Récits érotiques de la mythologie (30) : Perséphone
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-03-2024 dans la catégorie A dormir debout
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Récits érotiques de la mythologie (30) : Perséphone
Dans la religion grecque, Perséphone est une des principales divinités « telluriques », liées à la terre, au monde souterrain et aux enfers. Elle est la fille de Zeus et de Déméter, déesse de l’agriculture et des moissons. Elle formait avec Déméter le groupe des « grandes déesses », vénérées à Eleusis, près d’Athènes.
Épouse d'Hadès, le dieu des Enfers, déesse du monde souterrain, elle est également associée au retour de la végétation lors du printemps dans la mesure où, chaque année, elle passe huit mois sur Terre puis quatre (l'hiver, sans végétation) dans le royaume souterrain avec Hadès.
Son mythe principal qui détaille son enlèvement par Hadès, la quête entreprise par sa mère Déméter pour la retrouver et son retour périodique au printemps figurent ainsi le cycle annuel des saisons et des récoltes. Il était enseigné lors des cérémonies liées aux « mystères d'Éleusis ».
Perséphone est assimilée à Proserpine dans la mythologie romaine et possède comme domaine les fameux « Champs Élysées », non la célèbre avenue parisienne, mais la partie des Enfers, où, selon la religion grecque et la religion romaine, séjournaient les âmes vertueuses et les héros après la mort.
***
L’ENLEVEMENT DE PERSEPHONE ET LA COLERE DE DEMETER
Perséphone est une magnifique jeune fille et sa mère Déméter l'élève en secret en Sicile, son île favorite, où la jeune fille est en sécurité. Dans les bois d'Enna, Perséphone se divertit en compagnie des Océanides, ces filles d’Oceanos et qui sont les nymphes des fonds marins.
Un jour, alors qu'elles sont occupées à cueillir des fleurs, près du lac de Pergusa, en Sicile, Perséphone s'écarte du groupe, pour cueillir un narcisse. Là, elle est remarquée par le puissant Hadès, son oncle, qui souhaite en faire sa reine. La Terre s'ouvre et Hadès en surgit sur son char, tiré par ses magnifiques chevaux bleu nuit. Avec l’accord tacite de Zeus, il enlève la jeune fille.
La nymphe Cyané tenta de s'interposer mais, d'un coup de sceptre, Hadès disparut de la surface de la Terre. Cyané fondit en larmes et fut changée en fontaine ou en lac.
Déméter la chercha partout sur la terre pendant neuf jours et neuf nuits puis déchaîna une terrible famine, car elle a abandonné ses fonctions : il n’y a plus de moisson. Ne poussent plus sur terre que l’ivraie et le chardon.
Hélios, le dieu du soleil, qui voit tout, lui révéla finalement que si sa fille n'était pas sur Terre il se pourrait bien qu'elle fût aux Enfers. Mais Hadès refusa de la restituer. Alors Déméter quitta l'Olympe et cessa de faire fructifier la terre.
L’ARBITRAGE DE ZEUS
Pour sauver les hommes, Zeus fut alors obligé de tenter une conciliation et conseilla à son frère de rendre Perséphone à sa mère avant que la terre entière ne soit complètement morte de faim. Il envoya Hermès pour porter le message à Hadès. Ce dernier fut d'accord, à condition qu'elle n'ait pas encore goûté de la nourriture des Morts. Selon la loi des dieux, quiconque en effet a touché la nourriture des morts ne peut sortir des enfers.
Et comme Perséphone affirmait qu'elle n'avait rien mangé depuis son enlèvement, Hadès, contraint de dissimuler son dépit, la renvoya vers sa mère.
Les larmes de Déméter cessèrent de couler. Mais juste au moment où Perséphone se mettait en route pour Eleusis, un des jardiniers d'Hadès, du nom d'Ascalaphos, témoigna qu'il l'avait vu cueillir une grenade et en manger un ou sept grains. Ascalaphos regretta amèrement ses paroles puisque Déméter, furieuse, le changea en chouette.
