Quiproquos et conséquences 7/8
Récit érotique écrit par Lord of Sitges [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-07-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Quiproquos et conséquences 7/8
VENDREDIJe me suis réveillé avec l’impression d’avoir dormi un siècle.
Plus de maux de tête, plus de nausées. Avant même de me lever, je savais que le malaise de la veille n’était plus qu’un mauvais souvenir.
Je renaissais, le monde m’appartenait !
Bien évidemment, j’étais seul dans le grand lit.
Encore une fois, le soleil semblait déjà haut sur l’horizon.
Je me suis levé prestement, impatient de retrouver les trois autres et de reprendre ma place dans cette aventure érotico-adultérine.
Bien-sûr, un silence endormi m’accueillit dans le salon. Les zouaves pionçaient à poings fermés.
Il émanait des trois corps enlacés sur le lit une beauté picturale, un érotisme latent indéniable.
Prise en sandwich entre ses amants, Alice était allongée sur le côté. Fred, dans son dos, était collé à elle, une main sur sa cuisse. Peut-être avait-elle encore son sexe entre les fesses.
Elle-même était collée contre Claire qui leur tournait le dos.
Alice avait enveloppé un des seins de sa congénère dans sa petite main, comme souvent je le lui faisais lorsque nous nous endormions tous les deux dans cette position.
Ce mimétisme me troubla et je ne pus m’empêcher de m’agenouiller à côté d’elles et de poser ma main sur celle d’Alice pour la caresser doucement et ainsi caresser en même temps le petit sein laiteux.
Ce simple contact suffit à m’émoustiller et ma virilité ébaucha un redressement caractéristique.
Saluant muettement mon retour en forme, je regardais la jolie rousse encore profondément assoupie.
Une pulsion inconsidérée me submergea alors et, presque sans réfléchir, j’ai rapproché mon bassin de son visage impassible.
J’ai saisi mon membre, l’ai dirigé vers la bouche entrouverte et j’ai posé mon gland contre ses lèvres de velours.
Délicatement, j’ai amorcé un mouvement de long en large.
Cette caresse d’une douceur indescriptible acheva de rendre à ma virilité sa vigueur d’autrefois.
Je me sentais revivre et surtout, un impérieux besoin d’aller plus loin s’imposa à moi.
Alors, j’accentuai progressivement la pression contre les petites dents blanches et la mâchoire au repos céda peu à peu, laissant entrer une partie de plus en plus grande de ma chair érigée.
Oh, bien-sûr, je n’ai pas cherché à m’enfoncer trop profondément, cela me contentait déjà grandement.
Je ne sais pas à partir de quel moment Claire se réveilla, mais alors que j’avais entamé un léger va-et-vient entre ses lèvres, je sentis sa bouche se resserrer autour de ma corolle et sa tête commencer à accompagner le mouvement.
Puis, elle ouvrit les yeux et se dégagea pour me chuchoter en souriant : « – C’est beaucoup mieux qu’hier soir ! » Avant de reprendre le cours interrompu de cette fellation sensationnelle.
Même pas surprise, la fille !
Ce fut un des moments les plus intenses de ma vie sexuelle.
Même s’il n’y avait plus de tabou entre nous, le fait de voir ma femme et son mari endormis juste derrière elle tandis qu’elle me suçait décupla mon plaisir et j’atteignis rapidement le point de non-retour.
Cette fois-là encore, elle s’appliqua à me tirer la sève jusqu’au bout du bout, semblant y trouver une véritable satisfaction.
Et alors que je retirai mon sucre d’orge, allégé de quelques grammes, je la laissais replonger aussitôt dans son sommeil tout en caressant tendrement ses cheveux ébouriffés.
Pour un peu, au réveil, elle pourrait presque croire qu’elle avait rêvé.
*****Ils se levèrent tous les trois après que j’eus terminé ma douche.
Mais alors que j’avais pris la peine d’enfiler un caleçon, ils ne s’encombrèrent pas de cette formalité et déambulèrent totalement nus et à l’aise dans l’appartement.
Même si, sans doute gavés de sensations fortes par leur nuit et trouvant cela tout-à-fait naturel, ils ne cherchèrent pas spécialement à en profiter, il me sembla que nous avions encore franchi, ce matin-là, un pas de plus dans le surréalisme.
Je n’étais pas de ceux qui s’en plaindraient : Commencer une journée avec, sous les yeux, deux superbes femmes en tenue d’Eve ne pouvait que me ravir. Je ne savais plus où donner des yeux.
Bien-sûr, de temps en temps mon regard tombait aussi sur l’anatomie de Fred et l’inévitable réflexe de comparaison typiquement masculine se vérifiait.
Mais puisqu’on en parle, je dois dire que je n’avais rien à lui envier : Nous étions montés d’un calibre sensiblement équivalent.
*****Comme la veille, nous n’avons pas été les premiers sur les pistes.
Comme la veille, nous avions emporté un pique-nique frugal pour rattraper notre retard sur le temps du repas.
