Subjugué, une nuit de carnaval. - histoire érotique

L'avion dans lequel je prenais place venait tout juste de se poser à l'aéroport de Las Palmas. Le soleil brillait de tous ses feux, le thermomètre obstinément accroché à 21 degrés centigrades, validant le sobriquet de l'île de Gran Canaria, l'île au printemps éternel.
Le carnaval de Las Palmas battait son plein, enchaînant des nuits de festivités chaudes à plus d'un égard. DJs, vedettes locales et internationales se succédaient sur les scènes aménagées pour l'occasion.

Après les formalités d'usage, je quittai l'enceinte de l'aérogare en direction du quartier de Guanarteme où j'avais réservé un appartement, à un jet de pierre du Paseo de Las Canteras. J'avais un plan bien défini pour ces vacances de rêve, soit passer la majorité de mon temps à la plage, marcher les crêtes de volcan, aller au resto et me reposer. Le quartier était surtout habité par des Canariens, bien qu’on y trouvait un bon nombre de touristes, surtout des adeptes de surf et des célibataires.
Dès le lendemain, après avoir fait grasse matinée, je me précipitai à la plage de sable blond et noir aux vagues impressionnantes contempler l’océan à perte de vue sous un ciel bleu sans nuages.

Je m'installai entre trois mecs occupés à parfaire leur bronzage, un peu à l'étroit tant que la plage était bondée avec l'impression d'entrer dans leur bulle tant que j’étais près d’eux. Mais aucun ne fit de remontrances, habitués à partager l'espace restreint lors de la marée haute. Ils étaient sans aucun doute des adeptes de muscu à regarder leurs pectoraux, abdos et épaules bien découpés. Leur maillot, bien seyant, laissait deviner de jolies queues, bien en chair, prêtes à se dresser à la moindre occasion. De supers canons, quoi. Je m’appuyai sur mes coudes, une fois confortablement étendu, pour admirer l'océan et balayer du regard la plage. La majorité des baigneurs étaient des hommes, parfois seuls, parfois en couple. Certains en profitaient pour niquer, étonnamment. Il y avait, tout de même, plusieurs femmes en string, seins nus. Tout aussi délicieuses à zieuter.

Je me reposai le reste de la journée, alternant bain de soleil et de mer, jusque tard en après-midi, alors que peu à peu les gens quittaient sous un crépuscule flamboyant. Je décidai de lever le camp. La faim me tenaillait et je voulais me préparer avant d’aller à la Noche del Carnaval.

Il y avait plusieurs scènes où se déroulait les festivités nocturnes du carnaval. Je m’étais pointé au site près du Château de la Luz et celui le jouxtant quelques mètres plus loin. Tous deux étaient plutôt anémiques, malgré les efforts assidus des DJs à faire lever une foule de jeunes accros au smartphone. Je rebroussai chemin pour revenir au site du marché du port où une foule bigarrée dansait au rythme endiablé de la musique techno merveilleusement mixée par un DJs qui magnait les platines avec précision.

Les fêtards étaient pratiquement tous d'excellents danseurs et portaient des déguisements soigneusement choisis. Malheureusement ou heureusement, une averse interrompit momentanément le spectacle, forçant plusieurs à se réfugier à l'intérieur du marché. J'optai pour rester à l'extérieur sous une marquise, car bien que la pluie tombait, la fête se poursuivait. Deux femmes vêtues d'une combinaison argent luisante et très seyante, à la perruque blanche, continuaient de se déhancher, bien que les autres danseurs qui les accompagnaient avaient disparu de la vaste esplanade servant de plancher de danse.
Je sentis une main se déposer sur mon épaule. Je tournai légèrement la tête et croisai le regard d'un des danseurs qui accompagnait les scientifiques de l'espace.

