Soumission en vacances 7 - La cave
Récit érotique écrit par Primaq69 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-05-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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Soumission en vacances 7 - La cave
Partie 7 – La cave
Paradoxalement, j’avais la patate.
Je venais de me faire torturer pendant plus de 2h. J’avais été occupé par des glaçons, agressé aux orties, chauffé au soleil et à la cire, j’avais servi de fontaine et de girouette, été fouetté, attaché, bâillonné, encagé, branlé, pincé et embrassé, j’avais gémi, pleuré et éjaculé… tout ça avant le petit dèj. Qui commençait à se faire désirer, soit dit en passant.
Donc comme je le disais, avoir la patate dans ces circonstances était assez paradoxal. Mais je venais d’avoir une révélation. La douleur de ces tortures, qui vue leurs visées sexuelles n’en était pas vraiment, étaient très éphémères. Certes, mon cul me chauffait encore un peu et mon anus continuait à pulser légèrement, signe de la période d’occupation passée. Mais globalement, les effets étaient essentiellement psychologiques.
J’étais donc occupé à m’envoyer des fleurs imaginaires, à genoux devant Léa dont le sourire ne semblait pas près de fondre malgré la chaleur.
J’avais quand même volé son pouvoir en l’empêchant d’avoir une victoire totale sur moi. Cette réalisation sur ma condition passagère lui avait coupé l’herbe sous le pied.
…
Cela dit, Pauline et Pierre ne devrait pas être rentré avant 18h. J’ai pas d’horloge sous les yeux, mais à vue de nez moyennant un petit calcul mental, elle avait le temps de me faire faire 3-4 tours du même manège avant de devoir commencer à ranger. Comprendre que quelques souffrances passagères ne justifient pas d’abandonner complètement madame aux commandes est une chose, autant se faire fondre 50% de la calotte polaire dans le derrière en une après-midi en était une autre qui pouvait clairement me faire passer mes envies de rébellions ! J’avais peut-être fait une connerie finalement. En restant immobile 10sec de plus, j’étais peut-être bon pour une après-midi à me faire masser tranquillement au soleil.
Elle me regardait toujours, même sourire. J’avais l’impression qu’elle était branchée sur mon cerveau et qu’elle regardait défiler mes pensées en HD dolby stéréo surround.
- « Tu es fier de toi ?
- …
- Quoi, pas de superbe répartie ? Un petit monologue à la Braveheart sur ta liberté ?
- Pardon maîtresse »
Le temps de faire le mariole semblait révolu. Non pas que je sois complètement revenu sur ma révélation récente, simplement je ne voyais pas trop l’intérêt court terme d’insister dessus.
- « Ça me fait plaisir que tu te sois rebellé mon petit toutou, je vais prendre un malin plaisir à te discipliner.
- …
- Quoi, ce n’est pas ce que tu veux ?
- Si maîtresse. »
BOUM. Deuxième révélation de la matinée. Au rythme où ça allait, j’allais commencer à en avoir toutes les demi-heures.
Parce que je ne mentais pas. Dans le fond, j’en avais envie. J’aimais qu’elle s’occupe de moi, qu’elle joue avec moi, qu’elle soit fière de moi, j’aimais son sourire sadique mais ses yeux pleins de compassion, j’aimais alterner des phases de fragilité avec des élans de rébellions et puis, cerise sur le gâteau, je finissais toujours par un orgasme à me faire oublier comment je m’appelle.
J’étais à l’aise à être pathétique devant elle puisque dans le fond non seulement elle ne me jugeait pas pour ça mais elle m’y encourageait et cherchait à le provoquer, l’accueillait avec gentillesse et fierté. Vous avez la moindre idée du niveau de libération que ça donne de s’abandonner complètement, de laisser l’amour propre au placard ? Je venais à l’instant de le comprendre.
Bon, pour revenir à nos moutons, ça signifiait aussi que j’allais ramasser.
- « Très bien, j’avais l’intention de te laisser les commandes cet après-midi mais il semblerait que je vais encore devoir tout faire moi-même. Lèves-toi ! »
A mon grand étonnement, elle me détacha, m’enleva mon collier, ma laisse et mon anneau pénien.
Elle désigna en pointant du doigt un endroit de la pelouse et je m’y rendis sans qu’elle ait à dire quoique ce soit.
J’y attendais, sans bouger, qu’elle me donne un ordre.
- « Ta position naturelle à partir de maintenant c’est à genou, cuisse écartées et bras croisés derrière le dos. Sinon punition. »
Je me fis la remarque qu’elle était de plus en plus à l’aise dans son rôle. Ça lui venait naturellement.
- « Oui maîtresse.
- Autre chose : pour aujourd’hui je t’interdis de parler sans mon autorisation. Si tu veux dire quelque chose, tu couines comme un chien qui a fait une connerie. C’est ce que tu es pour la fin de la journée : un chien qui a fait une connerie.
- … »
Décidément, le reste de la journée allait être compliqué. Et puis j’eu une hésitation. Elle le vis, mais choisit de patienter. J’étais libre après tout. Je pouvais facilement la maitriser. J’avais à porter de main toute sorte d’objets de bondage, en l’espace de quelques secondes je pouvais l’avoir à ma disposition. Et maintenant que j’y pensais, elle avait laissé entendre ce genre de situation plus d’une fois.
« Je vais te faire ou te donner l’opportunité de réaliser l’ensemble de la liste »
« J’ai adoré ton coup du dominateur l’autre jour. Et je te laisserais des occasions de reprendre les manettes »
Et si c’était justement là, l’occasion dont elle parlait ? Si elle me provoquait pour que je la plaque contre le transat et que je lui montre qui est le patron ?
Seulement voilà : le patron, clairement, c’était elle dans l’immédiat. Et ça allait demander une grosse prise de distance par rapport à notre situation actuelle pour arriver à inverser les rôles. Pas une difficulté physique, à ce niveau-là je ne me faisais pas de soucis, mais psychologique.
Lorsque j’arrivais au bout de mes réflexions, je pris conscience d’une chose : j’étais à genou, les cuisses écartées et les bras croisés dans le dos. La voilà, ma réponse. Inconsciemment, j’avais obéi à son ordre. J’étais là où je voulais, à minima pour la journée. Probablement qu’une fois extrait de notre situation de jeu, après avoir passé un moment dans notre relation amicale de couples de vacancier, je pourrais attaquer sur un rôle de dominant. Mais dans la situation actuelle, c’était impensable.
- « Ça y est, tu as fini par comprendre ?
- Oui maitresse.
- C’est bien, sauf que je t’avais dit de te taire sauf autorisation. Viens jusqu’à moi, à 4 pattes. »
Ce que je fis.
- « Tourne toi ».
Idem.
Et là, je pris une claque sur le cul. Encore chaud de la session ortie, ça me fit tomber vers l’avant.
