Scenario bad boy
Récit érotique écrit par EricDeFrance [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-04-2024 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Couleur du fond :
Scenario bad boy
Ce soir-là, Eric rentra vers 19h30.
- C’est moi !, lança-t-il à la cantonade, en posant sa serviette et en enlevant son manteau.
Pas de réponse. Il alla à la cuisine, où, habituellement, Samir s’affairait à cette heure-là.
Mais il n’y avait que la chienne qui quitta brièvement son panier pour venir lui faire la fête, avant de retourner s’y coucher, dans un gros soupir.
- Samir, t’es là ?
Enfin une réponse :
- Je suis en haut ! Viens...
Eric enleva sa veste et monta... Il trouva Samir dans sa chambre, allongé sur son lit, totalement nu, qui se touchait légèrement la queue, encore largement au repos.
Eric fut très surpris, et resta un moment bouche bée, comme interloqué. Il faut dire que ce n’était pas du tout dans les habitudes de Samir de l’accueillir de cette façon, c’était même la première fois.
La surprise, l’émotion aussi, l’empêchaient de dire le moindre mot.
- Eh ben ? Tu as perdu ta langue ? Ça tombe mal... lui dit Samir, avec une allusion un peu ironique, un peu taquine, et un peu coquine.
- ...
- Tu dis rien ? On dirait que tu m’as jamais vu...
- Non... si... bredouilla Eric, avant de rajouter maladroitement : Si, mais pas à cette heure-là...
Samir éclata de rire : Ah bon, y a une heure pour ça ?... ça fait des jours qu’on a rien fait, que tu rentres tard, qu’après le repas t’es crevé... alors je me suis dit qu’on allait faire ça avant ... si je te fais encore de l’effet bien sûr...
Eric sourit et répondit : Si, bien sûr...
- Ben, on dirait pas...
Eric ne répondit pas, et s’attarda un instant sur le corps de son compagnon, étendu nu sur ce lit, et qui s’offrait à lui : cette belle gueule, ce visage détendu et reposé, ce sourire qu’il savait avoir dans ces moments-là, ce torse imberbe et finement musclé, sans le moindre gras, sa bite déjà épaisse, et qu’il voyait doucement durcir, même ses jambes, légèrement poilues, et ses pieds ... Tout, en lui, lui plaisait, il avait l’impression du mâle parfait dans un corps parfait. Sans oublier cette peau mate et cuivrée, qui parachevait un ensemble si harmonieux.
En un instant, il s’en voulut de ne pas profiter davantage de ce corps qu’il avait tous les jours à sa disposition, et qu’il avait négligé ces temps-ci. Il s’en voulait aussi de tout le temps avoir besoin d’aller voir ailleurs, alors qu’il se disait que Samir ne le faisait pas tant que ça.
Il réalisait que son compagnon était là tous les soirs, qu’il l’attendait, qu’il lui préparait à manger... A sa décharge, et dans la répartition des rôles au sein de leur couple, il valait mieux ça que l’inverse... mais il réalisait que, finalement, comme Samir faisait (quasiment) tout mieux que lui... Samir faisait tout...
Il le regarda d’un air attendri...
La voix de Samir interrompit ses réflexions silencieuses, et le ramena à des considérations plus terre à terre :
- Bon allez, va prendre une douche, tu dois sentir le fauve, et puis viens... je t’attends...
Il mit du temps à répondre :
- Euh oui, bien sûr...
La douche le réveilla de cette douce torpeur dans laquelle la vision de Samir l’avait plongé. Il la prit bien chaude, elle lui fit du bien, il frotta bien avec le savon liquide car il est vrai qu’il en avait besoin, après une journée stressante, rythmée par des chauds et froids incessants.
Après s’être bien séché, et revêtu de son habituel peignoir, il revint dans la chambre
où Samir n’avait pas bougé.
Il était étendu sur son lit, sur le dos, toujours totalement à poil, la queue cette fois bien raide, qu’il branlait doucement, les yeux mi-clos. Offert.
Eric enleva son peignoir, et était donc lui aussi totalement nu, quand, comme si sa bouche était attirée par un aimant, il s’agenouilla sur le lit, et y engloutit cette belle bite, qu’il aimait tant, au point qu’il lui avait dédié une ode.
