Rosalie la fragonarde - Episode 3 : l'escarpolette
Récit érotique écrit par Reveevasion [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-10-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Rosalie la fragonarde - Episode 3 : l'escarpolette
Résumé du 2ème épisode : l’explication entre Charles et Rosalie, à propos d’un possible chantage, se transforme en une séduction dont la réussite ne doit qu’à l’habileté de l’homme qui retourne la situation de façon si singulière, lors d’un dîner en salon particulier, où Rosalie se voit proposer un contrat qui doit faire d’elle la Reine de fêtes galantes calquées sur celles du XVIIIème siècle.
Le bruit sur les graviers des larges pneus de la Bentley conduite par Toussaint, le chauffeur antillais de Charles, réveilla Rosalie. Elle n’avait plus sa petite culotte en bandeau sur les yeux, mais celle-ci n’avait pas néanmoins retrouvé sa position initiale. Encore somnolente elle entendit Charles lui dire : « Vous voilà arrivée à La Bonbonnière, qui sera, si vous le décidez votre maison dorénavant. Je vous laisse entre les mains et les conseils de votre femme de chambre, Lucy, qui a pour mission de vous préciser ce que j’attends de vous. Dès le jour levé, je vous attendrai. Si vous n’êtes pas repartie c’est que vous acceptez mes conditions. »
L’apparition de Lucy fut une heureuse surprise pour Rosalie qui s’attendait à être analysée par une gouvernante acariâtre. Une jeune femme en peignoir blanc l’accueillit avec un petit sourire d’ange. Elle avait 25 ans et était à peine plus petite que Rosalie qui mesurait 1m58. Elle était le miroir inversé de l’invitée : cheveux châtain clair tombant aux épaules et plutôt raides ; visage d’un ovale aussi imparfait que celui d’un oeuf ; front large pouvant accueillir toute sorte de coiffure ; pommettes dont l’arrondi s’estompait jusqu’à l’approche de la mâchoire ; petit nez à la droiture parfaite ; bouche discrète avec une lèvre supérieure trop fine pour cacher deux incisives de castor et lèvre inférieure plus charnue sur laquelle s’échappait par intermittence une petite langue à la vivacité canaille. Mais à la seconde approche, tout était éclipsé par des yeux en amande aux extrémités extérieures fuyant vers le bas. Ce regard vert imposait l’indulgence en lui donnant un air de fleur trop fragile pour être cueillie. La dissymétrie entre les deux femmes se poursuivait sur le reste du corps : aux petits seins agressifs et provocateurs de par leur fermeté de Rosalie, Lucy opposait de trop lourdes et trop mures poires comme prêtes à choir des branches d’un arbrisseau. Sa taille était aussi fine que celle de Rosalie était dodue. Des fesses de jouvencelle ponctuaient cette impression de fraîcheur fragile prolongée par des cuisses fines mais pas maigres du tout. Une dernière dissonance entre les deux jeunes femmes venait ponctuer ce tableau comparatif avec pour Lucy un pubis seulement ponctué d’un plumet duveteux alors que celui de Rosalie arborait une touffe généreuse et bouclée.
La femme de chambre emmena la princesse dans une salle de bain fastueuse et aida Rosalie à se dévêtir : la fermeture éclair de la robe se déchira pour libérer les chairs généreuses de son dos puis le vêtement glissa non sans quelques résistances sous le contrôle de Lucy. L’agrafe du soutient gorge lâcha son étreinte laissant les marques de sa contrainte sur la peau immaculée puis, agenouillée, Lucy défit les attaches des bas et en accompagna la descente soyeuse dans un geste qui n’arrivait pas à masquer son air de caresse. Devenu inutile, le porte-jarretelles vola sur une chaise, mal récompensé de ses efforts pour avoir assurer la dignité de son ouvrage en dépit des gigotements subis sous les désordres du plaisir.
L’eau du bain était à point et le corps replet de Rosalie y disparut sous un nuage de mousse. Munie d’une éponge naturelle, Lucy vint effacer sur la peau de Rosalie les scories du plaisir en prenant soin d’éviter que chacun de ses gestes ne vienne feindre toute caresse qu’elle s’interdisait.
