Stéphanie - Partie 02 : Seconde expérience saphique
Récit érotique écrit par Ginger [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-02-2012 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Stéphanie - Partie 02 : Seconde expérience saphique
Note préalable de l'auteur :
Lorsque j'ai écrit la première partie de cette histoire, je découvrais ce site depuis
peu et n'envisageais pas la possibilité d'en présenter une suite.
J'ai découvert depuis que bien des histoires y sont à épisodes. Alors comme certaines
lectrices l'ont appréciée, voici la suite des expériences saphiques de Stéphanie.
Cela faisait trois jours que Stéphanie avait goûté aux plaisirs que deux femmes
peuvent se procurer mutuellement sans l'aide d'un homme ni d'un quelconque objet autre
que ses doigts, et elle avait bien du mal à fixer son attention sur un autre sujet ;
ses clients commençaient à se poser des questions, certains la croyaient amoureuse,
d'autres ne cherchaient pas à comprendre : tant que "l'autre" n'était pas eux-mêmes,
ils ne voulaient pas savoir, en tant que professionnelle elle devait savoir distinguer
ses vies sentimentale et professionnelle, ils voulaient des résultats, "basta" ! Le
"ils" pouvant d'ailleurs aussi bien être un "elles" car sur ce plan les femmes ne sont
pas plus tolérantes que les hommes ... surtout quand elles pensent avoir moins bien
réussi, soit en termes de rôle social, soit tout simplement financièrement ; cela,
Stéphanie en faisait une fois de plus l'amère expérience.
Ce qu'elle avait vécu avec sa voisine la travaillait trop, il fallait qu'elle
recommence rapidement, très rapidement !
Le plus simple aurait été d'aller trouver Alexandra. Elle lui était redevable non
seulement de lui avoir fait découvrir de nouveaux plaisirs, mais aussi d'un gommage
avec massage ou l'inverse. , Mais elle ne voulait pas que son plaisir dépende de
quelqu'un d'autre ; donc avant de lui rendre la pareille – au moins sur le second
point – elle voulait faire un bout de chemin seule ; ensuite pourquoi pas aller
draguer ensemble d'autres femmes ... ou se faire draguer, voire partouzer ; elle
n'avait pas d'idées préconçues sur la question.
Ce qui était sûr c'est qu'elle n'avait pas l'intention de remplacer un mari ou des
amants par UNE maîtresse qui lui ferait ensuite des crises de jalousie à la moindre
incartade.
La question se posait donc de trouver une ou des femmes pour ses nouvelles
expériences. Mais qui ? Où les chercher ?
Elle avait entendu parler de bars spécialisés, mais n'avait pas envie de se rendre
seule dans ce genre d'endroit, en tous cas pas pour commencer. Elle se sentait trop
inexpérimentée et se voyait mal annoncer à la ronde : "Bonjour, les filles, je suis
presque pucelle, il y en a une que ça intéresse ? " ou y draguer une habituée sans en
connaître les usages ; quant à attendre d'y être elle-même invitée, cela ne
correspondait pas à son tempérament et elle n'avait pas envie de risquer de revenir
bredouille.
Pareil pour les boîtes ... encore qu'en dansant avec une femme, elle pourrait sentir
si le courant passait ; c'est vrai, s'était-elle dit, une boîte, c'est plus dynamique,
les occasions d'y faire des rencontres y sont plus importantes. Mais se posait le même
problème en décalé : elles allaient ensuite se retrouver dans l'intimité de leur
domicile et il lui faudrait avouer à sa conquête son inexpérience ... car elle doutait
fort de faire illusion longtemps.
Un espace public comme un sauna serait quand même préférable. Mais elle n'allait pas
retourner dans cet établissement où on avait dû la repérer ; peut-être même y
subirait-elle l'humiliation de s'y voir refuser l'entrée ! Dans un autre, comment une
débutante comme elle ferait-elle illusion en proposant à une femme de la masser
probablement très maladroitement ? Et pour un peu que la femme en question réagisse
mal à ses tentatives de jeux de mains, et la voilà à la porte, honteuse.
Non, il lui fallait trouver un autre endroit et une autre possibilité d'approche.
Un vestiaire de club de gymnastique par exemple ; il doit certainement y avoir des
femmes plutôt masculines dans ces lieux, mais pas forcément intéressées par les
plaisirs lesbiens tels que Stéphanie les a découverts ; et puis il faut s'y inscrire
au trimestre ou à l'année.
On peut aussi y faire un séance d'essai. Stéphanie laisse cette idée de côté pour le
cas où elle n'en trouverait pas d'autre.
Un vestiaire de piscine aussi. Là l'univers est plus hétéroclite, il lui conviendrait
peut-être mieux. Et puis on peut payer pour une seule entrée. Si lors du premier
passage, elle ne rencontre personne d'intéressant, elle a tout loisir de chercher à
faire connaissance en nageant, ce qui lui donne une nouvelle chance au moment de se
rhabiller. Sans compter qu'on a tout le loisir de se faire une assez bonne idée du
physique des personnes et de voir s'ils nous plaisent ou pas. L'idée lui parut
alléchante.
Il restait à choisir un jour et une tranche horaire de fréquentation suffisante tout
en évitant les jours de fermeture des écoles et les moments où les scolaires
risquaient d'envahir les bassins et les vestiaires. Jouer entre adultes, d'accord,
risquer d'être surprises par des gosses, pas question.
Elle étudia donc les jours d'ouverture de piscines, ainsi que leurs conditions pour
s'assurer de ne choisir qu'un moment d'affluence suffisante de personnes supposées
pouvoir être sa cible, à savoir des femmes ni trop jeunes ni trop âgées, de préférence
non encombrées de bébés. Le genre de démarche préalable qu'elle accomplit avant
d'aller prospecter des clients.
Comme à son habitude elle ne traîna pas, d'autant plus que comme on dit vulgairement
elle avait de plus en plus "le feu aux fesses". Elle se choisit un maillot deux pièces
qu'elle ne portait plus depuis quelques années parce qu'elle avait pris quelques
kilogrammes ; mais elle trouva qu'il y avait ainsi moyen de laisser apparaître une
partie intéressante de sa poitrine ; pour les fesses, il la boudinait un peu, mais
elle estima que cela pouvait l'avantager pour l'atteinte de son objectif.
Les vestiaires hommes et femmes, bien que séparés, n'étaient pas véritablement
cloisonnés ; il n'était pas impossible pour un homme de voir ce qui se passait dans la
partie réservée aux femmes et réciproquement. Cependant Stéphanie n'hésita pas à
sortir entièrement nue de sa cabine et à se rendre sans se presser vers le lieu où les
habits pouvaient être mis dans des casiers à codes avant de se diriger tranquillement
vers les douches où elle fut la seule dans cette tenue ; elle eut beau regarder autour
d'elle les autres femmes, celles-ci l'avaient bien évidemment remarquée, mais aucune
ne semblait intéressée par elle, en tous cas aucune ne manifesta le désir d'entrer
immédiatement en contact physique avec elle.
Déçue elle enfila son maillot en se disant que comme à son habitude elle s'était
comportée en homme, beaucoup trop "brutalement" et que même si des femmes avaient pu
être intéressées, son attitude les avaient peut-être dissuadées de le manifester.
Elle se dirigea vers le bassin en remarquant au passage que les douches elles-mêmes
n'étaient pas plus cloisonnées que les vestiaires ; si elle faisait une rencontre, il
faudrait qu'elle s'accommode du risque qu'elles soient surprises par un homme,
espérant seulement qu'il ne viendrait pas les déranger ...
