Scènes (érotiques) de ménage (3)

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Scènes (érotiques) de ménage (3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-11-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Scènes (érotiques) de ménage (3)
Suite et fin de ces saynètes évoquant des couples ordinaires et légitimes vivant un moment érotique intense dans leur vie quotidienne.




‌Scène 9

Depuis toujours, Oriane avait honte de son corps. Elle trouvait ses fesses et ses cuisses trop grosses, surtout en comparaison de sa petite poitrine. Son mariage, alors qu'elle avait déjà atteint 30 ans, avec Gabriel, mince comme un fil, n'avait rien changé. Elle craignait toujours que son petit mari la quitte pour une fille mieux foutue qu'elle. Gabriel avait beau lui montrer son amour, vanter son visage angélique et louer son corps malgré ou à cause de ses défauts, Oriane était toujours complexée.

Lorsqu'elle découvrit qu'il regardait parfois des vidéo pornos, son inquiétude monta d'un cran. Certes, Gabriel lui faisait l'amour avec ferveur de manière régulière mais cet attrait pour la pornographie, n'était-ce pas le signe qu'il allait la délaisser ? D'autant qu'elle refusait toujours qu'il la sodomise, parce qu'elle trouvait cette posture dégradante, alors que lui prétendait que c'était un acte sexuel courant, qu'il aimait vraiment son cul et entendait le lui prouver. Mais c'était toujours fermé.

Alors, Gabriel, un soir où ils s'apprêtaient à faire l'amour pendant que leur bébé dormait, lui imposa de regarder une vidéo cochonne via leur ordinateur sur leur canapé où ils étaient nus, prêts à passer à l'action. L'image montrait un couple ordinaire, à ceci près que la femme était pourvue d'un arrière train volumineux et l'homme d'une bite à donner des complexes à bien des hommes. Après avoir montré une certaine réticence, Oriane accepta de regarder tout en tripotant le membre viril de Gabriel, regrettant qu'il ne l'honore pas immédiatement car elle était archi prête.

Les ébats avaient demeuré de manière assez classique, l'homme besognant la femme en missionnaire, virevoltant des hanches, ce qui ne laissa pas Oriane insensible, elle devait bien l'admettre. Puis il retourna la femme, une blonde pulpeuse, qui présenta son visage à l'objectif, marqué par le plaisir alors qu'elle était prise en levrette.

L'affaire devint encore plus chaude lorsque le couple se positionna de profil, légèrement en biais, afin de révéler la nature de la pénétration. L'homme commença à lécher l'anus de la femme avec une délectation qui bouleversa Oriane. Comment pouvait-on faire ça ? se demandait-elle. Puis l'homme se mit sur ses pieds, jambes fléchies, et entreprit de pénétrer analement sa compagne, laquelle l'aida en creusant les reins. Scotchée à l'écran, Oriane vit le pénis entrer dans le déduit, à moitié puis entièrement, et entreprendre un va et viens puissant qui fit trembler la chair de la femme, des seins aux fesses et aux cuisses. D'entendre les peaux claquer, de voir le visage tordu de plaisir de la femme, tourné vers l'objectif, comme les couilles ballottantes de l'homme, Oriane ressentit dans son bas-ventre une onde de désir que le doigt fureteur de Gabriel enregistra illico. C'était le moment. Il allait la baiser là, devant l'écran, sur le canapé. En levrette, comme l'autre couple.

Oriane se mit à quatre pattes sans résister, un oeil toujours sur l'écran placé de côté par rapport à sa position, et accueillit son homme la croupe frémissante et la chatte trempée. Il la ramona profondément pendant quelques minutes mais c'était évidemment à l'étage supérieur qu'il voulait aller.
Lorsqu'il posa son gland sur l'anneau interdit, Oriane se raidit. Mais de voir sur l'écran la femme sodomisée agiter sa croupe d'une manière endiablée en bramant de plaisir lui fit à son tour creuser les reins. Gabriel s'enfonça à petits coups, puis totalement et eut la joie insigne de voir Oriane venir à sa rencontre à grands coups de ses fesses pulpeuses. Les peaux claquèrent, comme sur la vidéo. Oriane ne regardait plus l'écran, concentrée sur ce qui se passait dans son cul surchauffé. Nuque relevée, elle couinait au risque de réveiller bébé en agitant sa croupe et connut le premier orgasme anal de sa vie, les fesses couvertes de chair de poule. Il gicla dans son rectum bien ouvert au moment où l'homme de la vidéo en faisant autant. Ils s'immobilisèrent quelques secondes, un peu abrutis de plaisir. Puis elle se détacha, se retourna et l'embrassa avec passion. Elle avait à la fois connu un plaisir inédit et vaincu un complexe de longue date. Elle avait joui de son gros cul. C'était la première fois, mais sûrement pas la dernière...

