fier, s’est bien gardé de me le raconter.
Puis René a disparu de la société jusque hier soir. Ça explique la surprise et la gêne de mon chéri de se retrouver en face de son complice d’un soir.
-------------
Je le sens crispé alors qu’il a terminé sa confession. Je m’approche de lui et amoureusement je lui donne un petit baiser sue les lèvres. Il reprend de l’assurance, rassuré sur mon état d’esprit. Mais je ne sais toujours pas qui m’a baisée ce soir là. Je décide de la jouer fine.
- Vous avez recommencé ? Il t’a proposé de me baiser ? Tu lui as promis ?
- Oui bien sûr, mais cela ne s’est jamais fait. C’était allé trop loin pour lui.
- Et bien sûr tu n’as pas manqué de raconter nos frasques libertines, d’où sa phrase assassine.
- Oui, je lui ai raconté qu’il t’arrivait de satisfaire à mes fantasmes et d’y trouver du plaisir. C’est là que je lui ai avoué t’avoir partagée avec d’autres hommes.
- Et aujourd’hui ? Il était bien content de me sauter, sans scrupules ? Ce n’était pas aller trop loin ?
Je sens la colère monter en moi.
- Je crois qu’il n’a pas pu résister aux charmes et au rentre-dedans que tu nous as fait tout au long de cette soirée. Même Francis a abandonné sa fidélité envers son engagement du mariage. Tu as été irrésistible diablesse.
- Merci, c’est toujours bon à entendre.
- Et moi, j’y ai pris beaucoup de plaisir même si je paniquais à l’idée de pouvoir te perdre. Je suis prêt à recommencer si tu en as envie.
- Certainement mon chéri. J’ai trop aimé. Il y a sept ans tu m’as donnée à baiser à un collègue dans ton bureau. Je ne sais toujours pas qui. J’ai soupçonné René. Je comprends maintenant que c’est le souvenir de cette séance de masturbation qui t’a troublé hier soir quand tu l’as reconnu. Me diras-tu enfin qui m’a prise ce soir là, il y a sept ans ?
- OK. Cet homme est décédé aujourd’hui. Il m’avait vanté tes charmes et avoué qu’aimer une telle femme devait être un enfer pour moi tant elle devait engendrer des envies auprès de la gente masculine. J’étais flatté. Alors pris d’une subite érection, je lui ai proposé de te rencontrer. Et c’est ainsi que nous avons élaboré un deal. Vu sa situation, PDG de la société, marié et très attaché à sa famille, il voulait bien prendre le risque car il désirait te rencontrer et surtout te baiser. Comme il hésitait, je lui ai promis de garder à jamais ce secret. J’avais tant envie de te faire baiser et en plus je devenais important à ses yeux.
- Tu m’as en quelque sorte utilisée pour ta carrière, non ?
- Pas vraiment, c’était surtout te voir avec un autre qui me motivait. J’aurais pu me sentir dégagé de ma promesse désormais. Mais son fils a pris sa succession à la tête de la boite. Je ne voudrais pas qu’il apprenne le faux pas de son père. Comprends moi Chantal, je ne pouvais pas me délivrer de la promesse faite ce jour là. Mais tu peux être sûre de ne plus le rencontrer aujourd’hui et j’espère que tu garderas ce secret comme j’ai respecté ma parole jusqu’à maintenant.
Finalement, tout finissait bien. Cet homme avait pu jouir en moi puis jouir de me fréquenter avec ce secret non partagé. Mais il avait laissé dans mon âme une empreinte indélébile.
Et je lui devais d’avoir provoqué cette soirée et de découvrir le goût du libertinage que j’étais bien décidée à poursuivre et entretenir, avec ou sans mon chéri.
Je n’ai pas pu rencontrer celui qui m’avait prise mais à l’évidence, j’ai découvert ma sexualité de femme libre.
Des images m’apparaissent : mon coiffeur, le marchand de vin et pourquoi pas la jeune esthéticienne…
FIN
Après le petit déjeuner avalé, qu’il m’a préparé avec amour, je le sais, je prends les RDV qui s’imposent : esthéticienne et coiffeur. Ne rien laisser à la négligence : assurer pour assumer. Car déjà je sais que je vais m’abandonner à la luxure. Me prendra qui je veux. Et non pas qui il veut. Tant pis s’il se retrouve cocu, consentant ou non. Depuis hier j’ai la détermination de devenir maîtresse de ma sexualité. Ne plus subir la loi des mâles. Et cela n’engage en rien mon amour pour lui. Ces pensées me rendent joyeuse.
Comme il n’est pas dupe des éventualités de l’après dîner, il a eu la prudence, associée à un certain culot, de prendre l’information sur la santé de nos invités. Il m’en fait confidence avec un petit mot que je découvre calé dans le tiroir de mes sous vêtements. Cette délicatesse me comble de bonheur : je vais pouvoir avec son accord abandonner toute protection tueuse de sensations. Pour la fécondation, j’ai déjà donné et le contraceptif me tient à l’abri d’une éventuelle grossesse. Mais cette démarche ne peut-elle pas conditionner l’état d’esprit de nos invités ?
Je réfléchis : le jeune Francis est marié et fidèle, la question ne se pose pas pour lui. Mais René ? Cette pensée m’emmène à la conclusion que c’est lui le libertin à qui il m’a offerte sept ans plus tôt.