- « Tu vas arrêter de bouger oui ? »
Puis je pris une deuxième claque, suivi d’une troisième, etc… Je me mis à couiner désespérément pour lui demander d’aller plus doucement, mais elle m’ignorait royalement.
Lorsqu’elle eut fini, j’aurais eu du mal à m’assoir. Mon cul devait être écarlate. Je continuais de couiner, ne sachant pas trop comment m’arrêter.
- « Oui mon toutou ?
- J’ai mal maîtresse…
- Tu aurais dû y penser avant de me voler mon orgasme »
Ce qui était très difficile à gérer dans l’immédiat, c’est que j’étais libre de mes mouvements. L’intérêt du bondage, c’est qu’il m’enlevait le choix. Là, je pouvais clairement partir ou me lever à tout moment. Je choisissais consciemment, à tout instant, d’obéir et de subir pour elle.
- « Bien, je n’avais rien prévu pour cet après-midi donc je vais devoir improviser et avancer mon programme. Suis-moi. »
Elle me remit le collier et la laisse, saisi le sac de sport après avoir récupéré l’ensemble des jouets qui trainaient et me guida à 4 pattes à travers le jardin. Nous nous orientions vers la maison et je me retrouvais, sans vraiment y croire, à espérer que la suite des évènements nous ramènerait tranquillement au lit.
Je profitais du trajet pour l’admirer. Elle marchait d’un pas ferme, et gardant une position bien droite et donc bien cambrée. J’avais une vue en contre plongée sur son cul de déesse, merveilleusement mis en valeur par le shorty-string qu’elle avait remis avant de quitter notre précédente zone de jeu. Sa tenue, à mi-chemin entre la domina dans son donjon et le top model Victoria’s secret, me faisait fondre.
A ma grande surprise, elle tourna avant d’arriver vers l’entrée de la maison. Elle m’amena plutôt à l’avant de la maison, ce qui s’annonçait compliqué puisque le sol à cet endroit passait d’une pelouse bien duveteuse à un terrain en gravillon. Elle n’avait l’air ni de ralentir, ni de bifurquer. Et comme je l’avais craint, elle continua d’avancer sans ralentir et nous fis passer sur les graviers.
Je me mis à couiner pour lui demander de ralentir mais reçu pour toute réponse un « tu as finis de te plaindre tout le temps oui ? on n’a pas toute la journée ! ».
Heureusement, nous n’allions pas jusqu’à la porte d’entrée principale. Elle bifurqua face à une grosse porte en bois épais auquel je n’avais pas fait attention depuis le début des vacances. Elle l’ouvrit et je découvrais un escalier, sombre, qui s’enfonçait dans la maison : elle m’amenait à la cave. Après avoir allumée la seule ampoule dénudée qui diffusait une faible lumière, elle descendit les marches. La suivre à 4 pattes dans les escaliers en colimaçon ne fut pas une mince affaire mais je finis par me débrouiller. Je constatai au passage que malgré ses airs durs et sévères, elle regardait attentivement derrière elle pour s’assurer de ne pas me mettre en danger en m’entrainant dans une chute. Cela me rassura beaucoup sur la suite des opérations.
Une fois arrivé en bas, je pu découvrir notre 3ème terrain de jeu de la journée : il s’agissait d’une petite pièce d’une dizaine de m2, avec des murs épais en pierre qui devaient avoir plusieurs siècles, des poutres apparentes sur lesquelles on trouvait de gros anneaux et un sol en terre battue. Il y avait dans un coin des rangements remplis de bouteilles de vins poussiéreuses, quelques caisses réparties à droite à gauche, un gros container rond en plastique et une petite table en bois rectangulaire au milieu. Dans le coin se trouvait un petit évier avec un tuyau enroulé à côté.
Elle me laissa à l’entrée pour aller poser son sac sur la table en bois. Lorsqu’elle se retourna, j’étais en position à genou et bras dans le dos, j’avais même ajouté « bouche ouverte et langue pendante » pour gagner quelques points de clémence pour la suite. Un grand sourire illumina son visage, puis elle revint vers moi coller mon visage contre son bassin et me caresser les cheveux :
- « C’est bien mon poussin, tu vois quand tu veux ? »
J’étais fier de moi. C’est complètement con lorsqu’on le constate comme ça, mais sur le moment ça avait une valeur énorme qu’elle vienne me féliciter comme ça. En plus, j’avais la bouche à quelques centimètres de sa chatte. Mais ça c’était juste un plus hein, j’étais surtout content du compliment.
- « Bon, je vais faire de mon mieux pour t’épargner dans la punition à venir, promis. Cela dit, il faut que ça reste une surprise. »
Et elle m’enfila une cagoule en cuir avant de retourner à ses préparations. Celle-ci épousait parfaitement la forme de mon visage. Elle se serrait via des liens qui se tressaient à l’arrière du crâne. J’étais plongé dans le noir par un masque amovible intégré à la cagoule. Je pouvais respirer par 2 petits trous au niveau des narines, ma bouche étant fermée par le bas rigide de la cagoule qui m’immobilisait le menton. Elle avait fini en enlevant la laisse et en attachant la cagoule à mon collier via une fermeture éclair entre les 2 objets prévus à cet effet.
J’entendais Léa s’affairer et je me mis à l’imaginer en train de m’attacher, de caresser mon corps nu…
C’est traitre un masque. Lorsque nos sens sont réduits, on se retrouve à concentrer l’ensemble de nos pensées sur un point focal unique. Ça peut être de la peur, mais aussi du plaisir, de l’envie… là, avec l’image de ma maîtresse de la journée dans sa tenue hyper sexy, c’était clairement de l’envie.
- « Bin je vois que tu t’amuses bien pendant que je me tue à la tâche pour toi. »
Merde, perdu dans mes pensées, j’avais une érection de folie.
- « On va très vite y remédier. »
Elle me saisit par la bite, me fis lever et m’emmena jusqu’à la table. Elle me fit me pencher dessus, mon buste écrasé contre le vieux bois brut, le visage collé contre la table et tourné vers le côté. Elle me fit lever les bras et les tiras au maximum. Puis, elle attacha solidement mes poignets entre eux avec une corde dont elle fixa l’autre extrémité à un pied de la table. Elle se glissa ensuite derrière moi pour attacher mes deux chevilles à deux pieds opposés. J’avais donc les jambes écartées, le cul relevé et ne pouvais pas me déplacer d’un centimètre.
Lorsqu’elle enleva le masque amovible, je vis tout d’abord son shorty, posé juste devant mes yeux. Puis je la vis elle, derrière.
Maîtresse Léa avait enlevé son bustier en dentelle pour revêtir son corset de cuir noir avec filagramme rouge qui mettait en évidence sa poitrine. Son porte-jarretelle avait disparu tout comme ses bas, ne restait que ses grandes bottes en cuir et ses longs gants en latex. Sa marque de fabrique de dominante, sa tresse qui lui retombait entre les seins, était bien évidemment toujours là.