Perséphone avait mangé la nourriture des Enfers : elle devait donc y rester. Toutefois Zeus, conscient des enjeux pour l'avenir de la Terre et ne voulant contrarier ni son frère Hadès ni sa sœur Déméter, proposa à Perséphone de passer six mois de l'année aux Enfers et six mois sur la Terre, reproduisant ainsi le cycle des saisons, été et hiver.
Déméter, elle, souhaitait profiter de sa fille plus que 6 mois par an. Elle prit donc comme argument que Perséphone était sa fille et aurait voulu que celle-ci restât huit mois sur terre et 4 mois aux Enfers. Zeus et Hadès acceptèrent.
C'est ainsi que la petite jeune fille qui aimait cueillir des fleurs sous le soleil de Sicile devint la redoutable reine des Enfers. Perséphone sembla avoir accepté son rôle de reine des Morts, puisque dans les légendes, elle agit toujours en accord avec son époux. Elle se montre même dure et inflexible.
Perséphone fut aussi amoureuse du bel Adonis (celui-ci sera le sujet d’une autre chronique) et devint ainsi la rivale d’Aphrodite. Adonis, à son tour, dût partager son temps entre la terre et les Enfers. Perséphone fut doncaussi une épouse adultère et une rivale de la déesse de l’amour, Aphrodite. Dans la mythologie grecque, Eros et thanatos ne sont jamais éloignés !
***
LE MYTHE DE PERSEPHONE
Hadès et Perséphone, c’est l’union de la mort et de la vie.
Perséphone est un personnage complexe par le fait de sa relation avec le monde d’en haut et le monde d’en bas. Elle représente à la fois la divinité de la vie (protectrice des fruits et à la fois souveraine des morts, en régnant sur un peuple de pâles fantômes) et l’invisible, comme symbole suprême du refoulement. Perséphone s’appelle aussi Corê c’est-à-dire la fille pure. C’est sous ce nom qu’elle avait eu un culte dans toute la Grèce. Perséphone restera Corê lorsqu’elle se retrouve avec sa mère sur terre, et elle devient Perséphone avec Hadès.
Le mythe de Perséphone expliquait le rythme des saisons, mais aussi ce changement fondamental pour une fille, passant de la protection de sa mère au rôle d’épouse.
Perséphone est une fille à la peau délicate, restant à l’intérieur de la maison, près de sa mère et ignorante des travaux d’Aphrodite. L’enlèvement par Hadès est la métaphore du mariage, mort comme mariage et mariage comme mort. Le mariage pour une vierge est la métaphore du trépas : rêve de mariage, rêve de mort. Corê devient Perséphone lorsqu’on s’y réfère comme la reine de l’au-delà : jeune épouse florissante d’Hadès. Elle va de la mère à l’époux comme on va de la vie à la mort.
Contrairement à notre société actuelle, les civilisations de l’Antiquité étaient entièrement soumises aux caprices de la Nature. Une mauvaise récolte se traduisait donc par un manque de nourriture et un grand nombre de morts. Saison la plus rude, les Grecs ont ainsi relié l’hiver au royaume des morts. La fille de Déméter devient le symbole du grain de blé enfoui dans le sol pendant l’hiver et qui resurgit au printemps.
PERSEPHONE ET LES MYSTERES d’Éleusis
Perséphone est au cœur des mystères d’Éleusis, le rite religieux les plus célèbre de Grèce, au cours desquels les initiés sont conduits à la révélation de la divinité et obtiennent le salut de leur âme.
Les mystères d’Eleusis commencent avec le rapt de Perséphone et le drame de Déméter. Les prêtres de Déméter, à Éleusis, les hiérophantes, étaient couronnés de branches de grenadier pendant les grands Mystères.
Ainsi les spectateurs des mystères d’Éleusis apprennent à travers le programme pédagogique des rites la complexité de la femme. On la représente comme quelqu’un qui a perdu le monde terrestre mais qui gagne quelque chose d’exceptionnel, la faculté de faire descendre les âmes dans la chair.
C’est elle qui gère les pulsions sexuelles, la reproduction et contribue à la renaissance en préparant les âmes pour les Champs-Élysées et en lavant les âmes de leurs blessures.
