Retrouvailles inattendues - histoire érotique

*Toc toc toc*

Je suis là, derrière cette porte que j'ai déjà emprunté des centaines de fois. Cette porte c'est celle de mon appartement, enfin notre ancien appartement à tous les deux, et pourtant aujourd'hui c'est différent. Je t'entends arriver, tu ne sais pas que c'est moi qui suis là. Tu ouvres la porte, doucement histoire de passer un œil et je vois ton sourire grandir, tes yeux briller. Ils passent de mon visage à mon corps encore et encore. On n'a beau ne plus être en couple officiellement, j'ai comme la net impression que tu retombes fou de moi à chaque fois qu'on se revoit... Et les papillons dans mon ventre ne sont pas non plus pour me déplaire... Mais trêve de romantisme, je ne suis pas là pour ça.
Aujourd'hui, mon long manteau noir ne t'as pas échappé. Mon décolleté non plus.
Je vois la joie se transformer en un feu en un instant. Tu as compris. J'ai compris que tu as compris. Tu ouvres grand la porte et me fait entrer sans un mot.
Moi qui étais si sûre de moi, je me liquéfie en avançant. Et ce n'est pas qu'une image. Le "trac" est là bien sûr mais je me sens déjà trempée entre les cuisses. En passant à côté de toi, ma main s'attarde dans un effleurement qui confirme ce dont j'étais sûre : tu bandes comme déjà comme un dingue, et ce simple frôlement nous fait instantanément frissonner toi et moi...

Tu fermes la porte derrière moi.
Clac Clac – Verrou du haut
Clic – Serrure
Clac Clac – Verrou du bas

A nous deux Jérémie.

Je me retourne vers toi, plonge mon regard dans le tiens et te dis d'aller t'asseoir sur notre vieux canapé déjà déplié.
Je t'esquive lorsque tu veux me toucher et te demande, non, t'ordonne de t'asseoir dos contre le mur, jambes tendues. Tu as interdiction de me toucher.
Toujours vêtue de mon trench fermé, je me met à califourchon sur tes jambes sans te quitter des yeux. Je sors de ma poche droite une longue corde noire dont on s'est déjà servi il y a très longtemps... Mais ce coup-ci, c'est moi qui t'attache les mains derrière ton dos. Tu sens mon parfum alors que je te dépose un baiser sur la joue... Le cou... Ton pull... En continuant de descendre, jusqu'à arriver à ton érection bien visible que j'embrasse à travers ton training et ton boxer. Hmmmm qu'est-ce que ça m'a manqué ! Je la mets en bouche, la mordille, et te sens de plus en plus tendu. Tu commences à gémir pendant que je ronronne de plaisir en me frottant inconsciemment le sexe sur ta jambe.

Au bout d'un instant, je me remet debout. La température a considérablement augmenté et je dois enlever cette veste qui devient insupportable.
Je dénoue la ceinture doucement.
Ouvre un pan.
Un deuxième.
Et laisse tomber ce vêtement au sol.

Tu reconnais ce que je porte ?
C'est le même body en dentelle noir et transparent que tu m'as montré il y a quelques semaines sur Messenger, quand tu me racontais que ça te faisait de l'effet.
Tu m'excuseras, mais j'ai pensé que l'agrémenter de porte-jarretelles et de bas te plairait.

Je pose un pied sur le canapé, bien en face de toi mais toujours inaccessible, et commence à me caresser à travers le tissus. D'abord les seins, dont je tire les tétons qui réagissent immédiatement, puis très vite je passe à mon sexe, là où le tissu est déjà trempé... oups !
Oh mais j'oubliais... Tu es toujours attaché...

Je me remet à califourchon sur toi et te demande de te pencher en avant. Tu as ton visage dans mon décolleté et je sens ta langue se frayer un chemin entre mes seins lourds. Reste sage un instant, je dois te détacher.

Quand cela est fait, je n'ai plus envie de faire durer le suspens. Tu me connais chéri, et tu sais que le mode Salope est activé.

« Pitié baise moi » seront les seuls mots qui sortiront de ma bouche à cet instant.

Je vois ton sourire devenir carnassier et tes yeux, d'abord surpris, s'embrasent en une fraction de seconde.
Tu me mords, me lèche, me sens, me touche, pas une seule parcelle de mon corps ne t'échappe.
Mais j'ai trop envie de toi. Je me pousse, te fais t'allonger sur le dos et t'enlève ce pantalon et boxer inutiles. Sans réfléchir, tout en me mordillant la lèvre inférieure, je m’empale sur ta queue, le plus profondément que je peux, en poussant un gémissement de plaisir. S'en suit des vas et viens, lents puis rapides, profonds puis moins, tu sens que je frotte mon clitoris sur ton pubis pendant que je me baise encore et encore. Ma cyprine coule entre tes jambes et tu sens que mon orgasme arrive :
« Oh ouiiiii continue je vais jouir hmmmmmmmmmmmm »

Je me retire immédiatement pour que toi ne jouisse pas encore. J'aime te voir frustré.
A peine ai-je fini de m'en remettre que je me poste à 4 pattes à tes côté, le cul tendu vers ton visage, et te mets en bouche. Raaa ta bite m'a tellement manqué, j'adore la sentir se gonfler sous mes assauts buccaux.

« Hmm tiens moi les cheveux chéri, je suis ta pute... Vas y, baise moi la bouche mhh »

Je n'ai pas eu à le répéter deux fois. Ta main gauche sur ma tête calque le mouvement de tes hanches tandis que ta main droite me claque les fesses... Jusqu'à ce que ton pouce entre dans mon cul sans que je m'y attende.
Je suis trempée et ouverte, ce qui ne t'échappe pas.

Je dégage ma tête de tes coups de rein et reste à quatre pattes pour profiter de ce préliminaire.

« J'ai très envie que tu me prennes le cul Jéré'»

Immédiatement, tu t'es mis à genoux derrière moi, as retiré ton doigts pour que ton crachat arrive directement là où tu le voulais. Putain ce que j'aime que tu me traites comme une chienne.

Tu me prends d'un coup, tu me connais par cœur et t'as bien compris que là je voulais juste être ta chose.
Tu sens mon cul serré autour de ta bite, et ma main qui me caresse la chatte pendant que tu me prends encore et encore. C'est trop boooooon.

Nos respirations s'accélèrent, je sens que tu vas jouir et moi aussi

« Hmmmmmm remplis moi bébéééé »

C'est sur ces mots que nous avons tous les deux jouis simultanément, sans se soucier de réveiller tout l'immeuble...

On se couche l'un à côté de l'autre, le souffle court et le sourire aux lèvres.

« J'espère que tu as apprécié la petite surprise mon cœur... »

Tu m'embrasses tendrement pendant que je t'enlace...

Si tu savais.
Si tu savais que ça, ce n'est que l'apéro que j'ai prévu pour toi.