RONAN

- Par l'auteur HDS EricDeFrance -
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Récit libertin : RONAN Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-04-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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RONAN
RONAN

Eric rentrait une nouvelle fois bredouille.
Ça faisait longtemps qu'il n'était pas sorti comme ça en vadrouille.
Il en avait conçu le projet dès qu'il avait su qu'il était seul, ce vendredi soir là.
Il avait été tenté, ça faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas baisé avec un mec, dormi avec un mec, ça faisait carrément une éternité, et, ce soir là, il en avait envie.
Il s'était rapidement connecté sur Planet, avait cherché un mec, un escort, n'importe, il avait faim de bite, de cul, de torse, de mec...
Enfin, à 23h, un plan mais finalement c'était un faux plan, comme il y en avait souvent sur ce genre de site.
Il avait attendu un moment ... Personne ... Il s'était donc résolu à rentrer, et à se coucher. Ce n'était pas pour ce soir qu'il allait avoir un mec dans son lit.

Il venait de quitter le quartier de Pont de l'Arc, et amorçait la montée vers Luynes, quand il l'a aperçu. Il était 23h42, il n'y avait personne à cette heure-là, même pas une voiture à la station service.
Il se tenait quelques mètres après, et faisait du stop.
Il n'avait pas pour habitude de prendre des autostoppeurs, mais, là, il eut envie de s'arrêter. Après tout, que risquait-il ? Il avait l'air jeune, ça pouvait être l'occasion de faire connaissance avec quelqu'un, de rêver un peu, de passer un bon moment, et puis qui sait...

Il ralentit et arrêta sa voiture à sa hauteur ... C'est là qu'il le reconnut : Ronan...
Ronan était employé à la boucherie corse de Pont de l'Arc, à quelques mètres de là.
Eric l'avait toujours trouvé mignon, faux "mauvais genre", il avait un physique de "bad boy" (tatouages, boucles d'oreille...) mais était en fait très sympa, très poli, raffiné, presque.
Eric avait "flashé" sur lui depuis le début, il faisait en sorte que ce soit lui qui le serve, et ils avaient toujours eu un bon contact.
Drôle de surprise quand même, de l'aborder en stop ...

- Ronan ?
- Ça par exemple ... C'est vous ? Mais comment vous connaissez mon prénom ?
- C'est marqué sur votre blouse ...
- Ah vous avez remarqué...
- Oui...
Le jeune homme sourit. Il était peu vêtu alors qu'il ne faisait pas chaud, un jean bleu ciel, troué aux genoux, une chemise bleu ciel, et un petit blouson ...
Eric remarqua que sa chemise était mal boutonnée, et dépassait de son jean ... Il avait les cheveux en bataille, il avait l'air négligé, beaucoup moins apprêté que quand il travaillait dans la boucherie.

- Que vous arrive-t-il ?... Je peux vous déposer quelque part ? ...
- Ben ... Euh ... Ça va être compliqué, je me suis fait virer de chez moi ... - Ah bon ? Ben montez déjà, vous devez avoir froid ...
- Merci ... Je suis gelé ....

Ronan monta dans la 208 d'Eric, qui s'aperçut aussitôt qu'il avait les yeux rouges et sentait l'alcool - il l'avait nettement vu puisque lorsqu'il a ouvert la portière, le plafonnier s'est allumé.
- Jolie voiture ... On se fait la bise ?
Assez direct, comme garçon, se dit Eric, qui lui répondit : "Volontiers", en lui tendant la joue.
Ronan semblait en galère, mais n'avait rien perdu du charme qui faisait craquer Eric depuis qu'il se servait dans la boucherie où il travaillait.
Il devait même avoir du bagout, se dit Eric, qui le trouvait très à l'aise avec la clientèle. Poli, souriant, charmeur ...
Cette aventure qui se présentait à lui lui plaisait : au moins, ils allaient faire connaissance, et il allait enfin pouvoir récupérer son 06..