Sans interrompre son oeuvre purificative, Lucy expliqua à Rosalie la situation qui allait être la sienne si elle acceptait de monter sur le trône de Reine de la Bonbonnière : « D’abord, sachez que vous devrez appeler monsieur, Sir Charles, les week-end qu’il passera ici le plus souvent avec les quatre autres membres du Cercle galant. Vous découvrirez plus tard ces gentilhommes qui sont des personnages d’une grande qualité aux moeurs et pratiques d’une élégance et d’un raffinement qui j’espère, déjà, vous devinez prometteurs. Le plus souvent, ces week-end sont consacrés, sur une mise en scène préparée par Sir Charles, à des jeux galants semblables à ceux qui avaient libre cours au XVIIIème siècle. Vous aurez la possibilité de refuser certaines pratiques mais sachez que je pense que ce serait une grande erreur, non pas parce que cela irriterait ces messieurs mais parce que votre propre plaisir en serait cruellement frustré. Voilà ce que je devais vous dire et si vous êtes convaincue maintenant d’accepter de partir pour cette sensuelle aventure je vais vous préparer pour la première séance qui aura lieu avec un seul partenaire, Sir Charles. »
Apaisée par les gestes si doux et précis de Lucy et surtout tentée par ses paroles, Rosalie resta quelques instants songeuse.
- Puis-je te poser une question?
- Bien sûr Madame !
- Est-ce que tu as l’habitude de participer à ces petites fêtes galantes ?
- Uniquement lorsque Sir Charles le désire mais je dois vous avouer que jusqu’à ce que je vous voie, c’était plutôt une corvée pour moi, car Sir Charles utilisait des femmes vénales qui jouaient sans grâce ni sincérité leurs rôles et me considéraient comme une malheureuse bonniche.
- Tu m’en vois ravie Lucy car la façon dont tu m’as lavée a créé en moi une certaine, comment pourrais-je dire ?
- Un certain manque plutôt, non ?
- Ne me fais pas rougir !
- C’est Sir Charles qui en décidera. Mais rassurez-vous les jours de la semaine c’est vous qui serez la décisionnaire.
- Vite prépare moi !
Elle surgit nue du nuage de mousse et s’engouffra dans la sortie de bain que lui tendait la femme de chambre, en se laissant sécher sous les mains expertes qui lui parurent à la limite du dévergondage. C’est donc un corps à nouveau gonflé par le désir qui se livra aux préparatifs. Elle se prêta avec plaisir aux massages d’huiles aromatiques, de pommades grasses, d’onguents rafraichissants et de baumes suaves. Puis son torse fut emprisonné dans une guêpière blanche garnie de dentelles pervenche, agrafée dans le dos et lacée entre ses seins qui, comprimés à l’extrême, semblaient vouloir s’évader de son décolleté. Des bas blancs de soie furent roulés jusqu’à mi-cuisses où vinrent les rejoindre deux jarretières pervenche tandis que deux escarpins de même couleur la chaussèrent. Sir Charles ayant proscrit le port de toute culotte, le tout fut recouvert d’un jupon amidonné formant une coupole agrémentée de frou-frou festonnés. Il fut plus délicat d’enfiler une robe longue pervenche aux dentelles blanches dont le décolleté se gardait bien de cacher la moindre parcelle de sa gorge pigeonnant entre vanité et frivolité. Lucy arrangea la crinière rousse en cascade de boucles à peine domestiquée au sommet desquelles vint se nicher un petit chapeau de paille fleuri. Poudres blanches et rouges enluminèrent le visage poupin de la belle.
Le tout fut terminé lorsque seules quelques gouttes de parfum sucré vinrent s’échoir sur son cou et seulement à cet endroit car Sir Charles considérait que l’odeur naturelle dissimulée dans les endroits les plus intimes des rousses était le plus beau parfum que seul un Dieu démoniaque aurait pu créer. Pour dernière touche de maquillage, une mouche fut posée sur une joue comme la signature d’une attente licencieuse.
Le jour éclot, Lucy emmena Rosalie dans le parc du manoir vers le creux d’un bosquet où l’attendait une escarpolette.
Elle s’avança sur le gazon mousseux avec précaution car la rosée du matin risquait de gâter ses escarpins peu adaptés sur ce moelleux tapis qui conduisait à la balancelle devant laquelle un homme installé sur un fauteuil attendait. Bien que ce personnage lui tournât le dos, Rosalie sut que c’était Sir Charles avant que la voix grave et tendre lui proposa de prendre place en face de lui sur le siège de l’escarpolette. Avec la grâce d’une nymphette précautionnée elle saisit sa robe pour la relever légèrement et se laissa glisser dans la cage d’osier non sans un petit cri de surprise quand son large fessier, empêtré dans les épaisseurs de tissus, chut sur le siège un peu plus brutalement qu’elle ne s’y attendait.