Il se mit alors à la sucer, passionnément, follement, goulûment, sans la sortir de sa bouche, sans s’arrêter d’aspirer. Il l’aimait trop, elle lui avait trop manqué, cela faisait plusieurs jours qu’il ne l’avait pas fait, qu’il ne l’avait pas sentie, elle était propre, elle était bonne, elle était raide, il avait l’impression qu’elle faisait partie de lui, qu’en tout cas elle le reliait à son Samir. Pour l’éternité.
Quand elle était en lui, dans sa bouche ou ailleurs, il avait l’impression de ne faire qu’un avec son homme, qu’il aimait éperdument.
De son côté Samir avait positionné chacune de ses mains derrière sa nuque et accompagnait le va-et-vient de cette tête qui ne lâchait pas sa queue.
Pour son plus grand plaisir.
Bien sûr il la donnait à sucer à d’autres bouches, mais celle de son homme lui procurait une sensation, un plaisir uniques, qu’il éprouvait à chaque fois.
Ce soir-là, après plusieurs jours d’abstinence, il avait eu besoin de le vérifier. D’où son excitation, qui l’avait conduit à échaffauder ce drôle de scenario.
Un scenario bad boy, cru, nu, limite obscène, mais il lui fallait réveiller la bête qui était en lui, et celle qui était en son amant, qui, à son goût, allait trop voir ailleurs.
Il faisait toujours comme si de rien n’était, et affectait l’indifférence, mais en fait il ne s’en foutait pas.
Lui l’actif se trouvait plus vite et plus longuement rassasié, tandis qu’Eric la passive (avec lui en tout cas, et au moins dans leur relation et leur positionnement symbolique) était totalement insatiable.
Une passive pouvait sucer dix bites à la partouze, en encaisser autant dans le cul... Pour un actif, une fois qu’il avait joui, c’était quand même plus compliqué.
Et cette différence jouait dans leur relation, et, au fond de lui, même s’il ne montrait rien, cela affectait le fier Samir... qui de temps en temps avait des envies de passif...
En tout cas, ce soir-là, il avait grave envie d’être actif, et ce moment qu’il vivait, il le savourait. Intensément.
Les yeux fermés, la bouche entrouverte, la langue passant sur ses lèvres, les mains derrière la nuque d’Eric... il était bien...
Sa queue dressée, enfouie dans la bouche chaude et humide de son homme, lui faisait savourer le plaisir que lui procurait une aussi belle fellation.
Il aurait voulu que ce moment dure une éternité, et ne s’arrête jamais.
Tellement il était bien.
Ce n’était pas que sexuel. Ce n’était pas que du plaisir animal. C’était un bien-être intense, profond, un moment d’extase absolu....
Qu’il finit par devoir interrompre, car il sentait que sinon il allait jouir.
Ce fut donc lui qui mit fin - momentanément bien sûr, mais il le fallait - à ce moment de bonheur...
Eric releva la tête et le regarda en souriant, et surtout, en reprenant son souffle. Il aurait pu continuer encore, mais avait compris pourquoi Samir avait mis fin à sa cadence ininterrompue.
Ce n’était qu’une pause, de toute façon.
D’un même mouvement, les deux hommes se rapprochèrent, Samir se releva, leurs visages et leurs bouches se rejoignirent, et ils commencèrent à s’embrasser. Goulûment, langoureusement, amoureusement.
Une belle pelle, comme ils avaient pris l’habitude de le faire, mais il n’y a pas si longtemps.
Pendant une longue période de leur relation, ils se limitaient à des smacks, ça venait surtout de Samir, qui ne voulait pas que leurs langues se mêlent, alors qu’Eric aurait tant aimé.
Et puis, petit à petit ça s’était fait. Doucement, lentement, progressivement. Et ce fameux soir, après le plan à trois avec Arnaud, tout avait basculé.
Le soir des premières fois pour eux.
Première fois qu’ils faisaient, ensemble, un plan à trois.
Première fois qu’Eric baisait Samir, seule fois d’ailleurs. Même si les deux hommes se disaient que c’était à refaire, ils ne l’avaient jamais refait.
Première fois que Samir avait sucé Eric, lui avait bouffé le cul.
Et, première fois donc, qu’ils s’étaient embrassés vraiment. Langoureusement. Sensuellement. Amoureusement.
Ce soir-là tous les tabous étaient tombés. Ils pouvaient désormais tout se faire, dans les deux sens : avec un autre, dans un plan à trois, ou chacun de son côté, ils avaient désormais le droit de tout faire. Seule condition : se le dire. Condition qu’ils avaient tout le temps respectée. Parce qu’ils se respectaient. Parce qu’ils s’aimaient. Parce que, quand ils allaient voir ailleurs, c’était que du sexe, mais quand ils étaient tous les deux, ce n’était pas que du sexe, c’était aussi de l’amour.