- Ben, vous voulez déjà venir vous réchauffer chez moi, c'est pas très loin...
- Volontiers, je suis vraiment gelé ...
- Il faut dire que vous n'êtes pas très habillé...
- Oui, je suis parti comme ça de chez moi, j'ai à peine pu me rhabiller...
- Vous rhabiller ?
- Oui ma femme m'a surpris au lit avec un mec...
- Comment ça ?
- Oui, je suis bi, et de temps en temps je me tape des mecs... Ce soir elle devait pas être
là, et elle est rentrée plus tôt, et voilà ...
Ronan avait du mal à s'exprimer, son élocution était pateuse, sa voix traînante...
Eric de son côté était abasourdi par ce qu'il venait d'entendre ... Ronan lui avait toujours plu, il avait même imaginé se le faire, mais ... pas plus, il n'aurait pas su comment l'aborder, il ne savait rien de lui, et ne se voyait pas lui demander son 06 à la boucherie ... Seule une rencontre fortuite ...
Et ce soir non seulement la rencontre fortuite avait eu lieu, mais au bout de 2 minutes, il lui disait qu'il se tapait des mecs, il n'avait nulle part où aller, avait bu, lui, était pour une fois seul chez lui pendant toute une nuit ... Décidément le hasard faisait bien les choses...

Ronan avait évidemment remarqué son silence... - Ça vous choque ?
Son interpellation réveilla Eric de sa torpeur.
- Comment ?
- Ça vous choque que je me tape des mecs, alors que j'ai une femme? - Euh non pas du tout ...
- Je pensais que vous le saviez ...
- ... Et comment je l'aurais su ?
- Ben, ça se voit non ? ... Et vous me matez pas mal à la boucherie ...
Cette fois Eric fut vraiment bouche bée ... Il avait l'impression d'être pris la main dans le sac dans le pot de confiture ...
- Vous croyez que j'ai pas remarqué ?
Ronan en plus revenait à la charge ...
Eric sourit faiblement, mais se dit qu'il ne fallait pas laisser passer une telle occasion... - Ça se voit tant que ça ?
- Tant que ça oui ...

Eric sourit à nouveau, mais n'était en fait pas très à l'aise. Il aurait aimé avoir l'initiative de ce qui allait se passer durant la soirée, mais, là, c'est Ronan qui dirigeait ... Et ça allait vite, très vite, trop vite ...
- Bon alors je te plais ?
Eric était vraiment décontenancé par une telle audace ; tout allait vraiment très vite ... Il fallait suivre ... Au fond de lui il arrivait à garder un minimum de lucidité ... Il arrivait à se dire qu'il ne fallait surtout pas gâcher une telle occasion ... qui s'offrait à lui comme tombant du ciel ....
Il murmura juste un faible :
- Oui...
- A la bonne heure ... enchaîna Ronan... en se mettant la main au paquet :
- Alors tu vas te régaler ... J'en ai une bonne tu sais ...
Eric ne sut que dire ni que faire ... lui qui il y a cinq minutes pensait rentrer bredouille de sa soirée ...
- Bon c'est pas le tout ... on va chez toi ... Eric ? ...
- ... Tu ... Vous ... Toi ... Comment tu sais mon prénom ?
- Eh ... Tu paies comment, à la boucherie ... ? Tu crois que j'ai pas regardé le nom qu'il y
avait sur ta carte ...
Eric était vraiment de plus en plus interloqué, par le culot de Ronan, et par la tournure de cette conversation, et de cette rencontre ... et, il fallait bien l'avouer, par la personnalité, et le charme de Ronan ... sans parler de son sourire ravageur ...qui était en train de faire des ravages ...
- Je sais que tu t'appelles Eric Guibert ...
Eric ne put s'empêcher de sourire ... Il lui demanda :
- mais tu connais le nom de tous tes clients ?
- Non, seulement de ceux qui me plaisent ...
...
- Bon allez on y va, j'ai envie que tu me réchauffes, n'oublie pas que j'ai été surpris en
pleine baise, et que j'ai pas joui ...

Ronan se sentait totalement désinhibé. Lorsqu'Eric démarra la voiture, sans un mot, il savoura le moment.
Ça fait un bail qu'il se tapait des mecs en douce de sa femme. De sa copine, plus exactement, car ils n'étaient pas mariés. Il l'avait connue à 16 ans, s'était mis en ménage à 18, il y a bientôt 6 ans, mais là il n'en pouvait plus, de cette vie routinière.
Quelque part il était bien content de s'être fait gauler, ça allait tanguer, mais il allait reprendre sa liberté, se taper autant de mecs qu'il le voulait, et être enfin seul.
Il arrivait encore à donner le change, et à baiser sa femme régulièrement, mais, de plus en plus, c'est les mecs qui lui plaisaient.
Ce n'était que des plans cul, parfois qu'il revoyait, souvent des coups d'un soir, et, au moins, c'était pas compliqué, alors que sa femme, comme toutes les autres pensait-il, était sacrément casse-couilles ....