Cette élégance perturbée par l’infime maladresse eut un effet encourageant sur l’attente de l’homme. Cette proie était manifestement dotée de cet instinct d’allégeance indispensable à l’accomplissement des turpitudes attendues.
Un silence laissa le temps à la jeune femme prendre la pose dans l’inconfort de la bascule : le port de tête majestueux sous le flot de boucles rousses ignorant l’équilibre incertain du charmant petit chapeau de paille ; les ondulations des lourdes étoffes de ses vêtements encombrant ce corps aux rondeurs explosives ; le décolleté d’où les deux fruits débordaient de promesses ; les jambes gainées de soie fine qui se croisèrent pour assurer un soi-disant équilibre dissimulant une coquetterie intentionnelle ; les pieds attendrissants dans les escarpins de poupée.
- Chère Rosalie vous voici donc prête à subir votre premier instant galant que je nommerais « les friponneries de l’aube ».
Rosalie se sentait à la merci de ce beau regard et malgré la fraîcheur du petit matin les chaleurs s’engouffraient sous le jupon et ses petits mamelons luttaient déjà contre l’étreinte corsetée. Sir Charles vêtu d’un long manteau noir saisit une canne pourvue d’un crochet qui lui servait à actionner les mouvements de balance de l’escarpolette. Elle se sentit partir en arrière et surprise elle dût décroiser ses cuisses pour ne pas perdre l’équilibre. Le regard de l’homme s’illumina, pénétré par l’éclair immaculé des cuisses, puis par la vision des seins bombés lorsqu’elle atteint le sommet de la courbe. Il renouvela après chaque descente, ce mouvement perpétuel qui enivrait le corps de Rosalie et enchantait le spectacle visuel, tout cela rythmé de cris d’oisillon craignant l’envol, surtout lorsque la coquine envoya voler ses escarpins en direction de son conducteur de balancelle. Les boucles rousses dansaient sauvagement ; les joues déjà rougies de maquillage s’enflammaient ; la poitrine laissait échapper le bout des tétons rebelles ; les cuisses gigotaient et s’offraient en spectacle sous le jupon et le bas de la robe qui s’ouvraient comme des corolles de fleurs impudiques.
Sir Charles se leva et s’approcha tout en ouvrant son manteau sous lequel il était aussi nu que la statue d’un héros grec.
Lorsque la balancelle redescendit il s’empara des hanches de Rosalie pour la rejeter en arrière. Elle écarta les cuisses et il vit la touffe fauve, signal flamboyant d’une offrande promise, venir à lui. Il bloqua ses hanches en la réceptionnant et posa au coeur du buisson sauvageon l’oeil de son gland, espion fureteur qui repéra la fraîcheur humide en décodeur avisé. A ce contact éphémère les paupières de Rosalie se fermèrent et sa bouche s’arrondit de surprise, tandis que les mains renvoyaient la jeune femme dans les airs. Le retour immédiat fut bloqué de même et cette fois le dard vint entre les poils touffus pour glisser sur la fente qu’il se contenta d’effleurer pour la rejeter aussitôt vers le ciel. Ce jeu se répéta sans cesse. A chaque fois le pénis gonflé venait taquiner les chairs poisseuses se retenant d’explorer la grotte offerte palpitante dans l’attente de l’estocade ultime qui se refusait avec malice. Les petits cris de la belle se transformaient en plaintes cruelles, en gémissement impatients, en appels désespérés… Puis, le dard s’immobilisa et roula sur le bouton érigé, lui imposant un supplice incontrôlable que Sir Charles s’amusa à prolonger jusqu’à ce que Rosalie en tremble de tout son corps qui se vidait de ses larmes, de sa salive, de sa sueur, de sa mouille. Après un dernier voyage sous les ramures des arbres du bosquet et Rosalie vint s’empaler violemment sur la bite de Sir Charles.
Un cri strident déchira le silence et les oisillons de la forêt entière s’envolèrent de concert accompagnant d’un tintamarre d’initiés le plaisir de la belle.