Ce soir-là, en tout cas, ils étaient tous les deux, et se donnaient à fond.
Eric reprit sa pipe endiablée, et ne parvenait pas à enlever sa bouche de la bite de Samir qui était dure et gonflée comme jamais, au bord de l’explosion.
C’en était devenu comme un combat.
Eric suçait bien à fond, et voulait aller au bout. Il savait que Samir jouissait vite, tellement il aimait sa façon de le sucer, et lui voulait l’entendre et le voir jouir. L’entendre gueuler. Voir sa belle gueule déformée par l’extase. Sentir son jus inonder sa bouche. Et l’avaler jusqu’à la dernière goutte.
Samir, lui, voulait retarder le moment, et, pour l’instant, il y arrivait.
Il arrivait à se retenir, à relâcher, au dernier moment, la pression qu’exerçait sur sa bite la bouche d’Eric. A débander un peu, pour repartir de plus belle.
Eric de son côté était insatiable, il aurait pu le sucer des heures, sans s’arrêter. L’osmose était parfaite, comme si la bite de Samir était faite pour la bouche d’Eric.
Au prix d’un effort certain, Samir parvint à détacher sa bite de la ventouse qui ne la lâchait plus, à se redresser, et, même, à se relever.
Eric se releva aussi, et regarda le corps de son amant se déployer. Il put enfin voir ses fesses, qui, jusque là, étaient posées sur le lit.
Samir se mit debout, la bite dressée, et la tendit à Eric, qui s’était allongé sur le lit, en position ventrale.
Dans cette position, Samir lui baisa la bouche. Avec force. Détermination. Maîtrise.
Dans ces moments-là, il avait à coeur de se montrer dominant. De montrer qui dominait, qui était le patron.
Dans la vie, il s’en foutait, était très ouvert, et laissait une grande place à l’autre.
Mais, sexuellement, il devait dominer. Montrer qui était le boss. Avec Eric comme avec un autre. Plus encore même. Il pouvait être passif avec lui. Mais seulement s’il l’avait décidé. Et encore pas souvent.
Ce soir-là, il n’était qu’actif. Dominant. Il menait la danse depuis le début. Tout devait se passer autour de sa bite. Et c’est lui qui la maîtrisait. Pas question, pour une fois, de jouir trop vite. Pas question, évidemment, d’être passif. Pas question, même, de laisser Eric s’approcher de son cul. Une autre fois, bien sûr, mais pas ce soir-là.
Ce soir-là c’est autour de sa bite que tout se passait.
Il avait empoigné la nuque d’Eric, qui n’avait plus la moindre marge de manoeuvre, et le suçait jusqu’à la garde. Samir, debout, avait beaucoup plus de force qu’allongé, et lui pilonnait la bouche. Jusqu’à l’étouffement.
Samir prit plaisir à voir Eric suffoquer, demander grâce. Ah il voulait le faire jouir... non, c’est lui qui décidait. Pas tout de suite. Il n’avait pas fini de lui faire sa fête.
Il prit plaisir à le voir lâcher prise, à retirer sa bouche de sa bite, à reprendre son souffle, et à ne pas pouvoir y revenir.
Il en profita pour passer aux choses sérieuses. Ce n’était pas dans sa bouche qu’il voulait jouir, c’était dans son cul.
- Allonge-toi, lui dit-il sur un ton sans réplique.
Eric s’exécuta, se mit sur le dos, et même, écarta les jambes et releva les fesses.
Il aurait aimé le faire jouir dans sa bouche, mais il savait qu’il avait perdu le combat, que Samir allait lui faire la misère, et qu’il allait prendre cher.
Il sentait que la baise allait être brutale, bestiale, et qu’il allait falloir encaisser.
Il aimait ça, mais il lui fallut quelques instants pour quitter le mode suceuse pour prendre la mode salope.
Il ferma les yeux, sentit Samir lui relever le fessier, il ne le vit pas s’approcher, mais il sentit sa bite entrer en lui sans aucun ménagement.
Aucun préliminaire. Direct.
Ce fut le début d’un long pilonnage.
Samir, qui pouvait se montrer délicat et sensuel, savait aussi se montrer brutal, animal, bestial.
