Retrouvailles - histoire érotique

Voici un mois qu'Alexandre et moi ne nous sommes pas vu comme à notre habitude, à ceci près qu'il y a eu la période des fêtes entre nos deux rendez-vous. Cette période fut un peu compliquée, car nous ne pouvions être ensemble ni pour Noël ni pour Nouvel An. Petite contrariété supplémentaire, le bel hôtel ou nous avons pris l'habitude de nous retrouver étant complet, il a fallu se rabattre sur un autre endroit que je ne connaissais pas, mais dans lequel lui a déjà séjourné. Même s’il n'a pas à mes yeux toutes les qualités de notre petit "chez nous", il offre cependant d'autres possibilités de jeux très intéressantes...

Arrivée sur le grand parking, Alexandre vient à ma rencontre afin de m'aider avec mes valises. Je retrouve la chaleur et la douceur de ses bras puissants, la tendresse de ses baisers et surtout revoir dans ses yeux que je compte pour lui, que je lui suis précieuse...

Arrivée à l'hôtel, nous nous dirigeons vers un ascenseur, troisième et dernier étage, un couloir désert, et notre chambre se trouve tout au fond d'un couloir. Il ouvre la porte, je découvre une immense pièce aussi grande qu'un studio, un canapé en U, un immense lit qui trône au fond de la pièce, un coin bureau et une poutre magnifique en A traversant le plafond...

Le Maître en lui est déjà bien présent en cet instant, je m'en suis rendu compte dès qu'il m'a prise dans ses bras. Il m'observe pendant que je fais le tour de la chambre puis arrivée près du canapé m'assoie et me plaque de façon que je reste en position allongée tandis qu'il s'allonge sur moi, plongeant son regard noir dans le mien, le bassin collé en faisant des va-et-vient sur mon bas ventre. Son sexe déjà tendu de désir, m'obligeant à garder les mains au-dessus de ma tête tandis qu'il malaxait mes seins et m'embrassait le cou.

Je profite du moment où il se redresse pour à mon tour lui montrer à quel point il m'avait manqué. Je m'assois au bord du canapé, les jambes très écartées, j'étais exactement à hauteur de son entrejambe. J’entrepris de caresser ses mollets en remontant derrière ses cuisses puis ses fesses, les pétrissant de mes deux mains. Sa ceinture ne résiste pas longtemps et je fais rapidement glisser son pantalon sur ses chevilles. Le temps qu'il le retire complètement, je soulève son pull et sa chemise blanche afin que ni l'un ni l'autre n'entrave mes mouvements.

Je caresse son ventre de mes mains, puis de mes baisers je viens approcher l'objet de mon désir, de mon plaisir... je baisse son boxer (boxer qu'il met pour moi depuis qu'il sait à quel point je trouve cela sexy), puis les mains toujours sur ses fesses je lèche à grands coups de langue ses testicules lisses de tous poils (cela aussi il le fait pour moi, car il sait combien je trouve plus agréable lorsqu'il n'y a pas de poil à cet endroit), les aspire délicatement en bouche pour les rouler sous ma langue... je l'entends râler... Remontant un peu je prends à pleine bouche son sexe tendu et tandis qu'un son gutturale sort de sa gorge, attrape ma tête pour donner le rythme des va-et-vient.

A chaque entrée de sa verge en moi je serre mes lèvres le plus fort possible pour lui donner des sensations intenses, je sais ce qu'il aime...  Je continue sur ma lancée et je sais que sa jouissance est proche. Il râle de plus en plus fort...

     - Ma salope ! Tu me suces bien ! T'aimes ça ma soumise...

     - Oui Monsieur... J'adore vous sucer...

Les mouvements de va-et-vient s'intensifient et je n'ai même plus à bouger la tête, c'est lui qui la guide, de façon de plus en plus rapide, parfois un peu trop profondément, mais il se reprend et dans un puissant rugissement et le corps tremblant il jouit en moi. Je suis heureuse, j'avais envie de lui faire cette fellation dès que je l'ai vu près de ma voiture... J'avais besoin de l'avoir en moi, tout en moi, tout à moi...

Nous restons ensuite un moment allongé dans les bras l'un de l'autre à converser lorsqu'il me fait part de ce défi qu'il a en tête : retirer mes vêtements dans l’ascenseur et traverser le palier et le couloir menant à notre chambre en sous-vêtements... A la fois excitée et apeurée, je réfléchis et lui propose un petit compromis ; qu'il ait mon manteau au cas où il faudrait que je me couvre en urgence... Il donne finalement son accord et nous préparons pour descendre dîner.

