Remplacement - 2/2
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 231 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.5 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.7
- • L'ensemble des récits érotiques de Misa ont reçu un total de 1 838 844 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-05-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 13 659 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Remplacement - 2/2
« « Vous vous souvenez de Corinne ? P’têt pas … 22 ans, étudiante en kiné, se fait un peu d’argent en assurant l’intendance dans un club de rugby. Un club qu’elle connaît bien, où elle était toujours fourrée étant gamine parce que sa mère y travaillait.
Dès le premier jour elle a fait connaissance de Milou et Jonas, les deux deuxième ligne de l’équipe, de la copine de Jonas, Christelle. Fait connaissance ? Ben … plus que ça ! Lisez donc la première partie … » »
Le vendredi de cette première semaine, dernier vrai entraînement avant le match du dimanche, Jean-Mi a poussé un coup de gueule : au lieu de s’entraîner, les gars me regardaient en rigolant et applaudissaient : je m’étais mise derrière les poteaux et je rattrapais de volée tous les ballons pendant que le buteur de l’équipe s’entraînait à taper des pénalités depuis le bord de touche.
Parce que je ne manquais pas un ballon ? ou à cause de mon legging corsaire moulant et de mon tshirt trop court ? Un peu les deux sans doute … Et puis j’avais oublié de mettre un soutif … et le legging était bien moulant … et c’est bête, j’avais aussi oublié de mettre une culotte …
Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que je jouais au handball et que ballon rond ou ballon ovale, ça ne faisait pas grande différence : j’étais adroite.
Les contacts et les chocs non plus ne me faisaient pas peur. Quand j’ai pris un des boucliers rembourrés qu’ils utilisaient pour s’entraîner au placage, ils ont cru à une blague, et puis se sont vite aperçus que je résistais plutôt bien, et j’arrivais à détourner l’impact des coups d’épaule d’une rotation le plus souvent ; le hand, c’est pas vraiment un sport de fillettes ! Et puis avec mes 1m84 et 72kg, je tiens bien les chocs.
Bon, pas folle quand même, je ne me mettais pas en face des avants ! Là, je ne n’aurais pas pu résister aux impacts.
Pour faire la maline, je me suis même glissée dans un alignement en touche pendant qu’ils travaillaient les lancements de mauls. J’ai fait un clin d’œil à Milou en me plaçant devant lui et il m’a soulevée à bout de bras pour aller capter le ballon, et deux fois je me suis retrouvée au cœur de la cocotte : les mains sur mes seins et mes fesses ne devaient rien au hasard, et tous rigolaient après avec un air innocent ! Sauf Jean-Mi, qui a piqué une vraie colère et qui m’a priée de leur foutre la paix ! Pas très poliment, mais bon, je l'avais bien cherché !
En riant, j’ai mis une bonne claque sur les fesses de celui que je soupçonnais de tripotages et je suis retournée voir les buteurs. Un des deux, Pascal, grimaçait en se tenant la cuisse. L’occasion de montrer que j’étais bonne à autre chose que laver les vestiaires ou me faire peloter …
En apprenant l’absence prévue de Marie-Jo par une amie, j’avais vu l’occasion de me faire un peu d’argent, et à mes profs de fac, j’avais présenté ma présence dans le Club comme l’opportunité d’un stage utile à ma formation de kiné : je pouvais quand même pas leur dire que je disparaissais trois semaines pour assurer l’intendance et l’entretien ! Seul le président du club était au courant de ce mensonge.
J’espérais bien malgré tout avoir l’occasion d’exercer mes connaissances, et c’était la première occasion. Pascal semblait s’être blessé et heureux hasard, Pierrick le kiné du club n’était pas là.
C’est sa blessure et un peu plus tard celle de Jonas qui s’était retourné un doigt qui a tout changé … Heureux hasard ? Des blessures ? Eh oui ! Pour moi …
J’ai accompagné Pascal qui ressentait une tension en haut de la cuisse dans la salle de soins. Il était surpris quand je l’ai fait s’allonger et que j’ai commencé à le masser, encore plus surpris quand je lui ai dit d’enlever son short et son slip en lui tendant une serviette :
— Et cache tes fesses avec ça ! Je reviens !
Je ne sais pas ce que Milou et Jonas avaient raconté de notre nuit du premier jour, mais Pascal avait un drôle de sourire quand je suis revenue …
— Eh ! Mais tu fais ça bien, dis-donc !
— Qu’est-ce que tu crois ? J’aurai mon diplôme à la fin de l’année !
— Tu déconnes !
— Ben non !
Mes pouces remontaient sous la serviette et comment ne pas voir qu’il avait allongé son sexe vers le bas entre ses jambes, et qu’il bandait malgré sa verge pliée, son gland tout rose et gonflé et le filet maintenant le prépuce blanchi d’étirement.
A la fin, j’ai glissé la main entre ses cuisses et j’ai pris son sexe à pleine main :
— Avec Pierrick aussi, ça te fait cet effet-là ?
— Euh …
J’ai enlevé la serviette et je lui ai claqué les fesses :
— Allez retourne-toi que j’enveloppe tout ça !
Il avait l’air déçu en voyant que je lui tendais entre deux doigts le slip qu’il avait posé sur la chaise à côté de la table de massage.
— Et essaie de remettre le matériel là-dedans, d’accord ?
— T’es marrante, toi … comment tu veux que je la plie …
— Essaie toujours !
J’ai enveloppé sa cuisse, fini avec de l’élasto pour bien maintenir. Il était couché sur le dos, le genou levé. Ma foi … pourquoi pas ?
J’ai pris la serviette posée sur le dossier de la chaise et je la lui ai posée sur le visage, en la maintenant d’une main quand il a voulu la repousser. Il a laissé faire en sentant ma main sur son slip.
Ça se fait pas ? Moi j’aime bien branler un mec ! En plus, celui-là, il était pas mal ! Et puis m’occuper de lui sans qu’il me regarde, franchement, c’était chouette.
Il a tendu une main pour caresser mes fesses à travers le legging, et comme il n’a rien tenté de plus je n’ai pas eu à lui taper sur les doigts.
Je l’ai fait jouir en guettant par la fenêtre en face de moi que personne ne risquait de nous surprendre, et j’ai pris la serviette de son visage pour essuyer le sperme sur son ventre et mes mains à la fin, avant de remonter son slip :
— Voilà ! c’est bien, t’as été sage !
— Tu … faudra d’autres massages ?
— Tu verras ça avec Pierrick !
— Ouais …
Il riait et moi aussi. Il m’a fait une bise sur la joue en partant pendant que je rangeais le matériel.
Il discutait avec Jean-Mi, qui m’a fait signe d’approcher, quand je suis retournée sur le terrain :
— C’est vrai ça, Corinne ?
— De quoi tu parles, au juste ?