***
PRINCIPALES SOURCES
Perséphone, ou plutôt son équivalent romain, Proserpine, est évoquée par Catherine Salles (pages 25 et 26) dans son livre « L’amour au temps des Romains » (First Editions, 2011)
Outre les articles de Wikipedia, je renvoie aux liens suivants sur Internet :
• https://mythologica.fr/grec/persephone.htm
• https://books.openedition.org/pupvd/35537?lang=fr
• http://www.alex-bernardini.fr/mythologie/persephone-epouse-hades.php
• https://anecdoteshistoriques.com/histoire-antique/persephone-et-hades/
• https://fr.wikimini.org/wiki/Pers%C3%A9phone
• https://www.hystorasia.com/mythe-persephone/
• https://odysseum.eduscol.education.fr/lenlevement-de-persephone
Épouse d'Hadès, le dieu des Enfers, déesse du monde souterrain, elle est également associée au retour de la végétation lors du printemps dans la mesure où, chaque année, elle passe huit mois sur Terre puis quatre (l'hiver, sans végétation) dans le royaume souterrain avec Hadès.
Son mythe principal qui détaille son enlèvement par Hadès, la quête entreprise par sa mère Déméter pour la retrouver et son retour périodique au printemps figurent ainsi le cycle annuel des saisons et des récoltes. Il était enseigné lors des cérémonies liées aux « mystères d'Éleusis ».
Perséphone est assimilée à Proserpine dans la mythologie romaine et possède comme domaine les fameux « Champs Élysées », non la célèbre avenue parisienne, mais la partie des Enfers, où, selon la religion grecque et la religion romaine, séjournaient les âmes vertueuses et les héros après la mort.
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L’ENLEVEMENT DE PERSEPHONE ET LA COLERE DE DEMETER
Perséphone est une magnifique jeune fille et sa mère Déméter l'élève en secret en Sicile, son île favorite, où la jeune fille est en sécurité. Dans les bois d'Enna, Perséphone se divertit en compagnie des Océanides, ces filles d’Oceanos et qui sont les nymphes des fonds marins.
Un jour, alors qu'elles sont occupées à cueillir des fleurs, près du lac de Pergusa, en Sicile, Perséphone s'écarte du groupe, pour cueillir un narcisse. Là, elle est remarquée par le puissant Hadès, son oncle, qui souhaite en faire sa reine. La Terre s'ouvre et Hadès en surgit sur son char, tiré par ses magnifiques chevaux bleu nuit. Avec l’accord tacite de Zeus, il enlève la jeune fille.
La nymphe Cyané tenta de s'interposer mais, d'un coup de sceptre, Hadès disparut de la surface de la Terre. Cyané fondit en larmes et fut changée en fontaine ou en lac.
Déméter la chercha partout sur la terre pendant neuf jours et neuf nuits puis déchaîna une terrible famine, car elle a abandonné ses fonctions : il n’y a plus de moisson. Ne poussent plus sur terre que l’ivraie et le chardon.
Hélios, le dieu du soleil, qui voit tout, lui révéla finalement que si sa fille n'était pas sur Terre il se pourrait bien qu'elle fût aux Enfers. Mais Hadès refusa de la restituer. Alors Déméter quitta l'Olympe et cessa de faire fructifier la terre.
L’ARBITRAGE DE ZEUS
Pour sauver les hommes, Zeus fut alors obligé de tenter une conciliation et conseilla à son frère de rendre Perséphone à sa mère avant que la terre entière ne soit complètement morte de faim. Il envoya Hermès pour porter le message à Hadès. Ce dernier fut d'accord, à condition qu'elle n'ait pas encore goûté de la nourriture des Morts. Selon la loi des dieux, quiconque en effet a touché la nourriture des morts ne peut sortir des enfers.
Et comme Perséphone affirmait qu'elle n'avait rien mangé depuis son enlèvement, Hadès, contraint de dissimuler son dépit, la renvoya vers sa mère.
Les larmes de Déméter cessèrent de couler. Mais juste au moment où Perséphone se mettait en route pour Eleusis, un des jardiniers d'Hadès, du nom d'Ascalaphos, témoigna qu'il l'avait vu cueillir une grenade et en manger un ou sept grains. Ascalaphos regretta amèrement ses paroles puisque Déméter, furieuse, le changea en chouette.