Dans ces moments-là, c’était le meilleur baiseur, le meilleur enculeur du monde. Il aimait trop ça. Il faisait ça tellement bien.
Quand il était comme ça, l’autre n’avait aucun répit. Se contentait d’encaisser. Mais prenait aussi un pied d’enfer. Tous les passifs vous le diront, se faire défoncer par un bon actif, il n’y a rien de mieux.
Et Samir le défonçait sans répit. Eric se sentait même s’enfoncer dans le lit, sous de tels coups de butoir.
Samir appuyait ses deux mains sur ses jambes relevés, à hauteur du pli du genou.
Aussi curieux que cela puisse paraître, Samir qui, la bite dans une bouche, pouvait jouir en moins de deux, savait se montrer très endurant une fois que sa bite était dans un cul.
Eric le savait, et savait que ça allait durer un moment.
Il savait aussi que cette position n’était pas la préférée de Samir, et, qu’à un moment, il lui faudrait se retourner.
Quand Samir l’aurait décidé.
Il arriva toutefois à capter son regard, et à faire quelque peu fléchir sa détermination.
Au point que Samir ralentit un peu la cadense, se montra plus doux et plus sensuel. Et même se pencha sur lui et vint l’embrasser goulûment.
Une première, là aussi. Dans de tels moments et de telles positions, ils avaient pu échanger des smacks. Mais rapidement, furtivement.
Jamais, jusque là, quand il le baisait, Samir n’avait pris le temps de lui rouler une pelle.
Et, pour Eric, c’était trop bon. Sentir la bite de son mec défoncer ses entrailles. Mais, en même temps, sentir sa bouche et sa langue se mêler à la sienne, c’était vraiment trop bon.
Et, en plus, ça dura un moment.
Leurs deux corps ne faisaient alors qu’un, étaient reliés entre eux, en bas, comme en haut. L’extase. Le pied intégral.
Et, finalement, Samir ne le retourna pas, et ne le prit pas par derrière, comme il affectionnait.
Cette position était tellement agréable, pour l’un comme pour l’autre, leur procurait tellement de sensations, qu’ils ne voulurent pas en changer.
Il continua ses mouvements de va-et-vient, mais plus doucement. Car il sentait que ça venait. Il continua à embrasser la bouche d’Eric, et se laissa aller. Cette fois, il ne voulait plus rien maîtriser. Il voulait se lâcher totalement, s’abandonner jusqu’à la jouissance ultime. En lui. Parce que c’était bon. Parce que c’était lui. Parce que c’était son mec, sa salope, sa chose, sa femme. Parce qu’il l’aimait.
Et la jouissance ne tarda pas à arriver. Il sentit le puissant jet sortir de lui, et l’emporter au loin. Il ferma les yeux, respira fortement, et bruyamment. S’abandonna.
Après le premier jet, vint le second, encore plus intense, presque douloureux. Qui lui arracha de petits cris aigus. Son corps fut parcouru de soubresauts, il sentait que ça sortait encore, mais moins. Ça faisait si longtemps qu’il n’avait pas joui. Et il n’avait jamais joui de façon aussi intense. Il faut dire qu’il s’était tellement retenu.
Quand il arriva enfin à reprendre son souffle, il s’affala sur le corps d’Eric, sans se retirer, car il bandait toujours autant, même s’il sentait sa bite baigner dans un océan de foutre.
De son côté, Eric avait vécu ce moment intensément. Il n’avait pas perdu une miette du spectacle de la jouissance de son amant. Il l’avait senti en lui, bien sûr, mais, pour lui, le spectacle était le visage de Samir, totalement déformé par la petite mort, et qui avait mis de longues secondes avant de reprendre son expression normale.
A présent, il était sur lui, et toujours en lui. Il le serra fort contre lui, il avait envie de le câliner, de le protéger. Ce qu’il ressentait pour lui était vraiment très fort.
Samir finit par se retirer, et sortit sa bite encore gluante des entrailles d’Eric. Il lui sourit, et vint s’allonger, sur le dos, à côté de lui.
- Finis toi, tu dois avoir envie... pense un peu à toi... donne toi du plaisir.
Samir le regarda, lui caressa la joue, vint lui empoigner la bite, et commença à le branler.
Eric prit le relais, ferma les yeux et s’abandonna.
Samir l’accompagna en le doigtant légèrement et en lui titillant les tétons.
Eric ne mit pas longtemps à jouir, de façon plus sobre et silencieuse que son compagnon, mais de façon très intense.