Moi je rigolais mais j’ai vu que Pascal prenait des couleurs en se mordant les lèvres.
— T’es kiné ?
— Pas encore, faut attendre la fin de l’année !
— Ah ben merde, alors ! … il a quoi, Pascal ?
— Pas grand-chose, t’inquiète pas, une petite contracture, c’était un peu raide mais je l’ai bien assoupli, ça ira !
Vu comment Pascal me regardait, lui aussi trouvait que je l’avais bien assoupli …
A la fin de la séance, Jonas s’est retourné le majeur de la main droite : le doigt remontant presque à la verticale vers le dos de la main. Ces trucs-là, soit on fait à chaud sans dommage, soit on attend et c’est à la fois plus douloureux et plus long à guérir.
J’étais en train de passer un coup de balai dans la salle de muscu quand Milou est venu me chercher en courant :
— Jean-Mi t’appelle ! Jonas a un pépin.
— Grave ?
— Non, pas trop, un doigt retourné … pourquoi il veut que tu y ailles, Jean-Mi ?
— Peut-être pour que je lui tienne la main et que je lui fasse des bisous ? Il pleure ?
— Tu te fous de moi !
— Un peu … tu vas pleurer ? Je te ferai des bisous aussi, t’en fais pas !
— En attendant, c’est à Christelle que t’en fais !
— Eh ! tu vas pas être jaloux !
Je m’étais arrêtée pour prendre du sparadrap dans la pharmacie avant de rejoindre Jonas :
— Allez, baisse-toi que je m’occupe de ça !
— Qu’est que tu veux y faire ?
— Te couper le doigt ! Oh ! Le majeur en plus ! C’est Christelle qui va être déçue !
Plusieurs des gars s’étaient regroupés autour de nous et se marraient.
— Bon, donne ta main et pense à un truc drôle !
— A quoi ?
— Je t’attacherai trois doigts ensemble … pense à Christelle ! Tu crois qu’elle aimera ?
— T’es conne ! Aïïïe !!!
— C’est fini, tu vas tomber dans les pommes ?
— Comment tu sais faire ça toi ?
— Au hand, ça arrive souvent, j’ai appris pour soigner les copines.
Tout autour les gars tendaient l’oreille et rigolaient pendant que je bandais les doigts de Jonas.
Jean-Mi savait, il avait bien fallu qu’à lui j’explique après avoir soigné Pascal. Aux autres, je racontais la fac, les études de kiné et bientôt le diplôme, l’équipe de hand pour laquelle je jouais. Pascal en rajoutait sur la qualité de mes massages …
Il leur dirait comment ça avait fini ? Pour faire le malin, un soir de match, après quelques bières … sans doute !
De toute façon, je savais que Milou et Jonas avaient déjà un peu causé, j’avais entendu des réflexions dans le vestiaire. Ils n’avaient pas parlé d’eux, seulement de Christelle et moi, en conseillant aux autres de planquer leurs copines.
Sans doute parce qu’ils me voyaient autrement que « la fille qui nettoyait derrière eux », ils m’ont tous donné un coup de main pour ranger les boucliers, les plots, les ballons et les chasubles, c’est eux aussi qui ont passé le jet dans le vestiaire et les douches avant de partir, qui ont sorti les grandes poubelles pleines de bouteilles en plastique et des kilomètres d’élasto dont ils s’emmaillotaient les poignets, les cuisses, les genoux et les chevilles.
En quatre jours à peine, ils m’avaient adoptée ! Jean-Mi ? Les voir faire mon boulot ? Mort de rire !
Je ne les ai pas accompagnés au café de la gare ce soir-là, et je me suis vite doutée le lendemain que Pascal n’avait pas su tenir sa langue.
Curieusement, ils étaient nombreux à avoir des crampes ou des pointes de contractures méritant un massage ! Pas de chance pour eux, Pierrick, le kiné attitré de l'équipe, était de retour le lendemain, et je les renvoyais vers lui les uns après les autres. Les regards, les sourires pincés … c’était tellement évident ! Pascal avait causé !
Hasard ! Heureux hasard ! Depuis que je suis arrivée au club, ils gagnent ! Et je suis là à tous les matchs, bien sûr, au bord du terrain, un brassard vert autour du bras, pour me précipiter sur le terrain dès qu’il y a un bobo pendant le match, officiellement chargée des premiers soins, étaler une pommade cicatrisante sur une arcade ou une pommette, emmailloter d’élasto un genou ou un poignet.
Les copines et les femmes des joueurs me faisaient sérieusement la gueule au début, et puis ça c’est calmé, elles ont fini par m’accepter ? depuis que je fais officiellement partie du staff médical ? Ce qu’il se passe dans les vestiaires ou sur la table de massage, heureusement, elles n’en savent rien … quoique … j’en soupçonne certaines de préférer ne rien savoir … mais à leurs regards, je les sens prêtes à mordre.
Les gars ont triché avec elles pour les calmer en me faisant une réputation de lesbienne, et pour tout dire, j’ai tout fait pour qu’elles y croient, et Christelle a joué le jeu, ne se privant pas devant elles de gestes équivoques, ne laissant que peu de doute sur nos relations. Pas très difficile ni pour elle ni pour moi de donner le change, puisque de toute façon c’est vrai ! On s’éclate bien toutes les deux ensemble !
Certaines ricanent et nous regardent de travers, un rien méprisante, et d’autres … au moins une en tout cas, ne râlerait pas si je la poussais un peu !
Notre petit jeu, à Christelle et moi, avec les célibataires de l’équipe, ça amusait plutôt Milou. Jonas, lui, faisait un peu la tête au début. Mais comme c’est chez lui qu’on se retrouvait le plus souvent en fin de soirée, il a fini par nous accepter comme on est.
Le seul qui faisait vraiment la tête, c’est Jean-Mi, l’entraîneur. Jaloux ? Non ! Je crois qu’il avait surtout peur que ça foute la merde entre les gars quand il a su ce qui se passait sur la table de massage … ou que je les fatigue ? Plusieurs fois il a voulu m’en parler, j’ai bien vu, mais à chaque fois il s’est dégonflé.
Un jour où j’ai mangé chez lui, c’est sa femme qui m’a parlé. Ça la faisait rire de le voir tout coincé en me demandant d’être « moins proche » des gars de l’équipe :
— Eh ! C’est pas ta fille ! Elle peut bien baiser avec qui elle veut ! C’est parce que c’est une fille ? Elles ont pas droit, les filles ? Fous-lui la paix !
— En plus, il exagère, je baise pas avec tous !
— Peu importe, mais … touche pas à mon homme, d’accord ?
— D’acc, pas de massage pour lui !
Elle a éclaté de rire :
— Parce que … pendant les massages ?
— Ça les détend !
— Tu m’étonnes ! pas tous, quand même ?
