Rosalie la fragonarde - 1- Retrouvailles autour d'un chantage
Récit érotique écrit par Reveevasion [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
- • 32 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.7 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Reveevasion ont reçu un total de 220 438 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 1 050 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Rosalie la fragonarde - 1- Retrouvailles autour d'un chantage
Vous ne trouverez le mot « fragonarde » dans aucun dictionnaire. En fait, il s’agit d’un néologisme de Colette qui voulait par là évoquer les modèles féminins de Fragonard, peintre du 18ème siècle. Ces femmes étaient dotées d’attributs charnels qui leur prêtaient un physique pulpeux aux formes débordantes de rondeurs et d’une sensualité à peine atténuée par l’innocence troublante de leur visage poupin. Cette impression candide inondait les oeuvres de l’artiste dans des sujets partagés le plus souvent entre cadres champêtres et alcôves en suggérant des situations d’interdits courtois, propres aux fêtes galantes, ces reines de ce 18ème siècle riche de libertinage. Parmi ces modèles, la primeur était accordée à Rosalie, la fille de Fragonard, qui malheureusement devait mourir à l’âge de 19 ans.
Il se trouve que la fiction nous permet des pirouettes osées, l’héroïne de cette histoire se nommant Rosalie et son unique amie Colette… Les deux jeunes femmes, 31 ans pour Colette et 30 pour Rosalie, s’étaient connues dès leur plus jeune âge, ayant fait toute leur scolarité à Sainte Cunégonde, une très respectable institution de jeunes filles, de l’âge de 7 ans jusqu’à leur majorité où leurs chemins se séparèrent en 1968. Colette, fille d’un écrivain veuf, entra dans une école de journalisme tandis que Rosalie fut sortie prématurément de l’institution pour être mariée par sa famille, aussi bourgeoisie que catholique, à un cousin très éloigné qui était arrivé après bien des vicissitudes à obtenir son diplôme de HEC à l’âge de 30 ans.
Colette, grande brune aux cheveux courts et au profil élancé, fit une brillante carrière et utilisa son dynamisme et son talent au secours de la cause féminine tout en croquant les espoirs de ses conquêtes nombreuses mais éphémères.
Rosalie, sorte de bijou à la peau de porcelaine, était l’image même de « la fragonarde » : de petite taille ; un corps généreux en rondeurs avec les cuisses et les fesses d’une vénus callipyge ; la taille d’une gourmande au ventre replet ; des chevilles fines et de mignons petits pieds de poupée ; des bras potelés s’agitant avec une grâce savamment étudiée ; une poitrine bombée de petits dômes nacrés surmontés de framboises pétulantes en guise de mamelons. Le visage, à lui seul, valait un poème, avec des joues saillantes assurant leur prédominance entre lesquelles se nichait un petit nez qui n’arrivait à affirmer sa volonté que par un discret retroussé sous lequel une bouche trop ourlée pour sa petitesse assurait l’impudence provocante que son regard pervenche n’osait se permettre. Tous ces petits trésors étaient annoncés du plus loin qu’on l’apercevait par une chevelure éclatante d’un roux vénitien qui s’étalait en cascade de boucles chatoyantes lorsque celles-ci ne s’échappaient pas en pointes rebelles d’un chignon imposant. Trop tôt devenue femme au foyer, elle menait une vie de bourgeoise cloîtrée dans les tâches caritatives qui, si elles lui donnaient l’impression d’être utile, lui laissait le goût d’une amère frustration qu’elle essayait d’atténuer en échangeant des correspondances épistolaires clandestines avec son amie Colette dont l’activisme en faisait une paria pour la famille de Rosalie.
Son mari, Philippe, lui avait été quasiment imposé par leurs deux familles respectives et Rosalie n’avait eu ni la volonté ni la possibilité de contrarier cette décision prise depuis fort longtemps et qui avait le seul avantage de sceller l’union de deux banques en position délicate face à la concurrence. Hélas, le mari n’avait pas le bagage professionnel pour assumer la direction d’un telle entreprise qui très vite fut rachetée par un requin de la finance qui avait eu la bonté de conserver l’ex-futur grand patron en le limitant à un rôle de commercial très subalterne.
Hélas ! Philippe de Beaumont ne se montra pas plus compétent en mari qu’en financier. Il fut vite avérer que le couple ne pourrait avoir d’enfant, chose qui dévasta Rosalie en la poussant dans une solitude où l’ennui régna en maître et détourna son mari de son devoir conjugal en préférant s’adonner à sa passion pour le jeu et les paris hippiques. Par bonheur, Colette ayant obtenu un poste de rédactrice en chef d’un grand magazine parisien, Rosalie put renouer avec son amie de jeunesse et chaque jeudi après-midi elles se retrouvaient pour passer l’après-midi dans un salon de thé.
En cet après-midi sombre d’octobre, Rosalie arriva en retard au rendez-vous et Colette comprit tout de suite en la voyant que quelque chose de grave était arrivé. Elle s’était ficelée dans un tailleur jaune, couleur dont elle avait pourtant horreur, son chignon était négligé, son maquillage fade et ses yeux rouges d’avoir trop pleuré. Effondrée dans un fauteuil elle resta silencieuse.
