Ski, sex and sun (1)
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-12-2014 dans la catégorie Plus on est
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Ski, sex and sun (1)
Ghislaine et Cathy avaient décidé de passer une semaine au ski dans un hôtel-club de l’Alpe d’Huez. Nos deux héroïnes sont deux cadres du secteur bancaire où elles ont fait leur trou après de brillantes études commerciales. Mais elles se sont tellement investies dans le travail qu'elles ont échoué dans leur vie conjugale et sont devenues, par la force des choses, des célibataires endurcies. Agées d'une quarantaine d'années, elles ont pris le parti d'une vie sexuelle libre mais erratique, tributaire de leur emploi du temps et des rencontres. La similitude de leur histoire personnelle les a rapprochées. Elles sont devenues amies, quoique physiquement très dissemblables. Ghislaine, dite « Gigi », est blonde, grande avec des formes opulentes. « Tout est large chez moi : hanches, cuisses, seins, fesses et… esprit. » dit-elle à son propos. Elle se coiffe souvent d’une natte ou de tresses pour cultiver son look germanique. Au contraire, Cathy, de petite taille mais tonique, possède un corps musclé grâce à une fréquentation régulière d'une salle de gym qui lui permet de combattre son stress. Ses cheveux frisés sont coiffés à la diable, ce qui lui donne une allure de sauvageonne. Elles ont déjà partagé plusieurs expériences érotico-sentimentales, en particulier l'été, où elles se défoulent franchement comme pour expurger leur trop-plein d'énergie érotique. Du fait de son physique imposant, Ghislaine a tendance à rechercher les grands baraqués, amateurs de chair pulpeuse. Cathy mise davantage sur sa sensualité et sur une particularité de son anatomie : une vulve très charnue que des slips de bain ajustés permettent de mettre en valeur, à la limite de l'indécence. De fait, la plupart de ses amants lui accordent d'interminables cunnilungus qui la conduisent, quand elle tombe sur un linguiste expert, à un orgasme sauvage. L’idée du ski émanait de Cathy mais n’emballait guère Ghislaine à l’origine :
— Tu sais bien que je ne suis pas aussi à l’aise que toi sur les planches. Tu veux me ramener avec un plâtre ?
— Tu vois toujours le pire. On va prendre un bon bol d’air et on sortira le soir, on fera des rencontres.
À cette idée, Ghislaine était devenue pensive. Depuis l’été, elle n’avait pas beaucoup fait l’amour ; trois ou quatre fois tout au plus avec d’anciens amants qui, comme par hasard, se signalaient auprès d’elle après une rupture pour combler un vide. Parfois, la nuit, elle ressentait de fortes contractions dans le bas-ventre qui alimentaient des rêves d’un érotisme torride. Elle était en manque, c’était clair. Davantage que Cathy, dont le physique attrayant lui valait d’être une cible de choix pour les hommes… quand elle avait du temps à leur consacrer, ce qui était rare au bout du compte. Mais elle aussi commençait à avoir besoin de sexe.
— Du sexe sans amour, rien que du sexe ! avait-elle glissé un soir à son amie, un peu par dépit.
Elle comme Ghislaine avaient fini par considérer les mâles comme des objets de plaisir et rien de plus :
— On fait comme eux, voilà tout, résumait-elle.
Une sorte de machisme à l’envers… Mais il n’aurait pas fallu gratter beaucoup dans leur psychisme pour découvrir que l’une comme l’autre n’aspiraient qu’à une chose : connaître le grand amour…
Les voici donc arrivées à leur hôtel après cinq heures de train. Satisfaction : la neige est abondante et le soleil rayonnant. Déception : l’hôtel est peuplé de couples et de familles. Pas l’ombre d’un mec disponible en dehors du personnel, et encore.
— Bon, je crois qu’on va faire beaucoup de ski, susurre Cathy à une Ghislaine visiblement dépitée.
Ayant toutes les deux décidé de s’intégrer à un groupe pour se remettre à niveau les premiers jours, elles se sont vu attribuer un moniteur dans le plus pur classicisme savoyard : athlétique, bronzé, dents blanches, gouailleur « et un peu con » résume Cathy de manière lapidaire. Prénommé Sébastien (« Mais appelez-moi Seb ! »), il a à peu près la trentaine et connaît tout le monde dans la station. Ghislaine et Cathy se retrouvent dans un groupe avec quelques dames d’âge mûr qui minaudent devant le moniteur, et elles prennent un petit coup au moral :
— On se remet dans le coup et on se casse, promet Cathy à son amie qui fulmine.
Heureusement, le dénommé Seb est vraiment sympa. Il conseille savamment les deux célibattantes qui retrouvent rapidement la technique des virages, et peuvent vite se lancer sur les pistes casse-cou. Le gars les prend sous son aile et les fait progresser. Cathy a même l’impression qu’elle se fait un peu draguer et ça ne lui déplaît pas. La main du moniteur s’est un peu attardée sur son sein droit, à travers la parka, quand il a fallu rectifier la position. L’impression se transforme même en certitude quand, le troisième jour, Sébastien invite Cathy (seule) à prendre un verre avant le dîner dans un des troquets bondés de la station. Ghislaine ricane :
— Ah je vois, le moniteur a l’intention de se taper son élève mieux foutue que sa copine. Et elle fait quoi, la copine, pendant ce temps là ? grogne la blonde en marchant pesamment vers l’hôtel, ses skis sur l’épaule.
— Te fâche pas, c’est l’affaire d’une heure et je te rejoins. Et rien ne t’empêche de vivre ta vie pendant ce temps. Tiens, regarde le type là-bas : ça fait un moment qu’il nous observe.
— Ah oui, le mec des remontées mécaniques avec sa barbe de faune et son air libidineux ? C’est toujours pour moi, ce genre de type. Il m’a baratinée ce matin ; je lui ai répondu que je ne croyais plus au Père Noël et que le temps des cadeaux était terminé.