Vers 13 heures, nous nous sommes donc arrêtés au milieu d’une descente isolée et nous avons trouvé un petit coin à l’écart, à l’abri des regards de ceux qui passaient sur la piste et bien exposé en plein soleil.
Il faisait super bon !
Malgré l’altitude, les rayons du soleil nous réchauffaient si bien que nous finîmes par ôter nos blousons pour rester simplement habillés de nos tricots.
Debout ou assis sur un rocher, nous grignotions en écoutant le silence.
C’était féerique.
A l’exception de quelques crissements de skis lointains, à intervalles irréguliers, nous n’entendions que notre respiration ou le cri aigu d’oiseaux printaniers.
C’était le genre de moment où on laisse parler ses sens, où l’on ouvre ses chakras et, conscient de la magie de l’instant, on essaye de s’en imprégner, d’en absorber la substantifique moelle, dans l’espoir un peu vain de pouvoir en ramener un peu avec soi plus tard, dans des bribes de souvenirs que l’on espère les plus fidèles possibles.
Le bonheur, quoi !
Je fermais les yeux, offrant mon visage à la caresse solaire lorsque je reçu brusquement une grosse masse de neige dans le cou.
A peine le temps de réagir que j’entendis Claire crier de surprise : Elle aussi venait de recevoir une boule de neige dans la figure.
Trois secondes plus tard, ce fut au tour de Fred.
Planquée derrière un monticule, Alice nous bombardait. Hilare, elle avait déclaré la guerre !
Ah elle voulait jouer !
A trois contre une, elle n’avait aucune chance.
Passé le premier moment de surprise, nous avons contre-attaqué.
Pendant que Claire nous couvrait à coups de rafales fournies, Fred et moi avons fait le tour et nous avons pris l’agresseur à revers.
Nous nous sommes jetés sur elle et l’avons plaquée par terre en la couvrant de poudreuse.
Surprise, elle éclata de rire.
Seulement, nous n’allions pas en rester là. Il fallait qu’elle paye pour son insolence.
Sans nous concerter, Fred et moi entreprîmes de la déshabiller.
Riant tout en se débattant pour tenter de nous échapper, elle hurla lorsqu’elle sentit le froid sur sa peau.
Rapides et efficaces, aidés par Claire qui nous avait rejoint et qui s’alliait à nous pour la maintenir, nous avons vite réussi à la dessaper : Pendant que je lui descendais ses bretelles afin de lui ôter son pull et son T-shirt, Fred avait déboutonné son pantalon pour la déculotter intégralement.
En moins de deux, elle se retrouva totalement nue, avec le pantalon de ski retroussé sur ses bottes.
Les hurlements hystériques de ma femme redoublèrent lorsqu’à trois, nous décidâmes de lui frictionner le corps avec de la neige fraiche.
Il s’en suivit une mêlée furieuse pendant laquelle pas une parcelle du corps de ma femme ne fut épargnée par la morsure de la neige.
A la fin, essoufflé et hagard, je pus contempler un tableau ahurissant :Sur fond de neige immaculée, tenue aux poignets par Fred et aux chevilles par Claire, Alice était étendue sur le sol, nue, la peau rougie par l’ardente friction. Sa poitrine se soulevait par saccades rapides, encore secouée par le violent effort et quelques spasmes de rire résiduels. Ses seins dardaient leur pointe sous l’effet du froid. Des cristaux de glace parsemaient ses cheveux et sa toison pubienne.
Alors, une envie irrésistible de la prendre là, comme ça, s’imposa à moi.
Fred lut dans mon esprit. Il fit un signe du menton :« – A toi l’honneur ! »Comme si j’avais besoin de son assentiment pour honorer ma femme !
J’ai descendu mes bretelles mon pantalon et mon caleçon puis Claire me laissa la place entre les jambes d’Alice.
Fred lui maintenait toujours les poignets, dans un simulacre de rapport forcé.
C’était vraiment une caricature car Alice était largement consentante : En terrain conquis, je suis entré en elle aussi facilement que d’habitude.
Alors j’ai commencé à faire l’amour à ma femme, là, au soleil et dans la neige, sous les yeux de nos deux amis.
*****Ce fut un moment unique.
J’avais l’impression de redécouvrir ma femme, de lui faire l’amour pour la première fois.
Nous avons fait abstraction de tout : Du froid mordant, du soleil éblouissant, de nos amis voyeurs.
Il n’y avait plus que nous et ce plaisir formidable.
Alice trépidait sous moi et, lorsque Fred lui lâcha enfin les mains, elle s’accrocha à mes fesses et elle accompagna mes coups de reins à grands renforts de « Encore ! Encooore ! »C’était très fort… trop fort ! Je me suis rapidement senti partir mais je ne voulais pas jouir tout de suite. Je voulais profiter longtemps de ce moment magique et lui en faire profiter aussi au maximum.
Comme s’il lisait encore mes pensées, Fred me demanda si je désirais lui laisser le relai.
