Retourner sa veste - histoire érotique

RETOURNER SA VESTE

Même si ça me faisait mal au coeur, je faisais partie de la fête que nos parents avaient organisé dans notre maison à la campagne. Ils avaient fait fort pour les dix-huit ans de ma soeur. En nous comptant toutes les deux, ça faisait douze filles et pas un garçon pour ne pas, avait dit ma mère, créer de problèmes.

La fête était prévue du vendredi soir au dimanche et mon père avait loué un mini-car pour emmener tout le groupe. Ma mère s'occupait de l'intendance. La maison de campagne était assez grande pour abriter tout le monde avec ses six chambres où on avait ajouté des lits pour loger toutes les filles et presque tous les parents avaient accepté. Pensez-vous, les dix-huit ans de la fille du docteur !

Nous roulions et je pensais que notre père aurait tout loisir de tromper notre mère s'il le désirait. Je ne connaissais pas toutes les filles parce que c'était surtout des copines de ma soeur, des filles de ses classes. Il y avait surtout cette Chloé que je connaissais depuis plusieurs années et qui m'avait suivi, classe après classe au lycée. J'avais mis longtemps à l'admettre, mais j'étais amoureuse d'elle mais je n'osais pas lui dire. Je l'espionnais et je cherchais à être au courant de tout ce qu'elle faisait et je me masturbais en pensant à elle avant de m'endormir mais, heureusement, elle n'avait personne et je pouvais garder espoir qu'un jour, quand j'en aurais le courage où quand elle finirait par s'en apercevoir, nous serions réunies toutes les deux.

Les parents, bien sûr, dormiraient dans leur chambre, moi dans la mienne avec un lit pour une des filles et ma soeur dans la sienne et toutes les autres seraient réparties dans les trois chambres restantes. Il faisait nuit quand nous sommes arrivés. Ma mère avait préparé des sandwiches et nous avons dîné puis celles qui l'ont voulu sont allées faire un tour jusqu'à la rivière. Après, nous sommes remontées nous coucher. La fille qui dormait avec moi s'est mise à ronfler et ça m'a réveillée et je me suis levée pour aller boire un verre d'eau et quand je suis remonté, je n'ai pas pu résister et j'ai ouvert la porte de la chambre de ma soeur.

Elle n'était pas seule dans son lit et l'autre fille était Chloé. Elles dormaient nues, les jambes enchevêtrées.

- Fout le camp et referme la porte, m'a hurlé ma soeur en se relevant sur les coudes !

J'en étais bien incapable. Chloé s'est réveillée et elle s'est tout de suite rendu compte de ce qui se passait et elle a dit à ma soeur que j'étais une vraie lesbienne qui ne rêvait que de coucher avec elle, qu'elle savait bien que j'étais amoureuse.

- Petite idiote, a-t-elle ajouté à mon attention ! Tu n'as pas compris que ce n'est pas de l'amour mais du sexe ? Allez ! Retourne dans ton lit et masturbe-toi en pensant à moi !

J'ai reculé dans le couloir. Ma soeur m'a hurlé de refermer la porte et j'ai obéi puis je suis retournée dans ma chambre et j'ai pleuré dans mon lit. Le lendemain matin, Sophie m'a dit qu'elle m'avait entendu pleurer et elle m'a demandé ce que j'avais et j'ai recommencé à pleurnicher. Elle s'est levée de son lit. Elle avait dormi nue et je n'avais jamais imaginé qu'elle put avoir des seins gros comme des obus car elle les dissimulait toujours sous des robes amples ou de gros puls. Elle s'est assise au bord de mon lit. Elle m'a tourné la tête pour que je sois face à elle et elle m'a demandé si j'étais jalouse que ce soit l'anniversaire de ma soeur puis elle a glissé ses doigts sur mon front et elle y a posé un baiser et quand je lui ai dit de m'embrasser, elle a posé ses lèvres sur les miennes mais elle les a retirées aussitôt.

- Mais, qu'est-ce qui t'arrive, ma pauvre fille, m'a encore demandé Sophie ?

