Reproducteur 4
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-06-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Reproducteur 4
Valérie se heurte à son voisin et s’immobilise. Ils sont debout face à face, souffle contre souffle, corps contre corps, encore habillés, mais si proches bien que complètement étranges. Ils sont venus dans le but précis de s’accoupler pour donner la vie. Parler de se donner à un inconnu est chose facile. Passer à l’acte en est une autre. Valérie ne voit pas l’homme, le mâle donneur de semence, en raison de la languette à fermeture Velcro qui obstrue la fente de sa cagoule au niveau des yeux, languette dont elle ignore l’existence. Elle ne voit pas plus le deuxième larron caché derrière le premier. Elle ne soupçonne même pas sa présence. Je ne lui ai pas annoncé que pour doubler ses chances de réussite, je doublerais le nombre des fournisseurs de sperme. Deux hommes se succéderont en elle, alternativement, dans le rôle d’un seul. Comment ne serait-elle pas enceinte après un pareil rodéo. Car ce sera une cavalcade ininterrompue : quand le premier aura éjaculé, j’assurerai l’intermède, j’éjaculerai aussi pour la forme avant de céder la place au second, sensé être pour Valérie le premier, un premier regonflé par un moment de repos. En réalité il sera tout neuf sexuellement et forcément boosté par le spectacle précédent.
Mais lorsque l’homme, appelons le Jacques, pose ses mains sur les épaules de cette femme demandeuse de sperme, Valérie (ici pour les gars embauchés elle sera : Lili) a un double mouvement inattendu : ses pieds reculent et ses deux mains se lèvent paumes en avant pour tenir les pectoraux du donneur à distance. Va-telle refuser d’aller jusqu'au bout ?
Jacques se tourne vers moi. Ses yeux derrière la fente m’interrogent. Je lui fais signe de ne pas insister. Derrière Jacques, Simon sa doublure, montre le même étonnement. Je leur avais dit que la dame était consentante, demandeuse, serait enchantée de l’exercice. Ils vont se croire tombés dans un piège. Ils voulaient bien rendre service à une femme dans le besoin, en quête d’une aumône liquide et fertilisante. Ils se promettaient de faire son bonheur en même temps que le leur. Or soudain elle hésite, se cabre, adopte une attitude de défense. Ils ne voudront pas participer à un viol en réunion. Je m’adresse à Lili ;
-Lili, ici il ne vous sera fait aucun mal, ne craignez rien. Personne n’a l’intention d’agir contre votre volonté. Nous nous sommes réunis dans cette chambre d’hôtel pour répondre à votre désir de maternité. Il vous est toujours possible de renoncer à votre projet, nulle contrainte ne saurait vous être imposée. Si vous changez d’avis, faites encore un pas en arrière et nous quitterons cette chambre. Vous irez avec moi dans la salle de bain pour reprendre vos affaires. Jacques sera dédommagé et libéré. Vous pourrez ensuite rejoindre qui vous savez. Vous et moi nous quitterons définitivement, bons amis, mais je ne renouvellerai plus cette préparation. Par contre, aujourd'hui, quatorzième jour après le début de vos règles dans le cycle du japonais Ogino, jour le plus favorable à une fécondation, pour signifier votre acceptation des rapports sexuels avec Jacques, tendez vos mains en avant et permettez qu’il les tienne dans les siennes.
Nous ne pouvons pas lire sur son visage caché sous la cagoule ce qui se passe en elle. Elle semble prendre son temps pour réfléchir. Elle avait suggéré cette approche pour sauver notre couple. Elle ne peut pas ignorer les conséquences de son refus de continuer cette opération au dernier moment. Reculer maintenant, c’est la renonciation à la maternité ou c’est montrer sa préférence pour une paternité de Max donc pour des rapports sexuels avec Max et c’est par conséquent se séparer de moi : Elle ne peut pas interpréter autrement ma phrase : « nous nous quitterons définitivement ». Reculer c’est exprimer enfin un désir de rupture qu’elle n’avait pas le courage de m’avouer, mais c’est enfin clarifier la situation et mettre fin à mes doutes. La douleur de la rupture claire ne pourra pas être pire que la torture des soupçons sans cesse renouvelés. J’attends, prêt à quitter immédiatement cette chambre d’hôtel si elle fait un pas de plus en arrière.
Plus Lili réfléchit, plus je sens Valérie me lâcher. Un amour sincère de moi serait plus spontané, l’aurait poussée instantanément vers Jacques. Le couperet va tomber et sceller notre sort. Lili tangue, Jacques et sa doublure vont abandonner ce jeu qui devient ridicule. Les deux mains remontent à l’horizontale, Lili lève le pied gauche, hésite, l’avance et saisit les mains tendues de Jacques. Quelques fractions de secondes j’ai cru avoir tout perdu, j’ai eu chaud, j’en tremble encore.
-Lili, ce pas en avant est un signe d’acceptation. Afin de vous familiariser avec Jacques, touchez-vous, découvrez vos corps. Ensuite procédez à votre déshabillage. Oui, explorez votre voisin, du haut en bas, faites-vous pivoter, tâtez, caressez. Je me place derrière vous Lili pour aider à vous dévêtir. Ouvrez les boutons de chemise de Jacques, passez vos doigts sur sa poitrine. Il est musclé, c’est un sportif.
