Secret de Cousins (Chapitre 1)
Récit érotique écrit par LeRugbyman [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-06-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Secret de Cousins (Chapitre 1)
Bonjour,
C’est la première fois j’écris ici. Bien que la lecture soit une passion, écrire ne fait pas partie de mes habitudes. Même si je tiens un journal intime qui m’a permis de bien me remémorer cette histoire.
Ce récit est particulier car il est inspiré de ma propre expérience, un récit que je n’ai jamais partagé avec personne, un sujet tabou. Les protagonistes principaux sont ma cousine et moi-même. Je choisis de mettre ces mots sur papier car, malgré les années qui ont passé, cette histoire me revient de temps en temps en tête, pesant sur mes épaules. Considérez-la comme une confession, j’espère que vous garderez aussi le secret.
Évidemment, les noms des personnages ont été changés et certains passages sont purement fictifs pour protéger mon anonymat ainsi que celui des personnes impliquées. Néanmoins, la majorité des passages sont réels.
Je vous demande votre indulgence lors de cette lecture, je ne suis pas habitué à écrire, et n’hésitez pas à donner votre avis !
Ce premier chapitre est un peu long, il sert de mise en contexte pour mieux comprendre les événements à venir dans le prochain chapitre.
Bonne lecture !
—
CHAPITRE I : Étreinte brisée.
À l’approche de l’Ascension, mon oncle, ma tante et ma cousine ont jeté leur dévolu sur l’île de Ré pour quelques jours de ressourcement. Nous, mes parents et moi, avions élu domicile près de La Rochelle il y a huit ans de cela. Ce changement de cap était dû à une offre d’emploi irrésistible que ma mère avait reçue. Ainsi, avons-nous quitté notre vie à Lille, laissant derrière nous mes camarades d’école et cette ville que je chérissais tant. Particulièrement déchirant fut le fait de m’éloigner de ma cousine, compagne de jeux depuis toujours, avec qui j’avais tissé des liens forts, notre complicité étant alimentée par notre statut d’enfants uniques. Les débuts dans ce nouvel environnement furent ardues, mais l’entrée au collège marqua un tournant : je trouvai ma place au sein d’un groupe d’amis fidèles, une camaraderie qui perdure encore aujourd’hui. Malgré sa taille plus modeste, La Rochelle s’avère être une cité ravissante, offrant un cadre de vie enchanteur, notamment grâce à son littoral qui invite à savourer les plaisirs du soleil et de la mer.
Mes parents ont effectué la réservation d'un Airbnb du jeudi matin au dimanche après-midi. Ils ont pris la route dès le matin pour s'installer tranquillement, profiter de la journée et préparer les activités à partager avec mon oncle et ma tante à leur arrivée. De mon côté, j'ai choisi de rester à la maison en compagnie de ma cousine, une décision validée par mes parents qui tenaient à avoir un moment en tête-à-tête avec mes proches pour se replonger dans les souvenirs d'antan. En début d'après-midi, je guette leur arrivée, prêt à les accueillir et à les conduire à La Rochelle, d'où ils prendront le bus en direction de l'île de Ré.
Une voiture arrive dans la cour et s’arrête. Je sors de la maison et attends sur le porche. La porte arrière du Ford Kuga noir s’ouvre, ma cousine en sort et me court dessus pour me prendre dans ses bras.
« Alex ! Je suis tellement contente de te voir, ça fait beaucoup trop longtemps ! Tu m’as tellement manqué ! »
Je réponds à son câlin sans hésitation, la serrant à mon tour et appréciant son parfum J’adore qui lui va parfaitement.
« Moi aussi Julia, je suis super heureux que tu sois là ! Tu vas voir, on va s’éclater ce week-end ! »
Je dépose un baiser sur sa joue, qu’elle me rend avec douceur, puis je me détache de ses bras pour contempler sa tenue. Julia a choisi une ravissante robe blanche à fleurs sans manches, s’arrêtant mi-cuisses. La robe, ajustée à la taille, met en lumière ses formes : ses longues jambes élancées, son postérieur galbé et sa poitrine délicate. Cette tenue s’harmonise parfaitement avec son teint hâlé d’origine italienne hérité de son père. Un sourire radieux illumine son visage, exprimant sa joie de me retrouver. Ses yeux bleu-vert captivants captivent tous les regards. Enfin, sa chevelure brune intense, plus longue que l’été dernier, arbore toujours ses ondulations légères encadrent parfaitement son visage.
Tonton et tata arrivent à leur tour sur le porche, portant chacun une valise. Je leur fais à tous les deux un câlin et une bise.
« Comment ça va, mon grand ! Ton père m’a dit que tu as tout cartonné au dernier match. »
Je ricane, sachant que mon père a tendance à exagérer. Je joue au rugby avec des amis dans un club amateur du coin. Mon dernier match était vraiment bon : j’ai marqué deux essais et réussi toutes mes transformations et pénalités.
« Ça va bien, tonton, merci. C’était un bon match, oui, mais tu connais Papa, toujours à extrapoler.
— Ah oui, c’est bien ton père ça ! La prochaine fois qu’on vient, ce sera pour te voir jouer. Avec ton talent au pied, tu seras peut-être le prochain Wilkinson ! »
Je rigole de bon cœur aux taquineries de mon tonton. J’aime beaucoup échanger avec lui, grand amateur de sport. Il a longtemps joué au football, et avec mon père, nous allions souvent le voir jouer lorsque nous vivions à Lille. Aujourd’hui, il pratique l’escrime, une activité moins exigeante physiquement.
Ma tante revient de la salle de bain, après sept heures de route, elle a voulu se rafraîchir un peu.
« Contente de te voir, mon chéri, tu as encore bien grandi depuis la dernière fois ! Je vois que tu te laisses pousser une belle barbe, tu deviens un magnifique jeune homme ! »
Je rigole aux compliments de ma tata, qui a toujours été extravertie. Je suis comme le fils qu’elle n’a jamais eu, et elle est également blonde mais beaucoup plus petite que moi. Il est vrai qu’avec mon mètre quatre-vingt-dix, je suis de loin le plus grand de la famille avec mon père.
« On s’est vus l’été dernier, j’ai à peine pris quelques centimètres. La barbe, c’est parce que je ne l’ai pas rasée pendant les vacances d’été.
— Tu devrais la garder, elle te va bien, tu es beau comme ça. »
Me répond immédiatement ma cousine avec un sourire perturbant. Légèrement gêné, je détourne le regard et me gratte la tête.
« Julia a raison, cette barbe te met très bien en valeur. Un beau rugbyman comme toi doit faire tourner la tête de beaucoup de filles !
— Tata ! »
Je riposte, gêné par la tournure de la conversation. Ma tante n’a aucune gêne, l’avantage étant qu’on peut parler librement avec elle, mais l’inconvénient étant qu’elle peut vous mettre mal à l’aise sans s’en rendre compte. Heureusement, mon tonton intervient.
« Sonia ! Laisse Alex un peu tranquille, tu l’interroges déjà alors qu’on est vient à peine d’arriver.
— Oui, désolé mon grand, tu as raison. En tout cas, je suis contente que tu te portes à merveille !
— Ce n’est pas grave, Tata, tes frasques m’ont manqué aussi. »
Je ricane en la reprenant dans mes bras. Par la suite, nous discutons tous ensemble pendant une bonne heure, essayant de rattraper le temps perdu. J’apprends qu’avec le futur départ de Julia pour ses études à l’étranger, Christian et Sonia envisagent de déménager en dehors de Lille, possiblement pour se rapprocher de mes parents. Un appel de ma mère interrompt notre échange.
« Allô ?
— Oui, mon chéri, ça va ? Sonia, Christian et Julia sont bien arrivés ?
— Oui, t’inquiète Maman, ils sont arrivés il y a environ une heure. Nous sommes encore à la maison, ils voulaient faire une pause et goûter avant de partir. On va partir bientôt, ils seront là dans une heure et demie.
— D’accord, mon chéri, merci. Sois prudent sur la route.
— Oui, Maman, ne t’inquiète pas. Bisous, profitez bien du week-end !
— Merci, mon cœur. Toi aussi, profite bien avec Julia ! Et ce soir, ne buvez pas trop !
— Oui, c’est bon Maman, je fais attention.
— D’accord, bisous, je t’embrasse fort !
— Moi aussi ! »
Les mamans poules, toujours à s’inquiéter. Malgré ça, je l’adore, et je suis heureux qu’elle ait accepté l’offre pour La Rochelle. Avant cela, elle ne supportait plus son travail et sombrait peu à peu dans une dépression. Cette offre l’a sauvée, ainsi que son mariage avec mon père, qui s’est également épanoui dans cette nouvelle ville.