— Dommage, il a l’air en bonne santé et un peu vicelard ; il doit assurer…
— Ouais, à toi le play-boy et à moi le faune, c’est ça ? conclut Ghislaine en entrant à l’hôtel.
Dans la chambre double qu’elles occupent, Ghislaine regarde Cathy s’apprêter avec une pointe de jalousie. Elle se maquille, met à même la peau son débardeur qui moule ses petits seins parfaits, enfile un gros pull par-dessus et s’échappe.
— À tout à l’heure au dîner !
Mais quand le dîner arrive, Cathy n’est pas là. Ghislaine en est réduite à manger seule. La vache ! Elle expédie sa raclette qu’elle trouve un peu amère, file au bar siroter un cocktail, un œil sur la porte d’entrée. Même pas un type pour la baratiner et l’occuper. Elle décide de remonter à la chambre et bouquiner en attendant son amie. En lui promettant in petto une petite scène.
Surprise en allant chercher la clé à la réception : celle-ci n’est plus au tableau.
— Votre amie est rentrée, lui glisse la réceptionniste avec dans le regard une lueur amusée qui intrigue Ghislaine.
De fait, la clé est sur la porte de la chambre, à l’extérieur, pour lui permettre d’entrer sans frapper. Une fois dans le couloir, la blonde comprend immédiatement la situation. Cathy est allongée sur un des deux lits, les jambes croisées dans le dos de Sébastien dont les fesses décrivent d’amples mouvements de rotation. Ils sont nus. Ils baisent. Ghislaine balance un court instant sur la marche à suivre. S’en aller ? Oui mais où et combien de temps ? Protester ? Elle ne va pas empêcher son amie de faire l’amour dans leur chambre, c’est contraire à ses principes.
— Hem hem !
Elle a choisi de signaler sa présence. Le couple interrompt ses ébats ; Sébastien sort une queue de belle taille, dûment capotée.
— Eh bien Cathy, je sais que tu n’es pas du genre à tergiverser pour passer à l’acte ; mais là, tu bats ton record. Une heure, deux heures, c’est ça ?— Gigi, excuse-nous, mais il y avait urgence. Seb en avait autant envie que moi. Fous-toi à poil et viens nous rejoindre : je suis sûre que notre moniteur saura être à la hauteur de la situation, comme sur les pentes.
Ghislaine reconnaît bien là son amie. Toujours prête à rendre service ! Et la voilà qui se met à chevaucher son nouvel amant avec une ardeur d’amazone.
— Je prends une douche et j’arrive, lâche Ghislaine avec une voix un peu rauque.
Ce type, elle le connaît à peine et elle va baiser avec lui parce qu’elle aussi a envie de pénis. Le cul mouvant et dur du moniteur l’a enflammée. Pas question de laisser à Cathy le monopole d’un coup pareil.
Le couple reprend ses ébats, de plus en plus sonores. Les exclamations de Cathy échauffent le sang de Ghislaine dans la salle de bains. Elle se dépêche de se savonner et se sécher avant de rejoindre le lit, une serviette nouée autour de ses seins, parfumée à souhait. Les deux amants ont encore changé de position. Les bras tendus, Sébastien lime sa partenaire avec des circonvolutions serpentines, ce qui la fait japper de plaisir. Ghislaine se glisse derrière le couple, laisse sa main caresser les fesses puissantes de l’homme puis ses bourses qui ballottent à chaque coup de boutoir.
Une inspiration lui vient. Elle écarte les deux globes musclés du moniteur et pointe la langue dans son anus. Il sursaute mais ne se dérobe pas. Encouragée, elle glisse un doigt fureteur. Objectif : la prostate. Le moniteur couine mais ne se révolte pas. Son va-et-vient s’est interrompu et Cathy proteste en lui talonnant énergiquement les reins. Alors Ghislaine se débarrasse de sa serviette et vient se positionner cul à cul avec l’homme. Elle frotte ses fesses charnues contre celles du moniteur, douces et toniques. Sensation délicieuse. Elle se caresse en même temps les seins et le bouton. Le rythme du baiseur, stimulé par le frottement, s’est brutalement accéléré et Cathy l’encourage bruyamment. Ghislaine voit le moment où les deux amants vont prendre leur pied en même temps grâce à elle, qui devra se contenter d’un contact fessier.
Mais non : l’homme s’interrompt avec une belle maîtrise. « Il a du métier, le gars… » pense Ghislaine. Elle est restée dans la même position et ce qu’elle espérait se produit : inspiré par sa croupe majestueuse, le moniteur s’est mis à genoux derrière elle, et après une brève reconnaissance de son état vaginal, s’est enfoncé en elle, d’une seule poussée rectiligne. Ô bienfaisante intrusion ! Ghislaine accompagne les coups de bite d’un balancement de hanches dont elle a le secret et qui ravissent toujours ses amants quand ils la prennent en levrette. Sébastien ne fait pas exception et soupire bruyamment, concentré sur la maîtrise de son sperme qui ne demande qu’à fuser dans la capote. En tournant la tête sur le côté, vers la porte vitrée de la penderie, Ghislaine peut savourer le spectacle de la bite en plein travail… et la petite main de Cathy qui flatte les bourses. Son regard croise celui de son partenaire, très concentré, très tendu. « Si je continue comme ça, il ne va pas tarder à jouir, faut le faire durer, le garçon… » pense Ghislaine qui, à regret, s’échappe du dard tendu.
— Les filles, vous êtes trop bonnes, je vais pas tenir longtemps ; je suis au bout du bout, dit Sébastien, la main crispée sur la queue.
Alors Cathy a une inspiration. Elle tire sur la capote et commence à sucer le moniteur, invitant son amie à en faire autant. Les deux amies se partagent le membre tendu à éclater ; le gland passe de l’une à l’autre bouche et soudain, le sperme jaillit, épais, odorant, abondant. Les deux amies en sont littéralement arrosées tandis que leur partenaire gémit de plaisir et d’épuisement. « Ah, elles m’ont bien rincé, ces chiennes ! » pense le moniteur.
