Sonia (premier amour) Chap 1

- Par l'auteur HDS Prospero -
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Récit libertin : Sonia (premier amour)  Chap 1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-02-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Sonia (premier amour) Chap 1
Si je suis honnête mon idéal de femme serait une brune, avec de jolies courbes même quelques rondeurs, des yeux clairs, dotée d’une libido en acier trempé et surtout envie de vivre librement. En fait je n’ai pas de critères physiques incontournables, sans doute la raison pour laquelle j’ai souvent craqué sur des filles blondes, je me suis même marié avec une blonde, mariage qui dura de fait 15 jours et me couta 7 ans de participation aux frais du ménage. Ayant rompu tout contact. Mais c’était moins gênant que de l’enterrer au fond du jardin, pour elle et pour moi.

Bref revenons à mon propos. Elle fait partie des premières amour sérieuses. J’avais passé les 19 ans j’approchais peut-être des 20. Déjà au travail, les études ayant pris un peu d’avance. Je n’avais même pas encore d’appartement étant le plus souvent en dehors de ma ville pour des missions dans d’autres villes de Lille à Strasbourg en passant par Bordeaux.

Un ami fêtait son anniversaire et pour une fois j’étais sur place une semaine. Dans ces cas-là je m’arrangeais pour me faire héberger par une de mes amies épisodiques. J’avais certes mon adresse postale chez mes parents mais ils me voyaient assez peu. Même si j’avais là un pied à terre en cas de besoin.



Il y avait beaucoup de monde à cette fête et j’étais venu sans la copine qui m’hébergeais ce qui était vraiment impeccable. Je n’avais pas d’idée en tête. Je ne programme jamais les choses je laisse faire le hasard. A cette fête bien arrosée il faut l’avouer, je repérais une jolie fille, cheveux courts, blonde, grande, longiligne des jambes de mannequin et la même démarche. Les yeux gris bleus et tristes. Elle semblait être avec son copain qui avait fait honneur à tout ce qui approchait les 45°. J’avais aperçu un échange assez vif entre elle et ce mec. Je comprenais qu’une telle jolie fille soit avec ce mec qui lui aussi était vraiment un beau mec. Je pensais n’avoir aucun intérêt pour cette nana. Mais bon on peut bien parler. On échange des banalités, ce qu’on fait qui on connait dans l’assemblée. A priori c’est son pote qui a des connaissances ici, elle est un peu paumée. Je suis un peu dans le même cas, a part mon pote qui fêtait son anniversaire et deux trois connaissances étant parti les ¾ du temps je n’avais que peu d’affinités avec cette troupe.

Son prénom Sonia, je trouve que cela lui va a ravir, et elle a un peu un type slave. Bingo elle est d’origine polonaise mais loin dans l’est du pays. Enfin ses parents, elle est née là-bas mais étant arrivée entre 1 et 2 ans elle ne connait rien à part le français et quelques mots. J’apprends qu’elle est comptable et bosse dans un cabinet d’expert, tout en continuant ses études pour devenir expert-comptable. Elle est plus âgée que moi. Elle se détend et devient souriante. Son sourire est superbe et lui creuse deux petites fossettes adorables sur les joues.

- Tu avais l’air un peu ailleurs tout à l’heure, çà a l’air d’aller mieux non ? Dis je

- Oh c’est à cause de Lucas mon copain tu as vu il est déjà totalement bourré et c’est chaque fois comme çà quand on sort. Dit Sonia

- Ah ok ce n’est pas cool, surtout pour toi, tu te retrouves abandonnée à parler a des types inconnus et pas intéressants.

- Pas intéressants ? C’est ce que tu penses de toi ? Dit Sonia Tu es le seul a pas parler de foot, ou du dernier film passé à la télé. Ecoutes les conversations de ceux qui peuvent encore parler tu me diras. Luca lui ça fait plus d’une heure qu’il est en train de comater.

- Donc si tu trouves ma conversation intéressante on peut continuer à parler, sur la terrasse car là on crève et ils sont bruyants non.

- Allez viens dit elle me tendant la main que naturellement je prends sans me poser de question.

- Elle a une main menue et fraiche qui disparait dans mes pagaies. Sur la terrasse, elle regarde nos mains et dit.

- Ah oui quand même tu as de sacrées grandes mains, mais ça va tu n’as pas serré je vais pouvoir récupérer ma main ?

