Séance dans le noir
Récit érotique écrit par AmantDesSens [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 74 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.2 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.0
- • L'ensemble des récits érotiques de AmantDesSens ont reçu un total de 547 208 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-02-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 6 898 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Séance dans le noir
Il n’y a pas de doute, l’automne est bien là. Le soleil traine encore, mais en ce
milieu d’après-midi, sa chaleur n’est plus qu’un souvenir. Il a battu en retraite face
aux assauts du vent, froid, pénétrant. Ce temps aura l’avantage de te voir habillée
d’un chaud et épais manteau noir. Je le jalouse et il me donne terriblement envie de
te prendre dans les bras, pour te réchauffer, t’envelopper de tendresse. Ta main,
fraiche dans la mienne, n’est pas là pour te prouver le contraire. Les gens pressent
le pas. Inutile d’aller se prélasser sur un banc, d’espérer gouter aux plaisirs d’un
câlin sur un chemin ! Faire les boutiques ? Je n’y tiens pas trop, même si notre
dernière visite dans une cabine d’essaye nous avait plutôt plus... Je scrute les rues
à la recherche d’une activité, d’un lieu... Une grande affiche m'interpelle et un file
de gens sur le trottoir m’attire.
- Que dirais-tu si nous allions au cinéma ?
Tu me réponds d’un sourire poli, mais je ne te sens pas enthousiasme. Il ne faut
cependant pas beaucoup pour me suivre.
- Ce sera un bonne occasion d’être ensemble, de vivre un bon moment à nous. Qu’aimes-
tu ?
- Qu’y-a-t-il à l’affiche ?
Nous nous approchons pour découvrir le programme. A mon tour, c’est mon enthousiasme
qui décline. Je ne dois pas me laisser aller ! Etre avec toi est un tel plaisir, il
faut en profiter. Je te taquine un peu et finalement, nous décidons pour un film
parodique. C’est toujours mieux que rien.
Dans la file d’attente, nous regardons les affiches, mais à chaque fois que je tourne
la tête, le regard, c’est sur toi, ton visage, ton corps que je tombe. Sous la lumière
vive des quelques spots qui éclairent le couloir, ton visage reprend des couleurs. Je
ne résiste plus à l’envie de te prendre doucement dans les bras et de t’embrasser.
Certes, je prétexte un peu qu’il fait froid, mais mes geste trahissent d’autres
raisons que tu comprends facilement. Tu me pardonneras bien ces petits mensonges.
Passé la porte de la salle, nous cherchons où nous asseoir. Face à nous, un
gigantesque écran blanc. Les gens se sont concentrés sur les rangs du milieu. Tu te
retournes vers moi pour savoir où je préférerais être. Je tends le bras pour
t’indiquer un rang plutôt calme. Personne derrière nous pour nous donner des coups de
pieds dans le dos du siège; personne sur les côtés qui aura envie de se lever toutes
les cinq minutes.
Je m’avance dans l’allée, baisse mon siège. Derrière moi, tu dégraffes ton manteau,
dévoilant un adorable plus épais à col roulé... Hum, c’est clair, je suis de plus en
plus jaloux... Tu frissonnes en ressentant la douce chaleur de la salle. Je bascule
ton siège et je t’invite à me rejoindre à mes côtés.
Tu croises les jambes et tu te penches tendrement sur mon épaule. D’autres spectateurs
descendent les allées, sans nous remarquer. Nous les regardons sans trop d’intérêts.
Ta main tente une sortie de ta manche pour se poser innocemment sur ma cuisse. J’y
pose la mienne pour vérifier si elle est toujours aussi froid. Nos doigts se croisent
et tu resserres délicatement ta main. Je penche la tête vers toi, tandis que tu me
tends tes lèvres. Il y a des offres qui ne se refusent pas...
La salle se remplit peu à peu. Je me demande si notre tranquillité durera lorsque la
lumière de la salle diminue un peu. L’éclair s’illumine.
- Veux-tu quelque chose à manger ou à boire ? me demandes tu
- Une canette de ce que tu veux
Tu m’abandonnes sans oublier de m’embrasser pour certainement te faire pardonner de
cette subite absence.
Je reste donc seul, à regarder sans trop d’intérêt les bandes annonces. Elles ont au
moins le mérite de me faire passer le temps. Au bout d’une dizaine de minutes, tu
reviens avec une grande boisson à défaut d’une canette et … une glace ! Moi qui était
persuadé que tu avais froid ! Quant au grand verre, nous voilà bien embêtés : pas de
support, ni même d’accoudoirs ! Je me dévoue pour le garder pendant que tu attaques
avec envie visiblement ton esquimau. J’en souris en te regardant te régaler. Tu
m’interroges sur ce qu’ils ont projeté, mais je t’avoue mon peu d’intérêt.
Cette fois la lumière s’éteind. Nous nous installons confortablement, toi finissant ta
glace et moi, gardien de notre breuvage commun.
Ecran noir, musique crescendo. La salle s’illumine des caractères du générique.
Silence. Soudain, un terrible bruit, sortant des enceintes, rempli la salle. Comme
beaucoup de personnes dans la salle nous sursautons. Je te vois te baisser, semblant
chercher quelque chose. Je pose le verre par terre et je me baisse à mon tour et je
t’interroge : sous la surprise, tu as laissé échappé ta glace ! J’en ris, mais
maladroitement, dans l’obscurité, nos têtes se heurtent. Confus, je me redresse et
m’inquiète de savoir si je t’ai fais mal. Machinalement, tu portes la main à ta tête,
mais tu me rassures.