Colette attendit que son amie se reprenne un peu et ne fit aucune remarque avant que le garçon n’ait servi leur thé. C’est alors qu’elle brisa le silence avec habileté en lui disant :
- ce sont des larmes de douleur ou de colère dont tu t’es vidée ma chérie ?
Elle répondit par un timide sourire qui n’était dû qu’à la reconnaissance qu’elle portait à Colette de savoir toujours choisir les mots efficaces.
- Bon ! Je préfère cela, la colère ça se guérit, ça se retourne et même ça se venge.
Le visage de Rosalie devint plus paisible, Colette avait toujours su la réconforter.
- Alors c’est qui? C’est encore lui?
- Je ne peux rien te cacher, tu sais si bien lire en moi. Mais cette fois c’est horrible.
- Raconte-moi tout Rosalie.
Alors, Rosalie put lui servir un long monologue sans que son amie l’interrompît.
Philippe ce matin avant de partir à la banque m’a dit que l’avancement qu’il espérait allait bientôt aboutir. Il n’osait me regarder et cela m’inquiéta. Je lui ai dit que c’était une excellente nouvelle mais je sentais que le ton de ma voix n’était pas à la hauteur de mes mots et me trahissait, car ce n’était pas la première fois qu’il m’annonçait une soi-disant bonne nouvelle qui se transformait en catastrophe. Mais là ! Oh là! Ce fut au-delà de l’horreur. Et son enthousiasme faiblard se dégonfla peu à peu lorsqu’il me dit que… peut-être… ce n’était pas indispensable… mais si je le faisais ce serait mieux… cela accélèrerait les choses… qu’il n’avait pas eu de chance au jeu ses derniers temps… que cet avancement était vraiment le bienvenu… et il a fini pas lâcher le morceau. Comme je devenais toute pâle et me crispais, il ajouta enfin que moi, je devrais… que ce serait bien… peut-être… de… rencontrer mon boss… pour en parler… et je crois que tu pourrais surement faire avancer les choses dans le bon sens….
Je lui dis sans réfléchir : mais Philippe tu me demandes de coucher avec lui ? C’est ignoble !
Il me dit que non… que c’était juste que parce que son patron m’appréciait beaucoup… qu’il me considérait comme une femme fiable et responsable… si si… ce sont ses mots… il n’a pas été question de ce que tu penses…
Je me suis levée, furieuse en lui criant qu’il était hors de question que je fasse la pute pour compenser la nullité professionnelle de mon mari et le pire c’est que toi, mon mari, aies osé me le demander.
Va-t-en et quand tu rentreras ce soir ne t’étonne pas si je ne suis plus là !
Les joues de Rosalie s’étaient enflammées lui donnant un aspect clownesque inédit et Colette en réfléchissant dans l’urgence attendit que son amie redevienne capable de recevoir ses conseils.
Voilà ma chérie, finalement ces procédés de lavette pour ton mari et de soudard pour son boss, vont peut-être te servir et te permettre de t’accomplir enfin comme ta prometteuse adolescence t’y dirigeait avant que ta famille vienne y poser une chape de plomb. Surprise, Rosalie ouvrait de grands yeux et laissa parler la directrice de conscience que Colette avait été avec bonheur jusque-là. Ces comportements abjects vont te libérer. D’abord le cas le plus agréable, celui du boss de ton mari. Il me semble que tu m’avais dit, dans une longue lettre où ton écriture avait perdu de l’élégance qui la caractérisait si bien, que lors de la réception de fin d’année il t’avait fait une cour discrète et courtoise à laquelle tu n’avais pas été insensible. Je me souviens de ces quelques mots : « je ne m’étais jamais sentie si troublée par le poids des regards d’un homme sur moi»… et encore « je crois que si un jour je prenais un amant c’est vers un homme de son charisme que je me tournerais »… et puis aussi « il m’a fait visité son bureau pour me montrer une reproduction du tableau de Fragonard, l’Escarpolette, et il m’a fait remarquer que la jeune femme qui y était représentée était mon sosie et que c’était pour cela qu’il s’était permis de m’entrainer ici pour découvrir cette stupéfiante ressemblance»… Je vois que tu te souviens et que tu reprends tes couleurs normales ma chérie. J’en déduis que si ce qu’il a dit à ton mari ne correspond pas à l’image que tu avais eu de lui, c’est peut être que ton mari t’a menti et que c’est lui qui a pris l’initiative de tenter idiotement ce recours inadmissible. Mais Philippe te connait si peu et moi… je te connais si bien.
Rosalie avoua qu’elle n’avait pas pensé à ça tellement elle avait été choquée. Colette sentant que son amie ouvrait enfin les yeux sur la lâcheté de son mari enfonça le clou. Ton incapable de mari est un lâche. De plus il est d’une maladresse incorrigible. Tu vas me faire le plaisir d’en profiter enfin.