Jean-Mi s’est levé de table en levant les bras au ciel :
— Ça suffit, je veux même pas savoir !
— Oui chéri, va donc regarder la télé, on cause entre filles ...
— Tu … Tu fais avec tous ?
— Ben … non. Pas tous ...
— La vache ! Pourquoi je suis pas kiné, moi aussi ! les assurances, c’est vachement moins drôle ! Et puis des gaillards pareils …
— Ouais !
— Mais … les autres disent que t’es avec une fille …
— C’est une copine.
— Ah ! Juste une copine ?
— Une … bonne copine.
— Eh ben ! J’ai l’impression d’avoir raté des étapes, moi !
— Avec une fille ?
Elle avait les coudes appuyés sur la table, les mains sur ses joues. Elle riait en se mordant les lèvres, les joues un peu rouges :
— Ouais, j’ai raté ça …
J’ai pas pu m’empêcher ! En partant de chez eux j’ai planté un baiser sur ses lèvres. Elle faisait les gros yeux en secouant la tête, mais les fois suivantes où je l’ai croisée, elle avait un drôle de petit sourire, et les soirées d’après-match elle me prenait par la taille en discutant.
Mes relations améliorées avec les autres femmes de joueurs, c’est beaucoup à elle que je les dois, sans que je sache ce qu’elle leur avait dit pour autant … du bien et du rassurant sans doute ! Si elles avaient su !
Parce que leurs bonshommes, mariés ou pas, ils sont presque tous passés sur la table de massage ! Et ils se débrouillaient pour que je sache ce qu’ils espéraient ! C’était drôle ! Il y avait les timides, qui soupiraient, sans rien oser, mes préférés ! Ceux qui effleuraient mes cuisses comme discrètement pendant que je les massais. Ceux qui me prenaient par le cou dès la salle fermée dans leur dos et posaient un baiser dans mes cheveux.
Ils ne demandaient rien, attendaient, et aucun n’a jamais essayé de me forcer à quoi que ce soit.
Il me suffisait de dire « Pas aujourd’hui » et ils n’insistaient pas.
Ils s’étaient donné le mot ? Très certainement ! Aucun n’essayait jamais de me peloter vraiment. Ça, quand j’en avais envie, c’est moi qui leur demandait. Et de ça, j’ai pu le vérifier, ils ne s’en vantaient pas les uns aux autres.
Le plus timide de tous, c’était Bakari. Jamais il n’était venu se faire masser pendant trois semaines. Il attendait toujours que Pierrick soit là, jusqu’au jour où il a pris une béquille sur une cuisse pendant un entraînement et que j’étais seule à être présente.
Vous avez déjà vu un black rougir ? Moi oui : lui. Et il roulait des yeux, évitait mon regard quand je l’ai accompagné au vestiaire. Il boitait bas et grimaçait mais osait à peine appuyer son bras que j’avais passé sur mes épaules pour le soutenir.
— L’entraînement est fini pour toi aujourd’hui. Prends ta douche, je te mettrai de la glace sur la cuisse après.
Cet imbécile n’avait pas osé se déshabiller devant moi et est parti vers la douche avec son slip, a failli se casser la figure en descendant le petit plan incliné humide qui descendait vers la salle des douches :
— Eh ! Va pas te casser un truc en plus, attend, ça glisse !
Je l’ai rejoint pour le soutenir en tenant son bras jusque sous les pommes de douche.
Il n’a pas fait exprès, j’en suis certaine. Simplement il était troublé, gêné et à peine arrivé il a appuyé sur le bouton déclenchant l’eau : sauf que je l’avais accompagné jusque-là et que je me suis faite arroser moi aussi. Mes cheveux, mon tshirt, mes chaussures étaient mouillés :
— ACH ! Hey ! Baka ! Moi je t’aide, et toi tu me mouilles ! Et t’as même pas pris de quoi te laver ! Attend, j’y vais …
Bon, c’était pas tout à fait innocent ! Bien sûr mon tshirt était mouillé … mais j’étais pas obligée de l’enlever avant de lui amener le produit de douche que j’ai pris dans son sac.
On aurait dit que les yeux allaient lui sortir de la tête quand il m’a vue le rejoindre en soutif. Il restait immobile, les bras ballants, scotché, les yeux rivés sur mes seins.
Ce qu’il m’a pris ? L’envie ! Tout bêtement l’envie.
J’ai versé une noix de produit dans ma main et j’ai frotté son torse. Ce type à des pectoraux et des abdos extraordinaires ! Je l’ai savonné. Pour le laver ? Bien sûr que non ! Son odeur forte de transpiration me plaisait plutôt ! Je le savonnais pour le plaisir de mes mains sur ses tablettes de chocolat, pour sa peau noire si lisse sous mes doigts.
— T’es toute mouillée, maintenant …
— Si tu savais ! Bouge pas ! Te sauve pas !
J’ai rincé mes mains et je me suis déshabillée : mes chaussures, mon pantalon de survêtement … J’ai hésité ? Peut-être un peu, pas longtemps. Mon soutien-gorge et ma culotte.
Oui, les blacks rougissent ! Et ça se voit ! Moi ? J’avais sûrement les joues rouges aussi en m’avançant vers lui. J’ai recommencé à le laver, ses épaules, ses bras qu’il gardait le long du corps sans oser bouger, que je soulevais en glissant les mains dessous pour enduire ses flancs de mousse.
Il a poussé un drôle de petit couinement quand j’ai glissé mes pouces sous la taille de son slip. Je l’ai étiré pour libérer son sexe qui s’est détendu comme un ressort. Je me suis accroupie pour le lui enlever complètement avant de lever les yeux.
Lui était resté scotché sur mes seins, moi je suis restée scotchée devant sa queue. Elle se tenait presque verticale, battait doucement de saccades nerveuses de haut en bas. Un sexe comme on imagine, parfois à tort, d’ailleurs, mais pour lui à raison, le sexe des blacks.
A peine cambrée en arc, épaisse et veinée, vraiment épaisse, et longue, vraiment longue ! Milou, c’était déjà quelque chose ! Euh … je vous ai pas dit, mais Jérémy, un trois-quart, est plutôt gâté par la nature lui aussi … et je vous ai dit, entre les vestiaires et les massages, l’anatomie des gars de l’équipe n’a pas vraiment de secrets pour moi … On peut même dire que je la connais sur le bout des doigts … Mais Baka ! C’est carrément une autre planète !
Eh ! ça peut être vachement beau une queue ! Et la sienne, mes aïeux ! Pas seulement à cause de la taille ! Mais tout ! La proportion, l’aspect … Et en plus il a pas un poil ! ni sur les pectoraux ni sur les cuisses, ni sur le ventre à la racine de la verge ni sur les couilles. Une jolie peau toute lisse toute noire, et au bout un gros bourgeon gonflé rose brun découvert, un bourrelet violacé à la base, la peau plus claire juste en-dessous et le petits replis de peau de la circoncision. Ouais, une belle queue !