Jacques n’a pas besoin de consigne pour ouvrir la blouse de Lili. Ses mains englobent aussitôt les seins protégés par un soutien-gorge pigeonnant et les caressent. Je fais sauter les agrafes et libère la poitrine sublime de ma reine de beauté, un de ses atouts majeurs. Sans complexe, Jacques se penche, soutient les seins et embrasse les aréoles et les tétins. Ce vibrant hommage dresse les deux pointes et font frémir Lili. Je constate avec joie la disparition des hésitations. Jacques guide les mains de sa compagne aveugle vers la ceinture de son pantalon. Elle comprend la demande et avec une étonnante dextérité vient à bout de l’obstacle. C’est surprenant, jamais je ne lui ai réclamé ce genre de service, je me déshabille et m’habille seul. Le pantalon glisse le long des jambes, je vais le ramasser et le ranger dans la penderie. De même je prends la chemise de l’un, la blouse et le soutien-gorge de l’autre, je récupère enfin la jupe de Lili. Les chaussures et escarpins mis en place, je pousse Lili au contact de Jacques, peau à peau. Il ne leur reste qu’un string étroit et un caleçon. Je fais signe à la doublure de déposer ses vêtements et me mets également en tenue d’Adam.
Jacques serre Lili contre lui ; il frotte son torse contre les seins laiteux, ferme ses mains sur les reins de Lili. Elle accepte ce contact, pose ses doigts sur la ceinture du caleçon, plie ses genoux, se libère de l’étreinte, s’accroupit et fait descendre le dernier obstacle. La verge surgit comme mue par un ressort et saute contre la cagoule. La bouche tâtonne contre la queue dressée, cherche, trouve le gland qu’une main attrape et conduit vers le trou unique de cette cagoule. Jacques pousse son ventre en avant, passe dans le trou et entre dans la bouche. Cette fois la bataille est gagnée. Lili-Valérie a engagé la rencontre pour de bon. Jacques se prête à la fellation et se penche pour suivre le va et vient de la tête cachée le long de son pieu gâté avec art. Je connais l’habileté de Valérie en la matière, la laisser continuer serait lui permettre de vider les bourses de l’homme avant qu’il ne puisse pénétrer le sexe à féconder. Je glisse mes mains sous les aisselles de ma Valérie, je loue son art mais lui demande de se montrer patiente et je la tire doucement vers le haut :
-C’est très bien Lili. Vous devriez vous redresser et donner à Jacques la possibilité de découvrir votre sexe pour faire partie égale.
Sur mon signe Jacques fait baisser la ficelle du dernier obstacle. Le voici face à la toison de Lili. Il tient ses hanches reste béat d’admiration devant le dessin de l’avant de la fente. Je me colle au dos de ma femme et murmure à son oreille :
-Chérie, ouvre-toi. Je suis là, avec toi. C’est pour nous, laisse lui le plaisir de la découverte.
Contre ses fesses mon pénis durcit, grandit, se raidit, devient verge connue, rassurante. Elle ne peut ignorer ma complicité de mari qui offre sa femme à un mâle reproducteur pour compléter sa famille. Etrangement, à la minute présente, je ne ressens aucune jalousie. Nous voulons ce qui se déroule, nous sommes en harmonie et le contact de nos deux corps facilite l’accomplissement de nos vœux.
Accroupi aux pieds de Lili, Jacques envoie un doigt vers la vulve, se fraie un chemin entre les muscles relâchés des cuisses, titille gentiment le clitoris. Lili gémit. Le moment est venu de les unir. Je les conduis sur le grand lit ouvert. Jacques suit ma recommandation, s’allonge sur le dos. Je guide Lili, lui fais lever une jambe au-dessus du corps de l’homme, lui demande de baisser la tête. Déjà Jacques voit à la verticale de sa bouche le sexe de femme bien dessiné. Il tire sur les hanches et relève la tête pour happer le fruit fendu. Lili promène une main sur le ventre, rencontre la raideur du membre et instinctivement le porte à ses lèvres. Je caresse son dos, fais approcher Simon et lui cède le dos à caresser. Le trouble du soixante-neuf en cours atténue la vigilance de Valérie, elle ne fait plus la différence entre mes mains et celle de Simon. L’activité de Jacques est efficace. Le corps de Lili se met à bouger, ses muscles dorsaux se tordent, son plaisir devient évident, je dois couper court toujours pour épargner la semence :
-Valérie et Jacques, il est l’heure d’entrer dans le vif du sujet. Valérie, s’il vous plaît cessez de sucer ce membre viril. Veuillez adopter une position plus classique, propice à la fécondation. Lili laissez-moi vous étendre sur le dos et accueillez Jacques.
Jacques place ses bras, à hauteur des coudes sous les genoux de Lili, pousse sur les jambes écartées, avance sa verge tumescente vers la vulve, touche de toute la longueur de sa hampe la fente, fait aller et venir une dizaine de fois sa queue à plat, puis tente de trouver naturellement l’entrée. Comme prévu, je prends l’engin et annonce à Valérie :
-Lili, j’aide un peu Jacques à trouver l’orifice. Il n’en aurait pas besoin, mais c’est ma contribution essentielle à la réalisation de vos souhaits. Bonne chance.
Jacques franchit le vestibule, progresse sagement. Je ne compterai pas pour des paroles les couinements, gémissements, cris de plaisir des deux amants d’occasion. Allez demander à une femme possédée, secouée par un pieu ardent de ne pas geindre serait inopérant. Ses réactions vocales au même titre que ses contorsions sont incontrôlables et c’est tant mieux. Ce sont des incitations nécessaires pour accroître la fougue de l’homme. Pour échauffer Lili et hâter sa réceptivité je recommence mes caresses selon que Jacques ne couvre pas ses seins, je frôle ses bras accrochés à l’homme et en mouvement d’un point à l’autre. Jacques pompe, bourre de haut ou se couche sur Lili. J’envoie Simon au contact des fesses ou de l’anus à ma place. Lili est désormais leur proie sous mes yeux. Sa voix en sons gutturaux annonce l’approche de l’orgasme. Jacques me consulte du regard.
