S’extirper de la cité - Et autres histoires
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-03-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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S’extirper de la cité - Et autres histoires
Quelques épisodes de « Dialogues Interdits », ma série de petites histoires complètes (allant de cinq lignes à… dix pages) ayant pour particularité de ne contenir aucune narration. A découvrir ou redécouvrir ici, semaine après semaine. Humour, drame, sensualité et tabous brisés.
S’extirper de la cité
— Ce qui m’a réconcilié avec le survêt’, les baskets et la capuche ? Oh c’est tout simple. Cette fois où je me baladais à Bastille avec un pote, et où il m’a dit « je t’assure : c’est pas un mec qu’on vient de croiser, c’est une minette ». Et moi de pas le croire. Tête baissée, pieds qui traînent, survêt’, baskets, capuche enfoncée sur le crâne… Tout en taille deux fois trop grand… Et nous deux de rattraper la personne en question, de lui parler. Et moi de m’apercevoir que
sous ces fringues masculines se cachait effectivement une magnifique petite gonzesse.
— Pas si étonnant. Et ?
— On s’est exclamés, on a sorti un truc marrant, je sais plus quoi. Elle a relevé la tête : en plus elle avait un joli visage ! On a fait des blagues, des vannes, et en même temps des compliments. Rien de méchant, et elle l’a senti, du coup la fille nous a souri, a blagué avec nous.
— Le genre qui peut même pas sortir de chez elle en robe longue et épaisse sans se faire harceler et traiter de tous les noms. Soumise à la loi du quartier !
— Hélas, c’est ce qu’on a deviné. Alors on s’est baladés et… mince, en fait elle était pas farouche ! Faut pas se fier aux apparences, même quand… ou plutôt, aussi et surtout quand on lui a dit « allez viens on t’achète une robe ».
— Et qui a sorti la carte ?
— Tous les deux, ça a été une chacun. A condition que ce soit nous qui choisissions. La première elle a bien voulu l’essayer. La deuxième non, surtout que c’en était une particulièrement courte et moulante. Alors j’ai osé. « J’habite à deux pas, viens tu vas pouvoir l’essayer ». Si, elle a accepté !
— Elle a dit oui jusqu’où ?
— Le truc c’était de pas la faire se changer tout de suite. D’abord on a grignoté, et bu. On s’est pas bourrés, juste assez d’alcool pour être plus gais, tactiles et tout. Puis elle est allée se changer dans la salle de bain… Au retour on était si charmés, si tentés qu’on s’est rapprochés d’elle, très gentiment, en commençant tout doucement à la peloter, genre petites caresses au cou, au bras. Elle y a répondu. Et… crescendo. Jusqu’à ce qu’elle soit nue sur le lit à quatre pattes, moi qui la baise, et mon pote qui se fait pomper.
— Incroyable. Et surtout si improbable !
— Des histoires dont on rêve ! Et qui arrivent jamais dans la réalité. Ou presque jamais… Je l’ai baisée comme quand j’arrive à attraper une féministe égalitaire. J’en profite pour dominer et susurrer plein de petites insultes bien crades, à l’inverse de ses convictions féministes.
— Et là du coup elle a entendu toutes les immondices proférées par ses harceleurs du quartier ?
— Oui ! Ah la vache on y est allés. Elle acceptait tout ! Adorait tout ce qu’on lui faisait, même les claques au derrière et les bifles ! Même les jets de sperme sur les seins, dans la bouche, les empoignades de cheveux ! Truc de dingue, plus aucune limite. Il me suffisait de laisser, même par inattention, mon bassin près de sa tête, pour qu’elle gobe, suce et lèche tout ce qu’elle pouvait, que ce soit enfourner mes couilles, me sucer le gland ou balancer un grand coup de langue sur ma verge. C’était incroyable, son corps, ses cheveux enfin détachés… la minette était bonne, belle, extraordinaire. Quel gâchis qu’elle passe sa vie à raser les murs dans sa cité ! A se comporter en mec, à cracher par terre et parler avec cet accent de demeuré ! Enfin cette fille était elle-même. C’est elle qu’a fini par nous stopper, elle en pouvait plus. Je pense pas qu’elle baisait souvent. Robes mises dans un sac, repartie en survêt’ et capuche… Jamais revue, comme si elle avait commis un trop gros impair par rapport à sa vie quotidienne pour en faire une habitude. Quel souvenir… Seul truc triste : il est très possible que les deux robes aient été conservées en secret… sans plus jamais être portées.
— Oui mais ça lui fera un trophée. Un magnifique souvenir ! Et puis peut-être bien… je sais pas, un sentiment de vengeance ? Tous ces petits mectons de cité qui TOUS rêvent de baiser cette nana. Rêve lié à l’énergie du désespoir… Rêve dont ils sont conscients qu’il se réalisera… absolument jamais. Et elle qui les croise en se disant dans sa tête « les gars, je me suis faite sauter par deux petits blancs bourgeois… ».