- Oh oui excuses moi

En fait le contact de sa petite main dans la mienne éveillait en moi des sensations agréables. Je lâche à regret sa menotte.

- Petite main oui mais tu es plus grande que moi non ?

- Oui mais j’ai des talons très hauts

- J’ai remarqué oui, et de très jolies jambes aussi dis-je

- Oh mais quel dragueur !! Dit Sonia

- Non pas vraiment je ne fais que dire une vérité. Ce n’est pas de la drague. En plus tu es ici avec ton copain donc ..

- Ah non je suis venue avec lui mais là je suis avec toi et tu me fais des compliments.

Comme il y avait un peu de musique, on a dansé un peu C’est vrai qu’avec ses talons elle me toisait un petit peu. Mais ce n’était pas si sensible. On sortit a nouveau sur la terrasse car il faisait trop chaud à l’intérieur. J’avais au passage attrapé une bouteille de champagne. Et deux verres.

- Tu veux une petite coupe ?

- Oh mais en plus tu l’as volée ?

- Surement pas elle venait d’être apportée toute fraiche. Je fais juste le service.

- A qui ? Juste moi ? Dit-elle

- Non je vais t’accompagner il y a deux coupes.

- Génial ! Mais dis donc je ne t’ai pas vu boire.

- Je ne bois pas en général, une fois de temps en temps pas plus.

- Tout a l’heure tu m’as dit que j’avais de jolies jambes, moi j’ai remarqué quand on a dansé toi tu as des yeux magnifiques, verts et avec des points dorés.

- C’est gentil, il parait oui, moi je ne vois pas vraiment çà. Mais si tu le dis je vais le croire maintenant. Rassure moi Sonia ce n’est pas de la drague au moins ?

Elle rit avec un grand sourire et haussa les épaules. Son visage changea d’un coup quand la porte fenêtre menant à la terrasse claqua violemment. Lucas son copain s’avança vers elle en titubant. Il passa devant moi comme si j’étais transparent. Sonia s’était reculée contre la balustrade.

- Viens bébé on s’en va dit Lucas je te ramène.

- NON ! Tu as vu ton état tu es complétement bourré

- Mais non çà va aller. Ne fais pas chier on se casse !

Je voyais les choses mal engagées et tourner au vinaigre. Petit à petit attiré par les cris du monde venait voir ce qui se passait. Le visage de Sonia se décomposait a vue d’œil. Je ne pouvais pas rester là à regarder çà. Puisque personne ne bougeait et je ne voyais pas notre hôte qui aurait été plus légitime que moi. Lucas étant le petit ami de Sonia et que nous avions passé la soirée à bavarder tous les deux j’imaginais que le Lucas n’allait pas louper çà. Même bourré il ne pouvait pas l’ignorer.

- Oh Lucas dis-je Sonia a raison, tu ne peux pas prendre ta caisse et la ramener dans ton état.

- T’est qui toi ? Demande-t-il hargneux

- On s’en fout qui je suis, je trouve que tu es trop bourré pour conduire. Sois raisonnable, installe toi dans un coin dors un peu, rafraichis toi

- Sonia est blanche comme un linge, elle tremble même et commence à pleurer.

- Arrête, arrête dit-elle.

- Ta gueule !! Attends moi dans la voiture !!

Je n’ai aucun goût pour ce qui risque d’arriver, jamais je ne cherche les confrontations de ce genre mais si on doit en arriver là je sais que j’ai assez de pratique pour me débarrasser de l’importun. Là il est complétement cuit le gaillard. La pauvre Sonia est terrifiée et me fais signe de partir. Arrivé sur moi il tente un coup de poing, mais dans son état, j’ai vu le mouvement bien à l’avance. Il est un peu plus grand que moi mais je suis plus lourd. Le coup est assez mou et il est déséquilibré. Un pas de côté, j’attrape son poignet de la main gauche, le l’attrape au cou, le choc de la main sur sa gorge le fait hoqueter. Je serre un peu et en tournant je le plaque contre le mur qui était dans mon dos. De sa main gauche il me met un crochet dans les côtes mais sans force. Je resserre ma main sur son cou et le laisse descendre le long du mur pour qu’il soit assis. Le pauvre ne tient plus debout.



- Calme toi, je ne veux pas te faire de mal. Je vais te lâcher reste assis.