Évidemment, l’une et l’autre, nullement rassasiées, ont très envie de remettre le couvert une fois que leur play-boy aura récupéré. Mais le pauvre chou crie grâce. Il doit se coucher tôt pour être prêt pour son cours de bonne heure le lendemain. Et c’est un peu dépitées, quoique satisfaites de l’expérience, que les deux amies se retrouvent sous la douche pour laver les traces de leurs ébats. Ensuite, dodo. « Et le lendemain, disent-elles, à nous les pistes, sans moniteur… »
Le soleil rase les cimes de la Meije au-dessus de l’Alpe d’Huez quand Ghislaine et Cathy, abondamment couvertes, gagnent le remonte-pente. Le préposé, celui que Ghislaine appelle le faune, leur lance un regard égrillard que les deux filles font mine de ne pas voir. Dans le télésiège – le seul à être occupé de si bon matin – elles rigolent :
— Tu as l’air d’avoir la cote, lance Cathy à Ghislaine ; on va avoir des remontées gratuites, je le sens.
— Et tu fais quoi pour les mériter ? grince Ghislaine.
— Juste un sourire, et encore, du bout des dents.
Elles en sont là de leurs réflexions quand soudain le télésiège s’arrête. Les voici suspendues au-dessus du vide.
— Merde, qu’est-ce qui se passe ? souffle Cathy.
— T’inquiète pas, ça va repartir ; ça arrive parfois.
Mais le télésiège ne repart pas. Une demi-heure se passe et les deux filles commencent vraiment à s’inquiéter, d’autant qu’elles sentent la congélation leur saisir les pieds. Elles n’ont pas pris leur téléphone portable : trop risqué de le casser avec une chute. Ghislaine commence à paniquer :
— Ils vont nous laisser geler, c’est pas possible.
— Qu’est ce qu’ils foutent en bas ? Je me sens mal, ajoute Cathy, pas plus rassurée.
Mais voici qu’un véhicule à chenilles arrive. Il est piloté par le faune qui s’adresse à elles avec un porte-voix :
— Ne vous inquiétez pas, mesdemoiselles, c’est une panne mais je vais vous récupérer avec une nacelle.
Et le voilà qui disparaît pour revenir de longues minutes plus tard avec un engin bizarre, à chenilles, comme on en voit sur les chantiers, et doté d’une nacelle, visiblement pour les récupérations de skieurs en détresse. Juché dans la nacelle après avoir arrêté le véhicule piloté par un jeune homme, le préposé se hisse au niveau des deux naufragées dans un équilibre précaire. À moitié ankylosées, tétanisées par le froid, les deux filles se hissent péniblement avec leurs skis au bras auprès de l’employé qui fait descendre son engin et les fait entrer dans sa cabine, évidemment pas chauffée. Mais au moins, elles sont tirées d’affaire. Plus question d’aller skier, mais vite, un endroit chaud et un bon café au lait.
— J’ai ce qu’il vous faut, venez chez moi. De toute façon, le remonte-pente est arrêté pour la journée.
Une heure plus tard, le faune, prénommé Alex, fait entrer les deux filles dans son chalet. Un jeune homme s’y trouve aussi : son neveu, Charles, celui de la chenille. À peine plus de vingt ans, le visage glabre, encore juvénile.
— Il me donne un coup de main pendant la haute saison, explique Alex.
Celui-ci sert une bonne soupe chaude à Cathy et Ghislaine qui s’en trouvent requinquées. Elles retournent à leur hôtel se changer. Elles ont promis à leur « sauveur » de dîner avec lui à son chalet pour le remercier, malgré un léger doute exprimé par Cathy :
— Et si c’était un coup monté, cette panne ?
— Pense-tu, réplique Ghislaine ; ils n’auraient quand même pas arrêté le télésiège une journée entière : ils aiment trop le fric, ici.
La nuit est tombée depuis longtemps. Les deux hommes et les deux femmes ont fait plus ample connaissance devant une raclette (décidément, un plat incontournable). Celui qu’elles percevaient comme un être un peu pervers se révèle plein d’humour. Sa vie est un vrai roman. Il a fait partie de l’équipe de Jean-Louis Étienne au pôle Sud et ses histoires font frissonner leurs deux auditrices, qui ne voient pas le temps passer. Quant au neveu, c’est un espoir du ski dauphinois et, d’après son oncle, il sera bientôt en équipe de France. Mais il faut rentrer.
— Restez donc dormir ici : nous avons une chambre de libre, le chalet est grand, glisse Alex avec un regard malicieux.
— Non, pas question, riposte Ghislaine, qui sent venir l’embrouille ; soyez gentil de nous raccompagner chez nous.
— Bon, comme vous voudrez.
Pendant qu’Alex se prépare, Cathy attire Ghislaine à part.
— Sois pas idiote : on est mieux là au chaud que dans notre appartement avec les voisins qui fichent le bordel jusqu’à deux heures du mat’. J’adore ce chalet.
— Non, je veux rentrer ; ces deux gars ont des intentions, c’est clair.
— Et alors ? Ils sont sympas finalement, et avoue qu’ils nous ont rendu un sacré service, tu l’as dit toi-même. Et puis, ils ne vont pas nous violer, ce serait déjà fait. Moi, en tout cas, je reste ; mais fais ce que tu veux.
Mise devant le fait accompli, Ghislaine finit par s’incliner et Alex, ravi, les conduit à leur chambre toute en bois, dont le chauffage est alimenté par une conduite reliée à l’énorme poêle de la pièce principale. Il y fait tellement chaud que Cathy repousse la proposition d’un pyjama prêté par leur hôte.
— Merci, on a l’habitude de dormir à poil !
Ghislaine aurait préféré qu’elle se dispense de cette précision mais Cathy est comme ça, spontanée. Nue, elle glisse sous la couette son corps mince aux seins hauts et bien plantés, ses jambes fuselées et son derrière cambré tandis que Ghislaine, aux formes opulentes, toute en chair laiteuse, la rejoint en frissonnant. Toutes deux sombrent vite dans le sommeil.