— Depuis, quand je vois une minette de cité en survêt’ je me pose un tas de questions. Je serais pas étonné que beaucoup d’entre elles se la jouent garçonnes toute la semaine et en fait vont discrètement s’habiller sexy et se faire attraper dans le seizième arrondissement de Paris chaque samedi soir…
–-–-
Le syndrome Rachida Data
— Pourquoi t’es si stressée ? C’est pas ta première réunion sur l’ensemble des datas et métadonnées.
— Oui mais c’est la première fois que je suis autant en manque de cul. En général je m’arrange pour me faire sauter dans tous les sens avant, comme ça j’arrive apaisée et sans aucune idée en tête. Mais là c’est l’angoisse ! Pourvu que je dérape pas ! Que je dise pas « fellation » à la place de « formation » et « sodomie » à la place de « samedi » !
— Je comprends ! Moi-même plus jeune j’ai beaucoup stressé pour cet exposé oral sur l’univers. J’avais peur de dire « Gang bang » à la place de « Big bang ». Allez courage !
–-–-
Habillage-déshabillage
— Je sais jamais comment m’habiller avant d’aller en date.
— Une petite robe moulante, tout simplement…
— Le truc, c’est que mes rencontres sont très sexuelles.
— « Rencontre sexuelle » : chez toi c’est un pléonasme.
— J’ai remarqué que l’homme désire en fonction du vêtement. Un décolleté trop plongeant, il voudra une branlette espagnole. Derrière trop moulant, il m’encule. Devant trop moulant, il me baise.
— Eh ben, super ! Suffit de t’habiller en fonction de ton désir à toi. Puis si tu changes d’avis au cours de la soirée, prévois de quoi te changer.
— Mais quel vêtement lui fera comprendre que je veux un cunnilingus ?! Il est là le drame.
–-–-
Improbable libertine
— Ah d'accord. Donc si j'ai bien saisi, toi quand t’entends un garçon déclamer un beau poème, ça te donne immédiatement envie de te foutre à poil.
— Ben... oui. Souvent. Tu trouves ça cliché ?
— C'est surtout rare ! Les filles sont généralement bien moins sensibles à la poésie qu'on le croit. Et qu’elles le prétendent. Et les pauvres poètes d’imaginer que leur sensibilité et leur talent d’écriture fera mouiller les meufs… Et de voir lesdites meufs pomper des machos musclés et sans culture ! Enfin, sans d’autre culture que le cultur…isme de la salle de sport.
— Fille rare, ça me va ! Fille cliché ça me va moins !
— Le poète te donne bien envie de le pomper et de tout prendre dans la bouche. Non ?
— Si !
— Donc aucun danger, tu seras JAMAIS une fille cliché. Le cliché c'est la fille séduite par un poème qui rêve de sauter dans les vagues avec le poète au soleil couchant… pas d'avaler son sperme.
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S’extirper de la cité
— Ce qui m’a réconcilié avec le survêt’, les baskets et la capuche ? Oh c’est tout simple. Cette fois où je me baladais à Bastille avec un pote, et où il m’a dit « je t’assure : c’est pas un mec qu’on vient de croiser, c’est une minette ». Et moi de pas le croire. Tête baissée, pieds qui traînent, survêt’, baskets, capuche enfoncée sur le crâne… Tout en taille deux fois trop grand… Et nous deux de rattraper la personne en question, de lui parler. Et moi de m’apercevoir que
sous ces fringues masculines se cachait effectivement une magnifique petite gonzesse.
— Pas si étonnant. Et ?
— On s’est exclamés, on a sorti un truc marrant, je sais plus quoi. Elle a relevé la tête : en plus elle avait un joli visage ! On a fait des blagues, des vannes, et en même temps des compliments. Rien de méchant, et elle l’a senti, du coup la fille nous a souri, a blagué avec nous.
— Le genre qui peut même pas sortir de chez elle en robe longue et épaisse sans se faire harceler et traiter de tous les noms. Soumise à la loi du quartier !
— Hélas, c’est ce qu’on a deviné. Alors on s’est baladés et… mince, en fait elle était pas farouche ! Faut pas se fier aux apparences, même quand… ou plutôt, aussi et surtout quand on lui a dit « allez viens on t’achète une robe ».
— Et qui a sorti la carte ?
— Tous les deux, ça a été une chacun. A condition que ce soit nous qui choisissions. La première elle a bien voulu l’essayer. La deuxième non, surtout que c’en était une particulièrement courte et moulante. Alors j’ai osé. « J’habite à deux pas, viens tu vas pouvoir l’essayer ». Si, elle a accepté !
— Elle a dit oui jusqu’où ?
— Le truc c’était de pas la faire se changer tout de suite. D’abord on a grignoté, et bu. On s’est pas bourrés, juste assez d’alcool pour être plus gais, tactiles et tout. Puis elle est allée se changer dans la salle de bain… Au retour on était si charmés, si tentés qu’on s’est rapprochés d’elle, très gentiment, en commençant tout doucement à la peloter, genre petites caresses au cou, au bras. Elle y a répondu. Et… crescendo. Jusqu’à ce qu’elle soit nue sur le lit à quatre pattes, moi qui la baise, et mon pote qui se fait pomper.
