Sandy petite trans ( I ) - histoire érotique

Arrivé à une période de ma vie j’avais a peu près fait le tour de toutes les ethnies, perversions, configurations, homme, femme il ne me restait que les transsexuels que je n’avais pas testés.
Trouver aurait été facile si j’avais voulu acheter “le service” mais je tenais a rencontrer une fille qui vivait sa condition le plus normalement possible avant de comprendre que c’était impossible.
Sur un site web spécialisé je finis enfin par entrer en contact avec l’élue. Le dialogue c’est instauré parlant de banalités puis de sujets tournant autour de nos personnalités.

Sandy était son prénom, elle avait commencé sa transition depuis un moment déjà elle venait d’avoir 18 ans c’est ce qu’elle m’a assuré. N'étant pas OPJ je ne peux exiger de personne une pièce d’identité. Je me satisfaisais de sa parole. Chatain avec des mèches bleues et rouges, un petit visage ovale et long, de jolis yeux émeraude une bouche naturellement pulpeuse dont elle était très fière Un look gotique et n maquillage sombre qui rendait sa peau pâle encore plus blanche. De petits seins avec des pointes sombres assez larges sans chirurgie de même que ses seins. Très fine, sans être maigre, des hanches relativement arrondies mais qui furent améliorées plus tard. Des jambes longues de mannequin. Elle en était fière également et elle le pouvait. C’était ce que j’avais pu voir sur la photo qu’elle m’avait envoyée je parlerais du reste plus tard. J’avais fait de même et envoyé un cliché récent. Je ne suis pas un fan de photos du moins poser m’ennuie et c’est dur de trouver une photo ou j’ai l’air sympa je le reconnais. Je n’ai pas le sourire facile et je m’en sers comme d’une peau de crocodile, je déteste laisser voir ce que je ressens ou pense. Heureusement je laisse certaines personnes entrer dans ma zone privée ou je suis totalement différent. C’est un moyen de survie qui parfois m’a handicapé ou desservis.
Quand Sandy me parla de ma photo, sa première question fut de me demander si je bossais dans la police. Ne me demandez pas pourquoi on me l’a si souvent demandé j’ai en effet été au service de l'Etat toute ma carrière mais rien à voir avec la police.

Il se passa plusieurs moi de dialogues avec Sandy avant qu’elle accepte de me parler au téléphone. Non pas pour y jouer comme on pourrait le penser, çà c’est venu après notre première rencontre quand l’un s’ennuyait de l’autre et qu’on ne pouvait se voir il arrivait qu’on passe quelques moments torrides au téléphone c’était pas mal mais ne valait pas les câlins en live.

J’étais très patient avec Sandy car elle paraissait fragile et elle avait très peur de tomber sur un malade, je compris beaucoup mieux quand elle me fit des confidences quelques temps après notre première rencontre.
Pour la rassurer je lui donnais rendez-vous plein centre-ville dans un café connu qui se trouvait près d’un restaurant que j’aimais bien. Pourquoi ne pas se détendre et se parler autour d’un bon repas d’un bon verre. J'avais pris soin de réserver une table, étant connu de la maison je savais que même si on arrivait un peu tard cela ne poserais aucun souci.

J’étais arrivé en avance au rendez-vous. Une manie chez moi détestant être en retard j’avais toujours plus ou moins 15 minutes d’avance. Il faisait relativement doux je m’installais à la terrasse et commandais un café. On était à une minute de l’heure du rendez-vous quand je vis arriver sur le trottoir la petite Sandy dans son look gothique. Elle n’avait plus de mèches rouges uniquement des bleues. Je ne pouvais m’empêcher d’admirer sa démarche et don déhanché. Une micro-jupe en satin noir, on lui voyait le haut de ses bas et les attaches du porte-jarretelles. Son chemisier noir au décolleté plongeant était agrémenté aux manches et le long des revers de dentelle noir ouvragée Elle portait un collier de cuir clouté orné d’une grosse pierre rouge rubis sur l’avant. Tenue spéciale oui mais c’est plutôt joli une fois la surprise passée. Elle entra sur la terrasse faisant claquer ses10 cm de talons sur le plancher. Elle m’avait reconnu et me fit un petit signe timide de la main. Je me levais et l’invitais à s’assoir, elle me serra la main en s’asseyant. Elle devait être paniquée, dans tous ces états, j’allais le découvrir sous peu.

- Oh je suis nulle, excusez-moi Gilles je suis si stressée

Elle semble sur le point de pleurer. Je prends sa main qu’elle a posée devant moi, je caresse et tapote ses doigts avec la mienne, avant de poser délicatement mes lèvres sur ses petits doigts froids.

- Oh, c’est la première fois qu’on me fais ça, très chic dit elle

- Il faut respirer, se calmer il ne va rien arriver de fâcheux, déjà on prend un verre on discute, ensuite je t’invite au restaurant à côté j’ai déjà réservé. On est pas du tout pressés et pas de vous , c’est tu

- Mais toi tu n’es pas pressé de ... dit-elle.