Rosalie protesta en disant qu’il n’était pas question de tomber dans ce complot et d’accepter ce chantage odieux. Mais chérie, qui te dit que tu vas l’accepter ? Ton abruti de mari n’aurait jamais dû te le proposer? C’est cela qui est important comme tu lui as dit en le quittant. Soit il a inventé cette histoire pour que tu tombes dans les bras de son boss, soit son boss lui a bien laissé entendre que seule une personnalité comme toi pourrait le convaincre de donner une promotion. Que ce soit l’une ou l’autre de ces deux solutions, ton attitude devra être la même. Celle d’une femme audacieuse et conquérante.
Rosalie fronça ses sourcils d’incompréhension et surtout de manque d’assurance.
Ne te sous-estime pas ma chérie. Tu as le charme et l’intelligence nécessaires pour t’en tirer avec succès.
Rosalie sourit à nouveau prête à découvrir la nouvelle combine que seule son amie de jeunesse était capable d’imaginer.
Voila ! Tu vas écrire à son boss un court message très laconique du genre : « Monsieur j’ai eu vent de propos irrévérencieux à mon égard lors d’une entrevue que vous auriez eue avec mon mari. Pour éclaircir le contenu de ces propos, je vous propose de me rejoindre demain à 17h au salon de thé, Le Jardin des Dames, situé dans le Passage Vivienne. » Et tu signeras : la dame de l’escarpolette. Cet endroit est discret et élégant et sera un cadre parfait pour te placer au moins à égalité face à un personnage riche, autoritaire et expérimenté, d’autant plus que tu auras l’immense avantage de savoir ce que tu veux. Lui sera dans un inconnu peuplé d’incompréhension, avant de recevoir le choc de l’apparition qui illustre ses fantasmes. Pour l’achever d’entrée comme un boxeur tombé KO dès le premier round, tu mettras ta petite robe fourreau de couleur parme jusqu’au-dessus de ta poitrine pour mieux la souligner, avec ce haut blanc à petits pois parme, agrémenté de manches courtes. Elle fera mouche au premier coup d’oeil. Tu mettras des bas en voile couleur chair et tes escarpins en daim parme. N’oublie pas une guêpière très serrée à la taille. Et surtout va chez le coiffeur faire débroussailler ton chignon que tu choisiras sévère.
Rosalie sentit rougir ses joues et sa petite bouche se fronça, dénonçant ainsi une montée de désir. Puis un petit nuage assombrit ses belles impressions en s’inquiétant de ce qu’elle devrait dire.
Tu le laisseras parler le premier, tu te contenteras d’incliner sur ton épaule ton visage d’ange blessé comme tu sais si bien le faire quand tu frôles la colère..
Puis, en te redressant sur ton fauteuil et en bombant le torse tu diras d’une voix neutre de laisser cela et de passer au seul sujet qui t’intéresse. Et sans le laisser respirer tu lui asséneras ces mots : « pourquoi avez-vous besoin de jouer du chantage à la promotion de mon mari pour me conquérir ? »
Et après cela tu sauras très bien te débrouiller pour t’en sortir triomphante.
Comme par miracle, Rosalie se sentit pleine d’énergie dans ce rôle que Colette lui avait construit en quelques secondes. Elle prit entre ses mains celles de son amie et lui confia que cette résolution la rajeunissait de 10 ans quand elle suivait à la lettre ses idées toujours neuves et réjouissantes qui leur avaient fait surmonter des années d’institution où les interdits auraient dû en faire des femmes fermées aux plaisirs et réduites à la fonction d’épouses définitivement domestiquées. Rayonnante, elle demanda à Colette comment la remercier et celle-ci lui proposa de l’autoriser à ranimer pour une nuit cette petite fontaine si généreuse qui s’était tarie entre ses merveilleuses cuisses.
