Sieste estivale

- Par l'auteur HDS AmantDesSens -
Auteur homme.
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Récit libertin : Sieste estivale Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-01-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(8.0 / 10)

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Sieste estivale
Le repas fut frugal, mais en cette journée d'été, enfin chaude, je n'aurais pas mangé plus... Pour une fois, toi qui me reproche toujours de ne jamais profiter du jardin, je ne sais pas pourquoi, mais le transat et l'ombre providentielle du platane m'ont attirés. Je m'abandonne, ou du moins, j'apprends à m'abandonner et à ne pas sursauter à chaque bruit.

- Ah, enfin, je te trouve ! Toi, là ?

Ta voix me sort du léger sommeil qui me gagnait. J’entrouvre les paupières pour t'apercevoir, dans ton paréo multicolore et ton haut de maillot, le pas félin, se dirigeant vers moi. Tu as du prendre une douche, comme c'est ton habitude, car ta chevelure semble mouillée. Je ne te réponds que d'un simple petit grognement pour replonger aussitôt dans cet embryon de sieste.

Si mes yeux sont clos, mes sens n'en sont pas pour autant éteints. J'ai emprisonné l'image de ton corps et je guette d'une oreille chaque bruit autour de moi.

L'herbe un peu sèche crisse sous tes pas de velours. Le transat à côté craque un peu et je devine que tu viens de t'y installer. Si je feints de dormir, mon imagination, forcée à ne pas te voir, se met en route. Les effluves de ta crème à bronzer viennent titiller mes narines. La douce odeur du monoï a toujours eu le don de m'exciter ! Je tends encore plus l'oreille pour deviner le bruit de ta main qui étale la crème sur ta peau satinée. Je suis virtuellement tes gestes. J'ai envie de me lever et de t'aider, de caresser ton corps, innocemment... Mais je n'en fais rien. Je reste immobile dans mon siège, me délectant de ce que je ressens. Chaque son est pour moi un défi, un plaisir...

Nous sommes là, à l'ombre de cette arbre majestueux, certainement autant désireux l'un de l'autre, côte à côte... enfin, c'est ce que je pense.

Ton transat émet encore un bruit. Tu dois avoir fini de te couvrir de crème et tu t'installes... mais je sens tes mains qui se posent délicatement sur mes chevilles. Visiblement, mon imagination m'a fait défaut... mais jusqu'à quel point. Je ne bouge pas.

Tes mains remontent le long de mes jambes, sensuelles. Je te vois, tapie, rampant presque sur moi. Tu remontes doucement, jusqu'à mon ventre. Le parfum de ton huile de bronzage est très fort... Il n'y a pas de doute, tu es juste au dessus de moi.

Je sens mon tee-shirt se relever et tes lèvres de poser sur mon ventre dévoilé. Tu laisses quelques baisers ça et là. Puis la chaleur de ton visage s'éloigne un court instant. Quelques gouttes d'eau perlent de ta chevelure. Tes doigts s'aventurent dans mon short. Dois-je ouvrir les yeux et briser la magie du moment ? Crois-tu vraiment que je dors au point de ne pas te sentir ? Peu importe, je veux savoir jusqu'où tu veux aller. Pour donner le change, je bouge légèrement la tête dans mon sommeil de polichinelle... tu réfrènes ton audace un instant... En ai-je trop fait ? Je m'interroge jusqu'à ce que je sente ton envie. La position n'est pas évidente tant pour toi que pour moi... bouger pour faciliter tes intentions serait me trahir... Je me décide à bouger un peu le bassin tout en marmonnant.

Ta main se fait curieuse : tu passes par mon entre-jambe pour saisir l'objet de ta convoitise. Mon excitation n'est pas assez forte pour que tu ne puisses l'extraire... Mais tu fais attention et tu laisses dépasser de mon short juste ce dont tu as besoin, envie... pour l'instant. Ta tête se pose sur ma cuisse et je sens ta langue caresser le bout de mon sexe. Je ne peux retenir une légère contraction de ce dernier qui lui fait gagner en dureté. Tu en fais le pourtour, j'ai l'impression que tu essaies de l'attirer vers ta bouche... Ta langue l'appelle en l'humectant généreusement. Finalement, tu t'en approches doucement et tu gobes juste son extrémité comme un doux bonbon !

Tu saisis l'occasion pour baisser mon short juste ce qu'il faut pour satisfaire ta curiosité. Un doute traverse mon esprit : mon "imagination" risque-t-elle de me confondre ? Ma foi, ma plus que cela.... J'en suis un peu étonné au début, mais le hasard fait bien les choses dirais-je. Cela me donnera le change !

Je sens tes jambes se poser autour de mes hanches. Nos sexes sont si proches. Ta main le saisit ma queue et la plaque contre ton pubis. Tu continues à la caresser tout en commençant légèrement à onduler. Puis, je te sens te soulever doucement, imperceptiblement pour alterner les mouvements... Mon membre est dur.. Je le sens bien, et as du mal à le maintenir dans la position.

Puis, enfin, un dernier mouvement plus ample te soulève. La main toujours sur mon sexe, tu le maintiens. Je reconnais là la douce chaleur humide de tes lèvres. Mon gland les écarte juste et ce n'est que lorsque tu es assurée de ta prise que ta main l'abandonne à son sort. Tu redescends doucement... Huuum, quel plaisir de parcourir ton intimité, de passer ces frontières accueillantes vers le pays de ton plaisir. Enfin, tes fesses viennent se reposer sur mes cuisses. Ca y est, je suis en toi, profondément, assurément. Je ne bouge pas. Je n'en ai pas envie. Non que j’aie l'intention de continuer ma fausse sieste ... Non, je veux savourer ces sensations. Je sais que tu les apprécies aussi, et je ne veux pas nous en priver.

Tu entames un lent va-et-vient. Je t'imagine, cambrée, pour accorder la rectitude de ton corps à celle de mon membre. Mon sexe est l'esclave de tes directives. De tes mains, tu caresses tes seins que je ne peux atteindre. Mon gland vient frotter presque à chaque fois contre ce point que tu aimes tant. Tu diminues l'amplitude des mouvements pour augmenter sa présence... Cela devient presque frénétique. Tes cuisses enserrent les miennes de plus en plus fort... Et puis, je sens ce liquide chaud, doux qui coulent de toi et qui bientôt inonde mon pubis... Je me sens venir, j'ai envie d'unir nos jouissances. Dans un dernier effort, mon sexe se durcit encore plus... et tu le sens juste avant que je vienne en toi, au sein de cette fontaine de plaisir.

Le masque est tombé. Je ne peux qu'ouvrir les yeux. Telle que je l'avais imaginé, ton corps ambré, nu, droit s'expose à mon regard. Tes mains encore sur les seins comme pour leur offrir une pudique tenue, tu m'observe revenir du pays du Désir.

- Alors, mon chérie, bien dormi ?

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Texte coquin : Sieste estivale
Histoire sexe : Une rose rouge
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