Deux heures à peine se sont écoulées que Ghislaine se réveille et tâte le lit à côté d’elle. Il est vide. Alarmée, elle enfile une culotte et un pull et se rue dans le couloir. Une chambre est éclairée. C’est celle du jeune homme, Charles. Il n’est pas seul. Cathy est avec lui. « Nom de Dieu ! Elle me fait encore un coup à sa façon, en catimini ; elle est vraiment incorrigible ! » se dit Ghislaine, qui se souvient des escapades nocturnes de son amie lors de leur périple estival. Mais elle ne peut s’empêcher de mater le spectacle qui s’offre à elle par l’entrebâillement de la porte. Allongé nu sur son lit, Charles, étonnamment juvénile avec sa peau vierge de poils, est chevauché par Cathy qui se pâme en roulant des hanches, une main glissée derrière ses fesses pour aller chercher les bourses. Stimulé, le jeune homme rue dans les brancards et décolle haut les fesses du lit si bien que Cathy doit s’arrimer à ses épaules pour ne pas être éjectée. Le couple se désunit pour changer de position et Ghislaine, dissimulée derrière la porte, découvre une verge longue et fine. « Une grosse ficelle au bout rose et dur qui doit fouiller l’intimité dans ses profondeurs… » se dit-elle. La voyeuse a soudain très chaud au bas-ventre.
— C’est intéressant, hein ?
La plantureuse blonde sursaute. Dans son dos est arrivé le barbu vêtu d’un peignoir, de plus en plus hirsute, les poils de la poitrine débordant du vêtement. À peine a-t-elle eu le temps de chercher un alibi que le faune l’a enlacée par derrière, empaumant ses seins lourds sans vergogne tout en calant sa virilité contre ses fesses rebondies. Et quelle virilité ! Un vrai mât de cocagne, qu’il frotte contre la culotte de Ghislaine avec une totale impudeur. Elle veut se libérer de son emprise mais il est bien plus costaud qu’elle. Il la bloque et la force à regarder le spectacle dans la chambre. Cathy est maintenant écartelée, ses pieds nus dirigés vers le plafond et Charles, les bras sous les genoux de sa partenaire, fait aller et venir son pénis de toute sa longueur à coups de reins profonds, arrachant à Cathy des « Ah ! » et des « Oh ! » chaque fois que le gland sort et entre pour une pénétration maximale. Le doigt fureteur d’Alex s’est insinué dans la culotte de Ghislaine et l’examen se révèle probant : bon gré mal gré, elle est disposée à un coït que son ventre réclame, à défaut de sa tête.
Elle n’oppose aucune résistance quand le faune fait glisser sa culotte le long des cuisses, avec sa main puis avec son pied nu. Elle lève même les bras pour l’aider à se débarrasser de son pull. Toujours sans se retourner, sa main cherche l’entrejambe du faune, tombe sur une lourde paire de couilles et remonte le long d’une hampe à l’ample circonférence. Elle sent le souffle de plus en plus oppressé d’Alex contre son cou alors que, sur le lit, Cathy est maintenant prise en levrette, face à elle, mais sans la voir, tant elle est préoccupée par ce qui se passe contre ses fesses où la peau du jeune homme claque, claque… Instinctivement, sans même l’avoir voulu, Ghislaine s’est cambrée en écartant légèrement les cuisses. Le faune a répondu à son appel muet et s’enfonce en elle à petits coups précis, pour l’habituer au volume de son gland. Ghislaine l’encourage des hanches, et pour la première fois se retourne, en appui contre le mur du couloir. Yeux clos, mâchoires crispées, le barbu se concentre sur la pénétration qu’il veut totale. Quand enfin son pubis claque sur les fesses de Ghislaine, celle-ci se laisse aller et miaule comme une chatte en chaleur, ce qui sort Cathy de sa torpeur érotique. Les deux amies se dévisagent en pleine action et se sourient mutuellement.
— Venez donc nous rejoindre ici, vous serez mieux que debout, lance Cathy.
Ghislaine ne se fait pas prier car elle commence à ressentir quelques crampes dans les mollets et le couple qu’elle forme avec le faune, sans rompre le contact, se retrouve emboîté au creux du lit, tout contre l’autre couple qui n’a pas changé de position. Leurs souffles et leurs cris se mêlent, le lit tangue comme un bateau ivre. Ghislaine a maintenant les talons dans les reins du barbu. Elle ne s’appartient plus vraiment et lui lance de vigoureuses interpellations d’une voix de gorge :
— Allez, salaud, vas-y, t’arrête pas, allez, allez…
L’autre, subjugué par le vice de cette fausse vertueuse, y va à grands coups de bite, sans calculer, matant les seins en mouvement de sa partenaire alors que Cathy, tout en étant besognée, lui tâte les couilles par derrière. Il gémit, sent qu’il va éjaculer et se retire juste à temps pour arroser Ghislaine de son sperme copieux et odorant. Le neveu, lui, est toujours d’attaque et sans demander l’avis à personne, vient prendre le relais du tonton entre les cuisses de Ghislaine, stupéfaite et ravie à la fois. En route pour un deuxième service ! Le vagin de la blonde a tôt fait de s’adapter à la verge fine du jeune homme, moins « laboureuse » mais plus investigatrice. Au terme d’un long va-et-vient où Ghislaine a poussé des cris crescendo, l’orgasme la fouette et le jeune homme mêle son sperme à celui de son oncle sur la peau laiteuse de l’accorte skieuse.
Les deux copines estiment alors avoir grand besoin d’une douche et s’échappent dans la salle de bain avant de gagner leur lit et de s’effondrer dans le sommeil après un bref « Bonne nuit » à leurs chevaliers servants.
