Sous l'Empire de Marc
Récit érotique écrit par Quentavous [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-12-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Sous l'Empire de Marc
Après une grande inspiration, je me décide à frapper, timidement. Mon coeur bat la chamade.
Quelques pas sur du parquet, le verrou tourne, la porte s’ouvre.
« Entre. »
J’obéis. Je m’aventure dans cet appartement meublé avec goût.
« Arrête-toi-là. Tu as fait ce que je t’ai demandé ?
- Oui Monsieur. »
Il s’est posté devant moi, son regard me balaye de bas en haut. Avec ses 56 ans, Marc a près du double de mon âge. Nous avons beaucoup échangé par message sur nos attentes respectives avant cette rencontre.
Marc est fortuné, il a pu prendre sa retraite il y a deux ans. Il s’est donné à fond dans son travail pendant toute sa vie, aussi il souhaite profiter à fond de sa retraite. Sa peau bronzée témoigne de ses nombreux voyages au soleil. Ses cheveux poivre et sel lui donnent une certaine sagesse, tandis que sa posture fière lui confère une assurance quelque peu intimidante. Il est élégant, très élégant.
Son regard croise le mien, je rougis et baisse les yeux.
« Quand ?
- Il y a trois jours, quand vous me l’avez demandé, Monsieur.
- Bien, donne-moi la clé. »
Je fouille dans ma poche et en tire une petite clé de cadenas, attachée à un porte-clé en forme de médaillon.
« Bien. Très bien. Déshabille-toi. »
J’ôte ma chemise et la pose à côté de moi, par terre.
« Non, non, non. Tu les plies proprement, tu en fais un petit tas, et tu me le donnes. »
Son interruption me fait tressaillir. Je ramasse la chemise, non sans trembler, m’agenouille et la plie soigneusement sur le sol.
Je fais de même avec mon pantalon, mes chaussettes, et je me relève pour lui tendre le petit tas avec mes chaussures posées dessus, afin d’éviter que ses mains ne se posent sur la semelle.
« Bien, je te les rendrai lorsque tu partiras. Ce sera ton rituel à chaque visite : la première chose que tu feras en arrivant, c’est te déshabiller, plier tes vêtements et me les tendre. Il n’y aura aucune exception. Tu suivras ce rituel à chacune de tes arrivées ici, même s’il fait froid, même si je ne suis pas là, même s’il y a des invités. C’est compris ?
- Oui Monsieur.
- Bien, maintenant à genoux, croise tes bras dans ton dos. »
Je m’exécute.
« Ferme les yeux. Si tu les ouvres, je te rends des vêtements et tu seras libre de partir. »
Il tourne lentement autour de moi, effleurant du bout des doigts mon menton, mes épaules, mes bras, mon torse. J’entends son pas méthodique, la semelle de ses mocassins fait tendrement craquer le parquet ancien.
« Tu fais du sport ?
- Oui Monsieur.
- Lequel et à quelle fréquence ?
- De la musculation, quatre fois par semaine.
- Bien, ça se voit. Tu veilleras à continuer et à redoubler d’assiduité.
- Bien Monsieur. »
De son index, il effleure l’aréole de mon téton droit. Un soupir m’échappe.
« Tu es sensible des tétons ?
- Oui, Monsieur. C’est l’une des parties les plus sensibles de mon anatomie. »
Aucune réponse, mais un léger soufflement de nez trahit un sourire de sa part.
« Ouvre la bouche. »
J’obéis. Sa main m’attrape la mâchoire, la tourne de droite et de gauche. Il inspecte ma bouche, ma gorge, me glisse les doigts dedans pour ne pas passer à côté d’un vice caché, puis me relâche.
Son pas se précipite derrière-moi vers l’autre bout de la pièce. Un tiroir s’ouvre, il fouille dedans, très léger tintement métallique, il revient.
Un mouvement d’air, son souffle chaud dans mon cou. Il s’est accroupi derrière-moi. Nouveau tintement métallique, par terre, cette fois-ci.
Une main se pose sur ma gorge, l’autre soupèse le paquet de mon entrejambe.
« Comment se sont déroulés ces trois jours de chasteté ?