Que de gaffes... au diable la glace, mais je dois me faire pardonner. Je me tourne un
peu vers toi, je passe mon bras derrière ta nuque. Je pose tout d’abord un tendre,
doux et chaud baiser sur ce qui pourrait être une petite bosse., là, juste en haut de
ton front. Je descends sur le bout de ton nez, puis je finis sur ta bouche.
Visiblement, ta main tendre dans mes cheveux me fait comprendre que je suis tout
excusé.
Nous reprenons nos esprits et .. le cours du film. Finalement, nous nous laissons un
peu prendre par le film. L’ambiance, marqué dès le début, est un peu sombre. Je pense
que nous avons compris qu’ils ne nous y reprendraient pas deux fois. Je garde ma main,
protectrice, sur ta cuisse : un regard sur l’écran, un autre sur ton profil. Ce que tu
es belle... Je découvre tes traits, changeant au grès des lumières.
Il faut croire qu’ils savent y faire : alors que tu devais avoir baissé la garde,
captivée par la scène, tu empoignes ma cuisse de surprise. Tu te rends compte de ton
geste, surprise. Cette fois, c’est toi qui est confuse. Tu te tournes vers moi, mais
le sourire amusé que tu discernes dans la pénombre te rassure. Je m’approche de toi.
Ton visage est encore marqué par l’émotion; Je m’approche. Je discerne un quelque
chose au coin de tes lèvres. Je le touche et le porte à la bouche.... Tu me regardes,
étonnée et tu portes aussi la main à ta bouche. Hummm, du chocolat... Visiblement,
dans le noir, tu oublies toutes les bonnes manières..... J’approche ma bouche du coin
de tes lèvres pour … goûter à la source du plaisir. Si le chocolat est délicieux, je
me rends compte que sur toi, il n’est qu’un artifice : le vrai plaisir se cache
dessous. Minutieusement, du bout de la langue, j’ôte les dernières traces. Mais il m’a
mis en … appétit. Je m’astreint à vérifier qu’il n’y en a pas d’autre. Ma langue
remonte sur tes lèvres et se glisse subrepticement entre les tiennes. Tu t’abandonnes,
câlée au creux de ton siège. Ma main passe dans ton dos, tandis que l’autre, posée sur
ta cuisse remonté le long de tes hanches. Quel dommage : plus de chocolat. Je me
félicite de mon travail, mais c’est déjà du passé : je me consacre à te savourer...
J’abandonne la douceur de tes lèvres et la chaleur de ta bouche pour te laisser
regarder le film.
Je reprends ma place, non sans malice. Ta main caresse ma cuisse. Un spectateur devant
nous tousse un peu. Nous a-t-il vu ? Nous reprenons le cours du spectacle, qui me
parait bien décousus... A l’écran, une femme, mouillée sous une pluie diluvienne
regarde profondément son partenaire. Le regard figé, intense, ils se rapprochent et
tombent dans les bras dans une étreinte torride. Pourquoi en-sont-ils arrivés là ?
Mystère... Machinalement, du moins, je le pense, ta main tombe dans la mienne et la
serre. Quelques minutes passent ainsi, douces.
Tout d’abord, imperceptible, tes doigts caressent ma main. Puis, il la quitte au
profit de ma cuisse. Au début, tes doigts se contentent d’aller et venir dans un
ballet délicat. Ta main se fait plus pressante. Je reste concentré sur le film sans
pour autant perdre une seule de tes attentions. A mon tour, je te rends la pareille.
Je pose la main sur le dessus de ta cuisse. Je la caresse, tantôt avec le bout des
doigts, tantôt avec le plat de la main. Mon geste s’amplifie : depuis le haut de ton
genou, je remonte doucement à la naissance de ta cuisse... puis je m’évapore pour
mieux y revenir.
Je laisse descendre mes doigts à l’intérieur de ta cuisse. Je sens tes doigts se
crisper sur ma jambe. Je continue mon jeu... J’ai bien l’intention de me parfaire dans
ce rôle de supplicier...
Ce petit jeu aurait pu continuer un moment. Aidé par une ambiance de plus en plus
obscure, je prends ta main pour te faire comprendre de te lever. Au début hésitante,
tu te laisse guider Je me plonge au fond de mon siège pour te laisser une place devant
moi et je t’invite à venir t’asseoir sur mon siège, face à l’écran. Je ne le vois
plus, mais le spectacle de ta silhouette qui s’en détache le vaut largement. Je
prétexte de t’aider à t'asseoir et je pose les mains sur tes hanches. Tu es cambrée à
souhait. Mes mains descendent le long de tes cuisses, à la fois pressantes et douces.
Je veux ressentir chaque centimètre de tes jambes.
Puis je remonte et te saisis par le creux de te ton bassin. Je t’attire tout contre
moi. Par réflexe, tu sursautes. A ton tour, tu prends possession du siège et te
collant le plus possible contre moi. Tes mains se posent sur mes genoux. Tu restes
droite, stoïque, semblant hypnotisée par le film.
Je crois les bras sur ton ventre. Mes mains se fraillent un chemin sous ton pull. Tu
trésailles un instant au contact de mes doigts sur ta peau si douce... Je resserre mes
bras pour mieux te prendre. Je sens ton coeur battre. Mes mains continuent leur
exploration. Le terrain est connu mais c’est chaque fois un plaisir immense de le
redécouvrir. Arrivé à la naissance de ta poitrine, mes doigts suivent une ligne de
tissu jusque dans ton dos. J’avoue prendre un malin plaisir à survoler ta peau. Je
saisis doucement l’agrafe de ton soutien gorge. Je retarde son ouverture, guettant le
moins signe de ta part. Mais, mis à part un souffre court, je ne perçois aucune …
contre indication.