Elles se réveillent tard le lendemain ; le soleil est déjà au-dessus des cimes. Leurs deux amants de la nuit sont déjà partis au boulot mais ont pris soin de leur laisser une tablée bien garnie pour leur petit déjeuner.
— Finalement, ils savent vivre, ces deux mecs : ils baisent bien et nous nourrissent en plus, dit Cathy en pouffant.
— Tu aurais quand même pu me prévenir hier soir que tu avais des intentions, riposte Ghislaine.
— C’est ça, et tu m’aurais arrêtée, ce qui d’ailleurs t’aurait bien pénalisée, si j’en juge par ton comportement cette nuit. Tu m’as l’air un peu enrouée d’ailleurs. L’air de la montagne, peut-être…
— Fiche-toi de moi. Bon, allez, on va skier ; je me sens en pleine forme, j’ai envie de me faire une piste rouge, lance Ghislaine.
Et les voilà parties, en évitant d’emprunter le remonte-pente du faune et son neveu. Elles ont envie de tourner cette page. Aujourd’hui est un autre jour et elles n’ont plus de temps à perdre avant de revenir à Paris…
(À suivre)
— Tu sais bien que je ne suis pas aussi à l’aise que toi sur les planches. Tu veux me ramener avec un plâtre ?
— Tu vois toujours le pire. On va prendre un bon bol d’air et on sortira le soir, on fera des rencontres.
À cette idée, Ghislaine était devenue pensive. Depuis l’été, elle n’avait pas beaucoup fait l’amour ; trois ou quatre fois tout au plus avec d’anciens amants qui, comme par hasard, se signalaient auprès d’elle après une rupture pour combler un vide. Parfois, la nuit, elle ressentait de fortes contractions dans le bas-ventre qui alimentaient des rêves d’un érotisme torride. Elle était en manque, c’était clair. Davantage que Cathy, dont le physique attrayant lui valait d’être une cible de choix pour les hommes… quand elle avait du temps à leur consacrer, ce qui était rare au bout du compte. Mais elle aussi commençait à avoir besoin de sexe.
— Du sexe sans amour, rien que du sexe ! avait-elle glissé un soir à son amie, un peu par dépit.
Elle comme Ghislaine avaient fini par considérer les mâles comme des objets de plaisir et rien de plus :
— On fait comme eux, voilà tout, résumait-elle.
Une sorte de machisme à l’envers… Mais il n’aurait pas fallu gratter beaucoup dans leur psychisme pour découvrir que l’une comme l’autre n’aspiraient qu’à une chose : connaître le grand amour…
Les voici donc arrivées à leur hôtel après cinq heures de train. Satisfaction : la neige est abondante et le soleil rayonnant. Déception : l’hôtel est peuplé de couples et de familles. Pas l’ombre d’un mec disponible en dehors du personnel, et encore.
— Bon, je crois qu’on va faire beaucoup de ski, susurre Cathy à une Ghislaine visiblement dépitée.
Ayant toutes les deux décidé de s’intégrer à un groupe pour se remettre à niveau les premiers jours, elles se sont vu attribuer un moniteur dans le plus pur classicisme savoyard : athlétique, bronzé, dents blanches, gouailleur « et un peu con » résume Cathy de manière lapidaire. Prénommé Sébastien (« Mais appelez-moi Seb ! »), il a à peu près la trentaine et connaît tout le monde dans la station. Ghislaine et Cathy se retrouvent dans un groupe avec quelques dames d’âge mûr qui minaudent devant le moniteur, et elles prennent un petit coup au moral :
— On se remet dans le coup et on se casse, promet Cathy à son amie qui fulmine.
Heureusement, le dénommé Seb est vraiment sympa. Il conseille savamment les deux célibattantes qui retrouvent rapidement la technique des virages, et peuvent vite se lancer sur les pistes casse-cou. Le gars les prend sous son aile et les fait progresser. Cathy a même l’impression qu’elle se fait un peu draguer et ça ne lui déplaît pas. La main du moniteur s’est un peu attardée sur son sein droit, à travers la parka, quand il a fallu rectifier la position. L’impression se transforme même en certitude quand, le troisième jour, Sébastien invite Cathy (seule) à prendre un verre avant le dîner dans un des troquets bondés de la station. Ghislaine ricane :
— Ah je vois, le moniteur a l’intention de se taper son élève mieux foutue que sa copine. Et elle fait quoi, la copine, pendant ce temps là ? grogne la blonde en marchant pesamment vers l’hôtel, ses skis sur l’épaule.
— Te fâche pas, c’est l’affaire d’une heure et je te rejoins. Et rien ne t’empêche de vivre ta vie pendant ce temps. Tiens, regarde le type là-bas : ça fait un moment qu’il nous observe.
— Ah oui, le mec des remontées mécaniques avec sa barbe de faune et son air libidineux ? C’est toujours pour moi, ce genre de type. Il m’a baratinée ce matin ; je lui ai répondu que je ne croyais plus au Père Noël et que le temps des cadeaux était terminé.
— Dommage, il a l’air en bonne santé et un peu vicelard ; il doit assurer…
— Ouais, à toi le play-boy et à moi le faune, c’est ça ? conclut Ghislaine en entrant à l’hôtel.
Dans la chambre double qu’elles occupent, Ghislaine regarde Cathy s’apprêter avec une pointe de jalousie. Elle se maquille, met à même la peau son débardeur qui moule ses petits seins parfaits, enfile un gros pull par-dessus et s’échappe.
— À tout à l’heure au dîner !
Mais quand le dîner arrive, Cathy n’est pas là. Ghislaine en est réduite à manger seule. La vache ! Elle expédie sa raclette qu’elle trouve un peu amère, file au bar siroter un cocktail, un œil sur la porte d’entrée. Même pas un type pour la baratiner et l’occuper. Elle décide de remonter à la chambre et bouquiner en attendant son amie. En lui promettant in petto une petite scène.
Surprise en allant chercher la clé à la réception : celle-ci n’est plus au tableau.
