Spectacle intime - histoire érotique

La journée était printanière : léger soleil, douce chaleur. Juste assez pour voir sortir des placards, jupes, shorts et bodies. Le parc était assez animé : quelques joggeurs, des couples se promenant, des rêveurs, quelques étudiants révisant les cours pour se donner bonne conscience.
En cette heure tardive, je n'ai pu trouver que ce banc, un peu à l'écart, mais avec une belle vue sur le lieu. Les meilleurs places, à côté du plan d'eau étaient prises depuis un moment. Quant à celles proches de l'estrade, n'en parlons pas ! Déjà, beaucoup de spectateurs avaient choisis de s'installer à même la pelouse.
Je me serais bien assoupi, derrière mes lunettes de soleil, si ta main ne s'était pas posée sur mon épaule. Je découvre cette légère robe blanche, caressée par la brise.

- Bonjour, tu es là depuis longtemps ? murmures-tu- Je ne sais pas vraiment, un quart d'heure, peut-être un peu plus.
Tu fais le tour et tu me rejoins à côté. Tu m'embrasses doucement, ta main sur ma cuisse.
- Tu sais quand commence le spectacle ?
- Vu le monde, cela ne devrait pas tarderTu te blottis contre moi en explorant du regard les alentours.
Bientôt, les enceintes crépites, derniers ajustements de la sono. Tu saisis ma main et nos regards convergent vers la scène. Quelques notes annoncent l'arrivée des musiciens qui surgissent de part et d'autre.
Tous le monde a les yeux rivés sur le spectacle. Moi, je laisse mon regards t'observer, captivée par la prestation. Ma main se pose à mon tour sur ta cuisse et je me rapproche de toi pour poser un délicat baiser dans ton coup. Surprise, tu en frisonnes. Un instant, tu me retrouves. Nos yeux s'observent et nos lèvres se gouttent.
L'ambiance dans le parc s'échauffe. Les gens ont commencé à se lever, frappent dans les mains, esquissent une danse improvisée. Bientôt, un rideau humain ondule de façon désordonnée au rythme de la musique.
Tu es contaminée et je sens tes hanches battre la cadence. Je me connecte à toi en passant le bras autour. Nos corps se rapprochent. Mais la position n'est pas forcément confortable ni pratique. Sans pour autant quitter des yeux le show, tu viens t'asseoir sur mes genoux. Avec grâce, tu saisis ta robe qui virevolte et vient recouvrir mes jambes. Tu te retournes pour me gratifier d'un joli sourire. Toujours sous le charme de la musique, plus à l'aise, tu reprends ta danse.
Est-ce le mouvement, ta présence, le lieu, la vision de ton dos nu et de ta peau ambrée ? Quoi qu'il en soit, mon esprit, petit à petit, se détache du lieu... Je nous revois, seuls, dans cette chambre. Je repense à ton corps moite sur le mien, à tes mots... A ce moment que j'apprécie tant, quand tu te fais désirer et que tu me cèdes ton intimité...
Je me reprends quand je sens mon excitation s'exprimer de trop. Je suis trop proche de toi pour que tu ne la sentes pas... Mais je ne sais pas pourquoi, la laisser se manifester serait un peu gâcher le moment. Pudeur ? Non, juste de la retenue.
Mais plus facile à penser qu'à faire. J'observe ma position : le haut de mes jambes disparaissent sous ta robe. Et si j'avais quelques idées plus précises, j'oserais presque penser que sa disposition n'a rien du hasard. Si je n'étais en pantalon... Hum... tiens, quelle serait la sensation ?
Je glisse les mains sous la robe à la base de tes cuisses. Ta peau est douce. Prétextant de me redresser, je continue à descendre autant que je peux. Tes mains se posent sur les miennes à mi parcours au travers du tissu. Tes doigts tentent de se mêler aux miens, en vain. Mais ils n'en restent pas moins liés. Tu te cambres alors pour venir de lover au bas de mon ventre. Moi qui souhaitais passer inaperçu, c'est raté !
Malgré le bruit, je t'entends ricaner. Cela m'étonne. Je m'attends plus à un sourire, un mot délicat... mais un rire ? Tu insistes pour te caler tout contre moi, à tel point que je suis acculé au banc. Tes mains guident alors les miennes, tout d'abord sur l'intérieur de tes cuisses puis remontent. Arrivées à leur naissance, tu les y abandonnes. Je ne comprends pas trop où tu veux en venir jusqu'à ce que mes doigts remarquent quelque chose... Ou du moins son absence : tu ne portes rien !
Prétextant de m'en assurer, j'explore sans contraintes tes hanches, le haut de tes cuisses. Je n'en crois pas mes doigts. Mon excitation est à son comble : la surprise, le plaisir et j'avoue le fait d'être entouré de tous ces gens qui n'ont aucune idée de ce que j'ai découvert !