Une salutation rapide en passant au maître-nageur, juste par politesse ; Stéphanie
n'est pas venue pour s'encombrer de mecs. Le bassin était balisé, elle repéra une zone
où évoluaient plusieurs femmes d'âge mûr et d'apparence agréable et s'y dirigea. La
leçon de la douche était suffisamment récente.
- Il faut absolument que je me retienne, quitte à risquer de repartir bredouille, se
dit-elle. De toutes façons, c'est ce qui arrivera si je fonce encore tête baissée.
Avec les hommes ça marche car c'est leur manière de procéder ... et encore seulement
avec ceux qui acceptent les avances, qui ne se considèrent pas comme dévalorisés dans
leur virilité pour ne pas avoir fait les premiers pas. Mais avec les femmes – qu'elle
connaît finalement et curieusement si peu ou si mal bien qu'elle en soit elle-même
une, et découvre seulement de par sa nouvelle recherche – elle s'aperçut que cela se
passe différemment.
Elle disposait cependant d'un avantage : en tant que femme, elle a pu s'immiscer au
milieu d'elles sans avoir l'air de chercher à les draguer. Il lui fallait maintenant
éviter de se faire cataloguer pour ce qu'elle est, voilà le plus dur : ne pas se faire
repérer tout en attirant l'attention.
Si elle était une nageuse exceptionnelle, elle forcerait naturellement l'admiration
... à condition cependant de ne pas en faire de trop ; mais ce n'est pas le cas. Elle
est dans la norme, pensa-t-elle en se mettant à nager. Déjà, ses pensées focalisaient
son attention et évitant qu'elle ne cherche à attirer celle des autres, c'était déjà
ça.
- Continuons ainsi, se dit-elle.
Il est vrai qu'il aurait mieux valu y réfléchir avant de venir, comme elle le fait
quand elle prépare ses rendez-vous commerciaux. Mais elle n'a pas pensé que la drague
pouvait s'assimiler à une recherche commerciale. Et pourtant ... En tant que femme
s'adressant à des hommes, il lui avait en général suffi de manifester sa
disponibilité. Si elle avait été un homme, peut-être aurait-elle appris autre chose.
Ce n'était que maintenant que cela lui apparaissait. Du coup elle se dit qu'elle avait
de sacrés atouts pour réussir. Elle allait considérer cela comme un jeu : ça
marcherait ou pas, et si ça ne marchait pas avec l'une, elle s'intéresserait à une
autre, voilà tout. Il lui faudrait oublier – enfin presque – l'enjeu : dans les
affaires, c'est l'argent à rapporter, ici il s'agissait d'autre chose. Et comme c'est
une battante, elle savait ne pas attendre que le client prenne le temps de faire son
choix ; donc ici l'affaire se conclurait sous la douche ou dans les vestiaires ... à
la rigueur dans les toilettes si la cible était trop prude.
Ces réflexions ayant mis Stéphanie en forme, elle se sentit sur son terrain, à l'aise.
D'ailleurs quelques femmes lui avaient fait un léger sourire en la croisant et elle
leur avait répondu ... simplement, mais de façon plus appuyée qu'avec le maître-
nageur.
Elle s'aperçut que certaines femmes s'arrêtaient de temps en temps pour reprendre leur
souffle. C'était sûrement l'occasion de discuter. Mais – toujours la leçon de la
douche – allait-t-elle s'arrêter pour s'approcher de l'une d'entre elles ou contraire
espérer être accostée ; la seconde proposition lui sembla préférable, du moins dans un
premier temps. Mais pas tout de suite, s'arrêter à distance de quelqu'un d'autre
serait donner l'impression de ne pas vouloir entrer en contact ; il lui fallait
attendre que cela fasse bien dix minutes que personne ne se soit arrêté.
Une autre idée lui vint : et si elle s'arrangeait pour qu'une des nageuses la percute
... depuis le peu de temps qu'elle était arrivée, elle avait pu constater que cela
arrivait de temps à autre ; elle se mit à nager sur le dos pour ne voir arriver
personne ; enfin, elle se retournait de temps en temps afin d'avoir l'air responsable
et que la collision soit véritablement accidentelle ou bien le fait volontaire de
l'autre. Rien ne se produisit.
Au bout d'un quart d'heure, comme elle l'avait programmé, elle s'arrêta à une
extrémité du bassin. Mine de rien elle en profita pour dégrafer son soutien-gorge afin
de faire semblant de repositionner correctement ses seins dans les bonnets ; ce
faisant, elle dévoila son haut et fit mine de laisser involontairement échapper une
caresse. Au moment où elle était en train de passer ses mains dans son dos, elle
entendit une voix féminine lui proposer de l'aider. Surprise, elle laissa échapper ce
qu'elle tenait dans sa main ; la femme se précipita pour récupérer l'objet.
- Excusez-moi, je ne voulais pas vous faire peur.
- Ce n'est rien, répondit Stéphanie sans chercher à reprendre son bien, je veux bien
votre aide. Il y a longtemps que je ne suis pas venue nager et je crois que j'ai pris
quelques kilos et que j'aurais dû choisir un autre maillot.
En lui repositionnant les bonnets, la femme caressa doucement la poitrine de Stéphanie
qui lui sourit.
- Vous êtes très bien comme ça, vous avez une belle poitrine, très douce. J'aimerais
bien avoir la même que la vôtre.
Stéphanie s'était retournée pour que la femme lui attache le haut de son maillot, sans
lui préciser à quel cran.
- Je vous trouve jolie pourtant, lui dit-elle. Combien faites-vous, si ce n'est pas
indiscret ?
- Et si on jouait à la devinette, lui souffla-t-elle dans l'oreille ?
Stéphanie se retourna, elles se sourirent.
- Merci ...
- Je m'appelle Murielle ... et toi ?
- Stéphanie
- Fanny pour les intimes ?
- C'est une idée ... va pour Fanny. Merci pour l'aide, Murielle. J'aime beaucoup le
contact de tes mains.
Un sourire se glissa sur les lèvres de Murielle, tandis que Stéphanie sentit une main
se poser sur sa cuisse. Elle sourit à son tour.
- 85, lui dit Murielle.
Stéphanie ne s'y attendait pas, la main de Murielle avait accaparé son attention.
- Bingo, répondit-elle avec retard !
Elle sentit la main s'insérer dans son slip.
- Tu as l'air de t'y connaître.
- B
- Mais tu es une spécialiste, ma parole !
Murielle avait commencé à titiller le clitoris de Stéphanie, laquelle avait écarté un
peu ses cuisses pour lui faciliter la tâche.
- Tu vois que je suis loin de faire un 95 C.
- Tu es quand même à mon goût.
- Je m'en aperçois.
- Ça ne te gêne pas que nous soyons en public ?
- Non, au contraire, je trouve ça excitant.
- Je ne vais pas te demander de découvrir mes mensurations maintenant ; il faut que le
jeu soit équilibré. Tout-à-l'heure sous la douche.
- Avec plaisir.
- En attendant allons nager de nouveau, tu veux-bien Fanny ?
- Oui Murielle.
Stéphanie n'avait pas l'habitude d'être dirigée, sauf par son chef de service mais
c'était très ponctuel : elle ne lui rendait compte que de ses résultats par rapport
aux objectifs régulièrement définis ; même son emploi du temps, elle le gérait comme
bon lui semblait. Il lui arrivait de ne pas travailler un jour où elle n'en avait pas
envie sans prévenir et jamais cela ne lui avait posé de problème ; en revanche ses
journées étaient bien remplies.
Et voilà qu'une femme qu'elle ne connaissait pas prenait visiblement le pas sur elle ;
mais cela entrait dans le rôle qu'elle s'était efforcée d'adopter pour se donner une
chance de trouver une partenaire.