« Toujours à s’inquiéter, c’est bien Hortense ça !
— Tu connais bien ta sœur, Tata ! On ne va pas tarder sinon je ne voudrais pas qu’elle fasse un infarctus à cause du stress. »
Tout le monde rigole, et nous nous mettons en route, les deux valises dans le coffre de ma Clio IV. Nous nous dirigeons vers la gare de La Rochelle. L’ambiance dans la voiture est joyeuse, entre le karaoké de ma cousine, les blagues de ma tante et les anecdotes amusantes de mon oncle. Une vingtaine de minutes plus tard, nous arrivons à la gare. Nous sortons tous de la voiture pour décharger les bagages.
« Vous êtes sûrs de ne pas venir avec nous ? Il y a assez de place dans le Airbnb pour six, si vous voulez.
— Non, t’inquiète pas, Maman. Ça va nous faire du bien d’être un peu séparés ce week-end. Ça vous rappellera votre jeunesse d’être avec Hortense et Armand.
— Tu es en train de dire que tu ne veux plus voir ta vieille mère ?
— Arrête de dire des bêtises, Maman, je t’aime fort, tu le sais. Moi aussi j’ai envie de revoir Alex, ça fait trop longtemps qu’on n’a pas passé de temps ensemble. »
Répond Julia en prenant sa mère dans les bras pour lui faire un long câlin.
« Tu as raison, ma puce. Profitez bien tous les deux et ne faites pas trop de bêtises. »
Julia fait un bisou et un câlin à son père. Lorsqu’elle a terminé, je fais de même. Enfin, je leur indique le bus et nous repartons en voiture avec Julia.
« Je suis tellement contente de pouvoir passer du temps avec toi !
— Moi aussi, Julia. Ça me rappelle quand j’étais à Lille et qu’on passait nos week-ends chez l’un ou l’autre !
— Oui, ça me manque trop… Je suis parfois nostalgique de cette période. Tu te souviens quand on a repeint ta chambre un après-midi ? Je crois que je n’ai jamais vu ta mère aussi furieuse. »
Nous éclatons de rire en nous remémorant ce lointain souvenir. Le reste du trajet, nous continuons à échanger et à plaisanter sur toutes les bêtises que nous avons faites subir à nos parents.
Une fois arrivés, Julia dépose ses affaires dans la chambre d’amis puis revient dans la cuisine.
« Alors Alex, qu’as-tu prévu pour ce long week-end ?
— Eh bien, il fait encore beau, donc on peut profiter du soleil et de la piscine. Ce soir, j’ai une soirée chez Ben, mon meilleur ami, tu es invitée si tu veux venir. Ensuite, demain et les autres jours, on peut profiter du soleil ici, aller à la plage ou visiter La Rochelle.
— Mmh, ça a l’air d’être un super programme ! Je file me changer ! »
Sur ce point, Julia n’a pas changé ; elle a toujours été d’un enthousiasme naturel. Je pars à mon tour enfiler mon maillot de bain dans ma chambre, j’en profite pour envoyer quelques messages à mes amis pour leur dire que ma cousine sera là et pour demander les horaires d’arrivée.
Lorsque je reviens sur la terrasse, Julia est déjà dans la piscine en train de faire quelques longueurs. Elle sort de l’eau et s’allonge sur un transat. Je ne peux m’empêcher d’admirer son magnifique corps. Bien que ce soit ma cousine, je dois admettre qu’elle est devenue une très belle femme. Peut-être qu’elle a changé, ou peut-être que c’est moi qui la vois différemment. Je ne sais pas. Julia porte un beau bikini échancré. Les motifs de citrons sur son haut me font sourire, et malgré tout, sa poitrine bien arrondie reste magnifique. Son bas, un string ficelle, met parfaitement en valeur son fessier musclé, laissant deviner les nombreuses heures de musculation.
Après cette introspection de quelques secondes, je m’avance vers les transats.
« J’ai pris de la crème solaire et deux serviettes.
— Super, merci beaucoup cousin ! »
Je la laisse se sécher et mettre de la crème, tandis que je fais un plongeon dans la piscine. Après quelques brasses, je plonge ma tête dans l’eau, ne laissant dépasser que mes yeux. De cette position, j’aperçois les longues jambes galbées et bronzées de ma cousine. Des picotements se forment dans mon ventre.
Putain, mais qu’est-ce qui ne va pas chez toi ?! C’est ta cousine, réveille-toi !
Je secoue la tête pour chasser ces pensées obscènes et me dirige vers la sortie de la piscine.
« Avant de te mettre de la crème, tu peux me l’étaler sur le dos, s’il te plaît, Alex ?
— Euh… oui, bien sûr. »
Elle s’allonge sur le ventre. Je dépose une noisette de crème sur ma main, puis commence à l’étaler sur son magnifique dos harmonieux, où je distingue plusieurs grains de beauté de tailles et de formes différentes. Ma respiration devient plus incertaine, moins régulière. Je jette un regard hésitant à Julia, les yeux fermés et un grand sourire illuminant son visage. Une fois la crème bien étalée, je me repositionne sur mon transat à droite.
« Merci cousin pour ce petit massage. Tu veux que je te mette de la crème dans le dos ? »
Nous profitons du soleil en cette fin d’après-midi, en discutant principalement des cours, du bac qui approche, et en partageant des anecdotes de soirée. Julia est une fille très studieuse, avec la meilleure moyenne des terminales de son lycée. Elle a déjà révisé la plupart des cours, malgré le fait que le bac soit dans un peu plus d’un mois. Cependant, son sérieux ne l’empêche pas de profiter de ses années de lycée ; elle a de nombreux amis et participe à beaucoup de soirées. Elle est très populaire, et la plupart des garçons du lycée rêvent de sortir avec elle ou de l’avoir dans leur lit.
« D’ailleurs, comment ça se passe avec Mathieu ? Ça va faire deux ans que vous êtes ensemble. »
Un ange passe, Julia détourne le regard, puis prend une profonde inspiration.
« Il m’a trompée. Je l’ai quitté il y a trois semaines. »
Bouche bée, je me gratte le crâne, gêné.
« Désolé… Je ne voulais pas te faire de peine. Changeons de sujet. »
Elle ricane légèrement et se tourne vers moi.
« T’inquiète, je le supportais de moins en moins. Je voulais le quitter, sa tromperie m’a juste donné l’excuse parfaite pour le faire sans passer pour la méchante. »
« Ah bon, eh bien au moins c’est fait. Sinon, ça va toi ? Ça ne doit pas être une période facile.
— Oui, ça va… Enfin, la première semaine n’a pas été simple, mais maintenant ça va. Et puis, te revoir me fait beaucoup de bien.
— Merci, moi aussi ça me fait très plaisir de te revoir. On devrait prendre plus souvent des nouvelles l’un de l’autre.
— Oooh, t’es mignon, ta cousine préférée te manque ?
— Bien sûr que tu me manques, banane ! »
Elle se lève, vient me faire un bisou sur la joue, puis plonge dans l’eau en m’éclaboussant exprès. Surpris, je lâche un cri qui fait rire Julia. Ne voulant pas en rester là, je plonge dans l’eau et commence une bataille d’eau avec ma cousine. Nous finissons tous les deux épuisés, en fou rire, sur les escaliers de la piscine. Ma cousine se rapproche de moi pour me faire un câlin.
« Toi aussi, tu m’as beaucoup manqué. Quand je suis avec toi, j’oublie tous mes tracas.
— Toi aussi, t’es une vraie bouffée d’air frais.
— On me le dit souvent, oui ! Et sinon, de ton côté, comment ça va ?
— J’ai quelques plans à droite à gauche, rien de sérieux. Comme je ne vais pas rester ici l’année prochaine, je préfère ne pas m’engager dans quelque chose.
— Ahah, mon cousin est un coureur de jupons ! Ça ne m’étonne pas de toi, je suis sûre que ton statut de rugbyman t’aide bien ! »
Je rigole à mon tour. C’est vrai que depuis que ma première et unique copine m’a quitté, je papillonne un peu. J’ai un peu le statut de charo dans mon groupe d’amis. Néanmoins, même si je fréquente plusieurs filles, j’essaie toujours d’être respectueux envers elles et de les combler.