- De quoi ? Prendre mon temps pour faire connaissance, oui ensuite on verra bien rien ne presse. Je ne vais pas te sauter dessus tout de suite. Tu ne rencontres que des mecs qui veulent te sauter dessus sans te connaitre ?

- Je ne rencontre pas beaucoup, et en général c’est décevant.

Elle parut se calmer. Mais cette fille est un paquet de nerf, mais un très joli paquet de nerf. Et là de près son maquillage apparait, des yeux réhaussés de noir, les paupières rouges des faux cils d’une longueur indécente mais tellement jolis. Ses lèvres rouge sombre sont soulignées d’un liseret noir. Ses yeux verts sont d’une rare clarté, j’ai aussi les yeux verts et ils sont bien moins jolis.

Je commence a trouver cette aventure très intéressante. Je n’arrive pas à imaginer que c’est un garçon. Tout en elle est féminin, même sa voix certes un peu éraillée ce qui masque plus encore sa vraie voix. Son corps est sans aucun doute désirable.

- Gilles, tu ne parles plus ? Dit-elle

- Oh excuses moi j’étais en train de te regarder, je te trouve si jolie, un peu stressée certes. Mais je ne peux pas imaginer ce qu’est ta vie. J’aimerais mieux te connaitre si tu veux bien.

- Ah tu préfères ne pas faire des choses alors ?

- Mais Sandy cela n’a rien à voir. Je sais pourquoi on s'est contacté, tu le sais aussi mais en te voyant là je n’ai pas envie de renoncer mais j’ai envie de mieux te connaitre, te comprendre.

- Ah tu voudrais qu'on se voie plus d’une fois c’est ça ?

- Peut-être, sans doute même ; j’aimerais savoir, d’où tu viens ton histoire ta famille tout ça.

- Je ne comprends pas pourquoi ça t’intéresse. Tu n’es vraiment pas comme les autres.

- Heu qu’est que je dois comprendre c’est moins bien, c’est mieux ?

Elle semblait gênée, paniquée, le menton qui tremble n’est jamais bon signe, des larmes commence à couler et rouler sur ses joues. Je ne voulais vraiment pas arriver a ce résultat. Je venais de faire une connerie surement.

- C’est mieux !! Fit elle entre deux sanglots. Habituellement ils s’en foutent de moi ils veulent juste me baiser et encore ils se font sucer et bye bye. Vous.. Toi tu m’invites au restaurant tu voudrais savoir qui le suis tout çà je ne suis pas habituée ça me fait tout drôle.

- Je tamponnais ses larmes avec un mouchoir en papier. Elle ne me quittait pas des yeux avec ses émeraudes si claires qui lui servaient de pupilles. Elle avait pris ma main entre les deux siennes, et je sentais qu’elle tremblait. J’ai un certain don pour me mettre dans des situations ou des choses banales deviennent l’épicentre du monde connu. La pauvre avait l’air bien paumée et je sentais qu’elle n’allait pas bien. J’avais prévu ma journée il semble que tout serait plus compliqué que je ne l’envisageais. Doucement Sandy retrouvait un calme apparent mais précaire. Elle caressait ma main, ses doigts était toujours froids, mais la douceur de sa peau me laissait songeur.

Enfin un petit sourire éclaira son visage, et il était joli ce sourire Sandy me paraissait un concentré d’émotions qui tourbillonnais s’affrontais. Elle me faisant penser a une bombe nucléaire qui attendrait le premier souffle un peu fort pour tout réduire en cendres.

- C'est si horrible que çà habituellement ?

Elle ne dit, rien mais acquiesces de la tête. Ses mains serrent la mienne s’y accroche. J’ai décidément touché le gros lot encore une fois. Mais je me répète, le lot est tellement joli que je sais que je ne lâcherais pas. Je suis heureusement comme çà ou malheureusement je n’ai jamais su déterminer si c’est un bien ou un mal chaque fois que j’ai fait entrer quelqu’un dans la vie, j’y ai toujours fait entrer beaucoup de bonheur et beaucoup de larmes

- Non ce n’est pas marrant en général. Tu veux que je te parle de çà ?

- Oui j’ai besoin, j'ai envie de savoir pour ne pas commettre les mêmes erreurs.

- Je suis certaine que toi tu ne seras pas comme çà.

- Pourquoi en être si sûre ?

- Tu m’obliges à parler d’un truc que je ne voulais pas dire. Fit-elle baissant les yeux

- Tu me fais peur-là Ne dis rien si vraiment ça te gêne tant que çà.

- Elle semble indécise, le menton recommence à trembler, elle renifle un grand coup et recommence à parler.

- Tu me jugeras si tu veux, mais les hommes que je vois habituellement je le fais contre de l’argent. Je n’ai pas de boulot, je travaille un peu de temps en temps au black et ça ne suffit pas. J’ai compris que si je voulais m’en sortir je n’avais que cette solution. Tu as raison ma vie ce n’est pas marrant. Toi c’est bien a cause de ça que tu as commencé à parler avec moi.