Ce scenario bad boy avait vraiment été trop bon.
- C’est moi !, lança-t-il à la cantonade, en posant sa serviette et en enlevant son manteau.
Pas de réponse. Il alla à la cuisine, où, habituellement, Samir s’affairait à cette heure-là.
Mais il n’y avait que la chienne qui quitta brièvement son panier pour venir lui faire la fête, avant de retourner s’y coucher, dans un gros soupir.
- Samir, t’es là ?
Enfin une réponse :
- Je suis en haut ! Viens...
Eric enleva sa veste et monta... Il trouva Samir dans sa chambre, allongé sur son lit, totalement nu, qui se touchait légèrement la queue, encore largement au repos.
Eric fut très surpris, et resta un moment bouche bée, comme interloqué. Il faut dire que ce n’était pas du tout dans les habitudes de Samir de l’accueillir de cette façon, c’était même la première fois.
La surprise, l’émotion aussi, l’empêchaient de dire le moindre mot.
- Eh ben ? Tu as perdu ta langue ? Ça tombe mal... lui dit Samir, avec une allusion un peu ironique, un peu taquine, et un peu coquine.
- ...
- Tu dis rien ? On dirait que tu m’as jamais vu...
- Non... si... bredouilla Eric, avant de rajouter maladroitement : Si, mais pas à cette heure-là...
Samir éclata de rire : Ah bon, y a une heure pour ça ?... ça fait des jours qu’on a rien fait, que tu rentres tard, qu’après le repas t’es crevé... alors je me suis dit qu’on allait faire ça avant ... si je te fais encore de l’effet bien sûr...
Eric sourit et répondit : Si, bien sûr...
- Ben, on dirait pas...
Eric ne répondit pas, et s’attarda un instant sur le corps de son compagnon, étendu nu sur ce lit, et qui s’offrait à lui : cette belle gueule, ce visage détendu et reposé, ce sourire qu’il savait avoir dans ces moments-là, ce torse imberbe et finement musclé, sans le moindre gras, sa bite déjà épaisse, et qu’il voyait doucement durcir, même ses jambes, légèrement poilues, et ses pieds ... Tout, en lui, lui plaisait, il avait l’impression du mâle parfait dans un corps parfait. Sans oublier cette peau mate et cuivrée, qui parachevait un ensemble si harmonieux.
En un instant, il s’en voulut de ne pas profiter davantage de ce corps qu’il avait tous les jours à sa disposition, et qu’il avait négligé ces temps-ci. Il s’en voulait aussi de tout le temps avoir besoin d’aller voir ailleurs, alors qu’il se disait que Samir ne le faisait pas tant que ça.
Il réalisait que son compagnon était là tous les soirs, qu’il l’attendait, qu’il lui préparait à manger... A sa décharge, et dans la répartition des rôles au sein de leur couple, il valait mieux ça que l’inverse... mais il réalisait que, finalement, comme Samir faisait (quasiment) tout mieux que lui... Samir faisait tout...
Il le regarda d’un air attendri...
La voix de Samir interrompit ses réflexions silencieuses, et le ramena à des considérations plus terre à terre :
- Bon allez, va prendre une douche, tu dois sentir le fauve, et puis viens... je t’attends...
Il mit du temps à répondre :
- Euh oui, bien sûr...
La douche le réveilla de cette douce torpeur dans laquelle la vision de Samir l’avait plongé. Il la prit bien chaude, elle lui fit du bien, il frotta bien avec le savon liquide car il est vrai qu’il en avait besoin, après une journée stressante, rythmée par des chauds et froids incessants.
Après s’être bien séché, et revêtu de son habituel peignoir, il revint dans la chambre
où Samir n’avait pas bougé.
Il était étendu sur son lit, sur le dos, toujours totalement à poil, la queue cette fois bien raide, qu’il branlait doucement, les yeux mi-clos. Offert.
Eric enleva son peignoir, et était donc lui aussi totalement nu, quand, comme si sa bouche était attirée par un aimant, il s’agenouilla sur le lit, et y engloutit cette belle bite, qu’il aimait tant, au point qu’il lui avait dédié une ode.
Il se mit alors à la sucer, passionnément, follement, goulûment, sans la sortir de sa bouche, sans s’arrêter d’aspirer. Il l’aimait trop, elle lui avait trop manqué, cela faisait plusieurs jours qu’il ne l’avait pas fait, qu’il ne l’avait pas sentie, elle était propre, elle était bonne, elle était raide, il avait l’impression qu’elle faisait partie de lui, qu’en tout cas elle le reliait à son Samir. Pour l’éternité.