Ce qu’elle avait rajouté de nouveau, c’était son gode-ceinture.
J’avais passé la matinée à me faire torturer le cul par des méthodes bien plus fourbes, mais étonnement la vue de son membre en plastique me fit peur. Elle due le voir car elle se mis à me caresser la tête sous la cagoule.
- « Tu devais bien de douter qu’a un moment ou un autre, j’allais vouloir te prendre… chacun son tour mon chou ;) »
Je me mis à couiner pour attirer son attention.
- « Écoutes-moi bien. Il y a plein d’attaches pour fixer la partie bâillon de ta cagoule. Si je prends le temps de te l’enlever, que je t’autorise à parler et que tu me balances une connerie du genre « pitié maitresse », « pas trop fort s’il vous plait » ou « il est trop gros » non seulement j’augmente le volume, mais je te fouette les couilles à coup de martinet pendant les 10 minutes qui suivent c’est clair ? »
Ah oui, en effet c’est assez clair. Je la mis donc en sourdine, avec un air abattu. Elle due le voir car elle me fit un petit baiser sur les lèvres par-dessus mon bâillon et dit :
- « Ne t’inquiète pas, je connais tes limites mon chou. Tiens une petite récompense. »
Elle récupéra son shorty sur la table et me l’enfila par-dessus ma cagoule. La partie qui recouvrait habituellement l’entrée de son vagin tombant juste devant les 2 trous de mes narines, je respirais sa chatte à chaque inspiration… et c’était divin.
Je tournais la tête comme je pouvais pour la poser en équilibre sur mon menton et je découvris quelque chose que je n’avais pas vu jusque-là : elle avait posé un petit miroir en équilibre sur le bout de la table. Je pouvais donc l’admirer pendant qu’elle me besognait, ce qui eut pour effet quasi immédiat de me rassurer.
- « Mais c’est pas possible t’es inarrêtable ! »
Elle tenait dans sa main ma bite tendue comme la corde d’un arc.
« Alors, c’est qui l’étalon ?! » pensais-je immédiatement. Oui je sais c’est une réflexion complètement conne pour un type qui justement n’était pas l’étalon mais plutôt la jument dans la situation qui se profilait. Mais c’est un réflexe, on me parle de ma trique, je suis fier de moi.
Elle me fit un grand sourire dans le miroir et je compris qu’elle allait me faire passer ce reflexe dans la douleur.
Elle m’attacha une cordelette autour du gland, en faisant tout de même attention de bien prendre la peau par-dessus pour l’épargner un peu. Elle fit ensuite passer l’attache entre mes fesses, puis dans un anneau sur le dessus de ma cagoule. Et là, elle tendit la corde. Par à-coups, pour être sûre de bien la tendre autant que possible. Je grognais dans ma cagoule mais elle me répondit d’un « ah mais ta gueule ! » qui montrait l’ampleur de sa considération pour mon bien-être génital. Lorsqu’elle eut fini, mon érection partaient complètement vers l’arrière. J’avais la tête complètement relevée, impossible de la déplacer d’un millimètre.
Elle regarda son travail d’un air satisfait, étala du lubrifiant sur son membre en me regardant dans les yeux et me fis claquer la main sur le cul ce qui me fit sursauter. Puis, tout doucement, elle commença à appuyer sur ma rondelle.
Moi qui n’avais jamais été pénétré encore 2 jours avant, j’avais pris le coup. Je soufflai doucement en me relaxant autant que possible et m’ouvrit à elle. Elle rentra doucement, soucieuse de mon bien être, se laissant guider par mes crispations et mes grognements. A chacun de mes blocages elle s’arrêtait, me caressait doucement les fesses, reculait un petit peu, revenait au même point, reculait à nouveau, puis reprenait sa lente avancée.
Progressivement, je me détendis et, inexorablement, je finis par sentir ses cuisses contre mes fesses : elle était entrée complètement. Là, je sentis une petite vibration dans mon fondement et l’entendis soupirer : apparemment ce gode avait une fonction hautement agréable pour son utilisatrice.
Elle commença à imprimer un mouvement de va et vient. Lent d’abord, puis en accélérant. Ce n’était pas douloureux. Son entrée progressive m’avait permis de me relaxer et, à un ou deux moments de crispations près, le mouvement n’était pas désagréable. Par contre, il n’était pas agréable non plus. Pas pour moi en tout cas. Elle, que j’observais en continu, avait la bouche entre-ouverte en un petit gémissement continu. Elle prenait son pied.
Progressivement, 2 choses se passèrent. La première, c’est que la sensation d’inconfort que je ressentais disparaissait progressivement. Je ne prenais toujours pas mon pied et je ne souffrais pas non plus, mais la gêne physique que m’inspirais la présence et le mouvement du membre en plastique disparaissait. La seconde, c’est que Léa, elle, prenait méchamment son pied. A ce titre, son souci de mon bien être et son attention sur mon ressenti s’en ressentait justement. Traduction : mesdames et messieurs, elle me pilonnait sans retenue. Et dans ce contexte, à la regarder, je commençais à prendre du plaisir. Elle était terriblement excitante : l’expression de plaisir imprimée sur son visage, un sein qui débordait de son corset avec le téton apparent et son corps qui se déhanchait…
Je gémissais moi aussi et nos regards se croisèrent dans le miroir.
- « Regarde-toi plutôt, vois comme tu es excitant… »
Me dit-elle dans un soupir. J’obéis à l’ordre et pour la première fois, me regarda moi-même dans le miroir. Je fus choqué par l’image. Cette cagoule, la lingerie en travers du visage… j’étais méconnaissable. Impossible dans mon esprit de réconcilier l’image que je voyais et celle que j’avais de moi. J’étais face à une vidéo de quelqu’un d’autre, ce n’était pas moi. Je détournais mon regard et me remis à la contempler.
Dans son mouvement, quelque chose de bizarre se passa. Elle changea légèrement d’orientation et se mis à taper en butée à l’intérieur de moi. La première fois c’était déroutant, voire désagréable. Puis une sensation de plaisir commença à monter. Proche du plaisir sexuel standard mais plus profonde, diffus. Elle le vis sur mon visage et accéléra le mouvement, l’amplitude et la puissance. Ce fut un raz de marée incontrôlable qui m’emporta. Je partis dans un orgasme profond, « mind shattering » comme aimait dire ma prof d’anglais il y a 10 ans.
Je vis des étoiles.
Lorsque ce fut fini, je vis la réprobation dans ses yeux. Apparemment je n’avais pas été discret, elle m’avait gaulé à jouir sans autorisation… je n’avais même pas eu le temps de demander. Pire encore, une fois l’orgasme atteint, le pilonnage de ce point précis de mon anatomie était devenu assez désagréable ! Je me débattais dans mes liens, essayait de m’y soustraire, couinais en continu pour lui demander pitié.