Je maintiens les deux extrémités de ton soutien gorge que je détends doucement. Je
fais chemin inverse pour découvrir cette fois, derrière un sous-vêtement devenu
inutile, une poitrine ferme et chaude. J’enveloppe progressivement ces seins si
désirables. J’aimerais les dévorer, mais l’instant et le moment ne sont pas
propices....
Visiblement, malgré ta posture, tu n’es pas indifférente à mes caresses... Tu as
abandonné mes genoux pour caresser le haut de mes cuisses. Il faut dire que dans cette
position, je ne te laisse guère le choix : je suis le “réalisateur”, le “metteur en
scène”...
Je ne me lasserais pas de te caresser, mais je ne veux pas me mettre ton corps à dos
en privilégiant cette partie au détriment d’autres... Je quitte la tendre chaleur de
tes seins. Je laisse descendre mes mains sur ton ventre. Ta position me facilite la
tâche. Je croise les mains et me glisse le long de ton bas ventre. Tu te contractes.
Mes doigts croient découvrir un adorable fin liseret de dentelle. Plus une limite
qu’une interdiction.... J’avais plus loin pour atteindre la douceur de l’intérieur de
tes cuisses. Tâche ardue de par l’étroitesse de ton pantalon... Ce n’est pas pour me
déplaire : j’ai une excuse pour profiter de la chaleur intime de ta peau. Mais est-
elle aussi douce que celle de ta poitrine ? Un doute s’installe... Il faut que je
vérifie, que je rafraichis ma mémoire... Pardonneras-tu cet … oubli ? Ma main
s’infiltre à nouveau sous ton pull. J’ai enfin matière à comparer. Je caresse
simultanément ton sein tandis que ma main restant entre tes jambes s’applique à
vérifier cette douceur dont je raffole tant. Tu le sais bien...
Tes reins ondulent au gré de mes caresses. Ils se creusent, épousent autant que tu le
peux le siège de fortune que je suis devenu. Tu plaques à travers ton pull ta main sur
la poitrine.
Je goûte au plaisir de ta nuque, laissée sans surveillance. Je peux y poser du bout
des lèvres un baiser. La tentation est grande. Je me hasarde à les laisser courir le
long de ton coup. Tous mes sens sont en éveil, cherchant la moindre occasion pour te
faire plaisir. Tu es à ma merci. Tu deviens le champ où je peux semer et voir grandir
le plaisir que tu t’empresses de cueillir, de savourer....
Mes caresses essayent d’être toujours délicates. Je ne veux pas tomber dans la routine
non plus. A la fois détendue et excitée, nous nous unissons dans une quête de plaisir.
Tu te recules pour me plaquer contre le dossier du siège. Tu épouses tout mon corps du
tien. Je découvrirai peut-être les détails de cette fine dentelle plus tard. Mes mains
se posent sur ta poitrine par dessus ton pull et je les laisse descendre sur toute la
longueur de ton corps.
Discrètement, tu me quittes pour venir à côté de moi... Quel dommage, j’étais si
bien.... Mais j’ai bien l’intention de donner une suite tout aussi intéressante... A
moitié accroupie pour ne pas éveiller les soupçons, je te prends pas la main et nous
remontons notre rangée de siège jusqu’au bout, là-bas, près du mur. Sans bruit, nous
abaissons les sièges, non sans s’assurer au préalable que notre manège, passé et … à
venir, est resté inaperçu.
Arrivé au bout du “chemin”, je t’invites à t’asseoir. Mais au lieu de te rejoindre à
tes côtés, je m’accroupis à tes pieds. Du fond de ton siège, tu sembles m’observer.
Mes mains sur tes cuisses descendes jusqu’à tes chevilles pour les saisir. Je relève
un peu ton pied et fais mine de poser ta jambe tout contre ta joue. Que n’aurais-je
fais si cet adorable pantalon dont je réclame désormais la disparition, n’avait été
là.... Tu aimerais bien le savoir. Tu te hisses sur la pointe des pieds et tu
commences à envisager cette quête. Mais alors que tes mains s’affère à déboucler ta
ceinture, mes mains remontent le long de tes jambes jusqu’à ta taille. Mon visage se
trouve tapis au creux de tes cuisses. Nos intentions se rejoignent, et je n’ai pas
beaucoup de difficultés à dévoiler enfin tes belles et délicieux jambes. Je n’aime pas
aller trop vite, même si l’excitation est là. Cette délicieuse dentelle, découverte
par des doigts aveugles, se révèle enfin. Elle est en parfaite harmonie avec tes
courbes. Elle souligne ce petit plis, là juste en haut de tes jambes, révèle une
cuisse naissante, et disparait, là, oui, juste sous mes yeux … Je te débarrasse de ton
étreinte de pantalon. Je peux enfin goûter dans son intégralité à ce spectacle tant
désiré. Malgré l’obscurité, tu rayonnes à mes yeux. Il me faut toucher, caresser,
embrasser pour me convaincre que je ne suis pas en train de faire un doux rêve...
Cette fois, ma joue n’est plus frustré et je peux à loisir la laisser glisser entre
tes cuisses. J’étire mes bras et mes mains se glissent sous toi. Ta douceur est une
drogue. Chaque centimètre de peau est un régal qui lève une interrogation : l’autre
sera-t-il aussi doux ? La découverte est sans fin, irrésistible, enivrante. Elle me
pousse à oser, à aller plus loin, et je saisis du bout des doigts, ce filet de
dentelle. Je me pose, interrogatif à ton égard. Me permettra-t-elle ? Mais tes mains
qui rejoignent les miennes et les accompagnent lèvent tout doute.