La soirée se présente sous les meilleurs augures. Il faut pourtant admettre que bien des aléas peuvent encore advenir.
Je vais consacrer ma journée à me préparer. Je me rends compte que c’est René qui occupe mes pensées, et c’est à lui que s’adressent mes gestes, mes mimiques. Je prends alors conscience que je suis déjà un peu amoureuse et cela m’inquiète. Je dois me ressaisir.
Simplement vêtue d’un teeshirt fin et d’un pantalon sans sous vêtements, je me rends au RDV chez l’esthéticienne en début d’après midi. Je lui demande de soigner l’apparence de mon pubis et faire disparaître les poils inopportuns et inutiles dans certaines parties sensibles de mon corps.
- Je voudrais un triangle parfait, aux poils cours soyeux. Je n’aime pas les sexes glabres. Des poils, oui, mais pas trop.
- Vous avez raison, il n’y pas plus érotique que le dessin d’un pubis revêtu d’un fin duvet soigné.
Cette jeune femme me fait un sourire complice et coquin quand je lui demande de laisser les lèvres de mon sexe apparaître parmi le fin duvet brun. Ses doigts qui glissent sur ma peau me donnent le frisson. Comme de rien parfois, ils flirtent avec mon intimité déclenchant une vague de liqueur d’amour accompagnée de gémissements que j’ai peine à masquer. La jeune femme en recueille une perle qu’elle porte à ses lèvres avec un sourire entendu. Je regrette en cet instant que l’institut est ouvert interdisant tout débordement. En me raccompagnant elle dépose avec tendresse et discrétion un léger baiser sur mes lèvres qui me fait chavirer de bonheur.
L’étape suivante, le coiffeur. Tandis qu’il s’occupe de ma coupe, je me contemple dans le miroir face à moi. Petit à petit ce qui nait de ses mains me surprend. Il me rend belle, cet homme me sublime. Je crois bien qu’il est depuis bien longtemps amoureux de moi. Sans retour jusqu’à maintenant. Mais demain ? Des frissons parcourent ma peau déjà bien sollicitée et chauffée par l’esthéticienne.
Dans la rue, le reflet de la femme sur les vitrines des boutiques, est à peine reconnaissable. Je me sens bien dans ma peau et dans mon âme et surtout désirable. C’est un sentiment très fort pour une femme qui pourrait en douter avec le poids des années.
Je prends conscience que cette journée est en train de marquer une étape dans ma vie de femme libre.
Je passe devant le magasin d’une chaine de cave à vins. J’entre. Le vendeur est un jeune homme dans la trentaine. Il me plait d’emblée et j’ai envie de le tester pour le sensibiliser à ma personne.
Très pro il me demande ce que je désire.
- Je reçois deux amis ce soir. Nous serons 5 et j’ai pensé faire un menu en fonction des vins que je pourrais servir. Qu’en pensez-vous ? Vous pouvez m ‘aider ?
J’ai dit cela avec une voix douce, posée appuyée par un regard non moins canaille.
Soudain, je redoute de lire chez lui cette suffisance de certains hommes convaincus que le choix des vins est de leur seule compétence. OUF, au contraire, le jeune homme montre un intérêt naturel et sincère à répondre à ma demande.
Sa délicatesse me touche. Là, je sens à nouveau ce frisson parcourir ma colonne vertébrale. Le moment est magique.
- Avez-vous déjà une idée de ce que vous voulez investir pour ce repas ?
Bonne question !
- Proposez-moi un grand vin. Ce repas est important pour moi. Il me faut séduire.
Je me sens rougir en disant ces mots et cela n’échappe pas à mon vendeur. Je deviens folle !
- Entendu Madame. Je peux vous proposer un grand cru de Bordeaux qui pourrait accompagner toute sorte de viande.
- Parfait, montrez moi.
Il se tourne vers les rangées de bouteilles sur les étagères derrière lui. Je me lâche à mater ses fesses moulées dans un jean serré. Il m’excite cet homme. Je ne me reconnais plus, alors je me laisse aller à imaginer caresser ce cul nu, glisser une main entre les fesses, sentir ses… Sa voix douce me ramène à la réalité.
- Voilà Madame une bouteille d’exception : un château Calon-Ségur 2011. C’est un Grand Cru Classé Saint Estèphe. Que je peux vous céder pour 90 €.
J’ai le souffle coupé en apprenant le prix, bien au dessus de ce que j’envisageais. Mais je ne veux pas paraître pingre. Dans le brouillard de mes pensées je lui dis :
- Très bien, c’est parfais. Je suis votre conseil. La cave de mon mari fera le pendant.
Je me penche vers mon sac à la recherche de ma carte pour régler. Mes doigts tremblent guidés par l’émotion. Le jeune homme enveloppe mon achat et quand je lève brusquement la tête, je surprends son regard dans mon décolleté. Le teeshirt qui baille au cou ne doit pas cacher grand-chose, en tous cas pas l’absence de soutien-gorge.
