Seulement Sophie
Récit érotique écrit par So [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-09-2023 dans la catégorie Pour la première fois
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Seulement Sophie
Il pleuvait ce soir-là. Un lundi soir du mois d'août après une semaine de canicule. La pluie tardait à rafraîchir l'atmosphère. La moiteur était encore partout. Elle engluait la ville, poissait les portes, traînait encore dans les couloirs du métro où je courais vers ma correspondance. Mon sac en toile en bandoulière, engoncée dans un trenchcoat que je n'arrivais plus à boutonner, j'avançais en sueur au milieu d'une bousculade étonnante pour cette heure tardive. 23H et un flot de touristes hébétés, ne sachant où aller, des groupes d'étudiants, des gens de mon âge aussi, la cinquantaine, tout juste sortis du travail ou pas tellement pressés de rentrer.
Après une semaine de vacances sur la côte d'Opale, j'avais tout juste repris le boulot. De nouvelles résolutions aussi, mûries après de longues heures de transat et de plage. Six mois que je me morfondais au sortir d'un divorce. Six mois de doutes en tout genre. La douleur, la colère, bien sûr, et peu à peu une sorte de remise en question, lente. Qu'est-ce que je voulais vraiment, à présent ? Les enfants adultes volaient de leurs propres ailes. Je me retrouvais soudain toute seule mais avais-je encore envie d'une vie de couple ? Etait-ce d'ailleurs si simple de vivre sa vie de façon autonome et indépendante ? Très vite, je réalisais à quel point partager le quotidien avec quelqu'un me semblait au-dessus de mes forces. Pas envie de refaire ma vie, comme ça absolument, comme disaient certaines de mes amies. Mais alors quoi ? Comment et avec qui ?
La veille de mon départ en vacances, je m'étais décidée à m'inscrire sur une appli de rencontres. Pour voir. D'abords si je pouvais plaire. Vérifier ce que mes copines m'en avaient dit. Ne rien en attendre de mirobolant, entre autres. Sitôt l'inscription terminée, j'avais refermé l'appli, me promettant de ne l'ouvrir qu'à mon retour. Une fois rouverte, lors de ma pause déj, j'ai eu une tonne de likes et des messages, la plupart supprimés dans la foulée. L'unique photo postée sur mon profil me montrait, simple, sans filtre,enfin telle que je suis. La cinquantaine, brune, cheveux mi longs, petite et ronde. Un message a toutefois retenu mon attention. Celui d'un homme, la trentaine, kabyle et patron d'un bar près de Bastille. Un message concis, poli, sans équivoque sur le but de sa présence et ses motivations. Un message où pour une fois il n'était pas question de « rencontres sans prise de tête » mais qui mentionnait « libertinage occasionnel. » Le visage de cet homme, sa silhouette, athlétique mais sans excès, m'avait plu d'emblée, je l'avoue. J'avais été assez étonné de son intérêt, de son like, puis de son message auquel j'avais fini par répondre. Avant de repartir bosser, l'Iphone remisé au fond du sac en mode silencieux.
En sortant du boulot, un message m'attendait. Il confirmait son intérêt à mon adresse. Qu'il ne s'était pas trompé sur son destinataire. Qu'il trouvait mon visage souriant, espiègle et...coquin aussi. Sur le quai, le temps de rater plusieurs rames, et après m'y être reprise à plusieurs fois, j'ai fini par lui demander ce qu'il entendait par « coquin. » Réponse quasi immédiate « un lueur dans ce regard. » J'ignore encore ce qui m'est passé par la tête mais aussitôt je lui ai demandé s'il avait envie de vérifier « en vrai » son impression. « Oui. » Ce soir même, si je le souhaitais. Le temps d'envoyer un texto où je lui précisais assez maladroitement que s'il aimait mon visage, mes rondeurs risquaient de le refroidir, j'étais déjà en train de courir jusqu'à mon trois pièce!J'enfilais une robe d'été, noire et passait une paire d'espadrille, rouge, mon trench sous le bras ( un orage était à prévoir ) et puis je m'engouffrais, haletante et un peu anxieuse, vers la bouche de métro la plus proche.