Je prends ton pied, puis du bout des lèvres, pose des délicats baisers sur ta
cheville. Je remonte, patiemment, doucement... J’insiste coquinement au pli de ton
genou, avant de reprendre ma distribution de baisers. Tu abandonnes ta jambe sur mon
épaule. Je suis comblé par tant de choix : ta cuisse, tes genoux, … autant d’endroits
que je ne cesserai d’embrasser... Je rampe le long du siège... je remonte. Tes doigts
plongent dans mes cheveux et trahissent à chaque coup de langue, à chaque baiser, ton
désir. Tu ondules, tantôt pour esquiver, tantôt pour t’approcher... Caché au creux de
ton bas ventre, je fais durer ton plaisir, mon plaisir, en te titillant du bout de la
langue. Je m’approche, je frole, je fein... Tes doigts trahissent ton impatience...
J’ascène un dernier coup de langue qui, visiblement, fait mouche.... Fort de cette
ultime conquête sur le terrain de notre désir, je complète cette audace intime par de
doux baisers, chauds, langoureux, tantôt des lèvres, tantôt du bout de la langue... Je
tempère mon ardeur pour te laisser savourer cet instant, pour toi, rien que pour toi.
Mais ne sois pas frustrée : c’est tout autant un plaisir pour moi... Tu ne t’en doutes
pas ou bien souhaites-tu donner une autre tournure à notre étreinte, car sans pour
autant vouloir perdre une once de ce plaisir que je te procure, tes mains s’emploient
à défaire ma chemise. Je remonte le long de ton corps pour venir t’embrasser et te
laisser terminer ton œuvre. Sitôt achevée, je te laisse m’étreindre et me m’enlacer
dans tes bras. Je ne doute pas que si nous avions été un peu plus seuls, mes vêtements
n’auraient pas fait long feu... Mais il vaut mieux être discret et cela n’enlève en
rien à notre excitation...
Si l’absence d’accoudoir nous avait gêné au début, bénis soit celui qui ne les a pas
mis... Un bras au bas de tes reins, l’autre derrière tes épaules, je te guide et nous
immerge dans cet océan de sièges. Je ne te vois plus. Je te rejoins. Je suis là, juste
au dessus de toi. Tu es à moi. Je ne peux pas m’empêcher d’embrasser encore une fois
ton ventre. Je remonte petit à petit jusqu’à ta poitrine. Face à face, poitrine contre
poitrine, ventre contre ventre... Ton genoux est négligemment appuyé contre le dossier
d’un siège, à moitié replié. Ton autre jambe tente de rester allongée sur les sièges.
Je prends mes marques dans cet espace accueillant. Une main sur ta cuisse, je savoure
tes courbes. Cet instant est magique, suite logique à nos jeux, prélude à une
conclusion toute aussi, je l’espère, savoureuse.
Je t’embrasse, je te caresse, non sans l’idée de te distraire de ce qui va suivre. Nos
corps se touchent, s’épousent. J’ondule délicatement, je te titille. Je reporte
toujours à plus tard ce que tu sembles attendre... Je m’en approche, frôle, mais ne
fais rien. Tes reins tentent de s’accorder à mon rythme, pour me provoquer.
Je cambre mes reins au maximum, et tout naturellement, tendrement, doucement, ils
s’abaissent. Tu te figes, me laissant faire. Je ne voudrais plus bouger, tant ce
moment est bon. Je ne parle pas que physiquement, mais parce que nous sommes unis,
ensembles, complices. La sensation est divine. Bouger serait la troubler, briser le
charme... J’initie alors un lent mouvement, cadencé par la douceur que tu m’inspires.
Après tant de fougue, je veux de faire comprendre ô combien j’apprécie cet instant.
Mes mouvements s’amplifient. Tu t’abandonnes, sans résistance. Tu m’embrasses, me
prends dans tes bras. Tes jambes se resserrent contre moi, pour m’attirer plus près,
plus profondément.
Dans un léger sursaut, tu me repousses tendrement. Tu te retournes, et tu t’allonges
sur le ventre, féline. Je perçois tes bras, tendus qui m’appellent. Je commence à
m’allonger tout contre toi. Je sens tes formes, divines, sensuelles. La position n’est
peut-être pas la même, mais le plaisir l’est tout autant. Mon bas ventre contre tes
fesses, je descends doucement, puis je remonte, je redescends. Enfin, un léger
frissons de ta part vient accompagner mon dernier mouvement. Mon seul désir est de
nous combler, ensembles. Tu le sais bien et tu tentes comme tu le peux de me recevoir
au mieux. Cette sensation redouble mon plaisir. Mes mains sur tes mains, se crispent,
se tordent. Je sens ton visage se cacher dans le siège... Je le cherche pour
t’embrasser. Nos corps se crispent une dernière fois, dans un cri étouffé.... Nos
cœurs battent forts, très forts. Je m’abandonne sur toi, pour te protéger, te
chérir...
Nous nous redressons. Un léger coup d’oeil dans l’obscurité... rien. A taton, nous
retrouvons nos habits. Le générique défile. Je prends ta main, en la serrant très
fort. Je me penche vers toi pour t’embrasser, langoureusement.
La lumière jaillit. Nous nous redécouvrons. Les spectateurs chuchotent, discutent du
film. Complice, je prends ta main pour sortir de la salle.