Encastré dans les chairs de la Reine des fêtes galantes, Sir Charles entoura de douceurs le corps de Rosalie dont la chatte meurtrie par la violence de cette pénétration ne pouvait supporter le moindre mouvement de ce corps étranger qui lui semblait maintenant faire partie d’elle-même. Ce ne furent que baisers tendres sur son visage recueillant ses larmes, douce étreinte serrant sa poitrine sous laquelle le coeur battait des records de pulsations, mains fouillant sa chevelure.
Rosalie se sentait transportée dans un ailleurs inouï. Progressivement, les caresses de Sir Charles agissaient comme des baumes réconfortants. Elle le sentait si attentif, à l’écoute du moindre indice de réveil de son corps. Enfin elle lui sourit et lui tendit ses lèvres. Ce fut le plus doux baiser jamais offert par le gentilhomme. Sir Charles sut à ce moment là que Rosalie était son rêve enfin accompli. Ses mains vinrent dans son dos défaire minutieusement les agrafes de la robe et d’eux-mêmes les petits seins redevenus durs s’échappèrent de la guêpière pour s’offrir aux doigts puis à la bouche de l’homme qui les goûta avec gourmandise. Rosalie brisa le silence et d’une petite voix quémandeuse :
- Maintenant, Sir Charles, venez m’inonder et me remplir ! je veux tout de vous ! Absolument tout !
Alors, le chibre qui s’était immobilisé tout en restant fort et tendu dans le vagin meurtri, y remua avec prudence. Sa bouche émit des plaintes quémandeuses l’encourageant dans la poursuite de sa besogne. Ses cuisses s’écartelèrent et vinrent ceinturer les hanches du mâle. Il entama progressivement un va-et-vient accompagné de grognements conquérants. Les appels de la belle scandaient maintenant le rythme des pénétrations. C’était elle qui menait la danse en donnant de son cul pour déterminer la cadence et la violence des coups de queue. Sir Charles obéissait en se retenant pour ne pas jouir avant elle. Il voulait satisfaire ce monstre de sexe qu’il découvrait en Rosalie. Un dernier hurlement de la belle donna le signal d’une éjaculation à la générosité inédite pour les deux protagonistes.
Lorsque Sir Charles se retira du ventre affamé, après avoir attendu que sa bite y ramollisse, il posa un doux baiser sur la bouche de Rosalie. Elle finit de le surprendre en lui confiant : je n’imaginais pas qu’un homme puisse me foutre comme vous venez de le faire.
Pour mes lectrices ou lecteurs les plus intéressés, je demanderai si ils préfèrent que je rajoute de nouveaux épisodes à Rosalie la fragonarde ou que je raconte une autre histoire. Merci.
Le bruit sur les graviers des larges pneus de la Bentley conduite par Toussaint, le chauffeur antillais de Charles, réveilla Rosalie. Elle n’avait plus sa petite culotte en bandeau sur les yeux, mais celle-ci n’avait pas néanmoins retrouvé sa position initiale. Encore somnolente elle entendit Charles lui dire : « Vous voilà arrivée à La Bonbonnière, qui sera, si vous le décidez votre maison dorénavant. Je vous laisse entre les mains et les conseils de votre femme de chambre, Lucy, qui a pour mission de vous préciser ce que j’attends de vous. Dès le jour levé, je vous attendrai. Si vous n’êtes pas repartie c’est que vous acceptez mes conditions. »
L’apparition de Lucy fut une heureuse surprise pour Rosalie qui s’attendait à être analysée par une gouvernante acariâtre. Une jeune femme en peignoir blanc l’accueillit avec un petit sourire d’ange. Elle avait 25 ans et était à peine plus petite que Rosalie qui mesurait 1m58. Elle était le miroir inversé de l’invitée : cheveux châtain clair tombant aux épaules et plutôt raides ; visage d’un ovale aussi imparfait que celui d’un oeuf ; front large pouvant accueillir toute sorte de coiffure ; pommettes dont l’arrondi s’estompait jusqu’à l’approche de la mâchoire ; petit nez à la droiture parfaite ; bouche discrète avec une lèvre supérieure trop fine pour cacher deux incisives de castor et lèvre inférieure plus charnue sur laquelle s’échappait par intermittence une petite langue à la vivacité canaille. Mais à la seconde approche, tout était éclipsé par des yeux en amande aux extrémités extérieures fuyant vers le bas. Ce regard vert imposait l’indulgence en lui donnant un air de fleur trop fragile pour être cueillie. La dissymétrie entre les deux femmes se poursuivait sur le reste du corps : aux petits seins agressifs et provocateurs de par leur fermeté de Rosalie, Lucy opposait de trop lourdes et trop mures poires comme prêtes à choir des branches d’un arbrisseau. Sa taille était aussi fine que celle de Rosalie était dodue. Des fesses de jouvencelle ponctuaient cette impression de fraîcheur fragile prolongée par des cuisses fines mais pas maigres du tout. Une dernière dissonance entre les deux jeunes femmes venait ponctuer ce tableau comparatif avec pour Lucy un pubis seulement ponctué d’un plumet duveteux alors que celui de Rosalie arborait une touffe généreuse et bouclée.