J’acceptai d’un signe et le petit malin ne se fit pas prier pour prendre ma place.
Alice couina de déception lorsque je me retirai. Mais sa déception fut de courte durée : Un membre tout aussi rigide réoccupa l’espace un cours instant libéré.
Cette fois, je n’éprouvai plus la moindre trace de jalousie lorsque je regardai, fasciné, la queue de Fred pénétrer vaillamment les chairs de ma femme. Seule comptait la volonté de lui procurer une jouissance mémorable.
Je suis resté juste à côté d’eux, bien décidé à continuer dès que Fred flancherait.
De temps à autre, je me penchais pour embrasser Alice.
Quelle bizarre expérience que de baiser les lèvres de mon épouse gémissante tandis que sa tête était ballotée par des coups de reins qui n’étaient pas de mon fait !
Sans m’apercevoir de la disparition momentanée de Claire, je restais là à attendre mon tour entre les cuisses de ma femme mais Fred ne semblait pas pressé de me redonner la main, le bougre.
Alors que je commençais à montrer des signes d’impatience, j’entendis dans mon dos :« – Et moi alors, on m’oubli ?! »Claire était juste là, campée sur ses jambes écartées, les poings sur les hanches.
Je ne savais pas comment elle avait fait mais, à l’exception de ses bottes de ski, elle s’était entièrement dévêtue.
Une vision absolument fantasmagorique : A contre-jour, sa crinière resplendissante semblait s’enflammer. Ses petits seins pointaient avec arrogance.
A la jointure de ce magistral Y inversé, quelques rayons renvoyés par la réverbération du soleil sur la neige donnaient à son entrejambe de feu, un relief éblouissant.
Comment voulez-vous résister à une telle invite ?
Je n’étais qu’un homme faible et normalement obsédé.
Je n’ai pas hésité bien longtemps. Abandonnant Alice au pistonnage appliqué de Fred, je me suis dirigé vers Claire et me suis agenouillé à ses pieds, me prosternant devant cette adorable beauté.
Et, puisque j’étais à bonne hauteur, mon visage s’est rapproché de son pubis envoutant, mon nez s’est enfoui dans sa fine toison de cuivre, ma bouche a trouvé ses lèvres purpurines et mes mains se sont emparées de ses fesses frissonnantes.
Je l’ai faite jouir comme ça, tout debout.
Les mains dans mes cheveux, appuyant ma tête sur son minou enfiévré, elle cria son plaisir en hurlant, la tête renversée en arrière, telle une louve en chaleur.
*****Inutile de préciser que lorsque nous reprîmes le sens de la descente, un long moment plus tard, nos cuisses flageolantes éprouvaient toutes les peines du monde à nous porter et à nous diriger sur la neige fondante et lourde de la fin de journée.
Nous n’avons pas insisté bien longtemps. A 16 heures, il était temps de plier les gaules et de rendre le matériel.
En suivant Claire qui me précédait, la paire de skis sur l’épaule, je ne pouvais m’empêcher de poser mon regard sur son petit cul moulé dans sa combinaison de ski.
Aussitôt me revenait en tête le souvenir très frais de ce qui c’était passé quelques centaines de mètres plus haut…Après avoir été satisfaite de mes talents buccaux, ma partenaire avait tenu à me rendre la pareille.
Il m’est difficile de vous retranscrire le plein bonheur que ce fut de me retrouver là, quasi-nu, en pleine nature, à contempler les aiguilles d’Arves à l’horizon tandis qu’une petite tête rousse s’activait énergiquement sur mon entrejambe.
Puis je l’avais redressée, faite pivoter et, le pantalon redescendu sur les chevilles, je l’avais prise par derrière, insérant mon érection entre ses jolies fesses rosies par le froid.
Pour contenir mes assauts, elle avait dû prendre appui sur un rocher recouvert de neige et, plus ça allait, plus elle dérapait.
Si bien qu’elle avait fini par se retrouver le buste complètement enchâssé dans le manteau blanc et la tête enfouie dans la poudreuse.
Il y en a qui, dans cette position, mordent l’oreiller… Claire, elle, avait bouffé la neige lorsque, ivre de plaisir, j’avais lancé mes va-et-vient frénétiques entre ses jambes écartées.
Malgré le sourire imbécile que j’affichais à l’évocation de ce souvenir, j’espérais cependant que nous ne paierions pas notre imprudence d’une pneumonie carabinée.
*****Bien qu’annonciateur d’un départ prochain, cet ultime retour dans l’appartement fut enjoué.
Nous avons commencé à remballer nos affaires respectives afin de prendre de l’avance pour le lendemain matin.
Il fallait être prêt à libérer les lieux pour 10 heures.
Une fois le rangement et les douches expédiés, devant nos réserves de nourriture quasi épuisées, nous décidâmes de fêter cette fin de vacances par un repas entre amis dans un petit restaurant typique non loin de notre habitation.
Les filles purent profiter de l’occasion pour enfiler la traditionnelle tenue plus habillée qu’elles prennent toujours « au cas où » (Ce « au cas où » restant toujours un mystère auprès de la gent masculine).