- Qu’as tu pensé du film ? t’interroge
- Hum, début ennuyeux, mais... plein de rebondissement et un très joli “happy end”....
certainement du à un très bon casting...
milieu d’après-midi, sa chaleur n’est plus qu’un souvenir. Il a battu en retraite face
aux assauts du vent, froid, pénétrant. Ce temps aura l’avantage de te voir habillée
d’un chaud et épais manteau noir. Je le jalouse et il me donne terriblement envie de
te prendre dans les bras, pour te réchauffer, t’envelopper de tendresse. Ta main,
fraiche dans la mienne, n’est pas là pour te prouver le contraire. Les gens pressent
le pas. Inutile d’aller se prélasser sur un banc, d’espérer gouter aux plaisirs d’un
câlin sur un chemin ! Faire les boutiques ? Je n’y tiens pas trop, même si notre
dernière visite dans une cabine d’essaye nous avait plutôt plus... Je scrute les rues
à la recherche d’une activité, d’un lieu... Une grande affiche m'interpelle et un file
de gens sur le trottoir m’attire.
- Que dirais-tu si nous allions au cinéma ?
Tu me réponds d’un sourire poli, mais je ne te sens pas enthousiasme. Il ne faut
cependant pas beaucoup pour me suivre.
- Ce sera un bonne occasion d’être ensemble, de vivre un bon moment à nous. Qu’aimes-
tu ?
- Qu’y-a-t-il à l’affiche ?
Nous nous approchons pour découvrir le programme. A mon tour, c’est mon enthousiasme
qui décline. Je ne dois pas me laisser aller ! Etre avec toi est un tel plaisir, il
faut en profiter. Je te taquine un peu et finalement, nous décidons pour un film
parodique. C’est toujours mieux que rien.
Dans la file d’attente, nous regardons les affiches, mais à chaque fois que je tourne
la tête, le regard, c’est sur toi, ton visage, ton corps que je tombe. Sous la lumière
vive des quelques spots qui éclairent le couloir, ton visage reprend des couleurs. Je
ne résiste plus à l’envie de te prendre doucement dans les bras et de t’embrasser.
Certes, je prétexte un peu qu’il fait froid, mais mes geste trahissent d’autres
raisons que tu comprends facilement. Tu me pardonneras bien ces petits mensonges.
Passé la porte de la salle, nous cherchons où nous asseoir. Face à nous, un
gigantesque écran blanc. Les gens se sont concentrés sur les rangs du milieu. Tu te
retournes vers moi pour savoir où je préférerais être. Je tends le bras pour
t’indiquer un rang plutôt calme. Personne derrière nous pour nous donner des coups de
pieds dans le dos du siège; personne sur les côtés qui aura envie de se lever toutes
les cinq minutes.
Je m’avance dans l’allée, baisse mon siège. Derrière moi, tu dégraffes ton manteau,
dévoilant un adorable plus épais à col roulé... Hum, c’est clair, je suis de plus en
plus jaloux... Tu frissonnes en ressentant la douce chaleur de la salle. Je bascule
ton siège et je t’invite à me rejoindre à mes côtés.
Tu croises les jambes et tu te penches tendrement sur mon épaule. D’autres spectateurs
descendent les allées, sans nous remarquer. Nous les regardons sans trop d’intérêts.
Ta main tente une sortie de ta manche pour se poser innocemment sur ma cuisse. J’y
pose la mienne pour vérifier si elle est toujours aussi froid. Nos doigts se croisent
et tu resserres délicatement ta main. Je penche la tête vers toi, tandis que tu me
tends tes lèvres. Il y a des offres qui ne se refusent pas...
La salle se remplit peu à peu. Je me demande si notre tranquillité durera lorsque la
lumière de la salle diminue un peu. L’éclair s’illumine.
- Veux-tu quelque chose à manger ou à boire ? me demandes tu
- Une canette de ce que tu veux
Tu m’abandonnes sans oublier de m’embrasser pour certainement te faire pardonner de
cette subite absence.
Je reste donc seul, à regarder sans trop d’intérêt les bandes annonces. Elles ont au
moins le mérite de me faire passer le temps. Au bout d’une dizaine de minutes, tu
reviens avec une grande boisson à défaut d’une canette et … une glace ! Moi qui était
persuadé que tu avais froid ! Quant au grand verre, nous voilà bien embêtés : pas de
support, ni même d’accoudoirs ! Je me dévoue pour le garder pendant que tu attaques
avec envie visiblement ton esquimau. J’en souris en te regardant te régaler. Tu
m’interroges sur ce qu’ils ont projeté, mais je t’avoue mon peu d’intérêt.
Cette fois la lumière s’éteind. Nous nous installons confortablement, toi finissant ta
glace et moi, gardien de notre breuvage commun.
Ecran noir, musique crescendo. La salle s’illumine des caractères du générique.
Silence. Soudain, un terrible bruit, sortant des enceintes, rempli la salle. Comme
beaucoup de personnes dans la salle nous sursautons. Je te vois te baisser, semblant
chercher quelque chose. Je pose le verre par terre et je me baisse à mon tour et je
t’interroge : sous la surprise, tu as laissé échappé ta glace ! J’en ris, mais
maladroitement, dans l’obscurité, nos têtes se heurtent. Confus, je me redresse et
m’inquiète de savoir si je t’ai fais mal. Machinalement, tu portes la main à ta tête,
mais tu me rassures.
Que de gaffes... au diable la glace, mais je dois me faire pardonner. Je me tourne un
peu vers toi, je passe mon bras derrière ta nuque. Je pose tout d’abord un tendre,
doux et chaud baiser sur ce qui pourrait être une petite bosse., là, juste en haut de
ton front. Je descends sur le bout de ton nez, puis je finis sur ta bouche.