Pour ce qui est de la taille, elle aurait pu faire peur. Si, je vous assure !
Milou, je vous ai dit, est pas mal monté lui aussi, et comme je l’avais vu sodomiser Christelle, j’ai pas vraiment eu peur d’avoir mal quand il m’a demandé s’il pouvait.
Avec Baka … j’attendrai un peu ! Etre sûre d’être prête … Christelle … elle aime bien jouer de ses doigts au creux de mes reins. De ses doigts ? De sa main toute entière si je la laissais faire … elle insiste … c’est bizarre, mais figurez-vous que j’aime bien ça … choqués ? Pas dans ma chatte, ça je veux pas ! Pourquoi ? C’est comme ça … je préfère qu’elle joue entre mes fesses !
Baka … il n’osait pas bouger, les bras écartés du corps, les muscles des cuisses crispés de tension. Moi je ne regardais que sa verge dressée, dessous contre ses cuisses ses couilles roulaient doucement sous la peau fripée, montaient et redescendait au rythme de ses contractions de nervosité.
J’ai tout pris en main en même temps, sa queue dont je ne faisais même pas le tour de mes doigts, ses couilles toutes chaudes et lourdes au creux de ma main.
Je ne l’ai pas branlé bien longtemps avant qu’il gicle à longs traits qui m’arrosaient les joues et les seins.
Je me suis relevée en me tenant à ses cuisses. Il est à peine plus grand que moi. Je me collais contre lui pour l’embrasser. Je sentais son sexe dressé entre nous contre mon ventre encore tout raide et tendu pendant que je l’embrassais. Il a refermé ses bras sur moi, ses mains dans mon dos qui m’effleuraient à peine, comme s’il n’osait pas malgré ce que je venais de faire et malgré le baiser, malgré mes seins pressés contre ses pectoraux et sa verge dressée pressée contre mon ventre.
J’ai fait durer le baiser jusqu’à ce qu’il ne tremble plus, jusqu’à ce qu’il me le rende, jusqu’à que je sente que ses grandes mains plus fermes dans mon dos me caresse tout doucement.
Je n’avais qu’une envie, le sentir en moi, qu’il pose vraiment ses mains sur mes seins et mon ventre, qu’il me fasse l’amour, là, tout de suite.
Mais le temps filait. Il n’était pas question que les autres nous trouvent nus tous les deux sous la douche.
La première je suis retournée vers le vestiaire en ramassant mes affaires mouillées au passage.
Je venais à peine de traverser le couloir pour aller dans le vestiaire des arbitres que j’utilisais pour me changer quand j’ai entendu le bruit des crampons de ceux qui revenaient de l’entraînement.
Jean-Mi est venu frapper à la porte :
— Ça va, Bakari ?
— Une béquille, pas grave. Quand il sera douché tu me l’envoies ! Eh ! Qu’il reste en short, je lui mettrai de la glace !
— OK ! je te l’envoie !
Je l’ai entendu de la bouche d’une des petites copines … « salope ». Certaines se détournaient, d’autres non.
Elle peut bien penser ce qu’elle veut, cette conne. Parce qu’il m’est arrivé de branler son mec ? D’abord, ça, elle le sait même pas ! ça m’étonnerait qu’il s’en soit vanté ! Parce que les gars me prennent par le cou et rigolent avec moi ? Ben … elle a qu’à rigoler avec son mec !
Moi, j’aime le sexe, les gars du club aussi, et à 22 ans je vois pas ce qui pourrait m’empêcher d’en profiter. Je lui vole un truc à cette greluche ? Même pas ! Son mec rentre chez elle tous les soirs !
Pour Milou, elles savent. Pour Christelle : aussi, et donc elles se doutent que comme Jonas est dans le coin … Alors ça fait de moi une dépravée !
Une fille qui baise pour le fun, qui est même pas amoureuse, parce que bien sûr, quand on est amoureuse on est exclusive, c’est forcément une salope ! Et puis baiser avec une fille, c’est pas naturel, pas vrai ?
Ben non, je suis pas amoureuse ! Mais vous voulez savoir ? Je les aime ! Tous ! Milou et Jonas, Christelle, et ceux que je branle sur la table de massage, et ceux qui me mettent la main aux fesses, et figurez-vous que de temps en temps je leur roule une pelle et que j’aime bien qu’ils me mettent la main dans la culotte ! C’est même moi qui le leur demande !
Et alors ?
Bon, pas amoureuse, mais … Milou, Christelle, Baka … c’est des cas à part ! Eux, ce qu’ils pensent de moi, ça compte.
Les autres ? Dans le fond, c’est pas bien important. Et puis je vais pas continuer à les branler comme ça tout le temps. Mettons que c’est … pour créer des liens ?
Non, honnêtement, c’est parce que j’aime bien faire jouir un mec, tenir sa queue dans ma main et tripoter ses couilles, les voir se crisper, écouter les petits bruits qu’ils font, voir leurs yeux chavirer. C’est mal ? Tant pis !
Alors « salope », si elle veulent ! Je m’en fous. N’empêche que moi, je sais ce que leurs mecs ont dans la culotte, les petites et les grosses, les velues et les rasées, je sais les longs à venir et les éjaculateurs précoces, ceux qui savent faire mouiller une fille et les maladroits. Celle qui m’a traitée de salope, je comprends : son mec, il cumule un peu ! Une jalouse ! Une coincée ou une frustrée ! C’est quand même pas ma faute à moi, si elle prend pas son pied, si ? Et puis c’est pas à elle que j’irai titiller l’abricot ! Par contre, sa copine, Magali, je dirai pas non ! Christelle non plus, d’ailleurs, et un jour où on en parlait, Milou a dit "je me laisserai bien tenter " .... mais là, ça fait tout de suite partouze, ça pourrait la coincer, la belle Magali !
Vous savez pas ? Je vais m’arrêter là. S’il se passe quelque chose qui en vaut la peine, je reviendrai vous dire. Promis !
Misa – 05/2016
Dès le premier jour elle a fait connaissance de Milou et Jonas, les deux deuxième ligne de l’équipe, de la copine de Jonas, Christelle. Fait connaissance ? Ben … plus que ça ! Lisez donc la première partie … » »
Le vendredi de cette première semaine, dernier vrai entraînement avant le match du dimanche, Jean-Mi a poussé un coup de gueule : au lieu de s’entraîner, les gars me regardaient en rigolant et applaudissaient : je m’étais mise derrière les poteaux et je rattrapais de volée tous les ballons pendant que le buteur de l’équipe s’entraînait à taper des pénalités depuis le bord de touche.