La femme de chambre emmena la princesse dans une salle de bain fastueuse et aida Rosalie à se dévêtir : la fermeture éclair de la robe se déchira pour libérer les chairs généreuses de son dos puis le vêtement glissa non sans quelques résistances sous le contrôle de Lucy. L’agrafe du soutient gorge lâcha son étreinte laissant les marques de sa contrainte sur la peau immaculée puis, agenouillée, Lucy défit les attaches des bas et en accompagna la descente soyeuse dans un geste qui n’arrivait pas à masquer son air de caresse. Devenu inutile, le porte-jarretelles vola sur une chaise, mal récompensé de ses efforts pour avoir assurer la dignité de son ouvrage en dépit des gigotements subis sous les désordres du plaisir.
L’eau du bain était à point et le corps replet de Rosalie y disparut sous un nuage de mousse. Munie d’une éponge naturelle, Lucy vint effacer sur la peau de Rosalie les scories du plaisir en prenant soin d’éviter que chacun de ses gestes ne vienne feindre toute caresse qu’elle s’interdisait.
Sans interrompre son oeuvre purificative, Lucy expliqua à Rosalie la situation qui allait être la sienne si elle acceptait de monter sur le trône de Reine de la Bonbonnière : « D’abord, sachez que vous devrez appeler monsieur, Sir Charles, les week-end qu’il passera ici le plus souvent avec les quatre autres membres du Cercle galant. Vous découvrirez plus tard ces gentilhommes qui sont des personnages d’une grande qualité aux moeurs et pratiques d’une élégance et d’un raffinement qui j’espère, déjà, vous devinez prometteurs. Le plus souvent, ces week-end sont consacrés, sur une mise en scène préparée par Sir Charles, à des jeux galants semblables à ceux qui avaient libre cours au XVIIIème siècle. Vous aurez la possibilité de refuser certaines pratiques mais sachez que je pense que ce serait une grande erreur, non pas parce que cela irriterait ces messieurs mais parce que votre propre plaisir en serait cruellement frustré. Voilà ce que je devais vous dire et si vous êtes convaincue maintenant d’accepter de partir pour cette sensuelle aventure je vais vous préparer pour la première séance qui aura lieu avec un seul partenaire, Sir Charles. »
Apaisée par les gestes si doux et précis de Lucy et surtout tentée par ses paroles, Rosalie resta quelques instants songeuse.
- Puis-je te poser une question?
- Bien sûr Madame !
- Est-ce que tu as l’habitude de participer à ces petites fêtes galantes ?
- Uniquement lorsque Sir Charles le désire mais je dois vous avouer que jusqu’à ce que je vous voie, c’était plutôt une corvée pour moi, car Sir Charles utilisait des femmes vénales qui jouaient sans grâce ni sincérité leurs rôles et me considéraient comme une malheureuse bonniche.
- Tu m’en vois ravie Lucy car la façon dont tu m’as lavée a créé en moi une certaine, comment pourrais-je dire ?
- Un certain manque plutôt, non ?
- Ne me fais pas rougir !
- C’est Sir Charles qui en décidera. Mais rassurez-vous les jours de la semaine c’est vous qui serez la décisionnaire.
- Vite prépare moi !