« Je ne vais pas te mentir, aha, il est possible que j’aie déjà récupéré quelques instas ou snaps après des matchs, mais pour ma défense, c’est elles qui viennent à moi, pas l’inverse ! »
Ma cousine est prise d’un fou rire qui me contamine à mon tour.
« Mais oui, bien sûr ! Je suis sûre que tu n’en as jamais refusé une !
— Tu me connais, je suis beaucoup trop gentil pour dire non ! Mais toi, populaire et belle comme tu es, ne me dis pas qu’il n’y a personne depuis ta rupture ? »
Julia rougit légèrement et ricane.
« Ne m’en parle pas, tu verrais le nombre de DM que j’ai reçus le jour où ma rupture s’est sue…
— À ce point ? Tu as bien dû en trouver quelques-uns intéressants dans le lot, non ?
— Oui, oui. Enfin, rien de sérieux comme toi, et avec mon départ imminent, je ne préfère pas m’engager non plus.
— T’as bien raison ! Profite, ça fait du bien de se détendre un peu parfois !
— Oui, mais avec les révisions et tout, c’est compliqué.
— Justement, c’est d’autant plus important de se détendre !
— Oh là là, mon cousin est un nymphomane ! »
Je l’éclabousse en rigolant.
« Je ne te savais pas aussi coincée, Julia ! Dis-moi que j’ai tort.
— Non, non, c’est vrai. Pour le coup, il n’y a rien de mieux que le sexe pour se détendre, enfin tout dépend du partenaire.
— Ahah, oui, sur ce point, tu as raison !
— Bon allez, on arrête les bêtises. Je vais me préparer ! »
Elle me fait un bisou, puis part en direction de la maison.
Je reste encore quelques minutes dans l’eau, perturbé par notre petite bataille d’eau et cette discussion. Malgré les années passées, nous n’avons pas perdu notre complicité. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser à sa beauté, ses magnifiques lèvres lorsqu’elle rit, ses cheveux mouillés en bataille qui longent son cou parfait, et ses fesses musclées lorsqu’elle se dirige vers la maison.
Reprends-toi mec ! C’est ta cousine, je te rappelle ! Ce soir, tu vas à la soirée, tu vas retrouver Ariane qui est folle de toi et tu vas te détendre !
J’attends depuis plusieurs minutes Julia dans la cuisine. J’ai opté pour une chemise blanche à manches courtes qui met en valeur ma musculature, accompagnée d’un jean en lin et de Vans beiges. Cette tenue met en valeur ma barbe, mes cheveux blonds et mes yeux bleus. Des talons claquants dans les marches me sortent de mes pensées. Ma cousine se dévoile petit à petit en descendant les escaliers. J’aperçois d’abord ses pieds, ornés d’un vernis rouge écarlate et chaussés de sandales à talons noires. Elle porte ensuite une combinaison bleu marine à corsage croisé dos nu, mettant en valeur sa poitrine et la musculature de son dos. Ces lèvres sont également équipés d’un beau rouge à lèvres rouge glamour. Elle complète cette tenue avec un petit sac en cuir et des boucles d’oreilles rondes.
Waw, tu es à couper le souffle Julia…
« Merci Alex, toi aussi tu n’es pas mal non plus ! »
Elle me fait un bisou, laissant une trace de rouge à lèvres sur ma joue.
« Oh… tu feras attention, je ne voudrais pas qu’une de tes conquêtes devienne jalouse par ma faute. »
Dit-elle de manière taquine, se dirigeant vers la porte d’entrée. Nous nous rendons à pied chez mon ami, qui habite à une dizaine de minutes de chez moi. Sur le trajet, je lui fais une rapide présentation des membres de la soirée, histoire qu’elle ne se sente pas trop perdue. Je la sens légèrement tendue et enlaçant mon bras autour de sa taille, je tente de la rassurer.
« Eh ma belle, je sais que tu es timide quand tu ne connais pas beaucoup de monde, mais ne t’inquiète pas, mes amis sont très cool ! Sinon, tu peux rester avec moi.
— Oui, merci cousin, je te fais confiance.
— D’ailleurs, ce soir, pas trop de conneries. On rentre ensemble à la maison. Je n’ai pas envie que les parents s’inquiètent.
— Oui, bien sûr, ne t’en fais pas Alex ! C’est plutôt à toi de ne pas faire de conneries, je connais les rugbymen, la plupart ont un pet au casque !
— Ahaha, sur ça tu n’as pas tort ! »
Lorsque nous arrivons, la plupart des invités sont déjà présents. Je salue mes amis et présente ma cousine, qui est rapidement mise à l’aise par tout le monde. La soirée se déroule chez l’un de mes meilleurs amis, qui a invité une vingtaine de personnes, principalement des rugbymen et des camarades de classe. L’ambiance est détendue, avec de la musique en fond et des conversations animées. Quelques invités sont déjà autour de la piscine, profitant de la douceur de la soirée. J’aperçois Ariane qui rigole avec d’autres amis, me lançant un regard troublant et lubrique.
La soirée se passe bien, et nous jouons à plusieurs jeux à boire auxquels Julia participe avec enthousiasme. À ma grande surprise, elle tient très bien l’alcool. Mes amis s’amusent de cette découverte, ne cessant de lui lancer des défis - une note importante : il ne faut jamais se lancer dans des défis à boire avec des rugbymen. Néanmoins, Julia ne cesse de les provoquer, et je remarque qu’elle s’amuse à flirter avec deux de mes amis. Les rires fusent, et la musique devient plus entraînante. Julia, toujours au centre de l’attention, accepte chaque défi avec un sourire malicieux. Ses interactions avec mes amis, particulièrement avec Thomas et Maxime, deviennent plus joueuses. Elle rit à leurs blagues, échange des regards complices et semble apprécier leur compagnie.
La fête continue, et je décide de m’éloigner un peu de l’agitation pour aller chercher une bière dans la cuisine. Ariane en profite pour venir me parler.
« Coucou toi, ça fait un moment qu’on ne s’est pas vus ? »
Souffle-t-elle en me caressant l’avant-bras. Je lui souris.
« Coucou Ariane, oui, c’est un peu compliqué en ce moment, entre les cours, le bac et la fin de saison… Je n’ai pas eu trop le temps.
— Je sais, ce n’est pas un reproche, ne t’inquiète pas… Juste… tu me manques… un peu. »
Rétorque-t-elle, gênée et hésitante. Je glisse mon bras autour de sa taille et lui fais un bisou sur la joue.
« Eh bien, je suis là, à toi pour la soirée. Viens, on va s’installer tranquillement sur un transat. »
Je me dirige vers la sortie, ma main empoignant la sienne. Le reste du groupe est dans le fond du jardin, près du barbecue. Je distingue Julia qui se rapproche de plus en plus de Maxime. Ça me fait sourire, elle a raison, il faut qu’elle se détende un peu.
Installée sur le transat, Ariane vient se glisser dans mes bras, sa tête sur mon torse. Je lui caresse les bras pour la réchauffer. Ariane est une belle femme. Petite blonde vénitienne, ses cheveux bouclés encadrent délicatement son visage fin. Ses yeux bleus sont profonds et lumineux. Ses pommettes hautes et son nez délicat soulignent l’élégance de ses traits. Elle a une allure gracieuse, ses courbes sont attirantes, avec une poitrine volumineuse et un fessier de danseuse.
Nous échangeons sur les cours et la préparation du bac. La conversation s’étend ensuite à nos sports respectifs. Je lui raconte mes performances lors de mes derniers matchs de rugby ; elle me félicite chaleureusement et se dit réellement fière de moi, promettant de venir assister à mon prochain match. De son côté, Ariane me confie que la danse, bien qu’elle soit passionnée, devient de plus en plus anxiogène. Elle supporte de moins en moins la pression exercée par son coach et la succession incessante des compétitions. Pourtant, elle possède un réel talent en danse et pourrait même envisager d’en faire son métier.
La conversation se calme et un silence s’installe entre nous, tandis que nous observons au loin nos amis s’amuser. Près du pommier, Julia échange des baisers passionnés avec Maxime ; elle semble s’être parfaitement intégrée dans mon groupe d’amis. Alors que je me perds dans mes pensées, Ariane rapproche son visage du mien et caresse doucement ma barbe. La blonde pose ses lèvres délicates sur les miennes, dans un baiser innocent mais très tendre. Puis, elle s’éloigne de mon visage, son regard est perdu, confus. J’effleure à mon tour sa joue.
« Dis-moi ce qui ne va pas, Ariane, tu as l’air perdue…
— Je… »
Elle baisse et ferme les yeux, cherchant ses mots.