Perséphone avait mangé la nourriture des Enfers : elle devait donc y rester. Toutefois Zeus, conscient des enjeux pour l'avenir de la Terre et ne voulant contrarier ni son frère Hadès ni sa sœur Déméter, proposa à Perséphone de passer six mois de l'année aux Enfers et six mois sur la Terre, reproduisant ainsi le cycle des saisons, été et hiver.
Déméter, elle, souhaitait profiter de sa fille plus que 6 mois par an. Elle prit donc comme argument que Perséphone était sa fille et aurait voulu que celle-ci restât huit mois sur terre et 4 mois aux Enfers. Zeus et Hadès acceptèrent.
C'est ainsi que la petite jeune fille qui aimait cueillir des fleurs sous le soleil de Sicile devint la redoutable reine des Enfers. Perséphone sembla avoir accepté son rôle de reine des Morts, puisque dans les légendes, elle agit toujours en accord avec son époux. Elle se montre même dure et inflexible.
Perséphone fut aussi amoureuse du bel Adonis (celui-ci sera le sujet d’une autre chronique) et devint ainsi la rivale d’Aphrodite. Adonis, à son tour, dût partager son temps entre la terre et les Enfers. Perséphone fut doncaussi une épouse adultère et une rivale de la déesse de l’amour, Aphrodite. Dans la mythologie grecque, Eros et thanatos ne sont jamais éloignés !
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LE MYTHE DE PERSEPHONE
Hadès et Perséphone, c’est l’union de la mort et de la vie.
Perséphone est un personnage complexe par le fait de sa relation avec le monde d’en haut et le monde d’en bas. Elle représente à la fois la divinité de la vie (protectrice des fruits et à la fois souveraine des morts, en régnant sur un peuple de pâles fantômes) et l’invisible, comme symbole suprême du refoulement. Perséphone s’appelle aussi Corê c’est-à-dire la fille pure. C’est sous ce nom qu’elle avait eu un culte dans toute la Grèce. Perséphone restera Corê lorsqu’elle se retrouve avec sa mère sur terre, et elle devient Perséphone avec Hadès.
Le mythe de Perséphone expliquait le rythme des saisons, mais aussi ce changement fondamental pour une fille, passant de la protection de sa mère au rôle d’épouse.
Perséphone est une fille à la peau délicate, restant à l’intérieur de la maison, près de sa mère et ignorante des travaux d’Aphrodite. L’enlèvement par Hadès est la métaphore du mariage, mort comme mariage et mariage comme mort. Le mariage pour une vierge est la métaphore du trépas : rêve de mariage, rêve de mort. Corê devient Perséphone lorsqu’on s’y réfère comme la reine de l’au-delà : jeune épouse florissante d’Hadès. Elle va de la mère à l’époux comme on va de la vie à la mort.
Contrairement à notre société actuelle, les civilisations de l’Antiquité étaient entièrement soumises aux caprices de la Nature. Une mauvaise récolte se traduisait donc par un manque de nourriture et un grand nombre de morts. Saison la plus rude, les Grecs ont ainsi relié l’hiver au royaume des morts. La fille de Déméter devient le symbole du grain de blé enfoui dans le sol pendant l’hiver et qui resurgit au printemps.
PERSEPHONE ET LES MYSTERES d’Éleusis
Perséphone est au cœur des mystères d’Éleusis, le rite religieux les plus célèbre de Grèce, au cours desquels les initiés sont conduits à la révélation de la divinité et obtiennent le salut de leur âme.
Les mystères d’Eleusis commencent avec le rapt de Perséphone et le drame de Déméter. Les prêtres de Déméter, à Éleusis, les hiérophantes, étaient couronnés de branches de grenadier pendant les grands Mystères.
Ainsi les spectateurs des mystères d’Éleusis apprennent à travers le programme pédagogique des rites la complexité de la femme. On la représente comme quelqu’un qui a perdu le monde terrestre mais qui gagne quelque chose d’exceptionnel, la faculté de faire descendre les âmes dans la chair.