-Lili, préparez-vous. Recevez le sperme de Jacques.
Tous deux grognent leur jouissance. Jacques reste planté au fond du vagin. Il convient de répéter certaines consignes utiles à Valérie (Pour mémoire, nous avons nommé « Lili » mon épouse Valérie afin de dérouter les deux candidats au cas où ils seraient trop curieux)
-Ma chère Lili, je vous prie de relever vos fesses lorsque Jacques abandonnera sa position, pour orienter son sperme vers votre utérus. Nous glisserons des coussins sous votre bassin. Pas une goutte du précieux liquide ne doit se perdre. Jacques vous pouvez vous retirer et faire un peu de toilette dans la salle de bain. Vous viendrez ensuite vous reposer dans ce fauteuil. Quand vous aurez récupéré vos forces vous aurez la bonté de recommencer.
Il se retire. Agenouillé au-dessus des épaules de Valérie, un genou contre chaque oreille encagoulée, je tire sur ses pieds, la position dirige le sperme vers l’utérus. Simon du bout du lit contemple attentivement ce sexe qui se referme sur son trésor. Il ne dit mot et attend son heure. J’annonce la suite :
-Lili, prenez la position de la levrette. Placez-vous à quatre pattes en veillant à conserver votre croupe au plus haut. Posez vos seins et vos bras à plat sur le drap, collez votre tête au coussin. Mon tour est venu de fournir mon sperme. Pourquoi ne choisiriez-vous pas le mien pour donner vie. Personne ne saura choisir un père à cet enfant, cela pourra être moi ou Jacques. Tournez-vous avec précaution.
Elle expose merveilleusement son magnifique postérieur sous lequel son abricot enflé palpite dans l’attente de ma verge. A mon tour je pénètre en elle. Les parois de son vagin gluantes de foutre sont très chaudes. Ma femme sent mes mouvements, s’ouvre de son mieux à mes élans amoureux. C’est ma dernière chance d’être père biologique comme on dit. Je lime de tout mon cœur. J’ai fait abstinence durant tout le dernier mois. Le test de grossesse effectué à la dernière minute avant de monter dans le taxi a bien révélé que ma femme n’était pas enceinte. Je me donne à fond, je fais claquer mon bassin contre ses fesses, je lui arrache des gémissements prometteurs. Je m’enflamme, je défonce comme jamais cette femme qui a voulu m’appartenir, je sens monter ma sève, je pars et me raidis au fond de son ventre. Nous restons longuement unis.
Quand je me retire, je lui demande de garder cette position si c’est possible. Elle réclame des coussins sous son ventre et offre à Simon la vue de quelques gouttelettes blanchâtres en couronne sur ses nymphes rougies. Laissons faire la nature. J’ai des doutes sur l’utilité de garder les pieds en l’air ou les fesses plus hautes que le ventre. Mais, si cela ne fait pas de bien, cela n’a pas de raison de faire du mal.
Jacques revient, nous entendons la porte de la salle de bain. Je m’exclame :
-Dieu, quel homme. Il revient en pleine forme, prêt à donner un nouvel assaut.
D'un signe j’envoie Simon à la place que j’occupais il y a quelques minutes. Il fait aller et venir sa queue dans la raie de Lili, cherche l’orifice, y entre avec douceur comme je l’ai fait. Lili est toujours en levrette, Simon est dans son dos, elle ne voit pas qui la prend, elle est fatiguée et ne découvre pas une éventuelle différence entre les membres des deux hommes. Ils sont de taille sensiblement égale. Quand à leur mode d’opération il est celui de tout bon mâle. De plus l’un l’a prise par devant, l’autre la prend par derrière, comment établir une différence, surtout lorsqu'on croit l’intervenant unique. Simon pioche, s’élève et se laisse retomber lourdement. Il lime longtemps, patient, attentif à trouver les points sensibles. A son tour il est transporté par les gémissements de Lili. Elle jouit, il freine mais finit par éclater. Il lâche les seins auxquels il s’agrippait, pose ses poings dans le creux des reins pour que Lili garde la meilleure position encore.
Nous laissons à ma femme un moment de repos. J’ai fait passer ses jambes au-dessus du panneau du pied de lit. Les deux hommes envoyés dans la salle de bain, j’ouvre la languette pour lui laisser voir la chambre. Elle ne voit guère que le plafond.
-Je suis fatiguée. Mais si Jacques le peut encore, je veux bien continuer. Laisse-moi faire un petit somme. Veille sur mes pieds. Si seulement ton sperme l’emportait sur celui de Jacques.
Et contre toute attente Jacques a réussi des exploits à répétition. Valérie ne s’est pas rendu compte de la supercherie. J’ai craint qu’elle ne s’entiche d’un mâle aussi exceptionnel. J’ai sifflé la fin de la partie. J’ai appelé un taxi qui devait les perdre à la campagne. J’ai vérifié qu’ils n’avaient rien oublié, j’ai dénoué la cagoule et j’ai fait l’amour à cette femme si dévouée.
Le lendemain je fais une surprise bien accueillie en ces temps de grandes vacances : valises faites nous partons en location en bord de mer. Valérie et Roméo ignorent notre destination à l’heure du départ. Nous avons quinze jours à vivre loin de Max. Je suis un petit génie de l’organisation, même l’assistante sociale a été consultée pour régler les questions d’hébergement de Roméo. Alors comment comprendre qu’à la fin de la deuxième semaine de vacances j’aperçoive la silhouette de Max en promenade près de la plage. Je le suis jusqu'à un hôtel non loin de là. Je demande à l’accueil si monsieur Max Dufour est arrivé. L’hôtesse d’accueil confirme qu’il a pris une chambre la veille pour trois nuits. Comment nous a-t-il retrouvés ? Qui lui a écrit ? Ce peut être son fils, Roméo. Ce peut être Valérie. Pourquoi pas les deux, en toute innocence ou par malice ?