- « Vas-y, supplie-moi, je t’assure que tu auras aucune pitié de ma part… »
Elle avait une expression sadique sur son visage. J’avais beau me débattre, je ne pouvais rien faire. Elle continua à me pilonner et, après moins d’une minute de ce traitement, elle finit par jouir et s’arrêta. De manière générale, me voir me débattre face à ses traitements avait tendance à la faire basculer vers l’orgasme très rapidement. Je recommençais à respirer.
Le lien qui tirait mon sexe vers l’arrière s’était distendu sous son traitement, elle corrigea ça, l’attacha à mon collier et plus à ma cagoule pour que je puisse poser la tête sur le bois et vint se poser face à moi.
- « Tu vois ce que tu as fait gros dégueulasse ? »
J’observais, stupéfait, la trainée de sperme sur sa cuisse, juste sous son harnais. Je ne m’étais même pas senti éjaculé mais, à ce que je voyais, j’avais dû envoyer tout ce qu’il me restait. Et avec ma bite coincée vers l’arrière, j’avais tout envoyé sur elle… tu m’étonnes qu’elle m’ait vu venir !
- « Comment tu veux qu’on en finisse si à chaque fois que je te corrige pour une connerie que tu fais, tu en fais une nouvelle ? »
Je baissais les yeux et me mis à couiner, comme pour m’excuser.
- « Mais je m’en fous que tu sois désolé moi… »
Je l’implorais du regard. Bon, c’était un peu du cinéma OK. Mais je voulais mettre toutes les chances de mon côté et inspirer la pitié me sortirait peut-être de cette situation.
- « Bon… merde je suis trop gentille… OK je vais te laisser une chance. »
YES. Je prends.
Elle me défie mon bâillon et, trop heureux, je la remerciais :
- « Merci maîtresse.
- Merde Fab, tu es sous doué… j’essaye de t’aider mais tu continues de te planter… »
Putain. La règle. Je me mis à couiner pour avoir le droit de m’excuser.
- « Oui non mais là tu es bien gentil mais ça arrive un peu tard tu ne trouves pas ? »
Je baissais la tête. Oui ça arrivait en effet un peu tard.
- « Je te punirais plus tard, je perds le compte avec toutes tes erreurs »
Elle me laissa en plan, ligoté à ma table, enleva le miroir et se mis à s’affairer derrière moi. J’attendais patiemment, pas déçu d’avoir un moment de répits. J’éteignais mes sens, laissais mes pensées s’égarer et, épuisé de ma matinée, sombrais dans le sommeil.
Je fus réveillé par un coup de cravache sur la bite. C’était rude, comme réveil.
- « Ça va je te dérange pas ? »
Pour ma défense, on y était depuis ce matin et elle m’avait coupé dans ma grasse mat’. Cela dit, j’allais pas lui répondre ça. Je me contentais de baisser les yeux d’un air contrit.
- « C’est ça ouai… fayot »
Oui, c’est pas faux.
- « Allez, lèves toi feignasse ! »
Je réalisais alors qu’elle m’avait détaché de la table. Je me levais, m’étirais un coup, et me mis immédiatement à genou en position. J’avais déjà fait bien assez de conneries pour aujourd’hui.
- « C’est bien, ça finit par rentrer. »
Elle se tint face à moi et commença à détacher sa tresse.
- « Bon, je trouve qu’on a bien avancé pour aujourd’hui. Je te propose un marché : on fait une pause entre midi et deux et on reprend en début d’après-midi. Ça te convient ? »
Je mis un moment à saisir la portée de ce qu’elle me disait. Je ne m’étais pas préparé à sortir du rôle comme ça, d’un coup et ça ne venait pas naturellement.
- « Oui maitresse, je veux bien. »
Elle m’observait sans rien dire, attendant que les différentes règles de nos parties de jeux qui me semblaient maintenant naturelle soit une à une mise à l’épreuve avant de disparaitre temporairement. Je me levais, enlevais mon masque et me massa les épaules.
- « Ce n’est pas « maîtresse » Fab’, c’est Léa. Éventuellement « la chieuse », vu que c’est le surnom que tu m’as donné toute l’après-midi hier à la plage. »
C’était extrêmement compliqué comme reconditionnement mental après le déroulement de la matinée. Elle me prit par la main en me lançant un « Viens, suis-moi » et nous quittâmes la cave.
On traversa le terrain en marchant vite pour retourner vers la piscine. Là, elle enleva ses gants, ses bottes, son corset et sauta dans la piscine.
- « Allé viens, elle est bonne ! »
Je sautais à mon tour, et pataugeais, l’eau froide m’aidant progressivement à reprendre mes esprits. Elle se rapprocha de moi et entoura ses jambes autour de ma taille pour se coller contre moi.
- « Est-ce que ça t’a plu alors ? C’est peut-être un peu tôt pour demander, il faut laisser le temps aux choses de se décanter… »
Elle était fébrile, comme une actrice qui demandait un retour sur sa performance le soir de la grande première.
- « Ouai, c’était top »
Fabrice, l’éloquence et la prestance d’un grand philosophe de l’antiquité mesdames et messieurs.
- « Te sens pas obligé de me dire ça maintenant, c’est trop tôt… On va manger, faire une petite sieste, puis on débriefera avant de réattaquer. » Me dit-elle avec un petit clin d’œil.
Je hochais du chef et nous nous remîmes tous les deux à la baignade. Ma tête carburait à 100 à l’heure à essayer de m’y retrouver entre notre relation de tous les jours et notre relation du jeu, 2 choses complètement différentes mais dont seulement une tresse nous séparait.
Après 10 min de ça, lorsque nous enfilions notre peignoir et partions vers la cuisine, mon esprit s’était reposé et j’avais acquis 2 convictions :
1. Le jeu de rôle est quelque chose de plus puissant que tout ce que j’avais imaginé. Il y a 1/4 d’heure, elle était une déesse. Maintenant, elle était juste Léa. Non pas que j’avais oublié la présence qu’elle pouvait avoir, l’excitation qu’elle pouvait m’apporter, le sadisme dont elle pouvait faire preuve. Mais, contrairement à 15 minutes plus tôt, je pouvais envisager de juste la voir comme Léa, une pote à qui je peux envoyer des vannes voir même énerver si j’en ai envie. Ce qui nous amenais au deuxième point.
2. J’avais le feu vert pour réaliser tous mes fantasmes. Il s’agit d’un jeu de rôle, tant qu’on est prêt à se projeter dans un périmètre accepté par les 2 personnes, tout est possible… et j’avais profité de cette période de répit pour me décider : C’est moi qui allait prendre le contrôle avant qu’elle ait le temps de décider des rôles pour l’après-midi…
Paradoxalement, j’avais la patate.