Pour Alice, il s’agissait d’une robe prune lui descendant jusque sous le genou, taillée dans une sorte de lycra, étoffe qui alliait l’avantage d’être chaude tout en restant fine.
Claire, elle, avait revêtu une robe vert sombre d’un tissu similaire mais encore plus fin qui lui descendait jusqu’aux chevilles, mais fendue sur une bonne hauteur, mettant en valeur la couleur de ses cheveux et soulignant sa haute stature.
Flanqués de nos deux beautés, Fred et moi avons fait une entrée remarquée dans le restaurant.
Sans réellement nous concertés, nous avons joué la carte de l’échangisme jusqu’au bout : Claire s’est assise à mes côtés tandis qu’Alice s’asseyait en face de moi et Fred en face de son épouse.
Très vite, Justin, le serveur qui s’occupait de notre table remarqua qu’il n’avait pas affaire à deux couples d’amis ordinaires. Je le vis avec amusement nous observer plus que de raison en tentant d’établir le « qui couche avec qui ? ».
Il faut dire que nous ne nous cachions pas pour distribuer des gestes de tendresse à l’une ou l’autre de nos partenaires, indifféremment, pendant que les « ma chérie, ma belle, mon amour… » Fusaient dans toutes les directions.
La spécialité de gratin de crozets aux saucisses de pays était excellente.
Comme nos verres ne restaient pas longtemps vides, notre table devint rapidement une des plus joyeuses de la salle, nous attirant quelques regards soupçonneux en provenance des tables voisines.
D’autant qu’en plus des gestes équivoques, la conversation glissa parfois sur des sujets pour le moins scabreux, notamment lorsque nous en sommes venus à évoquer notre délire méridien.
Notre Justin s’attarda d’ailleurs anormalement longtemps pour débarrasser la table tandis qu’Alice expliquait avec moult détails son goût pour l’amour en plein air et le pied particulièrement intense qu’elle avait pris dans nos bras cet après-midi-là.
Comment s’étonner, après ça, que le pauvre garçon laisse échapper son plateau qui se fracassa à grands bruits sur le sol ?
Mais il n’aurait laissé sa place pour rien au monde.
Et il avait raison : Sa persévérance et son œil aux aguets lui permirent sans doute de surprendre ma main qui, glissée dans l’échancrure de la robe de Claire, remontait outrancièrement vers son entrejambe.
Comme, en face, le bras de Fred semblait dans une position identique sous la table, j’imaginais qu’une vue symétrique se proposait au regard du jeune homme.
Ses gestes de professionnels devenaient de moins en moins assurés, pris d’une soudaine fébrilité.
Il fallait que nous nous calmions sinon le pire était à craindre pour la vaisselle du restaurant.
C’est donc plus discrètement qu’à l’issue d’un pari perdu, les filles ôtèrent et nous donnèrent leurs culottes mises en gage.
De vrais gamins !
Une heure plus tard, nous étions dehors, repus et passablement éméchés, mais surtout terriblement excités.
Comment, pourquoi nous nous sommes retrouvés à courir en criant à tue-tête « FI-FILLES ! FI-FILLES ! » En poursuivant Claire et Alice qui poussaient des cris et des rires hystériques, je ne sais pas.
Tout ce dont je me rappelle, c’est du regard éberlué que nous jetèrent les rares passants dans la rue.
Heureusement que personne n’identifia les morceaux de tissu que nous faisions tournoyer au-dessus de nos têtes en hurlant car c’était un coup à se retrouver au poste et à tenter vainement d’expliquer à un fonctionnaire obtus que non, nous n’avions pas arraché les culottes de ces folles contre leur gré.
*****De retour dans l’appartement, il n’y eu pas de round d’observation.
Nous nous sommes rués les uns sur les autres dans un déshabillage mutuel et frénétique.
Les meubles furent poussés sans ménagement, matelas, coussins et couvertures furent jetées sur la moquette du coin salon.
J’ai embrassé les jambes, les poitrines, les parcelles de peau qui passaient à ma portée, j’ai senti ma chair palpée par des bouches et des mains avides. Un tourbillon de sensations nous emporta.
Il m’est difficile de vous raconter dans le détail ce qui se passa ensuite.
Toute tentative de description pourrait paraître répétitive, anatomique et ne pourrait que très fadement retranscrire l’élan de folie sexuelle qui nous avait submergé alors.
Moi-même, je ne suis pas certain de tout me rappeler mais il me semble que nous avons exploré la plupart des combinaisons offertes par deux hommes dans la force de l’âge forniquant avec deux femmes absolument consentantes et « ouvertes » aux expériences nouvelles.
J’ai lu quelque part qu’un homme doit attendre huit heures après un rapport pour recouvrer l’intégralité de sa puissance sexuelle.
Et bien, cette nuit-là, Fred et moi on a fait la nique aux statistiques.