- Oui je n’en suis pas fier, mais j’avais envie de connaitre une fille comme toi.

- C’est marrant tu parles de moi comme si j’étais une fille. Tu sais que non, je n’en suis pas une. Mais c’est agréable, tu ne peux pas imaginer comment ça me fait du bien. Pourtant mon prénom c’est ..

- Non. Je lui ai posé le doigt sur la bouche et je reprends Sandy c’est çà je me souviens.

Les larmes aux bords des yeux elle cramponne ma main. L’instant est dur pour moi également. Sans doute moins que pour elle. Mais j’ai les yeux qui piquent et je dois fournir un gros effort pour ne pas le laisser voir. Elle me regarde les yeux dans les yeux, avec une intensité nouvelle.

- Tu es comme moi tu as les yeux verts dit-elle tout en passant une main sur ma joue.

Cette simple caresse me fait frissonner, à cet instant précis je sais que j’ai mis le doigt dans l’engrenage et que j’irais au bout, peu importe ce qu’il adviendra. J’ai beaucoup de défauts, pervers, centré sur le sexe et mes autres passions, mon job tout ça. Mais je ne lâche jamais prise

- Tu es vraiment adorable, autant que jolie d’ailleurs. Je suis heureux que tu acceptes de parler simplement. J’ai toujours pensé qu'être une fille comme toi c’est un choix de caractère. Il faut oser tout abandonner, tout changer. Tu es drôlement courageuse.

- Courageuse ? Non idiote oui. Depuis que j’ai décidé de suivre ce que ce que je ressentais je suis dans la merde et je n’en sors pas. Tu vois où ça m’a menée ? Regarde je suis juste une pute au fond.

- Non ne dis pas çà. Si tu étais ce que tu dis, tu perdrais ton temps avec moi sans rien demander ?

- Toi ce n’est pas pareil, ça fait longtemps qu’on parle sur le net et j’ai bien compris que tu n’étais pas comme les autres. Enfin toi tu es curieux, tu t’intéresses à moi, les autres une fois qu’ils ont craché ils se barrent sans même se demander si je voulais aussi du plaisir. Une seule fois un homme m’a donné du plaisir quand je fais ça. Un monsieur sympa, un peu âgé qui a vraiment pris soin de moi, m’a caressée, m’a embrasée, m’a prise et m’a fait jouir.



- Et tu penses que moi je serais comme çà ? Dis-je

- Oh oui entre tout ce que tu m’as dit avant et là depuis que je suis avec toi. J’en suis certaine et puis toi tu me regarde comme une femme.

- Oui bien sûr ce n’est pas compliqué à comprendre, Sandy, tu es une femme.

- Non tu sais ce que je veux dire, tu sais bien...dit Sandy

- C’est simple comment te sens tu, te considères tu ?

- C’est vrai tu as raison, je suis une femme. Dit-elle

- Ce n’est pas plus simple comme çà ? Certes il peut y avoir de petits détails, mais on peut jouer avec ce n’est donc pas un problème.

- Tu es toujours à faire des blagues à dire des bêtises, comme tout ce temps où l’on a parlé. Mais tout à l’heure j’ai senti que ça te faisait de la peine ce que je disais. J’ai même pensé que tu allais pleurer.

Les rôles s’inversent et çà je n’aime pas du tout. J’ai vraiment eu un moment où j’ai mesuré ce qu’elle devait endurer. J’en suis même à me demander si je dois continuer a désirer une relation avec elle, ou si je dois penser à autre chose.

- Ah tu as remarqué, je vieillis alors, avant tu ne te serais douté de rien. J’étais ému vraiment tu sais je ne suis pas un monstre, j’aime aussi les chats et les filles comme toi.

- Oui d’apprès ce que tu m’as dit je ne suis certainement pas la première Dit Sandy avec un petit rire.

Il était évident que la glace était brisée, qu’elle se sentais maintenant en confiance avec moi et qu’elle avait compris que je n’étais pas là pour profiter d’elle et me tirer, genre de comportement que jamais je n’ai eu ni ne pourrais avoir. Pour l’heure il était temps de passer à table. On changeait de lieux quelques pats à faire. On sortait il faisait doux, je ne me lassais pas de la regarder, son look gothique est marrant mais ce ne sont pas trop mes préférences. Il met en valeur son petit côté étrange.

- Je peux prendre ton bras me demande Sandy

- Allez viens accroche toi

Elle eut un grand sourire et se serra contre moi. Je n’avais pas à refuser j’avais le double de son âge et c’était une satisfaction de voir quelques visages choqués. Une gamine au bras d’un mec bien plus âgé çà fait toujours jaser.

- Je suis contente d’être venue tu sais. Dit Sandy ponctuant sa phrase par un bisous sur la joue.

- Oh. Je suis monté si haut dans ton estime ??

A suivre