Rencontres et plus, avec affinités

- Par l'auteur HDS Misa -
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Rencontres et plus, avec affinités Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-12-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Rencontres et plus, avec affinités
""L’histoire …Cette histoire ? Celle de Jeannette, de Jeannette et plus … Jeannette a 58 ans et elle s’ennuie. Elle est retraitée, elle vit seule, sort peu, seulement pour faire ses courses dans le quartier. Et elle est curieuse ! Très curieuse !
Alors à sa fenêtre, derrière ses rideaux, elle observe.
Elle observe ce qui se passe dans la rue, et surtout elle observe les appartements en face du sien, de l’autre côté de la rue.
Elle ne voyait pas très bien … pas assez bien … elle a acheté des jumelles !
Ce samedi, dans le hall de l’immeuble, elle croise Bernard, le veuf du 5ème qui peste de toute la publicité qu’il trouve dans sa boîte aux lettres. Il l’a déjà dépannée une fois, un problème de fusible, et aujourd’hui elle le guettait, un prétexte, « mon évier est bouché, vous pourriez … ? »Elle a laissé ses jumelles et le petit cahier où elle prend des notes bien apparents devant sa fenêtre. Quand il les a vues ...

Comment je sais tout ça ? Je vous dirai, promis … » »

Jeannette …« Qu’est-ce que je fais avec ça ? Euh … je regarde !
Voyeuse ? Moi ? Ben ... je m'intéresse, c'est tout !
Ce que font les uns et les autres, regarder, et puis imaginer … c’est pas bien, je sais ! de se mêler de la vie des gens, de les espionner … c’est pas bien mais c’est plus fort que moi ! Et puis comme ils savent pas, ça peut pas les gêner, si ? Je suis discrète, vous savez ? Ils ne s’aperçoivent de rien. Et puis moi, ça m’occupe …Je ne dis rien, à personne … enfin, si ! à vous aujourd'hui ! mais vous répèterez pas, hein ? c’est entre nous …
Tenez, juste en face, là ! C'est Marie, vous avez déjà dû la croiser dans le quartier. Elle est jolie mais je la trouve un peu maigre. Elle a … quoi ? 25 ans ? par là … pas plus !
Regardez ! Au 3ème, l’immeuble en face, le balcon avec le maillot rouge sur l’étendoir, elle tire jamais ses rideaux, vous voyez ? Non ? C'est elle, là !Allez-y, prenez mes jumelles, vous verrez !
La fenêtre à côté, c’est la cuisine. Elle communique avec le salon. Ils appellent ça une cuisine américaine, je sais pas pourquoi, peut-être qu’elles sont toutes comme ça les cuisines là-bas ! Tout au fond du salon, vous voyez ? la porte, c’est la salle de bains, elle la ferme pas toujours. A gauche, la porte-fenêtre, c’est sa chambre, ils ferment pas souvent les rideaux non plus. Elle a un grand lit … et je veux pas dire du mal, mais, elle le fait pas souvent !

Ça y est ! Elle s'habille ! C'est pas trop tôt ! Les jeunes, ça a pas d'heure ! Et puis une drôle de vie ... Ça vous intéresse ? Oui ? Je vais vous dire, alors … et puis regardez en même temps … gardez les jumelles, ne vous gênez pas, pendant que je vous raconte …
C’était aussi un samedi, il y a deux semaines … »

""L’histoire …Cette histoire, c’est donc aussi celle de Marie, celle de Marie et plus …Ce que Jeannette a vu avec ses jumelles derrière son rideau, ce qu’elle n’a pas vu mais qu’elle sait …Bernard a hésité, il dansait d’un pied sur l’autre, un peu gêné, et puis il a pris les jumelles pendant que Jeannette racontait … ""