C’est elle qui gère les pulsions sexuelles, la reproduction et contribue à la renaissance en préparant les âmes pour les Champs-Élysées et en lavant les âmes de leurs blessures.
***
PRINCIPALES SOURCES
Perséphone, ou plutôt son équivalent romain, Proserpine, est évoquée par Catherine Salles (pages 25 et 26) dans son livre « L’amour au temps des Romains » (First Editions, 2011)
Outre les articles de Wikipedia, je renvoie aux liens suivants sur Internet :
• https://mythologica.fr/grec/persephone.htm
• https://books.openedition.org/pupvd/35537?lang=fr
• http://www.alex-bernardini.fr/mythologie/persephone-epouse-hades.php
• https://anecdoteshistoriques.com/histoire-antique/persephone-et-hades/
• https://fr.wikimini.org/wiki/Pers%C3%A9phone
• https://www.hystorasia.com/mythe-persephone/
• https://odysseum.eduscol.education.fr/lenlevement-de-persephone
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14 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
@ ma muse, ne t'inquiète pas, tu as la protection de Déméter et de Perséphone, sans oublier celle de ton Aphrodite.
Ce sont les Mystères d'Eleusis!
Bises
Ce sont les Mystères d'Eleusis!
Bises
OUPS !! Par bonheur, Hermès aux pieds ailés, le messager des Dieux, m'a rappelé en songe mon oubli et pour ne pas subir les foudres de l'Olympe je m'empresse aujourd'hui de réparer ma faute en disant tout le bien que mérite ce texte. Outre qu'il vient à point en début de printemps, il rappelle aux mortels modernes que nous sommes combien l'Antiquité était sage et prudente sans manquer de se teindre d'une touche ironique. Confier la beauté au plus disgracié n'était-ce pas jouer l'attraction des contraires ? Remercions Olga d'en ouvrir les Mystères !
@ Roland, merci pour cette fidélité et heureuse que tu aies désormais à nouveau pleinement accès à HDS.
Ta remarque est tout à fait pertinente, hélas. Merci d'avoir apporté cette précision essentielle, car le viol reste une terrible réalité. Certains ne comprennent toujours pas que "quand c'est non, c'est non"
Ta remarque est tout à fait pertinente, hélas. Merci d'avoir apporté cette précision essentielle, car le viol reste une terrible réalité. Certains ne comprennent toujours pas que "quand c'est non, c'est non"
Merci Micky. C'est une Grèce mythologique, mais j'adore!
Bonjour Olga. Je suis Roland, un de tes premiers et plus fidèles lecteurs avec Didier sans doute. Tu me connais sous un autre pseudo sur un autre site mais chut. Je n'ai jamais cessé de te lire même si je ne commente pas. En fait, je fus si longtemps absent que HDS avait supprimé mon compte et j'ai dû le refaire.
Sur Perséphone, félicitations une fois de plus. Passionné de mythologie, je me suis régalé. Mais tu me connais, je cherche toujours la petite bête. Et donc il y a un point où je ne suis pas d'accord, c'est quand tu dis que la femme gère les pulsions sexuelles. Si c'était le cas, il n'y aurait plus de viols. Or....hélas !!!
Sur Perséphone, félicitations une fois de plus. Passionné de mythologie, je me suis régalé. Mais tu me connais, je cherche toujours la petite bête. Et donc il y a un point où je ne suis pas d'accord, c'est quand tu dis que la femme gère les pulsions sexuelles. Si c'était le cas, il n'y aurait plus de viols. Or....hélas !!!
On peut faire confiance à Olga pour explorer les arcanes de la Grèce antique : elle est une experte du pays, et pour cause...
Merci cher Didier!
@Olga,
Tout l’honneur est pour moi.
Comme l’est tout autant le plaisir de pouvoir lire et commenter des textes de cette qualité, surtout sur un site comme celui-ci dédié au sexe.
Je prends donc mon mal en patience, et j’attendrai donc la parution de ton futur e-book, au titre alléchant en ce qui me concerne, pour en savoir un peu plus sur ces mystères d’Eleusis, entre autres...