« Qu’est-ce qu’on devient… tous les deux…
— On en a déjà parlé, Ariane… L’année prochaine, je ne reste pas ici, et toi non plus. Tu m’as dit que tu allais sans doute partir à Toulouse, et moi, probablement à Lyon.
— Et si je viens à Lyon avec toi ?
— Ariane… Ne viens pas à Lyon juste pour me suivre, pense à ton avenir, à ton épanouissement…
— Je crois que… je suis en train de tomber amoureuse de toi…
— Écoute, tu me plais beaucoup aussi, mais je n’ai pas envie de te faire de promesse… Je ne veux pas te faire mal. Alors, lorsque ça sera plus clair pour nous deux en juin-juillet, on verra ce qu’on fait… D’accord ?
— Ok… Tu as raison. »
Elle vient m’embrasser tendrement, nos bouches s’entrouvrent, et nous échangeons un baiser langoureux. Nos langues partent dans une danse endiablée. Elle me caresse la barbe tandis que son autre main passe sur mon torse, déboutonnant petit à petit ma chemise. De mon côté, je resserre notre étreinte, glissant Ariane à califourchon.
« J’ai très très envie de toi, Alex… »
Murmure-t-elle à mon oreille, en m’embrassant le cou au passage.
« Moi aussi, ma belle, viens, on va trouver une chambre. Accroche-toi ! »
Je passe mes bras sous ses fesses, la faisant sautiller pour avoir une meilleure prise. Ariane émet un petit cri de surprise qui me fait rire. Elle entoure ses jambes autour de ma taille et ses bras autour de mon cou.
Une fois dans une chambre d’ami, je dépose délicatement la blonde sur le lit, poursuivant nos baisers fougueux. Ses jambes se desserrent de ma taille, et son entrejambe caresse instinctivement le mien à travers nos vêtements. Nos gémissements, légers mais significatifs, trahissent notre excitation croissante. Je descends vers son cou pendant qu’elle m’aide à retirer ma chemise, puis son haut. Je parcours sa poitrine de baisers et de mordillements. En l’aidant à enlever son soutien-gorge, j’empoigne ses magnifiques seins, dont les tétons pointés sont rosis par l’excitation. Je les malaxe avec plaisir, avant de lécher un de ses seins en traçant des cercles autour de son téton et en le mordillant légèrement. Ses gémissements deviennent plus intenses et plus rapprochés.
Ariane arque le dos, ses doigts s’enfonçant dans mes cheveux alors que je continue de jouer avec ses seins. Je descends plus bas, déposant des baisers brûlants sur son ventre plat. Ses mains descendent vers ma ceinture, qu’elle défait habilement, glissant ensuite sa main à l’intérieur de mon pantalon pour sentir ma peau. Ses gestes deviennent plus pressés, plus avides. Je me redresse un instant pour retirer complètement mon pantalon, puis reviens sur elle, mes lèvres retrouvant les siennes dans un baiser encore plus passionné.
Nos corps se pressent l’un contre l’autre, ses mains parcourant mon dos tandis que les miennes glissent le long de ses hanches, faisant glisser son pantalon. Nos respirations sont saccadées, mêlées d’une anticipation palpable. Je me recule légèrement pour admirer sa beauté, ses courbes parfaitement dessinées, sa peau douce illuminée par la lumière tamisée de la chambre.
Je me penche de nouveau, mordillant doucement l’intérieur de ses cuisses, remontant lentement jusqu’à son entrejambe. Ses soupirs deviennent plus impatients, ses hanches se soulevant légèrement pour me rencontrer. Je prends un instant pour savourer ce moment, sentant l’électricité dans l’air, avant de glisser mes doigts sous la fine bande de son dernier vêtement, le retirant avec une lenteur calculée. Je découvre une belle toison triangulaire blonde et de belles lèvres brillantes, luisantes de plaisir.
Je descends doucement, déposant des baisers légers et tendres sur ses parties les plus intimes, savourant chaque frémissement de son corps sous mes attentions. Ses mains agrippent les draps, ses gémissements devenant de plus en plus sonores. Je continue de la chérir avec ma langue, titillant son clitoris puis pénètre ma langue dans son vagin faisant des mouvements de haut en bas. Je savoure ses réactions, chaque mouvement de son corps, chaque soupir de plaisir qu’elle laisse échapper. Proche de l’orgasme, j’insère deux doigts en direction de son point G tout en continuant mes caresses buccales sur son mont Vénus.
La belle blonde se tord sous mon massage érotique, ses gémissements se transformant en cris de plaisir alors que je l’amène de plus en plus près de l’extase. Ses doigts agrippent mes cheveux, son corps tout entier tremblant sous l’intensité de ses sensations. Enfin, elle se libère dans un cri de pur plaisir, son corps se relaxant progressivement, ses respirations retrouvant lentement un rythme plus calme.
Je remonte pour m’allonger à ses côtés, la câlinant tout en échangeant quelques baisers. Elle sourit, ricanant légèrement.
« Merci pour ce moment, Alex… Maintenant, à mon tour ! »
s’exclame Ariane. Elle me plaque contre le lit et se met à califourchon sur moi. Je sens son intimité trempée se frotter contre mon sexe, le lubrifiant au passage. Je fais quelques mouvements de bassin pour intensifier les frottements, mon gland massant son clitoris.
Ma main tâtonne le sol à la recherche de mon jean, d’où j’extrais une capote. Avant que je puisse déchirer l’emballage, la blonde me stoppe.
« Pas tout de suite, mon beau, je veux te faire du bien aussi… »
souffle-t-elle à mon oreille. Elle commence sa descente vers mon entrejambe, me mordillant le lobe et léchant mon cou. Elle couvre mes pectoraux de baisers, puis mordille mes tétons en dessinant des cercles avec ses doigts. Cela me fait rire et me tortiller, étant assez sensible dans cette zone. Tout en gardant une main sur mon téton droit, elle poursuit sa descente. Arrivée sur mon pubis rasé, elle dépose de nombreux baisers sur la zone et sur mes cuisses, contournant intentionnellement l’objectif. Sa main gauche empoigne mon membre dressé, Ariane effectue de petits allers-retours habiles. Puis, elle embrasse mes bourses, remontant sur ma tige jusqu’à mon gland rosi d’excitation.
Je bascule ma tête sur l’oreiller et ferme les yeux pour profiter du moment. Ma partenaire effectue plusieurs tours de langue autour de mon gland avant de l'insérer dans sa bouche chaude sans arrêter ses mouvements de langue. Un fort gémissement s’échappe de ma bouche. Je pose une main sur ses cheveux, empoignant sa chevelure pour lui faciliter la fellation. Ariane me prend de plus en plus profondément jusqu’à atteindre mes couilles. Mon gland ressent toute la chaleur de sa gorge. Mes gémissements deviennent de plus en plus rauques. Ma belle retire sa bouche de ma queue pour reprendre sa respiration.
« Ouvre les yeux, Alex. Je veux que tu voies ce que je te fais ressentir. Je suis la seule à pouvoir te faire ça. »
J’ouvre immédiatement les yeux. Elle me fixe d’un regard lubrique et rempli d’envie. Sans perdre un instant, elle engloutit mon membre au fond de sa gorge tout en me caressant les bourses. Je gémis fortement, sentant l’orgasme approcher.
À la lisière de l’extase, des cris extérieurs me tirent de ma torpeur. Une voix féminine s’élève, stridente, accusatrice, dirigée vers un homme. La dispute semble intense, plusieurs personnes tentent d’intervenir. La voix féminine devient plus distincte, plus reconnaissable.
« Pour qui tu te prends, connard ! T’es pas le centre du monde ! T’as cru quoi, que j’allais coucher avec un vieux mec comme toi ! »
Je reconnais la voix de ma cousine, jamais je ne l’ai entendue aussi en colère. Je relève la tête d’Ariane, intriguée par mon mouvement.
« Je crois que ma cousine a des ennuis, je dois aller voir. Désolé.
— Quoi ? Mais non, on est bien là, laisses les autres régler ça, tu les connais… »
Je commence à me rhabiller à la hâte. Je regarde Ariane, triste que notre moment soit interrompu. Je m’approche d’elle et lui donne un baiser tendre.
« Écoute… Je ne peux pas laisser ma cousine comme ça, elle a l’air ivre, et même si je fais confiance aux autres, elle ne les connaît pas. Je reviens vite, je te promets. »
Ariane ne répond rien, compréhensive, même si je perçois une pointe de tristesse et de frustration. Je me dirige vers l’extérieur. La dispute perdure et le ton monte d’un cran.