Chez Marie, deux semaines plus tôt …Marie s’étire dans la lumière du matin qui entre par les rideaux ouverts, roule sur le côté du lit pour un coup d’œil sur le réveil. 10h30. Elle sourit bras grands ouverts dans le grand lit qu’elle a pour elle toute seule : on est samedi.
Toujours ou presque, parce qu’elle est toute seule dans son lit le samedi matin, qu’elle a le temps, elle repousse les draps du pied, et les yeux fermés face à la fenêtre aux rideaux grand ouverts, elle remonte sur son ventre la petite nuisette verte qu’elle porte pour dormir et commence la danse de ses doigts au creux de ses cuisses, toujours pareil chaque fois, d’abord ses doigts mouillés à sa bouche, et la main gauche qui pince et presse les lèvres entre ses doigts, les fait gonfler, rouler, après les étire bien haut, et de la main droite elle caresse son clito, à deux doigts, entre le pouce et l’index comme elle branlerait un pénis, le relâche pour un instant prendre sur ses doigts le mouillé qui lui vient et reprend, jusqu’à ce que ses jambes se tendent, orteils crispés, et qu’elle rejette son cou en arrière reins creusés dans son grand lit, plaisir solitaire presque tous les samedis.
Elle sourit toute seule dans son lit : la vie est plus belle le samedi.

Elle ramasse au pied du lit la culotte abandonnée dans la nuit et l’enfile avant d’aller ouvrir dans le salon les rideaux de la porte-fenêtre, passe aux toilettes et jette ensuite un coup d’œil dans la glace, peigne de la main les boucles courtes pour rabattre une mèche rebelle dressée. Penchée au-dessus du lavabo pour s’approcher du miroir, elle efface d’un doigt une trace séchée au coin de ses yeux, plisse le nez et lèche ses lèvres.

Comme tous les matins, c’est jus d’orange et un bol de thé dans lequel elle mouille deux biscuits parfum chocolat. Plus lentement que les autres jours, en prenant son temps, parce qu’on est samedi.
Même le gris du ciel et la fraîcheur du début novembre quand elle ouvre la porte coulissante de la baie vitrée n’entament pas sa bonne humeur !

Pas de douche ce matin, pas tout de suite. Ce sera pour plus tard.
Elle jette sur le lit sa nuisette de nylon et enlève sa petite culotte, jette un coup d’œil au gousset de coton et le porte à son nez avec une moue amusée avant de la jeter elle aussi sur les draps froissés.

De son armoire, l’étagère tout en bas, elle sort le petit slip de coton gris sans couture qui emboîte bien ses fesses et monte haut sur ses hanches, la brassière assortie qui maintiendra ses seins sans la gêner : parce qu’on est samedi ! et le samedi il faut être à l’aise : elle fait sa gym !

Elle ouvre plus largement la porte coulissante qui donne sur le petit balcon, soulève la table basse du salon et la pose devant le canapé pour dégager le tapis de laine où elle s’installe pour ses exercices, face la baie vitrée.

Quelques assouplissements, des étirements pour s’échauffer, et après, une série d’abdos dynamiques qui déjà l'ont faite transpirer quand elle est interrompue par la sonnette à l’entrée.

Elle écarte le cache de l’œilleton au milieu de la porte : sa voisine de palier.
« Sa voisine, c’est la petite brune qui est toujours en mini-jupe noire, tous les jours, elle est nouvelle dans le quartier, vous avez dû la croiser, elle aussi. Elle s’appelle Sacha. Un drôle de nom pour une fille, non ? Elle avait un problème d’électricité ! »
Marie la fait entrer « elle s’était même pas rhabillée ! » contourne le comptoir de la cuisine américaine et tend la main vers sa voisine pour prendre son bol.

« La petite brune riait en la regardant ! Elle lui parlait en montrant les auréoles de transpiration sous ses bras et sur ses fesses ! Elle ont discuté un moment, et puis Marie s’est remise à sa gym. Sacha la regardait faire et riait. »

Chez Jeannette …Bernard hausse les sourcils en entendant Jeannette lui raconter l’histoire de ces deux filles. Avec les jumelles, il a vu Marie s’installer sur le tapis du salon, une petite brune la rejoindre, cette Sacha, sans doute. Comment elle sait tout ça, Jeannette ?