- Bien, Monsieur. Ce n’était pas ma première fois. »
Souffle chaud par dessus mon épaule : il sourit à nouveau.
« Quel est ton record ?
- Une semaine, Monsieur.
- Tu le battras bien vite, ne t’en fais pas. »
C’est à mon tour de sourire.
« Ça te fait rire ?
- Non, Monsieur, je me réjouis.
- Je ne me réjouirais pas, si j’étais toi. Ce ne sera pas une partie de plaisir.»
Il inspire profondément, expire.
« Bon, dis-moi ce que tu attends de moi.
- J’éprouve un plaisir infini à obéir, à servir et à me sentir soumis à une autorité virile. Aussi, j’implore humblement vos talents et votre expérience afin que vous me fassiez suivre le dressage adéquat pour devenir un esclave digne de ce nom. En d’autres termes, j’aimerais être le bloc de marbre, dans lequel vous pourrez sculpter une statue enchaînée à votre volonté. »
Réponse mûrement réfléchie et préparée. Marc m’a dit aimer les belles lettres, j’ai peaufiné cette envolée lyrique afin de mettre toutes les chances de mon côté, dans l’espoir de le convaincre. De plus, l’esthétique de la statue grecque m’est très chère, et c’est dans cette optique que je travaille à sculpter mon corps par le sport.
« Jolie réponse. Tu as passé longtemps à l’élaborer ? »
Il n’avait pas menti sur sa perspicacité et sa finesse d’esprit.
« Bon, et maintenant dis-moi ce que toi, tu peux m’apporter. Pourquoi j’accepterais de te dresser ?
- En remerciement pour votre dressage, je vous propose sans réserve d’en récolter le fruit. Je me plierai servilement à vos désirs, et obéirai aveuglément à votre volonté. Je me place à votre entière disposition en tant qu’esclave, tant sur le plan domestique que sexuel. D’autre part, sans affecter aucunement ma motivation, je tiens à souligner que mon jeune âge et ma relative inexpérience font de moi une toile vierge, un morceau de glaise que vous pourrez façonner comme vous le souhaitez. »
Sa main lâche ma gorge. Nouveau tintement métallique sur le sol. Ses mocassins s’éloignent et se rapproche sur le parquet, le tintement métallique les accompagne. Il fait claquer sa langue à intervalle régulier : « t… t… t… », il réfléchit.
Enfin, les pas se rapprochent dans mon dos. Le tintement métallique résonne à nouveau juste à côté de mon oreille. Sensation de cuir autour de ma gorge.
Le tintement résonne à nouveau sur ma nuque, mais aussi sur ma pomme d’Adam. Tintement identifié : il s’agit de l’anneau et du fermoir d’un collier de cuir. Joie.
« Très bien, je te prends à l’essai pour deux semaines. Pendant ces deux semaines, tu devras impérativement être joignable et à disposition à chaque instant. Si je te fais signe, tu rappliques, sauf si c’est sur tes heures de travail. C’est bien compris ?
- Oui, Monsieur. Merci infiniment, Monsieur.
- Si tu fais la moindre chose qui me déplaît, je récupère mon collier et tu fiches le camp. Tu es libre de décliner des ordres, auquel cas je te rendrai la clé de ta cage, je récupérerai mon collier, et nous en resterons là. Compris ?
- Oui, Monsieur.
- Pose tes mains sur tes genoux, la paume tournée vers le ciel. »
J’obéis. Même sensation de cuir aux poignets que sur ma gorge. Des bracelets.
« Mets-toi à quatre pattes. »
J’obéis. Même sensation de cuir aux chevilles que sur mes poignets.
« Remets-toi à genoux, bras croisés dans le dos. »
J’obéis. Ses lèvres se posent sur les miennes. Il m’embrasse langoureusement, sa langue envahit ma bouche. Je ne sais trop comment réagir : dois-je me prendre au jeu, au risque d’être accusé de prendre des initiatives ? Dois-je me laisser faire, au risque d’être accusé de passivité ? Je décide de me lancer et de m’offrir à sa bouche. Je cherche avidement ses lèvres, sa langue. Il sourit sans décoller sa bouche de la mienne.
Il se relève, je reste à genoux.