C’est la première fois j’écris ici. Bien que la lecture soit une passion, écrire ne fait pas partie de mes habitudes. Même si je tiens un journal intime qui m’a permis de bien me remémorer cette histoire.
Ce récit est particulier car il est inspiré de ma propre expérience, un récit que je n’ai jamais partagé avec personne, un sujet tabou. Les protagonistes principaux sont ma cousine et moi-même. Je choisis de mettre ces mots sur papier car, malgré les années qui ont passé, cette histoire me revient de temps en temps en tête, pesant sur mes épaules. Considérez-la comme une confession, j’espère que vous garderez aussi le secret.
Évidemment, les noms des personnages ont été changés et certains passages sont purement fictifs pour protéger mon anonymat ainsi que celui des personnes impliquées. Néanmoins, la majorité des passages sont réels.
Je vous demande votre indulgence lors de cette lecture, je ne suis pas habitué à écrire, et n’hésitez pas à donner votre avis !
Ce premier chapitre est un peu long, il sert de mise en contexte pour mieux comprendre les événements à venir dans le prochain chapitre.
Bonne lecture !
—
CHAPITRE I : Étreinte brisée.
À l’approche de l’Ascension, mon oncle, ma tante et ma cousine ont jeté leur dévolu sur l’île de Ré pour quelques jours de ressourcement. Nous, mes parents et moi, avions élu domicile près de La Rochelle il y a huit ans de cela. Ce changement de cap était dû à une offre d’emploi irrésistible que ma mère avait reçue. Ainsi, avons-nous quitté notre vie à Lille, laissant derrière nous mes camarades d’école et cette ville que je chérissais tant. Particulièrement déchirant fut le fait de m’éloigner de ma cousine, compagne de jeux depuis toujours, avec qui j’avais tissé des liens forts, notre complicité étant alimentée par notre statut d’enfants uniques. Les débuts dans ce nouvel environnement furent ardues, mais l’entrée au collège marqua un tournant : je trouvai ma place au sein d’un groupe d’amis fidèles, une camaraderie qui perdure encore aujourd’hui. Malgré sa taille plus modeste, La Rochelle s’avère être une cité ravissante, offrant un cadre de vie enchanteur, notamment grâce à son littoral qui invite à savourer les plaisirs du soleil et de la mer.
Mes parents ont effectué la réservation d'un Airbnb du jeudi matin au dimanche après-midi. Ils ont pris la route dès le matin pour s'installer tranquillement, profiter de la journée et préparer les activités à partager avec mon oncle et ma tante à leur arrivée. De mon côté, j'ai choisi de rester à la maison en compagnie de ma cousine, une décision validée par mes parents qui tenaient à avoir un moment en tête-à-tête avec mes proches pour se replonger dans les souvenirs d'antan. En début d'après-midi, je guette leur arrivée, prêt à les accueillir et à les conduire à La Rochelle, d'où ils prendront le bus en direction de l'île de Ré.
Une voiture arrive dans la cour et s’arrête. Je sors de la maison et attends sur le porche. La porte arrière du Ford Kuga noir s’ouvre, ma cousine en sort et me court dessus pour me prendre dans ses bras.
« Alex ! Je suis tellement contente de te voir, ça fait beaucoup trop longtemps ! Tu m’as tellement manqué ! »
Je réponds à son câlin sans hésitation, la serrant à mon tour et appréciant son parfum J’adore qui lui va parfaitement.
« Moi aussi Julia, je suis super heureux que tu sois là ! Tu vas voir, on va s’éclater ce week-end ! »
Je dépose un baiser sur sa joue, qu’elle me rend avec douceur, puis je me détache de ses bras pour contempler sa tenue. Julia a choisi une ravissante robe blanche à fleurs sans manches, s’arrêtant mi-cuisses. La robe, ajustée à la taille, met en lumière ses formes : ses longues jambes élancées, son postérieur galbé et sa poitrine délicate. Cette tenue s’harmonise parfaitement avec son teint hâlé d’origine italienne hérité de son père. Un sourire radieux illumine son visage, exprimant sa joie de me retrouver. Ses yeux bleu-vert captivants captivent tous les regards. Enfin, sa chevelure brune intense, plus longue que l’été dernier, arbore toujours ses ondulations légères encadrent parfaitement son visage.
Tonton et tata arrivent à leur tour sur le porche, portant chacun une valise. Je leur fais à tous les deux un câlin et une bise.
« Comment ça va, mon grand ! Ton père m’a dit que tu as tout cartonné au dernier match. »
Je ricane, sachant que mon père a tendance à exagérer. Je joue au rugby avec des amis dans un club amateur du coin. Mon dernier match était vraiment bon : j’ai marqué deux essais et réussi toutes mes transformations et pénalités.
« Ça va bien, tonton, merci. C’était un bon match, oui, mais tu connais Papa, toujours à extrapoler.
— Ah oui, c’est bien ton père ça ! La prochaine fois qu’on vient, ce sera pour te voir jouer. Avec ton talent au pied, tu seras peut-être le prochain Wilkinson ! »
Je rigole de bon cœur aux taquineries de mon tonton. J’aime beaucoup échanger avec lui, grand amateur de sport. Il a longtemps joué au football, et avec mon père, nous allions souvent le voir jouer lorsque nous vivions à Lille. Aujourd’hui, il pratique l’escrime, une activité moins exigeante physiquement.
Ma tante revient de la salle de bain, après sept heures de route, elle a voulu se rafraîchir un peu.
« Contente de te voir, mon chéri, tu as encore bien grandi depuis la dernière fois ! Je vois que tu te laisses pousser une belle barbe, tu deviens un magnifique jeune homme ! »
Je rigole aux compliments de ma tata, qui a toujours été extravertie. Je suis comme le fils qu’elle n’a jamais eu, et elle est également blonde mais beaucoup plus petite que moi. Il est vrai qu’avec mon mètre quatre-vingt-dix, je suis de loin le plus grand de la famille avec mon père.
« On s’est vus l’été dernier, j’ai à peine pris quelques centimètres. La barbe, c’est parce que je ne l’ai pas rasée pendant les vacances d’été.
— Tu devrais la garder, elle te va bien, tu es beau comme ça. »
Me répond immédiatement ma cousine avec un sourire perturbant. Légèrement gêné, je détourne le regard et me gratte la tête.
« Julia a raison, cette barbe te met très bien en valeur. Un beau rugbyman comme toi doit faire tourner la tête de beaucoup de filles !
— Tata ! »
Je riposte, gêné par la tournure de la conversation. Ma tante n’a aucune gêne, l’avantage étant qu’on peut parler librement avec elle, mais l’inconvénient étant qu’elle peut vous mettre mal à l’aise sans s’en rendre compte. Heureusement, mon tonton intervient.
« Sonia ! Laisse Alex un peu tranquille, tu l’interroges déjà alors qu’on est vient à peine d’arriver.
— Oui, désolé mon grand, tu as raison. En tout cas, je suis contente que tu te portes à merveille !
— Ce n’est pas grave, Tata, tes frasques m’ont manqué aussi. »
Je ricane en la reprenant dans mes bras. Par la suite, nous discutons tous ensemble pendant une bonne heure, essayant de rattraper le temps perdu. J’apprends qu’avec le futur départ de Julia pour ses études à l’étranger, Christian et Sonia envisagent de déménager en dehors de Lille, possiblement pour se rapprocher de mes parents. Un appel de ma mère interrompt notre échange.
« Allô ?
— Oui, mon chéri, ça va ? Sonia, Christian et Julia sont bien arrivés ?
— Oui, t’inquiète Maman, ils sont arrivés il y a environ une heure. Nous sommes encore à la maison, ils voulaient faire une pause et goûter avant de partir. On va partir bientôt, ils seront là dans une heure et demie.
— D’accord, mon chéri, merci. Sois prudent sur la route.
— Oui, Maman, ne t’inquiète pas. Bisous, profitez bien du week-end !
— Merci, mon cœur. Toi aussi, profite bien avec Julia ! Et ce soir, ne buvez pas trop !
— Oui, c’est bon Maman, je fais attention.
— D’accord, bisous, je t’embrasse fort !
— Moi aussi ! »
Les mamans poules, toujours à s’inquiéter. Malgré ça, je l’adore, et je suis heureux qu’elle ait accepté l’offre pour La Rochelle. Avant cela, elle ne supportait plus son travail et sombrait peu à peu dans une dépression. Cette offre l’a sauvée, ainsi que son mariage avec mon père, qui s’est également épanoui dans cette nouvelle ville.