« Ben non, j’ai pas entendu ce qu’elles se disaient ! Elle avait son bol dans la main et Marie l’a mis dans son micro-ondes, dans l’après-midi la camionnette d’un électricien s’est arrêtée en bas, alors je me doute qu’elle avait un souci !
Et puis la lumière s’est allumée dans l’appartement à côté juste avant que le réparateur parte ! Alors, c’est quand même pas sorcier !
Et puis elles se connaissaient pas, ça se voyait !
Qu’est-ce qu’elles font, là ? Encore de la gym ? Attendez … Vous allez voir … »

""L’histoire …L’histoire de Jeannette ? de Marie ? Vous aurez compris, c’est aussi celle de Sacha, de Sacha et plus …""

« Elle l’a invitée ? Sacha s’est incrustée ? Ou peut-être que ça c’est fait comme ça ! Les jeunes, ça fait vite connaissance ! Dix minutes plus tard elles étaient toutes les deux assises sur le tapis du salon devant la baie vitrée, jambes tendues à étirer leur dos en essayant de toucher leurs genoux du front. »

Chez Marie …Marie est partie d’un grand éclat de rire quand elle a ouvert ses jambes en vé, pour toucher son pied gauche de sa main droite et a vu Sacha retrousser sa minijupe autour de sa taille pour pouvoir l’imiter.
Sa voisine était en petite culotte à côté d’elle, une petite culotte bordeaux en dentelles, assise sur le tapis de son salon en train d’essayer d’attraper ses orteils … et elles riaient toutes les deux.


Chez Jeannette …« C’était pas une tenue ! En petite culotte et sa jupe enroulée autour de la taille ! mais ça les faisait rigoler ! »Il était presque midi … « C’est là qu’il est arrivé ! Le copain de la grande.
Elles avaient l’air surprises ! Lui, il doit faire du sport, le samedi ! le maillot sur l’étendoir, le rouge, c’est le sien.
Je me suis renseignée, c’est un maillot de Manchester. Il doit jouer au foot. »

L’histoire …Vous suivez ? c’est l’histoire de Jeannette qui espionne ses voisins, de Marie qui fait sa gym le samedi dans son salon, de Sacha sa voisine qui s’incruste, et ? de Benjamin, le petit copain de Marie qui joue au foot le samedi. Et plus ? Non, cette fois c’est fini. On connaît tout le monde !
Il s’était levé tôt, et avait laissé tout le lit à Marie : lui le samedi, il ne faisait pas de gym, il jouait au football.
Trouver dans son salon une inconnue une minijupe tirebouchonnée autour de la taille et qui exhibait sa petite culotte, jambes écartées, pendant que sa copine agenouillée derrière elle tirait sur ses bras levés en s’appuyant d’un genou au creux du dos … c’était un spectacle pas banal et plutôt inattendu !
Surpris, vraiment ? On verra …

Chez Marie …Lui, tout ce à quoi Marie n’avait pas trop fait attention, il l’a vu en un instant !
… les cuisses fuselées, les deux gros tendons étirés, les petits poils sombres qui dépassaient d’un slip bordeaux gonflé d’une toison sombre devinée, le ventre plat et rentré sous le t-shirt sous lequel se dessinaient les coutures d’un soutien-gorge plein de promesses généreuses, la bouche ouverte de surprise et les grands yeux verts, les joues qui se coloraient lentement …Rien ne lui a échappé en quelques secondes ! Les quelques secondes que Marie et Sacha ont mises, l’une pour libérer les bras de Sacha et étirer le t-shirt vers sa taille, l’autre pour serrer ses jambes repliées entre ses bras.


Chez Jeannette …« Pourquoi je dis ça ? Parce que c’est un homme, tiens ! ça voit tout ça, un homme ! Me racontez pas d’histoires, Bernard !Vous êtes tous les mêmes !
Mais … je vous dis pas tout ! Attendez !
Ça, c’est que je croyais sur le moment … mais en fait … Non ! Je vous dirai après !
Quoi ? Pourquoi vous riez ? Elles s’embrassent ? Eh eh ! Je vous avais bien dit que ça vous plairait ! Et c’est pas fini ! »

Chez Marie …Ils se sont serrés la main, Sacha était toujours assise sur le tapis du salon, les cuisses repliées entre ses bras. C’est Marie qui parlait, elle expliquait à Benjamin la panne de courant, montrait le tapis où elles avaient fait leur gym.
Elle a tendu la main à Sacha pour l’aider à se relever.
« Même pas elle a baissé sa mini-jupe ! Elle étirait son slip qui lui rentrait entre les fesses dans le dos ! Remarquez, ça changeait pas grand-chose, c’était tout transparent derrière ! Elle aurait été les fesses à l’air que c’était pareil !
Lui il est parti vers la chambre, et Marie elle a pris la main de Sacha et elle l’a amenée dans la salle de bains.
C’est vrai qu’elles avaient transpiré et que la petite avait sans doute pas d’eau chaude !
Elle l’a laissée toute seule au début … ».