Elle surgit nue du nuage de mousse et s’engouffra dans la sortie de bain que lui tendait la femme de chambre, en se laissant sécher sous les mains expertes qui lui parurent à la limite du dévergondage. C’est donc un corps à nouveau gonflé par le désir qui se livra aux préparatifs. Elle se prêta avec plaisir aux massages d’huiles aromatiques, de pommades grasses, d’onguents rafraichissants et de baumes suaves. Puis son torse fut emprisonné dans une guêpière blanche garnie de dentelles pervenche, agrafée dans le dos et lacée entre ses seins qui, comprimés à l’extrême, semblaient vouloir s’évader de son décolleté. Des bas blancs de soie furent roulés jusqu’à mi-cuisses où vinrent les rejoindre deux jarretières pervenche tandis que deux escarpins de même couleur la chaussèrent. Sir Charles ayant proscrit le port de toute culotte, le tout fut recouvert d’un jupon amidonné formant une coupole agrémentée de frou-frou festonnés. Il fut plus délicat d’enfiler une robe longue pervenche aux dentelles blanches dont le décolleté se gardait bien de cacher la moindre parcelle de sa gorge pigeonnant entre vanité et frivolité. Lucy arrangea la crinière rousse en cascade de boucles à peine domestiquée au sommet desquelles vint se nicher un petit chapeau de paille fleuri. Poudres blanches et rouges enluminèrent le visage poupin de la belle.
Le tout fut terminé lorsque seules quelques gouttes de parfum sucré vinrent s’échoir sur son cou et seulement à cet endroit car Sir Charles considérait que l’odeur naturelle dissimulée dans les endroits les plus intimes des rousses était le plus beau parfum que seul un Dieu démoniaque aurait pu créer. Pour dernière touche de maquillage, une mouche fut posée sur une joue comme la signature d’une attente licencieuse.
Le jour éclot, Lucy emmena Rosalie dans le parc du manoir vers le creux d’un bosquet où l’attendait une escarpolette.
Elle s’avança sur le gazon mousseux avec précaution car la rosée du matin risquait de gâter ses escarpins peu adaptés sur ce moelleux tapis qui conduisait à la balancelle devant laquelle un homme installé sur un fauteuil attendait. Bien que ce personnage lui tournât le dos, Rosalie sut que c’était Sir Charles avant que la voix grave et tendre lui proposa de prendre place en face de lui sur le siège de l’escarpolette. Avec la grâce d’une nymphette précautionnée elle saisit sa robe pour la relever légèrement et se laissa glisser dans la cage d’osier non sans un petit cri de surprise quand son large fessier, empêtré dans les épaisseurs de tissus, chut sur le siège un peu plus brutalement qu’elle ne s’y attendait.
Cette élégance perturbée par l’infime maladresse eut un effet encourageant sur l’attente de l’homme. Cette proie était manifestement dotée de cet instinct d’allégeance indispensable à l’accomplissement des turpitudes attendues.
Un silence laissa le temps à la jeune femme prendre la pose dans l’inconfort de la bascule : le port de tête majestueux sous le flot de boucles rousses ignorant l’équilibre incertain du charmant petit chapeau de paille ; les ondulations des lourdes étoffes de ses vêtements encombrant ce corps aux rondeurs explosives ; le décolleté d’où les deux fruits débordaient de promesses ; les jambes gainées de soie fine qui se croisèrent pour assurer un soi-disant équilibre dissimulant une coquetterie intentionnelle ; les pieds attendrissants dans les escarpins de poupée.
- Chère Rosalie vous voici donc prête à subir votre premier instant galant que je nommerais « les friponneries de l’aube ».
Rosalie se sentait à la merci de ce beau regard et malgré la fraîcheur du petit matin les chaleurs s’engouffraient sous le jupon et ses petits mamelons luttaient déjà contre l’étreinte corsetée. Sir Charles vêtu d’un long manteau noir saisit une canne pourvue d’un crochet qui lui servait à actionner les mouvements de balance de l’escarpolette. Elle se sentit partir en arrière et surprise elle dût décroiser ses cuisses pour ne pas perdre l’équilibre. Le regard de l’homme s’illumina, pénétré par l’éclair immaculé des cuisses, puis par la vision des seins bombés lorsqu’elle atteint le sommet de la courbe. Il renouvela après chaque descente, ce mouvement perpétuel qui enivrait le corps de Rosalie et enchantait le spectacle visuel, tout cela rythmé de cris d’oisillon craignant l’envol, surtout lorsque la coquine envoya voler ses escarpins en direction de son conducteur de balancelle. Les boucles rousses dansaient sauvagement ; les joues déjà rougies de maquillage s’enflammaient ; la poitrine laissait échapper le bout des tétons rebelles ; les cuisses gigotaient et s’offraient en spectacle sous le jupon et le bas de la robe qui s’ouvraient comme des corolles de fleurs impudiques.
Sir Charles se leva et s’approcha tout en ouvrant son manteau sous lequel il était aussi nu que la statue d’un héros grec.