« Tu peux ouvrir les yeux. Te voilà esclave, maintenant. Quel effet ça te fait ?
- Je ressens un bonheur indescriptible, Monsieur. »
Je ne peux retenir un sourire niais.
« Mets-toi à quatre pattes, et cambre-toi bien. »
Je m’exécute. Son doigt glisse le long de ma colonne vertébrale et il m’empoigne les fesses des deux mains pour les écarter.
« Jolie cambrure, jolies fesses. J’aime. Que ressens-tu, d’être dans cette position ?
- Je me sens vulnérable, et à la merci de vos assauts, Monsieur. J’ai la sensation que vous pouvez prendre possession de moi, de mon cul, à chaque instant.
- Et qu’est-ce que ça te procure ?
- Une immense fierté, Monsieur.
- Bien, très bien. Sache que je n’ai nul besoin de prendre possession de toi : tu m’appartiens déjà et tu y as consenti. Ne l’oublie jamais. Pour ce qui est de prendre possession de ton cul… Ne t’en fais pas, il sera rempli en temps et en heure. »
Je ne peux m’empêcher de rougir à ces paroles. Sans cesser d’écarter mes fesses, il me crache sur l’anus, étale son crachat du bout de l’index, et presse délicatement du bout du doigt sur l’orée de mon fondement.
« Tu as l’air étroit. Il faudra travailler là-dessus. »
Il me lâche les fesses et m’envoie une claque résolue dessus.
« Allez, remets-toi à genoux. Sauf indication contraire, tes mains doivent être croisées dans ton dos. Cette règle vaudra pour chacun de tes services. Compris ?
- Oui, Monsieur.
- Bien. Je vais aller bouquiner dans le canapé. Je veux que tu m’apportes un verre de vin blanc.
- Mais… Monsieur, je ne sais pas où est la cuisine. »
Il m’attrape par la gorge et approche son visage à quelques centimètres du mien et me dit d’un ton aussi doux que ferme :
« Tu trouveras. Pense à le mettre sur un plateau. Et dépêche-toi, j’ai soif. »
Je me relève et me précipite vers le premier encadrement de porte que je vois. Déjà assis dans le canapé, il me lance :
« Attention, même lorsque tu es pressé, tu ne dois pas en avoir l’air. Ton pas doit être décidé, mais mesuré, tout en retenue.
- Bien Monsieur.
- Encore un détail : un esclave n’est pas autorisé à ouvrir les portes à moins que l’on lui ordonne. Autrement dit, tu n’entreras que dans les pièces déjà ouvertes.
- Bien Monsieur. »
L’appartement est bien plus grand que je ne l’imaginais, mais après deux tentatives infructueuses, je parviens dans la cuisine.
Là, je trouve un plateau, un verre, un tire-bouchon et un seau de glaçons dans lequel trempe une bouteille de vin blanc.
Le verre servi, je retourne vers le salon en tenant le plateau à plat sur une main, et mets spontanément l’autre main dans le dos.
« C’est pas mal ça, où as-tu appris ça ?
Je baisse les yeux et rougis.
« Laisse-moi deviner, tu as vu ça dans des films porno, n’est-ce pas ? »
J’acquiesce timidement de la tête.
« Tu as conscience qu’ici, c’est la vraie vie et pas un porno ?
- Oui, Monsieur…
- Tu sais que les gens que tu vois dans un porno, une fois la scène terminée, ils se rhabillent et rentrent tranquille chez eux ? Ici, ce n’est pas un film porno, je ne suis pas un acteur, tu n’es pas un acteur. Je suis un vrai Maître, tu es un vrai esclave. Si je décide que tu ne rentres pas chez toi ce soir, tu restes ici ce soir, tes vêtements restent dans le placard, et ce collier sur ton cou. Tu as bien compris ça ? »
Je frissonne et reste bouche-bée. Un vertige me parcourt. Je réfléchis un instant, puis, comprends, saisi d’une immense surprise : ce frisson n’était pas un frisson de peur. C’était un frisson d’excitation.
En mettant ainsi au pied du mur, Marc vient de me faire prendre conscience de toute l’ampleur et du caractère inéluctable de ma condition d’esclave. Ce n’est pas un jeu, ce n’est pas une mise en scène, je suis son esclave et c’est tout ce que je désirais.