Il savait qu'il était beau gosse, depuis tout petit, il avait toujours eu beaucoup de succès, d'abord avec les filles, puis ensuite avec les mecs.
Il évitait de mélanger vie privée et vie professionnelle, car il craignait que ça complique les choses, et préférait faire ses rencontres via internet.
C'était tellement pratique, une photo, un clic, et hop, l'affaire était emballée.
Au moins il pouvait choisir...et, comme sa femme était infirmière, et travaillait souvent de nuit, ça avait un côté pratique.
Il aimait plutôt les jeunes de son âge, mais ça lui arrivait de baiser parfois avec des vieux, ça l'excitait même.
C'est d'ailleurs les vieux qu'il matait à la boucherie, et sur lesquels il fantasmait.

Cet Eric, ça faisait un moment qu'il l'avait remarqué. Il ne venait pas très fréquemment, mais régulièrement, souvent le samedi matin de bonne heure. Cet homme l'intriguait, car il avait remarqué son alliance, et quand il commandait sa viande, il souhaitait des portions copieuses pour ses ados, il avait le look du parfait hétéro installé dans la vie... Mais Ronan avait une antenne, comme un sixième sens, il parlait souvent de son antenne à "détection de pédés", et avec ce gars, l'antenne avait fonctionné...
En plus, Ronan s'était bien rendu compte qu'il le matait, et il en jouait. Ce n'était pas complètement sa tasse de thé, mais il lui trouvait du charme, et de plus en plus, et l'idée, un jour, de se taper un mec comme lui, l'excitait. Il aurait aimé pouvoir le rencontrer en dehors du boulot, il avait regardé son nom sur les tickets carte bleue, avait fait des recherches sur les réseaux sociaux, mais rien ...
Et puis il avait laissé tombé, pensé à autre chose, un mec chassant l'autre ... Jusqu'à cette rencontre fortuite le soir où il s'était fait virer de chez lui, et, où il avait envie de sexe, mais aussi besoin de réconfort ...
Dans ce contexte, un gars gentil comme semblait l'être cet Eric, qui, en plus lui plaisait, et avec qui il avait envie de passer la nuit, ne pouvait pas mieux tomber ...

Ils arrivèrent vite à la résidence d'Eric, qui n'était pas loin ; celui-ci était comme sur un nuage : alors qu'il s'apprêtait à rentrer chez lui bredouille, une fois de plus, cette rencontre semblait tombée du ciel... C'était non seulement un mec, mais Ronan, qu'il connaissait, au moins de vue, qui lui plaisait, et vu la tournure de la conversation, il savait que très vite ils allaient baiser.
Il allait découvrir son corps, qu'il imaginait imberbe, musclé assez sec, pas mal tatoué, vu ce que Ronan permettait d'apercevoir, au niveau du cou, des mains, et de ce qui dépassait des bras, quand il était à la boucherie.
Il allait aussi découvrir le reste : il n'avait aucune idée de la forme et de la taille de sa queue, pas davantage de son cul, qu'il ne mettait pas en valeur en mettant des jeans trop grands, et trop bas. Comme ce soir, visiblement.
Bref, Eric allait tout découvrir, et la perspective lui plaisait, il sentait les battements de son coeur s'accélérer, il sentait que ça allait être top.

Lorsqu'il le fit descendre de la voiture pour qu'il puisse la mettre dans son garage, Eric put observer Roman, qui durant tout le trajet n'avait plus dit un mot, et qu'il sentait vraiment sous l'empire de l'alcool ; il était attendri par lui, ce garçon n'était peut-être pas si heureux que ça, il le sentait vulnérable, à sa merci, il avait envie de le câliner, de le protéger ...
En même temps il avait envie de baiser, de sexe, il se disait que comme il était saoul il n'allait guère être entreprenant, il allait pouvoir bien profiter de son corps, bien l'explorer de partout...

Pour aller des garages à l'ascenseur (à peine quelques mètres), Eric dut soutenir Roman, qui titubait, n'arrivait pas à marcher droit, et, du coup, s'aggripait à lui. Dans l'ascenseur, il tomba littéralement dans ses bras. Eric avait peur qu'il s'endorme, et qu'il doive le porter.
Il dut continuer à le soutenir pour sortir de l'ascenseur, heureusement la porte d'entrée de son appartement était juste à côté.
Il préféra l'amener directement dans la chambre, sans passer par le salon, vu l'état de Roman, ça lui semblait plus sûr. Il se disait qu'une fois allongé sur le lit il allait s'endormir ...
Roman de son côté était vidé, il avait vraiment beaucoup bu, et ressentait une grosse fatigue et une forte envie de dormir.
Il avait lancé ses dernières forces pour pouvoir faire du stop, et la conversation avec Eric, et ses fanfaronnades, lui avaient littéralement pompé les dernières qui lui restaient.
Quand il s'était assis dans la voiture d'Eric, il s'était senti bien, soulagé, et en même temps il sentait qu'il s'endormait, comme s'il allait s'évanouir...