J'arrivais finalement vers Bastille, vers 23h30. Puis, le temps de me décider, de rebrousser chemin une fois, deux fois...je poussais la porte du bar, un bar de nuit bondé où résonnait une musique branchée. Tout à fait le type d'endroits où aiment se retrouver mes jeunes collègues, le temps d'un afterwork, comme elles et ils disent, ces afterwork qu'en principe j'évite soigneusement d'ailleurs. Derrière son comptoir, il était là, je n'eus aucune peine à le reconnaître, trônant au milieu d'un bataillon de serveurs, trentenaires en t shirt et polo noirs. Je me suis assise sur une petite table dans le fond de la salle. L'impression d'être une personne déplacée, oui, de ne pas être tout à fait à ma place. Là, dans ma petite robe noire suffisamment ample pour masquer mes rondeurs ( 1m66 et 86 kg, oui je suis ronde ) et mes espadrilles gorgées d'eau.
Au bout de dix minutes, Il s'est décidé à venir prendre ma commande, arrêtant au passage l'un des serveurs au moment où il allait venir dans ma direction. Il m'a adressé un sourire et avant de repartir m'a adressé un « sympa » dans un sourire un peu trop sûr de lui. J'ai eu envie de partir. Non mais cette assurance, une forme de prétention, ça m'agaçait. Et en même temps...Un beau mec. Je suis resté, par curiosité, enfin c'est que je me disais. Le temps que je fasse durer ma conso, j'assistais à un curieux manège. Au moment de passer leur commandes directement au comptoir un tas de « petites meufs » comme j'appelle certaines de mes jeunes collègues, en profitaient pour minauder ou le draguer plus ouvertement. Le spectacle m'amusait et ne même temps, de façon assez idiote, je ressentais comme une pointe, naissante, de jalousie. Je me disais...ma fille, ce jeune homme aime plaire, d'ailleurs il plaît et tu ferais mieux de repartir. D'ici peu, il aurait donné son numéro de portable à l'une de ces jolie noctambules. Mais je suis restée.
1h et le bar se vidait peu à peu. J'ai décidé de renouveler ma commande. Un peu par bravade comme je le regardais discuter avec une trentenaire, blonde et assez jolie. Cette fois, j'ai eu droit à l'un de ses serveurs. Une politesse de circonstance. Et en même temps...au moment de repartir plateau manié avec style, un clin d'oeil qui m'a pas mal bousculé. Je n'avais pas vraiment fait attention à lui mais je dois avouer que son geste m'a bousculée. Ce n'est qu'à son retour, assez rapide, que j'ai pu vraiment le détailler à la sauvette. Lui aussi, assez grand, élancé, le cheveux coupé court en brosse. Brun, possiblement vingt-cinq ans. « C'est la première fois que je vois ici. » m'a-t-il dit en déposant mon verre. J'ai fait oui. Prétextant la pluie. Il es revenu vers moi. « Vous ne ressemblez pas à nos clients habituels. Ca change un peu. Vous aviez rendez peut-être, pardon... »
J'ai fait « Non, non... » en bredouillant « j'avais juste envie de sortir prendre un verre »
Ce verre que j'ai bu très vite, celui-là, remuée, irritée et à la fois très troublée par ce rebondissement plutôt inattendue. Son patron était maintenant très occupée avec sa blonde. J'allais me lever et prendre congé quand le serveur est revenu, déposant un nouveau verre. « C'est pour moi...Madame ? Mademoiselle ? Avec un léger sourire, cette fois. La même assurance que l'autre. « Sophie. Seulement Sophie » ai-je répondu, un peu pivoine. « C'est joli... » Puis penché vers la table dans un chuchotement « dis-moi...seulement Sophie...si tu as envie de poursuivre la soirée ailleurs... » là, reprenant mes esprits je l'ai fixé du regard, très lentement, avant de répondre un peu par défi « Tout dépend où... » Il a regagné le comptoir, pris son blouson, a salué son patron trop occupé pour lui répondre et avant de sortir m'a lancé un regard.