Et puis en général le rôle de meneur convient à une personne expérimentée, or elle
avait besoin de faire ses premières armes. Son plaisir avec Alexandra lui avait ouvert
l'appétit mais ne lui avait nullement fourni matière à se donner des airs de meneuse.
Mieux valait donc se contenter d'être une suiveuse. Il lui serait d'ailleurs plus
facile de donner le change ...
Et puis elle n'était pas du genre à se tromper d'objectif ; or le sien était
d'accroître son expérience des relations saphiques et cela semblait bien parti avec
Murielle dans ces conditions.
Elles redémarrèrent de concert, se suivirent, se doublèrent, se télescopèrent.
Murielle était meilleure nageuse qu'elle, Stéphanie comprit qu'elle ne s'était arrêtée
que pour lui caresser les seins quand elle les avait vus nus ; elle n'avait nul besoin
de reprendre son souffle.
Soudain elle se sentit tirée par les pieds, elle eut le réflexe d'aspirer rapidement
un grand coup avant que sa tête se retrouve sous l'eau. Évidemment c'était Murielle,
une petite coquine !
Aussitôt cette dernière plaqua sa bouche contre la sienne et Stéphanie n'eut d'autre
choix que d'accepter ce bouche à bouche, ne serait-ce que pour ne pas être asphyxiée.
Elle laissa Murielle l'enlacer et en fit autant. Elles aspira goulument la langue de
sa nouvelle copine pendant que cette dernière croisait ses cuisses entre les siennes.
C'est ainsi qu'elles refirent surface. Murielle libéra Stéphanie qui se dépêcha de
respirer l'air ambiant.
Pendant une bonne heure, elles jouèrent ainsi comme des folles, ou plutôt Stéphanie
devint le jouet de Murielle. Dans le couple qui était en train de se former, les rôles
étaient bien définis ; Stéphanie découvrait non seulement une nouvelle forme de
sexualité, mais aussi un nouveau type de rôle. Car dans ses échanges avec les hommes,
c'était elle qui avait presque toujours été la dominatrice.
Quand Murielle estima que le moment était venu de passer à autre chose, elles se
dirigèrent vers les douches. Il y avait plusieurs femmes mais cela n'empêcha pas
Murielle de faire tomber en riant d'un simple geste du pied le slip de Stéphanie,
lequel se trouva au niveau des talons de cette dernière ; elle posa son pied dessus et
Stéphanie leva les siens l'un après l'autre en bonne fille bien obéissante, toute
heureuse de se retrouver les fesses à l'air à la merci de cette femme qui la désirait.
Elle vit deux hommes passer devant leurs douches pour se diriger vers les leurs et
cela l'excita de savoir qu'ils l'avaient vue ainsi.
Quand Murielle approcha son visage du sien, Stéphanie ne put s'empêcher de lui
susurrer dans un souffle :
- Fais de moi ce qu'il te plaira
- Mais j'y compte bien, ma chérie. Ici pour co-mmen-cer, devant tout le monde.
Murielle passa ses mains dans le dos de Stéphanie et dégrafa son soutien gorge pour le
lui enlever. Puis elle l'embrassa à pleine bouche. Stéphanie, qui pourtant attendait
ce moment avec impatience, n'arrivait pas encore à se faire à ce retournement de rôles
par rapport à ses habitudes, il lui fallut un moment pour se laisser aller et
commencer à déshabiller à son tour Murielle pendant qu'elles continuaient à
s'embrasser. D'ailleurs c'était cette dernière qui aspirait la langue de sa
partenaire.
Subitement Stéphanie se souvint du jeu qu'elles avaient commencé ; elle pelota sa
copine afin de l'estimer bien que de visu cela eût suffi, effectivement elle n'était
pas très volumineuse, mais terriblement réactive. Mais elle ne voulait pas risquer de
la vexer en lui annonçant une mesure trop basse ; d'un autre côté, Murielle l'avait
dit elle-même. Ce ne pouvait pas être "B" et elle était plus mince qu'elle : donc elle
pensait à un "80 A". Il restait à le lui dire de façon telle qu'au lieu de la vexer,
ça la provoque.
Au moment où les premiers doigts s'enfoncèrent en elle, elle lui dit dans le creux de
l'oreille :
- Dis-donc, avec ton 80 A, tu es drôlement réactive !
Et aussitôt elle se pencha pour lui sucer les seins.
Murielle l'agrippa par les cheveux pour lui répondre, face à face :
- Tu as bien deviné ma chérie, ce n'était pas bien difficile ! Allez, suce-moi bien.
Les femmes ne se pressaient pas pour aller se changer au vestiaire, quelques hommes
commençaient à aller et venir à l'entrée des douches des femmes, s' attardaient au
lieu de se diriger vers les leurs. Le spectacle en valait probablement la peine !
Stéphanie était acculée contre le mur, mais après tout n'était-elle pas en train
d'obtenir ce qu'elle cherchait ? Sa langue tournoya autour d'un mamelon pendant que
ses lèvres faisaient office de dents. Murielle appuyait sans arrêt sur le bouton
poussoir pour faire couler l'eau sur leur corps. Les deux femmes s'enlacèrent, leurs
mains se cherchèrent frénétiquement. Murielle se déplaça pour coller son autre sein en
face de la bouche de Stéphanie. L'eau ne coulait plus. La tétée reprit, les petits
seins étaient d'une vivacité surprenante pour sa partenaire. Elle lui caressait pêle-
mêle le cou bras en l'air, les aisselles, le ventre, le pubis, lui pétrissait les
fesses. Murielle malgré son allure dominatrice était bien plus douce et elle faisait
mouche à chaque toucher ; et pourtant les seins de Stéphanie n'avaient pas encore été
effleurés.
- Mets-toi à genoux, lui ordonna Murielle.
Dès qu'elle fut en position, elle se trouva bien placée pour procurer une autre sorte
de plaisir à sa partenaire ; spontanément sa langue fouilla son entrejambe en
véritable "chien renifleur" et ses mains caressèrent les fesses qui se présentaient à
sa portée. Murielle l'aida en écartant légèrement les cuisses. Stéphanie constata que
son bouton sacré est à la fois brûlant et trempé.
Elle le lui aspira, le suça, l'enveloppa de sa langue, le titilla de ses dents ; elle
sentit que Mireille se tortillait de plaisir. Pour ne pas trop le précipiter, elle
s'intéressa un moment à ses grandes lèvres avant de revenir au clitoris. Ses mains
continuèrent de caresser doucement les fesses de sa partenaire ; elles approchèrent
lentement de sa rondelle ; au passage Stéphanie caressa délicatement l'anus d'un doigt
tout en continuant son jeu de langue à l'avant.
Murielle se caressa elle-même les seins en se tortillant de plaisir et de désir : elle
aspirait à ce que Stéphanie lui portât le coup de grâce, mais – se sachant
instinctivement plus expérimentée que cette dernière en matière de jeux féminins – se
garda bien de l'inciter à précipiter les choses.
Lorsque Stéphanie constata que l'anus de son amie s'humidifiait, elle y introduisit un
doigt en le faisant tourner légèrement, puis en l'orientant en direction du vagin, qui
était selon ses estimations une zone probablement plus sensible, seulement séparée du
point G par une membrane. Un second doigt suivit le premier.
Murielle se pencha pour murmurer à sa partenaire :
- Suce-le moi comme si j'étais un homme.
- Autrement dit, pensa Stéphanie, elle veut que je lui fasse comme une fellation avec
un mec qui aurait une queue minuscule !