Lorsque la balancelle redescendit il s’empara des hanches de Rosalie pour la rejeter en arrière. Elle écarta les cuisses et il vit la touffe fauve, signal flamboyant d’une offrande promise, venir à lui. Il bloqua ses hanches en la réceptionnant et posa au coeur du buisson sauvageon l’oeil de son gland, espion fureteur qui repéra la fraîcheur humide en décodeur avisé. A ce contact éphémère les paupières de Rosalie se fermèrent et sa bouche s’arrondit de surprise, tandis que les mains renvoyaient la jeune femme dans les airs. Le retour immédiat fut bloqué de même et cette fois le dard vint entre les poils touffus pour glisser sur la fente qu’il se contenta d’effleurer pour la rejeter aussitôt vers le ciel. Ce jeu se répéta sans cesse. A chaque fois le pénis gonflé venait taquiner les chairs poisseuses se retenant d’explorer la grotte offerte palpitante dans l’attente de l’estocade ultime qui se refusait avec malice. Les petits cris de la belle se transformaient en plaintes cruelles, en gémissement impatients, en appels désespérés… Puis, le dard s’immobilisa et roula sur le bouton érigé, lui imposant un supplice incontrôlable que Sir Charles s’amusa à prolonger jusqu’à ce que Rosalie en tremble de tout son corps qui se vidait de ses larmes, de sa salive, de sa sueur, de sa mouille. Après un dernier voyage sous les ramures des arbres du bosquet et Rosalie vint s’empaler violemment sur la bite de Sir Charles.
Un cri strident déchira le silence et les oisillons de la forêt entière s’envolèrent de concert accompagnant d’un tintamarre d’initiés le plaisir de la belle.
Encastré dans les chairs de la Reine des fêtes galantes, Sir Charles entoura de douceurs le corps de Rosalie dont la chatte meurtrie par la violence de cette pénétration ne pouvait supporter le moindre mouvement de ce corps étranger qui lui semblait maintenant faire partie d’elle-même. Ce ne furent que baisers tendres sur son visage recueillant ses larmes, douce étreinte serrant sa poitrine sous laquelle le coeur battait des records de pulsations, mains fouillant sa chevelure.
Rosalie se sentait transportée dans un ailleurs inouï. Progressivement, les caresses de Sir Charles agissaient comme des baumes réconfortants. Elle le sentait si attentif, à l’écoute du moindre indice de réveil de son corps. Enfin elle lui sourit et lui tendit ses lèvres. Ce fut le plus doux baiser jamais offert par le gentilhomme. Sir Charles sut à ce moment là que Rosalie était son rêve enfin accompli. Ses mains vinrent dans son dos défaire minutieusement les agrafes de la robe et d’eux-mêmes les petits seins redevenus durs s’échappèrent de la guêpière pour s’offrir aux doigts puis à la bouche de l’homme qui les goûta avec gourmandise. Rosalie brisa le silence et d’une petite voix quémandeuse :
- Maintenant, Sir Charles, venez m’inonder et me remplir ! je veux tout de vous ! Absolument tout !
Alors, le chibre qui s’était immobilisé tout en restant fort et tendu dans le vagin meurtri, y remua avec prudence. Sa bouche émit des plaintes quémandeuses l’encourageant dans la poursuite de sa besogne. Ses cuisses s’écartelèrent et vinrent ceinturer les hanches du mâle. Il entama progressivement un va-et-vient accompagné de grognements conquérants. Les appels de la belle scandaient maintenant le rythme des pénétrations. C’était elle qui menait la danse en donnant de son cul pour déterminer la cadence et la violence des coups de queue. Sir Charles obéissait en se retenant pour ne pas jouir avant elle. Il voulait satisfaire ce monstre de sexe qu’il découvrait en Rosalie. Un dernier hurlement de la belle donna le signal d’une éjaculation à la générosité inédite pour les deux protagonistes.
Lorsque Sir Charles se retira du ventre affamé, après avoir attendu que sa bite y ramollisse, il posa un doux baiser sur la bouche de Rosalie. Elle finit de le surprendre en lui confiant : je n’imaginais pas qu’un homme puisse me foutre comme vous venez de le faire.
Pour mes lectrices ou lecteurs les plus intéressés, je demanderai si ils préfèrent que je rajoute de nouveaux épisodes à Rosalie la fragonarde ou que je raconte une autre histoire. Merci.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci de continuer des épisodes avec Rosalie vos descriptions sont subtiles et agréables