— Incroyable. Et surtout si improbable !
— Des histoires dont on rêve ! Et qui arrivent jamais dans la réalité. Ou presque jamais… Je l’ai baisée comme quand j’arrive à attraper une féministe égalitaire. J’en profite pour dominer et susurrer plein de petites insultes bien crades, à l’inverse de ses convictions féministes.
— Et là du coup elle a entendu toutes les immondices proférées par ses harceleurs du quartier ?
— Oui ! Ah la vache on y est allés. Elle acceptait tout ! Adorait tout ce qu’on lui faisait, même les claques au derrière et les bifles ! Même les jets de sperme sur les seins, dans la bouche, les empoignades de cheveux ! Truc de dingue, plus aucune limite. Il me suffisait de laisser, même par inattention, mon bassin près de sa tête, pour qu’elle gobe, suce et lèche tout ce qu’elle pouvait, que ce soit enfourner mes couilles, me sucer le gland ou balancer un grand coup de langue sur ma verge. C’était incroyable, son corps, ses cheveux enfin détachés… la minette était bonne, belle, extraordinaire. Quel gâchis qu’elle passe sa vie à raser les murs dans sa cité ! A se comporter en mec, à cracher par terre et parler avec cet accent de demeuré ! Enfin cette fille était elle-même. C’est elle qu’a fini par nous stopper, elle en pouvait plus. Je pense pas qu’elle baisait souvent. Robes mises dans un sac, repartie en survêt’ et capuche… Jamais revue, comme si elle avait commis un trop gros impair par rapport à sa vie quotidienne pour en faire une habitude. Quel souvenir… Seul truc triste : il est très possible que les deux robes aient été conservées en secret… sans plus jamais être portées.
— Oui mais ça lui fera un trophée. Un magnifique souvenir ! Et puis peut-être bien… je sais pas, un sentiment de vengeance ? Tous ces petits mectons de cité qui TOUS rêvent de baiser cette nana. Rêve lié à l’énergie du désespoir… Rêve dont ils sont conscients qu’il se réalisera… absolument jamais. Et elle qui les croise en se disant dans sa tête « les gars, je me suis faite sauter par deux petits blancs bourgeois… ».
— Depuis, quand je vois une minette de cité en survêt’ je me pose un tas de questions. Je serais pas étonné que beaucoup d’entre elles se la jouent garçonnes toute la semaine et en fait vont discrètement s’habiller sexy et se faire attraper dans le seizième arrondissement de Paris chaque samedi soir…
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Le syndrome Rachida Data
— Pourquoi t’es si stressée ? C’est pas ta première réunion sur l’ensemble des datas et métadonnées.
— Oui mais c’est la première fois que je suis autant en manque de cul. En général je m’arrange pour me faire sauter dans tous les sens avant, comme ça j’arrive apaisée et sans aucune idée en tête. Mais là c’est l’angoisse ! Pourvu que je dérape pas ! Que je dise pas « fellation » à la place de « formation » et « sodomie » à la place de « samedi » !
— Je comprends ! Moi-même plus jeune j’ai beaucoup stressé pour cet exposé oral sur l’univers. J’avais peur de dire « Gang bang » à la place de « Big bang ». Allez courage !
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Habillage-déshabillage
— Je sais jamais comment m’habiller avant d’aller en date.
— Une petite robe moulante, tout simplement…
— Le truc, c’est que mes rencontres sont très sexuelles.
— « Rencontre sexuelle » : chez toi c’est un pléonasme.
— J’ai remarqué que l’homme désire en fonction du vêtement. Un décolleté trop plongeant, il voudra une branlette espagnole. Derrière trop moulant, il m’encule. Devant trop moulant, il me baise.
— Eh ben, super ! Suffit de t’habiller en fonction de ton désir à toi. Puis si tu changes d’avis au cours de la soirée, prévois de quoi te changer.
— Mais quel vêtement lui fera comprendre que je veux un cunnilingus ?! Il est là le drame.
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Improbable libertine
— Ah d'accord. Donc si j'ai bien saisi, toi quand t’entends un garçon déclamer un beau poème, ça te donne immédiatement envie de te foutre à poil.
— Ben... oui. Souvent. Tu trouves ça cliché ?
— C'est surtout rare ! Les filles sont généralement bien moins sensibles à la poésie qu'on le croit. Et qu’elles le prétendent. Et les pauvres poètes d’imaginer que leur sensibilité et leur talent d’écriture fera mouiller les meufs… Et de voir lesdites meufs pomper des machos musclés et sans culture ! Enfin, sans d’autre culture que le cultur…isme de la salle de sport.
— Fille rare, ça me va ! Fille cliché ça me va moins !
— Le poète te donne bien envie de le pomper et de tout prendre dans la bouche. Non ?
— Si !
— Donc aucun danger, tu seras JAMAIS une fille cliché. Le cliché c'est la fille séduite par un poème qui rêve de sauter dans les vagues avec le poète au soleil couchant… pas d'avaler son sperme.
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