Eric réussit à allonger Ronan sur le lit, il bougeait de moins en moins, et, du coup était de plus en plus difficile à remuer, il devenait comme une masse inerte.
- Me voilà bien, se dit Eric, qui regardait Ronan allongé sur le ventre, et qui manifestement
s'était endormi.
Il essaya de lui parler à l'oreille, mais il n'eut aucune réponse, si ce n'est un grognement, qui, quand même, le rassura.
Il pouvait difficilement le laisser comme ça, il lui fallait le déshabiller, et le mettre sous la couette, la nuit allait être froide, et il risquait de prendre mal. Les galippettes, ce serait pour plus tard.

Rien de grave, Eric était seul pour tout le week-end, heureusement, se dit-il. Il regarda l'heure, 0h18... Ça va, il n'était pas trop tard, et peut-être Ronan n'allait pas mettre trop longtemps à décuver et à reprendre ses esprits, il ne savait pas s'il bossait le lendemain... Eric éteignit la lumière centrale, et alluma juste une lampe de chevet, lui aussi, même s'il aurait aimé baiser, commençait à ressentir la fatigue, et se dit que le mieux serait de dormir, ne serait-ce que pour être en forme quand Roman se réveillerait.
Il entreprit de le déshabiller, au moins il en profiterait pour le découvrir, le mater, et le toucher. Vu les propos de Roman à la station service il se sentait autorisé...

Il n'eut pas de mal à lui enlever le blouson qu'il portait, mais, pour la chemise, il allait falloir le mettre sur le dos, pour pouvoir la déboutonner.
C'est ce qu'il fit, ce qui lui permettait de bien regarder le beau visage de Roman. Dommage, ces tatouages se disait-il, en même temps, ça faisait son charme, mais Eric trouvait qu'il y en avait trop...
Eric commença à le caresser au niveau du haut du torse, qui était bien imberbe, comme il l'avait pensé, et pas trop tatoué, juste un nombre en chiffres romains sur le haut, de beaux tétons, un torse bien musclé, pas trop non plus, comme il aimait.
Eric essaya de l'embrasser, la bouche de Roman était plasque mais bien humide, et évidemment elle sentait l'alcool fort.

A sa surprise, mais aussi à sa satisfaction, Roman lui rendit ses baisers et mit ses bras autour de son cou, il n'était pas totalement endormi.
Eric en profita pour lui déboutonner entièrement, et lui enlever la chemise, il enleva son gilet et son sweat pour être lui aussi torse nu, et profiter du contact agréable peau contre peau.
Il pensait que ses caresses allaient pouvoir réveiller Roman mais celui-ci, dans ses bras, semblait s'endormir à nouveau, et répondait de moins en moins à ses baisers et ses caresses.
Eric le remit sur le dos, regarda bien son torse offert, mais comme il était interte, il le trouvait moins sexy et avait scrupule à trop profiter de la situation.
Il se dit qu'il allait le déshabiller complètement, le mettre sous la couette, et dormir ... Demain, ou plutôt tout à l'heure, serait un autre jour ...

Il entreprit de lui défaire le jeans, ce qui fut finalement assez facile, il lui enleva aussi ses chaussettes, Roman était maintenant en caleçon. Eric se demanda s'il le laissait comme ça ou s'il s'autorisait à le lui enlever, pour découvrir ce qu'il y avait à l'intérieur.
Il eut quand même envie de voir, et, sait-on jamais, peut-être qu'une action de sa part pourrait réveiller à nouveau Roman.
Il commença par caresser le paquet par-dessus le caleçon, Roman ne réagit pas, il baissa donc le caleçon et mit à l'air son chibre qui, à sa surprise, n'était pas complètement au repos. Il ne bandait pas bien sûr, mais le membre pendait vers le bas, et avait la forme et la taille qu'on a quand on a envie, juste avant l'érection complète.