Je venais de me faire torturer pendant plus de 2h. J’avais été occupé par des glaçons, agressé aux orties, chauffé au soleil et à la cire, j’avais servi de fontaine et de girouette, été fouetté, attaché, bâillonné, encagé, branlé, pincé et embrassé, j’avais gémi, pleuré et éjaculé… tout ça avant le petit dèj. Qui commençait à se faire désirer, soit dit en passant.
Donc comme je le disais, avoir la patate dans ces circonstances était assez paradoxal. Mais je venais d’avoir une révélation. La douleur de ces tortures, qui vue leurs visées sexuelles n’en était pas vraiment, étaient très éphémères. Certes, mon cul me chauffait encore un peu et mon anus continuait à pulser légèrement, signe de la période d’occupation passée. Mais globalement, les effets étaient essentiellement psychologiques.
J’étais donc occupé à m’envoyer des fleurs imaginaires, à genoux devant Léa dont le sourire ne semblait pas près de fondre malgré la chaleur.
J’avais quand même volé son pouvoir en l’empêchant d’avoir une victoire totale sur moi. Cette réalisation sur ma condition passagère lui avait coupé l’herbe sous le pied.
…
Cela dit, Pauline et Pierre ne devrait pas être rentré avant 18h. J’ai pas d’horloge sous les yeux, mais à vue de nez moyennant un petit calcul mental, elle avait le temps de me faire faire 3-4 tours du même manège avant de devoir commencer à ranger. Comprendre que quelques souffrances passagères ne justifient pas d’abandonner complètement madame aux commandes est une chose, autant se faire fondre 50% de la calotte polaire dans le derrière en une après-midi en était une autre qui pouvait clairement me faire passer mes envies de rébellions ! J’avais peut-être fait une connerie finalement. En restant immobile 10sec de plus, j’étais peut-être bon pour une après-midi à me faire masser tranquillement au soleil.
Elle me regardait toujours, même sourire. J’avais l’impression qu’elle était branchée sur mon cerveau et qu’elle regardait défiler mes pensées en HD dolby stéréo surround.
- « Tu es fier de toi ?
- …
- Quoi, pas de superbe répartie ? Un petit monologue à la Braveheart sur ta liberté ?
- Pardon maîtresse »
Le temps de faire le mariole semblait révolu. Non pas que je sois complètement revenu sur ma révélation récente, simplement je ne voyais pas trop l’intérêt court terme d’insister dessus.
- « Ça me fait plaisir que tu te sois rebellé mon petit toutou, je vais prendre un malin plaisir à te discipliner.
- …
- Quoi, ce n’est pas ce que tu veux ?
- Si maîtresse. »
BOUM. Deuxième révélation de la matinée. Au rythme où ça allait, j’allais commencer à en avoir toutes les demi-heures.
Parce que je ne mentais pas. Dans le fond, j’en avais envie. J’aimais qu’elle s’occupe de moi, qu’elle joue avec moi, qu’elle soit fière de moi, j’aimais son sourire sadique mais ses yeux pleins de compassion, j’aimais alterner des phases de fragilité avec des élans de rébellions et puis, cerise sur le gâteau, je finissais toujours par un orgasme à me faire oublier comment je m’appelle.
J’étais à l’aise à être pathétique devant elle puisque dans le fond non seulement elle ne me jugeait pas pour ça mais elle m’y encourageait et cherchait à le provoquer, l’accueillait avec gentillesse et fierté. Vous avez la moindre idée du niveau de libération que ça donne de s’abandonner complètement, de laisser l’amour propre au placard ? Je venais à l’instant de le comprendre.
Bon, pour revenir à nos moutons, ça signifiait aussi que j’allais ramasser.
- « Très bien, j’avais l’intention de te laisser les commandes cet après-midi mais il semblerait que je vais encore devoir tout faire moi-même. Lèves-toi ! »
A mon grand étonnement, elle me détacha, m’enleva mon collier, ma laisse et mon anneau pénien.
Elle désigna en pointant du doigt un endroit de la pelouse et je m’y rendis sans qu’elle ait à dire quoique ce soit.
J’y attendais, sans bouger, qu’elle me donne un ordre.
- « Ta position naturelle à partir de maintenant c’est à genou, cuisse écartées et bras croisés derrière le dos. Sinon punition. »
Je me fis la remarque qu’elle était de plus en plus à l’aise dans son rôle. Ça lui venait naturellement.
- « Oui maîtresse.
- Autre chose : pour aujourd’hui je t’interdis de parler sans mon autorisation. Si tu veux dire quelque chose, tu couines comme un chien qui a fait une connerie. C’est ce que tu es pour la fin de la journée : un chien qui a fait une connerie.
- … »
Décidément, le reste de la journée allait être compliqué. Et puis j’eu une hésitation. Elle le vis, mais choisit de patienter. J’étais libre après tout. Je pouvais facilement la maitriser. J’avais à porter de main toute sorte d’objets de bondage, en l’espace de quelques secondes je pouvais l’avoir à ma disposition. Et maintenant que j’y pensais, elle avait laissé entendre ce genre de situation plus d’une fois.
« Je vais te faire ou te donner l’opportunité de réaliser l’ensemble de la liste »
« J’ai adoré ton coup du dominateur l’autre jour. Et je te laisserais des occasions de reprendre les manettes »
Et si c’était justement là, l’occasion dont elle parlait ? Si elle me provoquait pour que je la plaque contre le transat et que je lui montre qui est le patron ?
Seulement voilà : le patron, clairement, c’était elle dans l’immédiat. Et ça allait demander une grosse prise de distance par rapport à notre situation actuelle pour arriver à inverser les rôles. Pas une difficulté physique, à ce niveau-là je ne me faisais pas de soucis, mais psychologique.
Lorsque j’arrivais au bout de mes réflexions, je pris conscience d’une chose : j’étais à genou, les cuisses écartées et les bras croisés dans le dos. La voilà, ma réponse. Inconsciemment, j’avais obéi à son ordre. J’étais là où je voulais, à minima pour la journée. Probablement qu’une fois extrait de notre situation de jeu, après avoir passé un moment dans notre relation amicale de couples de vacancier, je pourrais attaquer sur un rôle de dominant. Mais dans la situation actuelle, c’était impensable.
- « Ça y est, tu as fini par comprendre ?
- Oui maitresse.
- C’est bien, sauf que je t’avais dit de te taire sauf autorisation. Viens jusqu’à moi, à 4 pattes. »
Ce que je fis.
- « Tourne toi ».
Idem.
Et là, je pris une claque sur le cul. Encore chaud de la session ortie, ça me fit tomber vers l’avant.
- « Tu vas arrêter de bouger oui ? »
Puis je pris une deuxième claque, suivi d’une troisième, etc… Je me mis à couiner désespérément pour lui demander d’aller plus doucement, mais elle m’ignorait royalement.