J'ai attendu que la porte se referme, Puis trois minutes après, je suis sortie à mon tour. Il ne pleuvait plus. Je me sentais un peu idiote, conne aussi dans mes espadrilles mouillées. J'ai attendu immobile sur le trottoir en respirant profondément. Quelques secondes. « Alors seulement Sophie...que décides-tu ? » J'ai sursauté. Il était sur ma gauche en train de fumer, à m'observer depuis quelques secondes. « Ecoute j'imagine très bien ce qu'un jeune mec de ton âge a dans la tête. Je vais y aller... » Il a simplement dit « Ok... J'ai une after dans un bar où j'ai bossé avant ici. Le bar va changer de propriétaire. Je voulais t'inviter à boire un dernier verre. T'avais l'air de pas mal te faire chier ce soir, alors.. » Alors quoi, j'ai répondu, je t'ai inspiré de la pitié ? Je le regardais, avec un air que je voulais intimidant. Lui me détaillait des pieds à la tête. « Pas vraiment...pour être tout à fait honnête, tu me plais, seulement Sophie... »
« Désolée, jeune homme mais j'ai assez bu comme ça. Je vais rentrer. »
Je sais pas ce que tu cherchais ce soir. Mais tu semblais déçu. Et en même temps, en recherche de quelque chose. Je me trompe ?
J'avais rendez-vous avec un mec...
un plan cul ?
une rencontre. Pour voir...enfin je ne sais pas
physiquement tu me plais et je me dis que ma soirée pourrait également te plaire.
t'es toujours aussi direct ? Pfiou...les jeunes et leurs fantasmes. Pourquoi ta soirée devrait me plaire. Pourquoi en es-tu aussi sûr ?
t'as l'air en recherche d'un truc. Je sais pas. T'es timide et je te sens curieuse. C'est une soirée privée, tu vois le genre ?
ah oui...je vois...oh la vache. Une soirée...libertine. Tu doutes de rien, toi.
voilà
et tu comptais m'en parler quand
une fois dehors. Simplement. Moi j'y vais. A toi de voir
J'étais troublée, un peu hors sol.
C'est loin, ta soirée ?
deux rues plus haut.
Pourquoi je me suis retrouvée à marcher à côté de ce jeune homme, presque comme un automate. La curiosité ? Le fait de lui plaire ? La peur de l'inconnu ? Un peu tout ça.
Deux rues plus haut, il y avait un bar, rideau de fer tiré. Une petite porte où je me suis engouffrée à sa suite, penaude, tremblante, troublée. Bientôt une autre petite porte d'où s'échappait le même genre de musique. Qui s'est ouverte, sur un brouhaha de rires et conversations. Un homme, grand nous a accueilli. Lui m'a présenté « Sophie...seulement Sophie »avant de me prendre par la main « tu peux juste boire un verre...regardé aussi si t'as envie. » Près du comptoir des couples, la trentaine. En train de discuter, un peu éméchés. Certains s'embrassaient. Les maîtres des lieux, la cinquantaine comme moi, m'ont salué. La femme a dit « Tu lui fais visiter un peu à ton amie... » Je l'ai suivi jusque vers une salle. Les tables étaient empilées vers le fond. Des couples dansaient en se caressant, se frôlant dans une demi obscurité. J'avais le cœur battant devant ce spectacle. Mon regard s'attardait sur une fille entourée de deux hommes, qu'elle embrassait tour à tour. Là j'ai senti son souffle dans mon oreille « viens. On finit la visite »
Hypnotisée,je l'ai suivi dans un petit escalier menant à un étage. Des gémissements, des râles me parvenaient mais, contre toute attente, je continuais à le suivre. De plus en plus troublée. J'étais stupéfaite. Une femme, probablement la quarantaine,grande, métisse, était allongée sur une table. Deux hommes,entièrement nus, plus jeunes la prenaient vigoureusement à tour de rôle.Je restais immobile à les regarder. Elle criait « oh putain...continuez...baisez-moi ! » Eux se succédaient dans une sorte de ballet , sans rien dire. J'ai senti la main du serveur sur mes fesses. Une main douce et ferme. J'ai continué à regarder.