« Toujours à s’inquiéter, c’est bien Hortense ça !
— Tu connais bien ta sœur, Tata ! On ne va pas tarder sinon je ne voudrais pas qu’elle fasse un infarctus à cause du stress. »
Tout le monde rigole, et nous nous mettons en route, les deux valises dans le coffre de ma Clio IV. Nous nous dirigeons vers la gare de La Rochelle. L’ambiance dans la voiture est joyeuse, entre le karaoké de ma cousine, les blagues de ma tante et les anecdotes amusantes de mon oncle. Une vingtaine de minutes plus tard, nous arrivons à la gare. Nous sortons tous de la voiture pour décharger les bagages.
« Vous êtes sûrs de ne pas venir avec nous ? Il y a assez de place dans le Airbnb pour six, si vous voulez.
— Non, t’inquiète pas, Maman. Ça va nous faire du bien d’être un peu séparés ce week-end. Ça vous rappellera votre jeunesse d’être avec Hortense et Armand.
— Tu es en train de dire que tu ne veux plus voir ta vieille mère ?
— Arrête de dire des bêtises, Maman, je t’aime fort, tu le sais. Moi aussi j’ai envie de revoir Alex, ça fait trop longtemps qu’on n’a pas passé de temps ensemble. »
Répond Julia en prenant sa mère dans les bras pour lui faire un long câlin.
« Tu as raison, ma puce. Profitez bien tous les deux et ne faites pas trop de bêtises. »
Julia fait un bisou et un câlin à son père. Lorsqu’elle a terminé, je fais de même. Enfin, je leur indique le bus et nous repartons en voiture avec Julia.
« Je suis tellement contente de pouvoir passer du temps avec toi !
— Moi aussi, Julia. Ça me rappelle quand j’étais à Lille et qu’on passait nos week-ends chez l’un ou l’autre !
— Oui, ça me manque trop… Je suis parfois nostalgique de cette période. Tu te souviens quand on a repeint ta chambre un après-midi ? Je crois que je n’ai jamais vu ta mère aussi furieuse. »
Nous éclatons de rire en nous remémorant ce lointain souvenir. Le reste du trajet, nous continuons à échanger et à plaisanter sur toutes les bêtises que nous avons faites subir à nos parents.
Une fois arrivés, Julia dépose ses affaires dans la chambre d’amis puis revient dans la cuisine.
« Alors Alex, qu’as-tu prévu pour ce long week-end ?
— Eh bien, il fait encore beau, donc on peut profiter du soleil et de la piscine. Ce soir, j’ai une soirée chez Ben, mon meilleur ami, tu es invitée si tu veux venir. Ensuite, demain et les autres jours, on peut profiter du soleil ici, aller à la plage ou visiter La Rochelle.
— Mmh, ça a l’air d’être un super programme ! Je file me changer ! »
Sur ce point, Julia n’a pas changé ; elle a toujours été d’un enthousiasme naturel. Je pars à mon tour enfiler mon maillot de bain dans ma chambre, j’en profite pour envoyer quelques messages à mes amis pour leur dire que ma cousine sera là et pour demander les horaires d’arrivée.
Lorsque je reviens sur la terrasse, Julia est déjà dans la piscine en train de faire quelques longueurs. Elle sort de l’eau et s’allonge sur un transat. Je ne peux m’empêcher d’admirer son magnifique corps. Bien que ce soit ma cousine, je dois admettre qu’elle est devenue une très belle femme. Peut-être qu’elle a changé, ou peut-être que c’est moi qui la vois différemment. Je ne sais pas. Julia porte un beau bikini échancré. Les motifs de citrons sur son haut me font sourire, et malgré tout, sa poitrine bien arrondie reste magnifique. Son bas, un string ficelle, met parfaitement en valeur son fessier musclé, laissant deviner les nombreuses heures de musculation.
Après cette introspection de quelques secondes, je m’avance vers les transats.
« J’ai pris de la crème solaire et deux serviettes.
— Super, merci beaucoup cousin ! »
Je la laisse se sécher et mettre de la crème, tandis que je fais un plongeon dans la piscine. Après quelques brasses, je plonge ma tête dans l’eau, ne laissant dépasser que mes yeux. De cette position, j’aperçois les longues jambes galbées et bronzées de ma cousine. Des picotements se forment dans mon ventre.
Putain, mais qu’est-ce qui ne va pas chez toi ?! C’est ta cousine, réveille-toi !
Je secoue la tête pour chasser ces pensées obscènes et me dirige vers la sortie de la piscine.
« Avant de te mettre de la crème, tu peux me l’étaler sur le dos, s’il te plaît, Alex ?
— Euh… oui, bien sûr. »
Elle s’allonge sur le ventre. Je dépose une noisette de crème sur ma main, puis commence à l’étaler sur son magnifique dos harmonieux, où je distingue plusieurs grains de beauté de tailles et de formes différentes. Ma respiration devient plus incertaine, moins régulière. Je jette un regard hésitant à Julia, les yeux fermés et un grand sourire illuminant son visage. Une fois la crème bien étalée, je me repositionne sur mon transat à droite.
« Merci cousin pour ce petit massage. Tu veux que je te mette de la crème dans le dos ? »
Nous profitons du soleil en cette fin d’après-midi, en discutant principalement des cours, du bac qui approche, et en partageant des anecdotes de soirée. Julia est une fille très studieuse, avec la meilleure moyenne des terminales de son lycée. Elle a déjà révisé la plupart des cours, malgré le fait que le bac soit dans un peu plus d’un mois. Cependant, son sérieux ne l’empêche pas de profiter de ses années de lycée ; elle a de nombreux amis et participe à beaucoup de soirées. Elle est très populaire, et la plupart des garçons du lycée rêvent de sortir avec elle ou de l’avoir dans leur lit.
« D’ailleurs, comment ça se passe avec Mathieu ? Ça va faire deux ans que vous êtes ensemble. »
Un ange passe, Julia détourne le regard, puis prend une profonde inspiration.
« Il m’a trompée. Je l’ai quitté il y a trois semaines. »
Bouche bée, je me gratte le crâne, gêné.
« Désolé… Je ne voulais pas te faire de peine. Changeons de sujet. »
Elle ricane légèrement et se tourne vers moi.
« T’inquiète, je le supportais de moins en moins. Je voulais le quitter, sa tromperie m’a juste donné l’excuse parfaite pour le faire sans passer pour la méchante. »
« Ah bon, eh bien au moins c’est fait. Sinon, ça va toi ? Ça ne doit pas être une période facile.
— Oui, ça va… Enfin, la première semaine n’a pas été simple, mais maintenant ça va. Et puis, te revoir me fait beaucoup de bien.
— Merci, moi aussi ça me fait très plaisir de te revoir. On devrait prendre plus souvent des nouvelles l’un de l’autre.
— Oooh, t’es mignon, ta cousine préférée te manque ?
— Bien sûr que tu me manques, banane ! »
Elle se lève, vient me faire un bisou sur la joue, puis plonge dans l’eau en m’éclaboussant exprès. Surpris, je lâche un cri qui fait rire Julia. Ne voulant pas en rester là, je plonge dans l’eau et commence une bataille d’eau avec ma cousine. Nous finissons tous les deux épuisés, en fou rire, sur les escaliers de la piscine. Ma cousine se rapproche de moi pour me faire un câlin.
« Toi aussi, tu m’as beaucoup manqué. Quand je suis avec toi, j’oublie tous mes tracas.
— Toi aussi, t’es une vraie bouffée d’air frais.
— On me le dit souvent, oui ! Et sinon, de ton côté, comment ça va ?
— J’ai quelques plans à droite à gauche, rien de sérieux. Comme je ne vais pas rester ici l’année prochaine, je préfère ne pas m’engager dans quelque chose.
— Ahah, mon cousin est un coureur de jupons ! Ça ne m’étonne pas de toi, je suis sûre que ton statut de rugbyman t’aide bien ! »
Je rigole à mon tour. C’est vrai que depuis que ma première et unique copine m’a quitté, je papillonne un peu. J’ai un peu le statut de charo dans mon groupe d’amis. Néanmoins, même si je fréquente plusieurs filles, j’essaie toujours d’être respectueux envers elles et de les combler.
« Je ne vais pas te mentir, aha, il est possible que j’aie déjà récupéré quelques instas ou snaps après des matchs, mais pour ma défense, c’est elles qui viennent à moi, pas l’inverse ! »
Ma cousine est prise d’un fou rire qui me contamine à mon tour.
