Souveraine est ma reine - histoire érotique

« Ça te choquerait si je te disais que je peux maintenant m'imaginer que tu aies un amant qui ne connaisse pas mon existence, mais évidemment, je saurais tout de tes aventures. »
Ce message, je l’ai envoyé à ma chérie, au mois d’aout dernier alors que j’étais en déplacement professionnel.

Sa réponse a été immédiate :
« C'est vrai ? Ça me plairait bien ça ! Alors je le ferai !» qu’elle m’a répondu après lui avoir assuré que je serai un homme comblé.
Je dois ajouter qu’à ce moment précis, j’avais retrouvé des vibrations de la première heure. Nos aventures en trios sont toujours des fenêtres de plaisir partagés, pourtant une force inexplicable m’incite à ouvrir toujours plus loin, le champ des possibles.

« Je suis heureux que tu comprennes de mieux en mieux mes aspirations, et qu’elles te correspondent aussi. Tu sais que je ne veux pas te jeter dans les bras d’un autre homme à tout prix. Ce que je souhaite c’est que tu concrétises tes aspirations de femme émancipée.»

Aux cours des semaines et les mois qui ont qui ont suivi, nous n’avions rien changer de nos pratiques libertines rythmées triolistes avec nos complices nouveaux ou confirmés.
J’avais pourtant insisté en prenant garde de ne pas être trop lourd. J’étais enchanté de lui avoir livré le contenu de mes obsessions libidineuses, flatté, ébloui et admiratif si elles se réalisent. Elle m’avait convaincu qu’elle aussi avait envie d’une aventure en dehors des milieux libertins normés.

« Tu dois te préparer, anticiper les réponses aux questions qu’on va te poser. Par exemple, tu devras choisir d’être célibataire, ou bien dire que ton compagnon reste en dehors de tes aventures. »

Elle avait dit un OUI magistral quand je lui ai suggéré d’emporter en permanence avec elle, un ou deux préservatifs. Pour preuve de sa détermination, il y a depuis, dans le sac à main de Sabine, protégés dans une petite pochette en cuir blanc deux condoms, discrètement glissés.

Donc des semaines et des mois se sont écoulés depuis ce fameux mois d’août, et à l’évidence ma belle n’avait pas donné suite à notre conspiration lubrique.

Les femmes viennent d’une autre planète... Lundi, je ne devais pas rentrer avant 18 ou 19h, pourtant c’est un peu avant 16h que je me suis trouvé devant la porte close de notre domicile, persuadé que Sabine s’était enfermée seule et peut-être sous la douche ou dans le jardin.
Je n’ai pas eu d’autres choix que de sonner. Ma chérie m’a ouvert avec un sourire embarrassé. Elle me claque deux bises sur les joues et avec un clin d’œil démesuré, elle clame sa joie de me recevoir, moi, un ami de longue date. À peine le seuil franchi, je perçois le son grave mais doux, d’une voix d’homme. Sabine avait de la compagnie.
⁃ Francis je te présente Alain. Alain voici Francis, un ami d’enfance de mon mari » improvise-t-elle en reboutonnant l’embrasure de son décolleté.

⁃ Ne vous dérangez pas pour moi, je ne veux pas vous interrompre » dis-je en acceptant de prendre place dans le fauteuil que Sabine m’indique.

Sabine s’est éloigné pour préparer un plateau de boissons rafraîchissantes pendant que nous faisons connaissance Alain et moi.

⁃ J’espère ne pas vous avoir contrarié en venant à l’improviste. Il me semble que Miss Sabine était entre de bonnes mains, dis-je au gars qui affiche un large sourire en guise d’aveu.

⁃ Je suis moi aussi un ancien ami de Sabine, et même un peu plus, car nous étions sortis ensemble quelques mois au lycée. Nos chemins se sont séparés et c’est grâce à Facebook que j’ai repris contact avec elle. J’ai proposé de lui rendre une petite visite à l’occasion d’un passage dans la région. Nous parlions du bon temps du passé et j’avoue que les souvenirs que nous avons en commun, ont fait remonter l’envie de la reprendre dans mes bras.

⁃ Personne ne pourra vous le reprocher et certainement pas moi qui suis un esprit très ouvert et cependant très discret. Pour tout dire, j’ai moi aussi rêvé de cette femme, bien que je ne la connaisse que depuis quelques années.

Sabine avait repris sa place tout contre Alain en scrutant l’expression de mon visage qui tentait de la rassurer, tel était en tous cas, mon intention. J’en ai eu confirmation quand Alain a entrepris de déboutonner de nouveau l’échancrure de la robe de sa voisine qui ne s’y est pas opposée. Sa poitrine généreuse enchâssée dans un soutien-gorge de fines dentelles et avantageusement décolleté, avait ébloui l’ex petit ami de ma femme.

⁃  Je ne vais pas m’éterniser, dis-je en me levant.

⁃  Reste encore ! M’enjoint Sabine en se redressant également. Je ne suis pas contrariée par ta présence, au contraire je sais que tu as depuis longtemps un béguin pour moi, et aujourd’hui j’ai envie de te montrer un peu plus que mon décolleté.

Alain qui n’a pas eu besoin d’un dessin, s’est intéressé au zip dans le dos de la robe légère, qui s’est aussitôt avachie à ses pieds. Sabine lui présentait ses fesses, que son string coordonné ne cachait rien de son anatomie. Elle avait entrepris de remuer son bassin comme dans une danse langoureuse et Alain l’a interprété comme une invitation à la défaite du petit triangle de soie.
Je ne perdais rien du spectacle offert. Toujours ébloui par ce corps nu que j’aime étreindre et enivré de la savoir désirée par un autre.

À sa propre initiative, ma femme s’est agenouillée, à descendu ma braguette pour entreprenante une fellation appliquée. Il n’a pas fallu longtemps pour que le tourtereau abandonne son pantalon et vienne se frotter contre le pubis déjà humide de ma garce adorée. Son membre fier se glisse facilement dans les plis intime de ma dame qui me fixe droit dans les yeux avec un air de victoire. Les mains de l’homme, empoignent solidement les hanches de ma femme, d’abord pour la pénétrer et ensuite pour imprimer un rythme lent de vas et viens. Sabine a abandonné mon sexe, polarisée par sa jouissance qui peu à peu l’irradie. Ses reins se creusent, je l’entends murmurer son plaisir.

Alain est un bon amant, capable d’enchainer des séquences intenses suivies de moments plus tendres, comme aime à les vivre ma chérie. L’un et l’autre sont accaparés par le plaisir qu’ils se donnent et j’en profite pour rassembler mes affaires et me carapater sans bruit.
Un nouveau pas était franchi sur la route des délices sensuels.
Comment exprimer la satisfaction de savoir ma femme épanouie et maitresse de son plaisir? Je suis fier de son audace, et du succès qu’elle assume aujourd’hui.
Souveraine est ma reine.