Révélation (2)
Récit érotique écrit par Arnaud Desens [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-02-2014 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Révélation (2)
Erwann ne voulut pas croire Emiie. Cette révélation renversait son univers, sa vie, son histoire. Il lui était difficile, comme ça, du jour au lendemain, d’apprendre que ses parents n’étaient pas ses parents, que sa mère était morte alors qu’il n’était qu’un bébé.
Émilie avait choisi de le rencontrer en terrain neutre, en face à face. Elle l’avait attendu à la sortie de son boulot. Il avait été heureux de la voir. Il savait par Félix qu’elle était venue chez lui, et qu’elle était repartie sans le voir, sachant qu’elle n’arriverait pas à la convaincre de venir vivre avec elle. Il pensait que c’était le début d’une nouvelle période de froid entre eux. Ayant déjà perdu un père, il ne voulait pas aussi perdre sa sœur, alors en la voyant assise sur un banc devant le fastfood, il avait souri, et s’était jeté à son cou.
Émilie l’avait conduit dans un café à proximité, pour parler, lui avait-elle dit. Il s’était inquiété du ton très sérieux, presque solennel de sa sœur. Ils s’étaient installés en terrasse malgré le froid, pour être seuls, tranquilles. Ils avaient attendu leurs thés et Émilie avait commencé à tout déballer. Erwann avait écouté, sans rien dire. Il n’était pas sûr de bien comprendre cette histoire, d’en saisir tous les détails. Au fur et à mesure qu’Émilie lui racontait tout cela, il n’était même pas certain que ce soit de lui qu’il fût question.
— Voilà, avait-elle conclut, nous ne sommes pas vraiment frère et sœur.
Erwann qui n’avait pas bu une seule gorgée de son thé se leva, jeta un billet sur la table et parti sans rien dire.
Il marcha longtemps en ressassant cette histoire. Il n’y croyait pas. Il ne voulait pas y croire. D’un coup il devenait un orphelin de père inconnu. D’un coup sa famille changeait. Il pleura. Dans le vent froid de la soirée d’hiver, il sentit le vent lui glacer les joues. Il ne sécha pas ses larmes, continua à marcher, sans but, sans destination précise. Il voulait aller voir son père, enfin son père adoptif, qui venait de le mettre à la porte. Il voulait en même temps voir sa mère. Retourner voir Émilie. Courir. Hurler.
Il marcha jusqu’à n’en plus pouvoir. Il trouva un banc et s’y installa. Il avait froid, avait mal aux jambes. Il ne voulait pas rentrer chez lui, cette chambre minable. Il ne voulait voir personne, ni Félix ni Émilie. Il resta un long moment dans le froid, à essayer de ne penser à rien, mais cette histoire revenait sans cesse, avec toutes les questions qu’elle drainait. Il se leva, regarda l’heure, il était encore tôt, mais il alla dans un bar qu’il connaissait.
Il n’y avait pas foule. Quelques types au comptoir, en salle. Un peu perdu comme lui.
Il en repéra un pas trop mal, à son gout, alla vers lui, et sans autre forme de présentation lui dit :
— On va chez toi?
Le mec fut un peu surpris, mais pas choqué. Après tout il était venu pour ça. Il pensait qu’il aurait le temps de boire quelques verres avant, mais il ne dit pas non.
Il finit son verre et il partit avec Erwann.
Il n’habitait pas très loin. Ils y allèrent en marchant. Pendant le trajet il tenta de parler, mais Erwann lui répondit qu’il ne cherchait pas un copain, mais un mec pour baiser, qu’il pouvait se passer de la conversation.
Ils arrivèrent dans un studio sans charme, mais propre. Erwann se mit à poil et s’installa sur le clic-clac ouvert. Il regarde le type qui se déshabillait. Il était plutôt bien foutu, sa bite avait de belles proportions. Erwann lui demanda de s’assoir, et il le prit en bouche. Il le suça sans plaisir, presque machinalement. Il ne voulait qu’une chose, qu’il soit bien dur, bien chaud, pour qu’il l’encule avec force. Erwann voulait oublier tout en se laissant baiser par un inconnu.