Immédiatement il tente de détourner ses yeux mais il est trop tard et il comprend que je l’ai surpris. Il rougit timidement et tente de faire diversion. Je suis touchée par sa réaction. Il est trop mignon. Alors au lieu de le blâmer, je lui fais un sourire de connivence qu’il accueille avec soulagement et peut-être même avec une once d’espoir pour une ouverture. Très troublée, j’arrive tout juste à balbutier :
- Je vous remercie pour votre accueil et votre conseil. Je ne manquerai pas de revenir vous voir.
Le garçon a très bien perçu le double sens de cette phrase. Et quand je lui tourne le dos pour partir, je suis sûr qu’il a les yeux braqués sur mon cul. Un partout !
Le reste de l’après midi est consacré aux achats et à la préparation du dîner. Il est 19 heures quand je passe à l’habillage après avoir pris une douche.
La robe rouge est destinée au nettoyage. De toutes manières j’ai envie de les surprendre. Du sexy mais surtout pas vulgaire.
Le, choix est déjà fait pour les sous vêtements. Couleur chair proche de celle de ma peau. Légèrement transparente, la culotte dessine l’ombre noire de mon pubis. La maison est bien chauffée, une blouse à col chemise, manches longues en soie gris-anthracite, fermée sur le devant par quatre boutons de nacre. Elle se glisse dans un short noir très court serré à la taille par une ceinture noire à la boucle couleur or. Le soutien gorge honteusement transparent, quasi invisible, épouse avec précision les contours de mes seins et laisse pointer mes tétons. En guise de boucles d’oreille, deux larges anneaux dorés, à peine cachés par mes cheveux. Un petit diamand retenu au bout d’un fil de nylon invisible, semble suspendu à l’entrée du décolleté de la blouse. Les deux premiers boutons sont au repos laissant apparaître furtivement la gorge qui sépare mes deux seins. Même le maquillage discrètement marqué traduit mon envie de plaire.
La limite du short sur mes cuisses nues flirte avec mon entre-jambe. A dessein, quand assise je croise les jambes, on peut voir « live » mon minou soigné au travers du tissu transparent de ma petite culotte.
Une paire de jolis mocassins noirs avec des demi talons complètent ma tenue et soulignent le galbe de mes jambes que je conserve nues.
Je me sens bien. Très bien même pour ce qui pourrait devenir un l’affrontement.
La table est mise, les apéros en place sur la table basse du salon, la nervosité me gagne !
Ils devraient arriver séparément autour de 20 H.
---------------------------
C’est le jeune Francis qui est le premier à sonner à l’entrée. Les bras chargés d’un superbe bouquet de roses blanches, il a fait toilette pour honorer son invitation. En costume cravate classique il fait premier de la classe. J’observe avec un certain plaisir son regard se porter discrètement sur mes jambes avant de s’attarder à deviner si, sous ce fin tissu de soie, mes seins sont libres de tout sous-vêtement. Il est intimidé, hésitant et cela me conforte dans mon pouvoir de séduction. D’une voix mal assurée, il me dit :
- Vous êtes charmante et séduisante Chantal.
Touchée par une entrée en matière aussi directe, je me sens rougir et je baisse les yeux. Je réalise que pour une femme libérée, il y a encore du chemin à parcourir. Je lui réponds très BCBG :
- Vous savez parler aux femmes, Francis. C’est si rare une telle délicatesse.
Je lui tourne le dos pour aller chercher un vase pour les fleurs. Il emboite mes pas et me suit. Je sens son regard sur mes fesses dont le short ne manque pas de sublimer les rondeurs. Une onde de bien être envahit mon bas ventre. C’est parti.
A peine les fleurs dans l’eau, j’entends les clefs dans la porte d’entrée. Mon chéri est deuxième. Surprise, il est en compagnie de René. Tiens, tiens !
Ils affichent tous les deux un sourire de convenance et peut-être même de connivence qui ne m’échappe pas.
Un furtif baiser sur les lèvres de mon époux, c’est plus chaud pour René. Il entoure ma taille de sa main libre, l’autre est chargée de deux bouteilles de champagne. Il m’attire à lui pour une bise sur chaque joue. Je sens son torse s’écraser contre ma poitrine dans une sorte de signe de possession. Il m’apparaît évident que ce sera lui le plus entreprenant et le meilleur candidat recherché qui m’a prise, sept ans auparavant.
Reprenant le contrôle de mes sens déjà partis en goguette, j’invite ce gentil monde à passer au salon pour attaquer l’apéro.
Assis en cercle autour de la table basse chargée de petits fours, les premières minutes montrent un certain embarras, personne n’ayant le courage de l’initiative.
Pourtant, chacun affiche une décontraction qui ne trompe personne. Sûre de moi, je les teste un après l’autre avec un regard qui se veut coquin et plein d’équivoque. Le jeune Francis est le plus intimidé et déstabilisé. J’ai peur qu’il ne panique au point de s’effacer devant les autres. Devant l’autre. Aussi je m’applique à le rassurer par des mots gentils.
Mon chéri lui arbore une position sereine. Je ne suis pas dupe, il est tendu ne sachant pas comment va évoluer la soirée. Je ne fais aucun effort pour le rassurer. Au contraire, je pousse mon avantage pour me donner en spectacle de la femme libre. Je le sens attentif au plus petit signe d’encouragement à l’un ou à l’autre des soupirants. J’imagine qu’il se rassure de savoir que je ne sais pas qui des deux est le « preneur » de sa femme.