Scène 10

Enfin, ils l'avaient, ce camping car ! Ils avaient économisé longtemps pendant leur période d'activité pour pouvoir se l'offrir à la retraite. Micheline et Marc n'avaient pas tardé. A peine leurs vacances éternelles entamées et leur achat réalisé, ils s'étaient embarqués en plein été pour de nouvelles aventures itinérantes, lui au volant, elle sur le siège passager, carte sur les genoux. Ils se sentaient encore suffisamment en forme pour écarter les inconvénients, le volume de leur engin, les difficultés de circulation et de stationnement, pour profiter des avantages, la souplesse, l'itinérance au hasard ou non.

Ils avaient mis le cap sur la côte atlantique et une plage naturiste de leur connaissance, car ils aimaient bronzer et se baigner nus. Avec ses cheveux coupés très court teints en blond, ses formes opulentes de jeune sexagénaire sexy, Micheline plaisait toujours à son mari, lui aussi un peu fort, plutôt ventru, à la virilité velue. Tandis qu'il conduisait, une idée faisait son chemin dans sa tête chauve. Il pensait au lit, derrière son siège de conducteur. Il prenait une bonne partie de la place dans l'habitacle dans le prolongement du coin cuisine. Ils ne l'avaient toujours pas essayé. Pourquoi attendre d'être arrivé à destination ?

Micheline portait une robe d'été assez courte, dévoilant ses cuisses charnues. Ses obus s'étalaient libres sous l'étoffe légère. Avait-elle mis un slip ? Il savait qu'elle aimait se passer de sous-vêtements l'été. La main de Marc glissa vers la droite et rencontra la cuisse gauche de Micheline, tout en conduisant.
- Hé là, regarde la route, t'excite pas, je n'ai pas envie qu'on abime notre camping car dès le début, dit Micheline en écartant sa main.
Mais il recommença, encore plus haut et avant qu'elle ait pu réagir, souffla :
- Oh dis donc, t'as pas mis de culotte.
- T'excite pas je te dis. Attend au moins qu'on arrive...

Mais Marc avait vu sur le bord de la route une espèce de courbe pouvant servir de parking. Il s'y engagea, se gara, et stoppa.
- Mais... qu'est-ce que tu fais ? dit Micheline.
- J'ai envie de baiser. D'essayer ce lit. Maintenant.
Et il se pencha vers son épouse, la troussa, la pelota, l'embrassa et Micheline se mit à glousser, tâtant elle aussi l'entrejambes de son mari.
- Tu es un gros cochon, dit-elle en fourrageant dans la braguette de Marc. Elle aussi avait envie d'essayer ce lit mobile. La belle érection de son mari, une des plus belles qu'elle ait vue depuis longtemps, déclencha en elle une brutale envie de pénétration. Quittant leurs sièges, ils gagnèrent le lit en rigolant, elle faisant passer sa robe par-dessus sa tête, lui gigotant pour se débarrasser de pantalon et slip. Ce fut comme s'ils étaient pris par un coup de jeune. Il bandait autant qu'elle mouillait.

Par habitude autant que par stratégie, il commença à la doigter tout en titillant son clitoris de sa langue. Il la voulait bien ouverte. Elle haletait en se caressant les seins, levant la tête pour le voir la lécher. Puis il se releva et la pénétra, bouche contre bouche, yeux dans les yeux, ondulant des hanches, très enfoncé.
Ce fut au départ un coït plutôt lent, comme s'il se prélassait entre ses cuisses dodues bien écartées. Puis il augmenta son rythme, de plus en plus percutant. Il se sentait costaud.
- Tu l'aimes, ma queue ? lui souffla-t-il.
- Ouiiii. Elle est booonne, elle est duuuure. T'arrête paaaas !
Il savoura le moment, se mit bras tendus, regardant autour de lui ce nouvel environnement érotique en continuant de creuser avec vigueur. La chair de Micheline vibrait sous ses coups de bite. Elle vivait le moment avec autant d'intensité que lui, répondant pieds sur le matelas par de petits coups de reins marquant son adhésion.