Mon moment de réflexion tourne court :
« Je répète : est-ce que tu as bien compris, esclave ? »
Je souris et réponds avec un entrain redoublé :
« Oui, Monsieur ! »
Il sourit à son tour et écarte les jambes, avachi dans son canapé Chesterfield.
« Bien, alors pose se plateau sur la table basse et vient te mettre à genoux entre mes jambes. »
Il ponctue la fin de sa phrase en se tapotant la cuisse.
J’obéis sans attendre. Lorsque je suis à genoux entre ses jambes, le visage à une quinzaine de centimètres de sa braguette, les bras croisés dans le dos, il ouvre lentement son pantalon, et sort sa queue.
De taille moyenne, c’est une élégante queue très bien formée, zébrée de veines vouées à se gonfler de sang, mais pour l’heure elle est encore molle. Le bronzage semblable au reste du corps de Monsieur laisse entendre qu’il est accoutumé au naturisme.
« Je veux que tu l’embrasses. »
Je tends le bras pour l’attraper, mais une main m’empoigne la gorge et une gifle sèche m’arrête dans mon initiative.
« Qu’est-ce que j’ai dit sur les mains dans le dos ?
- Je vous demande pardon, Monsieur. »
Je recroise mes bras dans le dos, et approche tout doucement de sa queue pour y déposer mes lèvres.
À peine ai-je déposé un baiser dessus, qu’elle commence à se raidir. J’en dépose un deuxième, puis un troisième. Bientôt, je la couvre de tendres baisers sur toute sa longueur, de la base jusqu’au gland qui s’humidifie doucement. La verge est à présent raide comme une trique.
« Bien. Très bien, tu te débrouilles à merveille. Maintenant je veux que tu me suces, montre-moi ce que tu vaux. »
Léger sourire docile de ma part. Je pose mes lèvres autour de son gland et le flatte du bout de ma langue. Ma propre queue se raidit à son tour dans sa petite cage de plastique.
Je dépose des baisers le long de la verge jusqu’au pubis, puis remonte en la léchant de toute sa longueur. J’enroule ma langue autour, salive abondamment pour bien l’humidifier, quitte à ce qu’il en coule sur mon torse.
Monsieur commence à soupirer, c’est bon signe.
Puis, vient le moment de la prendre en bouche. Seulement le gland dans un premier temps, cerclé par mes lèvres baveuses, titillé par ma langue. Puis je descends mes lèvres le long de sa queue.
Arrivé à mi-chemin, je tousse et marque une pause. Je suis contraint de remonter, mais à peine la queue sortie de ma bouche et une grande inspiration prise, je redescends doucement et parviens à coller mes lèvres à son pubis, la queue profondément enfoncée dans ma gorge.
Lorsque je remonte, un filet de bave s’étend de mes lèvres à son gland. Je le regarde en souriant. Lui, il regarde le plafond, la bouche entrouverte.
Je fais des va et viens de la nuque, enfonçant sa queue jusqu’au fond de ma gorge à chaque saillie. Le manège dure une quinzaine de minute, puis Monsieur pose sa main sur mes cheveux.
« Tu suces bien. Tu feras un bon esclave. Maintenant ralentis, mais ne cesse pas de sucer. Je vais bouquiner. »
Et sur ces paroles, il prend son livre, l’ouvre et se plonge dedans, pendant que, pris au dépourvu, coupé dans mon élan, privé de la semence que j’espérais désormais d’une seconde à l’autre, je me mets à le sucer tout doucement.
Je passe un temps terriblement long à suçoter cette queue qui semble ne jamais devoir se ramollir, sans être autorisé à la dévorer aussi goulûment que je le voudrais.
Finalement, Monsieur pose son livre, regarde sa montre et s’écrie :
« Dis donc, ça fait déjà une heure que je lis. J’étais absorbé par l’histoire, je n’ai pas vu le temps passer. »
Il prend une gorgée de vin et la recrache immédiatement dans le verre.
« C’est tiédasse, ça. Vide-moi ça dans l’évier, et apporte-m’en un autre. »
Quelques pas sur du parquet, le verrou tourne, la porte s’ouvre.