« « Bon ! arrivée à ce point de l’histoire, il faut que je vous dise …Comment je peux connaître tous ces détails ? Parce que je connais Sacha ! Qu’elle m’a tout raconté à moi, sa partie de l’histoire. Et comme il restait des blancs à combler, je suis allée voir Jeannette … Jeannette ? C’est la tante de Sacha !
Alors ne vous étonnez pas que j’en sache autant ! » »

Chez Marie …Vingt minutes plus tard, Marie frappe et entrouvre la porte de la salle de bain, avance la tête dans l’ouverture :— Ça va ?
— Tu peux rentrer, c’est bon !
Sacha s’est enveloppée du drap de bains enroulé au-dessus de ses seins :— Qu’est-ce que c’est chouette, l’eau chaude ! c’est quand on en manque que … — Je t’ai aussi amené un t-shirt propre, t’as transpiré toi aussi …— Merci, c’est gentil … ça faisait longtemps que je m’étais pas bougé comme ça ! Tu fais ta gym tous les samedis ? T’en as pas vraiment besoin !
Sacha apprécie d’un pincement de lèvre la silhouette de Marie : — C’est à moi que ça ferait du bien … je m’empâte …— Pas vraiment …Marie a haussé les sourcils en voyant Sacha dénouer sans faire de manière le drap de bain et tendre la main pour prendre le t-shirt de rechange que Marie lui a proposé, pas gênée pour deux sous de se montrer nue devant elle.
— Tu peux te doucher, tu sais, ça me gêne pas … enfin, je suis conne ! t’es chez toi !

Marie a hésité, pas vraiment habituée à partager son intimité avec une inconnue. Et puis, entre filles, après tout ! En fait, elle s’est décidée parce qu’elle se serait sentie plus bête à attendre qu’à se déshabiller à son tour.

Deux filles bien différentes ! Une petite brune à la poitrine généreuse et le ventre couvert d’un épais buisson brun, l’autre mince et élancée avec des seins de gamine, le ventre orné d’un petit triangle court arrêté juste au-dessus du sexe.
Sacha sourit et se mord la lèvre.
Marie rougit un peu d’être détaillée ainsi mais finit par rire en haussant les épaules.


Chez Jeannette …« J’invente, oui, un peu ! Mais pas beaucoup ! C’est la petite brune qui est rentrée la première dans la salle de bains, et puis l’autre l’a rejointe, et elles sont sorties toutes les deux en même temps, et elles avaient les cheveux mouillés toutes les deux !
Alors ? J’invente quoi ? Eh, faut pas me raconter d’histoires ! Ce que je vous dis, c’est sûrement pas loin de la vérité !
Et pour le reste … je les ai vues toutes nues toutes les deux ! alors je sais bien à quoi elles ressemblent !
Mais vous verrez bien vous-mêmes !

Voilà, je vous ai dit tout ce que j’avais vu il y a deux semaines !
Et c’est après que ça devient intéressant ! Vous pouvez poser les jumelles, il va rien se passer pendant un moment.
Vous voulez un café ? Ou sinon, comme ça peut être long …j’ai un reste de gratin et du jambon … ça vous fera patienter, ça me gêne pas ! Et puis si vous pouviez jeter un coup d’œil à mon évier … mais ça presse pas ! Je vous raconterai tout le reste, vous en faites pas.
C’est la dame de la superette qui m’a dit pour l’accident de Sacha … c’était quelques semaines avant qu’elle vienne faire de la gym avec Marie … »

« « Jeannette a un peu menti à Bernard. C’est pas la dame de la superette qui lui a raconté cette partie de l'histoire. C’est Sacha ! Mais elle n’a pas voulu lui dire que c’était sa nièce. » »

D’après ce qu’on a raconté à Jeannette …Sacha a repérée une place pour se garer juste devant la superette, à deux pas de chez elle. Une chance ! Le créneau ? Pas trop bien réussi ! Elle a touché le plot en béton sur le trottoir. Fort. Assez fort pour que le parechoc arrière en plastique se détache et pendouille d’un côté jusqu’au sol.
Benjamin sortait de la superette à ce moment-là. Il a reconnu la jolie voisine qu’il croisait de temps en temps dans l’escalier de son immeuble. Il a abandonné ses achats sur le tapis de caisse pour l’aider. C’est lui qui a acheté le rouleau de gros scotch pour une réparation de fortune.
La dame de la superette les a vus repartir ensemble. Sacha l’aidait à porter les achats qu’il a récupérés après la réparation.
La dame de la superette a dit à Jeannette « La petite jeune-fille avait l’air bien secouée , mais elle tortillait des fesses en partant avec lui».