— Salut ! me dit-il avec son sourire enjôleur.
— Salut ! lui répondis-je, ne pouvant que sourire à la vue de ce mec à barbe aux traits fins et aux yeux charbonneux, portant une jolie perruque jaune fluo coupée au carré,
— Tu t’appelles comment ?
— Jayson ! Et toi ?
— Ce soir ? ou dans la vie ?
— Hum ! Ce soir ! décidant de jouer son jeu.
— Ce soir, je suis Vanessa ! dit-il en souriant exhibant une dentition immaculée.
— Mais encore ? lui demandai-je, en souriant.
— Roberto ! Tu viens d’où mi guapo ?
— Je suis de Montréal !
— Oh ! La ! La ! Que fais-tu ici ? Tu es en vacances ?
— En vacances ! Tu as deviné, lui dit-il, en riant, sachant très bien que la réponse était évidente.
— Je te trouve mignon dans ton costume de carnaval ? me lança-t-il en m’examinant de plus belle.

Éclatant de rire, je ne pus me résigner qu’à hausser les épaules, ne portant qu’un jean et un t-shirt blanc.

— C’est ta première soirée de carnaval, si je comprends bien.
— Tu as tout compris Vanessa, lui dis-je langoureusement.
— Tu veux en profiter ?
— Bien sûr ! Je ne demande pas mieux.
— Alors, je serai ton assistant et t'en ferai voir de toutes les couleurs.

Vanessa m'attrapa par la main en me disant : "Je t'aiderai demain à te trouver un super costume" et me tira vers l'esplanade, décidée à poursuivre la fête, maintenant que la pluie avait cessé.
Je n'eus qu'autre choix que de le suivre, surpris par son geste intempestif. Il me devança d'un ou deux pas, pour un instant, le temps de le rattraper et de le rejoindre à ses côtés. Arrivés à destination, il me fit tourner sur moi-même, comme une ballerine, et se mit à danser sur une musique au beat techno enivrant. Je lui souris, admirant son audace. Il répondit par un sourire coquin, suivi d'un clin d'œil, pas peu fier de sa prise. Il m'avait capturé et amené dans son antre où se terraient ses émules, toutes aussi bien costumées.

Je me mis à danser avec lui. Avais-je le choix ? Déguerpir aurait été un manque d'élégance, vu l'accueil que Roberto m’avait réservé. Puis, je ne faisais que danser, me dis-je.
Les haut-parleurs crachaient de la musique techno de plus en plus électrisante. Le plancher de danse disparut sous nos pieds, accueillant de plus en plus de danseurs déchaînés qui étaient désormais collés les uns aux autres. Roberto déposa ses mains sur mes hanches pour arrimer son rythme au mien. Sa prise était à la fois douce et ferme. Je tournai sur moi-même en m’arrêtant momentanément, dos à Roberto, le temps de faire un petit numéro de twerk. Il remit ses mains sur mes hanches et m’attira vers lui, au point de sentir son souffle chaud sur ma nuque, mon oreille, mon cou. Puis, il glissa ses bras devant pour m'enlacer. Je sentis un frisson parcourir mon corps. Je basculai la tête légèrement vers l'arrière en guise d'appréciation. Le beau barbu à la perruque resserra son étreinte. Son corps lovait le mien. Je sentais ses cuisses presser les miennes, sa queue me sculpter la raie des fesses, ses mains appuyées sur mes abdos me retenaient contre lui. Le DJ jouait I feel love de Donna Summer qu'il me chantait à l'oreille. Mes mains descendirent palper ses cuisses, sentant ses muscles fermes galbés par ce legging de cuir qu’il portait avec un bustier, des gants et des bottes, en cuir aussi. L'étreinte se poursuivit jusqu'au changement de rythme, ce qui provoqua la dispersion lente et graduelle de la foule. Mon beau barbu desserra légèrement son étreinte, permettant de me retourner. Je croisai son regard lubrique qui me fit bander. Je saisis sa nuque et déposai mes lèvres sur les siennes avant de forcer ma langue dans sa bouche. Le choc fut phénoménal, des frissons érotiques envahirent mon corps. Il m'agrippa les fesses virilement, me suça la langue, les lèvres et me dévora la bouche, avant de quitter les lieux.
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La porte de l'appartement n'offrit aucune résistance. Pas plus que mon corps qu'il assaillit après s'être langoureusement étendu sur moi pour m'embrasser. Ses chaudes lèvres pulpeuses palpaient les miennes, doucement. Nos langues valsaient ensemble. Ses longs baisers chauds et sensuels m'excitaient au plus haut point. On s’embrassa tendrement, sculptant nos corps lentement. Son bassin dansait un sensuel tango au rythme des caresses. Son pénis frottant le mien. J’étais si excité de me retrouver entre ses bras que tout mon corps frissonnait.
Sa langue se retira de ma bouche et son visage s'éloigna du mien, me permettant de le contempler. Ses yeux mi-clos, ses lèvres humides nourrissaient mon désir. Il descendit du lit. Dieu qu'il était sexy, ce viril gaillard ainsi costumé. Ses pecs semblaient vouloir s'extirper du bustier et sa verge bien dessinée avait tâché le legging qui la galbait. Je rêvais d'engouffrer son gros zob bien luisant dans ma gorge. Il me sourit, laissa tomber la perruque jaune, dévoilant sa bouille basanée aux cheveux noirs luisants. Il sourit davantage à ma réaction. Il laissa tomber son bustier, décolla son legging de ses jambes musclées. Son pénis bien tendu surgit.