Il se releva, s'allongea et lui offrit la possibilité de l'enfourcher. C'était sa position préférée, celle où elle pouvait faire aller et venir son cul en toute liberté, à son rythme. Elle aussi regarda autour d'elle en le chevauchant, l'ameublement si bien conçu, la petite fenêtre donnant sur les arbres voisins. Elle savait qu'il pourrait durer plus longtemps dans cette posture. Elle maintenait ses seins lourds dans les mains en ondulant, concentrée sur cette bite qui la régalait. Elle tressautait avec une telle ardeur qu'un quidam passant à portée du camping car l'aurait vu trembler sur ses amortisseurs et aurait conclu logiquement qu'on baisait à l'intérieur. Après avoir haleté, soupiré, gémi, elle lâcha ses premières exclamations de jouissance. C'était la phase pré orgasme que Marc connaissait bien. Elle ne tarda pas à exprimer quelques mots crus où il était essentiellement question de sa bite.
- Tu baises, hein ? lui dit-il pour l'exciter encore plus.
- Ah oui, je baise, je baise, c'est bon, c'est bon !
- J'ai envie de te prendre par derrière, de voir ton cul.

Elle se détacha dans un bruit mouillé, se mit à quatre pattes face au pare-brise du camping car, selon une vision inédite qui lui faisait embrasser la route voisine du regard. Lui-même était au bout du bout, surexcité par la situation autant par le corps voluptueux de Micheline, fiché en elle, les yeux sur sa nuque blonde, captant ses soupirs d'extase. Il la besogna à genoux, les mains sur ses hanches rebondies, guettant le son de sa bouche qui lui signifierait qu'elle avait atteint son orgasme. Ce fut fait quand il mit son pouce dans son anus tout en limant avec énergie. Sensible du petit trou (il la sodomiserait une autre fois, ce serait un autre but sur ce lit), elle piailla un "ouiiiii" sonore qui déclencha son éjaculation. Il se répandit en elle tandis qu'elle l'essorait en roulant des hanches puis ils se retrouvèrent côte à côte allongés, repus, apaisés, un peu cuits quand même, effet de l'âge sans doute.
- Il est bien, ce lit, tu ne trouves pas ? demanda Marc à Micheline.
- Oui, il est bien, il répond, il n'est pas trop mou, répondit-elle. Bon, maintenant, on va peut-être continuer à rouler, non ?
Et dument rhabillés, ils reprirent place lui au volant, elle sur le siège passager. Il leur restait encore une heure de route.

Scène 11

Clémence et son compagnon Mehdi venaient de faire l'acquisition d'un appartement, longtemps désiré par ce jeune couple d'une trentaine d'années. Il nécessitait cependant un peu de rénovation et ils avaient décidé qu'ils se mettraient eux-mêmes à retapisser les pièces afin de procéder à un maximum d'économies. Leurs vacances d'été y passeraient, tant pis, cela valait le coup.

Ce jour là, il faisait particulièrement chaud dans ce logement dépourvu de climatisation. Juché sur un escabeau, Mehdi, vêtu uniquement de son boxer, grattait la tapisserie à changer avec une énergie qui trempait son torse de sueur. Brun à peau mate et à la musculature fine, ce sportif accompli exprimait un rendement supérieur à celui de sa compagne, sportive aussi mais plus sensible à la chaleur. Assise par terre, une bouteille d'eau à la main, sommairement vêtue d'un mini short et d'un débardeur, pieds nus, elle récupérait en regardant Mehdi s'activer, un peu culpabilisée de lui laisser le gros du boulot. Mais elle l'admirait aussi. Elle se sentait fière de partager la vie de ce corps splendide de mâle dans la force de l'âge. Ses muscles en action sur l'escabeau, sa peau luisante de transpiration, finirent par déclencher dans son intimité une onde de désir sexuel.