Elle manqua d'éclater de rire, se retint, tira sur le clitoris avec ses lèvres et ses
dents pour l'allonger sans blesser son amie, et le lui pompa comme elle l'aurait fait
avec le pénis d'un de ses partenaires masculins ... si ce n'est qu'elle ne se
souvenait pas avoir osé leur enfoncer des doigts dans le cul : ils étaient trop
bégueules pour ça. En y pensant elle introduisit un troisième doigt dans l'anus de
Murielle, c'est déjà moins pratique à manipuler ; l'index et le majeur s'y prêtaient
assez bien, l'annulaire en plus était moins souple. Une autre fois elle essaierait le
pouce à la place, mais il irait nettement moins loin tout en ayant l'avantage de
pouvoir s'orienter différemment des autres doigts si on le désirait. Et puis elle
n'envisageait pas d'aller au-delà de trois doigts, d'introduire toute la main. Peut-
être une autre fois, mais le fist, elle n'en avait pas l'expérience et il lui semblait
que l'introduction du pouce était plutôt préalable à cette dernière pratique car
l'ensemble des trois doigts prend alors plus de place au niveau de l'entrée du vagin.
Pendant qu'elle était dans ces réflexions tout en continuant à "cunnilin-fellationner"
sa copine, elle reçut sa semence. Murielle ne l'avait pas avertie qu'elle était une
femme fontaine et Stéphanie fut surprise par le jet qui lui aspergea le visage. Comme
elle n'était pas en train de lécher l'ouverture du vagin, elle ne le reçut pas dans la
bouche, mais en eut cependant un aperçu du goût, qu'elle trouva moins désagréable que
le sperme d'un homme ; la consistance de la cyprine n'étant pas la même, il n'y eut là
rien qui l'étonna.
Quelques femmes spectatrices se crurent obligées de faire fuir les hommes qui avaient
eu tendance à s'agglutiner à l'entrée des douches des femmes. Le personnel lui-même
était venu assister aux effusions sans chercher à y mettre fin. Peut-être avait-il été
estimé par la direction qu'en l'absence de mineurs, ce n'était pas de nature à faire
fuir la clientèle, au contraire.
Murielle ayant joui à plusieurs reprises, plus fortement au moment de l'évacuation de
son liquide, se dit que le moment était venu de donner le retour à son amie. Sans
avertir cette dernière, en bonne taquine, elle fit couler la douche. Stéphanie comprit
que le moment était venu d'arrêter son jeu alors qu'elle n'avait même pas pénétré le
vagin de sa partenaire. Murielle la redressa, l'embrassa langoureusement tout en la
caressant. Rien que les caresses de la poitrine provoquèrent une première contorsion
violente de Stéphanie.
Murielle s'abaissa alors pour s'aider de sa bouche, passant alternativement d'un
mamelon à l'autre, associant ses doigts aux délicats mouvements de ses lèvres, de sa
langue et de ses dents. Elle montra ainsi à Stéphanie comment tirer le maximum
d'excitation d'une paire de seins moyennement sensibles comme les siens. Rapidement
Stéphanie connut un nouvel orgasme.
Murielle descendit encore en s'accroupissant pour caresser et sucer délicatement le
ventre et les flans de Stéphanie, elle s'attarda au niveau de l'ombilic dont Stéphanie
ignorait la sensibilité.
A la différence de Murielle qui se l'était épilée, Stéphanie possédait encore une
toison ; Murielle y glissa ses doigts et caressa son pubis ; elle s'approcha de son
sexe sans y toucher toutefois. Stéphanie en mourait d'envie, mais Murielle le
contourna et s'intéressa à ses cuisses, à ses jambes.
Elle s'amusa à passer alternativement des pieds aux fesses, des jambes à l'entrejambe,
le tout en mêlant toujours le jeu des doigts, des lèvres de la bouche, de la langue,
des dents.
Quand Murielle glissa enfin sa main entre les cuisses de Stéphanie, celle-ci ne tarda
pas à avoir un nouvel orgasme. Là encore elle joua sur les registres du désir,
s'approchant et s'éloignant alternativement des zones les plus sensibles.
Pour finir, Murielle lui introduisit deux doigts d'un coup dans le vagin et aussitôt
s'intéressa à son clitoris de la façon dont elle avait demandé à son amie de le lui
exciter auparavant.
Stéphanie eut ainsi plusieurs orgasmes successifs.
Elles furent interrompues par la voix de l'une des femmes du personnel annonçant que
la piscine allait fermer vingt minutes plus tard et que tout le monde devait quitter
les bassins et rejoindre les vestiaires.
Elles se savonnèrent et se douchèrent mutuellement, puis repartirent bras dessus,
bras dessous vers les casiers où elles échangèrent leurs coordonnées avant d'aller se
rhabiller ... après un dernier baiser langoureux.
Lorsque j'ai écrit la première partie de cette histoire, je découvrais ce site depuis
peu et n'envisageais pas la possibilité d'en présenter une suite.
J'ai découvert depuis que bien des histoires y sont à épisodes. Alors comme certaines
lectrices l'ont appréciée, voici la suite des expériences saphiques de Stéphanie.
Cela faisait trois jours que Stéphanie avait goûté aux plaisirs que deux femmes
peuvent se procurer mutuellement sans l'aide d'un homme ni d'un quelconque objet autre
que ses doigts, et elle avait bien du mal à fixer son attention sur un autre sujet ;
ses clients commençaient à se poser des questions, certains la croyaient amoureuse,
d'autres ne cherchaient pas à comprendre : tant que "l'autre" n'était pas eux-mêmes,
ils ne voulaient pas savoir, en tant que professionnelle elle devait savoir distinguer
ses vies sentimentale et professionnelle, ils voulaient des résultats, "basta" ! Le
"ils" pouvant d'ailleurs aussi bien être un "elles" car sur ce plan les femmes ne sont
pas plus tolérantes que les hommes ... surtout quand elles pensent avoir moins bien
réussi, soit en termes de rôle social, soit tout simplement financièrement ; cela,
Stéphanie en faisait une fois de plus l'amère expérience.
Ce qu'elle avait vécu avec sa voisine la travaillait trop, il fallait qu'elle
recommence rapidement, très rapidement !
Le plus simple aurait été d'aller trouver Alexandra. Elle lui était redevable non
seulement de lui avoir fait découvrir de nouveaux plaisirs, mais aussi d'un gommage
avec massage ou l'inverse. , Mais elle ne voulait pas que son plaisir dépende de
quelqu'un d'autre ; donc avant de lui rendre la pareille – au moins sur le second
point – elle voulait faire un bout de chemin seule ; ensuite pourquoi pas aller
draguer ensemble d'autres femmes ... ou se faire draguer, voire partouzer ; elle
n'avait pas d'idées préconçues sur la question.
Ce qui était sûr c'est qu'elle n'avait pas l'intention de remplacer un mari ou des
amants par UNE maîtresse qui lui ferait ensuite des crises de jalousie à la moindre
incartade.
La question se posait donc de trouver une ou des femmes pour ses nouvelles
expériences. Mais qui ? Où les chercher ?
Elle avait entendu parler de bars spécialisés, mais n'avait pas envie de se rendre
seule dans ce genre d'endroit, en tous cas pas pour commencer. Elle se sentait trop
inexpérimentée et se voyait mal annoncer à la ronde : "Bonjour, les filles, je suis
presque pucelle, il y en a une que ça intéresse ? " ou y draguer une habituée sans en
connaître les usages ; quant à attendre d'y être elle-même invitée, cela ne
correspondait pas à son tempérament et elle n'avait pas envie de risquer de revenir
bredouille.