René reste très sûr de lui. En apparence aussi car je le sens troublé par ma tenue. Mes jambes sont l’objet de tous ses regards et je ne me prive pas d’en jouer.
Je les sens tous les trois à cran quand je les invite à passer à table.
Mon chéri me rejoint dans la cuisine et d’un ton plein d’assurance il me lance :
- Ils te dévorent des yeux, mais je sais que ce soir c’est à moi que tu vas appartenir.
- Tu l’as l’air bien sûr de toi, non ?
Je lui lance un sourire qui se veut provocateur. Je vois une onde de panique dans ses yeux avant de prendre un air de reproche.
- Tu ne vas pas te ridiculiser j’espère. Ce sont des collègues de bureau…
- Je sais, je sais mon chéri. Mais ce soir je veux qu’ils soient là pour moi. Je vais découvrir qui m’a prise et cela sans l’aide que tu me refuses.
Sur ce je lui flanque un plat dans les mains.
- Rends-toi utile apporte le plat dans la salle à manger. J’arrive.
Je suis surprise du ton autoritaire que j’emploie. Il me regarde, estourbis et décontenancé. Je lui fais un petit bisou sur le front comme je le ferais pour consoler un gamin qu’on vient de gronder.
Mutine, je déboutonne un deuxième bouton de mon chemisier. La soie s’étale et découvre une partie de mon sous vêtement. Je suis déterminée à entrer dans l’arène.
Quand je pénètre dans la pièce, le silence se fait spontanément. Ils se tiennent tous les trois debout autour de la table dressée. Un sourire triomphant je lance :
- Eh bien messieurs, qu’y a-t-il ?
Plusieurs secondes s’écoulent et c’est René qui se ressaisit le premier.
- Vous êtes sublime, Chantal. Vraiment.
- Vraiment ? Et bien vous m’en voyez ravie.
Je ricane en moi même de tant de courtoisie feinte et de condescendance obligée. Ces cochons ne savent pas sur quel pied me prendre. Le jeune Francis, tout rouge, me fixe et me déshabille des yeux. Quelques gouttes de sueurs perlent sur son front. J’imagine son dilemme. Son envie de me baiser serait-elle plus forte que ses principes de fidélité ? Il ne sera pas difficile à corrompre, si les deux autres ne l’assassinent pas. Ce candidat me plait de plus en plus et mon chéri, blême, est mort de jalousie. Il doit sentir que la situation lui échappe.
En plus, ce salaud mate mon décolleté comme s’il le découvrait. Ça en est comique. Il ne reconnaît pas sa douce et soumise épouse ?
- Je vous invite à vous assoir.
La première partie du repas est très charmante. Mes trois cavaliers rivalisent de gentillesses, de compliments et de sollicitude. René et Francis ne se privent pas d’éloges et de remarques cavalières sur ma tenue qu’ils jugent sexy. Ce dernier pourtant est gêné. Ce n’est pas un libertin, ni un dragueur. J’en perçois un plaisir supplémentaire à l’idée de me donner à lui… devant les deux autres !
Autour de la table, mes convives sont à portée de main. Je m’amuse à poser ma main sur celle de René, pour appuyer un échanges, ou celle de Francis que je maintien en place un temps plus qu’il est convenable pour une maîtresse de maison. Quand je les retire c’est pour caresser délicatement le dos de ces mains que je sens frémir sous mes doigts. Que je me sens bien ! Lentement une onde de chaleur envahit mon bas-ventre. D’ici peu je ne vais plus mes contrôler. J’imagine facilement que cela se lit sur mon visage car le regard des deux impétrants est de plus en plus sans équivoque sur leurs certitudes.
Un sentiment ambivalent s’installe en moi. Je ne suis pas mécontente de les savoir à portée de sexe mais insatisfaite de les sentir conquérants et sûr d’eux jusqu’à obséquieux.
Les deux premiers plats vidés, la bouteille de vin a été dégustée sans modération. Il faudra aller remercier ce jeune homme aux fesses bien appétissantes.
- Bien je vais desservir et aller chercher le dessert.
Je chante ces quelques mots en fixant le jeune Francis qui devient rouge pivoine considérant que cette invitation lui est adressée.
Mon chéri qui a lu le message se lève d’un bon, mais il est devancé par René qui ne compte pas rester pour compte. Les deux hommes se toisent. Je panique car à ce moment c’est à moi que la situation échappe.
- Je crois que c’est Francis qui a gagné, je lance coquine et filant vers la cuisine. J’ajoute d’un air faussement ingénu :
- Mais vous pouvez tous venir pour ranger la vaisselle.
La situation est ridiculement drôle. Je sens qu’il va falloir que je me détermine. En fait petit à petit je me sens excitée par ces hommes qui me désirent. Mon mari est hors jeu et il l’a senti. Quand il m’a livrée à cet homme, inconnu pour moi, ne s’était-il pas mis lui même sur la touche, pour laisser cet homme me baiser. Et s’apercevoir que j’en avais tiré une jouissance qui perdurait, dans ma mémoire, sept ans après. Et je n’ai aucune envie de l’épargner en cet instant. Tant pis.