Quand elle était en lui, dans sa bouche ou ailleurs, il avait l’impression de ne faire qu’un avec son homme, qu’il aimait éperdument.
De son côté Samir avait positionné chacune de ses mains derrière sa nuque et accompagnait le va-et-vient de cette tête qui ne lâchait pas sa queue.
Pour son plus grand plaisir.
Bien sûr il la donnait à sucer à d’autres bouches, mais celle de son homme lui procurait une sensation, un plaisir uniques, qu’il éprouvait à chaque fois.
Ce soir-là, après plusieurs jours d’abstinence, il avait eu besoin de le vérifier. D’où son excitation, qui l’avait conduit à échaffauder ce drôle de scenario.
Un scenario bad boy, cru, nu, limite obscène, mais il lui fallait réveiller la bête qui était en lui, et celle qui était en son amant, qui, à son goût, allait trop voir ailleurs.
Il faisait toujours comme si de rien n’était, et affectait l’indifférence, mais en fait il ne s’en foutait pas.
Lui l’actif se trouvait plus vite et plus longuement rassasié, tandis qu’Eric la passive (avec lui en tout cas, et au moins dans leur relation et leur positionnement symbolique) était totalement insatiable.
Une passive pouvait sucer dix bites à la partouze, en encaisser autant dans le cul... Pour un actif, une fois qu’il avait joui, c’était quand même plus compliqué.
Et cette différence jouait dans leur relation, et, au fond de lui, même s’il ne montrait rien, cela affectait le fier Samir... qui de temps en temps avait des envies de passif...
En tout cas, ce soir-là, il avait grave envie d’être actif, et ce moment qu’il vivait, il le savourait. Intensément.
Les yeux fermés, la bouche entrouverte, la langue passant sur ses lèvres, les mains derrière la nuque d’Eric... il était bien...
Sa queue dressée, enfouie dans la bouche chaude et humide de son homme, lui faisait savourer le plaisir que lui procurait une aussi belle fellation.
Il aurait voulu que ce moment dure une éternité, et ne s’arrête jamais.
Tellement il était bien.
Ce n’était pas que sexuel. Ce n’était pas que du plaisir animal. C’était un bien-être intense, profond, un moment d’extase absolu....
Qu’il finit par devoir interrompre, car il sentait que sinon il allait jouir.
Ce fut donc lui qui mit fin - momentanément bien sûr, mais il le fallait - à ce moment de bonheur...
Eric releva la tête et le regarda en souriant, et surtout, en reprenant son souffle. Il aurait pu continuer encore, mais avait compris pourquoi Samir avait mis fin à sa cadence ininterrompue.
Ce n’était qu’une pause, de toute façon.
D’un même mouvement, les deux hommes se rapprochèrent, Samir se releva, leurs visages et leurs bouches se rejoignirent, et ils commencèrent à s’embrasser. Goulûment, langoureusement, amoureusement.
Une belle pelle, comme ils avaient pris l’habitude de le faire, mais il n’y a pas si longtemps.
Pendant une longue période de leur relation, ils se limitaient à des smacks, ça venait surtout de Samir, qui ne voulait pas que leurs langues se mêlent, alors qu’Eric aurait tant aimé.
Et puis, petit à petit ça s’était fait. Doucement, lentement, progressivement. Et ce fameux soir, après le plan à trois avec Arnaud, tout avait basculé.
Le soir des premières fois pour eux.
Première fois qu’ils faisaient, ensemble, un plan à trois.
Première fois qu’Eric baisait Samir, seule fois d’ailleurs. Même si les deux hommes se disaient que c’était à refaire, ils ne l’avaient jamais refait.
Première fois que Samir avait sucé Eric, lui avait bouffé le cul.
Et, première fois donc, qu’ils s’étaient embrassés vraiment. Langoureusement. Sensuellement. Amoureusement.
Ce soir-là tous les tabous étaient tombés. Ils pouvaient désormais tout se faire, dans les deux sens : avec un autre, dans un plan à trois, ou chacun de son côté, ils avaient désormais le droit de tout faire. Seule condition : se le dire. Condition qu’ils avaient tout le temps respectée. Parce qu’ils se respectaient. Parce qu’ils s’aimaient. Parce que, quand ils allaient voir ailleurs, c’était que du sexe, mais quand ils étaient tous les deux, ce n’était pas que du sexe, c’était aussi de l’amour.