Pareil pour les boîtes ... encore qu'en dansant avec une femme, elle pourrait sentir
si le courant passait ; c'est vrai, s'était-elle dit, une boîte, c'est plus dynamique,
les occasions d'y faire des rencontres y sont plus importantes. Mais se posait le même
problème en décalé : elles allaient ensuite se retrouver dans l'intimité de leur
domicile et il lui faudrait avouer à sa conquête son inexpérience ... car elle doutait
fort de faire illusion longtemps.
Un espace public comme un sauna serait quand même préférable. Mais elle n'allait pas
retourner dans cet établissement où on avait dû la repérer ; peut-être même y
subirait-elle l'humiliation de s'y voir refuser l'entrée ! Dans un autre, comment une
débutante comme elle ferait-elle illusion en proposant à une femme de la masser
probablement très maladroitement ? Et pour un peu que la femme en question réagisse
mal à ses tentatives de jeux de mains, et la voilà à la porte, honteuse.
Non, il lui fallait trouver un autre endroit et une autre possibilité d'approche.
Un vestiaire de club de gymnastique par exemple ; il doit certainement y avoir des
femmes plutôt masculines dans ces lieux, mais pas forcément intéressées par les
plaisirs lesbiens tels que Stéphanie les a découverts ; et puis il faut s'y inscrire
au trimestre ou à l'année.
On peut aussi y faire un séance d'essai. Stéphanie laisse cette idée de côté pour le
cas où elle n'en trouverait pas d'autre.
Un vestiaire de piscine aussi. Là l'univers est plus hétéroclite, il lui conviendrait
peut-être mieux. Et puis on peut payer pour une seule entrée. Si lors du premier
passage, elle ne rencontre personne d'intéressant, elle a tout loisir de chercher à
faire connaissance en nageant, ce qui lui donne une nouvelle chance au moment de se
rhabiller. Sans compter qu'on a tout le loisir de se faire une assez bonne idée du
physique des personnes et de voir s'ils nous plaisent ou pas. L'idée lui parut
alléchante.
Il restait à choisir un jour et une tranche horaire de fréquentation suffisante tout
en évitant les jours de fermeture des écoles et les moments où les scolaires
risquaient d'envahir les bassins et les vestiaires. Jouer entre adultes, d'accord,
risquer d'être surprises par des gosses, pas question.
Elle étudia donc les jours d'ouverture de piscines, ainsi que leurs conditions pour
s'assurer de ne choisir qu'un moment d'affluence suffisante de personnes supposées
pouvoir être sa cible, à savoir des femmes ni trop jeunes ni trop âgées, de préférence
non encombrées de bébés. Le genre de démarche préalable qu'elle accomplit avant
d'aller prospecter des clients.
Comme à son habitude elle ne traîna pas, d'autant plus que comme on dit vulgairement
elle avait de plus en plus "le feu aux fesses". Elle se choisit un maillot deux pièces
qu'elle ne portait plus depuis quelques années parce qu'elle avait pris quelques
kilogrammes ; mais elle trouva qu'il y avait ainsi moyen de laisser apparaître une
partie intéressante de sa poitrine ; pour les fesses, il la boudinait un peu, mais
elle estima que cela pouvait l'avantager pour l'atteinte de son objectif.
Les vestiaires hommes et femmes, bien que séparés, n'étaient pas véritablement
cloisonnés ; il n'était pas impossible pour un homme de voir ce qui se passait dans la
partie réservée aux femmes et réciproquement. Cependant Stéphanie n'hésita pas à
sortir entièrement nue de sa cabine et à se rendre sans se presser vers le lieu où les
habits pouvaient être mis dans des casiers à codes avant de se diriger tranquillement
vers les douches où elle fut la seule dans cette tenue ; elle eut beau regarder autour
d'elle les autres femmes, celles-ci l'avaient bien évidemment remarquée, mais aucune
ne semblait intéressée par elle, en tous cas aucune ne manifesta le désir d'entrer
immédiatement en contact physique avec elle.
Déçue elle enfila son maillot en se disant que comme à son habitude elle s'était
comportée en homme, beaucoup trop "brutalement" et que même si des femmes avaient pu
être intéressées, son attitude les avaient peut-être dissuadées de le manifester.
Elle se dirigea vers le bassin en remarquant au passage que les douches elles-mêmes
n'étaient pas plus cloisonnées que les vestiaires ; si elle faisait une rencontre, il
faudrait qu'elle s'accommode du risque qu'elles soient surprises par un homme,
espérant seulement qu'il ne viendrait pas les déranger ...
Une salutation rapide en passant au maître-nageur, juste par politesse ; Stéphanie
n'est pas venue pour s'encombrer de mecs. Le bassin était balisé, elle repéra une zone
où évoluaient plusieurs femmes d'âge mûr et d'apparence agréable et s'y dirigea. La
leçon de la douche était suffisamment récente.
- Il faut absolument que je me retienne, quitte à risquer de repartir bredouille, se
dit-elle. De toutes façons, c'est ce qui arrivera si je fonce encore tête baissée.
Avec les hommes ça marche car c'est leur manière de procéder ... et encore seulement
avec ceux qui acceptent les avances, qui ne se considèrent pas comme dévalorisés dans
leur virilité pour ne pas avoir fait les premiers pas. Mais avec les femmes – qu'elle
connaît finalement et curieusement si peu ou si mal bien qu'elle en soit elle-même
une, et découvre seulement de par sa nouvelle recherche – elle s'aperçut que cela se
passe différemment.
Elle disposait cependant d'un avantage : en tant que femme, elle a pu s'immiscer au
milieu d'elles sans avoir l'air de chercher à les draguer. Il lui fallait maintenant
éviter de se faire cataloguer pour ce qu'elle est, voilà le plus dur : ne pas se faire
repérer tout en attirant l'attention.
Si elle était une nageuse exceptionnelle, elle forcerait naturellement l'admiration
... à condition cependant de ne pas en faire de trop ; mais ce n'est pas le cas. Elle
est dans la norme, pensa-t-elle en se mettant à nager. Déjà, ses pensées focalisaient
son attention et évitant qu'elle ne cherche à attirer celle des autres, c'était déjà
ça.
- Continuons ainsi, se dit-elle.
Il est vrai qu'il aurait mieux valu y réfléchir avant de venir, comme elle le fait
quand elle prépare ses rendez-vous commerciaux. Mais elle n'a pas pensé que la drague
pouvait s'assimiler à une recherche commerciale. Et pourtant ... En tant que femme
s'adressant à des hommes, il lui avait en général suffi de manifester sa
disponibilité. Si elle avait été un homme, peut-être aurait-elle appris autre chose.
Ce n'était que maintenant que cela lui apparaissait. Du coup elle se dit qu'elle avait
de sacrés atouts pour réussir. Elle allait considérer cela comme un jeu : ça
marcherait ou pas, et si ça ne marchait pas avec l'une, elle s'intéresserait à une
autre, voilà tout. Il lui faudrait oublier – enfin presque – l'enjeu : dans les
affaires, c'est l'argent à rapporter, ici il s'agissait d'autre chose. Et comme c'est
une battante, elle savait ne pas attendre que le client prenne le temps de faire son
choix ; donc ici l'affaire se conclurait sous la douche ou dans les vestiaires ... à
la rigueur dans les toilettes si la cible était trop prude.
Ces réflexions ayant mis Stéphanie en forme, elle se sentit sur son terrain, à l'aise.
D'ailleurs quelques femmes lui avaient fait un léger sourire en la croisant et elle
leur avait répondu ... simplement, mais de façon plus appuyée qu'avec le maître-
nageur.