Et si je me laissais séduire par un plan à trois avec mon chéri comme spectateur ? Ce n’est pas son fantasme ? Et pour moi une première. Une chose est certaine ce sont mes invités et j’ai bien l’intention d’en profiter à loisir.
Quand la cuisine est rangée, je les invite à passer au salon pour déguster le dessert et servir le champagne apporté par René.
Mon chéri me retient dans la pièce. Feignant de vouloir m’aider, il m’entreprend avec fermeté pour me faire la leçon concernant mon attitude. Ça m’agace. J’improvise.
- Tu n’as pas voulu me livrer ton secret alors aide moi au moins ce soir. Passe au salon, met de la musique et invite tes amis à me faire danser. Toi tu regardes, comme il y a sept ans. D’accord ? Je sais que tu vas aussi prendre du plaisir à mater. Alors fait moi confiance, j’ai la situation bien en main.
Il me regarde bouche bée. Le silence qui suit est lourd. Il hésite mais il comprend que je resterai sa complice donc sa propriété s’il collabore.
- OK ! Mais ne me ridiculise pas.
Le salaud ne pense qu’à lui et à sa réputation.
Quand j’arrive dans le salon le dessert dans les mains, le troisième bouton de ma blouse est négligemment sorti de sa boutonnière. Mon chemisier s’ouvre jusque juste au dessus de mon nombril. Je ne sais pas comment ma ceinture, s’est aussi relâchée d’un cran laissant bailler le short qui a maintenant tendance à glisser sur mes hanches. Le message est clair, je m’exhibe.
L’atmosphère s’est transformée dans la pièce, bercée par une musique douce et sensuelle. Les verres sont remplis, mon mari veut paraître prendre la main :
- Je crois qu’il faut récompenser Chantal pour ce repas. Je sais que danser lui ferait plaisir. Qui commence, dit-il en fixant ses collègues. ?
Mais je ne laisse personne décider à ma place ce soir. Debout je vide mon verre et le pose sur la table basse. Le regard chargé d’un semblant de gratitude, je prends la main du jeune Francis que je sens chaud comme la braise.
On s’élance alors que mon chéri écarte la table basse. C’est moi qui me colle à lui, les seins plaqués contre son torse. Mes deux mains passent derrière sa nuque. Je pose ma tête langoureusement sur ses épaules Il respire fort et contre mon ventre son désir ne fait aucun doute. Fébrile tant je me sens sous l’emprise du désir pur de sexe, je lui vole un baiser. Furtif d’abord puis appuyé ensuite. De timide, le salaud devient entreprenant. C’est le moment où tout bascule irrémédiablement, le moment où j’oublie les raisons de cette soirée. Ne compte plus que l’envie d’être possédée. C’est parti, plus de retour possible ! Nos mangues se mêlent, nous sommes seuls au monde.
Une pulsion inextricable me pousse à lui demander :
- Touchez-moi les seins.
Le silence que dure son hésitation est chargé d’électricité. Il ne se fait pas prier bien sûr.
Nerveusement il fait sortir le dernier bouton de la blouse de sa boutonnière. Sa main qui se glisse sous la soie de la blouse me fait un bien fous. Dégagé de la ceinture et de mes épaules, le vêtement choit à mes pieds. Dans mon dos, je sens un souffle chaud sur ma nuque. Des doigts détachent l’agrafe de mon soutien gorge.
Je devine que c’est René qui veut sa part de gâteau !
En un instant, je suis nue jusque la taille. Francis s’écarte pour contempler ma poitrine. Il est tout rouge. Puis deux mains venues de mon dos passent sous mes bras et englobent mes deux seins, en titillant mes tétons. Une onde de plaisir s’ensuit. Je ferme les yeux, m’abandonnant aux caresses des deux hommes. Je sens le souffle chaud de celui derrière moi et la langue de l’autre qui fouille ma bouche.
A bout de souffle, je me dégage et je jette un regard de biais vers mon chéri. Quand je vois son expression de détresse, attendrie, je lui fais un clin d’œil de connivence pour le rassurer. Mais, très vite, les choses s’accélèrent. Les coquins partent à la conquête de mon intimité. Une main suit le chemin entre mes fesses, une autre se glisse dans l’entre-jambe du short. Je suis envahie devant et derrière. Je minaude :
- Oh… vous me troublez, soyez sages !
Ils sont trop occupés par leurs explorations pour me répondre.
- S’il vous plait, dites à mon chéri que vous me désirez et que je suis belle.
- Sublime Chantal, c’est le mot, murmure André.
Et d’une vois plus forte qui s’adresse à mon époux.
- Elle a envie qu’on la baise, mon vieux. Elle est brûlante.
Sa main qui glisse plus bas dans mon short par la taille, accompagne sa phrase. Ses doigts écartent l’élastique de ma culotte et pétrissent une puis l’autre fesse avant d’envahir le sillon qui conduit à mes intimités. Ils effleurent le petit œillet s’y attardent pour appliquer une légère pression affirmant de vouloir s’y introduire. Je me crispe en signe de refus.
Devant moi, Francis est cramoisi, il déboucle la ceinture de mon short qui sans aucune autre forme de procès termine sa chute sur mes chaussures. Aussitôt il rejoint les doigts de son complice dans ma petite culotte qui ne protège plus rien. Les deux mains se retrouvent au même endroit combattant pour s’approprier mon nid d’amour. Cette lutte me fait sourire alors que ma fine culotte est quasiment arrachée.