Sevrée de vrai plaisir pendant 10 années de devoir conjugal aux résultats calamiteux, les retrouvailles charnelles furent pour Rosalie explosives. Dès le trajet en taxi, le jeu de leurs doigts mêlés sur la banquette arrière suffirent à souffler sur les cendres jamais vraiment éteintes des ébats lesbiens qui naguère avait accompagné leur libido prolifique. L’étreinte tant promise entre leurs corps enflammés trouva un premier refuge au dos de la porte cochère refermée avec fracas dans le hall de l’immeuble. La fine mais grande bouche de Colette avala le petit cul de poule de celle de Rosalie qui se laissa sucer comme un sucre d’orge et leurs langues entamérent un ballet maladroit de précipitation. Le bruit de la porte de l’ascenseur les dérangea et elle ne se décollèrent pas assez vite pour devoir affronter le regard réprobateur d’un homme qui les toisa en leur rappelant le regard de mère Clotilde, la gardienne des vertus de l’institut Sainte Cunégonde. Elles pouffèrent de rire au nez de cet intrus et s’engouffrèrent dans l’ascenseur où Rosalie se laissa trousser sa jupe si moulante qu’elle en craqua quelques coutures, ce qui amplifia le fou-rire qui les unissaient dans leur complicité redevenue immature. Accroupie, le visage enfoui entre les cuisses dodues de Rosalie, Colette vint s’assurer que la source avait retrouvé tout son débit d’antan en ayant transformé la petite culotte en buvard saturé de jus épais. C’est dans cet accoutrement dévergondé qu’elles entrèrent dans l’appartement où les deux jeunes femmes s’effondrèrent sur l’épais tapis du salon. Affalée sur le ventre, la jupe tire-bouchonnée sur ses grosses fesses découvrant le nacre de ses chairs bombées, souligné par le noir des jarretelles et des bas dont l’équilibre habituellement si soigné inclinait vers un désordre accentué par les battements de ses jambes qui ne trouvaient plus leur juste place dans cette position, Rosalie miaulait sa surprise et son plaisir retrouvés. Les ongles soignés de Colette agrippèrent le frêle obstacle du triangle de satin noir qui, tendu à l’extrême, glissa sur le gros popotin de la belle rousse qui, croyant faciliter cet effeuillage fessier, se tortillait maladroitement ce qui ralentissait les gestes de l’amante causant une excitation redoublée par le plaisir de l’attente. Colette laissa sa proie prisonnière de cette position outrageante en laissant la petite culotte roulée et tendue en travers des cuisses. Elle se débarrassa de ses vêtements pour venir s’accroupir derrière elle. Elle saisit les fesses déculottées comme un fruit qu’on ouvre pour en atteindre le noyau et sa langue put, en visitant la raie fessière, venir y jouer une mélopée dont les notes s’échappèrent de la bouche affolée de Rosalie. Déchaînée, cette dernière perdit toute réserve et les miaulements se firent rageurs jusqu’à ce que Colette se relève et revint quelques instants plus tard munie d’un petit coffret en cuir.
Rosalie ayant repris ses esprits l’interrogea du regard.
- tu te souviens d’Arthur et Arthurito ?
- oh non ! Tu les as gardés? Sors les vite !
Et le couvercle du coffret s’ouvrit découvrant sur un coussin satiné un cierge au diamètre conséquent aux côtés d’une bougie, confectionnés dans la cire d’abeille. Il s’agissait des deux amants des deux jeunes filles au pensionnant Sainte Cunégonde. D’où le surnom « Sainte Cul née Gode » donné à l’institution par les élèves initiées qui constituaient un contingent très majoritaire dans le dortoir des grandes.
Aussitôt, la brune se saisit d’Arthurito et le promena le long de la bordure de la guêpière puis le descendit sous les jarretelles pour le remonter sur les fossettes imprimées sur la chair de ses reins. Puis Arthurito telle une marionnette dirigée par les longs doigts de Colette se souvint des jours heureux du dortoir de Sainte Cunégonde. Rosalie ferma les yeux en gémissant et tendit son fessier plein de reconnaissance prêt à accueillir la malicieuse pointe de cire qui poussa la curiosité à s’infiltrer dans le corridor déjà poisseux de sueur et de salive partagées. Un petit cri sortit de la bouche enfantine lorsqu’elle sentit que, sans doute dans l’impatience, Athurito avait déjà atteint son graal guidé par l’étoile boursouflée du petit trou de son cul. Aussitôt suivit un ululement accompagné d’un léger frissonnement de sa nuque, siège d’un désordre de bouclettes rebelles, et un sursaut craintif des reins. Colette ne put s’empêcher de châtier cette retenue apprétée bien qu’à peine perceptible en enfonçant brutalement le dard au plus profond de l’antre déclenchant un râle animal. Son anus avait gardé néanmoins le souvenir de cette intrusion et très vite ce soupçon de rejet fut estompé laissant la rage du désir embraser le corps de Rosalie.
Colette la fit se relever et la petite culotte tomba sur le tapis comme une feuille noyée par l’orage tandis que la jupe prenait enfin le même chemin sondé par les déhanchements de la jolie pulpeuse qui était dirigée vers la chambre. Le spectacle de ces deux fesses charnues emprisonnant la bougie dans leurs masses spectaculaires était un régal. L’une à demi nue et l’autre totalement entamèrent une chevauchée dantesque sur ce lit moelleux en guise de champ de bataille : bouches croqueuses se cherchant puis se perdant pour mieux se retrouver ; langues jouant à qui serait la plus curieuse et et la plus inventive ; doigts fureteurs puis fouilleurs dans une quête insatiable ; nez cherchant dans les plis les plus indiscrets les arômes puissants jusqu’à s’en enivrer ; oreilles à l’écoute des succions gloutonnes, de l’épuisement des souffles et des cris utilisant toutes les octaves ; regards fermés ou chavirés pour mieux laisser la place aux autres sens ; corps meurtris par la fougue et les étreintes en quête d’absolu ; orifices ouverts et lubrifiés de nectars ensorceleurs offrant l’hospitalité à toutes pénétrations…
Ce n’est qu’au petit matin que les deux amantes retrouvées comme deux siamoises soudées par leurs chattes au même Arthur, le gros cierge devenu gluant de leurs sécrétions multiples, tombèrent dans un sommeil profond et serein car elles n’avaient plus de rêves à faire.