- J’avise une bouteille d’eau dans les mains d’un des “spectateurs”. Sans lui demander je l’attrape et la renverse sur le crâne de Lucas.

- J' vais t’casser la gueule essaie –t-il de dire

- Oui oui, fais un petit dodo. On en parle après.

L’assistance murmure soulagée qu’il n’y ait pas eu de bobo. Notre hôte arrive après la bataille, il se renseigne auprès de moi. Il connait Lucas et donc Sonia, le gars est un habitué de ce genre d’esclandre. Je lui dis que je vais partir, lui se charge de Lucas. Il me dit que ce serait peut-être mieux de raccompagner Sonia.

Le copain me regarde un sourire en coin et me dit “ Je me doutais que tu allais te porter volontaire, c’est une fille super, mais je crois que tu le sais déjà non ?”

Je retourne auprès de Sonia qui est tremblante, toujours adossée à la rambarde. Elle semble totalement perdue, Les larmes couvrent ses joues, ses jolis yeux sont presque vitreux. Je suis à peine près d’elle qu’elle se jette dans mes bras, sanglotant.

- Allons, c’est fini il va dormir et demain çà ira je vais te ramener chez toi si tu veux.

Sans un mot elle fait signe que oui de la tête. Elle reste contre moi la tête sur mon épaule un bon moment. Avant de parler.

- Je suis désolée, vraiment. Je n’aurais pas dû venir avec lui, pas après ce qu’il m’a fait. Dit Sonia en reniflant.

- Je ne veux pas me mêler de çà mais il ‘a fait quoi ?

- Il y a 3 jours on a été à une autre fête comme çà il a bu, il s'est naturellement fâché et il m’a giflée. Raconte Sonia

- Et tu ressors avec lui après ça ?

- Ben Oui il était mal et c’est excusé, il m’avait promis de plus faire ce genre de choses.

- Bon c’est un peu loupé, mais tu n’es pas fautive.

- Oh mais c’est fini cette fois, je ne veux plus le voir.

- Tu verras plus tard, pour le moment viens je te raccompagne

- Merci c’est gentil.

On sort et on se dirige var la voiture. A cette époque, je roulais avec une Ford Capri 2600 RS . J’ai une certaine nostalgie de ce véhicule c’était une voiture magnifique. Bref revenons à notre sujet.

Sonia m’indique son adresse. C’est assez loin à l’autre bout de la ville. Egoïstement j’en suis ravi je vais passer un peu plus de temps avec elle. Je sens bien que je suis vraiment attiré par cette jolie fille. Il faut avouer qu’à cet instant c’était surtout son physique qui m’attirait. Dans la voiture elle m’explique un peu la genèse de son aventure avec Lucas. Elle admet qu’elle avait été attirée par son côté beau gosse et aussi un peu le côté “badboy”. Elle déchantait actuellement. Et s’en voulais d’avoir laissé passer la gifle. Je lui dis que pour moi c’était impardonnable, peu importe les raisons, le contexte. S’en prendre à une femme c’est honteux. Certains pourront en rire quand ils liront d’autres aventures vécues que je partagerais sans doute. Dans ma vie je le dit souvent je n’ai jamais frappé une femme “ Sauf si elle le demande gentiment” mais cela n’a rien à voir avec le coup de sang.

- Tu es vraiment gentil Gilles, on vient de se rencontrer et te voilà embarqué dans une affaire idiote. Je gâche ta soirée.

- Mais non, j’ai eu le plaisir de te rencontrer, on a parlé. Dis-je

- Toujours un peu dragueur quand même fit elle avec un petit sourire.

- Au moins tu viens de sourire c’est mieux que de te voir pleurer

- Je commence à être moins crispée c’est vrai. Grâce à toi dit Sonia

- Sympa, en fait je suis un bon soporifique c’est ça ? Dis-je

- Mais non !! Tu aimes bien te faire plus bête que tu ne l’es je me trompe ?

- Un peu peut être du moment que ça te remonte le moral... Ah c’est là ton appart ?

- Oui on est arrivés, Dit-elle avec un petit sourire triste.

- On aura peut-être l'occasion de se recroiser dis-je

- Heu je ne sais pas comment te dire çà, tu veux bien monter chez moi un moment ? Je crains que Lucas vienne après tout ça. C’est son style. J’ai un peu peur.