Lorsqu’elle eut fini, j’aurais eu du mal à m’assoir. Mon cul devait être écarlate. Je continuais de couiner, ne sachant pas trop comment m’arrêter.
- « Oui mon toutou ?
- J’ai mal maîtresse…
- Tu aurais dû y penser avant de me voler mon orgasme »
Ce qui était très difficile à gérer dans l’immédiat, c’est que j’étais libre de mes mouvements. L’intérêt du bondage, c’est qu’il m’enlevait le choix. Là, je pouvais clairement partir ou me lever à tout moment. Je choisissais consciemment, à tout instant, d’obéir et de subir pour elle.
- « Bien, je n’avais rien prévu pour cet après-midi donc je vais devoir improviser et avancer mon programme. Suis-moi. »
Elle me remit le collier et la laisse, saisi le sac de sport après avoir récupéré l’ensemble des jouets qui trainaient et me guida à 4 pattes à travers le jardin. Nous nous orientions vers la maison et je me retrouvais, sans vraiment y croire, à espérer que la suite des évènements nous ramènerait tranquillement au lit.
Je profitais du trajet pour l’admirer. Elle marchait d’un pas ferme, et gardant une position bien droite et donc bien cambrée. J’avais une vue en contre plongée sur son cul de déesse, merveilleusement mis en valeur par le shorty-string qu’elle avait remis avant de quitter notre précédente zone de jeu. Sa tenue, à mi-chemin entre la domina dans son donjon et le top model Victoria’s secret, me faisait fondre.
A ma grande surprise, elle tourna avant d’arriver vers l’entrée de la maison. Elle m’amena plutôt à l’avant de la maison, ce qui s’annonçait compliqué puisque le sol à cet endroit passait d’une pelouse bien duveteuse à un terrain en gravillon. Elle n’avait l’air ni de ralentir, ni de bifurquer. Et comme je l’avais craint, elle continua d’avancer sans ralentir et nous fis passer sur les graviers.
Je me mis à couiner pour lui demander de ralentir mais reçu pour toute réponse un « tu as finis de te plaindre tout le temps oui ? on n’a pas toute la journée ! ».
Heureusement, nous n’allions pas jusqu’à la porte d’entrée principale. Elle bifurqua face à une grosse porte en bois épais auquel je n’avais pas fait attention depuis le début des vacances. Elle l’ouvrit et je découvrais un escalier, sombre, qui s’enfonçait dans la maison : elle m’amenait à la cave. Après avoir allumée la seule ampoule dénudée qui diffusait une faible lumière, elle descendit les marches. La suivre à 4 pattes dans les escaliers en colimaçon ne fut pas une mince affaire mais je finis par me débrouiller. Je constatai au passage que malgré ses airs durs et sévères, elle regardait attentivement derrière elle pour s’assurer de ne pas me mettre en danger en m’entrainant dans une chute. Cela me rassura beaucoup sur la suite des opérations.
Une fois arrivé en bas, je pu découvrir notre 3ème terrain de jeu de la journée : il s’agissait d’une petite pièce d’une dizaine de m2, avec des murs épais en pierre qui devaient avoir plusieurs siècles, des poutres apparentes sur lesquelles on trouvait de gros anneaux et un sol en terre battue. Il y avait dans un coin des rangements remplis de bouteilles de vins poussiéreuses, quelques caisses réparties à droite à gauche, un gros container rond en plastique et une petite table en bois rectangulaire au milieu. Dans le coin se trouvait un petit évier avec un tuyau enroulé à côté.
Elle me laissa à l’entrée pour aller poser son sac sur la table en bois. Lorsqu’elle se retourna, j’étais en position à genou et bras dans le dos, j’avais même ajouté « bouche ouverte et langue pendante » pour gagner quelques points de clémence pour la suite. Un grand sourire illumina son visage, puis elle revint vers moi coller mon visage contre son bassin et me caresser les cheveux :
- « C’est bien mon poussin, tu vois quand tu veux ? »
J’étais fier de moi. C’est complètement con lorsqu’on le constate comme ça, mais sur le moment ça avait une valeur énorme qu’elle vienne me féliciter comme ça. En plus, j’avais la bouche à quelques centimètres de sa chatte. Mais ça c’était juste un plus hein, j’étais surtout content du compliment.
- « Bon, je vais faire de mon mieux pour t’épargner dans la punition à venir, promis. Cela dit, il faut que ça reste une surprise. »
Et elle m’enfila une cagoule en cuir avant de retourner à ses préparations. Celle-ci épousait parfaitement la forme de mon visage. Elle se serrait via des liens qui se tressaient à l’arrière du crâne. J’étais plongé dans le noir par un masque amovible intégré à la cagoule. Je pouvais respirer par 2 petits trous au niveau des narines, ma bouche étant fermée par le bas rigide de la cagoule qui m’immobilisait le menton. Elle avait fini en enlevant la laisse et en attachant la cagoule à mon collier via une fermeture éclair entre les 2 objets prévus à cet effet.
J’entendais Léa s’affairer et je me mis à l’imaginer en train de m’attacher, de caresser mon corps nu…
C’est traitre un masque. Lorsque nos sens sont réduits, on se retrouve à concentrer l’ensemble de nos pensées sur un point focal unique. Ça peut être de la peur, mais aussi du plaisir, de l’envie… là, avec l’image de ma maîtresse de la journée dans sa tenue hyper sexy, c’était clairement de l’envie.
- « Bin je vois que tu t’amuses bien pendant que je me tue à la tâche pour toi. »
Merde, perdu dans mes pensées, j’avais une érection de folie.
- « On va très vite y remédier. »
Elle me saisit par la bite, me fis lever et m’emmena jusqu’à la table. Elle me fit me pencher dessus, mon buste écrasé contre le vieux bois brut, le visage collé contre la table et tourné vers le côté. Elle me fit lever les bras et les tiras au maximum. Puis, elle attacha solidement mes poignets entre eux avec une corde dont elle fixa l’autre extrémité à un pied de la table. Elle se glissa ensuite derrière moi pour attacher mes deux chevilles à deux pieds opposés. J’avais donc les jambes écartées, le cul relevé et ne pouvais pas me déplacer d’un centimètre.
Lorsqu’elle enleva le masque amovible, je vis tout d’abord son shorty, posé juste devant mes yeux. Puis je la vis elle, derrière.
Maîtresse Léa avait enlevé son bustier en dentelle pour revêtir son corset de cuir noir avec filagramme rouge qui mettait en évidence sa poitrine. Son porte-jarretelle avait disparu tout comme ses bas, ne restait que ses grandes bottes en cuir et ses longs gants en latex. Sa marque de fabrique de dominante, sa tresse qui lui retombait entre les seins, était bien évidemment toujours là.
Ce qu’elle avait rajouté de nouveau, c’était son gode-ceinture.