Elle s'aperçut que certaines femmes s'arrêtaient de temps en temps pour reprendre leur
souffle. C'était sûrement l'occasion de discuter. Mais – toujours la leçon de la
douche – allait-t-elle s'arrêter pour s'approcher de l'une d'entre elles ou contraire
espérer être accostée ; la seconde proposition lui sembla préférable, du moins dans un
premier temps. Mais pas tout de suite, s'arrêter à distance de quelqu'un d'autre
serait donner l'impression de ne pas vouloir entrer en contact ; il lui fallait
attendre que cela fasse bien dix minutes que personne ne se soit arrêté.
Une autre idée lui vint : et si elle s'arrangeait pour qu'une des nageuses la percute
... depuis le peu de temps qu'elle était arrivée, elle avait pu constater que cela
arrivait de temps à autre ; elle se mit à nager sur le dos pour ne voir arriver
personne ; enfin, elle se retournait de temps en temps afin d'avoir l'air responsable
et que la collision soit véritablement accidentelle ou bien le fait volontaire de
l'autre. Rien ne se produisit.
Au bout d'un quart d'heure, comme elle l'avait programmé, elle s'arrêta à une
extrémité du bassin. Mine de rien elle en profita pour dégrafer son soutien-gorge afin
de faire semblant de repositionner correctement ses seins dans les bonnets ; ce
faisant, elle dévoila son haut et fit mine de laisser involontairement échapper une
caresse. Au moment où elle était en train de passer ses mains dans son dos, elle
entendit une voix féminine lui proposer de l'aider. Surprise, elle laissa échapper ce
qu'elle tenait dans sa main ; la femme se précipita pour récupérer l'objet.
- Excusez-moi, je ne voulais pas vous faire peur.
- Ce n'est rien, répondit Stéphanie sans chercher à reprendre son bien, je veux bien
votre aide. Il y a longtemps que je ne suis pas venue nager et je crois que j'ai pris
quelques kilos et que j'aurais dû choisir un autre maillot.
En lui repositionnant les bonnets, la femme caressa doucement la poitrine de Stéphanie
qui lui sourit.
- Vous êtes très bien comme ça, vous avez une belle poitrine, très douce. J'aimerais
bien avoir la même que la vôtre.
Stéphanie s'était retournée pour que la femme lui attache le haut de son maillot, sans
lui préciser à quel cran.
- Je vous trouve jolie pourtant, lui dit-elle. Combien faites-vous, si ce n'est pas
indiscret ?
- Et si on jouait à la devinette, lui souffla-t-elle dans l'oreille ?
Stéphanie se retourna, elles se sourirent.
- Merci ...
- Je m'appelle Murielle ... et toi ?
- Stéphanie
- Fanny pour les intimes ?
- C'est une idée ... va pour Fanny. Merci pour l'aide, Murielle. J'aime beaucoup le
contact de tes mains.
Un sourire se glissa sur les lèvres de Murielle, tandis que Stéphanie sentit une main
se poser sur sa cuisse. Elle sourit à son tour.
- 85, lui dit Murielle.
Stéphanie ne s'y attendait pas, la main de Murielle avait accaparé son attention.
- Bingo, répondit-elle avec retard !
Elle sentit la main s'insérer dans son slip.
- Tu as l'air de t'y connaître.
- B
- Mais tu es une spécialiste, ma parole !
Murielle avait commencé à titiller le clitoris de Stéphanie, laquelle avait écarté un
peu ses cuisses pour lui faciliter la tâche.
- Tu vois que je suis loin de faire un 95 C.
- Tu es quand même à mon goût.
- Je m'en aperçois.
- Ça ne te gêne pas que nous soyons en public ?
- Non, au contraire, je trouve ça excitant.
- Je ne vais pas te demander de découvrir mes mensurations maintenant ; il faut que le
jeu soit équilibré. Tout-à-l'heure sous la douche.
- Avec plaisir.
- En attendant allons nager de nouveau, tu veux-bien Fanny ?
- Oui Murielle.
Stéphanie n'avait pas l'habitude d'être dirigée, sauf par son chef de service mais
c'était très ponctuel : elle ne lui rendait compte que de ses résultats par rapport
aux objectifs régulièrement définis ; même son emploi du temps, elle le gérait comme
bon lui semblait. Il lui arrivait de ne pas travailler un jour où elle n'en avait pas
envie sans prévenir et jamais cela ne lui avait posé de problème ; en revanche ses
journées étaient bien remplies.
Et voilà qu'une femme qu'elle ne connaissait pas prenait visiblement le pas sur elle ;
mais cela entrait dans le rôle qu'elle s'était efforcée d'adopter pour se donner une
chance de trouver une partenaire.
Et puis en général le rôle de meneur convient à une personne expérimentée, or elle
avait besoin de faire ses premières armes. Son plaisir avec Alexandra lui avait ouvert
l'appétit mais ne lui avait nullement fourni matière à se donner des airs de meneuse.
Mieux valait donc se contenter d'être une suiveuse. Il lui serait d'ailleurs plus
facile de donner le change ...
Et puis elle n'était pas du genre à se tromper d'objectif ; or le sien était
d'accroître son expérience des relations saphiques et cela semblait bien parti avec
Murielle dans ces conditions.
Elles redémarrèrent de concert, se suivirent, se doublèrent, se télescopèrent.
Murielle était meilleure nageuse qu'elle, Stéphanie comprit qu'elle ne s'était arrêtée
que pour lui caresser les seins quand elle les avait vus nus ; elle n'avait nul besoin
de reprendre son souffle.
Soudain elle se sentit tirée par les pieds, elle eut le réflexe d'aspirer rapidement
un grand coup avant que sa tête se retrouve sous l'eau. Évidemment c'était Murielle,
une petite coquine !
Aussitôt cette dernière plaqua sa bouche contre la sienne et Stéphanie n'eut d'autre
choix que d'accepter ce bouche à bouche, ne serait-ce que pour ne pas être asphyxiée.
Elle laissa Murielle l'enlacer et en fit autant. Elles aspira goulument la langue de
sa nouvelle copine pendant que cette dernière croisait ses cuisses entre les siennes.
C'est ainsi qu'elles refirent surface. Murielle libéra Stéphanie qui se dépêcha de
respirer l'air ambiant.
Pendant une bonne heure, elles jouèrent ainsi comme des folles, ou plutôt Stéphanie
devint le jouet de Murielle. Dans le couple qui était en train de se former, les rôles
étaient bien définis ; Stéphanie découvrait non seulement une nouvelle forme de
sexualité, mais aussi un nouveau type de rôle. Car dans ses échanges avec les hommes,
c'était elle qui avait presque toujours été la dominatrice.
Quand Murielle estima que le moment était venu de passer à autre chose, elles se
dirigèrent vers les douches. Il y avait plusieurs femmes mais cela n'empêcha pas
Murielle de faire tomber en riant d'un simple geste du pied le slip de Stéphanie,
lequel se trouva au niveau des talons de cette dernière ; elle posa son pied dessus et
Stéphanie leva les siens l'un après l'autre en bonne fille bien obéissante, toute
heureuse de se retrouver les fesses à l'air à la merci de cette femme qui la désirait.
Elle vit deux hommes passer devant leurs douches pour se diriger vers les leurs et
cela l'excita de savoir qu'ils l'avaient vue ainsi.
Quand Murielle approcha son visage du sien, Stéphanie ne put s'empêcher de lui
susurrer dans un souffle :
- Fais de moi ce qu'il te plaira
- Mais j'y compte bien, ma chérie. Ici pour co-mmen-cer, devant tout le monde.