Il me regardait fixer l'objet de tous mes désirs. Il remonta sur le lit, m'embrassa de nouveau et m'offrit ce que je convoitais. Je léchai son méat de la pointe de ma langue, puis déposai mes lèvres sur son gland, le massa doucement avant d'entamer une succion. Il prit ma tête entre ses mains et glissa lentement sa bite au fond de ma gorge jusqu'à ce que je ne puisse plus respirer. Je tins bon quelques secondes, m'agrippant à ses cuisses. Il adorait, me tenant la tête en position pour mieux profiter de ce moment d'extase. Je retirai la jolie queue de ma gorge, un filet de liquide séminale saliveux dégoulinait sur mon menton. Je relevai la tête, nos regards se croisèrent. Sa bouche moite entrouverte, émettant de légers geignements, m'enflamma de plaisir. J'empoignai ses couilles d'une main pour reprendre la fellation, plus vigoureusement cette fois. Je le suçai de longues minutes, remontai ma langue sur sa verge, la désertant momentanément pour lécher ses testicules, l'amenant au bord de l'orgasme à quelques reprises, arrêtant la manœuvre chaque fois que son urètre se gonflait et ses muscles du pelvis se contractaient.

À bout de souffle, Roberto se laissa choir sur le lit, à côté de moi. Je le regardai reprendre son souffle, ses poumons gonflant sa poitrine, cherchant de l'air. Je voulais surtout le préserver pour qu'il me prenne, me lime virilement. Sucer ce mec costumé en belle de cuir m'avait hautement excité.

Il tourna la tête et me sourit. Je l'embrassai sensuellement et le cajola, effleurant ses mamelons, son corps répondant par des frissons érotiques, chaque fois. Puis, il reprit vie. Alors, je le chevauchai, immobilisai ses bras au-dessus de sa tête, descendis sur lui pour l'embrasser tendrement, laissai couler un filet de salive dans sa bouche avant de lui offrir ma rondelle à dévorer. Roberto enfouit son joli minois entre mes fesses, me prodiguant un sulfureux anulingus, léchant, mordillant et pénétrant mon fion avec sa langue.

Bien que mon esprit flottait dans un intense brouillard de jouissance, j'entendais Roberto se masturber. Il allait retrouver sa superbe. J'attrapai sa belle queue pour la sucer, question de m'assurer qu'elle soit bien bandée. Puis, je la glissai entre mes fesses. Son gland pressa sur ma rondelle bien dilatée, le sphincter céda sous la poussée et sa bite glissa en moi. Roberto prit le relais et m'enfonça bien profondément et me lima tout doucement, sensuellement. Puis plus l'excitation grandissait, plus il accéléra le rythme. Je sentis son urètre se gorger de semence. C'était divin. Je basculai la tête vers l'arrière, mon corps secoué par un intense orgasme, complètement soumis. Roberto m'enfonça une ultime fois, son pelvis bien collé à mon fion, et me féconda.

Je reprit mes esprits, me retira. Je léchai sa belle queue dégoulinante de sperme chaud que partagea avec Roberto. Puis je lui dit : demain j’irai m’acheter un costume. Il me sourit.