Visiblement, ta main tendre dans mes cheveux me fait comprendre que je suis tout
excusé.
Nous reprenons nos esprits et .. le cours du film. Finalement, nous nous laissons un
peu prendre par le film. L’ambiance, marqué dès le début, est un peu sombre. Je pense
que nous avons compris qu’ils ne nous y reprendraient pas deux fois. Je garde ma main,
protectrice, sur ta cuisse : un regard sur l’écran, un autre sur ton profil. Ce que tu
es belle... Je découvre tes traits, changeant au grès des lumières.
Il faut croire qu’ils savent y faire : alors que tu devais avoir baissé la garde,
captivée par la scène, tu empoignes ma cuisse de surprise. Tu te rends compte de ton
geste, surprise. Cette fois, c’est toi qui est confuse. Tu te tournes vers moi, mais
le sourire amusé que tu discernes dans la pénombre te rassure. Je m’approche de toi.
Ton visage est encore marqué par l’émotion; Je m’approche. Je discerne un quelque
chose au coin de tes lèvres. Je le touche et le porte à la bouche.... Tu me regardes,
étonnée et tu portes aussi la main à ta bouche. Hummm, du chocolat... Visiblement,
dans le noir, tu oublies toutes les bonnes manières..... J’approche ma bouche du coin
de tes lèvres pour … goûter à la source du plaisir. Si le chocolat est délicieux, je
me rends compte que sur toi, il n’est qu’un artifice : le vrai plaisir se cache
dessous. Minutieusement, du bout de la langue, j’ôte les dernières traces. Mais il m’a
mis en … appétit. Je m’astreint à vérifier qu’il n’y en a pas d’autre. Ma langue
remonte sur tes lèvres et se glisse subrepticement entre les tiennes. Tu t’abandonnes,
câlée au creux de ton siège. Ma main passe dans ton dos, tandis que l’autre, posée sur
ta cuisse remonté le long de tes hanches. Quel dommage : plus de chocolat. Je me
félicite de mon travail, mais c’est déjà du passé : je me consacre à te savourer...
J’abandonne la douceur de tes lèvres et la chaleur de ta bouche pour te laisser
regarder le film.
Je reprends ma place, non sans malice. Ta main caresse ma cuisse. Un spectateur devant
nous tousse un peu. Nous a-t-il vu ? Nous reprenons le cours du spectacle, qui me
parait bien décousus... A l’écran, une femme, mouillée sous une pluie diluvienne
regarde profondément son partenaire. Le regard figé, intense, ils se rapprochent et
tombent dans les bras dans une étreinte torride. Pourquoi en-sont-ils arrivés là ?
Mystère... Machinalement, du moins, je le pense, ta main tombe dans la mienne et la
serre. Quelques minutes passent ainsi, douces.
Tout d’abord, imperceptible, tes doigts caressent ma main. Puis, il la quitte au
profit de ma cuisse. Au début, tes doigts se contentent d’aller et venir dans un
ballet délicat. Ta main se fait plus pressante. Je reste concentré sur le film sans
pour autant perdre une seule de tes attentions. A mon tour, je te rends la pareille.
Je pose la main sur le dessus de ta cuisse. Je la caresse, tantôt avec le bout des
doigts, tantôt avec le plat de la main. Mon geste s’amplifie : depuis le haut de ton
genou, je remonte doucement à la naissance de ta cuisse... puis je m’évapore pour
mieux y revenir.
Je laisse descendre mes doigts à l’intérieur de ta cuisse. Je sens tes doigts se
crisper sur ma jambe. Je continue mon jeu... J’ai bien l’intention de me parfaire dans
ce rôle de supplicier...
Ce petit jeu aurait pu continuer un moment. Aidé par une ambiance de plus en plus
obscure, je prends ta main pour te faire comprendre de te lever. Au début hésitante,
tu te laisse guider Je me plonge au fond de mon siège pour te laisser une place devant
moi et je t’invite à venir t’asseoir sur mon siège, face à l’écran. Je ne le vois
plus, mais le spectacle de ta silhouette qui s’en détache le vaut largement. Je
prétexte de t’aider à t'asseoir et je pose les mains sur tes hanches. Tu es cambrée à
souhait. Mes mains descendent le long de tes cuisses, à la fois pressantes et douces.
Je veux ressentir chaque centimètre de tes jambes.
Puis je remonte et te saisis par le creux de te ton bassin. Je t’attire tout contre
moi. Par réflexe, tu sursautes. A ton tour, tu prends possession du siège et te
collant le plus possible contre moi. Tes mains se posent sur mes genoux. Tu restes
droite, stoïque, semblant hypnotisée par le film.
Je crois les bras sur ton ventre. Mes mains se fraillent un chemin sous ton pull. Tu
trésailles un instant au contact de mes doigts sur ta peau si douce... Je resserre mes
bras pour mieux te prendre. Je sens ton coeur battre. Mes mains continuent leur
exploration. Le terrain est connu mais c’est chaque fois un plaisir immense de le
redécouvrir. Arrivé à la naissance de ta poitrine, mes doigts suivent une ligne de
tissu jusque dans ton dos. J’avoue prendre un malin plaisir à survoler ta peau. Je
saisis doucement l’agrafe de ton soutien gorge. Je retarde son ouverture, guettant le
moins signe de ta part. Mais, mis à part un souffre court, je ne perçois aucune …
contre indication.