« Mais oui, bien sûr ! Je suis sûre que tu n’en as jamais refusé une !
— Tu me connais, je suis beaucoup trop gentil pour dire non ! Mais toi, populaire et belle comme tu es, ne me dis pas qu’il n’y a personne depuis ta rupture ? »
Julia rougit légèrement et ricane.
« Ne m’en parle pas, tu verrais le nombre de DM que j’ai reçus le jour où ma rupture s’est sue…
— À ce point ? Tu as bien dû en trouver quelques-uns intéressants dans le lot, non ?
— Oui, oui. Enfin, rien de sérieux comme toi, et avec mon départ imminent, je ne préfère pas m’engager non plus.
— T’as bien raison ! Profite, ça fait du bien de se détendre un peu parfois !
— Oui, mais avec les révisions et tout, c’est compliqué.
— Justement, c’est d’autant plus important de se détendre !
— Oh là là, mon cousin est un nymphomane ! »
Je l’éclabousse en rigolant.
« Je ne te savais pas aussi coincée, Julia ! Dis-moi que j’ai tort.
— Non, non, c’est vrai. Pour le coup, il n’y a rien de mieux que le sexe pour se détendre, enfin tout dépend du partenaire.
— Ahah, oui, sur ce point, tu as raison !
— Bon allez, on arrête les bêtises. Je vais me préparer ! »
Elle me fait un bisou, puis part en direction de la maison.
Je reste encore quelques minutes dans l’eau, perturbé par notre petite bataille d’eau et cette discussion. Malgré les années passées, nous n’avons pas perdu notre complicité. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser à sa beauté, ses magnifiques lèvres lorsqu’elle rit, ses cheveux mouillés en bataille qui longent son cou parfait, et ses fesses musclées lorsqu’elle se dirige vers la maison.
Reprends-toi mec ! C’est ta cousine, je te rappelle ! Ce soir, tu vas à la soirée, tu vas retrouver Ariane qui est folle de toi et tu vas te détendre !
J’attends depuis plusieurs minutes Julia dans la cuisine. J’ai opté pour une chemise blanche à manches courtes qui met en valeur ma musculature, accompagnée d’un jean en lin et de Vans beiges. Cette tenue met en valeur ma barbe, mes cheveux blonds et mes yeux bleus. Des talons claquants dans les marches me sortent de mes pensées. Ma cousine se dévoile petit à petit en descendant les escaliers. J’aperçois d’abord ses pieds, ornés d’un vernis rouge écarlate et chaussés de sandales à talons noires. Elle porte ensuite une combinaison bleu marine à corsage croisé dos nu, mettant en valeur sa poitrine et la musculature de son dos. Ces lèvres sont également équipés d’un beau rouge à lèvres rouge glamour. Elle complète cette tenue avec un petit sac en cuir et des boucles d’oreilles rondes.
Waw, tu es à couper le souffle Julia…
« Merci Alex, toi aussi tu n’es pas mal non plus ! »
Elle me fait un bisou, laissant une trace de rouge à lèvres sur ma joue.
« Oh… tu feras attention, je ne voudrais pas qu’une de tes conquêtes devienne jalouse par ma faute. »
Dit-elle de manière taquine, se dirigeant vers la porte d’entrée. Nous nous rendons à pied chez mon ami, qui habite à une dizaine de minutes de chez moi. Sur le trajet, je lui fais une rapide présentation des membres de la soirée, histoire qu’elle ne se sente pas trop perdue. Je la sens légèrement tendue et enlaçant mon bras autour de sa taille, je tente de la rassurer.
« Eh ma belle, je sais que tu es timide quand tu ne connais pas beaucoup de monde, mais ne t’inquiète pas, mes amis sont très cool ! Sinon, tu peux rester avec moi.
— Oui, merci cousin, je te fais confiance.
— D’ailleurs, ce soir, pas trop de conneries. On rentre ensemble à la maison. Je n’ai pas envie que les parents s’inquiètent.
— Oui, bien sûr, ne t’en fais pas Alex ! C’est plutôt à toi de ne pas faire de conneries, je connais les rugbymen, la plupart ont un pet au casque !
— Ahaha, sur ça tu n’as pas tort ! »
Lorsque nous arrivons, la plupart des invités sont déjà présents. Je salue mes amis et présente ma cousine, qui est rapidement mise à l’aise par tout le monde. La soirée se déroule chez l’un de mes meilleurs amis, qui a invité une vingtaine de personnes, principalement des rugbymen et des camarades de classe. L’ambiance est détendue, avec de la musique en fond et des conversations animées. Quelques invités sont déjà autour de la piscine, profitant de la douceur de la soirée. J’aperçois Ariane qui rigole avec d’autres amis, me lançant un regard troublant et lubrique.
La soirée se passe bien, et nous jouons à plusieurs jeux à boire auxquels Julia participe avec enthousiasme. À ma grande surprise, elle tient très bien l’alcool. Mes amis s’amusent de cette découverte, ne cessant de lui lancer des défis - une note importante : il ne faut jamais se lancer dans des défis à boire avec des rugbymen. Néanmoins, Julia ne cesse de les provoquer, et je remarque qu’elle s’amuse à flirter avec deux de mes amis. Les rires fusent, et la musique devient plus entraînante. Julia, toujours au centre de l’attention, accepte chaque défi avec un sourire malicieux. Ses interactions avec mes amis, particulièrement avec Thomas et Maxime, deviennent plus joueuses. Elle rit à leurs blagues, échange des regards complices et semble apprécier leur compagnie.
La fête continue, et je décide de m’éloigner un peu de l’agitation pour aller chercher une bière dans la cuisine. Ariane en profite pour venir me parler.
« Coucou toi, ça fait un moment qu’on ne s’est pas vus ? »
Souffle-t-elle en me caressant l’avant-bras. Je lui souris.
« Coucou Ariane, oui, c’est un peu compliqué en ce moment, entre les cours, le bac et la fin de saison… Je n’ai pas eu trop le temps.
— Je sais, ce n’est pas un reproche, ne t’inquiète pas… Juste… tu me manques… un peu. »
Rétorque-t-elle, gênée et hésitante. Je glisse mon bras autour de sa taille et lui fais un bisou sur la joue.
« Eh bien, je suis là, à toi pour la soirée. Viens, on va s’installer tranquillement sur un transat. »
Je me dirige vers la sortie, ma main empoignant la sienne. Le reste du groupe est dans le fond du jardin, près du barbecue. Je distingue Julia qui se rapproche de plus en plus de Maxime. Ça me fait sourire, elle a raison, il faut qu’elle se détende un peu.
Installée sur le transat, Ariane vient se glisser dans mes bras, sa tête sur mon torse. Je lui caresse les bras pour la réchauffer. Ariane est une belle femme. Petite blonde vénitienne, ses cheveux bouclés encadrent délicatement son visage fin. Ses yeux bleus sont profonds et lumineux. Ses pommettes hautes et son nez délicat soulignent l’élégance de ses traits. Elle a une allure gracieuse, ses courbes sont attirantes, avec une poitrine volumineuse et un fessier de danseuse.
Nous échangeons sur les cours et la préparation du bac. La conversation s’étend ensuite à nos sports respectifs. Je lui raconte mes performances lors de mes derniers matchs de rugby ; elle me félicite chaleureusement et se dit réellement fière de moi, promettant de venir assister à mon prochain match. De son côté, Ariane me confie que la danse, bien qu’elle soit passionnée, devient de plus en plus anxiogène. Elle supporte de moins en moins la pression exercée par son coach et la succession incessante des compétitions. Pourtant, elle possède un réel talent en danse et pourrait même envisager d’en faire son métier.
La conversation se calme et un silence s’installe entre nous, tandis que nous observons au loin nos amis s’amuser. Près du pommier, Julia échange des baisers passionnés avec Maxime ; elle semble s’être parfaitement intégrée dans mon groupe d’amis. Alors que je me perds dans mes pensées, Ariane rapproche son visage du mien et caresse doucement ma barbe. La blonde pose ses lèvres délicates sur les miennes, dans un baiser innocent mais très tendre. Puis, elle s’éloigne de mon visage, son regard est perdu, confus. J’effleure à mon tour sa joue.
« Dis-moi ce qui ne va pas, Ariane, tu as l’air perdue…
— Je… »
Elle baisse et ferme les yeux, cherchant ses mots.
« Qu’est-ce qu’on devient… tous les deux…
— On en a déjà parlé, Ariane… L’année prochaine, je ne reste pas ici, et toi non plus. Tu m’as dit que tu allais sans doute partir à Toulouse, et moi, probablement à Lyon.