« Entre. »
J’obéis. Je m’aventure dans cet appartement meublé avec goût.
« Arrête-toi-là. Tu as fait ce que je t’ai demandé ?
- Oui Monsieur. »
Il s’est posté devant moi, son regard me balaye de bas en haut. Avec ses 56 ans, Marc a près du double de mon âge. Nous avons beaucoup échangé par message sur nos attentes respectives avant cette rencontre.
Marc est fortuné, il a pu prendre sa retraite il y a deux ans. Il s’est donné à fond dans son travail pendant toute sa vie, aussi il souhaite profiter à fond de sa retraite. Sa peau bronzée témoigne de ses nombreux voyages au soleil. Ses cheveux poivre et sel lui donnent une certaine sagesse, tandis que sa posture fière lui confère une assurance quelque peu intimidante. Il est élégant, très élégant.
Son regard croise le mien, je rougis et baisse les yeux.
« Quand ?
- Il y a trois jours, quand vous me l’avez demandé, Monsieur.
- Bien, donne-moi la clé. »
Je fouille dans ma poche et en tire une petite clé de cadenas, attachée à un porte-clé en forme de médaillon.
« Bien. Très bien. Déshabille-toi. »
J’ôte ma chemise et la pose à côté de moi, par terre.
« Non, non, non. Tu les plies proprement, tu en fais un petit tas, et tu me le donnes. »
Son interruption me fait tressaillir. Je ramasse la chemise, non sans trembler, m’agenouille et la plie soigneusement sur le sol.
Je fais de même avec mon pantalon, mes chaussettes, et je me relève pour lui tendre le petit tas avec mes chaussures posées dessus, afin d’éviter que ses mains ne se posent sur la semelle.
« Bien, je te les rendrai lorsque tu partiras. Ce sera ton rituel à chaque visite : la première chose que tu feras en arrivant, c’est te déshabiller, plier tes vêtements et me les tendre. Il n’y aura aucune exception. Tu suivras ce rituel à chacune de tes arrivées ici, même s’il fait froid, même si je ne suis pas là, même s’il y a des invités. C’est compris ?
- Oui Monsieur.
- Bien, maintenant à genoux, croise tes bras dans ton dos. »
Je m’exécute.
« Ferme les yeux. Si tu les ouvres, je te rends des vêtements et tu seras libre de partir. »
Il tourne lentement autour de moi, effleurant du bout des doigts mon menton, mes épaules, mes bras, mon torse. J’entends son pas méthodique, la semelle de ses mocassins fait tendrement craquer le parquet ancien.
« Tu fais du sport ?
- Oui Monsieur.
- Lequel et à quelle fréquence ?
- De la musculation, quatre fois par semaine.
- Bien, ça se voit. Tu veilleras à continuer et à redoubler d’assiduité.
- Bien Monsieur. »
De son index, il effleure l’aréole de mon téton droit. Un soupir m’échappe.
« Tu es sensible des tétons ?
- Oui, Monsieur. C’est l’une des parties les plus sensibles de mon anatomie. »
Aucune réponse, mais un léger soufflement de nez trahit un sourire de sa part.
« Ouvre la bouche. »
J’obéis. Sa main m’attrape la mâchoire, la tourne de droite et de gauche. Il inspecte ma bouche, ma gorge, me glisse les doigts dedans pour ne pas passer à côté d’un vice caché, puis me relâche.
Son pas se précipite derrière-moi vers l’autre bout de la pièce. Un tiroir s’ouvre, il fouille dedans, très léger tintement métallique, il revient.
Un mouvement d’air, son souffle chaud dans mon cou. Il s’est accroupi derrière-moi. Nouveau tintement métallique, par terre, cette fois-ci.
Une main se pose sur ma gorge, l’autre soupèse le paquet de mon entrejambe.
« Comment se sont déroulés ces trois jours de chasteté ?
- Bien, Monsieur. Ce n’était pas ma première fois. »
Souffle chaud par dessus mon épaule : il sourit à nouveau.
« Quel est ton record ?
- Une semaine, Monsieur.