Je maintiens les deux extrémités de ton soutien gorge que je détends doucement. Je
fais chemin inverse pour découvrir cette fois, derrière un sous-vêtement devenu
inutile, une poitrine ferme et chaude. J’enveloppe progressivement ces seins si
désirables. J’aimerais les dévorer, mais l’instant et le moment ne sont pas
propices....
Visiblement, malgré ta posture, tu n’es pas indifférente à mes caresses... Tu as
abandonné mes genoux pour caresser le haut de mes cuisses. Il faut dire que dans cette
position, je ne te laisse guère le choix : je suis le “réalisateur”, le “metteur en
scène”...
Je ne me lasserais pas de te caresser, mais je ne veux pas me mettre ton corps à dos
en privilégiant cette partie au détriment d’autres... Je quitte la tendre chaleur de
tes seins. Je laisse descendre mes mains sur ton ventre. Ta position me facilite la
tâche. Je croise les mains et me glisse le long de ton bas ventre. Tu te contractes.
Mes doigts croient découvrir un adorable fin liseret de dentelle. Plus une limite
qu’une interdiction.... J’avais plus loin pour atteindre la douceur de l’intérieur de
tes cuisses. Tâche ardue de par l’étroitesse de ton pantalon... Ce n’est pas pour me
déplaire : j’ai une excuse pour profiter de la chaleur intime de ta peau. Mais est-
elle aussi douce que celle de ta poitrine ? Un doute s’installe... Il faut que je
vérifie, que je rafraichis ma mémoire... Pardonneras-tu cet … oubli ? Ma main
s’infiltre à nouveau sous ton pull. J’ai enfin matière à comparer. Je caresse
simultanément ton sein tandis que ma main restant entre tes jambes s’applique à
vérifier cette douceur dont je raffole tant. Tu le sais bien...
Tes reins ondulent au gré de mes caresses. Ils se creusent, épousent autant que tu le
peux le siège de fortune que je suis devenu. Tu plaques à travers ton pull ta main sur
la poitrine.
Je goûte au plaisir de ta nuque, laissée sans surveillance. Je peux y poser du bout
des lèvres un baiser. La tentation est grande. Je me hasarde à les laisser courir le
long de ton coup. Tous mes sens sont en éveil, cherchant la moindre occasion pour te
faire plaisir. Tu es à ma merci. Tu deviens le champ où je peux semer et voir grandir
le plaisir que tu t’empresses de cueillir, de savourer....
Mes caresses essayent d’être toujours délicates. Je ne veux pas tomber dans la routine
non plus. A la fois détendue et excitée, nous nous unissons dans une quête de plaisir.
Tu te recules pour me plaquer contre le dossier du siège. Tu épouses tout mon corps du
tien. Je découvrirai peut-être les détails de cette fine dentelle plus tard. Mes mains
se posent sur ta poitrine par dessus ton pull et je les laisse descendre sur toute la
longueur de ton corps.
Discrètement, tu me quittes pour venir à côté de moi... Quel dommage, j’étais si
bien.... Mais j’ai bien l’intention de donner une suite tout aussi intéressante... A
moitié accroupie pour ne pas éveiller les soupçons, je te prends pas la main et nous
remontons notre rangée de siège jusqu’au bout, là-bas, près du mur. Sans bruit, nous
abaissons les sièges, non sans s’assurer au préalable que notre manège, passé et … à
venir, est resté inaperçu.
Arrivé au bout du “chemin”, je t’invites à t’asseoir. Mais au lieu de te rejoindre à
tes côtés, je m’accroupis à tes pieds. Du fond de ton siège, tu sembles m’observer.
Mes mains sur tes cuisses descendes jusqu’à tes chevilles pour les saisir. Je relève
un peu ton pied et fais mine de poser ta jambe tout contre ta joue. Que n’aurais-je
fais si cet adorable pantalon dont je réclame désormais la disparition, n’avait été
là.... Tu aimerais bien le savoir. Tu te hisses sur la pointe des pieds et tu
commences à envisager cette quête. Mais alors que tes mains s’affère à déboucler ta
ceinture, mes mains remontent le long de tes jambes jusqu’à ta taille. Mon visage se
trouve tapis au creux de tes cuisses. Nos intentions se rejoignent, et je n’ai pas
beaucoup de difficultés à dévoiler enfin tes belles et délicieux jambes. Je n’aime pas
aller trop vite, même si l’excitation est là. Cette délicieuse dentelle, découverte
par des doigts aveugles, se révèle enfin. Elle est en parfaite harmonie avec tes
courbes. Elle souligne ce petit plis, là juste en haut de tes jambes, révèle une
cuisse naissante, et disparait, là, oui, juste sous mes yeux … Je te débarrasse de ton
étreinte de pantalon. Je peux enfin goûter dans son intégralité à ce spectacle tant
désiré. Malgré l’obscurité, tu rayonnes à mes yeux. Il me faut toucher, caresser,
embrasser pour me convaincre que je ne suis pas en train de faire un doux rêve...
Cette fois, ma joue n’est plus frustré et je peux à loisir la laisser glisser entre
tes cuisses. J’étire mes bras et mes mains se glissent sous toi. Ta douceur est une
drogue. Chaque centimètre de peau est un régal qui lève une interrogation : l’autre
sera-t-il aussi doux ? La découverte est sans fin, irrésistible, enivrante. Elle me
pousse à oser, à aller plus loin, et je saisis du bout des doigts, ce filet de
dentelle. Je me pose, interrogatif à ton égard. Me permettra-t-elle ? Mais tes mains
qui rejoignent les miennes et les accompagnent lèvent tout doute.