- A ce point-là ? Tu penses qu’il pourrait venir quand il aura un peu cuvé ? Ila des clefs peut être ?

- Sonia me regarde l’air confus, gênée. Et hoche la tête. Des larmes roulant sur ses joues.

- Aie, pas cool comme situation. Ok pas de soucis je peux rester avec toi si tu te sens en danger. Elle m’attrape par le cou pour me faire un baiser sur la joue.

- Oh Gilles tu es vraiment adorable, ça me gêne de te demander çà mais j’ai trop la trouille !!

- Dis plutôt que tu ne peux plus te passer de moi dis-je pour détendre l’atmosphère.

- Comment tu fais pour être aussi décontracté ? Moi je suis morte de trouille ! Toi tu plaisante.

- Tu es sûre que je plaisante là ? Dis-je très sérieux.

- Vraiment tu es incroyable, tu me rassure en étant aussi désinvolte je me sens plus en sécurité. Viens, on va monter.

Je suis la pauvre Sonia, j’imagine dans quel état elle est intérieurement. En fait j’assiste au naufrage de sa relation avec ce Lucas. Cela arrive peu de temps après qu’il lui a collé une baffe. Il a les clefs de chez elle. Je ne peux pourtant m’empêcher de me réjouir, j’ai l’impression que tout ça m’a vraiment rapproché d’elle en quelques heures. Je me dis qu’il faut laisser courir les choses, ne rien brusquer ce serait contre-productif. Je me reproche presque d’être aussi opportuniste sur ce coup-là. Mais alors que nous sommes dans l’ascenseur je la regarde et me dis qu’elle mérite beaucoup d’attention. Elle me plait de plus en plus. La situation a un désavantage elle ne pourra pas me voir sans contempler son échec avec Lucas.



Son appartement est très chouette, une résidence, moderne confortable et au fond spartiate, tout blanc, peu de bibelots, pas trop de personnalisation. Elle est là pour vivre, dormir, manger. sa chambre est peut-être plus parlante et lui ressemble plus. Mais pour l’instant je ne suis pas invité.

- Installe-toi, je vais me changer je reviens.

Elle disparait sans doute dans sa chambre quelque minutes passent. Elle revient, avec un sweat a capuche immense, gris passe partout, qui lui tombe au-dessous des genoux pieds nus. Les manches sont roulées set ses avant-bras semblent minuscules.

- Oui c’est moche, oui je suis ridicule, mais qu’est-ce que je suis bien !! Fit-elle

- Mais je suis certain que tout te va. Même rien t’irait. Dis-je en riant

- Gilles tu es un incorrigible dragueur.

- Même pas, j’essaie de te faire oublier ce qui est arrivé. Tu vas un peu mieux maintenant ? Je me doute qu’il te faudra du temps pour digérer un coup comme çà.

- Je suis surtout en colère après moi, je n’aurais pas dû accepter de continuer après qu’il m’ai battue.

- Battue ? Une gifle c’est ça ?

- C’est ce que j’ai dit, mais il y a eu plus que çà j’ai pris des coups de poing dans le ventre aussi.

- Ah oui c’était pire que ce que je pensais. Si j’avais su çà avant j’aurais été moins gentil avec lui.

- Ne dis pas ça, tu n’as pas l’air méchant du tout. C’est une soirée de merde, mais au moins il y a une compensation je t’ai rencontré.

- C’est mignon ce que tu dis là.

- Tu veux quoi ?

- Tu oses me poser la question ? Dis-je en éclatant de rire.

- Oh il faut que je m’habitues à toi !! Tu joues toujours sur les mots. Je voulais dire boire quoi ? Une Bière, un café, un thé?

- Comme toi çà ira.

- Alors un thé à la menthe

- Impeccable j’aime beaucoup çà et ...

- Stop je sais ce que tu vas dire !! Encore un point commun ?

- Tu me perce à jour Sonia. Dis-je

On est parti à bavarder de tout, de notre vie passé (à cet âge cela n’a pas duré des heures) de nos jobs de nos loisirs de nos amours. Le temps passait, je voyais bien qu’elle était inquiète. Repartant souvent vers la fenêtre du salon qui donnait sur l’entrée de l’immeuble.

- Tu as peur qu’il vienne ? C’est ça ? Demandais-je

- Oui, ça a se voit tant que çà ? Dit-elle.