- Tu le battras bien vite, ne t’en fais pas. »
C’est à mon tour de sourire.
« Ça te fait rire ?
- Non, Monsieur, je me réjouis.
- Je ne me réjouirais pas, si j’étais toi. Ce ne sera pas une partie de plaisir.»
Il inspire profondément, expire.
« Bon, dis-moi ce que tu attends de moi.
- J’éprouve un plaisir infini à obéir, à servir et à me sentir soumis à une autorité virile. Aussi, j’implore humblement vos talents et votre expérience afin que vous me fassiez suivre le dressage adéquat pour devenir un esclave digne de ce nom. En d’autres termes, j’aimerais être le bloc de marbre, dans lequel vous pourrez sculpter une statue enchaînée à votre volonté. »
Réponse mûrement réfléchie et préparée. Marc m’a dit aimer les belles lettres, j’ai peaufiné cette envolée lyrique afin de mettre toutes les chances de mon côté, dans l’espoir de le convaincre. De plus, l’esthétique de la statue grecque m’est très chère, et c’est dans cette optique que je travaille à sculpter mon corps par le sport.
« Jolie réponse. Tu as passé longtemps à l’élaborer ? »
Il n’avait pas menti sur sa perspicacité et sa finesse d’esprit.
« Bon, et maintenant dis-moi ce que toi, tu peux m’apporter. Pourquoi j’accepterais de te dresser ?
- En remerciement pour votre dressage, je vous propose sans réserve d’en récolter le fruit. Je me plierai servilement à vos désirs, et obéirai aveuglément à votre volonté. Je me place à votre entière disposition en tant qu’esclave, tant sur le plan domestique que sexuel. D’autre part, sans affecter aucunement ma motivation, je tiens à souligner que mon jeune âge et ma relative inexpérience font de moi une toile vierge, un morceau de glaise que vous pourrez façonner comme vous le souhaitez. »
Sa main lâche ma gorge. Nouveau tintement métallique sur le sol. Ses mocassins s’éloignent et se rapproche sur le parquet, le tintement métallique les accompagne. Il fait claquer sa langue à intervalle régulier : « t… t… t… », il réfléchit.
Enfin, les pas se rapprochent dans mon dos. Le tintement métallique résonne à nouveau juste à côté de mon oreille. Sensation de cuir autour de ma gorge.
Le tintement résonne à nouveau sur ma nuque, mais aussi sur ma pomme d’Adam. Tintement identifié : il s’agit de l’anneau et du fermoir d’un collier de cuir. Joie.
« Très bien, je te prends à l’essai pour deux semaines. Pendant ces deux semaines, tu devras impérativement être joignable et à disposition à chaque instant. Si je te fais signe, tu rappliques, sauf si c’est sur tes heures de travail. C’est bien compris ?
- Oui, Monsieur. Merci infiniment, Monsieur.
- Si tu fais la moindre chose qui me déplaît, je récupère mon collier et tu fiches le camp. Tu es libre de décliner des ordres, auquel cas je te rendrai la clé de ta cage, je récupérerai mon collier, et nous en resterons là. Compris ?
- Oui, Monsieur.
- Pose tes mains sur tes genoux, la paume tournée vers le ciel. »
J’obéis. Même sensation de cuir aux poignets que sur ma gorge. Des bracelets.
« Mets-toi à quatre pattes. »
J’obéis. Même sensation de cuir aux chevilles que sur mes poignets.
« Remets-toi à genoux, bras croisés dans le dos. »
J’obéis. Ses lèvres se posent sur les miennes. Il m’embrasse langoureusement, sa langue envahit ma bouche. Je ne sais trop comment réagir : dois-je me prendre au jeu, au risque d’être accusé de prendre des initiatives ? Dois-je me laisser faire, au risque d’être accusé de passivité ? Je décide de me lancer et de m’offrir à sa bouche. Je cherche avidement ses lèvres, sa langue. Il sourit sans décoller sa bouche de la mienne.
Il se relève, je reste à genoux.
« Tu peux ouvrir les yeux. Te voilà esclave, maintenant. Quel effet ça te fait ?
- Je ressens un bonheur indescriptible, Monsieur. »
Je ne peux retenir un sourire niais.