Je prends ton pied, puis du bout des lèvres, pose des délicats baisers sur ta
cheville. Je remonte, patiemment, doucement... J’insiste coquinement au pli de ton
genou, avant de reprendre ma distribution de baisers. Tu abandonnes ta jambe sur mon
épaule. Je suis comblé par tant de choix : ta cuisse, tes genoux, … autant d’endroits
que je ne cesserai d’embrasser... Je rampe le long du siège... je remonte. Tes doigts
plongent dans mes cheveux et trahissent à chaque coup de langue, à chaque baiser, ton
désir. Tu ondules, tantôt pour esquiver, tantôt pour t’approcher... Caché au creux de
ton bas ventre, je fais durer ton plaisir, mon plaisir, en te titillant du bout de la
langue. Je m’approche, je frole, je fein... Tes doigts trahissent ton impatience...
J’ascène un dernier coup de langue qui, visiblement, fait mouche.... Fort de cette
ultime conquête sur le terrain de notre désir, je complète cette audace intime par de
doux baisers, chauds, langoureux, tantôt des lèvres, tantôt du bout de la langue... Je
tempère mon ardeur pour te laisser savourer cet instant, pour toi, rien que pour toi.
Mais ne sois pas frustrée : c’est tout autant un plaisir pour moi... Tu ne t’en doutes
pas ou bien souhaites-tu donner une autre tournure à notre étreinte, car sans pour
autant vouloir perdre une once de ce plaisir que je te procure, tes mains s’emploient
à défaire ma chemise. Je remonte le long de ton corps pour venir t’embrasser et te
laisser terminer ton œuvre. Sitôt achevée, je te laisse m’étreindre et me m’enlacer
dans tes bras. Je ne doute pas que si nous avions été un peu plus seuls, mes vêtements
n’auraient pas fait long feu... Mais il vaut mieux être discret et cela n’enlève en
rien à notre excitation...
Si l’absence d’accoudoir nous avait gêné au début, bénis soit celui qui ne les a pas
mis... Un bras au bas de tes reins, l’autre derrière tes épaules, je te guide et nous
immerge dans cet océan de sièges. Je ne te vois plus. Je te rejoins. Je suis là, juste
au dessus de toi. Tu es à moi. Je ne peux pas m’empêcher d’embrasser encore une fois
ton ventre. Je remonte petit à petit jusqu’à ta poitrine. Face à face, poitrine contre
poitrine, ventre contre ventre... Ton genoux est négligemment appuyé contre le dossier
d’un siège, à moitié replié. Ton autre jambe tente de rester allongée sur les sièges.
Je prends mes marques dans cet espace accueillant. Une main sur ta cuisse, je savoure
tes courbes. Cet instant est magique, suite logique à nos jeux, prélude à une
conclusion toute aussi, je l’espère, savoureuse.
Je t’embrasse, je te caresse, non sans l’idée de te distraire de ce qui va suivre. Nos
corps se touchent, s’épousent. J’ondule délicatement, je te titille. Je reporte
toujours à plus tard ce que tu sembles attendre... Je m’en approche, frôle, mais ne
fais rien. Tes reins tentent de s’accorder à mon rythme, pour me provoquer.
Je cambre mes reins au maximum, et tout naturellement, tendrement, doucement, ils
s’abaissent. Tu te figes, me laissant faire. Je ne voudrais plus bouger, tant ce
moment est bon. Je ne parle pas que physiquement, mais parce que nous sommes unis,
ensembles, complices. La sensation est divine. Bouger serait la troubler, briser le
charme... J’initie alors un lent mouvement, cadencé par la douceur que tu m’inspires.
Après tant de fougue, je veux de faire comprendre ô combien j’apprécie cet instant.
Mes mouvements s’amplifient. Tu t’abandonnes, sans résistance. Tu m’embrasses, me
prends dans tes bras. Tes jambes se resserrent contre moi, pour m’attirer plus près,
plus profondément.
Dans un léger sursaut, tu me repousses tendrement. Tu te retournes, et tu t’allonges
sur le ventre, féline. Je perçois tes bras, tendus qui m’appellent. Je commence à
m’allonger tout contre toi. Je sens tes formes, divines, sensuelles. La position n’est
peut-être pas la même, mais le plaisir l’est tout autant. Mon bas ventre contre tes
fesses, je descends doucement, puis je remonte, je redescends. Enfin, un léger
frissons de ta part vient accompagner mon dernier mouvement. Mon seul désir est de
nous combler, ensembles. Tu le sais bien et tu tentes comme tu le peux de me recevoir
au mieux. Cette sensation redouble mon plaisir. Mes mains sur tes mains, se crispent,
se tordent. Je sens ton visage se cacher dans le siège... Je le cherche pour
t’embrasser. Nos corps se crispent une dernière fois, dans un cri étouffé.... Nos
cœurs battent forts, très forts. Je m’abandonne sur toi, pour te protéger, te
chérir...
Nous nous redressons. Un léger coup d’oeil dans l’obscurité... rien. A taton, nous
retrouvons nos habits. Le générique défile. Je prends ta main, en la serrant très
fort. Je me penche vers toi pour t’embrasser, langoureusement.
La lumière jaillit. Nous nous redécouvrons. Les spectateurs chuchotent, discutent du
film. Complice, je prends ta main pour sortir de la salle.
- Qu’as tu pensé du film ? t’interroge
- Hum, début ennuyeux, mais... plein de rebondissement et un très joli “happy end”....
certainement du à un très bon casting...
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par AmantDesSens
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...