Chez Jeannette …« C’est sûr ! C’est comme ça que ça a commencé. C’est qu’elle est mignonne la petite ! Et je peux vous dire qu’elle sait y faire ! Boudiou ! Ça a pas traîné ! Ils sont comme ça, les jeunes maintenant ! On se dit « Bonjour » et hop : au lit ! Je savais pas encore pour l’accident, j’ai juste vu qu’elle entrait avec lui. Elle a posé les courses sur le comptoir, ils discutaient et puis « bing ! » ils s’embrassaient. Même pas ils se connaissaient depuis un quart d’heure ! et cinq minutes après, au lit ! Vous vous rendez compte ? Dans le lit de sa copine ! Non mais ! Ils respectent rien ces jeunes … Et comme il rentre plus tôt que sa copine, il en a profité, le Benjamin, les jours suivants ! La petite Sacha l’après-midi, et sa copine le soir ! Dans les mêmes draps !
Et ils font de ces choses ! Des fois ils sont même pas dans le même sens du lit … si vous voyez ce que je veux dire … !

Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi vous riez ? Ah ! Vous les voyez ! Toutes les deux ! Quand je vous disais que ces jeunes, ils ont une drôle de vie ! Elles s’embrassent ? Ah, si vous saviez … mais venez manger un morceau, elles font leur gym, là ? On a le temps !

… c’était la deuxième fois qu’elles ont fait de la gym, le samedi suivant ! A la fin, la petite Sacha est allée dans la salle de bains et j’ai vu Marie aller fouiller son armoire. Elle a pris un tshirt comme le samedi d’avant et a rejoint Sacha dans la salle de bains. Eh ! y avait plus de problème d’eau chaude, cette fois ! Et puis ça a duré ! Je peux vous dire qu’elles avaient les joues rouges quand elles sont sorties ! Je me doutais bien ! Et quand elles sont allées dans la chambre … là, si vous saviez ! Elles aussi, elles se mettent à l’envers … mais bon, des filles, ça se comprend … hein ?
Moi je crois que cette panne d’électricité, c’était un coup monté ! Cette Sacha, le garçon lui suffisait pas, elle voulait sa copine aussi ! Ou alors, ils s’étaient mis d’accord !

Non, ils ferment jamais les rideaux … il est bon, mon gratin ? Resservez-vous, n’hésitez pas ! On a un peu le temps … Je vous dirai quand elles sortiront de la salle de bains !»

Chez Marie …Elles ne se sont pas rhabillées après la douche. Elles traversent le salon en se tenant par la main, elles rient, elles s’assoient sur le grand lit et Sacha bouscule Marie, s’allonge sur elle. Elles s’embrassent. Marie referme ses jambes autour des hanches de Sacha.


Chez Jeannette …Au quatrième étage de l’appartement d’en face, les jumelles collées sur les yeux, Bernard ne perd rien du spectacle offert par les deux filles. A travers la vitre de la porte-fenêtre de la chambre, il voit les fesses levées de Sacha qui a posé le visage entre les cuisses ouvertes de Marie, il voit entre les jambes de Sacha les doigts qui s’agitent dans la toison brune.
Quand Jeannette lui secoue le bras, il écarte les jumelles et se tourne vers elle : — Vous … vous voulez les jumelles ?
— Non, pas la peine, mais regardez dans le salon, leur copain arrive … il est pas au courant … ça va barder !
Bernard reprend son observation.

— Eh ben !!!
— Quoi ? Racontez-moi !
— Il se fâche pas … Il se déshabille !
— Oh !!!
— Oui … elles … elles le tripotent toutes les deux, et … avec la bouche … toutes les deux !