« Mets-toi à quatre pattes, et cambre-toi bien. »
Je m’exécute. Son doigt glisse le long de ma colonne vertébrale et il m’empoigne les fesses des deux mains pour les écarter.
« Jolie cambrure, jolies fesses. J’aime. Que ressens-tu, d’être dans cette position ?
- Je me sens vulnérable, et à la merci de vos assauts, Monsieur. J’ai la sensation que vous pouvez prendre possession de moi, de mon cul, à chaque instant.
- Et qu’est-ce que ça te procure ?
- Une immense fierté, Monsieur.
- Bien, très bien. Sache que je n’ai nul besoin de prendre possession de toi : tu m’appartiens déjà et tu y as consenti. Ne l’oublie jamais. Pour ce qui est de prendre possession de ton cul… Ne t’en fais pas, il sera rempli en temps et en heure. »
Je ne peux m’empêcher de rougir à ces paroles. Sans cesser d’écarter mes fesses, il me crache sur l’anus, étale son crachat du bout de l’index, et presse délicatement du bout du doigt sur l’orée de mon fondement.
« Tu as l’air étroit. Il faudra travailler là-dessus. »
Il me lâche les fesses et m’envoie une claque résolue dessus.
« Allez, remets-toi à genoux. Sauf indication contraire, tes mains doivent être croisées dans ton dos. Cette règle vaudra pour chacun de tes services. Compris ?
- Oui, Monsieur.
- Bien. Je vais aller bouquiner dans le canapé. Je veux que tu m’apportes un verre de vin blanc.
- Mais… Monsieur, je ne sais pas où est la cuisine. »
Il m’attrape par la gorge et approche son visage à quelques centimètres du mien et me dit d’un ton aussi doux que ferme :
« Tu trouveras. Pense à le mettre sur un plateau. Et dépêche-toi, j’ai soif. »
Je me relève et me précipite vers le premier encadrement de porte que je vois. Déjà assis dans le canapé, il me lance :
« Attention, même lorsque tu es pressé, tu ne dois pas en avoir l’air. Ton pas doit être décidé, mais mesuré, tout en retenue.
- Bien Monsieur.
- Encore un détail : un esclave n’est pas autorisé à ouvrir les portes à moins que l’on lui ordonne. Autrement dit, tu n’entreras que dans les pièces déjà ouvertes.
- Bien Monsieur. »
L’appartement est bien plus grand que je ne l’imaginais, mais après deux tentatives infructueuses, je parviens dans la cuisine.
Là, je trouve un plateau, un verre, un tire-bouchon et un seau de glaçons dans lequel trempe une bouteille de vin blanc.
Le verre servi, je retourne vers le salon en tenant le plateau à plat sur une main, et mets spontanément l’autre main dans le dos.
« C’est pas mal ça, où as-tu appris ça ?
Je baisse les yeux et rougis.
« Laisse-moi deviner, tu as vu ça dans des films porno, n’est-ce pas ? »
J’acquiesce timidement de la tête.
« Tu as conscience qu’ici, c’est la vraie vie et pas un porno ?
- Oui, Monsieur…
- Tu sais que les gens que tu vois dans un porno, une fois la scène terminée, ils se rhabillent et rentrent tranquille chez eux ? Ici, ce n’est pas un film porno, je ne suis pas un acteur, tu n’es pas un acteur. Je suis un vrai Maître, tu es un vrai esclave. Si je décide que tu ne rentres pas chez toi ce soir, tu restes ici ce soir, tes vêtements restent dans le placard, et ce collier sur ton cou. Tu as bien compris ça ? »
Je frissonne et reste bouche-bée. Un vertige me parcourt. Je réfléchis un instant, puis, comprends, saisi d’une immense surprise : ce frisson n’était pas un frisson de peur. C’était un frisson d’excitation.
En mettant ainsi au pied du mur, Marc vient de me faire prendre conscience de toute l’ampleur et du caractère inéluctable de ma condition d’esclave. Ce n’est pas un jeu, ce n’est pas une mise en scène, je suis son esclave et c’est tout ce que je désirais.