Il se trouve que la fiction nous permet des pirouettes osées, l’héroïne de cette histoire se nommant Rosalie et son unique amie Colette… Les deux jeunes femmes, 31 ans pour Colette et 30 pour Rosalie, s’étaient connues dès leur plus jeune âge, ayant fait toute leur scolarité à Sainte Cunégonde, une très respectable institution de jeunes filles, de l’âge de 7 ans jusqu’à leur majorité où leurs chemins se séparèrent en 1968. Colette, fille d’un écrivain veuf, entra dans une école de journalisme tandis que Rosalie fut sortie prématurément de l’institution pour être mariée par sa famille, aussi bourgeoisie que catholique, à un cousin très éloigné qui était arrivé après bien des vicissitudes à obtenir son diplôme de HEC à l’âge de 30 ans.
Colette, grande brune aux cheveux courts et au profil élancé, fit une brillante carrière et utilisa son dynamisme et son talent au secours de la cause féminine tout en croquant les espoirs de ses conquêtes nombreuses mais éphémères.
Rosalie, sorte de bijou à la peau de porcelaine, était l’image même de « la fragonarde » : de petite taille ; un corps généreux en rondeurs avec les cuisses et les fesses d’une vénus callipyge ; la taille d’une gourmande au ventre replet ; des chevilles fines et de mignons petits pieds de poupée ; des bras potelés s’agitant avec une grâce savamment étudiée ; une poitrine bombée de petits dômes nacrés surmontés de framboises pétulantes en guise de mamelons. Le visage, à lui seul, valait un poème, avec des joues saillantes assurant leur prédominance entre lesquelles se nichait un petit nez qui n’arrivait à affirmer sa volonté que par un discret retroussé sous lequel une bouche trop ourlée pour sa petitesse assurait l’impudence provocante que son regard pervenche n’osait se permettre. Tous ces petits trésors étaient annoncés du plus loin qu’on l’apercevait par une chevelure éclatante d’un roux vénitien qui s’étalait en cascade de boucles chatoyantes lorsque celles-ci ne s’échappaient pas en pointes rebelles d’un chignon imposant. Trop tôt devenue femme au foyer, elle menait une vie de bourgeoise cloîtrée dans les tâches caritatives qui, si elles lui donnaient l’impression d’être utile, lui laissait le goût d’une amère frustration qu’elle essayait d’atténuer en échangeant des correspondances épistolaires clandestines avec son amie Colette dont l’activisme en faisait une paria pour la famille de Rosalie.
Son mari, Philippe, lui avait été quasiment imposé par leurs deux familles respectives et Rosalie n’avait eu ni la volonté ni la possibilité de contrarier cette décision prise depuis fort longtemps et qui avait le seul avantage de sceller l’union de deux banques en position délicate face à la concurrence. Hélas, le mari n’avait pas le bagage professionnel pour assumer la direction d’un telle entreprise qui très vite fut rachetée par un requin de la finance qui avait eu la bonté de conserver l’ex-futur grand patron en le limitant à un rôle de commercial très subalterne.
Hélas ! Philippe de Beaumont ne se montra pas plus compétent en mari qu’en financier. Il fut vite avérer que le couple ne pourrait avoir d’enfant, chose qui dévasta Rosalie en la poussant dans une solitude où l’ennui régna en maître et détourna son mari de son devoir conjugal en préférant s’adonner à sa passion pour le jeu et les paris hippiques. Par bonheur, Colette ayant obtenu un poste de rédactrice en chef d’un grand magazine parisien, Rosalie put renouer avec son amie de jeunesse et chaque jeudi après-midi elles se retrouvaient pour passer l’après-midi dans un salon de thé.
En cet après-midi sombre d’octobre, Rosalie arriva en retard au rendez-vous et Colette comprit tout de suite en la voyant que quelque chose de grave était arrivé. Elle s’était ficelée dans un tailleur jaune, couleur dont elle avait pourtant horreur, son chignon était négligé, son maquillage fade et ses yeux rouges d’avoir trop pleuré. Effondrée dans un fauteuil elle resta silencieuse.
Colette attendit que son amie se reprenne un peu et ne fit aucune remarque avant que le garçon n’ait servi leur thé. C’est alors qu’elle brisa le silence avec habileté en lui disant :
- ce sont des larmes de douleur ou de colère dont tu t’es vidée ma chérie ?
Elle répondit par un timide sourire qui n’était dû qu’à la reconnaissance qu’elle portait à Colette de savoir toujours choisir les mots efficaces.
- Bon ! Je préfère cela, la colère ça se guérit, ça se retourne et même ça se venge.
Le visage de Rosalie devint plus paisible, Colette avait toujours su la réconforter.
- Alors c’est qui? C’est encore lui?
- Je ne peux rien te cacher, tu sais si bien lire en moi. Mais cette fois c’est horrible.
- Raconte-moi tout Rosalie.
Alors, Rosalie put lui servir un long monologue sans que son amie l’interrompît.