D'ailleurs, il durcit au toucher quand Eric l'empoigna, et il vit au visage de Roman qu'il avait réagi, il prit alors le membre dans sa bouche et commença à le sucer. Il lui trouva tout de suite très bon goût, et le sentit durcir dans sa bouche.
Il caressa en même temps le torse de Roman puis sa main droite remonta jusqu'à son visage et à sa bouche, mais il ne sentit plus guère de réaction.
Il sentit aussi la bite de Roman débander dans sa bouche, ça devenait compliqué d'aller plus loin, mais ce qui venait de se passer l'avait mis en appétit, et il se disait qu'il se régalerait demain, ou plutôt tout à l'heure, quand Roman aurait émergé.

Il lui enleva le caleçon, et le fit glisser de l'autre côté du lit pour le dégager de la couette. Le mouvement lui permit de découvrir son cul, et il laissa quelque temps Roman allongé sur le dos. Son cul était ferme et bien charnu, juste comme il fallait, plus que le jean baissé qu'il portait à la boucherie ne le laissait deviner, il avait un tatouage en haut de la fesse gauche, une tête de diable avec écrit "DEVIL".
Eric adorait le cul des mecs, c'était même la partie de leur anatomie qu'il préférait, et il adorait bouffer le cul des mecs, encore plus des actifs, son fantasme était de bouffer le cul d'un mec qui était en train d'en enculer un autre.

Il ne put s'empêcher d'écarter les fesses de Roman, de les pelotter, de bien dégager son trou, légèrement poilu, de le doigter un peu, doucement, pas profond, de bien lui caresser la rondelle, et puis de le lui bouffer. C'était trop bon, il aurait espéré que Roman réagirait, mais rien ... Il regarda son visage, il semblait dormir profondément. Eric s'arrêta là, aller plus loin aurait été indécent, et irrespectueux.
Il acheva de se déshabiller, il bandait bien, se caressa et commença à se branler doucement en regardant le beau cul et le beau corps de Roman, mais il préféra s'arrêter là, le côté inerte du corps de Roman stoppa son érection.
Il le repoussa sous la couette, et le recouvrit avec, il lui aposa un baiser sur la joue, en lui murmurant : "bonne nuit", il alla pisser, se laver les mains, et vint se recoucher à côté de Roman.

Lui qui avait rêvé de dormir avec un mec, il était gâté, se dit-il de façon ironique : ça allait pouvoir se faire, mais l'autre était complètement amorphe. Sous la couette, il essaya de se rapprocher de Roman, le contact de leurs deux corps nus n'était pas désagréable, il prit Roman dans ses bras, le caressa, l'embrassa, mais rien n'y fit, Roman ne réagissait pas. Eric préféra laisser tomber, lui déposa à nouveau un baiser sur la joue, se tourna de l'autre côté, et finit par s'endormir.

Il se réveilla d'une drôle de façon, il se demandait s'il rêvait, il ressentait quelque chose qui le titillait au bas du corps, sans trop savoir ce que c'était, mais c'était agréable.
Il se réveillait doucement, la sensation se faisait plus précise, et le conduisit à écarter les jambes, et même à écarter les fesses.
Cette fois complètement réveillé, il alluma sa lampe de chevet, mais ne vit que la couette, unie, bleu marine...il regarda l'heure, il était 5h12...
La sensation au niveau des fesses, de l'anus même, se précisait et s'intensifiait, c'est alors qu'il comprit que Ronan était en train de lui bouffer le cul.
Il en eut la confirmation quand il retira la couette, ce qui lui permit de voir Ronan accroupi en dehors du lit, la tête enfouie dans son entrejambes... Il s'arrêta en le regardant, il lui fit un sourire, et lui dit "Salut!" d'une voix bien ferme, et enjouée.
Eric répondit d'un plus faible "Salut"...
- euh ... Je continue ?
- Ouais ... C'était trop bon ...
- Alors laisse-toi faire... Et détends toi bien ... Tu vas aimer ...

Eric comprit ce qui allait se passer, mais il en avait envie.
Il releva bien les jambes pour bien dégager ses fesses et les écarter autant qu'il le put.
La position était excellente, et permit à Roman de reprendre son anulingus.
Eric ferma les yeux, se détendit au maximum.
La sensation qu'il ressentit alors était proche de l'extase.
L'anus était une zone particulièrement érogène, mais Eric, qui adorait bouffer le cul d'un mec, se faisait très, très rarement bouffer le sien.
Ce devait même être la deuxième fois qu'on le lui faisait, et il avait compris que Ronan en fait lui préparait le cul pour le baiser.