Mon moment de réflexion tourne court :
« Je répète : est-ce que tu as bien compris, esclave ? »
Je souris et réponds avec un entrain redoublé :
« Oui, Monsieur ! »
Il sourit à son tour et écarte les jambes, avachi dans son canapé Chesterfield.
« Bien, alors pose se plateau sur la table basse et vient te mettre à genoux entre mes jambes. »
Il ponctue la fin de sa phrase en se tapotant la cuisse.
J’obéis sans attendre. Lorsque je suis à genoux entre ses jambes, le visage à une quinzaine de centimètres de sa braguette, les bras croisés dans le dos, il ouvre lentement son pantalon, et sort sa queue.
De taille moyenne, c’est une élégante queue très bien formée, zébrée de veines vouées à se gonfler de sang, mais pour l’heure elle est encore molle. Le bronzage semblable au reste du corps de Monsieur laisse entendre qu’il est accoutumé au naturisme.
« Je veux que tu l’embrasses. »
Je tends le bras pour l’attraper, mais une main m’empoigne la gorge et une gifle sèche m’arrête dans mon initiative.
« Qu’est-ce que j’ai dit sur les mains dans le dos ?
- Je vous demande pardon, Monsieur. »
Je recroise mes bras dans le dos, et approche tout doucement de sa queue pour y déposer mes lèvres.
À peine ai-je déposé un baiser dessus, qu’elle commence à se raidir. J’en dépose un deuxième, puis un troisième. Bientôt, je la couvre de tendres baisers sur toute sa longueur, de la base jusqu’au gland qui s’humidifie doucement. La verge est à présent raide comme une trique.
« Bien. Très bien, tu te débrouilles à merveille. Maintenant je veux que tu me suces, montre-moi ce que tu vaux. »
Léger sourire docile de ma part. Je pose mes lèvres autour de son gland et le flatte du bout de ma langue. Ma propre queue se raidit à son tour dans sa petite cage de plastique.
Je dépose des baisers le long de la verge jusqu’au pubis, puis remonte en la léchant de toute sa longueur. J’enroule ma langue autour, salive abondamment pour bien l’humidifier, quitte à ce qu’il en coule sur mon torse.
Monsieur commence à soupirer, c’est bon signe.
Puis, vient le moment de la prendre en bouche. Seulement le gland dans un premier temps, cerclé par mes lèvres baveuses, titillé par ma langue. Puis je descends mes lèvres le long de sa queue.
Arrivé à mi-chemin, je tousse et marque une pause. Je suis contraint de remonter, mais à peine la queue sortie de ma bouche et une grande inspiration prise, je redescends doucement et parviens à coller mes lèvres à son pubis, la queue profondément enfoncée dans ma gorge.
Lorsque je remonte, un filet de bave s’étend de mes lèvres à son gland. Je le regarde en souriant. Lui, il regarde le plafond, la bouche entrouverte.
Je fais des va et viens de la nuque, enfonçant sa queue jusqu’au fond de ma gorge à chaque saillie. Le manège dure une quinzaine de minute, puis Monsieur pose sa main sur mes cheveux.
« Tu suces bien. Tu feras un bon esclave. Maintenant ralentis, mais ne cesse pas de sucer. Je vais bouquiner. »
Et sur ces paroles, il prend son livre, l’ouvre et se plonge dedans, pendant que, pris au dépourvu, coupé dans mon élan, privé de la semence que j’espérais désormais d’une seconde à l’autre, je me mets à le sucer tout doucement.
Je passe un temps terriblement long à suçoter cette queue qui semble ne jamais devoir se ramollir, sans être autorisé à la dévorer aussi goulûment que je le voudrais.
Finalement, Monsieur pose son livre, regarde sa montre et s’écrie :
« Dis donc, ça fait déjà une heure que je lis. J’étais absorbé par l’histoire, je n’ai pas vu le temps passer. »
Il prend une gorgée de vin et la recrache immédiatement dans le verre.
« C’est tiédasse, ça. Vide-moi ça dans l’évier, et apporte-m’en un autre. »
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Ma propre queue se raidit… ça casse tout !!!
Très beau début d'histoire... Bien écrite avec du suspense et qui donne envie de lire les suites. A très bientôt je l'espère!
tres exitante