- Oh oui tu essaie de faire bonne figure, tu le caches mais tu me parais terrorisée.

- Tant que tu es là ça ira, mais je n’ose pas te demander.

- Quoi Dis toujours

- Tu veux bien dormir ici, ça me rassurerait vraiment. Je voyais qu’elle espérait que j’accepte.

- Si tu te sens mieux, pas de soucis. Et je ne fais pas de blague sur ta proposition.

- Tu es vraiment un amour dit-elle avec un petit sourire.

Sonia paraissait plus décontractée, mais je voyais ses mains trembler encore. Je me rapprochais, et doucement prenais ses mains. Elle tremblait vraiment de tout son être. Elle serrait ses petites mains, froides dans les miennes. Elle se rapprocha de moi sur ce canapé et elle enfoui sa tête dans mon épaule.



- Pardon Gilles, je suis en train de craquer. Excuse moi.

Je passais mon bras autour de ses épaules et la callais contre moi. Nos visages étaient presque à se toucher. Ses yeux étaient plein de larmes prêtes a dévaler les jolies pentes roses de ses joues. Vue de si près elle était jolie, touchante, j’avais envie de la protéger. Et je me rendais compte que beaucoup de choses remuaient en moi. Cette impression de l'avoir toujours connue, ses grands yeux clairs ce gris bleu pâle était magnifique, même si son maquillage était un souvenir délavé maintenant.
Je n’ai pu retenir, ma main et lui caressais doucement la joue comme à un bébé qu’on veut calmer. Elle bougea légèrement, se calant plus confortablement contre moi. Sa respiration se faisait plus lente, plus régulière. Finalement Sonia s’endormit contre moi. Me laissant seul avec moi-même. Mais avec elle dans mes bras.

Je ne regrettais pas cette soirée. Je songeais aux lendemains. J’étais déjà persuadé qu’il c’était nouée une relation entre elle et moi. Je ne savais pas encore l’analyser. Du moins de mon côté je ne voulais pas me l’avouer. Je devenais dingue de cette fille. Je ne suis pas sentimental pour deux sous, mais parfois mon esprit me joue des tours, et là je ne pouvais pas penser les prochains, jours, semaines, mois sans qu’elle soit avec moi.

Trois ou quatre heures avant je ne la connaissais pas, là elle dormait dans mes bras en toute confiance. Bouée de sauvetage, Saint Bernard, tout m’allait du moment que je restais auprès d’elle. Je remuais le moins possible pour qu’elle dorme et reprenne un peu de confiance. Ce con l’avais mis dans une sale posture. Il n’avait pas intérêt à se pointer. Je ne serais pas aussi cool que ce soir.

Un couple d’heure plus tard, il devait être 3 ou 4h du matin. Quand un petit œil s’ouvrit doucement, clignant à cause de la lumière. Un petit temps de flottement et elle sursaute et s’écarte de moi.



- Je me suis endormie ? Dit Sonia en regardant autour d’elle

- Oui un peut dire çà. Tu avais besoin de te débarrasser de toute cette tension. J’espère que tu te sens mieux.

- Je crois oui, mais tu aurais dû me réveiller Gilles.

- Pourquoi ? Tu avais besoin de calme, et puis tout compte fais je n’étais pas a plaindre non ?

- Si regarder une nana à côté de la plaque qui dors c’est ton truc, oui tu as bien fait de me rencontrer. Tu es vraiment un drôle de zozo toi. Mais un zozo adorable vraiment.

- Zozo, on m’avait donné des tas de noms mais Zozo jamais.

Sonia me regardait intensément, les yeux dans les yeux, Posant ses mains sur mes joues faisant jouer ses doigts toujours frais dans ma barbe.

- C’est vrai que tu as des yeux magnifiques. Ils sont verts, dorés, je n’arrive pas vraiment à savoir. Mais une chose que je sais c’est que tu es d’une gentillesse incroyable. Je te pourris ta soirée et tu prends soin de moi.

- Non ce n’est pas toi qui m’as pourri la soirée c’est ton copain.

- Pas mon copain, mon ex si tu veux.

- Adopté l’Ex Et pour les yeux je trouve les tiens vraiment merveilleux. Et tu ronfles un peu quand tu dors.

- Vrai ??

- Juré mais c’est plutôt mignon.

- La honte !!

- Non tu es très jolie quand tu dors dis-je

- J’accepte, le compliment, je sais que tu es sincère.