Là aussi, Eric ne s'était pas souvent fait baiser, et il n'avait pour ainsi dire jamais pris son pied de cette façon.
Mais c'était son fantasme. Dans l'absolu, il aurait voulu que ce soit Samir, le seul mec qu'au fond il aimait, qui le lui fasse, mais, comme ce n'était pas possible, il s'était résigné à au moins prendre son pied quand l'occasion se présentait.
Jusque là, dans ses rapports avec ses plans cul occasionnels, il ne cherchait que du soft. Difficile à expliquer, mais, autant il aurait pu embrasser la terre entière, autant il ne voulait pas se faire baiser, il avait l'impression qu'il ne fallait le faire que si on était amoureux. C'était son côté original et insolite, puisque la plupart des mecs enculaient n'importe qui mais n'embrassaient que s'ils aimaient.

Petit à petit, Eric sentait son anus s'ouvrir. C'était une drôle de sensation, qu'il n'avait jamais connue, et qu'il n'imaginait même pas. Ça allait de pair avec la détente maximum qu'il ressentait. Il avait l'impression que tout son corps lâchait prise, il se laissait complètement aller, complètement faire, il ne le connaissait pas plus que ça mais il avait une confiance totale en Roman, qu'il avait pu observer, qui lui plaisait et qui lui paraissait être un garçon bien.

Il faut dire que c'était un expert, il s'étaient tous deux bien calés, disposés en travers du lit, qu'ils occupaient entièrement. Pour plus de confort Roman s'était allongé, dans le prolongement d'Eric, qui gardait les jambes relevées, et, de ce fait, occupait moins l'espace.
La langue de Roman avait bien léché toute la rondelle, bien lentement, bien patiemment, mais de façon continue. Ça avait contribué à la fois à la dilater et à la ramollir. Deuxième étape (Eric avait bien ressenti tout cela), il avait commencé à introduire sa langue dans le trou, ce qui lui avait permis de l'écarter, et de pouvoir y passer un doigt, puis deux, puis trois, et de, petit à petit, les enfoncer.

Roman avait été tellement délicat qu'il n'avait pas eu mal, et avait, petit à petit, senti son orifice se dilater et s'ouvrir.
Il était maintenant prêt, il se disait qu'il ne fallait pas traîner, et que c'était le moment pour que Roman introduise sa bite.
Elle était belle et bien dressée. Il l'approcha de la bouche d'Eric qui se fit un plaisir de l'engloutir et de la pomper. Il s'efforça aussi de bien la saliver, se disant que ça pourrait faciliter la pénétration.
Elle était aussi bonne qu'au début de la nuit, mais surtout bien plus dure. Eric arrivait à l'engloutir quasiment jusqu'au bout, et salivait au maximum pour bien l'enduire.
Pendant ce temps, Roman continuait à s'occupait de son cul, il le salivait aussi avec ses doigts qu'il trempait dans sa bouche, et continuait à bien l'ouvrir et à le dilater, sa bite ferait le reste.

Les deux hommes semblèrent ressentir en même temps que c'était le moment de franchir le cap. Roman hésita un peu, mais ne demanda pas à Eric de se retourner. Il sentait que ce serait mieux pour eux deux qu'il le prenne en levrette.
Eric aussi était content de rester dans cette position, sur le dos, il la trouvait plus confortable, il savait qu'a priori c'était plus douloureux comme ça, mais il se sentait mieux sur le dos qu'accroupi, et ça lui permettait de voir Roman, qui était magnifique dans l'effort : le torse bien en avant, tendu, la bite dressé, le visage expressif et le regard déterminé.

Il avait apprécié que Roman lui demande s'il avait une capote, mais il n'en avait pas, tant pis, Roman lui certifia qu'il n'y avait pas de problème, Eric lui faisait confiance, et de toute façon avait trop envie.
Il vit Roman approcher sa bite de son entrejambes offerte, et la sentit au contact de son anus, elle rentra doucement et sans trop de difficulté, mais buta assez vite sur l'endroit qui bloquait et qui n'avait jamais encore été transpercé.
- Détends toi, lui dit Roman, qui avait fait une pause dans l'avancée de sa queue à l'intérieur d'Eric, mais il ne fallait pas trop attendre car le franchissement de cet obstacle conditionnait le plaisir à venir.
Eric lui fit signe que c'était bon, se détendit au maximum, se dit qu'il fallait vraiement se laisser aller, et, dans sa tête, commanda à son sphincter de lacher.