Chez Marie …Sacha sait, bien sûr ! Elles en ont parlé. Ce samedi, c’est LE samedi. Elle sait que Jeannette aujourd’hui a attiré Bernard chez elle, qu’elle va essayer de le séduire et que pour ça, elle compte sur elle, pour l’émoustiller.
Aujourd’hui elle n’a pas caressé Marie sous la douche, c’est dans la chambre, sur le lit, face à la baie vitrée ouverte qu’elle doit l’amener pour que Bernard les voie, pour que sa tante ait sa chance.
Ça la gêne de s’exhiber pour ce monsieur ? Un peu … elle le croise souvent dans le quartier … mais elle a promis à Jeannette.
Elle s’allonge sur Marie, se laisse glisser lentement, mordille ses tétons, se laisse glisser plus bas et frotte son nez sur le petit triangle de poils que garde Marie au-dessus de son sexe, embrasse les lèvres toutes douces, rougies du passage du rasoir plus tôt sous la douche. Elle se redresse et prend les mains de Marie dans les siennes, les attirent vers son ventre. Marie sait. Elle ouvre son sexe en glissant ses deux index sous ses lèvres, les maintient écartées pour la bouche de Sacha qui avance les lèvres et aspire l’épais bourrelet de chair au milieu qu’elle suçote et mordille tendrement.
Marie garde ses lèvres ouvertes d’une seul main, de l’autre à deux doigts retrousse le capuchon et fait saillir la tête toute rose et brillante, étire encore et dégage du repli de chair trempé de salive la petite hampe raidie que Sacha prend entre ses lèvres, ce qui serait un minuscule pénis et est un clitoris de belle taille.
Elle n’a pas oublié sa tante et celui qu’elle a attirée chez elle pour autant. Elle se redresse sur les genoux et lève bien haut ses fesses tendues vers la baie vitrée, glisse une main entre ses jambes et se caresse doucement : si ce Bernard est insensible au spectacle, elle n’y sera pour rien !

Quand Benjamin rentre de son foot du samedi, elle oublie complètement ce qui se passe de l’autre côté de la rue : que sa tante se débrouille, maintenant. Elle ne pense plus au spectacle qu’elle offre. Elle profite ! Depuis le temps qu’elle attend !
Séduire Benjamin, c’était facile. Séduire Marie a été plus simple qu’elle ne s’y attendait. Les deux ensemble ? Elle n’y croyait pas trop …
Il s’est déshabillé tout de suite en arrivant. Sacha ne savait pas trop qu’elle contenance prendre : faire semblant ? s’offusquer ? Marie lui a posé un baiser sur la bouche en prenant son visage entre ses mains « T’inquiète pas, il m’a tout dit, ça va ! ».

Allongée sur le lit, les cuisses ouvertes à la bouche de Marie couchée sur elle en 69, elle ne pense plus du tout à sa tante, fascinée par le lent mouvement de piston de la verge de Benjamin juste au-dessus de ses yeux qui plonge entre les fesses de Marie où elle-même l’a guidée, délaissant même le clito de Marie pour basculer le cou et prendre entre ses dents le scrotum de Benjamin qui balayait son visage.


« « L’histoire …Rencontres et plus, avec affinités … le titre de l’histoire.
Benjamin a rencontré Sacha, on a vu …Sacha a rencontré Marie, on a vu …Une autre rencontre ?

Parce que c’est l’histoire de Jeannette, de Marie, de Sacha, de Benjamin ?… mais c’est aussi l’histoire de Bernard !
Il est venu pour déboucher un évier. Il vient de manger le gratin de Jeannette. Il regarde avec les jumelles les deux filles et leur copain faire l’amour sur leur grand lit dans l’appartement d’en face et raconte à Jeannette ce qu’il voit … Vous croyez que ça le laisse indifférent ? Sûrement pas …Et … Elle avait une idée derrière la tête, Jeannette ! » »