D’ailleurs, il n’y a pas que les stats qu’on ait niquées, à l’occasion (oui, je sais, ce n’est pas très élégant, désolé).
Plus de maux de tête, plus de nausées. Avant même de me lever, je savais que le malaise de la veille n’était plus qu’un mauvais souvenir.
Je renaissais, le monde m’appartenait !
Bien évidemment, j’étais seul dans le grand lit.
Encore une fois, le soleil semblait déjà haut sur l’horizon.
Je me suis levé prestement, impatient de retrouver les trois autres et de reprendre ma place dans cette aventure érotico-adultérine.
Bien-sûr, un silence endormi m’accueillit dans le salon. Les zouaves pionçaient à poings fermés.
Il émanait des trois corps enlacés sur le lit une beauté picturale, un érotisme latent indéniable.
Prise en sandwich entre ses amants, Alice était allongée sur le côté. Fred, dans son dos, était collé à elle, une main sur sa cuisse. Peut-être avait-elle encore son sexe entre les fesses.
Elle-même était collée contre Claire qui leur tournait le dos.
Alice avait enveloppé un des seins de sa congénère dans sa petite main, comme souvent je le lui faisais lorsque nous nous endormions tous les deux dans cette position.
Ce mimétisme me troubla et je ne pus m’empêcher de m’agenouiller à côté d’elles et de poser ma main sur celle d’Alice pour la caresser doucement et ainsi caresser en même temps le petit sein laiteux.
Ce simple contact suffit à m’émoustiller et ma virilité ébaucha un redressement caractéristique.
Saluant muettement mon retour en forme, je regardais la jolie rousse encore profondément assoupie.
Une pulsion inconsidérée me submergea alors et, presque sans réfléchir, j’ai rapproché mon bassin de son visage impassible.
J’ai saisi mon membre, l’ai dirigé vers la bouche entrouverte et j’ai posé mon gland contre ses lèvres de velours.
Délicatement, j’ai amorcé un mouvement de long en large.
Cette caresse d’une douceur indescriptible acheva de rendre à ma virilité sa vigueur d’autrefois.
Je me sentais revivre et surtout, un impérieux besoin d’aller plus loin s’imposa à moi.
Alors, j’accentuai progressivement la pression contre les petites dents blanches et la mâchoire au repos céda peu à peu, laissant entrer une partie de plus en plus grande de ma chair érigée.
Oh, bien-sûr, je n’ai pas cherché à m’enfoncer trop profondément, cela me contentait déjà grandement.
Je ne sais pas à partir de quel moment Claire se réveilla, mais alors que j’avais entamé un léger va-et-vient entre ses lèvres, je sentis sa bouche se resserrer autour de ma corolle et sa tête commencer à accompagner le mouvement.
Puis, elle ouvrit les yeux et se dégagea pour me chuchoter en souriant : « – C’est beaucoup mieux qu’hier soir ! » Avant de reprendre le cours interrompu de cette fellation sensationnelle.
Même pas surprise, la fille !
Ce fut un des moments les plus intenses de ma vie sexuelle.
Même s’il n’y avait plus de tabou entre nous, le fait de voir ma femme et son mari endormis juste derrière elle tandis qu’elle me suçait décupla mon plaisir et j’atteignis rapidement le point de non-retour.
Cette fois-là encore, elle s’appliqua à me tirer la sève jusqu’au bout du bout, semblant y trouver une véritable satisfaction.
Et alors que je retirai mon sucre d’orge, allégé de quelques grammes, je la laissais replonger aussitôt dans son sommeil tout en caressant tendrement ses cheveux ébouriffés.
Pour un peu, au réveil, elle pourrait presque croire qu’elle avait rêvé.
*****Ils se levèrent tous les trois après que j’eus terminé ma douche.
Mais alors que j’avais pris la peine d’enfiler un caleçon, ils ne s’encombrèrent pas de cette formalité et déambulèrent totalement nus et à l’aise dans l’appartement.
Même si, sans doute gavés de sensations fortes par leur nuit et trouvant cela tout-à-fait naturel, ils ne cherchèrent pas spécialement à en profiter, il me sembla que nous avions encore franchi, ce matin-là, un pas de plus dans le surréalisme.
Je n’étais pas de ceux qui s’en plaindraient : Commencer une journée avec, sous les yeux, deux superbes femmes en tenue d’Eve ne pouvait que me ravir. Je ne savais plus où donner des yeux.
Bien-sûr, de temps en temps mon regard tombait aussi sur l’anatomie de Fred et l’inévitable réflexe de comparaison typiquement masculine se vérifiait.
Mais puisqu’on en parle, je dois dire que je n’avais rien à lui envier : Nous étions montés d’un calibre sensiblement équivalent.
*****Comme la veille, nous n’avons pas été les premiers sur les pistes.
Comme la veille, nous avions emporté un pique-nique frugal pour rattraper notre retard sur le temps du repas.