« Alors seulement Sophie...ça te plaît ? »
tu le sais très bien, ai-je répondu sans le regarder, avec un voix plus rauque
et tu veux seulement regarder...seulement Sophie ?
Il a commencé à relever les pans de ma robe, lentement. Je l'ai arrêté, troublée...Mais j'ai remarqué qu'un des hommes m'avait jeté un regard.
« je crois que tu lui plais...
arrête
A nouveau il a relevé les pans de ma robe, cette fois jusqu'à dévoiler ma culotte. Cette fois sans que je stoppe son geste
Oui, c'est certain, tu lui plais...
L'homme s'est approché de nous, pendant que son complice continuait de prendre la métisse.
je te présente Sophie. Seulement Sophie.
Elle est bien en chair, Sophie
J'étais vexée et troublée qu'il me regarde comme un simple objet sexuel et qu'il ne s'adresse pas directement à moi. Puis, toujours comme une automate, je me suis dirigée vers une autre table desservie. Je me suis appuyée tout contre. L'homme m'y a rejoint tandis que mon serveur prenait la suite de son complice...avec la métisse.
ça t'a plu de me mater, hein, Sophie ?
Je restais muette et cet inconnu faisait déjà glisser les bretelles de ma robe. Devant lui, en soutif et en culotte, j'étais toute haletante. Je me suis reprise, je voulais reprendre un instant le contrôle et l'ai repoussé. J'ai dégrafé mon soutif, retiré ma culotte. L'ai détaillé de bas en haut. Grand. Musclé. Et les reste...oh mon dieu. Il est reparti vers le fond de la salle. J'étais désemparée, n'y comprenant plus rien. Pour revenir, exhibant un emballage de capote...qu'il a déchiré avant de...
allonge toi Sophie.
Je me suis allongée, écartant mes cuisses toutes rondes...J'ai senti sa main caressant ma toison, puis un doigt...passant sur mes lèvres...La métisse gémissait de plus belle. J'ai reconnu la voix de ma serveur dire « t'aimes ça, hein, ! »
oh t'es trempée dis-moi Sophie...
Je l'étais déjà depuis un bon moment et n'en ressentais plus aucune honte
t'as vraiment envie de moi ?ai-je osé...
Puis j'ai senti son sexe s'enfoncer d'un coup en moi. Poussé un râle de surprise et de plaisir.
-Oh...mon dieu. T'es énorme
première fois que je te croise, toi
L'homme a approché sa bouche de la mienne. Je lui ai fait comprendre que non.
Ok, tu veux juste que je te baise...
Oui...
Il a pris mes tétons entre ses doigts, les a léchés voracement et ils n'ont pas tardé à pointer.
La métisse était au comble du plaisir. Je percevais les râles des garçons. Puis le silence. Un froissement de tissus. Des bruits dans l'escalier. Puis ses flancs qui battaient contre moi. Le bruit de ses testicules contre moi, alors qu'il me baisait à une cadence inédite. Oui, il me baisait copieusement, physiquement.
Elle est bonne ta chatte, Sophie...
Vas- y continue. T'arrête pas.
Hum Sophie, dis-moi ce que tu veux vraiment, n'aie pas honte. Lâche-toi
Oh bourre-moi !!! Bourre-moi la chatte
Il a accéléré la cadence. Son sexe tapait bien au fond de moi, sans jamais trop ressortir. Je gémissais.
Oh t'es trop bonne...
Encore quelques minutes à ce rythme avant qu'il ne ressorte. Ne retire sa capote
je vais t'arroser les nichons grosse cochonne !
Il s'est approché juste au-dessus de moi. J'ai fermé les yeux...le temps de sentir un autre sexe s'enfoncer en moi. Je croyais qu'il venait de changer d'avis, trop contente de...Mais en les rouvrant, sa queue était toujours au-dessus de mes seins. C'est mon serveur qui me prenait.
Alors seulement Sophie...pas trop déçue de m'avoir suivie ?