Ce soir-là, en tout cas, ils étaient tous les deux, et se donnaient à fond.
Eric reprit sa pipe endiablée, et ne parvenait pas à enlever sa bouche de la bite de Samir qui était dure et gonflée comme jamais, au bord de l’explosion.
C’en était devenu comme un combat.
Eric suçait bien à fond, et voulait aller au bout. Il savait que Samir jouissait vite, tellement il aimait sa façon de le sucer, et lui voulait l’entendre et le voir jouir. L’entendre gueuler. Voir sa belle gueule déformée par l’extase. Sentir son jus inonder sa bouche. Et l’avaler jusqu’à la dernière goutte.
Samir, lui, voulait retarder le moment, et, pour l’instant, il y arrivait.
Il arrivait à se retenir, à relâcher, au dernier moment, la pression qu’exerçait sur sa bite la bouche d’Eric. A débander un peu, pour repartir de plus belle.
Eric de son côté était insatiable, il aurait pu le sucer des heures, sans s’arrêter. L’osmose était parfaite, comme si la bite de Samir était faite pour la bouche d’Eric.
Au prix d’un effort certain, Samir parvint à détacher sa bite de la ventouse qui ne la lâchait plus, à se redresser, et, même, à se relever.
Eric se releva aussi, et regarda le corps de son amant se déployer. Il put enfin voir ses fesses, qui, jusque là, étaient posées sur le lit.
Samir se mit debout, la bite dressée, et la tendit à Eric, qui s’était allongé sur le lit, en position ventrale.
Dans cette position, Samir lui baisa la bouche. Avec force. Détermination. Maîtrise.
Dans ces moments-là, il avait à coeur de se montrer dominant. De montrer qui dominait, qui était le patron.
Dans la vie, il s’en foutait, était très ouvert, et laissait une grande place à l’autre.
Mais, sexuellement, il devait dominer. Montrer qui était le boss. Avec Eric comme avec un autre. Plus encore même. Il pouvait être passif avec lui. Mais seulement s’il l’avait décidé. Et encore pas souvent.
Ce soir-là, il n’était qu’actif. Dominant. Il menait la danse depuis le début. Tout devait se passer autour de sa bite. Et c’est lui qui la maîtrisait. Pas question, pour une fois, de jouir trop vite. Pas question, évidemment, d’être passif. Pas question, même, de laisser Eric s’approcher de son cul. Une autre fois, bien sûr, mais pas ce soir-là.
Ce soir-là c’est autour de sa bite que tout se passait.
Il avait empoigné la nuque d’Eric, qui n’avait plus la moindre marge de manoeuvre, et le suçait jusqu’à la garde. Samir, debout, avait beaucoup plus de force qu’allongé, et lui pilonnait la bouche. Jusqu’à l’étouffement.
Samir prit plaisir à voir Eric suffoquer, demander grâce. Ah il voulait le faire jouir... non, c’est lui qui décidait. Pas tout de suite. Il n’avait pas fini de lui faire sa fête.
Il prit plaisir à le voir lâcher prise, à retirer sa bouche de sa bite, à reprendre son souffle, et à ne pas pouvoir y revenir.
Il en profita pour passer aux choses sérieuses. Ce n’était pas dans sa bouche qu’il voulait jouir, c’était dans son cul.
- Allonge-toi, lui dit-il sur un ton sans réplique.
Eric s’exécuta, se mit sur le dos, et même, écarta les jambes et releva les fesses.
Il aurait aimé le faire jouir dans sa bouche, mais il savait qu’il avait perdu le combat, que Samir allait lui faire la misère, et qu’il allait prendre cher.
Il sentait que la baise allait être brutale, bestiale, et qu’il allait falloir encaisser.
Il aimait ça, mais il lui fallut quelques instants pour quitter le mode suceuse pour prendre la mode salope.
Il ferma les yeux, sentit Samir lui relever le fessier, il ne le vit pas s’approcher, mais il sentit sa bite entrer en lui sans aucun ménagement.
Aucun préliminaire. Direct.
Ce fut le début d’un long pilonnage.
Samir, qui pouvait se montrer délicat et sensuel, savait aussi se montrer brutal, animal, bestial.
Dans ces moments-là, c’était le meilleur baiseur, le meilleur enculeur du monde. Il aimait trop ça. Il faisait ça tellement bien.