Chez Jeannette …— Alors, qu’est-ce que vous en dites ?
Bernard n’a plus envie d’en dire quoi que ce soit. Il regarde Jeannette un instant avant de reprendre les jumelles. D’une main il cherche le bras de Jeannette, descend jusqu’à sa main qu’il serre de ses gros doigts. Il respire fort, il a le teint rouge brique.
Il n’ose pas.
Jeannette ? Elle sait. Elle regarde. Elle regarde la braguette de Bernard se gonfler. Elle sourit.
Sacha, c’est une rusée, avec ses manigances elle a réussi à se glisser dans le lit de ses voisins … Jeannette aussi est rusée ! Le veuf du 5ème, ça fait un moment qu’il lui plaît !
— Continue à regarder … continue …Il a un hoquet en sentant les mains de Jeannette qui ouvrent la braguette de son pantalon et s’attaquent ensuite à sa ceinture. Il ne dit rien, ne raconte plus. Il garde les jumelles devant les yeux, mais il les ferme souvent, concentré sur ce que fait Jeannette.
Elle a abaissé le pantalon sur ses chevilles, le caleçon ensuite. Sa main tremble un peu quand elle serre les doigts tout doucement autour de la verge … … ça fait longtemps … 9 ans ! Déjà 9 ans que son mari l’a quittée, et les derniers temps, il ne se passait plus rien entre eux … Elle la caresse tout du long, en l’effleurant à peine, frôle du bout des doigts de l’autre main les longs poils gris sur les testicules qui roulent de tension sous la peau qui se contracte.
Elle prend le prépuce entre pouce et l’index et le déroule lentement, découvre le gland rouge violet gonflé de sang jusqu’à étirer le mince filet blanc du frein.
Du bout d’un doigt elle étale sur le gland la perle de liquide translucide qui sourd du méat, étire le mince fil brillant entre son doigt et la petite bouche aux lèvres rosées quand la verge échappe à son doigt d’une brève contraction.

Bernard continue à serrer entre ses doigts crispés les jumelles devant son visage mais il ferme les yeux maintenant, indifférent aux jeux des trois jeunes de l’autre côté de la rue, un sourire pincé, une larme au coin des yeux … depuis quand ? Il ne se souvient même plus … et puis n’y pense plus, ne pense plus à rien, s’abandonne à la sensation des mains qui tremblent sur son sexe, à la chaleur qui l’envahit, à la chaleur humide de la bouche de Jeannette.
Si vite, trop vite … c’était si bon ! Il a eu un recul, n’a pas voulu lui imposer ça … elle le serrait fort dans sa main tout le temps, jusqu’à ce que les spasmes se calment.

Il a posé les jumelles et a remonté son caleçon et son pantalon, a tendu la main à Jeannette pour l’aider à se relever, a sorti de sa poche un grand mouchoir à carreaux bleus et blancs pour essuyer sur son épaule les traces blanchâtres qui tâchaient sa robe.

Ils sont restés longtemps sans se regarder, immobiles. Il tenait toujours dans la sienne la main de Jeannette … Il a rangé son mouchoir au fond de sa poche et a posé la main sur la joue de Jeannette, s’est penché pour un petit baiser sur ses lèvres, et leurs regards se sont enfin trouvés.
Il souriait, elle souriait.
— J’ai l’impression d’avoir 15 ans …Elle a pris sous sa main la main sur sa joue, a tourné la tête pour embrasser les gros doigts où elle a mêlé les siens.

Elle a tiré les rideaux de velours pour plonger la chambre dans la pénombre avant de le rejoindre et de s’asseoir au bord du lit à côté de lui.
Il l’a déshabillée tout doucement, il l’a caressée longtemps, peut-être pour se donner du temps et plus sûrement parce qu’il voulait lui donner sa douceur.
Il a vraiment 15 ans, elle a 15 ans aussi. Le temps … le temps efface bien des choses, et les sensations se redécouvrent, toutes neuves, comme une première fois.

Lui aussi la caresse de sa bouche, de lèvres gourmandes, et Jeannette ne veut pas être en reste, alors comme elle a dit plus tôt à Bernard, elle se couche à l’envers pour réveiller son ardeur de ses lèvres. Comme une première fois ? C’était vraiment une première fois !
Et il s’est réveillé au désir, il était fier de lui, elle était fière de l’avoir réveillé.
Elle s’est allongée sur lui, et en l’entraînant de ses bras a roulé sur le lit. Elle voulait son poids sur elle, le serrait à pleins bras en tremblant du souffle chaud dans son cou.
D’une main entre eux elle l’a guidé en elle.

Dieu que c’est bon d’avoir 15 ans et de la chaleur à partager !

L’histoire ?
Elle est finie. Jeannette et Sacha ont tout manigancé et sont arrivées à leurs fins. Après ? Après c’est une autre histoire !

Ah ! Et l’évier, il était bouché, ou pas ?J’ai jamais su !

Misa – 11/2015

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