La sensation dans ma poitrine ne trompe pas. Ce creux dans l’estomac, ces palpitations, je les connais bien. Ils sont signe que mon corps prend de la hauteur vers la jouissance, vers le plaisir contre lequel bientôt je ne pourrais plus lutter. Ces doigts qui me fouillent me poussent à l’abandon.
- J’ai envie d’être prise, là maintenant. Je ne peux plus attendre. Baisez moi, vite.
- Ne t’inquiète pas ma belle, ça ne devrait tarder, me répond René.
Je fais l’effort de me dégager de leurs étreintes pour les entraîner vers la chambre.
Mon chéri qui vient de comprendre, se dresse devant moi ;
- Bon, c’est fini Chantal. Nos amis se sont bien amusés et toi aussi. Alors maintenant stop !
Le ton de sa voix se veut ferme et sans appel. Mais il se trompe. J’ai le feu au cul et j’ai besoin qu’on éteigne cet incendie qui me ravage.
- S’il te plait, laisse nous passer. Tu peux venir regarder, si tu veux, comme tu aimes, mais tu ne m’empêcheras pas d’aller au bout de ma quête. Laisse nous passer.
Et René de lancer la phrase qui tue :
- Mais voyons, ce n’est pas la première fois que tu offres Chantal non ?
Serait-ce enfin la preuve de cette interrogation qui me préoccupe ? René serait-il mon héros ?
Mes deux amants d’un soir sont un instant circonspects. Ils ne comprennent pas ce revirement de mon époux. Il me faut vite réagir.
- Venez mes amis, je vous veux tous les deux en même temps et pourquoi pas en moi, par chacun de mes orifices.
Ce ne peut pas être moi qui prononce ces paroles. Elles me ressemblent si peu. Et pourtant…
Sur le chemin de la chambre, je suis nue, délaissée de ma culotte et de mon soutien gorge. J’ai juste conservé mes chaussures qui tombent en franchissant la porte de notre chambre.
La première chose à laquelle je m’attarde, c’est de déshabiller les deux hommes. Très vite, ils se retrouvent en slip debout devant moi. Francis avec un corps sans défaut, René bedonnant. Je tremble un peu quand dans un mouvement parfaitement symétrique mes mains viennent caresser les bosses par dessus le tissu des sous vêtements. Je caresse, je palpe, j’estime le volume. Puis, le regard braqué sur mes mains, je glisse un doigt dans l’élastique de chacun des slips, écarte le tissu pour faire jaillir comme un diablotin de sa boite, les bites, toutes dressées et durcies pour rendre hommage à ma féminité. Je contemple, je mate, subjuguée par la taille de chacune des bites qui me sont promises. Je m’accroupis pour mieux les voir.
Je m’en saisis comme deux gâteries de sucre et commence lentement à les secouer en faisant jaillir le gland de leur prépuce à deux doigts de ma bouche. Je sens la mouille s’écouler de ma chatte en feu. Des ondes parcourent mon corps.
Les deux hommes devant moi sont soumis à mes désirs. Ils savent l’équilibre précaire de ce moment magique où tout peut arriver. Personne ne parle. Mon chéri est resté sur le pas de la porte, interdit, meurtri. Il n’ose pas s’imposer. Je remarque qu’il est nu aussi sous la ceinture et qu’il tient sa bite en mains. Je lui souris car je l’aime et je n’aime pas le voir souffrir. Mais cela ne gâchera pas ma soirée. Il entre et prend place sur la chaise au pied du lit. La place du voyeur.
Après avoir donné quelques coups de langue, balloté leurs couilles et englouti chaque sexe en respectant l’égalité des caresses, je me redresse et les entraîne vers le lit. Tous les deux ont compris ce que j’attendais d’eux.
Qu’ils me prennent simultanément.
Je m’allonge sur le dos entraînant René par la main et l’attire près de mon visage. Il aura la primauté de ma bouche. Son compagnon réalise que je lui réservais d’abord mon ventre.
- Léchez moi Francis. Buvez ma liqueur. Vous pourrez me pénétrer ensuite. J’ai envie de vous. Envie de vous deux.
Alors sans perdre un instant, il glisse sa tête entre mes cuisses et je sens sa langue laper les sécrétions qui s’échappent de ma vulve. Je sens la jouissance monter en moi. Sa langue joue avec mes lèvres, puis s’applique sur mon clitoris. Il sait y faire et à cet instant je pense à son épouse qu’il est en train de cocufier avec ma complicité.
A mes côtés, Francis frotte son gland contre ma joue et le présente devant mes lèvres. Le méat laisse sourdre des gouttes de pré sperme. Avide, je recueille ce liquide d’un coup de langue avant d’engloutir entièrement, à m’en étouffer, la totalité du sexe.
Je libère le mandrin de mes doigts pour le laisser pénétrer en gorge profonde. Ma main s’est en même temps glissée entre les cuisses de l’homme et je lui caresse les fesses avant de porter un doigt à l’entrée de son anus, lui rendant sa caresse. Je force le sphincter et introduis mon majeur dans la profondeur de ses entrailles. Je le sens se crisper, visiblement il n’est pas habitué à de tels traitements. Pas plus que moi d’ailleurs !