Vers 13 heures, nous nous sommes donc arrêtés au milieu d’une descente isolée et nous avons trouvé un petit coin à l’écart, à l’abri des regards de ceux qui passaient sur la piste et bien exposé en plein soleil.
Il faisait super bon !
Malgré l’altitude, les rayons du soleil nous réchauffaient si bien que nous finîmes par ôter nos blousons pour rester simplement habillés de nos tricots.
Debout ou assis sur un rocher, nous grignotions en écoutant le silence.
C’était féerique.
A l’exception de quelques crissements de skis lointains, à intervalles irréguliers, nous n’entendions que notre respiration ou le cri aigu d’oiseaux printaniers.
C’était le genre de moment où on laisse parler ses sens, où l’on ouvre ses chakras et, conscient de la magie de l’instant, on essaye de s’en imprégner, d’en absorber la substantifique moelle, dans l’espoir un peu vain de pouvoir en ramener un peu avec soi plus tard, dans des bribes de souvenirs que l’on espère les plus fidèles possibles.
Le bonheur, quoi !
Je fermais les yeux, offrant mon visage à la caresse solaire lorsque je reçu brusquement une grosse masse de neige dans le cou.
A peine le temps de réagir que j’entendis Claire crier de surprise : Elle aussi venait de recevoir une boule de neige dans la figure.
Trois secondes plus tard, ce fut au tour de Fred.
Planquée derrière un monticule, Alice nous bombardait. Hilare, elle avait déclaré la guerre !
Ah elle voulait jouer !
A trois contre une, elle n’avait aucune chance.
Passé le premier moment de surprise, nous avons contre-attaqué.
Pendant que Claire nous couvrait à coups de rafales fournies, Fred et moi avons fait le tour et nous avons pris l’agresseur à revers.
Nous nous sommes jetés sur elle et l’avons plaquée par terre en la couvrant de poudreuse.
Surprise, elle éclata de rire.
Seulement, nous n’allions pas en rester là. Il fallait qu’elle paye pour son insolence.
Sans nous concerter, Fred et moi entreprîmes de la déshabiller.
Riant tout en se débattant pour tenter de nous échapper, elle hurla lorsqu’elle sentit le froid sur sa peau.
Rapides et efficaces, aidés par Claire qui nous avait rejoint et qui s’alliait à nous pour la maintenir, nous avons vite réussi à la dessaper : Pendant que je lui descendais ses bretelles afin de lui ôter son pull et son T-shirt, Fred avait déboutonné son pantalon pour la déculotter intégralement.
En moins de deux, elle se retrouva totalement nue, avec le pantalon de ski retroussé sur ses bottes.
Les hurlements hystériques de ma femme redoublèrent lorsqu’à trois, nous décidâmes de lui frictionner le corps avec de la neige fraiche.
Il s’en suivit une mêlée furieuse pendant laquelle pas une parcelle du corps de ma femme ne fut épargnée par la morsure de la neige.
A la fin, essoufflé et hagard, je pus contempler un tableau ahurissant :Sur fond de neige immaculée, tenue aux poignets par Fred et aux chevilles par Claire, Alice était étendue sur le sol, nue, la peau rougie par l’ardente friction. Sa poitrine se soulevait par saccades rapides, encore secouée par le violent effort et quelques spasmes de rire résiduels. Ses seins dardaient leur pointe sous l’effet du froid. Des cristaux de glace parsemaient ses cheveux et sa toison pubienne.
Alors, une envie irrésistible de la prendre là, comme ça, s’imposa à moi.
Fred lut dans mon esprit. Il fit un signe du menton :« – A toi l’honneur ! »Comme si j’avais besoin de son assentiment pour honorer ma femme !
J’ai descendu mes bretelles mon pantalon et mon caleçon puis Claire me laissa la place entre les jambes d’Alice.
Fred lui maintenait toujours les poignets, dans un simulacre de rapport forcé.
C’était vraiment une caricature car Alice était largement consentante : En terrain conquis, je suis entré en elle aussi facilement que d’habitude.
Alors j’ai commencé à faire l’amour à ma femme, là, au soleil et dans la neige, sous les yeux de nos deux amis.
*****Ce fut un moment unique.
J’avais l’impression de redécouvrir ma femme, de lui faire l’amour pour la première fois.
Nous avons fait abstraction de tout : Du froid mordant, du soleil éblouissant, de nos amis voyeurs.
Il n’y avait plus que nous et ce plaisir formidable.
Alice trépidait sous moi et, lorsque Fred lui lâcha enfin les mains, elle s’accrocha à mes fesses et elle accompagna mes coups de reins à grands renforts de « Encore ! Encooore ! »C’était très fort… trop fort ! Je me suis rapidement senti partir mais je ne voulais pas jouir tout de suite. Je voulais profiter longtemps de ce moment magique et lui en faire profiter aussi au maximum.
Comme s’il lisait encore mes pensées, Fred me demanda si je désirais lui laisser le relai.
J’acceptai d’un signe et le petit malin ne se fit pas prier pour prendre ma place.