Une nouvelle fois je perds ma sérénité. Jusqu'au samedi je ne quitte pas des yeux femme et enfant. Les deux derniers matins du séjour je décrète une randonnée inopinée pour la journée, nous montons en voiture et ne reparaissons que tard le soir. Roméo préfèrerait rester à la plage. Valérie trouve imprudent de se fatiguer ainsi juste avant le long voyage du retour. Ma décision n’emballe ni l’une ni l’autre. Lequel des deux est le plus déçu de ne pas avoir l’occasion de rencontrer Max ? Bien difficile à savoir.
Le samedi nous chargeons le coffre et la galerie de toit. A l’abri d’un poteau, un homme surveille la manœuvre. Je le désigne à Valérie, elle rougit et se détourne. L’homme bat en retraite. Nous démarrons, je m’arrête dans un chemin de terre à l’abri d’un gros buisson. Peu après, sur la route déboule une voiture rouge. Roméo s’écrie :
-Oh La voiture de papa. Dis Bruno, fonce, rattrape-le.
Hélas je me trompe de route une ou deux fois. Max roule trop vite ou sur un itinéraire différent. Roméo pleurniche. Sa mère le console. Son papa viendra le chercher dimanche et le gardera quinze jours. Nous ne parlons plus de ce sujet désagréable. Le dimanche j’assiste au départ de Roméo. Valérie fatiguée fait la sieste. Le lundi le test de grossesse nous réjouit ; ma femme est enceinte. Quinze jours plus tard nous annonçons l’heureux événement à Roméo, heureux de voir débarquer un compagnon de jeux. Max tire une tronche d’enterrement. Tout est pour le mieux dans un univers familial heureux.
J’ai repris le travail. Il m’arrive de passer dans ma rue. Que fait à proximité de notre maison la voiture rouge ? Max évite de stationner trop près, mais je reconnais son auto. Le soir Valérie ne parle pas d’une visite. Je resserre ma surveillance, deux fois encore la voiture rouge est dans le secteur. Agacé par le silence de Valérie, je planque. C’est bien Max qui quitte ma maison une heure après mon arrivée. Valérie n’a vu personne, elle a préparé des fiches pour la rentrée toute proche. Elle aurait des courses à faire et souhaite utiliser la voiture. Il faut rhabiller Roméo pour la rentrée. Ils s’en vont. Je rassemble mes affaires au garage. Au retour de la mère et de l’enfant je charge mes vêtements, papiers et autres objets personnels. J’arrive vite à mon nid de célibataire et m’installe.
Le lendemain très tôt on sonne. Valérie pleure.
-Pourquoi me laisses-tu toute seule ? Je suis enceinte, le chagrin va provoquer une fausse couche.
-Max, qui passe tellement de temps chez nous, te consolera. Tu t’es gardée de me parler de ses fréquentes visites. Pourquoi ? Que faites-vous lorsq'’il vient à la maison ? Tu lui racontes tes vacances ? Ou vous passez de bons moments au lit ? Ta grossesse ne t’empêche pas de coucher avec lui. Tu ne m’as jamais dit comment il avait appris où nous passions nos vacances. Tu ne peux pas te passer de lui. Retourne chez lui, vis avec lui. Il aura la chance d’avoir deux enfants. Le veinard !
Je ne cède pas à ses supplications. Quelques mois plus tard, Valérie me rend une nouvelle visite. Nous ne nous sommes pas revus depuis notre rupture. Elle est allée vivre chez Max, a abandonné ses cours, servi au restaurant où la clientèle a augmenté. Elle s’est arrêtée pour accoucher de jumelles. En les apercevant Max s’est fâché tout rouge, lui a ordonné de déguerpir avec ses mouflets. Valérie veut reprendre possession de sa maison, mais tient absolument à me montrer ses deux bébés. Dans le landau à deux places qu’on lui a prêté je distingue deux magnifiques frimousses café au lait. Je les fais entrer dans ma tanière de mari trompé et désespéré. L’espoir renaît :
-Quoi ? Max n’a pas voulu croire que ces bébés étaient de lui ? Le pourri ! Il promettait de t’épouser après ce divorce que je fais traîner en longueur. Remarque, ce n’est pas surprenant puisque ce sont les miens. Souviens-toi de cet après-midi à l’hôtel. J’avais deux aides, deux braves jeunes hommes, originaires de Martinique ou de Guadeloupe, je ne sais pas exactement. Ils t’ont beaucoup appréciée et ont refusé tout salaire. Il paraît qu’ils étaient de passage en métropole et qu’ils sont retournés sur leur île.
-Tu n’as pas d’autres renseignements sur eux ? Ils étaient deux ? Je me disais bien que j’avais affaire avec un étalon exceptionnel. Que vais-je devenir ? Ils ont disparu, tu m’as fuie, Max me chasse, je suis sans travail. Comment les avertir de la double naissance ?
Ils ne souhaitaient pas qu’on les retrouve. Tu n’as pas vu leurs visages car ils portaient aussi une cagoule, comme toi. Tu n’as même pas su qu’ils étaient deux. L’un d’eux est le père biologique de l’une ou l’autre de ces merveilles, comment savoir lequel, ils étaient frères et ont juré de ne jamais rechercher ces enfants possibles si tu tombais enceinte, mais pas nécessairement à naître si tu n’étais pas fécondée. Voilà deux orphelines de père que je suis prêt à adopter ou reconnaître si tu renonces à ta demande de divorce.