Parce que je ne manquais pas un ballon ? ou à cause de mon legging corsaire moulant et de mon tshirt trop court ? Un peu les deux sans doute … Et puis j’avais oublié de mettre un soutif … et le legging était bien moulant … et c’est bête, j’avais aussi oublié de mettre une culotte …
Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que je jouais au handball et que ballon rond ou ballon ovale, ça ne faisait pas grande différence : j’étais adroite.
Les contacts et les chocs non plus ne me faisaient pas peur. Quand j’ai pris un des boucliers rembourrés qu’ils utilisaient pour s’entraîner au placage, ils ont cru à une blague, et puis se sont vite aperçus que je résistais plutôt bien, et j’arrivais à détourner l’impact des coups d’épaule d’une rotation le plus souvent ; le hand, c’est pas vraiment un sport de fillettes ! Et puis avec mes 1m84 et 72kg, je tiens bien les chocs.
Bon, pas folle quand même, je ne me mettais pas en face des avants ! Là, je ne n’aurais pas pu résister aux impacts.
Pour faire la maline, je me suis même glissée dans un alignement en touche pendant qu’ils travaillaient les lancements de mauls. J’ai fait un clin d’œil à Milou en me plaçant devant lui et il m’a soulevée à bout de bras pour aller capter le ballon, et deux fois je me suis retrouvée au cœur de la cocotte : les mains sur mes seins et mes fesses ne devaient rien au hasard, et tous rigolaient après avec un air innocent ! Sauf Jean-Mi, qui a piqué une vraie colère et qui m’a priée de leur foutre la paix ! Pas très poliment, mais bon, je l'avais bien cherché !
En riant, j’ai mis une bonne claque sur les fesses de celui que je soupçonnais de tripotages et je suis retournée voir les buteurs. Un des deux, Pascal, grimaçait en se tenant la cuisse. L’occasion de montrer que j’étais bonne à autre chose que laver les vestiaires ou me faire peloter …
En apprenant l’absence prévue de Marie-Jo par une amie, j’avais vu l’occasion de me faire un peu d’argent, et à mes profs de fac, j’avais présenté ma présence dans le Club comme l’opportunité d’un stage utile à ma formation de kiné : je pouvais quand même pas leur dire que je disparaissais trois semaines pour assurer l’intendance et l’entretien ! Seul le président du club était au courant de ce mensonge.
J’espérais bien malgré tout avoir l’occasion d’exercer mes connaissances, et c’était la première occasion. Pascal semblait s’être blessé et heureux hasard, Pierrick le kiné du club n’était pas là.
C’est sa blessure et un peu plus tard celle de Jonas qui s’était retourné un doigt qui a tout changé … Heureux hasard ? Des blessures ? Eh oui ! Pour moi …
J’ai accompagné Pascal qui ressentait une tension en haut de la cuisse dans la salle de soins. Il était surpris quand je l’ai fait s’allonger et que j’ai commencé à le masser, encore plus surpris quand je lui ai dit d’enlever son short et son slip en lui tendant une serviette :
— Et cache tes fesses avec ça ! Je reviens !
Je ne sais pas ce que Milou et Jonas avaient raconté de notre nuit du premier jour, mais Pascal avait un drôle de sourire quand je suis revenue …
— Eh ! Mais tu fais ça bien, dis-donc !
— Qu’est-ce que tu crois ? J’aurai mon diplôme à la fin de l’année !
— Tu déconnes !
— Ben non !
Mes pouces remontaient sous la serviette et comment ne pas voir qu’il avait allongé son sexe vers le bas entre ses jambes, et qu’il bandait malgré sa verge pliée, son gland tout rose et gonflé et le filet maintenant le prépuce blanchi d’étirement.
A la fin, j’ai glissé la main entre ses cuisses et j’ai pris son sexe à pleine main :
— Avec Pierrick aussi, ça te fait cet effet-là ?
— Euh …
J’ai enlevé la serviette et je lui ai claqué les fesses :
— Allez retourne-toi que j’enveloppe tout ça !
Il avait l’air déçu en voyant que je lui tendais entre deux doigts le slip qu’il avait posé sur la chaise à côté de la table de massage.
— Et essaie de remettre le matériel là-dedans, d’accord ?
— T’es marrante, toi … comment tu veux que je la plie …
— Essaie toujours !
J’ai enveloppé sa cuisse, fini avec de l’élasto pour bien maintenir. Il était couché sur le dos, le genou levé. Ma foi … pourquoi pas ?
J’ai pris la serviette posée sur le dossier de la chaise et je la lui ai posée sur le visage, en la maintenant d’une main quand il a voulu la repousser. Il a laissé faire en sentant ma main sur son slip.
Ça se fait pas ? Moi j’aime bien branler un mec ! En plus, celui-là, il était pas mal ! Et puis m’occuper de lui sans qu’il me regarde, franchement, c’était chouette.
Il a tendu une main pour caresser mes fesses à travers le legging, et comme il n’a rien tenté de plus je n’ai pas eu à lui taper sur les doigts.
Je l’ai fait jouir en guettant par la fenêtre en face de moi que personne ne risquait de nous surprendre, et j’ai pris la serviette de son visage pour essuyer le sperme sur son ventre et mes mains à la fin, avant de remonter son slip :
— Voilà ! c’est bien, t’as été sage !
— Tu … faudra d’autres massages ?
— Tu verras ça avec Pierrick !
— Ouais …
Il riait et moi aussi. Il m’a fait une bise sur la joue en partant pendant que je rangeais le matériel.
Il discutait avec Jean-Mi, qui m’a fait signe d’approcher, quand je suis retournée sur le terrain :
— C’est vrai ça, Corinne ?
— De quoi tu parles, au juste ?
Moi je rigolais mais j’ai vu que Pascal prenait des couleurs en se mordant les lèvres.
— T’es kiné ?
— Pas encore, faut attendre la fin de l’année !
— Ah ben merde, alors ! … il a quoi, Pascal ?
— Pas grand-chose, t’inquiète pas, une petite contracture, c’était un peu raide mais je l’ai bien assoupli, ça ira !
Vu comment Pascal me regardait, lui aussi trouvait que je l’avais bien assoupli …
A la fin de la séance, Jonas s’est retourné le majeur de la main droite : le doigt remontant presque à la verticale vers le dos de la main. Ces trucs-là, soit on fait à chaud sans dommage, soit on attend et c’est à la fois plus douloureux et plus long à guérir.
J’étais en train de passer un coup de balai dans la salle de muscu quand Milou est venu me chercher en courant :
— Jean-Mi t’appelle ! Jonas a un pépin.
— Grave ?
— Non, pas trop, un doigt retourné … pourquoi il veut que tu y ailles, Jean-Mi ?
— Peut-être pour que je lui tienne la main et que je lui fasse des bisous ? Il pleure ?
— Tu te fous de moi !
— Un peu … tu vas pleurer ? Je te ferai des bisous aussi, t’en fais pas !