Alice couina de déception lorsque je me retirai. Mais sa déception fut de courte durée : Un membre tout aussi rigide réoccupa l’espace un cours instant libéré.
Cette fois, je n’éprouvai plus la moindre trace de jalousie lorsque je regardai, fasciné, la queue de Fred pénétrer vaillamment les chairs de ma femme. Seule comptait la volonté de lui procurer une jouissance mémorable.
Je suis resté juste à côté d’eux, bien décidé à continuer dès que Fred flancherait.
De temps à autre, je me penchais pour embrasser Alice.
Quelle bizarre expérience que de baiser les lèvres de mon épouse gémissante tandis que sa tête était ballotée par des coups de reins qui n’étaient pas de mon fait !
Sans m’apercevoir de la disparition momentanée de Claire, je restais là à attendre mon tour entre les cuisses de ma femme mais Fred ne semblait pas pressé de me redonner la main, le bougre.
Alors que je commençais à montrer des signes d’impatience, j’entendis dans mon dos :« – Et moi alors, on m’oubli ?! »Claire était juste là, campée sur ses jambes écartées, les poings sur les hanches.
Je ne savais pas comment elle avait fait mais, à l’exception de ses bottes de ski, elle s’était entièrement dévêtue.
Une vision absolument fantasmagorique : A contre-jour, sa crinière resplendissante semblait s’enflammer. Ses petits seins pointaient avec arrogance.
A la jointure de ce magistral Y inversé, quelques rayons renvoyés par la réverbération du soleil sur la neige donnaient à son entrejambe de feu, un relief éblouissant.
Comment voulez-vous résister à une telle invite ?
Je n’étais qu’un homme faible et normalement obsédé.
Je n’ai pas hésité bien longtemps. Abandonnant Alice au pistonnage appliqué de Fred, je me suis dirigé vers Claire et me suis agenouillé à ses pieds, me prosternant devant cette adorable beauté.
Et, puisque j’étais à bonne hauteur, mon visage s’est rapproché de son pubis envoutant, mon nez s’est enfoui dans sa fine toison de cuivre, ma bouche a trouvé ses lèvres purpurines et mes mains se sont emparées de ses fesses frissonnantes.
Je l’ai faite jouir comme ça, tout debout.
Les mains dans mes cheveux, appuyant ma tête sur son minou enfiévré, elle cria son plaisir en hurlant, la tête renversée en arrière, telle une louve en chaleur.
*****Inutile de préciser que lorsque nous reprîmes le sens de la descente, un long moment plus tard, nos cuisses flageolantes éprouvaient toutes les peines du monde à nous porter et à nous diriger sur la neige fondante et lourde de la fin de journée.
Nous n’avons pas insisté bien longtemps. A 16 heures, il était temps de plier les gaules et de rendre le matériel.
En suivant Claire qui me précédait, la paire de skis sur l’épaule, je ne pouvais m’empêcher de poser mon regard sur son petit cul moulé dans sa combinaison de ski.
Aussitôt me revenait en tête le souvenir très frais de ce qui c’était passé quelques centaines de mètres plus haut…Après avoir été satisfaite de mes talents buccaux, ma partenaire avait tenu à me rendre la pareille.
Il m’est difficile de vous retranscrire le plein bonheur que ce fut de me retrouver là, quasi-nu, en pleine nature, à contempler les aiguilles d’Arves à l’horizon tandis qu’une petite tête rousse s’activait énergiquement sur mon entrejambe.
Puis je l’avais redressée, faite pivoter et, le pantalon redescendu sur les chevilles, je l’avais prise par derrière, insérant mon érection entre ses jolies fesses rosies par le froid.
Pour contenir mes assauts, elle avait dû prendre appui sur un rocher recouvert de neige et, plus ça allait, plus elle dérapait.
Si bien qu’elle avait fini par se retrouver le buste complètement enchâssé dans le manteau blanc et la tête enfouie dans la poudreuse.
Il y en a qui, dans cette position, mordent l’oreiller… Claire, elle, avait bouffé la neige lorsque, ivre de plaisir, j’avais lancé mes va-et-vient frénétiques entre ses jambes écartées.
Malgré le sourire imbécile que j’affichais à l’évocation de ce souvenir, j’espérais cependant que nous ne paierions pas notre imprudence d’une pneumonie carabinée.
*****Bien qu’annonciateur d’un départ prochain, cet ultime retour dans l’appartement fut enjoué.
Nous avons commencé à remballer nos affaires respectives afin de prendre de l’avance pour le lendemain matin.
Il fallait être prêt à libérer les lieux pour 10 heures.
Une fois le rangement et les douches expédiés, devant nos réserves de nourriture quasi épuisées, nous décidâmes de fêter cette fin de vacances par un repas entre amis dans un petit restaurant typique non loin de notre habitation.
Les filles purent profiter de l’occasion pour enfiler la traditionnelle tenue plus habillée qu’elles prennent toujours « au cas où » (Ce « au cas où » restant toujours un mystère auprès de la gent masculine).