Qu’elle est belle ma reine de beauté lorsqu'elle sourit de bonheur. J’aurai les enfants mais pas sans la mère, dit-elle. Où est le problème ?
Mais lorsque l’homme, appelons le Jacques, pose ses mains sur les épaules de cette femme demandeuse de sperme, Valérie (ici pour les gars embauchés elle sera : Lili) a un double mouvement inattendu : ses pieds reculent et ses deux mains se lèvent paumes en avant pour tenir les pectoraux du donneur à distance. Va-telle refuser d’aller jusqu'au bout ?
Jacques se tourne vers moi. Ses yeux derrière la fente m’interrogent. Je lui fais signe de ne pas insister. Derrière Jacques, Simon sa doublure, montre le même étonnement. Je leur avais dit que la dame était consentante, demandeuse, serait enchantée de l’exercice. Ils vont se croire tombés dans un piège. Ils voulaient bien rendre service à une femme dans le besoin, en quête d’une aumône liquide et fertilisante. Ils se promettaient de faire son bonheur en même temps que le leur. Or soudain elle hésite, se cabre, adopte une attitude de défense. Ils ne voudront pas participer à un viol en réunion. Je m’adresse à Lili ;
-Lili, ici il ne vous sera fait aucun mal, ne craignez rien. Personne n’a l’intention d’agir contre votre volonté. Nous nous sommes réunis dans cette chambre d’hôtel pour répondre à votre désir de maternité. Il vous est toujours possible de renoncer à votre projet, nulle contrainte ne saurait vous être imposée. Si vous changez d’avis, faites encore un pas en arrière et nous quitterons cette chambre. Vous irez avec moi dans la salle de bain pour reprendre vos affaires. Jacques sera dédommagé et libéré. Vous pourrez ensuite rejoindre qui vous savez. Vous et moi nous quitterons définitivement, bons amis, mais je ne renouvellerai plus cette préparation. Par contre, aujourd'hui, quatorzième jour après le début de vos règles dans le cycle du japonais Ogino, jour le plus favorable à une fécondation, pour signifier votre acceptation des rapports sexuels avec Jacques, tendez vos mains en avant et permettez qu’il les tienne dans les siennes.
Nous ne pouvons pas lire sur son visage caché sous la cagoule ce qui se passe en elle. Elle semble prendre son temps pour réfléchir. Elle avait suggéré cette approche pour sauver notre couple. Elle ne peut pas ignorer les conséquences de son refus de continuer cette opération au dernier moment. Reculer maintenant, c’est la renonciation à la maternité ou c’est montrer sa préférence pour une paternité de Max donc pour des rapports sexuels avec Max et c’est par conséquent se séparer de moi : Elle ne peut pas interpréter autrement ma phrase : « nous nous quitterons définitivement ». Reculer c’est exprimer enfin un désir de rupture qu’elle n’avait pas le courage de m’avouer, mais c’est enfin clarifier la situation et mettre fin à mes doutes. La douleur de la rupture claire ne pourra pas être pire que la torture des soupçons sans cesse renouvelés. J’attends, prêt à quitter immédiatement cette chambre d’hôtel si elle fait un pas de plus en arrière.
Plus Lili réfléchit, plus je sens Valérie me lâcher. Un amour sincère de moi serait plus spontané, l’aurait poussée instantanément vers Jacques. Le couperet va tomber et sceller notre sort. Lili tangue, Jacques et sa doublure vont abandonner ce jeu qui devient ridicule. Les deux mains remontent à l’horizontale, Lili lève le pied gauche, hésite, l’avance et saisit les mains tendues de Jacques. Quelques fractions de secondes j’ai cru avoir tout perdu, j’ai eu chaud, j’en tremble encore.
-Lili, ce pas en avant est un signe d’acceptation. Afin de vous familiariser avec Jacques, touchez-vous, découvrez vos corps. Ensuite procédez à votre déshabillage. Oui, explorez votre voisin, du haut en bas, faites-vous pivoter, tâtez, caressez. Je me place derrière vous Lili pour aider à vous dévêtir. Ouvrez les boutons de chemise de Jacques, passez vos doigts sur sa poitrine. Il est musclé, c’est un sportif.
Jacques n’a pas besoin de consigne pour ouvrir la blouse de Lili. Ses mains englobent aussitôt les seins protégés par un soutien-gorge pigeonnant et les caressent. Je fais sauter les agrafes et libère la poitrine sublime de ma reine de beauté, un de ses atouts majeurs. Sans complexe, Jacques se penche, soutient les seins et embrasse les aréoles et les tétins. Ce vibrant hommage dresse les deux pointes et font frémir Lili. Je constate avec joie la disparition des hésitations. Jacques guide les mains de sa compagne aveugle vers la ceinture de son pantalon. Elle comprend la demande et avec une étonnante dextérité vient à bout de l’obstacle. C’est surprenant, jamais je ne lui ai réclamé ce genre de service, je me déshabille et m’habille seul. Le pantalon glisse le long des jambes, je vais le ramasser et le ranger dans la penderie. De même je prends la chemise de l’un, la blouse et le soutien-gorge de l’autre, je récupère enfin la jupe de Lili. Les chaussures et escarpins mis en place, je pousse Lili au contact de Jacques, peau à peau. Il ne leur reste qu’un string étroit et un caleçon. Je fais signe à la doublure de déposer ses vêtements et me mets également en tenue d’Adam.