— Votre amie est rentrée, lui glisse la réceptionniste avec dans le regard une lueur amusée qui intrigue Ghislaine.
De fait, la clé est sur la porte de la chambre, à l’extérieur, pour lui permettre d’entrer sans frapper. Une fois dans le couloir, la blonde comprend immédiatement la situation. Cathy est allongée sur un des deux lits, les jambes croisées dans le dos de Sébastien dont les fesses décrivent d’amples mouvements de rotation. Ils sont nus. Ils baisent. Ghislaine balance un court instant sur la marche à suivre. S’en aller ? Oui mais où et combien de temps ? Protester ? Elle ne va pas empêcher son amie de faire l’amour dans leur chambre, c’est contraire à ses principes.
— Hem hem !
Elle a choisi de signaler sa présence. Le couple interrompt ses ébats ; Sébastien sort une queue de belle taille, dûment capotée.
— Eh bien Cathy, je sais que tu n’es pas du genre à tergiverser pour passer à l’acte ; mais là, tu bats ton record. Une heure, deux heures, c’est ça ?— Gigi, excuse-nous, mais il y avait urgence. Seb en avait autant envie que moi. Fous-toi à poil et viens nous rejoindre : je suis sûre que notre moniteur saura être à la hauteur de la situation, comme sur les pentes.
Ghislaine reconnaît bien là son amie. Toujours prête à rendre service ! Et la voilà qui se met à chevaucher son nouvel amant avec une ardeur d’amazone.
— Je prends une douche et j’arrive, lâche Ghislaine avec une voix un peu rauque.
Ce type, elle le connaît à peine et elle va baiser avec lui parce qu’elle aussi a envie de pénis. Le cul mouvant et dur du moniteur l’a enflammée. Pas question de laisser à Cathy le monopole d’un coup pareil.
Le couple reprend ses ébats, de plus en plus sonores. Les exclamations de Cathy échauffent le sang de Ghislaine dans la salle de bains. Elle se dépêche de se savonner et se sécher avant de rejoindre le lit, une serviette nouée autour de ses seins, parfumée à souhait. Les deux amants ont encore changé de position. Les bras tendus, Sébastien lime sa partenaire avec des circonvolutions serpentines, ce qui la fait japper de plaisir. Ghislaine se glisse derrière le couple, laisse sa main caresser les fesses puissantes de l’homme puis ses bourses qui ballottent à chaque coup de boutoir.
Une inspiration lui vient. Elle écarte les deux globes musclés du moniteur et pointe la langue dans son anus. Il sursaute mais ne se dérobe pas. Encouragée, elle glisse un doigt fureteur. Objectif : la prostate. Le moniteur couine mais ne se révolte pas. Son va-et-vient s’est interrompu et Cathy proteste en lui talonnant énergiquement les reins. Alors Ghislaine se débarrasse de sa serviette et vient se positionner cul à cul avec l’homme. Elle frotte ses fesses charnues contre celles du moniteur, douces et toniques. Sensation délicieuse. Elle se caresse en même temps les seins et le bouton. Le rythme du baiseur, stimulé par le frottement, s’est brutalement accéléré et Cathy l’encourage bruyamment. Ghislaine voit le moment où les deux amants vont prendre leur pied en même temps grâce à elle, qui devra se contenter d’un contact fessier.
Mais non : l’homme s’interrompt avec une belle maîtrise. « Il a du métier, le gars… » pense Ghislaine. Elle est restée dans la même position et ce qu’elle espérait se produit : inspiré par sa croupe majestueuse, le moniteur s’est mis à genoux derrière elle, et après une brève reconnaissance de son état vaginal, s’est enfoncé en elle, d’une seule poussée rectiligne. Ô bienfaisante intrusion ! Ghislaine accompagne les coups de bite d’un balancement de hanches dont elle a le secret et qui ravissent toujours ses amants quand ils la prennent en levrette. Sébastien ne fait pas exception et soupire bruyamment, concentré sur la maîtrise de son sperme qui ne demande qu’à fuser dans la capote. En tournant la tête sur le côté, vers la porte vitrée de la penderie, Ghislaine peut savourer le spectacle de la bite en plein travail… et la petite main de Cathy qui flatte les bourses. Son regard croise celui de son partenaire, très concentré, très tendu. « Si je continue comme ça, il ne va pas tarder à jouir, faut le faire durer, le garçon… » pense Ghislaine qui, à regret, s’échappe du dard tendu.
— Les filles, vous êtes trop bonnes, je vais pas tenir longtemps ; je suis au bout du bout, dit Sébastien, la main crispée sur la queue.
Alors Cathy a une inspiration. Elle tire sur la capote et commence à sucer le moniteur, invitant son amie à en faire autant. Les deux amies se partagent le membre tendu à éclater ; le gland passe de l’une à l’autre bouche et soudain, le sperme jaillit, épais, odorant, abondant. Les deux amies en sont littéralement arrosées tandis que leur partenaire gémit de plaisir et d’épuisement. « Ah, elles m’ont bien rincé, ces chiennes ! » pense le moniteur.
Évidemment, l’une et l’autre, nullement rassasiées, ont très envie de remettre le couvert une fois que leur play-boy aura récupéré. Mais le pauvre chou crie grâce. Il doit se coucher tôt pour être prêt pour son cours de bonne heure le lendemain. Et c’est un peu dépitées, quoique satisfaites de l’expérience, que les deux amies se retrouvent sous la douche pour laver les traces de leurs ébats. Ensuite, dodo. « Et le lendemain, disent-elles, à nous les pistes, sans moniteur… »
Le soleil rase les cimes de la Meije au-dessus de l’Alpe d’Huez quand Ghislaine et Cathy, abondamment couvertes, gagnent le remonte-pente. Le préposé, celui que Ghislaine appelle le faune, leur lance un regard égrillard que les deux filles font mine de ne pas voir. Dans le télésiège – le seul à être occupé de si bon matin – elles rigolent :
— Tu as l’air d’avoir la cote, lance Cathy à Ghislaine ; on va avoir des remontées gratuites, je le sens.