Je ne disais rien, l'autre dans un clin d'oeil « je crois qu'elle aime » Puis à moi « tas envie de me sucer la queue, Sophie ? »
J'ai fait « oui « dans un hochement de tête en ouvrant la bouche. Le serveur me prenait plus lentement et grande première pour moi, du pouce me branlait le clito. J'étais surexcitée...
Après une semaine de vacances sur la côte d'Opale, j'avais tout juste repris le boulot. De nouvelles résolutions aussi, mûries après de longues heures de transat et de plage. Six mois que je me morfondais au sortir d'un divorce. Six mois de doutes en tout genre. La douleur, la colère, bien sûr, et peu à peu une sorte de remise en question, lente. Qu'est-ce que je voulais vraiment, à présent ? Les enfants adultes volaient de leurs propres ailes. Je me retrouvais soudain toute seule mais avais-je encore envie d'une vie de couple ? Etait-ce d'ailleurs si simple de vivre sa vie de façon autonome et indépendante ? Très vite, je réalisais à quel point partager le quotidien avec quelqu'un me semblait au-dessus de mes forces. Pas envie de refaire ma vie, comme ça absolument, comme disaient certaines de mes amies. Mais alors quoi ? Comment et avec qui ?
La veille de mon départ en vacances, je m'étais décidée à m'inscrire sur une appli de rencontres. Pour voir. D'abords si je pouvais plaire. Vérifier ce que mes copines m'en avaient dit. Ne rien en attendre de mirobolant, entre autres. Sitôt l'inscription terminée, j'avais refermé l'appli, me promettant de ne l'ouvrir qu'à mon retour. Une fois rouverte, lors de ma pause déj, j'ai eu une tonne de likes et des messages, la plupart supprimés dans la foulée. L'unique photo postée sur mon profil me montrait, simple, sans filtre,enfin telle que je suis. La cinquantaine, brune, cheveux mi longs, petite et ronde. Un message a toutefois retenu mon attention. Celui d'un homme, la trentaine, kabyle et patron d'un bar près de Bastille. Un message concis, poli, sans équivoque sur le but de sa présence et ses motivations. Un message où pour une fois il n'était pas question de « rencontres sans prise de tête » mais qui mentionnait « libertinage occasionnel. » Le visage de cet homme, sa silhouette, athlétique mais sans excès, m'avait plu d'emblée, je l'avoue. J'avais été assez étonné de son intérêt, de son like, puis de son message auquel j'avais fini par répondre. Avant de repartir bosser, l'Iphone remisé au fond du sac en mode silencieux.
En sortant du boulot, un message m'attendait. Il confirmait son intérêt à mon adresse. Qu'il ne s'était pas trompé sur son destinataire. Qu'il trouvait mon visage souriant, espiègle et...coquin aussi. Sur le quai, le temps de rater plusieurs rames, et après m'y être reprise à plusieurs fois, j'ai fini par lui demander ce qu'il entendait par « coquin. » Réponse quasi immédiate « un lueur dans ce regard. » J'ignore encore ce qui m'est passé par la tête mais aussitôt je lui ai demandé s'il avait envie de vérifier « en vrai » son impression. « Oui. » Ce soir même, si je le souhaitais. Le temps d'envoyer un texto où je lui précisais assez maladroitement que s'il aimait mon visage, mes rondeurs risquaient de le refroidir, j'étais déjà en train de courir jusqu'à mon trois pièce!J'enfilais une robe d'été, noire et passait une paire d'espadrille, rouge, mon trench sous le bras ( un orage était à prévoir ) et puis je m'engouffrais, haletante et un peu anxieuse, vers la bouche de métro la plus proche.
J'arrivais finalement vers Bastille, vers 23h30. Puis, le temps de me décider, de rebrousser chemin une fois, deux fois...je poussais la porte du bar, un bar de nuit bondé où résonnait une musique branchée. Tout à fait le type d'endroits où aiment se retrouver mes jeunes collègues, le temps d'un afterwork, comme elles et ils disent, ces afterwork qu'en principe j'évite soigneusement d'ailleurs. Derrière son comptoir, il était là, je n'eus aucune peine à le reconnaître, trônant au milieu d'un bataillon de serveurs, trentenaires en t shirt et polo noirs. Je me suis assise sur une petite table dans le fond de la salle. L'impression d'être une personne déplacée, oui, de ne pas être tout à fait à ma place. Là, dans ma petite robe noire suffisamment ample pour masquer mes rondeurs ( 1m66 et 86 kg, oui je suis ronde ) et mes espadrilles gorgées d'eau.