Le dîner fut très bon quoiqu’un peu copieux. Nous avons, durant ce temps, commencé à jouer comme nous en avons l'habitude avec notre petit carnet... Ce petit carnet nous l'emmenons avec nous à chaque dîner, il nous permet de pouvoir y écrire tout un tas de coquineries, envies, propositions, vanille ou BDSM... Ce qui fait monter l'excitation tout en étant discret. Dans le même temps, il me demande de lui tendre ma jambe (il aime beaucoup le faire au restaurant), la cale sur le côté de sa chaise et entreprend de baisser la fermeture de ma botte en passant ses doigts sur le côté de mon mollet, délicieuse caresse... Je me rends compte qu'une des dames un peu plus loin sur notre droite a remarqué notre manège et nous regarde amusée en souriant. Je rougis violemment en informant Alexandre qui me rend ma jambe et nous rigolons comme deux gamins de dix-sept ans... Dieu comme je l’aime !

Le repas se termine et nous nous dirigeons vers l'ascenseur : le temps qu'il arrive, Alexandre a laissé place à Monsieur et Sandrine est devenue sa soumise, elle obéira à la consigne. Nous entrons et aussitôt je lui tends mon manteau, ôte ma robe et je vais plus loin en retirant également mon soutien-gorge... Entre excitation et crainte de voir les portes s'ouvrir sur un voisin de chambre, il se met en protection face à l'ouverture juste au cas où... Personne, nous sortons sur le palier, il me plaque contre le mur, m'embrasse et me vrille les tétons ce qui provoque en moi une vague de désir brulant.

De ses yeux noirs, il m'ordonne de retirer tout le reste, de me mettre entièrement nue... J'obéis sans discuter, ôte mes bottes, mes collants et ma culotte. Je suis nue comme un vers sur le palier d'un hôtel ! Un doigt sur mon clitoris, il me demande d'avancer vers le couloir, s'y trouve une armoire sur laquelle il me plaque les seins écrasés contre pendant qu'il se régale à caresser mes fesses et ma fente, colle son bassin contre le mien en écrasant son sexe contre ma croupe, je cambre les reins un maximum pour accentuer la pression, j'ai le feu en moi... Il reprend ses caresses sur mon clitoris entièrement sorti de son capuchon, je mouille abondamment et j'ai envie de jouir, je le lui dis...

    - Non, pas maintenant ma soumise... Je vais prendre tout mon temps...

Il me lâche afin d'ouvrir la porte de notre chambre et me laisse disposer de la salle de bain quelques minutes. Quand j'en sors, je le vois disposer tous les jouets de notre sac à malice, qui s'est vu agrémenté de nouveaux instruments comme un wand, des aspirateurs à tétons, des cordes supplémentaires, sangles, attaches et un paddle...

En tournant la tête vers le lit je découvre qu'il y a fixé une sangle en croix, permettant de m'attacher les mains ainsi que les pieds... La soirée ne fait que commencer !

Il me demande de me positionner au centre du grand lit et me fixe les bracelets de contention aux chevilles puis aux poignets avant de les attacher aux quatre coins des sangles, je ne peux plus bouger, offerte, je suis à sa merci... Mais oh combien consentante ! Il se glisse entre mes cuisses écartées, m'embrasse le ventre, les seins, le pubis tandis que je soupire de bien-être en sentant la douce chaleur m’envahir délicieusement. De sa langue joueuse et délicate il vient caresser mon clitoris en faisant des va-et-vient jusqu'à mes petites lèvres, me faisant gémir et dégouliner de cyprine.

Mais il n'a pas l'intention de faciliter la venue de l'orgasme ce soir. Sa bouche abandonne mon sexe trempé le temps pour lui de prendre le wand... Une première. Les vibrations provoquées par cet engin, sorti tout droit de l'imagination de Lucifer, provoquent en moi une montée violente de désir. Je me tortille et me cambre, je suis trempée, mais Monsieur me connait par cœur et il sait que je ne vais pas tarder à jouir, alors il arrête un instant, le temps de redescendre en pression, puis revient à la charge avec de nouveau sa langue à tête chercheuse, dévorante et gourmande, il me boit littéralement tant je dégouline, je n'en peux plus! Ce feu en moi me dévore et me brule...

    - Laisse-moi jouir, je veux jouir...

    - Bientôt ma soumise... Bientôt...

Il revient à l'assaut avec son objet diabolique, j'oscille entre frustration et excitation durant des minutes qui m'ont paru des heures

    - S'il te plait, je t'en supplie laisse-moi jouir... S'il te plait...

    - Jouis ma soumise, jouis ma jolie fée...

Il se replace entre mes cuisses pour que mon plaisir ultime vienne de sa langue, de sa bouche. Il m'aspire, me lèche, m'avale goulument tandis que mon bassin accompagne ses mouvements, je la sens cette vague brulante et violente m'envahir

    - Oh putain c'est bon !! Hurlais-je en déchirant le silence de mon cri...

Quel orgasme ! quel plaisir ! Je reste inerte, le corps tremblant à reprendre ma respiration tandis que mon tendre Alexandre me détache, se glisse à côté de moi pour me prendre dans ses bras et me caresser délicatement dans un moment de tendresse partagé...