Les yeux dans les yeux je posais mes mains sur ses joues a mon tour. Rapprochant ma bouche de la sienne. Elle jouait avec les boucles de ma barbe. Ses yeux étaient vifs, rieurs. Son pouls sa respiration c’était accélérée. Elle me laissait approcher sa tête de la mienne. Elle entrouvrit les lèvres inclinant la tête. Ses bras s’enroulèrent autour de moi. Nos lèvres se soudaient, on entamait un long baiser. Baiser qui devenait de plus en plus fougueux. Je n’imaginais pas que les choses iraient si vite, même si j’étais bien décidé à tout faire pour arriver à ce résultat.

- Le baiser cesse, Sonia a le rouge aux joues, ses yeux étincelles elle me caresse le front.

- On fait peut-être une bêtise çà va si vite. Dit Sonia.

- On m’a dit un jour n'hésite jamais à faire une bêtise que tu regretteras dans 10 ans de ne pas avoir faite

- Oh c’est vraiment juste, j’ai de la chance, tu es gentil, intelligent et tu as de si beaux yeux. Le reste on va bien voir.

Disant cela elle tire sur le col de son sweat. Et Sonia m’apparait totalement nue.

- Tu étais nue tout le temps sous ton truc là et je ne le savais pas !! Ce n'est pas juste. Dis je en l’attirant a moi.

- Oui mais maintenant tu es un peu trop habillé pour moi. Laisse moi faire.

- Bien madame, je dois dire une chose quand même. Je t’ai dit que tu étais jolie quand je te vois là je me dis que j’ai menti. Tu es belle tout simplement. Et j’adore ton prénom.

Elle renifle un petit peu, elle est touchée par mes paroles, elle a des larmes dans les yeux mais je pense que ce sont des larmes de joie. Sonia est émotive et sensible.
Elle me déshabille comme un cadeau de Noel. Jetant mes fringues un peu partout dans le salon. Il ne reste que mon caleçon. Et mes chaussettes que j’enlève aussitôt. En disant

- Garder des chaussettes quand on fait l’amour rien de plus horrible.

- Un homme de goût quelle chance dit Sonia.

Sonia fait glisser mon caleçon et bien sûr je suis très en forme depuis un moment. Elle me contemple un instant et dit.

- Je ne pense pas faire une bêtise, C’est la première fois que je me retrouve aussi vite en intimité avec un garçon. Je n’ai jamais pensé pourvoir arriver là aussi vite. Juste quelques heures. Et çà ne me fais même pas peur.

- Viens dis-je lui tendant les bras.

Sonia se blottie entre mes bras, les yeux dans les yeux, bouche contre bouche. Ses mains caressent mon torse explore ma peau. Mes mains suivent ses courbes, flattent sa jolie croupe, Parfois elle frissonne, mais elle aussi me fait frissonner. Ses mains sont douces sa bouche chaude sur ma peau. Elle est douce, je commence a penser que je n’ai pas rencontré une femme, mais LA femme. Nous étions jeunes. Amoureux au premier regard. Je pense que j’étais amoureux dès que je l’ai vue.

Ce qui était certain c’est qu’on commençait une aventure.

Les avis des lecteurs

@ cousin au delà de la grande mare. Merci bien c'est le début de l'histoire et elle compte beaucoup pour moi j'ai toujours eu l'impression d'avoir loupé un truc. et on a pas eu de chance.

@ Daniel
Je ne me pose pas en chevalier blanc, pas du tout même si la situation peut y faire penser. Je suis juste d'une race ancienne qui n' jamais reculé devant ses responsabilités au besoin en fracassant quelques crânes et en marchant sur des pieds. Je dis toujours que le drame de notre société c'est que "personne ne veut plus boire dans le crâne de son ennemi."
Certes un peu définitif mais voir desz générations de poltrons et de paltoquets devient vraiment usant.

Hé bien ça c’est un beau texte exactement comme je les aime.
Félicitations

Histoire Erotique
Eh bien Prospero très joli texte tu te présentes en chevalier blanc mais tu gardes les pieds sur terre auprès d’une aussi jolie blonde qui coche toutes tes cases et la sensualité ressort bien de ton textes. Daniel



Texte coquin : Sonia (premier amour)  Chap 1
Histoire sexe : Une rose rouge
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