Toi qui m'avait abandonné une fois mon cadeau offert, tu décides de t'associer au plaisir de cette découverte. Tes mains, à travers ta robe, se plaquent contre les miennes . Tu nous guident, tout d'abord le long de tes cuisses, dans un ballet tendre. Puis tu t'immobilises entre tes jambes. Du regard, tu observes les gens autour, captivés pour la très grande majorité par le spectacle.
Faisant mine de t'appuyer sur les lattes du banc, tes mains se rejoignent entre tes jambes. Tu te cambres autant que tu peux, remontant sur mes cuisses. Ta robe ample présente des avantages. Soutenue par ton bras gauche, ta main droite se libère et plonge. Je la sens explorer mon entre jambe. Tes doigts reconnaissent le terrain, surligne les formes qui se dessinent de plus en plus sous tes caresses.
Je suis partagé... Te laisser continuer, voir jusqu'où tu veux aller, et ... ne pas être surpris. Ta marge de manoeuvre est assez limitée et tes intentions risquent d'être très vites frustrées si je ne t'aide pas. Un coup d'oeil autour. Un peu sur notre droite, deux hommes et une femme peuvent nous voir. Etrangement, au moment où je m'en inquiète, un d'entre eux se tourne vers nous. Je feinte un calin en m'approchant de toi et en te prenant dans les bras. Tu te penches vers moi et j'arrive à te parler à l'oreille :- Hum... attends, je vais t'aider... Mais pour l'instant, donne le "change" à ceux qui nous observent.
- Ah, qui ? Où ça ?
- T'inquiète...
Tu te penches comme pour te blottir contre moi, puis, ensemble nous fixons artificiellement notre regard sur la scène. Je ne perds pas mon objectif de l'esprit.
Mes mains passent à nouveau sous le couvert de ta robe. Sans me distraire du spectacle, pensant toujours être potentiellement observé, je défais mon pantalon. Le faire glisser n'est pas évident. Mes tentatives ne passent pas inaperçues... Tu te relèves doucement. Je m'arrête mi-cuisse. Juste assez pour te donner quelques libertés, tout en restant discret.
Peut-être figé par la crainte de nous faire surprendre, ou bien pour faire durer un peu plus le plaisir, nous restons ainsi quelques instants. Je repose les mains sur le haut de tes cuisses, tandis que tu t'ajustes sur moi, discrètement.
Je n'ose plus bouger. A la fois, étrangement obsédé par l'idée d'être surpris et par l'envie de te laisser faire... Je devine tes doigts s'approcher. Tu es juste à l'entre-jambe de mon pantalon. Trop loin. Tu te ravises. Tu passes outre. Je les sens sur l'intérieur de mes cuisses. Elles te guident. Tu remontes doucement. Je guette ce moment où tu découvriras que je ne me suis pas contenté que de descendre mon pantalon. Enfin, ta quete curieuse est récompensée. A mon tour de te surprendre. Tu m'en remercies en jaugeant ta trouvaille. Comme un enfant sur un nouveau jouet, tu en relèves chaque détail. Ta main tout entière enrobe ma verge. Après quelques caresses expertes, elle semble la guider. Tu l'invites à sortir fièrement, à pointer vers toi. Bientôt, elle passe de ton pubis à elle et inversement. Ton humidité nous unie.
Tes doigts forment désormais un piège qui plaque mon membre contre tes lèvres onctueuses. Ton bassin entame de petits mouvements imperceptibles mais terriblement sensuels et tout autant efficaces... J'évolue entre ton sillon mielleux qui s'achève par ton petit bouton. L'envie est grande, au hasard d'un léger mouvement de ma part, de me glisser à l'intérieur. Mais tu te cambres au maximum pour me permettre d'explorer toute l'étendue de ce pli intime.
Les gens autour ne sont plus ma préoccupation première. Je me réjouis de chacune de tes caresses et attends avec impatience le prochain mouvement. Cette piste de plaisir devient soudainement un petit ruisseau chaud... Cette terrible sensation m'amène à mon tour au plaisir et je participe à ma façon à gonfler le flot qui s'en écoule. Ta main plaque nos intimités mutuelles, capture chaque soubresaut...
Je prends une grande respiration pour contenir mon plaisir. Ta main relache son emprise. Nous reprenons tant bien que mal nos esprits en dissimulant nos émois. Tout aussi discrètement, je me rhabille. Nous ne disons rien, craignant certainement et à tord que le moindre geste l'un envers l'autre ne nous trahissent. L'envie de t'embrasser fougueusement est là. Je dois la réfréner.
Le concert s'achève. Les spectateurs affluent tout autour de nous. Nous profitons de la cohue pour nous raviser et nous fondre dans la masse. Enfin, pour la première fois depuis le début du concert, je perçois ton visage de face. J'embrasse ta joue, aussi délicatement que j'ai envie de te dévorer. Tu saisis ma main et la serre fermement. Tu te penches à mon oreille :- Moi aussi....