- Fais-moi l'amour, ai-je insisté.

Je la suppliais. Elle m'a répondu qu'elle l'aurait fait volontiers si elle avait aimé les femmes puis elle a ajouté qu'elle avait un copain et qu'elle ne voulait pas lui faire de peine. Je lui ai attrapé la main mais elle s'est levée du lit et nos doigts se sont séparés. Elle a enfilé son peignoir et elle est sortie de la chambre. Je ne l'ai revue qu'en allant sur la terrasse pour déjeuner. Chloé et d'autres filles sont arrivées. Elle ne montrait rien sur son visage. Ma soeur est arrivée cinq minutes plus tard et elle s'est assise sur la seule chaise restée vide. Après, il a fallu faire la queue pour faire sa toilette malgré les trois salles de bains et j'allais en profiter quand Sophie a poussé la porte. Elle m'a demandé si je pouvais partager et nous nous sommes enfermées. Au bout d'un moment, elle m'a dit qu'elle avait compris que c'était Chloé qui me tourmentait et elle a ajouté que j'avais tort de m'intéresser à elle parce que c'est une vraie salope qui, même si elle a un copain, va voir ailleurs.

- Même les filles, ai-je osé ?

- Oui, même les filles, m'a répondu Sophie ! Elle m'a même fait du rentre-dedans mais je n'ai pas mis longtemps à comprendre que ce qu'elle cherche, c'est faire du mal ! Aussitôt conquise et aussitôt larguée !

J'avais du mal à l'accepter et je sentais bien que pendant qu'elle prenait sa douche, Sophie m'observait puis elle a coupé l'eau.

- C'est à cause de ta soeur ! Tu as appris qu'elle est avec Chloé mais ça ne durera pas longtemps, a continué Sophie maintenant qu'elle l'a fait rompre avec son ami...

Je découvrais que ma soeur avait eu un petit ami et un court instant j'ai imaginé que Chloé me rendrait folle rien que pour qu'elle puisse s'amuser avec moi.

- Si tu veux, m'a proposé Sophie, on peut s'amuser toutes les deux ! Je ne te promets rien ! Juste pour le sexe et ça nous changera de la masturbation !

- Mais, tu ronfles, ai-je objecté !

- Comme ça, tu m'empêchera de ronfler, m'a répondu Sophie ! Tu as déjà fait l'amour avec une fille ? Moi, je l'ai déjà fait une fois, avec une de mes cousines !

On se regardait par l'intermédiaire du miroir et quand je lui ai dit qu'elle a des seins magnifiques elle m'a répondu que les miens l'étaient aussi. Nous nous sommes retournées l'une vers l'autre et nos mamelons se sont téléscopés et Sophie a enfoncé ses seins dans les miens et j'allais l'embrasser quand elle m'a dit qu'on devait se dépêcher. Nous nous sommes dépêchées. Les autres filles piaffaient et nous avons laissé la place. Dès que j'ai pu me trouver seule avec Sophie, j'ai essayé de l'embrasser et elle m'a dit que je suis folle mais elle m'a quand même laissée juste y mettre la langue. Elle m'a rappelé que c'était juste pour le sexe, qu'elle m'aimait bien et que j'étais marrante, comme fille mais que Chloé, surtout, ne m'aimait pas. Je suis revenue à la chasse plusieurs fois, à chaque fois que j'arrivais à rester seule avec elle et à chaque fois elle trouvait quelque chose de nouveau à me dire, que j'étais une enfant gâtée, que je devais apprendre à vivre sinon j'aurais beaucoup de déconvenues, que...

L'après-midi, nos parents nous ont toutes accompagnées au lac et je ne sais plus qui la première, a retiré sa petite culotte pour se jeter dans l'eau et toutes ont suivi. Mon père était resté allongé à côté de ma mère et j'aurais bien voulu être une petite souris pour savoir de quoi ils ont discuté. L'après-midi était si agréable que j'ai fini par oublier Sophie et mes soucis pour m'amuser avec toute la bande et le nombre était parfait pour faire une partie de volley mais l'équipe où j'étais a perdu et celle de Chloé a gagné. C'était le samedi soir et après le souper il y a eu un gâteau avec les dix-huit bougies réglementaires que ma soeur a soufflées et nous avons même bu du champagne et mon père a tiré un petit feu d'artifice.