Au bout de dix minutes, Il s'est décidé à venir prendre ma commande, arrêtant au passage l'un des serveurs au moment où il allait venir dans ma direction. Il m'a adressé un sourire et avant de repartir m'a adressé un « sympa » dans un sourire un peu trop sûr de lui. J'ai eu envie de partir. Non mais cette assurance, une forme de prétention, ça m'agaçait. Et en même temps...Un beau mec. Je suis resté, par curiosité, enfin c'est que je me disais. Le temps que je fasse durer ma conso, j'assistais à un curieux manège. Au moment de passer leur commandes directement au comptoir un tas de « petites meufs » comme j'appelle certaines de mes jeunes collègues, en profitaient pour minauder ou le draguer plus ouvertement. Le spectacle m'amusait et ne même temps, de façon assez idiote, je ressentais comme une pointe, naissante, de jalousie. Je me disais...ma fille, ce jeune homme aime plaire, d'ailleurs il plaît et tu ferais mieux de repartir. D'ici peu, il aurait donné son numéro de portable à l'une de ces jolie noctambules. Mais je suis restée.
1h et le bar se vidait peu à peu. J'ai décidé de renouveler ma commande. Un peu par bravade comme je le regardais discuter avec une trentenaire, blonde et assez jolie. Cette fois, j'ai eu droit à l'un de ses serveurs. Une politesse de circonstance. Et en même temps...au moment de repartir plateau manié avec style, un clin d'oeil qui m'a pas mal bousculé. Je n'avais pas vraiment fait attention à lui mais je dois avouer que son geste m'a bousculée. Ce n'est qu'à son retour, assez rapide, que j'ai pu vraiment le détailler à la sauvette. Lui aussi, assez grand, élancé, le cheveux coupé court en brosse. Brun, possiblement vingt-cinq ans. « C'est la première fois que je vois ici. » m'a-t-il dit en déposant mon verre. J'ai fait oui. Prétextant la pluie. Il es revenu vers moi. « Vous ne ressemblez pas à nos clients habituels. Ca change un peu. Vous aviez rendez peut-être, pardon... »
J'ai fait « Non, non... » en bredouillant « j'avais juste envie de sortir prendre un verre »
Ce verre que j'ai bu très vite, celui-là, remuée, irritée et à la fois très troublée par ce rebondissement plutôt inattendue. Son patron était maintenant très occupée avec sa blonde. J'allais me lever et prendre congé quand le serveur est revenu, déposant un nouveau verre. « C'est pour moi...Madame ? Mademoiselle ? Avec un léger sourire, cette fois. La même assurance que l'autre. « Sophie. Seulement Sophie » ai-je répondu, un peu pivoine. « C'est joli... » Puis penché vers la table dans un chuchotement « dis-moi...seulement Sophie...si tu as envie de poursuivre la soirée ailleurs... » là, reprenant mes esprits je l'ai fixé du regard, très lentement, avant de répondre un peu par défi « Tout dépend où... » Il a regagné le comptoir, pris son blouson, a salué son patron trop occupé pour lui répondre et avant de sortir m'a lancé un regard.