"Et si on baisait maintenant ?, se dit-elle. Après tout, on a bien travaillé, il fait chaud, on peut se permettre une pause coquine et ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de lit qu'on peut s'empêcher de s'envoyer en l'air".
Sans rien dire à son compagnon, qui lui tournait le dos, toujours grattant avec énergie, elle se débarrassa de son mini short et de son slip, ôta son débardeur et s'approcha entièrement nue de son compagnon, ses cheveux mi-longs rapidement attachés dans un chignon à la diable. Sûre de son pouvoir sexuel avec ses seins larges, ses hanches épanouies, ses fesses musclées et ses jambes longues, elle ne doutait pas que Mehdi l'honorerait de sa queue longue et fine car il adorait son corps.
Subrepticement, sa bouche se posa sur le boxer du gratteur, qui sursauta.
- Mais... qu'est-ce que tu fais ? dit-il en se retournant et la découvrant nue.
- J'ai envie de baiser.
- Tu vois bien que je bosse ! Il faut qu'on finisse cette pièce avant ce soir.
Mais la main de Clémence était maintenant sur les couilles de Mehdi. Sa palpation légère le fit se raidir sur son escabeau.
- S'il te plait, arrête. On n'a pas le temps, attends ce soir.

Cependant, sans répondre, Clémence avait baissé le boxer et parcourait les fesses de sa langue, les écartant même pour titiller son anus, tout en continuant sa palpation. Elle constata avec satisfaction, mais pas d'étonnement, une érection de plus en plus conséquente. Mehdi ne grattait plus. Abandonnant l'anus, Clémence se retourna et bascula sa tête entre les jambes de son compagnon toujours debout sur l'escabeau, gobant ses couilles avec sa bouche avide dans une position inversée un peu acrobatique. C'était sa zone érogène majeure et elle le savait. Il bandait maintenant comme un cheval. Alors, il se dégagea et lui dit :
- Tu veux baiser ? Tu veux ma queue ? Eh bien, tu vas l'avoir et ça va être ta fête !

Avec un cri de triomphe, elle l'entraina sur le plancher et il la pénétra sans coup férir, jambes et bras tendus, visage contre le sien, recevant dans son museau ses exclamations de plaisir. Les deux corps humides se répondaient avec frénésie dans un bruit mouillé, les deux sexes clapotant. Les pieds posés sur le plancher, Clémence renvoyait la balle au risque de désarçonner le baiseur mais fort de la longueur de sa queue, celui-ci fouillait sa compagne dans ses profondeurs, finalement enthousiasmé par son initiative au détriment du travail manuel. C'était pour ça qu'il aimait Clémence. Généreuse en tout jusque dans le sexe. Il se devait de la faire jouir et donc de durer jusqu'à ce qu'elle explose.
- Tu la veux comment maintenant, lui souffla-t-il en s'interrompant.
- Allonge-toi, lui dit-elle.

Ce fut à son tour de ressentir la dureté du plancher dans son dos. Mais la compensation était jouissive. Il pouvait l'admirer en train de baiser, bien posée sur sa bite, tantôt sur les genoux, tantôt sur les pieds, la bouche gourmande, les seins tremblants, le ventre mouvant au rythme de ses coups de cul. Elle savait que dans cette position, son éjaculation était différée et elle en profita en se retournant, lui offrant le spectacle de sa croupe joufflue et fendue, qu'il gratifia de son pouce fureteur. Elle tourna la tête vers lui pour lui souffler "continue c'est bon". Elle donnait l'impression de se prélasser sur sa bite et il se dit qu'ils pourraient ainsi durer indéfiniment.