Jacques serre Lili contre lui ; il frotte son torse contre les seins laiteux, ferme ses mains sur les reins de Lili. Elle accepte ce contact, pose ses doigts sur la ceinture du caleçon, plie ses genoux, se libère de l’étreinte, s’accroupit et fait descendre le dernier obstacle. La verge surgit comme mue par un ressort et saute contre la cagoule. La bouche tâtonne contre la queue dressée, cherche, trouve le gland qu’une main attrape et conduit vers le trou unique de cette cagoule. Jacques pousse son ventre en avant, passe dans le trou et entre dans la bouche. Cette fois la bataille est gagnée. Lili-Valérie a engagé la rencontre pour de bon. Jacques se prête à la fellation et se penche pour suivre le va et vient de la tête cachée le long de son pieu gâté avec art. Je connais l’habileté de Valérie en la matière, la laisser continuer serait lui permettre de vider les bourses de l’homme avant qu’il ne puisse pénétrer le sexe à féconder. Je glisse mes mains sous les aisselles de ma Valérie, je loue son art mais lui demande de se montrer patiente et je la tire doucement vers le haut :
-C’est très bien Lili. Vous devriez vous redresser et donner à Jacques la possibilité de découvrir votre sexe pour faire partie égale.
Sur mon signe Jacques fait baisser la ficelle du dernier obstacle. Le voici face à la toison de Lili. Il tient ses hanches reste béat d’admiration devant le dessin de l’avant de la fente. Je me colle au dos de ma femme et murmure à son oreille :
-Chérie, ouvre-toi. Je suis là, avec toi. C’est pour nous, laisse lui le plaisir de la découverte.
Contre ses fesses mon pénis durcit, grandit, se raidit, devient verge connue, rassurante. Elle ne peut ignorer ma complicité de mari qui offre sa femme à un mâle reproducteur pour compléter sa famille. Etrangement, à la minute présente, je ne ressens aucune jalousie. Nous voulons ce qui se déroule, nous sommes en harmonie et le contact de nos deux corps facilite l’accomplissement de nos vœux.
Accroupi aux pieds de Lili, Jacques envoie un doigt vers la vulve, se fraie un chemin entre les muscles relâchés des cuisses, titille gentiment le clitoris. Lili gémit. Le moment est venu de les unir. Je les conduis sur le grand lit ouvert. Jacques suit ma recommandation, s’allonge sur le dos. Je guide Lili, lui fais lever une jambe au-dessus du corps de l’homme, lui demande de baisser la tête. Déjà Jacques voit à la verticale de sa bouche le sexe de femme bien dessiné. Il tire sur les hanches et relève la tête pour happer le fruit fendu. Lili promène une main sur le ventre, rencontre la raideur du membre et instinctivement le porte à ses lèvres. Je caresse son dos, fais approcher Simon et lui cède le dos à caresser. Le trouble du soixante-neuf en cours atténue la vigilance de Valérie, elle ne fait plus la différence entre mes mains et celle de Simon. L’activité de Jacques est efficace. Le corps de Lili se met à bouger, ses muscles dorsaux se tordent, son plaisir devient évident, je dois couper court toujours pour épargner la semence :
-Valérie et Jacques, il est l’heure d’entrer dans le vif du sujet. Valérie, s’il vous plaît cessez de sucer ce membre viril. Veuillez adopter une position plus classique, propice à la fécondation. Lili laissez-moi vous étendre sur le dos et accueillez Jacques.
Jacques place ses bras, à hauteur des coudes sous les genoux de Lili, pousse sur les jambes écartées, avance sa verge tumescente vers la vulve, touche de toute la longueur de sa hampe la fente, fait aller et venir une dizaine de fois sa queue à plat, puis tente de trouver naturellement l’entrée. Comme prévu, je prends l’engin et annonce à Valérie :
-Lili, j’aide un peu Jacques à trouver l’orifice. Il n’en aurait pas besoin, mais c’est ma contribution essentielle à la réalisation de vos souhaits. Bonne chance.
Jacques franchit le vestibule, progresse sagement. Je ne compterai pas pour des paroles les couinements, gémissements, cris de plaisir des deux amants d’occasion. Allez demander à une femme possédée, secouée par un pieu ardent de ne pas geindre serait inopérant. Ses réactions vocales au même titre que ses contorsions sont incontrôlables et c’est tant mieux. Ce sont des incitations nécessaires pour accroître la fougue de l’homme. Pour échauffer Lili et hâter sa réceptivité je recommence mes caresses selon que Jacques ne couvre pas ses seins, je frôle ses bras accrochés à l’homme et en mouvement d’un point à l’autre. Jacques pompe, bourre de haut ou se couche sur Lili. J’envoie Simon au contact des fesses ou de l’anus à ma place. Lili est désormais leur proie sous mes yeux. Sa voix en sons gutturaux annonce l’approche de l’orgasme. Jacques me consulte du regard.
-Lili, préparez-vous. Recevez le sperme de Jacques.
Tous deux grognent leur jouissance. Jacques reste planté au fond du vagin. Il convient de répéter certaines consignes utiles à Valérie (Pour mémoire, nous avons nommé « Lili » mon épouse Valérie afin de dérouter les deux candidats au cas où ils seraient trop curieux)
-Ma chère Lili, je vous prie de relever vos fesses lorsque Jacques abandonnera sa position, pour orienter son sperme vers votre utérus. Nous glisserons des coussins sous votre bassin. Pas une goutte du précieux liquide ne doit se perdre. Jacques vous pouvez vous retirer et faire un peu de toilette dans la salle de bain. Vous viendrez ensuite vous reposer dans ce fauteuil. Quand vous aurez récupéré vos forces vous aurez la bonté de recommencer.