— En attendant, c’est à Christelle que t’en fais !
— Eh ! tu vas pas être jaloux !
Je m’étais arrêtée pour prendre du sparadrap dans la pharmacie avant de rejoindre Jonas :
— Allez, baisse-toi que je m’occupe de ça !
— Qu’est que tu veux y faire ?
— Te couper le doigt ! Oh ! Le majeur en plus ! C’est Christelle qui va être déçue !
Plusieurs des gars s’étaient regroupés autour de nous et se marraient.
— Bon, donne ta main et pense à un truc drôle !
— A quoi ?
— Je t’attacherai trois doigts ensemble … pense à Christelle ! Tu crois qu’elle aimera ?
— T’es conne ! Aïïïe !!!
— C’est fini, tu vas tomber dans les pommes ?
— Comment tu sais faire ça toi ?
— Au hand, ça arrive souvent, j’ai appris pour soigner les copines.
Tout autour les gars tendaient l’oreille et rigolaient pendant que je bandais les doigts de Jonas.
Jean-Mi savait, il avait bien fallu qu’à lui j’explique après avoir soigné Pascal. Aux autres, je racontais la fac, les études de kiné et bientôt le diplôme, l’équipe de hand pour laquelle je jouais. Pascal en rajoutait sur la qualité de mes massages …
Il leur dirait comment ça avait fini ? Pour faire le malin, un soir de match, après quelques bières … sans doute !
De toute façon, je savais que Milou et Jonas avaient déjà un peu causé, j’avais entendu des réflexions dans le vestiaire. Ils n’avaient pas parlé d’eux, seulement de Christelle et moi, en conseillant aux autres de planquer leurs copines.
Sans doute parce qu’ils me voyaient autrement que « la fille qui nettoyait derrière eux », ils m’ont tous donné un coup de main pour ranger les boucliers, les plots, les ballons et les chasubles, c’est eux aussi qui ont passé le jet dans le vestiaire et les douches avant de partir, qui ont sorti les grandes poubelles pleines de bouteilles en plastique et des kilomètres d’élasto dont ils s’emmaillotaient les poignets, les cuisses, les genoux et les chevilles.
En quatre jours à peine, ils m’avaient adoptée ! Jean-Mi ? Les voir faire mon boulot ? Mort de rire !
Je ne les ai pas accompagnés au café de la gare ce soir-là, et je me suis vite doutée le lendemain que Pascal n’avait pas su tenir sa langue.
Curieusement, ils étaient nombreux à avoir des crampes ou des pointes de contractures méritant un massage ! Pas de chance pour eux, Pierrick, le kiné attitré de l'équipe, était de retour le lendemain, et je les renvoyais vers lui les uns après les autres. Les regards, les sourires pincés … c’était tellement évident ! Pascal avait causé !
Hasard ! Heureux hasard ! Depuis que je suis arrivée au club, ils gagnent ! Et je suis là à tous les matchs, bien sûr, au bord du terrain, un brassard vert autour du bras, pour me précipiter sur le terrain dès qu’il y a un bobo pendant le match, officiellement chargée des premiers soins, étaler une pommade cicatrisante sur une arcade ou une pommette, emmailloter d’élasto un genou ou un poignet.
Les copines et les femmes des joueurs me faisaient sérieusement la gueule au début, et puis ça c’est calmé, elles ont fini par m’accepter ? depuis que je fais officiellement partie du staff médical ? Ce qu’il se passe dans les vestiaires ou sur la table de massage, heureusement, elles n’en savent rien … quoique … j’en soupçonne certaines de préférer ne rien savoir … mais à leurs regards, je les sens prêtes à mordre.
Les gars ont triché avec elles pour les calmer en me faisant une réputation de lesbienne, et pour tout dire, j’ai tout fait pour qu’elles y croient, et Christelle a joué le jeu, ne se privant pas devant elles de gestes équivoques, ne laissant que peu de doute sur nos relations. Pas très difficile ni pour elle ni pour moi de donner le change, puisque de toute façon c’est vrai ! On s’éclate bien toutes les deux ensemble !
Certaines ricanent et nous regardent de travers, un rien méprisante, et d’autres … au moins une en tout cas, ne râlerait pas si je la poussais un peu !
Notre petit jeu, à Christelle et moi, avec les célibataires de l’équipe, ça amusait plutôt Milou. Jonas, lui, faisait un peu la tête au début. Mais comme c’est chez lui qu’on se retrouvait le plus souvent en fin de soirée, il a fini par nous accepter comme on est.
Le seul qui faisait vraiment la tête, c’est Jean-Mi, l’entraîneur. Jaloux ? Non ! Je crois qu’il avait surtout peur que ça foute la merde entre les gars quand il a su ce qui se passait sur la table de massage … ou que je les fatigue ? Plusieurs fois il a voulu m’en parler, j’ai bien vu, mais à chaque fois il s’est dégonflé.
Un jour où j’ai mangé chez lui, c’est sa femme qui m’a parlé. Ça la faisait rire de le voir tout coincé en me demandant d’être « moins proche » des gars de l’équipe :
— Eh ! C’est pas ta fille ! Elle peut bien baiser avec qui elle veut ! C’est parce que c’est une fille ? Elles ont pas droit, les filles ? Fous-lui la paix !
— En plus, il exagère, je baise pas avec tous !
— Peu importe, mais … touche pas à mon homme, d’accord ?
— D’acc, pas de massage pour lui !
Elle a éclaté de rire :
— Parce que … pendant les massages ?
— Ça les détend !
— Tu m’étonnes ! pas tous, quand même ?
Jean-Mi s’est levé de table en levant les bras au ciel :
— Ça suffit, je veux même pas savoir !
— Oui chéri, va donc regarder la télé, on cause entre filles ...
— Tu … Tu fais avec tous ?
— Ben … non. Pas tous ...
— La vache ! Pourquoi je suis pas kiné, moi aussi ! les assurances, c’est vachement moins drôle ! Et puis des gaillards pareils …
— Ouais !
— Mais … les autres disent que t’es avec une fille …
— C’est une copine.
— Ah ! Juste une copine ?
— Une … bonne copine.
— Eh ben ! J’ai l’impression d’avoir raté des étapes, moi !
— Avec une fille ?
Elle avait les coudes appuyés sur la table, les mains sur ses joues. Elle riait en se mordant les lèvres, les joues un peu rouges :
— Ouais, j’ai raté ça …
J’ai pas pu m’empêcher ! En partant de chez eux j’ai planté un baiser sur ses lèvres. Elle faisait les gros yeux en secouant la tête, mais les fois suivantes où je l’ai croisée, elle avait un drôle de petit sourire, et les soirées d’après-match elle me prenait par la taille en discutant.