Philippe ce matin avant de partir à la banque m’a dit que l’avancement qu’il espérait allait bientôt aboutir. Il n’osait me regarder et cela m’inquiéta. Je lui ai dit que c’était une excellente nouvelle mais je sentais que le ton de ma voix n’était pas à la hauteur de mes mots et me trahissait, car ce n’était pas la première fois qu’il m’annonçait une soi-disant bonne nouvelle qui se transformait en catastrophe. Mais là ! Oh là! Ce fut au-delà de l’horreur. Et son enthousiasme faiblard se dégonfla peu à peu lorsqu’il me dit que… peut-être… ce n’était pas indispensable… mais si je le faisais ce serait mieux… cela accélèrerait les choses… qu’il n’avait pas eu de chance au jeu ses derniers temps… que cet avancement était vraiment le bienvenu… et il a fini pas lâcher le morceau. Comme je devenais toute pâle et me crispais, il ajouta enfin que moi, je devrais… que ce serait bien… peut-être… de… rencontrer mon boss… pour en parler… et je crois que tu pourrais surement faire avancer les choses dans le bon sens….
Je lui dis sans réfléchir : mais Philippe tu me demandes de coucher avec lui ? C’est ignoble !
Il me dit que non… que c’était juste que parce que son patron m’appréciait beaucoup… qu’il me considérait comme une femme fiable et responsable… si si… ce sont ses mots… il n’a pas été question de ce que tu penses…
Je me suis levée, furieuse en lui criant qu’il était hors de question que je fasse la pute pour compenser la nullité professionnelle de mon mari et le pire c’est que toi, mon mari, aies osé me le demander.
Va-t-en et quand tu rentreras ce soir ne t’étonne pas si je ne suis plus là !
Les joues de Rosalie s’étaient enflammées lui donnant un aspect clownesque inédit et Colette en réfléchissant dans l’urgence attendit que son amie redevienne capable de recevoir ses conseils.
Voilà ma chérie, finalement ces procédés de lavette pour ton mari et de soudard pour son boss, vont peut-être te servir et te permettre de t’accomplir enfin comme ta prometteuse adolescence t’y dirigeait avant que ta famille vienne y poser une chape de plomb. Surprise, Rosalie ouvrait de grands yeux et laissa parler la directrice de conscience que Colette avait été avec bonheur jusque-là. Ces comportements abjects vont te libérer. D’abord le cas le plus agréable, celui du boss de ton mari. Il me semble que tu m’avais dit, dans une longue lettre où ton écriture avait perdu de l’élégance qui la caractérisait si bien, que lors de la réception de fin d’année il t’avait fait une cour discrète et courtoise à laquelle tu n’avais pas été insensible. Je me souviens de ces quelques mots : « je ne m’étais jamais sentie si troublée par le poids des regards d’un homme sur moi»… et encore « je crois que si un jour je prenais un amant c’est vers un homme de son charisme que je me tournerais »… et puis aussi « il m’a fait visité son bureau pour me montrer une reproduction du tableau de Fragonard, l’Escarpolette, et il m’a fait remarquer que la jeune femme qui y était représentée était mon sosie et que c’était pour cela qu’il s’était permis de m’entrainer ici pour découvrir cette stupéfiante ressemblance»… Je vois que tu te souviens et que tu reprends tes couleurs normales ma chérie. J’en déduis que si ce qu’il a dit à ton mari ne correspond pas à l’image que tu avais eu de lui, c’est peut être que ton mari t’a menti et que c’est lui qui a pris l’initiative de tenter idiotement ce recours inadmissible. Mais Philippe te connait si peu et moi… je te connais si bien.
Rosalie avoua qu’elle n’avait pas pensé à ça tellement elle avait été choquée. Colette sentant que son amie ouvrait enfin les yeux sur la lâcheté de son mari enfonça le clou. Ton incapable de mari est un lâche. De plus il est d’une maladresse incorrigible. Tu vas me faire le plaisir d’en profiter enfin.
Rosalie protesta en disant qu’il n’était pas question de tomber dans ce complot et d’accepter ce chantage odieux. Mais chérie, qui te dit que tu vas l’accepter ? Ton abruti de mari n’aurait jamais dû te le proposer? C’est cela qui est important comme tu lui as dit en le quittant. Soit il a inventé cette histoire pour que tu tombes dans les bras de son boss, soit son boss lui a bien laissé entendre que seule une personnalité comme toi pourrait le convaincre de donner une promotion. Que ce soit l’une ou l’autre de ces deux solutions, ton attitude devra être la même. Celle d’une femme audacieuse et conquérante.
Rosalie fronça ses sourcils d’incompréhension et surtout de manque d’assurance.
Ne te sous-estime pas ma chérie. Tu as le charme et l’intelligence nécessaires pour t’en tirer avec succès.
Rosalie sourit à nouveau prête à découvrir la nouvelle combine que seule son amie de jeunesse était capable d’imaginer.