Roman sentit aussi que c'était le moment et qu'il fallait enfoncer sa bite. Il le fit le plus délicatement possible, et le plus lentement possible, mais il fallait que sa bite s'enfonce et franchisse l'obstacle qu'il sentait devant elle.
Il en avait pris des culs, mais celui d'Eric était vraiment étroit. Il l'avait travaillé du mieux qu'il avait pu, mais ça n'avait pu ouvrir que l'entrée, c'est après que c'était étroit.
Eric ne lui avait rien dit, mais il avait senti, ressenti même, qu'il était puceau du cul, comme on dit, mais qu'il avait envie d'essayer.
Cette pensée l'avait à la fois excité, et motivé. Il ressentait une forte attirance pour cet homme, sans doute de trente ans son aîné, mais qu'il n'avait pas du tout envie de défoncer comme les salopes qu'il baisait habituellement.
Il l'estimait, le respectait, avait envie de lui donner aussi du plaisir, d'être délicat avec lui, cette délicatesse dans l'enculade, inhabituelle chez lui, le surprenait, mais le satisfaisait pleinement.

Ronan continuait à avancer lentement, il sentait sa bite, bien gonflée, mais comprimée, c'était limite douloureux, il la sentait complètement bloquée, comme prisonnière, se dit que sauf à déchirer complètement Eric, il ne pouvait plus la retirer, et qu'il lui fallait continuer à avancer. Il arriva alors à gagner encore quelques centimètres, puis, à un moment, sentit un relâchement total, comme si sa bite était libérée et même comme si elle tombait.
Ca y est le Rubicon était franchi, il s'assura qu'Eric allait bien, et put amorcer, doucement, un léger va-et-vient.

Eric de son côté avait senti la bite de Roman (ça, vu la dimension, il la sentait bien...) s'avancer doucement. Il n'avait pas mal, mais se sentait crispé. Il appréciait la délicatesse du jeune homme (qui, au fait, se dit-il, avait complètement décuvé), et il essaya de se détendre, comme il l'avait fait tout à l'heure, il essaya de commander son cerveau à son sphincter pour qu'il lâche prise.
Il reprit sa respiration, se relâcha au maximum, et c'est là qu'il la sentit passer. Etonnamment il avait l'impression de ne plus la sentir, il se toucha même au niveau de son anus, et eut bien la confirmation que la bite de Roman était complètement rentrée.

Il reprit encore sa respiration, et ouvrit les yeux.
Le visage de Roman n'était pas loin du sien, les deux hommes, dont les corps alors, ne faisaient plus qu'un, se regardèrent. Eric était attendri par l'expression de Roman, qui n'avait plus rien à voir avec le jeune homme sûr de lui, limite arrogant, de la veille.
Son visage était marqué par l'effort et le plaisir sexuel aussi, mais ses traits étaient doux, Eric eut la confirmation que c'était un garçon gentil, attentionné, délicat, il aurait détesté qu'il le prenne comme une brute, et ce n'était pas du tout le cas.
Il se disait même que Roman devait un peu s'ennuyer de le baiser comme ça, et que ce devait aller plus vite avec des passifs bien ouverts, et il appréciait encore plus sa délicatesse et sa patience.

Les deux hommes restèrent quelques secondes, comme ça, à se regarder, sans un mot. Roman approcha son visage de celui d'Eric et les deux hommes échangèrent un rapide smack.
Roman accéléra légèrement les mouvements de va-et-vient qu'il avait commencés doucement, après une pause juste après le passage.
Eric ferma à nouveau les yeux et s'efforça de rester détendu. Le moment était délicat, mais ça va, il encaissait bien. Les mouvements de va-et-vient de Roman étaient de plus en plus rapides, saccadés, et il sentait sa bite venir buter au fond de son orifice.
Il prenait vraiment son pied, et arriva à rouvrir les yeux, pour regarder à nouveau Roman, qui était alors en plein effort, et le baisait à fond.
Il ne sentait pas de douleur particulière, mais un plaisir très intense : plaisir physique, qu'il ressentait au fond de ses entrailles, plaisir cérébral aussi, l'idée d'appartenir à un mec, d'être comme fécondé par lui lui plaisait.

Après une pause, et des mouvements plus doux, Roman reprit des va-et-vients ultra- rapides. Désormais, il ne ménageait plus Eric qui lui semblait encaisser sans problème les coups de butoir de sa bite.
Eric prenait vraiment son pied, il bandait même à fond, et commença à se branler pendant que Roman intensifiait sa pénétration.
Eric avait la jambe gauche posée sur le lit, la jambe droite, relevée, tandis que Roman, le corps sur ses genoux, avait posé ses mains de par et d'autre du torse d'Eric.
Ca lui permettait d'avoir le corps et du coup la bite penchée, ce qui augmentait son plaisir, et, visiblement le plaisir d'Eric, qui, sous ses yeux, bandait maintenant bien à fond.