— Et tu fais quoi pour les mériter ? grince Ghislaine.
— Juste un sourire, et encore, du bout des dents.
Elles en sont là de leurs réflexions quand soudain le télésiège s’arrête. Les voici suspendues au-dessus du vide.
— Merde, qu’est-ce qui se passe ? souffle Cathy.
— T’inquiète pas, ça va repartir ; ça arrive parfois.
Mais le télésiège ne repart pas. Une demi-heure se passe et les deux filles commencent vraiment à s’inquiéter, d’autant qu’elles sentent la congélation leur saisir les pieds. Elles n’ont pas pris leur téléphone portable : trop risqué de le casser avec une chute. Ghislaine commence à paniquer :
— Ils vont nous laisser geler, c’est pas possible.
— Qu’est ce qu’ils foutent en bas ? Je me sens mal, ajoute Cathy, pas plus rassurée.
Mais voici qu’un véhicule à chenilles arrive. Il est piloté par le faune qui s’adresse à elles avec un porte-voix :
— Ne vous inquiétez pas, mesdemoiselles, c’est une panne mais je vais vous récupérer avec une nacelle.
Et le voilà qui disparaît pour revenir de longues minutes plus tard avec un engin bizarre, à chenilles, comme on en voit sur les chantiers, et doté d’une nacelle, visiblement pour les récupérations de skieurs en détresse. Juché dans la nacelle après avoir arrêté le véhicule piloté par un jeune homme, le préposé se hisse au niveau des deux naufragées dans un équilibre précaire. À moitié ankylosées, tétanisées par le froid, les deux filles se hissent péniblement avec leurs skis au bras auprès de l’employé qui fait descendre son engin et les fait entrer dans sa cabine, évidemment pas chauffée. Mais au moins, elles sont tirées d’affaire. Plus question d’aller skier, mais vite, un endroit chaud et un bon café au lait.
— J’ai ce qu’il vous faut, venez chez moi. De toute façon, le remonte-pente est arrêté pour la journée.
Une heure plus tard, le faune, prénommé Alex, fait entrer les deux filles dans son chalet. Un jeune homme s’y trouve aussi : son neveu, Charles, celui de la chenille. À peine plus de vingt ans, le visage glabre, encore juvénile.
— Il me donne un coup de main pendant la haute saison, explique Alex.
Celui-ci sert une bonne soupe chaude à Cathy et Ghislaine qui s’en trouvent requinquées. Elles retournent à leur hôtel se changer. Elles ont promis à leur « sauveur » de dîner avec lui à son chalet pour le remercier, malgré un léger doute exprimé par Cathy :
— Et si c’était un coup monté, cette panne ?
— Pense-tu, réplique Ghislaine ; ils n’auraient quand même pas arrêté le télésiège une journée entière : ils aiment trop le fric, ici.
La nuit est tombée depuis longtemps. Les deux hommes et les deux femmes ont fait plus ample connaissance devant une raclette (décidément, un plat incontournable). Celui qu’elles percevaient comme un être un peu pervers se révèle plein d’humour. Sa vie est un vrai roman. Il a fait partie de l’équipe de Jean-Louis Étienne au pôle Sud et ses histoires font frissonner leurs deux auditrices, qui ne voient pas le temps passer. Quant au neveu, c’est un espoir du ski dauphinois et, d’après son oncle, il sera bientôt en équipe de France. Mais il faut rentrer.
— Restez donc dormir ici : nous avons une chambre de libre, le chalet est grand, glisse Alex avec un regard malicieux.
— Non, pas question, riposte Ghislaine, qui sent venir l’embrouille ; soyez gentil de nous raccompagner chez nous.
— Bon, comme vous voudrez.
Pendant qu’Alex se prépare, Cathy attire Ghislaine à part.
— Sois pas idiote : on est mieux là au chaud que dans notre appartement avec les voisins qui fichent le bordel jusqu’à deux heures du mat’. J’adore ce chalet.
— Non, je veux rentrer ; ces deux gars ont des intentions, c’est clair.
— Et alors ? Ils sont sympas finalement, et avoue qu’ils nous ont rendu un sacré service, tu l’as dit toi-même. Et puis, ils ne vont pas nous violer, ce serait déjà fait. Moi, en tout cas, je reste ; mais fais ce que tu veux.
Mise devant le fait accompli, Ghislaine finit par s’incliner et Alex, ravi, les conduit à leur chambre toute en bois, dont le chauffage est alimenté par une conduite reliée à l’énorme poêle de la pièce principale. Il y fait tellement chaud que Cathy repousse la proposition d’un pyjama prêté par leur hôte.
— Merci, on a l’habitude de dormir à poil !
Ghislaine aurait préféré qu’elle se dispense de cette précision mais Cathy est comme ça, spontanée. Nue, elle glisse sous la couette son corps mince aux seins hauts et bien plantés, ses jambes fuselées et son derrière cambré tandis que Ghislaine, aux formes opulentes, toute en chair laiteuse, la rejoint en frissonnant. Toutes deux sombrent vite dans le sommeil.
Deux heures à peine se sont écoulées que Ghislaine se réveille et tâte le lit à côté d’elle. Il est vide. Alarmée, elle enfile une culotte et un pull et se rue dans le couloir. Une chambre est éclairée. C’est celle du jeune homme, Charles. Il n’est pas seul. Cathy est avec lui. « Nom de Dieu ! Elle me fait encore un coup à sa façon, en catimini ; elle est vraiment incorrigible ! » se dit Ghislaine, qui se souvient des escapades nocturnes de son amie lors de leur périple estival. Mais elle ne peut s’empêcher de mater le spectacle qui s’offre à elle par l’entrebâillement de la porte. Allongé nu sur son lit, Charles, étonnamment juvénile avec sa peau vierge de poils, est chevauché par Cathy qui se pâme en roulant des hanches, une main glissée derrière ses fesses pour aller chercher les bourses. Stimulé, le jeune homme rue dans les brancards et décolle haut les fesses du lit si bien que Cathy doit s’arrimer à ses épaules pour ne pas être éjectée. Le couple se désunit pour changer de position et Ghislaine, dissimulée derrière la porte, découvre une verge longue et fine. « Une grosse ficelle au bout rose et dur qui doit fouiller l’intimité dans ses profondeurs… » se dit-elle. La voyeuse a soudain très chaud au bas-ventre.