Pour Alice, il s’agissait d’une robe prune lui descendant jusque sous le genou, taillée dans une sorte de lycra, étoffe qui alliait l’avantage d’être chaude tout en restant fine.
Claire, elle, avait revêtu une robe vert sombre d’un tissu similaire mais encore plus fin qui lui descendait jusqu’aux chevilles, mais fendue sur une bonne hauteur, mettant en valeur la couleur de ses cheveux et soulignant sa haute stature.
Flanqués de nos deux beautés, Fred et moi avons fait une entrée remarquée dans le restaurant.
Sans réellement nous concertés, nous avons joué la carte de l’échangisme jusqu’au bout : Claire s’est assise à mes côtés tandis qu’Alice s’asseyait en face de moi et Fred en face de son épouse.
Très vite, Justin, le serveur qui s’occupait de notre table remarqua qu’il n’avait pas affaire à deux couples d’amis ordinaires. Je le vis avec amusement nous observer plus que de raison en tentant d’établir le « qui couche avec qui ? ».
Il faut dire que nous ne nous cachions pas pour distribuer des gestes de tendresse à l’une ou l’autre de nos partenaires, indifféremment, pendant que les « ma chérie, ma belle, mon amour… » Fusaient dans toutes les directions.
La spécialité de gratin de crozets aux saucisses de pays était excellente.
Comme nos verres ne restaient pas longtemps vides, notre table devint rapidement une des plus joyeuses de la salle, nous attirant quelques regards soupçonneux en provenance des tables voisines.
D’autant qu’en plus des gestes équivoques, la conversation glissa parfois sur des sujets pour le moins scabreux, notamment lorsque nous en sommes venus à évoquer notre délire méridien.
Notre Justin s’attarda d’ailleurs anormalement longtemps pour débarrasser la table tandis qu’Alice expliquait avec moult détails son goût pour l’amour en plein air et le pied particulièrement intense qu’elle avait pris dans nos bras cet après-midi-là.
Comment s’étonner, après ça, que le pauvre garçon laisse échapper son plateau qui se fracassa à grands bruits sur le sol ?
Mais il n’aurait laissé sa place pour rien au monde.
Et il avait raison : Sa persévérance et son œil aux aguets lui permirent sans doute de surprendre ma main qui, glissée dans l’échancrure de la robe de Claire, remontait outrancièrement vers son entrejambe.
Comme, en face, le bras de Fred semblait dans une position identique sous la table, j’imaginais qu’une vue symétrique se proposait au regard du jeune homme.
Ses gestes de professionnels devenaient de moins en moins assurés, pris d’une soudaine fébrilité.
Il fallait que nous nous calmions sinon le pire était à craindre pour la vaisselle du restaurant.
C’est donc plus discrètement qu’à l’issue d’un pari perdu, les filles ôtèrent et nous donnèrent leurs culottes mises en gage.
De vrais gamins !
Une heure plus tard, nous étions dehors, repus et passablement éméchés, mais surtout terriblement excités.
Comment, pourquoi nous nous sommes retrouvés à courir en criant à tue-tête « FI-FILLES ! FI-FILLES ! » En poursuivant Claire et Alice qui poussaient des cris et des rires hystériques, je ne sais pas.
Tout ce dont je me rappelle, c’est du regard éberlué que nous jetèrent les rares passants dans la rue.
Heureusement que personne n’identifia les morceaux de tissu que nous faisions tournoyer au-dessus de nos têtes en hurlant car c’était un coup à se retrouver au poste et à tenter vainement d’expliquer à un fonctionnaire obtus que non, nous n’avions pas arraché les culottes de ces folles contre leur gré.
*****De retour dans l’appartement, il n’y eu pas de round d’observation.
Nous nous sommes rués les uns sur les autres dans un déshabillage mutuel et frénétique.
Les meubles furent poussés sans ménagement, matelas, coussins et couvertures furent jetées sur la moquette du coin salon.
J’ai embrassé les jambes, les poitrines, les parcelles de peau qui passaient à ma portée, j’ai senti ma chair palpée par des bouches et des mains avides. Un tourbillon de sensations nous emporta.
Il m’est difficile de vous raconter dans le détail ce qui se passa ensuite.
Toute tentative de description pourrait paraître répétitive, anatomique et ne pourrait que très fadement retranscrire l’élan de folie sexuelle qui nous avait submergé alors.
Moi-même, je ne suis pas certain de tout me rappeler mais il me semble que nous avons exploré la plupart des combinaisons offertes par deux hommes dans la force de l’âge forniquant avec deux femmes absolument consentantes et « ouvertes » aux expériences nouvelles.
J’ai lu quelque part qu’un homme doit attendre huit heures après un rapport pour recouvrer l’intégralité de sa puissance sexuelle.
Et bien, cette nuit-là, Fred et moi on a fait la nique aux statistiques.
D’ailleurs, il n’y a pas que les stats qu’on ait niquées, à l’occasion (oui, je sais, ce n’est pas très élégant, désolé).
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