Pourtant, elle se détacha et se mit à quatre pattes.
- Prends-moi comme une chienne ! lui dit-elle.
La proposition était à double sens. Cela pouvait être une simple levrette. Elle aimait ça. Mais cela pouvait aussi être une sodomie dans les règles de l'art. Elle aimait ça aussi. Mehdi l'avait bien préparée avec son pouce. Il se dispensa néanmoins de l'interroger. Il préféra attendre des précisions de sa part. Il la pénétra classiquement, nageant dans son sexe trempé pour quelques aller retours toniques qu'elle accompagna de "mmmmhhh mmmmhhh" évocateurs. Puis elle tourna sa tête à chignon vers lui et dit :
- Qu'est-ce que tu attends ? Tu en meurs d'envie.
Elle connaissait son homme. Elle savait qu'il adorait gicler dans son rectum. Passive, elle creusa les reins, en attente. Il la prépara de la langue et du doigt et réussit à l'impatienter.
- Qu'est-ce que tu attends ? Fais-le !
- Tu veux vraiment que je t'encule ?
- Mais oui, idiot.
- Tu en as vraiment envie ?
- Mais oui ! Allez, vas-y !

De fait, les sphincters de Clémence n'opposèrent qu'une résistance mineure. Il la couvrit comme un chien sa chienne en la ramonant, sa bouche sur sa nuque, leurs dos mouillés collés l'un à l'autre. Elle accompagnait ses coups de bite en roulant des hanches, l'enfonçant profondément dans son tréfonds. Un curieux borborygme émana de sa bouche. C'était le signe qu'elle jouissait. Il lui asséna de furieuses poussées qui la fit se déplacer de quelques centimètres, elle hurla un "ouiiii" qui le fit tout lâcher. Il se redressa, toujours fiché en elle, sentant ses sphincters l'essorer et elle se tourna, rayonnante vers lui :
- C'était super !
Assis, un peu groggy, la queue pendante, gouttant une tache de sperme sur le plancher, il finit par dire :
- Bon, je crois que c'est fini pour aujourd'hui, la tapisserie. J'ai très envie d'une douche.
- Moi aussi chéri. Demain, il fera jour.
Et ils se rhabillèrent, laissant le matériel prêt pour le lendemain.

Scène 12

Le dimanche après-midi était consacré par Jean-Yves au jardinage. Caroline, son épouse, en profitait pour satisfaire à d'humbles tâches domestiques qu'elle avait différées dans la semaine, travail oblige. En ce jour de fin juin, par une chaleur pré estivale, elle avait cependant préféré le farniente et bronzer en bikini sur un bain de soleil tout en regardant Jean-Yves biner, sarcler et tondre, casquette sur le crâne, en short et torse nu, indifférent à la canicule.
- Ce n'est pas raisonnable, tu devrais attendre ce soir, il fait trop chaud, lui lança-t-elle. Tu n'es plus un jeune homme.
- Dis tout de suite que je suis un vieux crabe. Bon pour regarder la télé à l'abri.
- Tu as l'âge que tu as. Et moi aussi.

Jean-Yves regarda son épouse sur le bain de soleil. Elle portait encore bien le bikini malgré la cinquantaine. Ses cheveux grisonnants lui donnaient un certain chic. Elle avait raison de ne pas les teindre, de les laisser pousser, un peu fous. Ses seins lourds débordaient les bonnets du soutif et la cambrure de ses reins tendait le mini slip. Mais aussi sexy soit-elle, le dimanche après-midi, c'était sacré. Tout pour le jardin. Et il se remit à la tâche.

Caroline fut un peu vexée de ne pas avoir été écoutée. Mais surtout, elle était là, alanguie en tenue minimaliste, et c'est à peine si Jean-Yves l'avait regardée. Il aurait pu au moins lui faire un petit compliment sur son nouveau maillot de bain, qu'elle comptait mettre à la plage cet été. Néanmoins, elle devait le reconnaitre : il était vraiment bel homme avec sa musculature savamment entretenue et elle, de moins en moins désirable, la preuve cet après-midi puisqu'il la regardait à peine. De mauvaise humeur, elle décida de le mettre face à son indifférence conjugale. Elle dégrafa son soutif, libérant ses lourdes mamelles qui s'affaissèrent sur son torse menu et se débarrassa de son slip. Elle était nue sur le bain de soleil, juste coiffée d'un bob et chaussée de ses lunettes de soleil. Elle saisit sa tablette qu'elle avait emportée avec elle et observa la suite en feignant la lecture.
- Mais... tu es à poil ! siffla Jean-Yves, interrompant son sarclage.
- Ben oui. J'ai envie de prendre le soleil, dit-elle en s'étirant, très chatte.
- Tu pourrais être vue...
- Tu parles. Le premier voisin est à deux cent mètres et on ne nous voit pas de la rue. Il n'y a que toi qui me vois, mais tu t'en fous royalement. Je ne te fais même plus bander.
- Comment ça ? Tu sais bien que c'est faux. On fait encore l'amour...
- Bof. Si peu. Allez, jardine, puisque c'est ça qui t'intéresse.