— C’est intéressant, hein ?
La plantureuse blonde sursaute. Dans son dos est arrivé le barbu vêtu d’un peignoir, de plus en plus hirsute, les poils de la poitrine débordant du vêtement. À peine a-t-elle eu le temps de chercher un alibi que le faune l’a enlacée par derrière, empaumant ses seins lourds sans vergogne tout en calant sa virilité contre ses fesses rebondies. Et quelle virilité ! Un vrai mât de cocagne, qu’il frotte contre la culotte de Ghislaine avec une totale impudeur. Elle veut se libérer de son emprise mais il est bien plus costaud qu’elle. Il la bloque et la force à regarder le spectacle dans la chambre. Cathy est maintenant écartelée, ses pieds nus dirigés vers le plafond et Charles, les bras sous les genoux de sa partenaire, fait aller et venir son pénis de toute sa longueur à coups de reins profonds, arrachant à Cathy des « Ah ! » et des « Oh ! » chaque fois que le gland sort et entre pour une pénétration maximale. Le doigt fureteur d’Alex s’est insinué dans la culotte de Ghislaine et l’examen se révèle probant : bon gré mal gré, elle est disposée à un coït que son ventre réclame, à défaut de sa tête.
Elle n’oppose aucune résistance quand le faune fait glisser sa culotte le long des cuisses, avec sa main puis avec son pied nu. Elle lève même les bras pour l’aider à se débarrasser de son pull. Toujours sans se retourner, sa main cherche l’entrejambe du faune, tombe sur une lourde paire de couilles et remonte le long d’une hampe à l’ample circonférence. Elle sent le souffle de plus en plus oppressé d’Alex contre son cou alors que, sur le lit, Cathy est maintenant prise en levrette, face à elle, mais sans la voir, tant elle est préoccupée par ce qui se passe contre ses fesses où la peau du jeune homme claque, claque… Instinctivement, sans même l’avoir voulu, Ghislaine s’est cambrée en écartant légèrement les cuisses. Le faune a répondu à son appel muet et s’enfonce en elle à petits coups précis, pour l’habituer au volume de son gland. Ghislaine l’encourage des hanches, et pour la première fois se retourne, en appui contre le mur du couloir. Yeux clos, mâchoires crispées, le barbu se concentre sur la pénétration qu’il veut totale. Quand enfin son pubis claque sur les fesses de Ghislaine, celle-ci se laisse aller et miaule comme une chatte en chaleur, ce qui sort Cathy de sa torpeur érotique. Les deux amies se dévisagent en pleine action et se sourient mutuellement.
— Venez donc nous rejoindre ici, vous serez mieux que debout, lance Cathy.
Ghislaine ne se fait pas prier car elle commence à ressentir quelques crampes dans les mollets et le couple qu’elle forme avec le faune, sans rompre le contact, se retrouve emboîté au creux du lit, tout contre l’autre couple qui n’a pas changé de position. Leurs souffles et leurs cris se mêlent, le lit tangue comme un bateau ivre. Ghislaine a maintenant les talons dans les reins du barbu. Elle ne s’appartient plus vraiment et lui lance de vigoureuses interpellations d’une voix de gorge :
— Allez, salaud, vas-y, t’arrête pas, allez, allez…
L’autre, subjugué par le vice de cette fausse vertueuse, y va à grands coups de bite, sans calculer, matant les seins en mouvement de sa partenaire alors que Cathy, tout en étant besognée, lui tâte les couilles par derrière. Il gémit, sent qu’il va éjaculer et se retire juste à temps pour arroser Ghislaine de son sperme copieux et odorant. Le neveu, lui, est toujours d’attaque et sans demander l’avis à personne, vient prendre le relais du tonton entre les cuisses de Ghislaine, stupéfaite et ravie à la fois. En route pour un deuxième service ! Le vagin de la blonde a tôt fait de s’adapter à la verge fine du jeune homme, moins « laboureuse » mais plus investigatrice. Au terme d’un long va-et-vient où Ghislaine a poussé des cris crescendo, l’orgasme la fouette et le jeune homme mêle son sperme à celui de son oncle sur la peau laiteuse de l’accorte skieuse.
Les deux copines estiment alors avoir grand besoin d’une douche et s’échappent dans la salle de bain avant de gagner leur lit et de s’effondrer dans le sommeil après un bref « Bonne nuit » à leurs chevaliers servants.
Elles se réveillent tard le lendemain ; le soleil est déjà au-dessus des cimes. Leurs deux amants de la nuit sont déjà partis au boulot mais ont pris soin de leur laisser une tablée bien garnie pour leur petit déjeuner.
— Finalement, ils savent vivre, ces deux mecs : ils baisent bien et nous nourrissent en plus, dit Cathy en pouffant.
— Tu aurais quand même pu me prévenir hier soir que tu avais des intentions, riposte Ghislaine.
— C’est ça, et tu m’aurais arrêtée, ce qui d’ailleurs t’aurait bien pénalisée, si j’en juge par ton comportement cette nuit. Tu m’as l’air un peu enrouée d’ailleurs. L’air de la montagne, peut-être…
— Fiche-toi de moi. Bon, allez, on va skier ; je me sens en pleine forme, j’ai envie de me faire une piste rouge, lance Ghislaine.
Et les voilà parties, en évitant d’emprunter le remonte-pente du faune et son neveu. Elles ont envie de tourner cette page. Aujourd’hui est un autre jour et elles n’ont plus de temps à perdre avant de revenir à Paris…
(À suivre)
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