Il se retire. Agenouillé au-dessus des épaules de Valérie, un genou contre chaque oreille encagoulée, je tire sur ses pieds, la position dirige le sperme vers l’utérus. Simon du bout du lit contemple attentivement ce sexe qui se referme sur son trésor. Il ne dit mot et attend son heure. J’annonce la suite :
-Lili, prenez la position de la levrette. Placez-vous à quatre pattes en veillant à conserver votre croupe au plus haut. Posez vos seins et vos bras à plat sur le drap, collez votre tête au coussin. Mon tour est venu de fournir mon sperme. Pourquoi ne choisiriez-vous pas le mien pour donner vie. Personne ne saura choisir un père à cet enfant, cela pourra être moi ou Jacques. Tournez-vous avec précaution.
Elle expose merveilleusement son magnifique postérieur sous lequel son abricot enflé palpite dans l’attente de ma verge. A mon tour je pénètre en elle. Les parois de son vagin gluantes de foutre sont très chaudes. Ma femme sent mes mouvements, s’ouvre de son mieux à mes élans amoureux. C’est ma dernière chance d’être père biologique comme on dit. Je lime de tout mon cœur. J’ai fait abstinence durant tout le dernier mois. Le test de grossesse effectué à la dernière minute avant de monter dans le taxi a bien révélé que ma femme n’était pas enceinte. Je me donne à fond, je fais claquer mon bassin contre ses fesses, je lui arrache des gémissements prometteurs. Je m’enflamme, je défonce comme jamais cette femme qui a voulu m’appartenir, je sens monter ma sève, je pars et me raidis au fond de son ventre. Nous restons longuement unis.
Quand je me retire, je lui demande de garder cette position si c’est possible. Elle réclame des coussins sous son ventre et offre à Simon la vue de quelques gouttelettes blanchâtres en couronne sur ses nymphes rougies. Laissons faire la nature. J’ai des doutes sur l’utilité de garder les pieds en l’air ou les fesses plus hautes que le ventre. Mais, si cela ne fait pas de bien, cela n’a pas de raison de faire du mal.
Jacques revient, nous entendons la porte de la salle de bain. Je m’exclame :
-Dieu, quel homme. Il revient en pleine forme, prêt à donner un nouvel assaut.
D'un signe j’envoie Simon à la place que j’occupais il y a quelques minutes. Il fait aller et venir sa queue dans la raie de Lili, cherche l’orifice, y entre avec douceur comme je l’ai fait. Lili est toujours en levrette, Simon est dans son dos, elle ne voit pas qui la prend, elle est fatiguée et ne découvre pas une éventuelle différence entre les membres des deux hommes. Ils sont de taille sensiblement égale. Quand à leur mode d’opération il est celui de tout bon mâle. De plus l’un l’a prise par devant, l’autre la prend par derrière, comment établir une différence, surtout lorsqu'on croit l’intervenant unique. Simon pioche, s’élève et se laisse retomber lourdement. Il lime longtemps, patient, attentif à trouver les points sensibles. A son tour il est transporté par les gémissements de Lili. Elle jouit, il freine mais finit par éclater. Il lâche les seins auxquels il s’agrippait, pose ses poings dans le creux des reins pour que Lili garde la meilleure position encore.
Nous laissons à ma femme un moment de repos. J’ai fait passer ses jambes au-dessus du panneau du pied de lit. Les deux hommes envoyés dans la salle de bain, j’ouvre la languette pour lui laisser voir la chambre. Elle ne voit guère que le plafond.
-Je suis fatiguée. Mais si Jacques le peut encore, je veux bien continuer. Laisse-moi faire un petit somme. Veille sur mes pieds. Si seulement ton sperme l’emportait sur celui de Jacques.
Et contre toute attente Jacques a réussi des exploits à répétition. Valérie ne s’est pas rendu compte de la supercherie. J’ai craint qu’elle ne s’entiche d’un mâle aussi exceptionnel. J’ai sifflé la fin de la partie. J’ai appelé un taxi qui devait les perdre à la campagne. J’ai vérifié qu’ils n’avaient rien oublié, j’ai dénoué la cagoule et j’ai fait l’amour à cette femme si dévouée.
Le lendemain je fais une surprise bien accueillie en ces temps de grandes vacances : valises faites nous partons en location en bord de mer. Valérie et Roméo ignorent notre destination à l’heure du départ. Nous avons quinze jours à vivre loin de Max. Je suis un petit génie de l’organisation, même l’assistante sociale a été consultée pour régler les questions d’hébergement de Roméo. Alors comment comprendre qu’à la fin de la deuxième semaine de vacances j’aperçoive la silhouette de Max en promenade près de la plage. Je le suis jusqu'à un hôtel non loin de là. Je demande à l’accueil si monsieur Max Dufour est arrivé. L’hôtesse d’accueil confirme qu’il a pris une chambre la veille pour trois nuits. Comment nous a-t-il retrouvés ? Qui lui a écrit ? Ce peut être son fils, Roméo. Ce peut être Valérie. Pourquoi pas les deux, en toute innocence ou par malice ?
Une nouvelle fois je perds ma sérénité. Jusqu'au samedi je ne quitte pas des yeux femme et enfant. Les deux derniers matins du séjour je décrète une randonnée inopinée pour la journée, nous montons en voiture et ne reparaissons que tard le soir. Roméo préfèrerait rester à la plage. Valérie trouve imprudent de se fatiguer ainsi juste avant le long voyage du retour. Ma décision n’emballe ni l’une ni l’autre. Lequel des deux est le plus déçu de ne pas avoir l’occasion de rencontrer Max ? Bien difficile à savoir.