Quand il sentit son partenaire prêt, il se mit en position et l’invita à la baiser.
— Prends-moi, baise-moi fort, encule-moi comme une bête.
Erwann sentit la bite bien dure se glisser entre ses fesses, franchir son anus, et l’emplir. Il frissonna de plaisir en se sentant possédé par un type dont il ignorait le nom. Il ne voulait pas le savoir, il voulait que ce soit une séance de sexe anonyme, n’être qu’un cul, qu’une bite.
Il encouragea son partenaire à se faire plus violent, plus brutal. Il voulait oublier son corps, il voulait que la violence du sexe lui vide la tête. Il ne voulait plus penser à Émilie, à ses parents, à sa vraie mère. Il sentit son amant s’enhardir, donner des coups de reins plus dur, plus profond. Il sentit une douce chaleur monter de son cul empli de cette bite dure. L’autre poussait des petits cris à chaque coup de bite. Petit à petit Erwann s’oublia, se laissa porter par le plaisir.
Dans un râle, l’autre jouit, et se vida en Erwann. La réalité revint petit à petit, alors il enfila à son tour une capote et prit le cul de son amant d’un soir. Sans préliminaire, sans douceur, sans attendre. Il le bourra si fort que l’autre hurla, demanda grâce, mais Erwann continua, plus fort encore. Il passa sa rage, sa colère sur ce type, le baisa comme un chien. Allant au plus profond de lui, lui arrachant des cris de douleur puis des cris de plaisir. Erwann hurla en jouissant.
Le mec se retourna, un large sourire sur les lèvres, le corps couvert de sueur, il voulut embrasser Erwann, qui se recula, jeta son préservatif au sol, attrapa ses vêtements et partit sans un mot. Il claqua la porte, s’habilla sur le palier, et descendit dans la rue froide.
Il reprit sa marche, mais cette fois-ci il savait où aller. Il marcha longtemps, d’un pas décidé, et quand Émilie ouvrit la porte, il l’embrassa à pleine bouche.
Émilie avait choisi de le rencontrer en terrain neutre, en face à face. Elle l’avait attendu à la sortie de son boulot. Il avait été heureux de la voir. Il savait par Félix qu’elle était venue chez lui, et qu’elle était repartie sans le voir, sachant qu’elle n’arriverait pas à la convaincre de venir vivre avec elle. Il pensait que c’était le début d’une nouvelle période de froid entre eux. Ayant déjà perdu un père, il ne voulait pas aussi perdre sa sœur, alors en la voyant assise sur un banc devant le fastfood, il avait souri, et s’était jeté à son cou.
Émilie l’avait conduit dans un café à proximité, pour parler, lui avait-elle dit. Il s’était inquiété du ton très sérieux, presque solennel de sa sœur. Ils s’étaient installés en terrasse malgré le froid, pour être seuls, tranquilles. Ils avaient attendu leurs thés et Émilie avait commencé à tout déballer. Erwann avait écouté, sans rien dire. Il n’était pas sûr de bien comprendre cette histoire, d’en saisir tous les détails. Au fur et à mesure qu’Émilie lui racontait tout cela, il n’était même pas certain que ce soit de lui qu’il fût question.
— Voilà, avait-elle conclut, nous ne sommes pas vraiment frère et sœur.
Erwann qui n’avait pas bu une seule gorgée de son thé se leva, jeta un billet sur la table et parti sans rien dire.
Il marcha longtemps en ressassant cette histoire. Il n’y croyait pas. Il ne voulait pas y croire. D’un coup il devenait un orphelin de père inconnu. D’un coup sa famille changeait. Il pleura. Dans le vent froid de la soirée d’hiver, il sentit le vent lui glacer les joues. Il ne sécha pas ses larmes, continua à marcher, sans but, sans destination précise. Il voulait aller voir son père, enfin son père adoptif, qui venait de le mettre à la porte. Il voulait en même temps voir sa mère. Retourner voir Émilie. Courir. Hurler.