— Et si je viens à Lyon avec toi ?
— Ariane… Ne viens pas à Lyon juste pour me suivre, pense à ton avenir, à ton épanouissement…
— Je crois que… je suis en train de tomber amoureuse de toi…
— Écoute, tu me plais beaucoup aussi, mais je n’ai pas envie de te faire de promesse… Je ne veux pas te faire mal. Alors, lorsque ça sera plus clair pour nous deux en juin-juillet, on verra ce qu’on fait… D’accord ?
— Ok… Tu as raison. »
Elle vient m’embrasser tendrement, nos bouches s’entrouvrent, et nous échangeons un baiser langoureux. Nos langues partent dans une danse endiablée. Elle me caresse la barbe tandis que son autre main passe sur mon torse, déboutonnant petit à petit ma chemise. De mon côté, je resserre notre étreinte, glissant Ariane à califourchon.
« J’ai très très envie de toi, Alex… »
Murmure-t-elle à mon oreille, en m’embrassant le cou au passage.
« Moi aussi, ma belle, viens, on va trouver une chambre. Accroche-toi ! »
Je passe mes bras sous ses fesses, la faisant sautiller pour avoir une meilleure prise. Ariane émet un petit cri de surprise qui me fait rire. Elle entoure ses jambes autour de ma taille et ses bras autour de mon cou.
Une fois dans une chambre d’ami, je dépose délicatement la blonde sur le lit, poursuivant nos baisers fougueux. Ses jambes se desserrent de ma taille, et son entrejambe caresse instinctivement le mien à travers nos vêtements. Nos gémissements, légers mais significatifs, trahissent notre excitation croissante. Je descends vers son cou pendant qu’elle m’aide à retirer ma chemise, puis son haut. Je parcours sa poitrine de baisers et de mordillements. En l’aidant à enlever son soutien-gorge, j’empoigne ses magnifiques seins, dont les tétons pointés sont rosis par l’excitation. Je les malaxe avec plaisir, avant de lécher un de ses seins en traçant des cercles autour de son téton et en le mordillant légèrement. Ses gémissements deviennent plus intenses et plus rapprochés.
Ariane arque le dos, ses doigts s’enfonçant dans mes cheveux alors que je continue de jouer avec ses seins. Je descends plus bas, déposant des baisers brûlants sur son ventre plat. Ses mains descendent vers ma ceinture, qu’elle défait habilement, glissant ensuite sa main à l’intérieur de mon pantalon pour sentir ma peau. Ses gestes deviennent plus pressés, plus avides. Je me redresse un instant pour retirer complètement mon pantalon, puis reviens sur elle, mes lèvres retrouvant les siennes dans un baiser encore plus passionné.
Nos corps se pressent l’un contre l’autre, ses mains parcourant mon dos tandis que les miennes glissent le long de ses hanches, faisant glisser son pantalon. Nos respirations sont saccadées, mêlées d’une anticipation palpable. Je me recule légèrement pour admirer sa beauté, ses courbes parfaitement dessinées, sa peau douce illuminée par la lumière tamisée de la chambre.
Je me penche de nouveau, mordillant doucement l’intérieur de ses cuisses, remontant lentement jusqu’à son entrejambe. Ses soupirs deviennent plus impatients, ses hanches se soulevant légèrement pour me rencontrer. Je prends un instant pour savourer ce moment, sentant l’électricité dans l’air, avant de glisser mes doigts sous la fine bande de son dernier vêtement, le retirant avec une lenteur calculée. Je découvre une belle toison triangulaire blonde et de belles lèvres brillantes, luisantes de plaisir.
Je descends doucement, déposant des baisers légers et tendres sur ses parties les plus intimes, savourant chaque frémissement de son corps sous mes attentions. Ses mains agrippent les draps, ses gémissements devenant de plus en plus sonores. Je continue de la chérir avec ma langue, titillant son clitoris puis pénètre ma langue dans son vagin faisant des mouvements de haut en bas. Je savoure ses réactions, chaque mouvement de son corps, chaque soupir de plaisir qu’elle laisse échapper. Proche de l’orgasme, j’insère deux doigts en direction de son point G tout en continuant mes caresses buccales sur son mont Vénus.
La belle blonde se tord sous mon massage érotique, ses gémissements se transformant en cris de plaisir alors que je l’amène de plus en plus près de l’extase. Ses doigts agrippent mes cheveux, son corps tout entier tremblant sous l’intensité de ses sensations. Enfin, elle se libère dans un cri de pur plaisir, son corps se relaxant progressivement, ses respirations retrouvant lentement un rythme plus calme.
Je remonte pour m’allonger à ses côtés, la câlinant tout en échangeant quelques baisers. Elle sourit, ricanant légèrement.
« Merci pour ce moment, Alex… Maintenant, à mon tour ! »
s’exclame Ariane. Elle me plaque contre le lit et se met à califourchon sur moi. Je sens son intimité trempée se frotter contre mon sexe, le lubrifiant au passage. Je fais quelques mouvements de bassin pour intensifier les frottements, mon gland massant son clitoris.
Ma main tâtonne le sol à la recherche de mon jean, d’où j’extrais une capote. Avant que je puisse déchirer l’emballage, la blonde me stoppe.
« Pas tout de suite, mon beau, je veux te faire du bien aussi… »
souffle-t-elle à mon oreille. Elle commence sa descente vers mon entrejambe, me mordillant le lobe et léchant mon cou. Elle couvre mes pectoraux de baisers, puis mordille mes tétons en dessinant des cercles avec ses doigts. Cela me fait rire et me tortiller, étant assez sensible dans cette zone. Tout en gardant une main sur mon téton droit, elle poursuit sa descente. Arrivée sur mon pubis rasé, elle dépose de nombreux baisers sur la zone et sur mes cuisses, contournant intentionnellement l’objectif. Sa main gauche empoigne mon membre dressé, Ariane effectue de petits allers-retours habiles. Puis, elle embrasse mes bourses, remontant sur ma tige jusqu’à mon gland rosi d’excitation.
Je bascule ma tête sur l’oreiller et ferme les yeux pour profiter du moment. Ma partenaire effectue plusieurs tours de langue autour de mon gland avant de l'insérer dans sa bouche chaude sans arrêter ses mouvements de langue. Un fort gémissement s’échappe de ma bouche. Je pose une main sur ses cheveux, empoignant sa chevelure pour lui faciliter la fellation. Ariane me prend de plus en plus profondément jusqu’à atteindre mes couilles. Mon gland ressent toute la chaleur de sa gorge. Mes gémissements deviennent de plus en plus rauques. Ma belle retire sa bouche de ma queue pour reprendre sa respiration.
« Ouvre les yeux, Alex. Je veux que tu voies ce que je te fais ressentir. Je suis la seule à pouvoir te faire ça. »
J’ouvre immédiatement les yeux. Elle me fixe d’un regard lubrique et rempli d’envie. Sans perdre un instant, elle engloutit mon membre au fond de sa gorge tout en me caressant les bourses. Je gémis fortement, sentant l’orgasme approcher.
À la lisière de l’extase, des cris extérieurs me tirent de ma torpeur. Une voix féminine s’élève, stridente, accusatrice, dirigée vers un homme. La dispute semble intense, plusieurs personnes tentent d’intervenir. La voix féminine devient plus distincte, plus reconnaissable.
« Pour qui tu te prends, connard ! T’es pas le centre du monde ! T’as cru quoi, que j’allais coucher avec un vieux mec comme toi ! »
Je reconnais la voix de ma cousine, jamais je ne l’ai entendue aussi en colère. Je relève la tête d’Ariane, intriguée par mon mouvement.
« Je crois que ma cousine a des ennuis, je dois aller voir. Désolé.
— Quoi ? Mais non, on est bien là, laisses les autres régler ça, tu les connais… »
Je commence à me rhabiller à la hâte. Je regarde Ariane, triste que notre moment soit interrompu. Je m’approche d’elle et lui donne un baiser tendre.
« Écoute… Je ne peux pas laisser ma cousine comme ça, elle a l’air ivre, et même si je fais confiance aux autres, elle ne les connaît pas. Je reviens vite, je te promets. »
Ariane ne répond rien, compréhensive, même si je perçois une pointe de tristesse et de frustration. Je me dirige vers l’extérieur. La dispute perdure et le ton monte d’un cran.
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Premier chapitre très sympathique. J’aime que tu essaies au mieux de nous faire ressentir la tension régnante entre les protagonistes.