J’avais passé la matinée à me faire torturer le cul par des méthodes bien plus fourbes, mais étonnement la vue de son membre en plastique me fit peur. Elle due le voir car elle se mis à me caresser la tête sous la cagoule.
- « Tu devais bien de douter qu’a un moment ou un autre, j’allais vouloir te prendre… chacun son tour mon chou ;) »
Je me mis à couiner pour attirer son attention.
- « Écoutes-moi bien. Il y a plein d’attaches pour fixer la partie bâillon de ta cagoule. Si je prends le temps de te l’enlever, que je t’autorise à parler et que tu me balances une connerie du genre « pitié maitresse », « pas trop fort s’il vous plait » ou « il est trop gros » non seulement j’augmente le volume, mais je te fouette les couilles à coup de martinet pendant les 10 minutes qui suivent c’est clair ? »
Ah oui, en effet c’est assez clair. Je la mis donc en sourdine, avec un air abattu. Elle due le voir car elle me fit un petit baiser sur les lèvres par-dessus mon bâillon et dit :
- « Ne t’inquiète pas, je connais tes limites mon chou. Tiens une petite récompense. »
Elle récupéra son shorty sur la table et me l’enfila par-dessus ma cagoule. La partie qui recouvrait habituellement l’entrée de son vagin tombant juste devant les 2 trous de mes narines, je respirais sa chatte à chaque inspiration… et c’était divin.
Je tournais la tête comme je pouvais pour la poser en équilibre sur mon menton et je découvris quelque chose que je n’avais pas vu jusque-là : elle avait posé un petit miroir en équilibre sur le bout de la table. Je pouvais donc l’admirer pendant qu’elle me besognait, ce qui eut pour effet quasi immédiat de me rassurer.
- « Mais c’est pas possible t’es inarrêtable ! »
Elle tenait dans sa main ma bite tendue comme la corde d’un arc.
« Alors, c’est qui l’étalon ?! » pensais-je immédiatement. Oui je sais c’est une réflexion complètement conne pour un type qui justement n’était pas l’étalon mais plutôt la jument dans la situation qui se profilait. Mais c’est un réflexe, on me parle de ma trique, je suis fier de moi.
Elle me fit un grand sourire dans le miroir et je compris qu’elle allait me faire passer ce reflexe dans la douleur.
Elle m’attacha une cordelette autour du gland, en faisant tout de même attention de bien prendre la peau par-dessus pour l’épargner un peu. Elle fit ensuite passer l’attache entre mes fesses, puis dans un anneau sur le dessus de ma cagoule. Et là, elle tendit la corde. Par à-coups, pour être sûre de bien la tendre autant que possible. Je grognais dans ma cagoule mais elle me répondit d’un « ah mais ta gueule ! » qui montrait l’ampleur de sa considération pour mon bien-être génital. Lorsqu’elle eut fini, mon érection partaient complètement vers l’arrière. J’avais la tête complètement relevée, impossible de la déplacer d’un millimètre.
Elle regarda son travail d’un air satisfait, étala du lubrifiant sur son membre en me regardant dans les yeux et me fis claquer la main sur le cul ce qui me fit sursauter. Puis, tout doucement, elle commença à appuyer sur ma rondelle.
Moi qui n’avais jamais été pénétré encore 2 jours avant, j’avais pris le coup. Je soufflai doucement en me relaxant autant que possible et m’ouvrit à elle. Elle rentra doucement, soucieuse de mon bien être, se laissant guider par mes crispations et mes grognements. A chacun de mes blocages elle s’arrêtait, me caressait doucement les fesses, reculait un petit peu, revenait au même point, reculait à nouveau, puis reprenait sa lente avancée.
Progressivement, je me détendis et, inexorablement, je finis par sentir ses cuisses contre mes fesses : elle était entrée complètement. Là, je sentis une petite vibration dans mon fondement et l’entendis soupirer : apparemment ce gode avait une fonction hautement agréable pour son utilisatrice.
Elle commença à imprimer un mouvement de va et vient. Lent d’abord, puis en accélérant. Ce n’était pas douloureux. Son entrée progressive m’avait permis de me relaxer et, à un ou deux moments de crispations près, le mouvement n’était pas désagréable. Par contre, il n’était pas agréable non plus. Pas pour moi en tout cas. Elle, que j’observais en continu, avait la bouche entre-ouverte en un petit gémissement continu. Elle prenait son pied.
Progressivement, 2 choses se passèrent. La première, c’est que la sensation d’inconfort que je ressentais disparaissait progressivement. Je ne prenais toujours pas mon pied et je ne souffrais pas non plus, mais la gêne physique que m’inspirais la présence et le mouvement du membre en plastique disparaissait. La seconde, c’est que Léa, elle, prenait méchamment son pied. A ce titre, son souci de mon bien être et son attention sur mon ressenti s’en ressentait justement. Traduction : mesdames et messieurs, elle me pilonnait sans retenue. Et dans ce contexte, à la regarder, je commençais à prendre du plaisir. Elle était terriblement excitante : l’expression de plaisir imprimée sur son visage, un sein qui débordait de son corset avec le téton apparent et son corps qui se déhanchait…
Je gémissais moi aussi et nos regards se croisèrent dans le miroir.
- « Regarde-toi plutôt, vois comme tu es excitant… »
Me dit-elle dans un soupir. J’obéis à l’ordre et pour la première fois, me regarda moi-même dans le miroir. Je fus choqué par l’image. Cette cagoule, la lingerie en travers du visage… j’étais méconnaissable. Impossible dans mon esprit de réconcilier l’image que je voyais et celle que j’avais de moi. J’étais face à une vidéo de quelqu’un d’autre, ce n’était pas moi. Je détournais mon regard et me remis à la contempler.
Dans son mouvement, quelque chose de bizarre se passa. Elle changea légèrement d’orientation et se mis à taper en butée à l’intérieur de moi. La première fois c’était déroutant, voire désagréable. Puis une sensation de plaisir commença à monter. Proche du plaisir sexuel standard mais plus profonde, diffus. Elle le vis sur mon visage et accéléra le mouvement, l’amplitude et la puissance. Ce fut un raz de marée incontrôlable qui m’emporta. Je partis dans un orgasme profond, « mind shattering » comme aimait dire ma prof d’anglais il y a 10 ans.
Je vis des étoiles.
Lorsque ce fut fini, je vis la réprobation dans ses yeux. Apparemment je n’avais pas été discret, elle m’avait gaulé à jouir sans autorisation… je n’avais même pas eu le temps de demander. Pire encore, une fois l’orgasme atteint, le pilonnage de ce point précis de mon anatomie était devenu assez désagréable ! Je me débattais dans mes liens, essayait de m’y soustraire, couinais en continu pour lui demander pitié.