L'extase allait arriver, les deux hommes le sentaient, Roman accélérait de plus en plus, et Eric arrivait même à bouger son corps pour que leur position commune soit encore plus plus en harmonie.
Roman sentit que c'était le moment de se retirer, car, même s'il en avait envie, il ne pouvait pas jouir dans Eric. Une autre fois, peut-être, se dit-il.
Au moment précis où Roman s'est retiré, Eric ressentit une légère douleur, eut vraiment la sensation que son sphincter se refermait, et connut un moment, court, mais intense, de grand bien-être.
Roman empoigna sa bite, mais n'eut que quelques mouvements à faire, avant de cracher la purée. Avec son bras gauche, il empoigna le bras droit d'Eric qui, lui aussi, se branlait en le regardant. Il avança son corps pour que sa bite soit au niveau du bas-ventre d'Eric, et il vint déposer sa semence juste au dessus de ses boules.

Eric reprit ses mouvements de branle, pendant que Roman réintroduisit sa bite, qu'il avait enduite de foutre, dans son anus. Trop bon.
Cette nouvelle pénétration, et ces nouveaux mouvements de va-et-vient excitèrent encore plus Eric, c'était le but, qui sentait son membre, entre ses doigts, au bord de l'explosion. Roman arrêta ses mouvements de va-et-vient, mais laissa sa bite dans l'anus d'Eric, du moins au bord, car il sentait les effets de la détumescence.
Eric gueula littéralement quand il jouit.
Roman n'avait pas envoyé trop de foutre, il faut dire que contrairement à ce qu'il avait dit il avait joui deux fois la veille au soir, alors qu'Eric envoya une purée qui abondante, qui vint se déposer le long de sa cuisse gauche.
Pendant qu'il éjaculait, son corps était parcouru de soubresauts, il eut du mal à récupérer sa respiration.

Roman s'était retiré, et avait bien débandé.
Eric posa sa tête en arrière, et replia, enfin ses jambes, il n'était guère souple, et sa jambe droite était au bord des crampes...
Les deux hommes se regardèrent, échangèrent un sourire, Roman vint s'allonger à côté d'Eric, lui aussi était content de changer de position...
Leur baise avait été d'une intensité incroyable, les deux en semblaient surpris, et avaient du mal à reprendre leurs esprits.
Eric avait enserré le cou de Roman, qui s'était blotti contre son torse.
- ... Ah ... C'était bon ... furent les premiers mots qu'il put dire, dans un souffle...
- ... Ouais ... T'as aimé ?
- Grave, répondit Eric, qui se surprit à parler "djeun's".

Roman regarda l'heure, il était presque 6h... Il se leva d'un bond, c'était bien samedi matin, et c'était l'heure d'aller au boulot, même si, heureusement, ce n'était pas lui qui ouvrait la boucherie ce jour-là.
- il faut que j'y aille ... Je suis désolé, mais tu peux me déposer ?
- oui bien sûr
- Je suis désolé de devoir y aller comme ça ...
- t'inquiète, je comprends...
Roman s'habilla rapidement, Eric aussi.
- tu veux pas prendre une douche ? Un café ? Manger quelque chose ?
- Non, t'inquiète, il faut vraiment que j'y aille... mais on peut se voir ce soir si tu veux...

Eric fut surpris, mais charmé par cette proposition, ça tombait bien qu'il soit seul tout le week-end.
- Volontiers, je te donne mon tel, appelle-moi quand tu as fini.
- Ok, je finis vers 19h, le temps des derniers clients, de nettoyer, de fermer, pas avant 20h, quoi. Ce soir par contre faudra que je prenne une douche ...dit-il en souriant.
- Pas de souci, répondit Eric, qui s'approcha de Roman. Les deux hommes s'enlacèrent, et échangèrent un baiser long et langoureux
- Il faut vraiment que j'y aille ...

Nouvelle achevée samedi 18 mars 2023 À12h18...
Relue dans l'après-midi ...

Les avis des lecteurs

Merci du commentaire
Oui je m’en suis rendu compte mais trop tard et je ne sais pas comment recrifier

Histoire Erotique
Merci du commentaire
Oui je m’en suis rendu compte mais je ne sais pas comment rectifier.

Histoire Libertine
Superbe histoire.faites juste attention Ronan est devenu roman en cours de route.



Texte coquin : RONAN
Histoire sexe : Une rose rouge
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