J'ai attendu que la porte se referme, Puis trois minutes après, je suis sortie à mon tour. Il ne pleuvait plus. Je me sentais un peu idiote, conne aussi dans mes espadrilles mouillées. J'ai attendu immobile sur le trottoir en respirant profondément. Quelques secondes. « Alors seulement Sophie...que décides-tu ? » J'ai sursauté. Il était sur ma gauche en train de fumer, à m'observer depuis quelques secondes. « Ecoute j'imagine très bien ce qu'un jeune mec de ton âge a dans la tête. Je vais y aller... » Il a simplement dit « Ok... J'ai une after dans un bar où j'ai bossé avant ici. Le bar va changer de propriétaire. Je voulais t'inviter à boire un dernier verre. T'avais l'air de pas mal te faire chier ce soir, alors.. » Alors quoi, j'ai répondu, je t'ai inspiré de la pitié ? Je le regardais, avec un air que je voulais intimidant. Lui me détaillait des pieds à la tête. « Pas vraiment...pour être tout à fait honnête, tu me plais, seulement Sophie... »
« Désolée, jeune homme mais j'ai assez bu comme ça. Je vais rentrer. »
Je sais pas ce que tu cherchais ce soir. Mais tu semblais déçu. Et en même temps, en recherche de quelque chose. Je me trompe ?
J'avais rendez-vous avec un mec...
un plan cul ?
une rencontre. Pour voir...enfin je ne sais pas
physiquement tu me plais et je me dis que ma soirée pourrait également te plaire.
t'es toujours aussi direct ? Pfiou...les jeunes et leurs fantasmes. Pourquoi ta soirée devrait me plaire. Pourquoi en es-tu aussi sûr ?
t'as l'air en recherche d'un truc. Je sais pas. T'es timide et je te sens curieuse. C'est une soirée privée, tu vois le genre ?
ah oui...je vois...oh la vache. Une soirée...libertine. Tu doutes de rien, toi.
voilà
et tu comptais m'en parler quand
une fois dehors. Simplement. Moi j'y vais. A toi de voir
J'étais troublée, un peu hors sol.
C'est loin, ta soirée ?
deux rues plus haut.
Pourquoi je me suis retrouvée à marcher à côté de ce jeune homme, presque comme un automate. La curiosité ? Le fait de lui plaire ? La peur de l'inconnu ? Un peu tout ça.
Deux rues plus haut, il y avait un bar, rideau de fer tiré. Une petite porte où je me suis engouffrée à sa suite, penaude, tremblante, troublée. Bientôt une autre petite porte d'où s'échappait le même genre de musique. Qui s'est ouverte, sur un brouhaha de rires et conversations. Un homme, grand nous a accueilli. Lui m'a présenté « Sophie...seulement Sophie »avant de me prendre par la main « tu peux juste boire un verre...regardé aussi si t'as envie. » Près du comptoir des couples, la trentaine. En train de discuter, un peu éméchés. Certains s'embrassaient. Les maîtres des lieux, la cinquantaine comme moi, m'ont salué. La femme a dit « Tu lui fais visiter un peu à ton amie... » Je l'ai suivi jusque vers une salle. Les tables étaient empilées vers le fond. Des couples dansaient en se caressant, se frôlant dans une demi obscurité. J'avais le cœur battant devant ce spectacle. Mon regard s'attardait sur une fille entourée de deux hommes, qu'elle embrassait tour à tour. Là j'ai senti son souffle dans mon oreille « viens. On finit la visite »
Hypnotisée,je l'ai suivi dans un petit escalier menant à un étage. Des gémissements, des râles me parvenaient mais, contre toute attente, je continuais à le suivre. De plus en plus troublée. J'étais stupéfaite. Une femme, probablement la quarantaine,grande, métisse, était allongée sur une table. Deux hommes,entièrement nus, plus jeunes la prenaient vigoureusement à tour de rôle.Je restais immobile à les regarder. Elle criait « oh putain...continuez...baisez-moi ! » Eux se succédaient dans une sorte de ballet , sans rien dire. J'ai senti la main du serveur sur mes fesses. Une main douce et ferme. J'ai continué à regarder.
« Alors seulement Sophie...ça te plaît ? »
tu le sais très bien, ai-je répondu sans le regarder, avec un voix plus rauque
et tu veux seulement regarder...seulement Sophie ?
Il a commencé à relever les pans de ma robe, lentement. Je l'ai arrêté, troublée...Mais j'ai remarqué qu'un des hommes m'avait jeté un regard.
« je crois que tu lui plais...
arrête
A nouveau il a relevé les pans de ma robe, cette fois jusqu'à dévoiler ma culotte. Cette fois sans que je stoppe son geste
Oui, c'est certain, tu lui plais...