Murielle passa ses mains dans le dos de Stéphanie et dégrafa son soutien gorge pour le
lui enlever. Puis elle l'embrassa à pleine bouche. Stéphanie, qui pourtant attendait
ce moment avec impatience, n'arrivait pas encore à se faire à ce retournement de rôles
par rapport à ses habitudes, il lui fallut un moment pour se laisser aller et
commencer à déshabiller à son tour Murielle pendant qu'elles continuaient à
s'embrasser. D'ailleurs c'était cette dernière qui aspirait la langue de sa
partenaire.
Subitement Stéphanie se souvint du jeu qu'elles avaient commencé ; elle pelota sa
copine afin de l'estimer bien que de visu cela eût suffi, effectivement elle n'était
pas très volumineuse, mais terriblement réactive. Mais elle ne voulait pas risquer de
la vexer en lui annonçant une mesure trop basse ; d'un autre côté, Murielle l'avait
dit elle-même. Ce ne pouvait pas être "B" et elle était plus mince qu'elle : donc elle
pensait à un "80 A". Il restait à le lui dire de façon telle qu'au lieu de la vexer,
ça la provoque.
Au moment où les premiers doigts s'enfoncèrent en elle, elle lui dit dans le creux de
l'oreille :
- Dis-donc, avec ton 80 A, tu es drôlement réactive !
Et aussitôt elle se pencha pour lui sucer les seins.
Murielle l'agrippa par les cheveux pour lui répondre, face à face :
- Tu as bien deviné ma chérie, ce n'était pas bien difficile ! Allez, suce-moi bien.
Les femmes ne se pressaient pas pour aller se changer au vestiaire, quelques hommes
commençaient à aller et venir à l'entrée des douches des femmes, s' attardaient au
lieu de se diriger vers les leurs. Le spectacle en valait probablement la peine !
Stéphanie était acculée contre le mur, mais après tout n'était-elle pas en train
d'obtenir ce qu'elle cherchait ? Sa langue tournoya autour d'un mamelon pendant que
ses lèvres faisaient office de dents. Murielle appuyait sans arrêt sur le bouton
poussoir pour faire couler l'eau sur leur corps. Les deux femmes s'enlacèrent, leurs
mains se cherchèrent frénétiquement. Murielle se déplaça pour coller son autre sein en
face de la bouche de Stéphanie. L'eau ne coulait plus. La tétée reprit, les petits
seins étaient d'une vivacité surprenante pour sa partenaire. Elle lui caressait pêle-
mêle le cou bras en l'air, les aisselles, le ventre, le pubis, lui pétrissait les
fesses. Murielle malgré son allure dominatrice était bien plus douce et elle faisait
mouche à chaque toucher ; et pourtant les seins de Stéphanie n'avaient pas encore été
effleurés.
- Mets-toi à genoux, lui ordonna Murielle.
Dès qu'elle fut en position, elle se trouva bien placée pour procurer une autre sorte
de plaisir à sa partenaire ; spontanément sa langue fouilla son entrejambe en
véritable "chien renifleur" et ses mains caressèrent les fesses qui se présentaient à
sa portée. Murielle l'aida en écartant légèrement les cuisses. Stéphanie constata que
son bouton sacré est à la fois brûlant et trempé.
Elle le lui aspira, le suça, l'enveloppa de sa langue, le titilla de ses dents ; elle
sentit que Mireille se tortillait de plaisir. Pour ne pas trop le précipiter, elle
s'intéressa un moment à ses grandes lèvres avant de revenir au clitoris. Ses mains
continuèrent de caresser doucement les fesses de sa partenaire ; elles approchèrent
lentement de sa rondelle ; au passage Stéphanie caressa délicatement l'anus d'un doigt
tout en continuant son jeu de langue à l'avant.
Murielle se caressa elle-même les seins en se tortillant de plaisir et de désir : elle
aspirait à ce que Stéphanie lui portât le coup de grâce, mais – se sachant
instinctivement plus expérimentée que cette dernière en matière de jeux féminins – se
garda bien de l'inciter à précipiter les choses.
Lorsque Stéphanie constata que l'anus de son amie s'humidifiait, elle y introduisit un
doigt en le faisant tourner légèrement, puis en l'orientant en direction du vagin, qui
était selon ses estimations une zone probablement plus sensible, seulement séparée du
point G par une membrane. Un second doigt suivit le premier.
Murielle se pencha pour murmurer à sa partenaire :
- Suce-le moi comme si j'étais un homme.
- Autrement dit, pensa Stéphanie, elle veut que je lui fasse comme une fellation avec
un mec qui aurait une queue minuscule !
Elle manqua d'éclater de rire, se retint, tira sur le clitoris avec ses lèvres et ses
dents pour l'allonger sans blesser son amie, et le lui pompa comme elle l'aurait fait
avec le pénis d'un de ses partenaires masculins ... si ce n'est qu'elle ne se
souvenait pas avoir osé leur enfoncer des doigts dans le cul : ils étaient trop
bégueules pour ça. En y pensant elle introduisit un troisième doigt dans l'anus de
Murielle, c'est déjà moins pratique à manipuler ; l'index et le majeur s'y prêtaient
assez bien, l'annulaire en plus était moins souple. Une autre fois elle essaierait le
pouce à la place, mais il irait nettement moins loin tout en ayant l'avantage de
pouvoir s'orienter différemment des autres doigts si on le désirait. Et puis elle
n'envisageait pas d'aller au-delà de trois doigts, d'introduire toute la main. Peut-
être une autre fois, mais le fist, elle n'en avait pas l'expérience et il lui semblait
que l'introduction du pouce était plutôt préalable à cette dernière pratique car
l'ensemble des trois doigts prend alors plus de place au niveau de l'entrée du vagin.
Pendant qu'elle était dans ces réflexions tout en continuant à "cunnilin-fellationner"
sa copine, elle reçut sa semence. Murielle ne l'avait pas avertie qu'elle était une
femme fontaine et Stéphanie fut surprise par le jet qui lui aspergea le visage. Comme
elle n'était pas en train de lécher l'ouverture du vagin, elle ne le reçut pas dans la
bouche, mais en eut cependant un aperçu du goût, qu'elle trouva moins désagréable que
le sperme d'un homme ; la consistance de la cyprine n'étant pas la même, il n'y eut là
rien qui l'étonna.
Quelques femmes spectatrices se crurent obligées de faire fuir les hommes qui avaient
eu tendance à s'agglutiner à l'entrée des douches des femmes. Le personnel lui-même
était venu assister aux effusions sans chercher à y mettre fin. Peut-être avait-il été
estimé par la direction qu'en l'absence de mineurs, ce n'était pas de nature à faire
fuir la clientèle, au contraire.
Murielle ayant joui à plusieurs reprises, plus fortement au moment de l'évacuation de
son liquide, se dit que le moment était venu de donner le retour à son amie. Sans
avertir cette dernière, en bonne taquine, elle fit couler la douche. Stéphanie comprit
que le moment était venu d'arrêter son jeu alors qu'elle n'avait même pas pénétré le
vagin de sa partenaire. Murielle la redressa, l'embrassa langoureusement tout en la
caressant. Rien que les caresses de la poitrine provoquèrent une première contorsion
violente de Stéphanie.
Murielle s'abaissa alors pour s'aider de sa bouche, passant alternativement d'un
mamelon à l'autre, associant ses doigts aux délicats mouvements de ses lèvres, de sa
langue et de ses dents. Elle montra ainsi à Stéphanie comment tirer le maximum
d'excitation d'une paire de seins moyennement sensibles comme les siens. Rapidement
Stéphanie connut un nouvel orgasme.
Murielle descendit encore en s'accroupissant pour caresser et sucer délicatement le
ventre et les flans de Stéphanie, elle s'attarda au niveau de l'ombilic dont Stéphanie
ignorait la sensibilité.