Voila ! Tu vas écrire à son boss un court message très laconique du genre : « Monsieur j’ai eu vent de propos irrévérencieux à mon égard lors d’une entrevue que vous auriez eue avec mon mari. Pour éclaircir le contenu de ces propos, je vous propose de me rejoindre demain à 17h au salon de thé, Le Jardin des Dames, situé dans le Passage Vivienne. » Et tu signeras : la dame de l’escarpolette. Cet endroit est discret et élégant et sera un cadre parfait pour te placer au moins à égalité face à un personnage riche, autoritaire et expérimenté, d’autant plus que tu auras l’immense avantage de savoir ce que tu veux. Lui sera dans un inconnu peuplé d’incompréhension, avant de recevoir le choc de l’apparition qui illustre ses fantasmes. Pour l’achever d’entrée comme un boxeur tombé KO dès le premier round, tu mettras ta petite robe fourreau de couleur parme jusqu’au-dessus de ta poitrine pour mieux la souligner, avec ce haut blanc à petits pois parme, agrémenté de manches courtes. Elle fera mouche au premier coup d’oeil. Tu mettras des bas en voile couleur chair et tes escarpins en daim parme. N’oublie pas une guêpière très serrée à la taille. Et surtout va chez le coiffeur faire débroussailler ton chignon que tu choisiras sévère.
Rosalie sentit rougir ses joues et sa petite bouche se fronça, dénonçant ainsi une montée de désir. Puis un petit nuage assombrit ses belles impressions en s’inquiétant de ce qu’elle devrait dire.
Tu le laisseras parler le premier, tu te contenteras d’incliner sur ton épaule ton visage d’ange blessé comme tu sais si bien le faire quand tu frôles la colère..
Puis, en te redressant sur ton fauteuil et en bombant le torse tu diras d’une voix neutre de laisser cela et de passer au seul sujet qui t’intéresse. Et sans le laisser respirer tu lui asséneras ces mots : « pourquoi avez-vous besoin de jouer du chantage à la promotion de mon mari pour me conquérir ? »
Et après cela tu sauras très bien te débrouiller pour t’en sortir triomphante.
Comme par miracle, Rosalie se sentit pleine d’énergie dans ce rôle que Colette lui avait construit en quelques secondes. Elle prit entre ses mains celles de son amie et lui confia que cette résolution la rajeunissait de 10 ans quand elle suivait à la lettre ses idées toujours neuves et réjouissantes qui leur avaient fait surmonter des années d’institution où les interdits auraient dû en faire des femmes fermées aux plaisirs et réduites à la fonction d’épouses définitivement domestiquées. Rayonnante, elle demanda à Colette comment la remercier et celle-ci lui proposa de l’autoriser à ranimer pour une nuit cette petite fontaine si généreuse qui s’était tarie entre ses merveilleuses cuisses.
Sevrée de vrai plaisir pendant 10 années de devoir conjugal aux résultats calamiteux, les retrouvailles charnelles furent pour Rosalie explosives. Dès le trajet en taxi, le jeu de leurs doigts mêlés sur la banquette arrière suffirent à souffler sur les cendres jamais vraiment éteintes des ébats lesbiens qui naguère avait accompagné leur libido prolifique. L’étreinte tant promise entre leurs corps enflammés trouva un premier refuge au dos de la porte cochère refermée avec fracas dans le hall de l’immeuble. La fine mais grande bouche de Colette avala le petit cul de poule de celle de Rosalie qui se laissa sucer comme un sucre d’orge et leurs langues entamérent un ballet maladroit de précipitation. Le bruit de la porte de l’ascenseur les dérangea et elle ne se décollèrent pas assez vite pour devoir affronter le regard réprobateur d’un homme qui les toisa en leur rappelant le regard de mère Clotilde, la gardienne des vertus de l’institut Sainte Cunégonde. Elles pouffèrent de rire au nez de cet intrus et s’engouffrèrent dans l’ascenseur où Rosalie se laissa trousser sa jupe si moulante qu’elle en craqua quelques coutures, ce qui amplifia le fou-rire qui les unissaient dans leur complicité redevenue immature. Accroupie, le visage enfoui entre les cuisses dodues de Rosalie, Colette vint s’assurer que la source avait retrouvé tout son débit d’antan en ayant transformé la petite culotte en buvard saturé de jus épais. C’est dans cet accoutrement dévergondé qu’elles entrèrent dans l’appartement où les deux jeunes femmes s’effondrèrent sur l’épais tapis du salon. Affalée sur le ventre, la jupe tire-bouchonnée sur ses grosses fesses découvrant le nacre de ses chairs bombées, souligné par le noir des jarretelles et des bas dont l’équilibre habituellement si soigné inclinait vers un désordre accentué par les battements de ses jambes qui ne trouvaient plus leur juste place dans cette position, Rosalie miaulait sa surprise et son plaisir retrouvés. Les ongles soignés de Colette agrippèrent le frêle obstacle du triangle de satin noir qui, tendu à l’extrême, glissa sur le gros popotin de la belle rousse qui, croyant faciliter cet effeuillage fessier, se tortillait maladroitement ce qui ralentissait les gestes de l’amante causant une excitation redoublée par le plaisir de l’attente. Colette laissa sa proie prisonnière de cette position outrageante en laissant la petite culotte roulée et tendue en travers des cuisses. Elle se débarrassa de ses vêtements pour venir s’accroupir derrière elle. Elle saisit les fesses déculottées comme un fruit qu’on ouvre pour en atteindre le noyau et sa langue put, en visitant la raie fessière, venir y jouer une mélopée dont les notes s’échappèrent de la bouche affolée de Rosalie. Déchaînée, cette dernière perdit toute réserve et les miaulements se firent rageurs jusqu’à ce que Colette se relève et revint quelques instants plus tard munie d’un petit coffret en cuir.