L'homme s'est approché de nous, pendant que son complice continuait de prendre la métisse.
je te présente Sophie. Seulement Sophie.
Elle est bien en chair, Sophie
J'étais vexée et troublée qu'il me regarde comme un simple objet sexuel et qu'il ne s'adresse pas directement à moi. Puis, toujours comme une automate, je me suis dirigée vers une autre table desservie. Je me suis appuyée tout contre. L'homme m'y a rejoint tandis que mon serveur prenait la suite de son complice...avec la métisse.
ça t'a plu de me mater, hein, Sophie ?
Je restais muette et cet inconnu faisait déjà glisser les bretelles de ma robe. Devant lui, en soutif et en culotte, j'étais toute haletante. Je me suis reprise, je voulais reprendre un instant le contrôle et l'ai repoussé. J'ai dégrafé mon soutif, retiré ma culotte. L'ai détaillé de bas en haut. Grand. Musclé. Et les reste...oh mon dieu. Il est reparti vers le fond de la salle. J'étais désemparée, n'y comprenant plus rien. Pour revenir, exhibant un emballage de capote...qu'il a déchiré avant de...
allonge toi Sophie.
Je me suis allongée, écartant mes cuisses toutes rondes...J'ai senti sa main caressant ma toison, puis un doigt...passant sur mes lèvres...La métisse gémissait de plus belle. J'ai reconnu la voix de ma serveur dire « t'aimes ça, hein, ! »
oh t'es trempée dis-moi Sophie...
Je l'étais déjà depuis un bon moment et n'en ressentais plus aucune honte
t'as vraiment envie de moi ?ai-je osé...
Puis j'ai senti son sexe s'enfoncer d'un coup en moi. Poussé un râle de surprise et de plaisir.
-Oh...mon dieu. T'es énorme
première fois que je te croise, toi
L'homme a approché sa bouche de la mienne. Je lui ai fait comprendre que non.
Ok, tu veux juste que je te baise...
Oui...
Il a pris mes tétons entre ses doigts, les a léchés voracement et ils n'ont pas tardé à pointer.
La métisse était au comble du plaisir. Je percevais les râles des garçons. Puis le silence. Un froissement de tissus. Des bruits dans l'escalier. Puis ses flancs qui battaient contre moi. Le bruit de ses testicules contre moi, alors qu'il me baisait à une cadence inédite. Oui, il me baisait copieusement, physiquement.
Elle est bonne ta chatte, Sophie...
Vas- y continue. T'arrête pas.
Hum Sophie, dis-moi ce que tu veux vraiment, n'aie pas honte. Lâche-toi
Oh bourre-moi !!! Bourre-moi la chatte
Il a accéléré la cadence. Son sexe tapait bien au fond de moi, sans jamais trop ressortir. Je gémissais.
Oh t'es trop bonne...
Encore quelques minutes à ce rythme avant qu'il ne ressorte. Ne retire sa capote
je vais t'arroser les nichons grosse cochonne !
Il s'est approché juste au-dessus de moi. J'ai fermé les yeux...le temps de sentir un autre sexe s'enfoncer en moi. Je croyais qu'il venait de changer d'avis, trop contente de...Mais en les rouvrant, sa queue était toujours au-dessus de mes seins. C'est mon serveur qui me prenait.
Alors seulement Sophie...pas trop déçue de m'avoir suivie ?
Je ne disais rien, l'autre dans un clin d'oeil « je crois qu'elle aime » Puis à moi « tas envie de me sucer la queue, Sophie ? »
J'ai fait « oui « dans un hochement de tête en ouvrant la bouche. Le serveur me prenait plus lentement et grande première pour moi, du pouce me branlait le clito. J'étais surexcitée...
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci pour vos encouragements...
Quel récit excitant et bien écrit, j'espère que tu continueras à écrire
Très belle histoire qui en amènera certainement d’autres.
On sent que Sophie a très envie de se lâcher après un court moment d’hésitation
On sent que Sophie a très envie de se lâcher après un court moment d’hésitation