Mes relations améliorées avec les autres femmes de joueurs, c’est beaucoup à elle que je les dois, sans que je sache ce qu’elle leur avait dit pour autant … du bien et du rassurant sans doute ! Si elles avaient su !
Parce que leurs bonshommes, mariés ou pas, ils sont presque tous passés sur la table de massage ! Et ils se débrouillaient pour que je sache ce qu’ils espéraient ! C’était drôle ! Il y avait les timides, qui soupiraient, sans rien oser, mes préférés ! Ceux qui effleuraient mes cuisses comme discrètement pendant que je les massais. Ceux qui me prenaient par le cou dès la salle fermée dans leur dos et posaient un baiser dans mes cheveux.
Ils ne demandaient rien, attendaient, et aucun n’a jamais essayé de me forcer à quoi que ce soit.
Il me suffisait de dire « Pas aujourd’hui » et ils n’insistaient pas.
Ils s’étaient donné le mot ? Très certainement ! Aucun n’essayait jamais de me peloter vraiment. Ça, quand j’en avais envie, c’est moi qui leur demandait. Et de ça, j’ai pu le vérifier, ils ne s’en vantaient pas les uns aux autres.
Le plus timide de tous, c’était Bakari. Jamais il n’était venu se faire masser pendant trois semaines. Il attendait toujours que Pierrick soit là, jusqu’au jour où il a pris une béquille sur une cuisse pendant un entraînement et que j’étais seule à être présente.
Vous avez déjà vu un black rougir ? Moi oui : lui. Et il roulait des yeux, évitait mon regard quand je l’ai accompagné au vestiaire. Il boitait bas et grimaçait mais osait à peine appuyer son bras que j’avais passé sur mes épaules pour le soutenir.
— L’entraînement est fini pour toi aujourd’hui. Prends ta douche, je te mettrai de la glace sur la cuisse après.
Cet imbécile n’avait pas osé se déshabiller devant moi et est parti vers la douche avec son slip, a failli se casser la figure en descendant le petit plan incliné humide qui descendait vers la salle des douches :
— Eh ! Va pas te casser un truc en plus, attend, ça glisse !
Je l’ai rejoint pour le soutenir en tenant son bras jusque sous les pommes de douche.
Il n’a pas fait exprès, j’en suis certaine. Simplement il était troublé, gêné et à peine arrivé il a appuyé sur le bouton déclenchant l’eau : sauf que je l’avais accompagné jusque-là et que je me suis faite arroser moi aussi. Mes cheveux, mon tshirt, mes chaussures étaient mouillés :
— ACH ! Hey ! Baka ! Moi je t’aide, et toi tu me mouilles ! Et t’as même pas pris de quoi te laver ! Attend, j’y vais …
Bon, c’était pas tout à fait innocent ! Bien sûr mon tshirt était mouillé … mais j’étais pas obligée de l’enlever avant de lui amener le produit de douche que j’ai pris dans son sac.
On aurait dit que les yeux allaient lui sortir de la tête quand il m’a vue le rejoindre en soutif. Il restait immobile, les bras ballants, scotché, les yeux rivés sur mes seins.
Ce qu’il m’a pris ? L’envie ! Tout bêtement l’envie.
J’ai versé une noix de produit dans ma main et j’ai frotté son torse. Ce type à des pectoraux et des abdos extraordinaires ! Je l’ai savonné. Pour le laver ? Bien sûr que non ! Son odeur forte de transpiration me plaisait plutôt ! Je le savonnais pour le plaisir de mes mains sur ses tablettes de chocolat, pour sa peau noire si lisse sous mes doigts.
— T’es toute mouillée, maintenant …
— Si tu savais ! Bouge pas ! Te sauve pas !
J’ai rincé mes mains et je me suis déshabillée : mes chaussures, mon pantalon de survêtement … J’ai hésité ? Peut-être un peu, pas longtemps. Mon soutien-gorge et ma culotte.
Oui, les blacks rougissent ! Et ça se voit ! Moi ? J’avais sûrement les joues rouges aussi en m’avançant vers lui. J’ai recommencé à le laver, ses épaules, ses bras qu’il gardait le long du corps sans oser bouger, que je soulevais en glissant les mains dessous pour enduire ses flancs de mousse.
Il a poussé un drôle de petit couinement quand j’ai glissé mes pouces sous la taille de son slip. Je l’ai étiré pour libérer son sexe qui s’est détendu comme un ressort. Je me suis accroupie pour le lui enlever complètement avant de lever les yeux.
Lui était resté scotché sur mes seins, moi je suis restée scotchée devant sa queue. Elle se tenait presque verticale, battait doucement de saccades nerveuses de haut en bas. Un sexe comme on imagine, parfois à tort, d’ailleurs, mais pour lui à raison, le sexe des blacks.
A peine cambrée en arc, épaisse et veinée, vraiment épaisse, et longue, vraiment longue ! Milou, c’était déjà quelque chose ! Euh … je vous ai pas dit, mais Jérémy, un trois-quart, est plutôt gâté par la nature lui aussi … et je vous ai dit, entre les vestiaires et les massages, l’anatomie des gars de l’équipe n’a pas vraiment de secrets pour moi … On peut même dire que je la connais sur le bout des doigts … Mais Baka ! C’est carrément une autre planète !
Eh ! ça peut être vachement beau une queue ! Et la sienne, mes aïeux ! Pas seulement à cause de la taille ! Mais tout ! La proportion, l’aspect … Et en plus il a pas un poil ! ni sur les pectoraux ni sur les cuisses, ni sur le ventre à la racine de la verge ni sur les couilles. Une jolie peau toute lisse toute noire, et au bout un gros bourgeon gonflé rose brun découvert, un bourrelet violacé à la base, la peau plus claire juste en-dessous et le petits replis de peau de la circoncision. Ouais, une belle queue !
Pour ce qui est de la taille, elle aurait pu faire peur. Si, je vous assure !
Milou, je vous ai dit, est pas mal monté lui aussi, et comme je l’avais vu sodomiser Christelle, j’ai pas vraiment eu peur d’avoir mal quand il m’a demandé s’il pouvait.
Avec Baka … j’attendrai un peu ! Etre sûre d’être prête … Christelle … elle aime bien jouer de ses doigts au creux de mes reins. De ses doigts ? De sa main toute entière si je la laissais faire … elle insiste … c’est bizarre, mais figurez-vous que j’aime bien ça … choqués ? Pas dans ma chatte, ça je veux pas ! Pourquoi ? C’est comme ça … je préfère qu’elle joue entre mes fesses !
Baka … il n’osait pas bouger, les bras écartés du corps, les muscles des cuisses crispés de tension. Moi je ne regardais que sa verge dressée, dessous contre ses cuisses ses couilles roulaient doucement sous la peau fripée, montaient et redescendait au rythme de ses contractions de nervosité.