Rosalie ayant repris ses esprits l’interrogea du regard.
- tu te souviens d’Arthur et Arthurito ?
- oh non ! Tu les as gardés? Sors les vite !
Et le couvercle du coffret s’ouvrit découvrant sur un coussin satiné un cierge au diamètre conséquent aux côtés d’une bougie, confectionnés dans la cire d’abeille. Il s’agissait des deux amants des deux jeunes filles au pensionnant Sainte Cunégonde. D’où le surnom « Sainte Cul née Gode » donné à l’institution par les élèves initiées qui constituaient un contingent très majoritaire dans le dortoir des grandes.
Aussitôt, la brune se saisit d’Arthurito et le promena le long de la bordure de la guêpière puis le descendit sous les jarretelles pour le remonter sur les fossettes imprimées sur la chair de ses reins. Puis Arthurito telle une marionnette dirigée par les longs doigts de Colette se souvint des jours heureux du dortoir de Sainte Cunégonde. Rosalie ferma les yeux en gémissant et tendit son fessier plein de reconnaissance prêt à accueillir la malicieuse pointe de cire qui poussa la curiosité à s’infiltrer dans le corridor déjà poisseux de sueur et de salive partagées. Un petit cri sortit de la bouche enfantine lorsqu’elle sentit que, sans doute dans l’impatience, Athurito avait déjà atteint son graal guidé par l’étoile boursouflée du petit trou de son cul. Aussitôt suivit un ululement accompagné d’un léger frissonnement de sa nuque, siège d’un désordre de bouclettes rebelles, et un sursaut craintif des reins. Colette ne put s’empêcher de châtier cette retenue apprétée bien qu’à peine perceptible en enfonçant brutalement le dard au plus profond de l’antre déclenchant un râle animal. Son anus avait gardé néanmoins le souvenir de cette intrusion et très vite ce soupçon de rejet fut estompé laissant la rage du désir embraser le corps de Rosalie.
Colette la fit se relever et la petite culotte tomba sur le tapis comme une feuille noyée par l’orage tandis que la jupe prenait enfin le même chemin sondé par les déhanchements de la jolie pulpeuse qui était dirigée vers la chambre. Le spectacle de ces deux fesses charnues emprisonnant la bougie dans leurs masses spectaculaires était un régal. L’une à demi nue et l’autre totalement entamèrent une chevauchée dantesque sur ce lit moelleux en guise de champ de bataille : bouches croqueuses se cherchant puis se perdant pour mieux se retrouver ; langues jouant à qui serait la plus curieuse et et la plus inventive ; doigts fureteurs puis fouilleurs dans une quête insatiable ; nez cherchant dans les plis les plus indiscrets les arômes puissants jusqu’à s’en enivrer ; oreilles à l’écoute des succions gloutonnes, de l’épuisement des souffles et des cris utilisant toutes les octaves ; regards fermés ou chavirés pour mieux laisser la place aux autres sens ; corps meurtris par la fougue et les étreintes en quête d’absolu ; orifices ouverts et lubrifiés de nectars ensorceleurs offrant l’hospitalité à toutes pénétrations…
Ce n’est qu’au petit matin que les deux amantes retrouvées comme deux siamoises soudées par leurs chattes au même Arthur, le gros cierge devenu gluant de leurs sécrétions multiples, tombèrent dans un sommeil profond et serein car elles n’avaient plus de rêves à faire.
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Reveevasion
2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Voilà une belle "introduction" qui sent bon le XVIIIem. Cela n'est pas pour me déplaire. Elegance, culture et verdeur quel beau tiercé.
"L'escarpolette" de Fragonard, avec ce soulier jeté vers l'Amour complice, est le début du déshabillage de la belle aux joues toutes aussi rouges que son amant voyeur.
Je suis, à mon âge, le personnage âgé, en bas à droite, qui rythme la balançoire comme pour offrir le va-et-vient du coït des deux amants.
J'attends la suite.
Merci
"L'escarpolette" de Fragonard, avec ce soulier jeté vers l'Amour complice, est le début du déshabillage de la belle aux joues toutes aussi rouges que son amant voyeur.
Je suis, à mon âge, le personnage âgé, en bas à droite, qui rythme la balançoire comme pour offrir le va-et-vient du coït des deux amants.
J'attends la suite.
Merci
Madame, je découvre avec ce récit, qu'il y a, sur ce site, de fort belles histoires écrites de manière très, j'ose le qualificatif, érotique.
Il me tarde de lire les aventures de vos autres personnages.
Votre style est ravissant et... excitant.
Merci à vous et à HDS.
Il me tarde de lire les aventures de vos autres personnages.
Votre style est ravissant et... excitant.
Merci à vous et à HDS.