Mon autre main, posée sur le crâne de mon lécheur, exerce une pression pour l’encourager à aller plus loin, plus profond dans ma vulve.
Tous ces excitants m’emmènent rapidement à la jouissance sexuelle. Mon orgasme est extrême. Pour crier j’abandonne le sexe qui encombrait ma bouche. René s’occupe de mes seins. Je me rends soudain compte que je tombe dans une sorte d’inconscience, la « petite mort ».
Dans le brouillard poignant qui se dissipe lentement, je comprends que Francis est couché sur moi et me pénètre violemment. Je le sens me travailler le ventre. Une deuxième onde de plaisir m’envahit. Je jouis encore plus fort avant d’atteindre une nouvelle fois un orgasme extrême.
Quand j’ouvre les yeux je vois la bite énorme de René devant les yeux. Dans une pulsion incontrôlable je la gobe à nouveau sans réaliser qu’à quelques centimètres, Francis a son visage calé dans le creux de mon cou. Son bras droit passé derrière ma nuque me maintient contre lui alors que je l’enlace de mon bras gauche libre. Nos deux corps ne font qu’un. J’imagine alors cette image d’abandon que j’offre à mon époux et quel doit être son ressenti devant ce spectacle.
J’aspire, je suce et je sens rapidement la colonne de chair se tendre, vibrer avant de recevoir au fond de la gorge plusieurs salves de sperme. Jamais je n’ai ressenti une telle quantité de liqueur mâle. C’est sans doutes la jouissance de son collègue qui provoque celle de Francis. Je sens l’intensité de plusieurs jets de foutre frapper les parois de ma vulve et me remplir.
Pas d’imprudence cette fois. Contraception et santé vérifiée par Monsieur qui envisageait une telle soirée. Mais l’orgasme est au rendez-vous.
Nous reprenons lentement nos esprits. Les deux hommes sont repus. René affiche sa satisfaction de mâle, Francis celle d’une culpabilité évidente. Moi, j’ai joui comme jamais et je n’ose pas regarder du côté de mon chéri.
Cependant, il me manque un épisode : René ne m’a pas baisée. Impossible de savoir si c’est sa grosse queue qui m’a prise.
Faute de pourvoir comparer sur le vif, j’interroge le suspect affichant un sourire doux mais sournois.
- Dites-moi René vous avez évoqué une idée qui m’a interpellée tout à l’heure, comme quoi monsieur m’aurait déjà offerte. Comment savez-vous cela ?
Visiblement ces paroles jettent un froid. René est déstabilisé mais bien moins que mon époux, qui s’est levé de la chaise qu’il n’a pas quittée et qui s’apprête à sortir hypocritement de la chambre.
- Ah non, mon chéri. Tu ne vas pas fuir devant tes amis. Tu me dois la vérité.
J’insiste et il finit de mauvaise grâce, rasséréné sans doutes par la mine déconfite de ses amis, par revenir et se lâcher.
La tension est palpable dans la pièce. Les deux collaborateurs se consultent du regard et comprennent qu’il est temps pour eux de laisser la couple régler leur différent. Ils ont baisé, c’est l’essentiel pour ces deux mâles. Ils nous quittent discrètement sans manquer de me voler un dernier baiser et une caresse sur mes seins encore dénudés.
Cela provoque à nouveau un frisson d’excitation et si…
On se retrouve tous les deux sur le lit.
- Alors, tu veux bien me dire cette vérité maintenant ? Lequel des deux m’a prise. René ? Francis ?
Mon chéri est détendu. Visiblement se confesser ne l’angoisse plus tant que ça.
Je n’ai plus besoin de le bousculer pour le faire parler. La séance de cul a eu raison de son obstination à refuser de me livrer le nom de mon baiseur.
---------------
J’apprends que René est un ancien collaborateur avec qui il partageait des déplacements à l’étranger. Le soir ils se retrouvaient au bar de l’hôtel un peu esseulés. Ils picolent et se libèrent. Il est près de minuit ce soir là, tous les deux sont un peu saouls, quand soudain René lui parle de moi. Il a eu l’occasion de m’apercevoir dans un séminaire et il avoue qu’il m’a trouvée très belle. Mon chéri flatté est aussitôt excité par cet aveu. Il ne peut alors s’empêcher de sortir une photo puis deux de son portefeuille et me montrer à son collègue de beuverie. Ce sont d’abord des images du quotidien, très sages mais qui expriment ma beauté. René me trouve très belle. Bien sûr, mon coquin lui demande s’il souhaite à en voir plus. De fil en aiguilles, ils finissent par se retrouver dans sa chambre et là, sur son ordinateur, mon chéri fait défiler les nombreuses images de son épouse de plus en plus nue. René, excité, a sorti sa bite et se caresse en matant le cul de cette jolie femme exhibée par son coquin de mari. C’était chaud de contempler une jolie femme exhibée par son coquin de mari. Naturellement, mon chéri mate aussi et à son tour s’excite, les yeux braqués sur les photos et la bite secouée de son complice devant lui. Il est troublé. Il n’a pas encore connu de situation homo. La tension monte dans la chambre au milieu de la nuit, et René finit par lui proposer de se branler réciproquement. Et les voilà en train d’astiquer chacun la queue de l’autre. Evidemment René, plus expérimenté, se met à genoux pour gober la bite de mon époux qui ne fait rien pour l’empêcher. Bien entendu il l’invite à faire de même ce qu’il fait dans un élan d’envie incontrôlable.