- « Vas-y, supplie-moi, je t’assure que tu auras aucune pitié de ma part… »
Elle avait une expression sadique sur son visage. J’avais beau me débattre, je ne pouvais rien faire. Elle continua à me pilonner et, après moins d’une minute de ce traitement, elle finit par jouir et s’arrêta. De manière générale, me voir me débattre face à ses traitements avait tendance à la faire basculer vers l’orgasme très rapidement. Je recommençais à respirer.
Le lien qui tirait mon sexe vers l’arrière s’était distendu sous son traitement, elle corrigea ça, l’attacha à mon collier et plus à ma cagoule pour que je puisse poser la tête sur le bois et vint se poser face à moi.
- « Tu vois ce que tu as fait gros dégueulasse ? »
J’observais, stupéfait, la trainée de sperme sur sa cuisse, juste sous son harnais. Je ne m’étais même pas senti éjaculé mais, à ce que je voyais, j’avais dû envoyer tout ce qu’il me restait. Et avec ma bite coincée vers l’arrière, j’avais tout envoyé sur elle… tu m’étonnes qu’elle m’ait vu venir !
- « Comment tu veux qu’on en finisse si à chaque fois que je te corrige pour une connerie que tu fais, tu en fais une nouvelle ? »
Je baissais les yeux et me mis à couiner, comme pour m’excuser.
- « Mais je m’en fous que tu sois désolé moi… »
Je l’implorais du regard. Bon, c’était un peu du cinéma OK. Mais je voulais mettre toutes les chances de mon côté et inspirer la pitié me sortirait peut-être de cette situation.
- « Bon… merde je suis trop gentille… OK je vais te laisser une chance. »
YES. Je prends.
Elle me défie mon bâillon et, trop heureux, je la remerciais :
- « Merci maîtresse.
- Merde Fab, tu es sous doué… j’essaye de t’aider mais tu continues de te planter… »
Putain. La règle. Je me mis à couiner pour avoir le droit de m’excuser.
- « Oui non mais là tu es bien gentil mais ça arrive un peu tard tu ne trouves pas ? »
Je baissais la tête. Oui ça arrivait en effet un peu tard.
- « Je te punirais plus tard, je perds le compte avec toutes tes erreurs »
Elle me laissa en plan, ligoté à ma table, enleva le miroir et se mis à s’affairer derrière moi. J’attendais patiemment, pas déçu d’avoir un moment de répits. J’éteignais mes sens, laissais mes pensées s’égarer et, épuisé de ma matinée, sombrais dans le sommeil.
Je fus réveillé par un coup de cravache sur la bite. C’était rude, comme réveil.
- « Ça va je te dérange pas ? »
Pour ma défense, on y était depuis ce matin et elle m’avait coupé dans ma grasse mat’. Cela dit, j’allais pas lui répondre ça. Je me contentais de baisser les yeux d’un air contrit.
- « C’est ça ouai… fayot »
Oui, c’est pas faux.
- « Allez, lèves toi feignasse ! »
Je réalisais alors qu’elle m’avait détaché de la table. Je me levais, m’étirais un coup, et me mis immédiatement à genou en position. J’avais déjà fait bien assez de conneries pour aujourd’hui.
- « C’est bien, ça finit par rentrer. »
Elle se tint face à moi et commença à détacher sa tresse.
- « Bon, je trouve qu’on a bien avancé pour aujourd’hui. Je te propose un marché : on fait une pause entre midi et deux et on reprend en début d’après-midi. Ça te convient ? »
Je mis un moment à saisir la portée de ce qu’elle me disait. Je ne m’étais pas préparé à sortir du rôle comme ça, d’un coup et ça ne venait pas naturellement.
- « Oui maitresse, je veux bien. »
Elle m’observait sans rien dire, attendant que les différentes règles de nos parties de jeux qui me semblaient maintenant naturelle soit une à une mise à l’épreuve avant de disparaitre temporairement. Je me levais, enlevais mon masque et me massa les épaules.
- « Ce n’est pas « maîtresse » Fab’, c’est Léa. Éventuellement « la chieuse », vu que c’est le surnom que tu m’as donné toute l’après-midi hier à la plage. »
C’était extrêmement compliqué comme reconditionnement mental après le déroulement de la matinée. Elle me prit par la main en me lançant un « Viens, suis-moi » et nous quittâmes la cave.
On traversa le terrain en marchant vite pour retourner vers la piscine. Là, elle enleva ses gants, ses bottes, son corset et sauta dans la piscine.
- « Allé viens, elle est bonne ! »
Je sautais à mon tour, et pataugeais, l’eau froide m’aidant progressivement à reprendre mes esprits. Elle se rapprocha de moi et entoura ses jambes autour de ma taille pour se coller contre moi.
- « Est-ce que ça t’a plu alors ? C’est peut-être un peu tôt pour demander, il faut laisser le temps aux choses de se décanter… »
Elle était fébrile, comme une actrice qui demandait un retour sur sa performance le soir de la grande première.
- « Ouai, c’était top »
Fabrice, l’éloquence et la prestance d’un grand philosophe de l’antiquité mesdames et messieurs.
- « Te sens pas obligé de me dire ça maintenant, c’est trop tôt… On va manger, faire une petite sieste, puis on débriefera avant de réattaquer. » Me dit-elle avec un petit clin d’œil.
Je hochais du chef et nous nous remîmes tous les deux à la baignade. Ma tête carburait à 100 à l’heure à essayer de m’y retrouver entre notre relation de tous les jours et notre relation du jeu, 2 choses complètement différentes mais dont seulement une tresse nous séparait.
Après 10 min de ça, lorsque nous enfilions notre peignoir et partions vers la cuisine, mon esprit s’était reposé et j’avais acquis 2 convictions :
1. Le jeu de rôle est quelque chose de plus puissant que tout ce que j’avais imaginé. Il y a 1/4 d’heure, elle était une déesse. Maintenant, elle était juste Léa. Non pas que j’avais oublié la présence qu’elle pouvait avoir, l’excitation qu’elle pouvait m’apporter, le sadisme dont elle pouvait faire preuve. Mais, contrairement à 15 minutes plus tôt, je pouvais envisager de juste la voir comme Léa, une pote à qui je peux envoyer des vannes voir même énerver si j’en ai envie. Ce qui nous amenais au deuxième point.
2. J’avais le feu vert pour réaliser tous mes fantasmes. Il s’agit d’un jeu de rôle, tant qu’on est prêt à se projeter dans un périmètre accepté par les 2 personnes, tout est possible… et j’avais profité de cette période de répit pour me décider : C’est moi qui allait prendre le contrôle avant qu’elle ait le temps de décider des rôles pour l’après-midi…
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
la ceinture gode ouvre de nouveaux horizons à ton soumis!!pour parfaire son éducation une vraie bite s'avère nécessaire!!j'ai fait de même avec mon soumis,il ne peut plus se passer de la bite, il couine comme une femelle quand il se fait baiser!!