J’ai tout pris en main en même temps, sa queue dont je ne faisais même pas le tour de mes doigts, ses couilles toutes chaudes et lourdes au creux de ma main.
Je ne l’ai pas branlé bien longtemps avant qu’il gicle à longs traits qui m’arrosaient les joues et les seins.
Je me suis relevée en me tenant à ses cuisses. Il est à peine plus grand que moi. Je me collais contre lui pour l’embrasser. Je sentais son sexe dressé entre nous contre mon ventre encore tout raide et tendu pendant que je l’embrassais. Il a refermé ses bras sur moi, ses mains dans mon dos qui m’effleuraient à peine, comme s’il n’osait pas malgré ce que je venais de faire et malgré le baiser, malgré mes seins pressés contre ses pectoraux et sa verge dressée pressée contre mon ventre.
J’ai fait durer le baiser jusqu’à ce qu’il ne tremble plus, jusqu’à ce qu’il me le rende, jusqu’à que je sente que ses grandes mains plus fermes dans mon dos me caresse tout doucement.
Je n’avais qu’une envie, le sentir en moi, qu’il pose vraiment ses mains sur mes seins et mon ventre, qu’il me fasse l’amour, là, tout de suite.
Mais le temps filait. Il n’était pas question que les autres nous trouvent nus tous les deux sous la douche.
La première je suis retournée vers le vestiaire en ramassant mes affaires mouillées au passage.
Je venais à peine de traverser le couloir pour aller dans le vestiaire des arbitres que j’utilisais pour me changer quand j’ai entendu le bruit des crampons de ceux qui revenaient de l’entraînement.
Jean-Mi est venu frapper à la porte :
— Ça va, Bakari ?
— Une béquille, pas grave. Quand il sera douché tu me l’envoies ! Eh ! Qu’il reste en short, je lui mettrai de la glace !
— OK ! je te l’envoie !
Je l’ai entendu de la bouche d’une des petites copines … « salope ». Certaines se détournaient, d’autres non.
Elle peut bien penser ce qu’elle veut, cette conne. Parce qu’il m’est arrivé de branler son mec ? D’abord, ça, elle le sait même pas ! ça m’étonnerait qu’il s’en soit vanté ! Parce que les gars me prennent par le cou et rigolent avec moi ? Ben … elle a qu’à rigoler avec son mec !
Moi, j’aime le sexe, les gars du club aussi, et à 22 ans je vois pas ce qui pourrait m’empêcher d’en profiter. Je lui vole un truc à cette greluche ? Même pas ! Son mec rentre chez elle tous les soirs !
Pour Milou, elles savent. Pour Christelle : aussi, et donc elles se doutent que comme Jonas est dans le coin … Alors ça fait de moi une dépravée !
Une fille qui baise pour le fun, qui est même pas amoureuse, parce que bien sûr, quand on est amoureuse on est exclusive, c’est forcément une salope ! Et puis baiser avec une fille, c’est pas naturel, pas vrai ?
Ben non, je suis pas amoureuse ! Mais vous voulez savoir ? Je les aime ! Tous ! Milou et Jonas, Christelle, et ceux que je branle sur la table de massage, et ceux qui me mettent la main aux fesses, et figurez-vous que de temps en temps je leur roule une pelle et que j’aime bien qu’ils me mettent la main dans la culotte ! C’est même moi qui le leur demande !
Et alors ?
Bon, pas amoureuse, mais … Milou, Christelle, Baka … c’est des cas à part ! Eux, ce qu’ils pensent de moi, ça compte.
Les autres ? Dans le fond, c’est pas bien important. Et puis je vais pas continuer à les branler comme ça tout le temps. Mettons que c’est … pour créer des liens ?
Non, honnêtement, c’est parce que j’aime bien faire jouir un mec, tenir sa queue dans ma main et tripoter ses couilles, les voir se crisper, écouter les petits bruits qu’ils font, voir leurs yeux chavirer. C’est mal ? Tant pis !
Alors « salope », si elle veulent ! Je m’en fous. N’empêche que moi, je sais ce que leurs mecs ont dans la culotte, les petites et les grosses, les velues et les rasées, je sais les longs à venir et les éjaculateurs précoces, ceux qui savent faire mouiller une fille et les maladroits. Celle qui m’a traitée de salope, je comprends : son mec, il cumule un peu ! Une jalouse ! Une coincée ou une frustrée ! C’est quand même pas ma faute à moi, si elle prend pas son pied, si ? Et puis c’est pas à elle que j’irai titiller l’abricot ! Par contre, sa copine, Magali, je dirai pas non ! Christelle non plus, d’ailleurs, et un jour où on en parlait, Milou a dit "je me laisserai bien tenter " .... mais là, ça fait tout de suite partouze, ça pourrait la coincer, la belle Magali !
Vous savez pas ? Je vais m’arrêter là. S’il se passe quelque chose qui en vaut la peine, je reviendrai vous dire. Promis !
Misa – 05/2016
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Misa
4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Autant la première partie m'avait laissé dubitatif. J'y trouvais tout les travers de
l'écriture masculine. Des descriptions de l'acte, certes excitantes, mais mécanique, sans
cette douceur, cette finesse que j'avais trouvé dans le texte intitulé l'attente. Mais
cette deuxième partie est, à mon gout meilleur. Votre style est agréable, les mots nous
bercent, nous cajolent, nous caressent .... Un peu le but d'un texte érotique non ? Et ce
but est parfaitement atteint.
l'écriture masculine. Des descriptions de l'acte, certes excitantes, mais mécanique, sans
cette douceur, cette finesse que j'avais trouvé dans le texte intitulé l'attente. Mais
cette deuxième partie est, à mon gout meilleur. Votre style est agréable, les mots nous
bercent, nous cajolent, nous caressent .... Un peu le but d'un texte érotique non ? Et ce
but est parfaitement atteint.
Très bien écrit. Surprenant cette qualité d'écriture. Un sens du détail à peine croyable, à mi chemin entre lacuité chirurgicale et l'observation d'un botaniste. Le temps du récit en est comme suspendu. Ça nuit à la tension du récit, mais on trouve ça chez beaucoup de grands écrivains, à commencer par Homère par exemple. C'est le défaut, mais un défaut qui doit tout aux qualités essentielles de beauté, fraîcheur, passion pour l'instant. C'est aussi beau et à jamais perdu qu'un pré.
Un beau black, des filles, du sexe. Ça me rappelle la camaraderie des sports physiquement durs. Et puis du sexe...
Joli mélange, merci Misa !
Joli mélange, merci Misa !
De quoi se mettre à aimer le rugby, si ce n'était déjà fait.
L'imagination débordante de Misa fait encore merveille.
Pas le moindre essai et pourtant que de transformations.
J'en rêve !!!
L'imagination débordante de Misa fait encore merveille.
Pas le moindre essai et pourtant que de transformations.
J'en rêve !!!