Ils se positionnent de façon, pour chacun, de sucer l’autre devant le défilement des photos du cul, des seins et de la chatte de sa femme. Jusqu’à éjaculation, chacun avalant la semence de l’autre. Une fois la jouissance passée, la honte submerge mon compagnon, René promet de ne jamais parler de ce moment et mon chéri, peu fier, s’est bien gardé de me le raconter.
Puis René a disparu de la société jusque hier soir. Ça explique la surprise et la gêne de mon chéri de se retrouver en face de son complice d’un soir.
-------------
Je le sens crispé alors qu’il a terminé sa confession. Je m’approche de lui et amoureusement je lui donne un petit baiser sue les lèvres. Il reprend de l’assurance, rassuré sur mon état d’esprit. Mais je ne sais toujours pas qui m’a baisée ce soir là. Je décide de la jouer fine.
- Vous avez recommencé ? Il t’a proposé de me baiser ? Tu lui as promis ?
- Oui bien sûr, mais cela ne s’est jamais fait. C’était allé trop loin pour lui.
- Et bien sûr tu n’as pas manqué de raconter nos frasques libertines, d’où sa phrase assassine.
- Oui, je lui ai raconté qu’il t’arrivait de satisfaire à mes fantasmes et d’y trouver du plaisir. C’est là que je lui ai avoué t’avoir partagée avec d’autres hommes.
- Et aujourd’hui ? Il était bien content de me sauter, sans scrupules ? Ce n’était pas aller trop loin ?
Je sens la colère monter en moi.
- Je crois qu’il n’a pas pu résister aux charmes et au rentre-dedans que tu nous as fait tout au long de cette soirée. Même Francis a abandonné sa fidélité envers son engagement du mariage. Tu as été irrésistible diablesse.
- Merci, c’est toujours bon à entendre.
- Et moi, j’y ai pris beaucoup de plaisir même si je paniquais à l’idée de pouvoir te perdre. Je suis prêt à recommencer si tu en as envie.
- Certainement mon chéri. J’ai trop aimé. Il y a sept ans tu m’as donnée à baiser à un collègue dans ton bureau. Je ne sais toujours pas qui. J’ai soupçonné René. Je comprends maintenant que c’est le souvenir de cette séance de masturbation qui t’a troublé hier soir quand tu l’as reconnu. Me diras-tu enfin qui m’a prise ce soir là, il y a sept ans ?
- OK. Cet homme est décédé aujourd’hui. Il m’avait vanté tes charmes et avoué qu’aimer une telle femme devait être un enfer pour moi tant elle devait engendrer des envies auprès de la gente masculine. J’étais flatté. Alors pris d’une subite érection, je lui ai proposé de te rencontrer. Et c’est ainsi que nous avons élaboré un deal. Vu sa situation, PDG de la société, marié et très attaché à sa famille, il voulait bien prendre le risque car il désirait te rencontrer et surtout te baiser. Comme il hésitait, je lui ai promis de garder à jamais ce secret. J’avais tant envie de te faire baiser et en plus je devenais important à ses yeux.
- Tu m’as en quelque sorte utilisée pour ta carrière, non ?
- Pas vraiment, c’était surtout te voir avec un autre qui me motivait. J’aurais pu me sentir dégagé de ma promesse désormais. Mais son fils a pris sa succession à la tête de la boite. Je ne voudrais pas qu’il apprenne le faux pas de son père. Comprends moi Chantal, je ne pouvais pas me délivrer de la promesse faite ce jour là. Mais tu peux être sûre de ne plus le rencontrer aujourd’hui et j’espère que tu garderas ce secret comme j’ai respecté ma parole jusqu’à maintenant.
Finalement, tout finissait bien. Cet homme avait pu jouir en moi puis jouir de me fréquenter avec ce secret non partagé. Mais il avait laissé dans mon âme une empreinte indélébile.
Et je lui devais d’avoir provoqué cette soirée et de découvrir le goût du libertinage que j’étais bien décidée à poursuivre et entretenir, avec ou sans mon chéri.
Je n’ai pas pu rencontrer celui qui m’avait prise mais à l’évidence, j’ai découvert ma sexualité de femme libre.
Des images m’apparaissent : mon coiffeur, le marchand de vin et pourquoi pas la jeune esthéticienne…
FIN
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Effrontée
2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Après des mois, des années, de silence, tes histoires sont torrides est tellement bien écrites, tant de sensualité exacerbée te ressemble trop bien Chantal, j'ai des souvenirs également très torrides... Souviens toi.
Je te souhaite de poursuivre sur ce chemin qui me rempli de joies multiples.
Marcel.
Je te souhaite de poursuivre sur ce chemin qui me rempli de joies multiples.
Marcel.
Vous n'ecrivez plus tiens donc !!! En meme temps le dénouement n'était pas terrible elle n'est responsable de rien !!! Elle a attendu qu'un mec la guide comme par hasard pauvre bourgeoise coincée du cul !!