J'étais un peu pompette quand je suis montée me coucher. Une fois au lit, j'ai attendu que Sophie me rejoigne et j'étais à demi-assoupie quand elle est venue se coucher. Je lui ai demandé si elle dormait toujours nue puis si elle avait déjà couché avec son copain. Elle m'a demandé si j'étais jalouse de lui puis elle m'a raconté tout ce qu'elle avait fait avec lui; Je n'avais jamais imaginé tout ce qu'on pouvait faire avec un garçon et à la fin de son récit Sophie m'a demandé si je voulais qu'elle me présente son beau-frère.

- Mais, tu n'es pas mariée, lui ai-je objecté !

- C'est quand même mon beau-frère, m'a répondu Sophie ! C'est son frère et il est plutôt mignon ! Tu sais, quand je l'ai vu, j'ai hésité entre les deux, a ajouté Sophie !

Elle était restée dans son lit et moi dans le mien. La pendule du couloir a sonné les deux heures du matin.

- Tu dors ou tu viens, m'a demandé Sophie ?

Je suis sortie de mon lit et j'ai presque arraché ma chemise de nuit mais Sophie m'a demandé de fermer la serrure et j'ai tourné la clef puis elle m'a ouvert son drap et je me suis presque jetée contre elle. Elle était toute chaude. J'ai écrasé mes seins sur ses seins et j'ai collé mon ventre sur son ventre. Elle m'a répété de ne pas me faire des idées et on s'est embrassées sur la bouche. C'était la première fois que j'embrassais quelqu'un sur la bouche, avec la langue, même si ma mère m'avait montré comment faire quelques années auparavant.

- Tu es prête, m'a encore dit Sophie ? Tu es sûre que tu ne regretteras pas ?

J'ai promis et elle a commencé et c'est elle qui a presque tout fait quand elle a sucé mes tétons puis quand elle a enfoncé ses doigts dans mon vagin puis elle a guidé mes doigts et elle m'a demandé de la masturber puis en faisant un soixante-neuf. Sophie, très pédagogue, m'expliquait tout ce qu'on faisait et pourquoi c'était faire puis elle s'est allongée contre moi et elle m'a mis ses doigts dans la bouche et de son autre main, elle m'a masturbée.

- Jouis, chérie, a-t-elle répété ! Laisse-toi aller et après ce sera à ton tour de me donner du plaisir !

Je me suis laissée aller et mon corps n'a pas attendu pour se tendre et j'ai joui. Sophie m'a dit que j'étais belle et je sentais que mes seins étaient dur et surtout j'avais envie de recommencer mais quand Sophie m'a rappelé que c'était à moi de faire, j'ai refusé et elle m'a masturbée avec ses mamelons, en frottant ses seins sur ma vulve et elle a ajouté que je n'étais qu'une petite salope et une égoïste et elle s'est mise à quatre pattes sur moi et les yeux dans mes yeux, elle s'est masturbée. Je n'ai plus arrêté de jouer avec ses seins et je les ai tirés jusque ma bouche pour en sucer les mamelons et tout à coup, Sophie s'est mise à râler. Ce n'était plus que des râles et je respirais son souffle chaud jusqu'à ce qu'elle tressaille et qu'elle s'arrête. Je me suis endormie dans ses bras. Le lendemain matin, c'est quelqu'un qui essayait d'ouvrir notre porte qui nous a réveillées et j'ai regagné mon lit.

C'était dimanche et le week-end était presque fini. Après le repas de midi, nous avons rangé les chambres et nous sommes rentrés avec le mini-bus. J'ai revu Sophie la semaine suivante. Elle avait arrangé un rendez-vous avec son beau-frère. Elle avait raison car il est vraiment mignon. Reste à voir comment ça va se passer.

FIN