A la différence de Murielle qui se l'était épilée, Stéphanie possédait encore une
toison ; Murielle y glissa ses doigts et caressa son pubis ; elle s'approcha de son
sexe sans y toucher toutefois. Stéphanie en mourait d'envie, mais Murielle le
contourna et s'intéressa à ses cuisses, à ses jambes.
Elle s'amusa à passer alternativement des pieds aux fesses, des jambes à l'entrejambe,
le tout en mêlant toujours le jeu des doigts, des lèvres de la bouche, de la langue,
des dents.
Quand Murielle glissa enfin sa main entre les cuisses de Stéphanie, celle-ci ne tarda
pas à avoir un nouvel orgasme. Là encore elle joua sur les registres du désir,
s'approchant et s'éloignant alternativement des zones les plus sensibles.
Pour finir, Murielle lui introduisit deux doigts d'un coup dans le vagin et aussitôt
s'intéressa à son clitoris de la façon dont elle avait demandé à son amie de le lui
exciter auparavant.
Stéphanie eut ainsi plusieurs orgasmes successifs.
Elles furent interrompues par la voix de l'une des femmes du personnel annonçant que
la piscine allait fermer vingt minutes plus tard et que tout le monde devait quitter
les bassins et rejoindre les vestiaires.
Elles se savonnèrent et se douchèrent mutuellement, puis repartirent bras dessus,
bras dessous vers les casiers où elles échangèrent leurs coordonnées avant d'aller se
rhabiller ... après un dernier baiser langoureux.
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7 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Voilà quelque temps que j'ai arrêté d'écrire ces récits et même de publier ceux que
j'avais déjà écrits et qu'il restait à affiner.
En effet à la suite de problèmes personnels m'ayant conduit à différer dans un premier
temps la poursuite de ces textes, j'ai pris le temps de prendre conscience que le
temps consacré semblait démesuré par rapport au retour perçu.
Quelques lecteurs et lectrices m'ont relancé, l'argument du nombre de lectures
(plusieurs milliers, dépendant d'ailleurs des séries) a été avancé. Sans le réfuter
totalement, ma réponse est que ce nombre n'implique pas forcément un intérêt : un
lecteur peut avoir tenté de commencer à s'intéresser au récit pour l'abandonner au
bout de quelques lignes, il aura malgré tout été comptabilisé.
Je suis désolé pour celles et ceux réellement passionnés par telle ou telle histoire ;
cependant rappelons que ma démarche annoncée comportait l'appropriation du sujet par
le lecteur, lequel devait pouvoir arranger l'histoire à sa manière. Le fait que les
séries prennent fin plus tôt que prévu leur donne ainsi l'occasion de mettre ce
souhait d'autant plus en pratique.
Par ailleurs chaque publication était en soi un tout "fini", même s'il était évident
que l'histoire globale ne l'était pas.
Enfin on ne sait jamais, je ne mets pas fin à mon compte ; peut-être reviendrai-je un
jour sur ma décision ...
Merci de toutes façon à celles et ceux qui m'ont manifesté leur soutien.
j'avais déjà écrits et qu'il restait à affiner.
En effet à la suite de problèmes personnels m'ayant conduit à différer dans un premier
temps la poursuite de ces textes, j'ai pris le temps de prendre conscience que le
temps consacré semblait démesuré par rapport au retour perçu.
Quelques lecteurs et lectrices m'ont relancé, l'argument du nombre de lectures
(plusieurs milliers, dépendant d'ailleurs des séries) a été avancé. Sans le réfuter
totalement, ma réponse est que ce nombre n'implique pas forcément un intérêt : un
lecteur peut avoir tenté de commencer à s'intéresser au récit pour l'abandonner au
bout de quelques lignes, il aura malgré tout été comptabilisé.
Je suis désolé pour celles et ceux réellement passionnés par telle ou telle histoire ;
cependant rappelons que ma démarche annoncée comportait l'appropriation du sujet par
le lecteur, lequel devait pouvoir arranger l'histoire à sa manière. Le fait que les
séries prennent fin plus tôt que prévu leur donne ainsi l'occasion de mettre ce
souhait d'autant plus en pratique.
Par ailleurs chaque publication était en soi un tout "fini", même s'il était évident
que l'histoire globale ne l'était pas.
Enfin on ne sait jamais, je ne mets pas fin à mon compte ; peut-être reviendrai-je un
jour sur ma décision ...
Merci de toutes façon à celles et ceux qui m'ont manifesté leur soutien.
cei bon jai joui en la lisaaan huummm
Voilà qui me touche, d'autant plus que j'ai beaucoup hésité à ma lancer dans
l'aventure du thème saphique, qui pourtant m'attire énormément.
En tant qu'homme, je craignais d'être un peu à côté de la plaque, mais aucune remarque
ne le laisse supposer.
Dans le cas d'une femme bi, c'est particulièrement intéressant de constater qu'elle
jouisse à la fois de la lecture du récit et de savoir que c'est un homme qui l'a écrit
; et de savoir que votre excitation soit accrue par le fait de me l'exprimer.
Il se trouve qu'un troisième récit est en attente sur mon ordinateur, quasiment
terminé depuis plus d'un mois. Mais que pour l'instant d'autres priorités occupent mon
temps.
Merci de votre commentaire.
l'aventure du thème saphique, qui pourtant m'attire énormément.
En tant qu'homme, je craignais d'être un peu à côté de la plaque, mais aucune remarque
ne le laisse supposer.
Dans le cas d'une femme bi, c'est particulièrement intéressant de constater qu'elle
jouisse à la fois de la lecture du récit et de savoir que c'est un homme qui l'a écrit
; et de savoir que votre excitation soit accrue par le fait de me l'exprimer.
Il se trouve qu'un troisième récit est en attente sur mon ordinateur, quasiment
terminé depuis plus d'un mois. Mais que pour l'instant d'autres priorités occupent mon
temps.
Merci de votre commentaire.
Très très intéressant.Bien que BI,suis très friande des rapprochements
féminins en priorité.Après avoir relu la 1ère partie, j'ai voulu vous
faire savoir que j'ai vraiment éprouvé baucoup de 'plaisir'à suivre
Stéphanie.En plus,vous êtes un homme...ça ajoute à mon excitation de
vous dire que je jouis en vous lisant. Merci..Christ..
féminins en priorité.Après avoir relu la 1ère partie, j'ai voulu vous
faire savoir que j'ai vraiment éprouvé baucoup de 'plaisir'à suivre
Stéphanie.En plus,vous êtes un homme...ça ajoute à mon excitation de
vous dire que je jouis en vous lisant. Merci..Christ..
Merci de ces encouragements.
Je réponds toujours personnellement aux lecteurs et lectrices qui me donnent leur
adresse courriel ou m'écrivent directement ... pas forcément le jour-même. Donc je vous
répondrai à tous deux.
Je réponds toujours personnellement aux lecteurs et lectrices qui me donnent leur
adresse courriel ou m'écrivent directement ... pas forcément le jour-même. Donc je vous
répondrai à tous deux.
t'bien continuer merci
scène de tendresse sexuelle entre deux femmes. Récit très agréable à lire, bien
décrit, on s'y croirait et l'on voit mentalement les deux personnages dans toutes
leurs actions.
Je qualifierai ce texte de pureté sentimentale.
Merci à l'auteur.
j'aimerais bien être contacté par l'auteur
décrit, on s'y croirait et l'on voit mentalement les deux personnages dans toutes
leurs actions.
Je qualifierai ce texte de pureté sentimentale.
Merci à l'auteur.
j'aimerais bien être contacté par l'auteur