Piqué au vif, Jean-Yves maugréa dans sa barbe mais poursuivit sa tâche, tout en glissant un oeil sur la femme voluptueuse qui bronzait nue, jambes légèrement écartées, sur le bain de soleil. Le sourire vertical entre ses cuisses semblait lui faire la nique. En plus, Caroline se caressait légèrement le sein gauche en lisant sa tablette. Puis sa main glissa sur son sexe. Mais que lisait-elle donc pour se masturber, se demanda Jean-Yves, de plus en plus énervé.
- Tu lis quoi ? lui demanda-t-il.
- Je suis sur internet, je lis le récit autobiographique passionnant d'une femme prénommée Olga. Une femme qui baise, elle.
Alors, Jean-Yves laissa tomber sa bèche, se précipita vers sa femme, lui arracha sa tablette, enjamba le bain de soleil, écarta les cuisses de Caroline et colla sa bouche contre son sexe.
- Oh ! Ah ! Mais qu'est-ce que tu fais, arrête...
Mais Jean-Yves insistait, la langue fureteuse, et ne tarda pas à avoir la main de Caroline sur la nuque.
- Oh ! Mmmmhhh ! Cochon ! Mmmhhh !

Il se releva brièvement, et lui dit :
- Tu veux baiser, hein ?
- Mmhhh ! Continue, c'est bon, mmmhhhh !
Il reprit son cunni, elle devenait de plus en plus mouvante sur le bain de soleil et lâcha un "Ha !" sonore. Elle avait joui.
- Alors, on arrête ou on continue ? Tu veux la bite maintenant ?
- Oh oui ! Mets la moi, s'il te plait !
- Ici ou au lit ?
- Ici. Pas au lit. Baise-moi comme un amant, pas comme un mari.

Stupéfait de la verdeur de son épouse, il se dit que le texte qu'elle lisait l'avait mise dans des dispositions érotiques qu'elle n'avait pas manifestée depuis longtemps, et dont il fallait profiter. Il se débarrassa de son short et exhiba son sceptre tendu, arrachant un soupir de désir à Caroline, très ouverte, les pieds au sol de chaque côté du bain de soleil.
Un peu pervers, il tergiversa, taquina la fente avec son gland.
- Tu la veux vraiment ? Prouve-le moi. Dis-le moi.
- Je la veux ! Je la veux ! Baise-moi !
- Encore ! Encore ! Sois cochonne !
- Baise-moi ! Baise-moi ! Baise-moiiiiii ! clama-t-elle, après s'être débarrassée de son chapeau et de ses lunettes, comme pour être encore plus nue.

Et il la pénétra, jusqu'à la garde, d'une seule poussée. Elle poussa un cri de ventre en nouant ses pieds très haut sur son torse, l'attirant profondément en elle. Plongeant son regard dans le sien, il entama son oeuvre de mâle, sans trop se presser mais virilement, durement, captant ses expressions à la fois amoureuses et animales de femme baisée. Car oui, il la baisait, le soleil mordant ses fesses nues pendant qu'il limait. Rien à voir avec les accouplements conjugaux du week-end, plus hygiéniques qu'érotiques.
- Tu te sens baisée, là, maintenant ? lui souffla-t-il dans le museau.
- Ahooo ! Oui, ouiiii, continue...
- Dis-le, que je te baise, dis-le ! insista-t-il, alors que le bain de soleil tremblait sur ses bases fragiles, sous l'effet de ses coups de boutoir.
- Oui, oui, tu me baises, t'arrête pas surtout !
- Je ne m'arrêterai pas si tu continues à être bien cochonne. Remue-bien ton cul, parle cru !
- Oui, ouiii, mets-la moi ta grosse bite, elle est boooonne !
Jean-Yves faillit éjaculer. Caroline s'était montrée d'une crudité au-delà de ses espérances et de ses habitudes. Il se retira prestement, d'autant qu'il commençait à avoir un peu mal aux jambes.
- Oh non, pas déjà ! se plaignit Caroline.