Quand il était comme ça, l’autre n’avait aucun répit. Se contentait d’encaisser. Mais prenait aussi un pied d’enfer. Tous les passifs vous le diront, se faire défoncer par un bon actif, il n’y a rien de mieux.
Et Samir le défonçait sans répit. Eric se sentait même s’enfoncer dans le lit, sous de tels coups de butoir.
Samir appuyait ses deux mains sur ses jambes relevés, à hauteur du pli du genou.
Aussi curieux que cela puisse paraître, Samir qui, la bite dans une bouche, pouvait jouir en moins de deux, savait se montrer très endurant une fois que sa bite était dans un cul.
Eric le savait, et savait que ça allait durer un moment.
Il savait aussi que cette position n’était pas la préférée de Samir, et, qu’à un moment, il lui faudrait se retourner.
Quand Samir l’aurait décidé.
Il arriva toutefois à capter son regard, et à faire quelque peu fléchir sa détermination.
Au point que Samir ralentit un peu la cadense, se montra plus doux et plus sensuel. Et même se pencha sur lui et vint l’embrasser goulûment.
Une première, là aussi. Dans de tels moments et de telles positions, ils avaient pu échanger des smacks. Mais rapidement, furtivement.
Jamais, jusque là, quand il le baisait, Samir n’avait pris le temps de lui rouler une pelle.
Et, pour Eric, c’était trop bon. Sentir la bite de son mec défoncer ses entrailles. Mais, en même temps, sentir sa bouche et sa langue se mêler à la sienne, c’était vraiment trop bon.
Et, en plus, ça dura un moment.
Leurs deux corps ne faisaient alors qu’un, étaient reliés entre eux, en bas, comme en haut. L’extase. Le pied intégral.
Et, finalement, Samir ne le retourna pas, et ne le prit pas par derrière, comme il affectionnait.
Cette position était tellement agréable, pour l’un comme pour l’autre, leur procurait tellement de sensations, qu’ils ne voulurent pas en changer.
Il continua ses mouvements de va-et-vient, mais plus doucement. Car il sentait que ça venait. Il continua à embrasser la bouche d’Eric, et se laissa aller. Cette fois, il ne voulait plus rien maîtriser. Il voulait se lâcher totalement, s’abandonner jusqu’à la jouissance ultime. En lui. Parce que c’était bon. Parce que c’était lui. Parce que c’était son mec, sa salope, sa chose, sa femme. Parce qu’il l’aimait.
Et la jouissance ne tarda pas à arriver. Il sentit le puissant jet sortir de lui, et l’emporter au loin. Il ferma les yeux, respira fortement, et bruyamment. S’abandonna.
Après le premier jet, vint le second, encore plus intense, presque douloureux. Qui lui arracha de petits cris aigus. Son corps fut parcouru de soubresauts, il sentait que ça sortait encore, mais moins. Ça faisait si longtemps qu’il n’avait pas joui. Et il n’avait jamais joui de façon aussi intense. Il faut dire qu’il s’était tellement retenu.
Quand il arriva enfin à reprendre son souffle, il s’affala sur le corps d’Eric, sans se retirer, car il bandait toujours autant, même s’il sentait sa bite baigner dans un océan de foutre.
De son côté, Eric avait vécu ce moment intensément. Il n’avait pas perdu une miette du spectacle de la jouissance de son amant. Il l’avait senti en lui, bien sûr, mais, pour lui, le spectacle était le visage de Samir, totalement déformé par la petite mort, et qui avait mis de longues secondes avant de reprendre son expression normale.
A présent, il était sur lui, et toujours en lui. Il le serra fort contre lui, il avait envie de le câliner, de le protéger. Ce qu’il ressentait pour lui était vraiment très fort.
Samir finit par se retirer, et sortit sa bite encore gluante des entrailles d’Eric. Il lui sourit, et vint s’allonger, sur le dos, à côté de lui.
- Finis toi, tu dois avoir envie... pense un peu à toi... donne toi du plaisir.
Samir le regarda, lui caressa la joue, vint lui empoigner la bite, et commença à le branler.
Eric prit le relais, ferma les yeux et s’abandonna.
Samir l’accompagna en le doigtant légèrement et en lui titillant les tétons.
Eric ne mit pas longtemps à jouir, de façon plus sobre et silencieuse que son compagnon, mais de façon très intense.
Ce scenario bad boy avait vraiment été trop bon.
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