Il marcha jusqu’à n’en plus pouvoir. Il trouva un banc et s’y installa. Il avait froid, avait mal aux jambes. Il ne voulait pas rentrer chez lui, cette chambre minable. Il ne voulait voir personne, ni Félix ni Émilie. Il resta un long moment dans le froid, à essayer de ne penser à rien, mais cette histoire revenait sans cesse, avec toutes les questions qu’elle drainait. Il se leva, regarda l’heure, il était encore tôt, mais il alla dans un bar qu’il connaissait.
Il n’y avait pas foule. Quelques types au comptoir, en salle. Un peu perdu comme lui.
Il en repéra un pas trop mal, à son gout, alla vers lui, et sans autre forme de présentation lui dit :
— On va chez toi?
Le mec fut un peu surpris, mais pas choqué. Après tout il était venu pour ça. Il pensait qu’il aurait le temps de boire quelques verres avant, mais il ne dit pas non.
Il finit son verre et il partit avec Erwann.
Il n’habitait pas très loin. Ils y allèrent en marchant. Pendant le trajet il tenta de parler, mais Erwann lui répondit qu’il ne cherchait pas un copain, mais un mec pour baiser, qu’il pouvait se passer de la conversation.
Ils arrivèrent dans un studio sans charme, mais propre. Erwann se mit à poil et s’installa sur le clic-clac ouvert. Il regarde le type qui se déshabillait. Il était plutôt bien foutu, sa bite avait de belles proportions. Erwann lui demanda de s’assoir, et il le prit en bouche. Il le suça sans plaisir, presque machinalement. Il ne voulait qu’une chose, qu’il soit bien dur, bien chaud, pour qu’il l’encule avec force. Erwann voulait oublier tout en se laissant baiser par un inconnu.
Quand il sentit son partenaire prêt, il se mit en position et l’invita à la baiser.
— Prends-moi, baise-moi fort, encule-moi comme une bête.
Erwann sentit la bite bien dure se glisser entre ses fesses, franchir son anus, et l’emplir. Il frissonna de plaisir en se sentant possédé par un type dont il ignorait le nom. Il ne voulait pas le savoir, il voulait que ce soit une séance de sexe anonyme, n’être qu’un cul, qu’une bite.
Il encouragea son partenaire à se faire plus violent, plus brutal. Il voulait oublier son corps, il voulait que la violence du sexe lui vide la tête. Il ne voulait plus penser à Émilie, à ses parents, à sa vraie mère. Il sentit son amant s’enhardir, donner des coups de reins plus dur, plus profond. Il sentit une douce chaleur monter de son cul empli de cette bite dure. L’autre poussait des petits cris à chaque coup de bite. Petit à petit Erwann s’oublia, se laissa porter par le plaisir.
Dans un râle, l’autre jouit, et se vida en Erwann. La réalité revint petit à petit, alors il enfila à son tour une capote et prit le cul de son amant d’un soir. Sans préliminaire, sans douceur, sans attendre. Il le bourra si fort que l’autre hurla, demanda grâce, mais Erwann continua, plus fort encore. Il passa sa rage, sa colère sur ce type, le baisa comme un chien. Allant au plus profond de lui, lui arrachant des cris de douleur puis des cris de plaisir. Erwann hurla en jouissant.
Le mec se retourna, un large sourire sur les lèvres, le corps couvert de sueur, il voulut embrasser Erwann, qui se recula, jeta son préservatif au sol, attrapa ses vêtements et partit sans un mot. Il claqua la porte, s’habilla sur le palier, et descendit dans la rue froide.
Il reprit sa marche, mais cette fois-ci il savait où aller. Il marcha longtemps, d’un pas décidé, et quand Émilie ouvrit la porte, il l’embrassa à pleine bouche.
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