- Regarde. Je bande toujours. Mais tu me mets le feu à la queue. Je vais prendre ta place, tu vas venir sur moi.
Caroline ne se fit pas prier car elle aussi était un brasier sur jambes. Elle n'avait pas été dans un tel état depuis longtemps. Posée elle aussi sur ses pieds de chaque côté du bain de soleil, elle s'empala sur le pénis dressé verticalement et jubila d'emblée. Cette position rectiligne, très efficiente, optimisait magnifiquement la pénétration. Exaltée, elle tressauta en se tenant aux mains de Jean-Yves, lequel se régalait au spectacle de ses seins lourds tellement agités que le contact avec le reste du torse produisit un bruit de peaux claquées. Les seins de Caroline, c'était ce qui l'avait attiré chez lui lors de leurs premières rencontres. Il aimait les lourdes mamelles qu'on peut prendre à pleines mains, les pétrir, les titiller. Elle savait l'attrait érotique que ses obus produisaient chez son mari et quand elle avait envie de faire l'amour, elle les laissait libres sous ses robes ou ses corsages. Mais il n'était pas non plus le destinataire unique de cette initiative car elle aimait exciter les hommes, en tout bien tout honneur.

- Tourne-toi maintenant, j'ai envie de voir ton cul, lui dit-il après qu'elle se fut immobilisée, en proie au deuxième orgasme de ces ébats.
Ravie que son homme ait encore envie d'elle, elle s'exécuta, lui offrant la vision de sa croupe large et charnue qu'il empoigna tandis qu'elle se penchait en avant, ses mains sur les cuisses de Jean-Yves et les pieds toujours au sol. Position à nouveau très jouissive grâce à une pénétration profonde, mais aussi exaltante pour lui. Car s'il adorait ses seins, il aimait aussi son cul, qu'il lui arrivait de fendre de sa bite quand elle était dans de bonnes disposition. Ce ne serait pas le cas aujourd'hui, le bain de soleil ne s'y prêtait pas, mais il lui mit néanmoins le pouce dans l'anus tandis qu'elle virevoltait en piaillant, peu soucieuse de discrétion. L'action conjuguée du pouce et du pénis, les mouvements frénétiques de son bassin qu'il accompagnait de ses mains, tout concourut vers un orgasme encore plus ravageur, encore plus bruyant qui couvrait les grincements inquiétants du bain de soleil. La main droite de Caroline quitta la cuisse de Jean-Yves pour aller vers ses couilles car elle voulait qu'il jouisse avec elle.
- Viens ! Viens ! Maintenant ! clama-t-elle d'une voix rauque.

Il leva vivement les fesses du siège, menaçant de la désarçonner, et il gicla verticalement tandis qu'elle l'essorait en roulant des hanches. Fichés l'un dans l'autre, immobiles, ils savourèrent ce moment de grâce pendant quelques minutes avant de se détacher laborieusement car l'inconfort du bain de soleil avait légèrement entamé leurs musculatures des membres inférieurs.
Apaisés, repus mais aussi amoureux, ils s'embrassèrent avant de réintégrer elle son bikini, son chapeau et ses lunettes de soleil, lui son short et ses sandales. Elle sa lecture et lui son sarclage. Mais rassurés lui sur sa virilité intacte et elle sur ses capacités de séduction. Une bonne journée, en somme.

Les avis des lecteurs

Dommage que cette belle série se termine. Elle aurait pu s'intituler, comme le roman de Zola, "au bonheur des dames". Micky nous montre que les moyens, les occasions existent et qu'il faut les saisir.
Et enfin, merci pour le clin d'oeil. Bonne lecture à Caroline!

Histoire Erotique
Micky,
Merci pour cette nouvelle série de saynètes, toujours autant torride à souhait et dont seule vous, en avez le secret.
Toute bonne choses ont une fin cependant, c'est dommage...
Didier



Texte coquin : Scènes (érotiques) de ménage (3)
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