@Julie,
Comme Olga, je vous remercie pour ce commentaire tout autant pertinent qu’instructif.
Didier
Tout l’honneur est pour moi.
Comme l’est tout autant le plaisir de pouvoir lire et commenter des textes de cette qualité, surtout sur un site comme celui-ci dédié au sexe.
Je prends donc mon mal en patience, et j’attendrai donc la parution de ton futur e-book, au titre alléchant en ce qui me concerne, pour en savoir un peu plus sur ces mystères d’Eleusis, entre autres...
@Julie,
Comme Olga, je vous remercie pour ce commentaire tout autant pertinent qu’instructif.
Didier
Merci Julie!
Les « Mystères d’Éleusis » sont un culte à mystères, de nature ésotérique, effectué dans le temple de Déméter à Éleusis, petite ville à 20 km à l'ouest d'Athènes. L'initiation comporte plusieurs degrés. Ces mystères sont traditionnellement consacrés non seulement à Déméter et à sa fille Perséphone, mais aussi à Hadès, c'est-à-dire aux divinités de la terre et des morts, ainsi qu'à Dionysos.
Julie
Julie
@ Luc, c'est ainsi. Ce n'est pas une surprise, car ce petit texte ne contient aucune scène de sexe, ceci explique cela.
Quel dommage qu'un texte si intéressant ait si peu d'audience!
Luc
Luc
@ Didier, merci au plus fidèle de mes lecteurs, à la fois parce qu'il suit la publication de mes textes et est toujours le premier ou dans les premiers à commenter, après une lecture attentive. C'est pour moi un honneur et un plaisir.
J'évoque en effet ici les mystères d'Eleusis, qui disparurent avec la religion de la Grèce ancienne.
J'en parlerai plus longuement dans l'e-book que je sios en train d'écrire, les "Mémoires de Faustine"
J'évoque en effet ici les mystères d'Eleusis, qui disparurent avec la religion de la Grèce ancienne.
J'en parlerai plus longuement dans l'e-book que je sios en train d'écrire, les "Mémoires de Faustine"
Olga,
Avec cette chronique, encore une fois sortie de ton escarcelle inépuisable, nous sommes là une nouvelle fois dans une mythologie que je qualifierai toujours et encore de « pure et dure ».
Je l’ai trouvé très intéressante et très instructive à lire, tant qu’il est vrai que cette déesse Perséphone fait partie elle aussi des divinités antiques qui me sont totalement méconnues.
J’ai bien apprécié d’y découvrir cette symbolique de l’Hiver dans la Grèce antique, faite autour de sa personne grâce aux associations de la mort en tant que femme d’Hadès et du retour de la végétation en tant que fille de Demeter.
J’ai aussi noté dans ton récit que tu fais allusion à "des mystères d’Eleusis' et à leur initiation.
Ce qui m’amène à te demander, si ce rite et cette initiation perduraient toujours de nos jours? Et si tu nous feras le plaisir de nous en faire une chronique dont tu as le secret?
Mais pour l’instant je tiens à te remercier d’avoir encore une fois partagé avec nous tes merveilleuses connaissances.
Didier
Avec cette chronique, encore une fois sortie de ton escarcelle inépuisable, nous sommes là une nouvelle fois dans une mythologie que je qualifierai toujours et encore de « pure et dure ».
Je l’ai trouvé très intéressante et très instructive à lire, tant qu’il est vrai que cette déesse Perséphone fait partie elle aussi des divinités antiques qui me sont totalement méconnues.
J’ai bien apprécié d’y découvrir cette symbolique de l’Hiver dans la Grèce antique, faite autour de sa personne grâce aux associations de la mort en tant que femme d’Hadès et du retour de la végétation en tant que fille de Demeter.
J’ai aussi noté dans ton récit que tu fais allusion à "des mystères d’Eleusis' et à leur initiation.
Ce qui m’amène à te demander, si ce rite et cette initiation perduraient toujours de nos jours? Et si tu nous feras le plaisir de nous en faire une chronique dont tu as le secret?
Mais pour l’instant je tiens à te remercier d’avoir encore une fois partagé avec nous tes merveilleuses connaissances.
Didier