Le samedi nous chargeons le coffre et la galerie de toit. A l’abri d’un poteau, un homme surveille la manœuvre. Je le désigne à Valérie, elle rougit et se détourne. L’homme bat en retraite. Nous démarrons, je m’arrête dans un chemin de terre à l’abri d’un gros buisson. Peu après, sur la route déboule une voiture rouge. Roméo s’écrie :
-Oh La voiture de papa. Dis Bruno, fonce, rattrape-le.
Hélas je me trompe de route une ou deux fois. Max roule trop vite ou sur un itinéraire différent. Roméo pleurniche. Sa mère le console. Son papa viendra le chercher dimanche et le gardera quinze jours. Nous ne parlons plus de ce sujet désagréable. Le dimanche j’assiste au départ de Roméo. Valérie fatiguée fait la sieste. Le lundi le test de grossesse nous réjouit ; ma femme est enceinte. Quinze jours plus tard nous annonçons l’heureux événement à Roméo, heureux de voir débarquer un compagnon de jeux. Max tire une tronche d’enterrement. Tout est pour le mieux dans un univers familial heureux.
J’ai repris le travail. Il m’arrive de passer dans ma rue. Que fait à proximité de notre maison la voiture rouge ? Max évite de stationner trop près, mais je reconnais son auto. Le soir Valérie ne parle pas d’une visite. Je resserre ma surveillance, deux fois encore la voiture rouge est dans le secteur. Agacé par le silence de Valérie, je planque. C’est bien Max qui quitte ma maison une heure après mon arrivée. Valérie n’a vu personne, elle a préparé des fiches pour la rentrée toute proche. Elle aurait des courses à faire et souhaite utiliser la voiture. Il faut rhabiller Roméo pour la rentrée. Ils s’en vont. Je rassemble mes affaires au garage. Au retour de la mère et de l’enfant je charge mes vêtements, papiers et autres objets personnels. J’arrive vite à mon nid de célibataire et m’installe.
Le lendemain très tôt on sonne. Valérie pleure.
-Pourquoi me laisses-tu toute seule ? Je suis enceinte, le chagrin va provoquer une fausse couche.
-Max, qui passe tellement de temps chez nous, te consolera. Tu t’es gardée de me parler de ses fréquentes visites. Pourquoi ? Que faites-vous lorsq'’il vient à la maison ? Tu lui racontes tes vacances ? Ou vous passez de bons moments au lit ? Ta grossesse ne t’empêche pas de coucher avec lui. Tu ne m’as jamais dit comment il avait appris où nous passions nos vacances. Tu ne peux pas te passer de lui. Retourne chez lui, vis avec lui. Il aura la chance d’avoir deux enfants. Le veinard !
Je ne cède pas à ses supplications. Quelques mois plus tard, Valérie me rend une nouvelle visite. Nous ne nous sommes pas revus depuis notre rupture. Elle est allée vivre chez Max, a abandonné ses cours, servi au restaurant où la clientèle a augmenté. Elle s’est arrêtée pour accoucher de jumelles. En les apercevant Max s’est fâché tout rouge, lui a ordonné de déguerpir avec ses mouflets. Valérie veut reprendre possession de sa maison, mais tient absolument à me montrer ses deux bébés. Dans le landau à deux places qu’on lui a prêté je distingue deux magnifiques frimousses café au lait. Je les fais entrer dans ma tanière de mari trompé et désespéré. L’espoir renaît :
-Quoi ? Max n’a pas voulu croire que ces bébés étaient de lui ? Le pourri ! Il promettait de t’épouser après ce divorce que je fais traîner en longueur. Remarque, ce n’est pas surprenant puisque ce sont les miens. Souviens-toi de cet après-midi à l’hôtel. J’avais deux aides, deux braves jeunes hommes, originaires de Martinique ou de Guadeloupe, je ne sais pas exactement. Ils t’ont beaucoup appréciée et ont refusé tout salaire. Il paraît qu’ils étaient de passage en métropole et qu’ils sont retournés sur leur île.
-Tu n’as pas d’autres renseignements sur eux ? Ils étaient deux ? Je me disais bien que j’avais affaire avec un étalon exceptionnel. Que vais-je devenir ? Ils ont disparu, tu m’as fuie, Max me chasse, je suis sans travail. Comment les avertir de la double naissance ?
Ils ne souhaitaient pas qu’on les retrouve. Tu n’as pas vu leurs visages car ils portaient aussi une cagoule, comme toi. Tu n’as même pas su qu’ils étaient deux. L’un d’eux est le père biologique de l’une ou l’autre de ces merveilles, comment savoir lequel, ils étaient frères et ont juré de ne jamais rechercher ces enfants possibles si tu tombais enceinte, mais pas nécessairement à naître si tu n’étais pas fécondée. Voilà deux orphelines de père que je suis prêt à adopter ou reconnaître si tu renonces à ta demande de divorce.
Qu’elle est belle ma reine de beauté lorsqu'elle sourit de bonheur. J’aurai les enfants mais pas sans la mère, dit-elle. Où est le problème ?
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5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Première lecture de cette auteur . Son style est impeccable mais son histoire tient a peine la route et que dire de la fin …. Elever les enfant d’autres fait avec une femme stupide et infidèle…. J’ai de la peine a le croire… si ses histoires sont de la même veine, je vais passer mon tour sur cet auteur
Mais n’importe quoi cette histoire! Tant le cocu et l’infidèle
Histoire peu credible, rayon SF mais y a sûrement des gens qui doivent aimer
Bof voire médiocre
Toute cette histoire est farfelue tortueuse à souhait.Combien de verre de whiskies à t il bu pour arriver à ce résultat.La fin est absurde car les gens penseront en voyant les enfants que sa femme la fait cocu avec un noir et il ni a pas lieu de se pavaner.